contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
C’était tout ce dont Maxyne avait besoin à ce moment-là, d’une oreille attentive. Elle qui s’était montrée réticente à l’idée d’ouvrir la porte à Piotr et de lui laisser voir l’état dans lequel elle avait plongé, sentit le poids de son organe battant s’alléger de quelques grammes, comme si tout lui raconter de vive voix avait délesté une partie de ce qui lui pesait sur les épaules. C’était en grande partie parce qu’elle n’avait plus à faire semblant d’aller bien ou de jouer un rôle. Le jeune russe était désormais au courant de ce qui n’allait pas, non seulement à propos de sa santé défaillante mais aussi de toutes les implications autour de la baisse de moral de Maxyne, touchée par cette impression de devoir encore renoncer à ses rêves et tout recommencer. Cette santé capricieuse coïncidait inopportunément avec le retour de Marcus à Island Bay et même si son ex n’était pas responsable du hasard de calendrier, l’ancienne nageuse était quand même affectée de savoir qu’il était revenu. Patiemment, Piotr écouta toute l’histoire tout en continuant de masser la nuque de Maxyne, puis en contournant le canapé et en la rejoignant pour lui tenir les mains. Plus les mots s’échappaient de ses lèvres, plus la façade qu’elle s’efforçait de garder s’effritait. Son ami découvrait la pire période de sa vie, celle qui l’avait irrémédiablement changée et tout ce qu’elle avait déjà traversé pour s’en remettre. Du revers de la main, Maxyne essuya les perles salées qui roulaient le long de ses joues, continuant de tenir le verre de whisky tandis que Piotr tiqua sur le prénom de Marcus. La question qu’il lui posa l’intrigua. « Oui, pourquoi ? » Question rhétorique car elle avait déjà compris ce que cette interrogation signifiait. Un frisson parcourut son échine, Maxyne plongea ses yeux dans ceux du jeune russe. Il le connaissait. « Comment ? » La surprise n’avait d’égal que la dureté dans sa voix. C’était comme si quelque chose de lourd et de contondant venait de la frapper en plein cœur. Marcus, ami avec une de ses prunelles. A peine revenu en ville, il s’était immiscé dans la vie de ses proches et cette simple idée qu’il fasse partie de l’entourage de Piotr lui donna l’impression de suffoquer. Imperméable aux vaines tentatives de Piotr de la rassurer, alors qu’il posait les mains sur ses genoux, Maxyne étouffa un cri de désespoir. Le métisse et le jeune russe s’étaient connus au sport. Et ce ne serait sûrement pas la dernière fois qu’elle entendrait parler de Marcus dans les prochains mois, c’était ainsi et elle ne pouvait rien y faire. D’un geste rageur, elle céda à la peur puis à la colère de cette lassitude qui s’était immergée en elle. « Non ! » La jeune femme empoigna son verre et le balança plus loin. Le bruit du verre éclatant contre le mur ne la perturba même pas. Elle perdait encore plus pied alors que Piotr luttait lui-même pour ne pas céder à un élan de fureur à peine contenu. Il tenta alors de la raisonner de plus belle, resserrant ses mains dans les siennes et la prenant entre quatre yeux. En effet, ce n’était pas juste qu’elle paie encore les pots cassés pour une histoire qui remontait et à cause de lui. Piotr en était conscient et comprenait la frustration qu’elle ressentait mais elle n’avait pas d’autres choix que de se battre. C’est vrai mais à l’heure actuelle, Maxyne n’était pas réceptive à ce conseil, elle n’en avait pas la volonté. Elle était juste abattue et dépassée par les événements. Elle aurait besoin de temps et ça aussi, Piotr l’avait compris. Il anticipa la réaction de la nageuse et lui déclara qu’il était hors de question de la laisser traverser cette période toute seule et qu’il serait présent aussi longtemps qu’elle aurait besoin pour accepter ce qui lui arrivait. La boule d’émotion revenait s’immiscer dans la gorge de la jeune femme. La lumière de Piotr avait le don de la désarçonner, de l’atteindre quand elle ne se croyait plus en état de ressentir quoique ce soit d’autre que de la peine et de l’asthénie. Cependant, lorsqu’il évoqua l’idée de jouer au bras vengeur, Maxyne protesta. « Non, ne te bats pas contre lui. » Cette fois, l’inquiétude prit le dessus. Au mieux, il tomberait sur un Marcus qui le renverrait dans les cordes, au pire, il s’attirerait de sérieux ennuis ou pourrait être blessé lui aussi, ce qu’elle refusait. « Promets-le-moi. » Urga-t-elle, instamment. La crainte qu’il ne respecte pas cette distance qu’elle demandait se lisait dans les étangs bleus de la blonde, qui ne baissa pas les yeux jusqu’à obtenir un signe qui la rassurerait dans ce sens. Libre à Piotr de lui mentir ou non. « Je ne t’ai pas raconté tout ça pour que tu joues au casse-gueule. » Pour sa tranquillité d’esprit, elle ne souhaitait pas que Piotr s’en mêle davantage. Si Maxyne avait su au préalable qu’il connaissait Marcus, elle ne se serait probablement pas livrée avec tant de détails de peur d’allumer la mèche d’un incendie de colère impossible à éteindre chez son petit protégé. A fleur de peau, Piotr était sensible aux crises de colère. Il ne fallait pas grand-chose pour que la force vive qui l’anime, se réveille et explose. « Serre-moi juste dans tes bras. » Un murmure lancé d’une petite voix dans l’espoir de calmer les cœurs. En son for intérieur, Max espérait qu’il se tiendrait éloigné de son ex mais elle n’était pas en position d’en décider alors elle se raccrochait à l’amour fraternel que le russe et elle se portaient.
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Sujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#) Dim 3 Oct - 8:29
Quand le plus jeune comprend qu'ils connaissent et parlent de la même personne, il se sent coupable. Bien sûr que oui, il se sent coupable. On parle quand même d'une personne qui a fait beaucoup de mal à Maxyne, qui est liée à ses plus sombres histoires, à ses plus vieilles cicatrices, dont les plaies semblent saigner encore aujourd'hui. Alors quand il voit son coude se lever, le poing serré autour du verre de sky qui lui, fini par s'éclater contre le mur, il lâche, surprit « woooow » tout en suivant du regard à la fois le verre et puis surtout, Maxyne. Il comprend cette rage, cette colère et cette tristesse qu'elle semble ressentir à cet instant. Il comprend qu'elle a peur pour lui, qu'elle a peur à cause de Marcus, qu'il ne vienne à son tour pourrir la vie de ceux qu'elle aime. Traumatisée par son passé avec le flic, Maxyne pense à tord ou a raison, que le même scénario peut et va, se réécrire et se jouer, avec des acteurs différents. Il sent que c'est cette peur qui la ronge à cet instant, alors il cherche ses mains, il serre ses doigts « hey » lance t-il tout bas, de sa grosse voix russe, pour chercher son attention. Piotr dans sa tête, refait le fil de l'histoire contée par sa mamita, tout en y dessinant à présent le visage amical de Marcus désigné comme bourreau. Et ça le dégoûte. Ca lui donnerait presque envie de vomir, que de réaliser avoir passé autant de temps amical avec un mec aussi pourri de l'intérieur. Parce que pour frapper une femme, en venir à ne pas se gérer, ne pas se contrôler... c'est qu'il faut vraiment être une merde. Parce que lui, Piotr, il sait ce que c'est que de perdre tous ses moyens, mieux que quiconque. Et jamais il n'a levé la main sur Imrân, ou sur une femme. Il sait qu'il en serait incapable. Mais Marcus lui, il ne s'était pas contrôlé. En plus de quoi, il était flic. Alors quoi ? Il était du genre à écraser la gorge d'un mec avec son genoux lui aussi ? Ca le dégoûtait, ça lui donnait clairement envie de vomir. Pourtant, il tenait les mains de Maxyne, pour ne pas la perdre elle aussi dans une autre réalité. Chacun en proie à ses propres démons personnels, ils se tenaient pourtant l'un à l'autre pour ne pas sombrer, pour ne pas plier, pour ne pas succomber. Il ne la laisserait pas tomber, il devait mettre de côté son propre sentiment de trahison et de dégoût suite à cette nouvelle, pour Maxyne. Le plus jeune chercha à la rassurer, à la soutenir, mettant alors sa rage de côté le temps de quelques instants. Pourtant, quand il aborda le sujet Marcus et le fait qu'il allait devoir lui en foutre une malgré tout, Maxyne sembla céder à la panique. « Hey mais tu vas me vexer » répondit-il d'abord. Il était déjà vexé en réalité, parce que presque instinctivement, la jolie nageuse avait eu peur pour lui. « J'sais m'battre hein » lança t-il en fronçant les sourcils. Et quand il disait cela, il ne parlait pas de foutre une claque ou deux, en manquant de peu de perdre lui-même l'équilibre. Non. Il parlait de se battre, d'encaisser les coups, de les rendre aux endroits où cela faisait le plus mal. Parce que si la Russie lui avait bien apprit un truc, c'était cela : encaisser les coups et les rendre encore plus forts. Maxyne pourtant, continuait d'essayer de le raisonner, mais Piotr lui, il n'allait pas lui mentir à sa mamita. Et elle le savait très bien au fond d'elle. Pourtant, il entendait dans sa voix, dans ses grands yeux rivés sur les siens, à ses mains tremblantes, aux sillons creusés par ses larmes sur ses joues, qu'il devait lui mentir. Il devait lui faire croire qu'il ne s'en mêlera pas, qu'il ne recroisera plus jamais le chemin de Marcus, il devait le faire, pour elle. Mais Piotr, il s'était juré de ne plus mentir, de ne plus entrer dans tous ces trucs là qui lui avaient rongés la vie pendant des mois entiers. « Fais moi confiance » laissa t-il juste glisser entre ses dents serrées. Leurs yeux fixes les uns dans les autres, le temps semblait se figer. Elle savait qu'il était en train de contourner le problème, qu'il était en train de lui faire comprendre qu'il ne pourrait pas négocier cela. Piotr ne pouvait pas comprendre ce genre de garçons, peu importe le contexte, peu importe ce que Maxyne avait dit ou fait pour l'énerver à l'époque, il n'aurait jamais du perdre son sang froid. Et si à l'époque Max n'avait pas pu se défendre, aujourd'hui, ça allait être lui qui allait le faire. Il allait se placer devant ce type, le prendre par surprise, lui balancer l'histoire dont il connaissait à présent les détails et simplement lui proposer de venir se battre, contre un homme, pour changer. Pour se mettre au défi. Nul doute que Maxyne ait sans doute autant de force que ce Marcus, là n'est pas le problème. On ne touche pas une femme de cette manière. Et encore moins la femme qu'il considère lui, comme une maman d'adoption. Pourtant, la voix de sa mamita résonne, le sortant de ses rêveries. Il sent de nouveau ses pieds ancrés sur le sol de cet appartement et très vite, il sent son cœur flancher. Maxyne n'est pas tactile, elle n'est pas -en temps normal- la personne qui parle d'elle, de son passé, de ses blessures, elle ne pleure pas tous les quatre matins, elle ne se plaint presque jamais, elle est forte. Mais là, ici, maintenant, il voit une autre facette d'elle. Une facette qu'il ne connaissait pas, mais qui la rapproche encore une fois un peu plus de lui. A travers les failles, les sentiments en communs, ils se rapprochent. Il l'aime. C'est une évidence, c'est certain. Il ressent à cet instant, au moment où il ouvre ses bras en grand pour l'y accueillir, à quel point il aime cette femme et qu'il a besoin de la protéger de tous les connards du même genre que Marcus. « Viens là » dit-il alors tout bas, comme si cette phrase avait planqué la colère dans un coin. Il fit un pas, laissant ses bras venir trouver le corps de la nageuse pour venir l'attirer contre lui. Ils s'étaient levés sous le coup de la colère de leur discussion, si bien qu'ils se trouvaient debout, au milieu de ce salon, l'odeur de whisky et de renfermé tout autour d'eux. Lui, il sentait l'odeur de la lessive, ou du shampooing de Maxyne, il ne savait pas ce que c'était, mais c'était son odeur à elle, et ça le fit sourire. Ses bras s'étaient refermés autour d'elle, encerclant son dos, ses épaules contre lui. Il était aussi grand qu'elle, il ne faisait pas la taille d'un gamin, il était solide et il voulait qu'elle le comprenne. Parce que oui, il ressentait l'amour d'une mère pour elle, qu'il avait envie de la chérir, de l'aimer et de la protéger comme un fils le ressentirait pour sa maman, mais il savait aussi qu'ils ne l'étaient pas vraiment. Qu'il devait lui montrer qu'il avait les épaules, qu'il serait là, qu'il n'était pas que ce gamin perdu dans les rues de Wellington, le tee-shirt arraché par une jolie motarde. Le temps avait soudé leur amitié, leur relation, leur amour et aujourd'hui, les rôles étaient inversés. Il s'en montrerait digne, il le savait, il serait à la hauteur. Sa main vint caresser les cheveux de la jolie blonde, tandis que son menton touchait son crâne. Il déposa un fort et tendre baiser sur le cuir chevelu de sa mamita et lui lança « c'est pas c'trou du cul, ni aucun autre d'ailleurs, qui va nous pourrir la vie » avec son accent russe. « On a bien trop de choses à faire pour ça » sourit-il en cherchant à détourner la conversation tragique, vers autre chose. Avec Maxyne, ils avaient plein de projets, tout le temps : aller nager, aller camper, aller voir une exposition à Wellington, faire de la moto, aller boire des bières, ou bien passer du temps à jouer à des jeux de société ou tout autre activités encore. Ils se voyaient souvent, ils avaient toujours des trucs prévus et il était hors de question que ce Marcus ne vienne foutre la merde dans tout ce qu'ils avaient construit jusqu'à maintenant. Il se recula assez, pour que sa main vienne dégager le visage de sa mamita. Il baissa son regard jusqu'au sien, esquissa un sourire et lui lança « on est une famille ». Et contre ça, Marcus n'y pourrait jamais rien.
J'espère que ça ne sera pas trop nase comme répondre et désolé @Marcus James si tu passes par là xD
mad max
Maxyne Oakley
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○ âge : 35 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Maxyne étouffait. Elle étouffait sous l’océan d’incertitudes qui l’oppressaient de toute part, oxygène raréfié par les angoisses et les questions sans réponses qui trottaient dans sa tête, pression qui se refermait sur elle comme un étau qui écrasait son dos et sa cage thoracique, synonyme de douleurs internes, corps qui subissait une plongée inéluctable, descente lente et toujours plus profonde vers les abysses, la respiration qui cédait, ses poumons qui se gorgeaient d’eau. Ce cauchemar hantait certaines de ses nuits comme un écho à son sentiment de détresse et d’impuissance. Eveillée en plein jour, elle ressentait les mêmes émotions, prête à baisser les bras face à cette surface vers laquelle elle n’arrivait pas à remonter. Pourtant, un rayon de lumière transperçait les vagues de bouleversements violents et contradictoires. Piotr se tenait en face d’elle. Piotr, comme un phare qui clignotait dans la nuit pour la ramener à bon port. Il suffisait qu’elle lui raconte tout, qu’elle lutte un peu plus longtemps encore, qu’elle attrape sa main tendue pour s’appuyer sur lui et sortir la tête de l’eau. Sortir un jour de plus de ce néant vers lequel elle sombrait à petits feux. Le jour suivant, tout recommencerait, comme un cycle sans fin, traumatisme passé, ravivé dans le présent, et qui ne la quittait plus. Ce soir, ce serait différent. Ce soir, elle n’était plus seule. Et parce qu’il comptait pour elle, Maxyne s’en fichait qu’il soit vexé par son inquiétude ou qu’il sache se battre. Elle ne s’était pas ouverte à lui pour l’envoyer au casse-pipe. Elle voulait qu’il lui promette mais le russe se refusait à lui mentir, inflexible. C’était trop tard pour éteindre l’incendie qu’elle venait d’allumer. Des flammes de colère dansaient dans les prunelles de son joyau, un joyau dont elle venait d’abîmer le cœur. La nageuse avait envie de lui faire confiance mais – même si Marcus prétendait avoir changé -, Piotr ne connaissait pas la force de son ex. Un ex qui n’hésiterait pas à répondre à une provocation. Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Si Piotr réussissait à lui tenir tête, il risquait de s’attirer d’autres problèmes bien plus sérieux. Coups et blessures, ce n’était pas anodin. « Je ne veux pas que tu t’attires d’ennuis. Si tu blesses volontairement une personne, tu pourrais perdre bien plus que ce que tu crois. Ça pourrait remettre en cause ton droit de rester ici. Tu comprends ? » Insista-t-elle, dans une vaine tentative de le convaincre. Piotr n’était pas néo-zélandais d’origine. Il prenait donc des risques inconsidérés. Fatiguée de lutter contre sa propre colère, contre lui aussi, contre le monde extérieur, elle jeta finalement l’éponge, au bord de l’effondrement émotionnel. Mur de glace qui avait fondu comme neige au soleil. Dernier rempart qui cédait. Le cœur de Maxyne rendit les armes, conscient que l’avenir s’annonçait de plus en plus incertain, et que la seule certitude qu’elle avait – celle de ne plus pouvoir continuer la plongée longtemps au risque de dégrader sérieusement sa santé – était la goutte qui avait fait déborder un vase déjà bien trop rempli. Il lui offrit ses bras comme un refuge, son corps comme une muraille de protection contre cette vie qui l’avait abîmée. Aujourd’hui, les rôles étaient inversés, c’est lui qui jurait de veiller sur elle. Réfugiée contre Piotr, elle évacuait le surplus émotionnel en silence, inondation fébrile d’un corps tremblotant sous le bouleversement, tandis que le jeune russe continuait de lui souffler des mots positifs et encourageants. Déposant un baiser affectueux sur la tempe, il lui promit mont et merveilles de projets, d’avenir plus apaisé, plus favorable. L’ancienne nageuse n’arrivait pas encore à le discerner. Pourtant, une petite voix dans sa tête avait envie de croire Piotr, parce qu’elle savait qu’il ne lui mentirait jamais. Il l’avait encore prouvé plus tôt. Maxyne sentit le corps de Piotr se détacher, leurs regards se trouvèrent et il lui glissa une déclaration d’une infinie douceur. De celles capables d’atteindre l’organe battant, de lui redonner un peu de magie, de recouvrir d’une vague d’amour celle qui l’avait plongée dans l’obscurité. Le phare illuminait un peu plus son ciel pour l’aider à trouver sa route à venir. D’un signe de tête, elle acquiesça. Une famille, ce n’était pas toujours une question de sang ou de biologie. C’était ce que Piotr était devenu pour elle. « Oui, ты моя семья*. » Moment suspendu, étreinte prolongée et cette nouvelle soirée qui resterait gravée entre eux.
HJ : *tu es ma famille + ta réponse est parfaite merci pour ce sujet plein de feels
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Sujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#) Dim 24 Oct - 12:05
Piotr avait accueilli le corps de la nageuse contre le sien, et leurs rôles jusqu'à aujourd'hui, leurs âges et leur condition n'existaient plus. Maxyne, c'était une lumière, une lueur, un coton, une porte qui claque aussi en même temps. C'était à la fois une personne bien physique, bien réelle, mais aussi tout un concept bien plus émotionnel pour le petit russe. Maxyne c'était un peu comme une maman, comme une femme remplie d'amour, de bienveillance, de conseil, de tendresse, de sécurité aussi et puis de partage. Il avait besoin d'elle dans sa vie, besoin de ce repère que la vie lui avait donné comme ça, sur un plateau d'argent, au prix d'un tee-shirt et d'une égratignure. Sa main posée sur l'arrière du crâne de la jolie blonde, il avait refermé ses bras autour d'elle, comme une cage, une protection, une coquille. Il ferait ça pour elle, la question ne se posait même pas. Maxyne avait besoin de lui, il ne l'avait jamais vu comme ça. Il ne l'avait jamais vu rendre les armes, abandonner le combat, faire une pause. Mais voilà, il avait confiance en elle. Même si pour l'heure, Maxyne semblait oublier à quel point elle était forte, elle était joyeuse, solaire, rayonnante et irremplaçable dans la vie de beaucoup de personnes -dont il fait partie ; il se faisait la promesse de faire en sorte de le lui rappeler tous les jours. A chaque fois que cela sera nécessaire. Et il sait, que la situation est grave et que parfois, les nuages ne seront pas simples à traverser. Il se souvient lui-même avoir traversé des moments très difficiles, d'avoir fait du mal involontairement à ses proches à cause de ce mal-être. Mais il était reconnaissant qu'ils soient restés quand même. Imrân, Reira, Chance, Maxyne, Lo'. Ils étaient un noyau, recomposé, blessé, qui tient parfois avec du scotch, mais qui tient. Parce que les uns et les autres reposent leur force sur les autres, et qu'à travers un amour loyal, tout devient possible. Piotr croyait en cela, puisqu'il l'avait vécu, avec eux, depuis son arrivée ici. Il savait que ce truc, qu'ils arrivaient à créer tous ensemble, avait une véritable puissance d'action. Il fallait juste tenir bon, en attendant que cela se produise. Ses lèvres embrassèrent le crâne de la nageuse, tandis que ses larmes résonnaient jusqu'à lui. Il ferma les yeux, sentant son cœur se briser face à son amie aussi remplie d'angoisse pour l'avenir, qui semble trop fatiguée pour combattre. Mais lorsqu'elle lui parle en russe, il se recule, croisant son regard. Il sourit, il trouve que Maxyne se débrouille plutôt bien et que son accent est celui de sa région. Il hoche alors la tête et lui répond dans sa langue natale « я так сильно тебя люблю, мама ». Ses prunelles sont enfoncées dans ceux de la jolie blonde, tandis que son bras entoure les épaules de Maxyne, tout en gardant son visage près de lui, par l'intérieur de son coude. Il embrasse alors son front, longuement, avant de traduire quand même par réflexe « je t'aime » tout bas. Il ne disait cela qu'à Imrân. Il était le seul à qui il pouvait le dire, sans avoir peur de le dire. Mais avec Maxyne, Piotr se découvrait de plus en plus capable de montrer ses sentiments, surtout depuis son retour de sa fugue. « Ca va aller tu verras » chercha t-il à la rassurer tout de même. Finalement, Piotr décida de passer la soirée chez Maxyne, n'ayant pas vraiment la force de rentrer en moto, à cette heure, après son début de soirée à boire et sa fin de soirée ici. Et puis ça lui faisait une excuse pour rester dormir sur le canapé, auprès de sa mamita, comme pour veiller sur elle afin qu'elle puisse un peu se reposer.
FIN
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Sujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)