séisme à island bay ○ sujet de loterie n°2

Avec un mal de crâne indéfini, un peu étourdi, Liam finit par se redresser. Il se demande comment il a bien pu faire pour se retrouver par terre… Puis il se souvient, par bribes du moins. Le déséquilibre. Le choc à la tête. Massant l’arrière de son crâne, le jeune homme regarde autour de lui. Peu à peu, des cris, des exclamations, les bruits pénètrent son esprit, comme s’il avait été dans son propre monde pendant quelques minutes… Et que pendant ce court laps de temps, les alentours s’étaient changés en chaos. Bouche bée, Liam reste interdit en observant les environs. Il perçoit surtout des gens qui paniquent, et il peut le comprendre. Même si la scène n’a rien d’un film post-apocalytpique, les dégâts sont notables dans le centre-ville d’Island Bay. Et c’est à ce moment-là que le Millstone se souvient de tout. Il se rappelle ce qui l’a déséquilibré : les secousses. Un tremblement de terre a secoué les lieux, sans les laisser indemnes. Mais le pire, aux yeux de Liam, c’est bien le désordre humain, des gens qui s’extirpent de leur voiture, d’autres qui crient en cherchant leurs proches, d’autres encore qui courent… Les Néo-Zélandais ont beau faire partie des peuples préparés aux risques de séismes - étant donné qu’ils ne sont pas si rares dans leur pays -, le sentiment de panique n’est pas le plus facile à gérer. Le pâtissier, lui, est encore sonné, ce qui explique peut-être qu’il a du mal à réaliser ce qui se passe autour de lui. Puis il tente de se secouer, jetant un coup d’oeil à son téléphone portable. Il a onze appels en absence de sa femme, sans compter une bonne vingtaine de textos. Aussitôt, il se sent rassuré : elle est en sécurité, dans l’un des lieux désignés à Wellington. Elle a trouvé refuge là-bas, ce qui est un immense soulagement sur lui. Se disant que les lignes sont peut-être encombrées et le réseau saturé, il pianote à son tour sur son téléphone portable pour la rassurer. Puis il fourre l’appareil dans la poche de son jean, bien décidé à aider autour de lui s’il peut le faire. Il tend d’abord la main à une petite fille cachée derrière une voiture, que sa mère appelle à grands cris angoissés. Puis Liam s’approche de quelqu’un qui est assis, adossé contre un mur, peut-être sonné comme lui aussi l’était. « Hey… Est-ce que ça va ? Tu veux pas qu’on s’éloigne un peu de là au cas où… Euh… Au cas où il y aurait des répliques ? » Malheureusement, c’est un risque, les Néo-Zélandais en sont généralement conscients aussi. « Je pense que les secours vont bientôt arriver. Je peux t’aider à te relever ? »


Sentez-vous libre d'être la personne à qui Liam s'adresse, ou pas  

Vous savez quand ça a commencé mais jamais quand ça finira ! Les emmerdes, bien sûr. Soyons réaliste, j’ai survécu à quelques vagues vicieuses sur ma planche, à un enlèvement, à un de mes kidnappeurs qui s’est introduit chez moi pour m’assassiner, et voilà que maintenant un tremblement de terre à décider d’envoyer une voiture depuis l’autre côté de la rue sur mon bout de trottoir pour me percuter et m’envoyer m’écraser contre un mur. Non, j’ai de la chance, le mur ne s’est pas effondré sur moi. Est-ce l’accalmie ? Du tremblement de terre en tout cas oui. Les cris, les gens qui cours et ma tête qui m’élance et surtout ma jambe qui me fait horriblement mal. Je parviens à m’assoir contre ce mur qui m’a servi de coussins à la consistance du béton ! Y’a mieux pour amortir une chute. Pourvu que ce ne soit pas cassé, pourvu que ce ne soit pas cassé, pourvu que... ça saigne sous mon jean, je le sens, et je le vois commencer à se teinter de sombre. Et merde. Une main dans les cheveux à la recherche de bosses, de fêlures sur mon crâne. Une voix à côté de moi. Je fais un effort pour lever la tête et vérifier qu’il s’adresse à moi. Il est gentil le petit gars, serviable et secourable. Le pauvre, je vais m’agripper à lui comme une sangsue, là, tout de suite. Si vous ne voyez pas ma cervelle dégoulinante par terre, peut-être que j’ai une chance de ne pas mourir sur ce trottoir. Bon j’ai réussi à énoncer une phrase cohérente, voilà qui me rassure. Ok pour pour une zone plus sécurisée. Ok pour de l’aide. Pour sûr que j’ai besoin d’aide pour me mettre debout. Pour marcher ? On verra ensuite. Pourvu qu'elle ne soit pas cassée...


@Liam Millstone

Désorienté. Et étourdi. Tu clignas vivement des paupières pour tenter de rétablir les connexions entre tes pensées, tes mains passant rapidement sur ton visage avant de t'appuyer contre le mur à tes côtés. Tu redressas le visage dans un souffle faible, avançant tout en observant les alentours. La terre avait grondé. Tremblé. Faisant s'effondrer quelques murs, les brisant en un tas de poussière à peine reconnaissable. D'autres bâtisses se tenaient encore bien droites, fières et hautes. Tu l'avais sentie vibrer sous tes pieds, la terre. Tu l'avais sentie ronronner, mécontente, comme si elle tentait de faire passer un message. Tu aurais voulu t'abriter et mettre les personnes autour de toi à l'abri mais c'était difficile avec ce sol qui refusait de rester stable. De plus tu n'avais pas trouvé un endroit assez dégagé mais tu avais invité les personnes à s'éloigner au plus vite des murs, au cas où. Même si c'était un peu délicat à faire, étant donné que vous en étiez entourés. Tu t'arrêtas alors un instant, détaillant la rue, les gens. Ton cœur battait douloureusement sous ta peau. Tu pensais alors à ta famille, tes ami.e.s, tes collègues espérant que tout le monde soit en sécurité. Tu sortis ton téléphone, tentant d'envoyer un message à tes proches, résumant le tout par une simple question « Tout va bien ? ». Mais tu supposais que les lignes étaient saturées et que tu allais devoir attendre avant d'avoir des nouvelles. En attendant, tu avais un boulot à faire. Tu rangeas l'appareil dans ta poche, aidant des personnes à se relever ici et là, vérifiant les blessures de chacun. Tu demandais à ceux valides de s'éloigner, tandis que tu demandais aux autres de patienter que les pompiers viennent s'occuper d'elles. Tu le ferais bien mais tu n'avais pas ton matériel. C'était forcément ton jour de repos... Peut-être que si tu te présentais aux pompiers, on allait te prêter le matériel adéquat. En attendant tu faisais avec les moyens du bord : c'est-à-dire pas grand chose. « Est-ce que vous êtes blessé ? », demandas-tu en t'approchant d'un homme dont tu ne voyais pas le visage. « Vous ne devriez pas rester ici plus longtemps. Au cas où. Vous pouvez marcher ? », l'interrogeas-tu encore, jetant un coup d’œil autour de vous. Tu ne savais même plus où donner de la tête tellement tu voyais de choses à faire, de personnes à aider.

Quelques secondes, ou bien quelques minutes. Tu ne savais pas combien de temps il t'avait fallu pour tomber au sol, pour te retrouver à reprendre peu à peu une conscience qui te manquait. Sonné, tu l'étais pour sûr. Par ce sentiment de faiblesse qui t'avait pris, par tes jambes qui n'avaient supporté, par tout ce qui avait fait la terre tremblée. Laissant un chaos digne d'un film d'horreur. Les sirènes qui retentissaient te faisaient sortir de ta léthargie, les voix paniquées autour de toi, l'odeur peu agréable d'une poussière qui se répandait. La vision n'avait rien de mieux au contraire. Heureusement tu te relevais sans mal, sans grandes blessures, mais l'esprit encore perdu, les priorités étant devenues des options. Qu'avait il à faire là ? Qu'est ce qu'il se passait réellement ? Que devais tu faire ? La main tendue tu aidais ceux qui, comme toi, avaient cédés sous une instabilité puissante. Une peur presque incontrôlable te pris, mais la logique voulait que ton portable ne capte aucun signal. Pas étonnant. Tu priais alors tout ce que tu pouvais pour que tes proches soient en sécurité.
Tu voulais jouer l'égoïste et espérer que cela n'arrive qu'aux autres. Et pour palier à ce manque de compassion tu allais aider qui tu pouvais rassurant comme tu pouvais ceux qui, plus touchés, paniquaient. Tu remarquais alors deux hommes dont tu t'approchais posant une main sur le dos de celui penché. "Ca va ? Vous voulez de l'aide ? " Lorsque son visage fut révélé tu ne pouvais qu'être soulagé. " Casey !Tu n'as rien ? "Tu connaissais cet ambulancier privé de tenue et tu étais ravie de le voir conscient, l'aidant à relever cet homme inconnu pour le décaler dans un endroit plus safe. Si tu avais quelques coupures que tu ne sentais même pas tu pouvais voir deux hommes aider une jeune femme bien plus blessée. Que pouviez vous faire ? Pas grand chose. "Casey tu saurais les aider ? "


La jeune femme (@Noa Lane) adossée contre le mur est blessée et, si ça n’a pas l’air trop grave, Liam voit avec inquiétude son jean prendre une couleur rouge sombre à certains endroits. Et elle se tient la tête, ce qui n’est peut-être pas bon signe. Mais quand elle ouvre la bouche, le pâtissier se sent un peu soulagé. Elle arrive à plaisanter, ce qui est forcément rassurant. « Aucune trace de cervelle à signaler » souffle-t-il à son tour, désireux de suivre son ton humoristique pour ne pas trop dramatiser la situation. Elle accepte quand même son aide et il se penche pour passer un bras autour de sa taille afin qu’elle se relève plus facilement. Heureusement, c’est un poids plume. Bientôt, un autre jeune homme s’approche, puis un autre encore. Le dernier arrivant aide à son tour Liam à soutenir la fille blessée et, ensemble, ils parcourent quelques mètres sans trop de difficultés pour la mettre dans un endroit plus sécurisé. « Merci » dit-il au blond costaud (@Dorian Burns). Là au moins, ils sont plus à l’abri. « Tu travailles dans le domaine médical ? » demande-t-il au premier qui les a rejoints et qui a posé des questions (@Casey Yoon) - ça leur serait assurément très utile. Et à ce moment-là, le Millstone entend une autre voix, très familière celle-là (@Tian Hopkins). Il se retourne aussitôt. « Tian ! Ça va, rien de cassé ? » demande-t-il à son ami, qu’il vient à peine de quitter au travail. Pas étonnant qu’ils soient encore tous les deux en centre-ville. Pour le coup, il aurait préféré qu’ils soient plus près des écoles. « Normalement, on aurait dû se réfugier au gymnase, mais là ça me paraît difficile. » Il étreint brièvement Tian, soulagé de le voir en un seul morceau, avant de se tourner à nouveau vers la brune. « Comment tu te sens ? »

« Tian ? », tu clignas des paupières, un peu perturbé de le voir ici, avant de laisser tes prunelles le scanner de haut en bas à la recherche d'éventuelles blessures. « Non ça va. Et toi ? », demandas-tu pour t'en assurer, le jaugeant d'un regard inquiet. Il y avait tellement à faire, tellement à voir. Les pompiers étaient occupés, tu le savais. Il y avait des gens à sortir des décombres, des gens à évacuer mais aussi des gens à rassurer. Il fallait ensuite bouger tout ce petit monde à l'abri et ce n'était pas toujours le plus évident. Tout le monde donnait son maximum mais t'avais parfois l'impression que ça ne suffisait pas. Vous n'étiez jamais assez quand un désastre climatique arrivait de toute façon. Comme si les effectifs étaient soudainement réduits de moitié. Tu hochas simplement le visage à sa question, tu pouvais les aider. Essayer du moins. Avec les moyens du bord et comme tu le pouvais. Tu n'avais pas tout ton sac avec toi ni les ustensiles adéquat. Tu détournas le regard vers l'autre homme ( @Liam Millstone ) et hochas encore une fois la tête. « Je suis ambulancier, oui », répondis-tu timidement, l'observant un instant discuter avec Tian, avant de finalement t'avancer vers la jeune femme ( @Noa Lane ) à qui tu offris un rapide sourire, ton regard glissant immédiatement vers sa jambe ensuite. Tu allais d'abord t'occuper d'elle, et tu t'occuperais des jeunes hommes ensuite. Elle avait plus l'air la plus touchée pour le moment. « Est-ce que vous pouvez bouger votre jambe ? Ou prendre appui dessus ? », la questionnas-tu. Tu fis ensuite signe à l'homme à ses côtés (@Dorian Burns) de l'asseoir confortablement. Tu posas tes doigts sur son poignet pour prendre son pouls une fois fait. « Est-ce que vous pouvez me dire où vous avez mal exactement ? », que tu continuais. « Je vais devoir couper votre jean », expliquas-tu à la jeune femme. « Est-ce que l'un de vous aurait quelque chose pour le découper ? », tu relevas le regard vers eux. « Un couteau, un cutter... peu importe », pourquoi se baladerait-on avec un cutter dans sa poche, Casey ? Les gens arrivaient à te surprendre parfois donc... tu tentais. Peut-être que la jeune femme elle-même avait quelque chose qui pourrait t'aider ? En attendant, tu regardais autour de toi en espérant trouver quelque chose.

Le chaos, rien d'autre à dire que cette image un peu apocalyptique qui ne cessait de traverser ton esprit, tout ce que tes yeux voyaient étaient remplis de souffrance, destruction, tristesse. Tu aurais préféré ne pas le voir, mais la voix qui s'élevait, l'état général de celui qui prononçait ton nom t'apaisais légèrement, content de le voir lui, sain et sauf. Ta main passant sur le bras de Caseytu vérifiais également ses dires. " Ca va ça va, juste un peu mal au crâne. "Tu n'étais clairement pas à plaindre, peut être que dans deux ans tu en riras en disant que tu avais troué ton pantalon préféré. Pour l'instant tu ne l'avais même pas remarqué. Tes yeux se portaient plus sur une demoiselle plus amochée encore et ton sens du devoir t'appela. T'étais pas pompier mais t'y avais songé, pas infirmier mais tu aimais pas laisser les gens dans leur merde. Trop faible surement. Offrant votre aide tu te demandais ce que tu pouvais bien faire à part contrôler son taux de sucre ou faire des squat. Ce fut cette énième voix que tu reconnaissais de nouveau (@Liam Millstone) , pas réellement étonné vu vos emploi du temps respectif. " Non rien rien et toi ? " Etreignant rapidement ton ami avec une tape sur l'épaule tu redressais ton regard autour de vous. Cette demoiselle avait besoin d'aide, vous aviez besoin d'un refuge. Mais d'autres personnes semblaient demander de l'aide. " Pas de gymnase en vue mais on peut tenter de trouver un endroit moins encombré. " Au moins pour se protéger en cas de récidive. Ton but était de chercher cet endroit pendant que Casey s'occupait de la jeune femme. Mais sa question t'interpela. "Si je me trimbalais avec un cutter je serai un serial killer.  " Riais tu doucement, sûrement pour détendre l'atmosphère alors que tu regardais l'état du jean. S'il était troué tu pourrais tenter de le déchirer, tenter. Tu vis bien que ta force agrandissait le trou mais que tu risquais de lui faire plus mal qu'autre chose. " Va pour un bout de verre? " Une pierre, il devait bien avoir des débris interessants non ? En fait tu faisais un peu flipper en tant qu'assistant ambulancier.

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Je suis en train d’épuiser mon capital chance en une seule fois. Une bande de mecs costauds à ma rescousse ! Là ça le fait bien. J’oserais un sourire si la douleur et l’inquiétude concernant la gravité de ma blessure ne me tiraient pas vers le tragique. Une dose d’humour, mais je vais avoir du mal à en servir une deuxième. J’ai déjà du mal à garder dans ma gorge des plaintes de douleurs. Je tente de la jouer cowboy qui remonte sur son cheval après la chute lors d’un rodéo, mais clairement, heureusement qu’il n’y a pas de destrier parce que la cavalière est totalement incapable de remettre un pied à l’étrier. A la recherche d’une zone sécurisée. Leur soutien m’est indispensable. Impossible de mettre le pied par terre. Je souffle ce que je peux. Un mot, c’est mieux que rien (@Dorian Burns et @Liam Millstone). Merci. Il semble que je sois la seule avec une grosse blessure. Sortez votre testostérone de super héros, les mecs, il y a une meuf à sauver. Il semble tous se connaitre ? Une réunion de potes ? Rendez-vous dans dix ans pour voir ce qu’on est devenu ? Le premier à s’être occupé de moi (@Liam Millstone) revient prendre des nouvelles. J’ai mal ! Vachement mal ! Et je saigne, c’est sûr. Evidence. Pourvu que je ne me vide pas de mon sang sur le trottoir. Le deuxième qui se présente en tant qu’infirmier (@Casey Yoon) tente un diagnostique. Impossible de marcher. Trop mal. Du genou jusqu’à la cheville. Je lâche un “arf !” quand il annonce vouloir découper mon jean. Surtout que son “assistant” propose de le faire à l'aide d’un tesson de bouteille parce qu’il n’est pas un serial killer armé d’une lame (@Tian Hopkins). Je le sens moyen tout à cas, cette histoire de découpage. La chance est passée, c'est foutu, c'est retour du pire !

Le jeune homme aux cheveux teintés (@Casey Yoon) affirme qu’il est ambulancier et, pour Liam, c’est un soulagement. Ça veut dire qu’il y a au moins une personne avec une formation médicale qui est dans le centre-ville. Même si les secours seront sûrement dépêchés le plus vite possible, c’est rassurant de savoir que quelqu’un qui est déjà présent est capable de prendre en charge des blessés. Il s’occupe donc de la brune (@Noa Lane), qu’ils ont transportée dans un endroit plus sûr. Pendant que l’ambulancier pose des questions à la jeune femme, le Millstone s’assure que son collègue et ami (@Tian Hopkins) n’a rien. Mais son état semble rassurant. « Rien non plus, merci. » Pendant ce temps, suivant les instructions de l’ambulancier, le blond (@Dorian Burns) sort un couteau suisse avant de découper le jean de la demoiselle. Quelque part, Liam est rassuré de ne pas avoir à le faire : il aurait sûrement été un peu maladroit. « Besoin d’aide ? » demande-t-il à la personne compétente qui est parmi eux. Il parcourt aussi les alentours du regard, tentant de repérer d’éventuels blessés qui pourraient également avoir besoin d’une assistance. « C’est clair que le gymnase est trop loin. Mais on devrait être à peu près à l’abri ici, en attendant les secours. » Et en cas de réplique. En tout cas, il est soulagé de savoir que sa femme est en sécurité. Il a envie de demander aux autres s’ils ont eu des nouvelles de leurs proches, mais il ne veut déranger personne pendant qu’ils s’efforcent d’aider la jeune femme.

T'étais rassuré de croiser un visage familier autant que ça te perturbait. Tu aurais préféré savoir Tian quelque part à l'abri, dans un intérieur sécurisé et pas ici, au milieu de quelques débris et des blessés. Fort heureusement, il n'avait pas l'air blessé. Pas grièvement, du moins, comme la jeune femme qui était aidé des deux autres jeunes hommes. Dans un premier temps, il fallait à tout prix la faire s'asseoir ou même s'allonger. Elle ne devait plus bouger. Tu hochas doucement le visage à ses paroles, observant le tissu que tu devais couper. Tu levas le regard vers Tian, clignant des paupières dans un air penaud, penchant faiblement la tête sur le côté. « C'est... oui », susurras-tu. Tu lui offris un léger sourire avant de retrousser le nez dans une moue peu convaincue. Tian avait réussi à agrandir le trou, c'était déjà ça, t'aurais pas réussi à en faire autant. Tu clignas des paupières aux mots du jeune homme (@Dorian Burns). « C'est super », fis-tu, soulagé, le laissant s'occuper du découpage du jean, vérifiant ses gestes. « Je dois m'assurer que le saignement n'est pas causé par une fracture ouverte », expliquas-tu à la jeune femme. « C'est parfait, merci beaucoup », dis-tu à l'homme au couteau suisse dans un sourire rapide, te concentrant sur la blessure. « Est-ce que vous voyez quelque chose d'assez solide pour faire une attelle de fortune ? », demandas-tu vers l'autre homme (@Liam Millstone). « Vous allez devoir attendre ici que les secours viennent vous chercher. Fracture ouverte ou non, le plus sûr est de ne plus vous bouger », expliquas-tu tout en examinant la blessure. « Il me faudrait un tissu propre, aussi », tu observas rapidement tes vêtements en parlant, grimaçant un peu car ils n'étaient plus vraiment propres. « Au fait je m'appelle Casey. Et vous ? », questionnas-tu la jeune femme (@Noa Lane) espérant lui occuper les idées, mais aussi les autres, histoire de pouvoir mettre des prénoms sur chaque visage.

Clairement tu n'étais pas si sérieux que ça. Du moins tout le monde ici l'espérais, tu t'arrêtais donc à agrandir le trou du jean sans pour autant mettre à l'oeuvre ta magnifique idée. En entendant @Dorian Burns et son couteau suisse tu claquas des doigts bien plus confiant en lui que tu ne l'étais pour toi. " Bonne , non meilleure idée ! " Ton cerveau n'était sûrement pas en marche avec tout ça. Voyant deux de tes proches devant toi, en bonne santé. certes on aurait toujours préféré voir ceux qu'on aime être à l'abri mais ne pas avoir de leurs nouvelles c'était pire, peut être. Restant près du petit groupe et de @Casey Yoon pour son découpage express tout comme l'ambition de soigner cette madame peu chanceuse. @Noa Lane. Clairement tu ne servais pas à grand chose et tu regardais ton collègue @Liam Millstone voulant également aider. Clairement tu pouvais balayer la scène du regard tu ne savais pas ce qui irait pour faire une attelle, déjà que ton idée de bout coupant n'était pas bonne n'allons pas chercher la merde. Par contre un tissu propre... T'observant un instant tu mis quelques secondes avant d'enlever ton pull dans un sale état pour dévoiler un tee shirt plus sain, bien qu'il ait touché ta peau. " Ca ça va ou il faut propre propre ? "Sinon ça allait être très dur. Tu te sentais déjà chanceux d'avoir deux couches, donnant alors ton tee shirt au cas où. Tu ne restas pas longtemps torse poil remettant ton pull parfaitement dégueux pour éviter toute exhibition non voulue. "Si je peux au moins aider avec ça..  " Parce qu'une plante verte dans ton genre c'était pas fou comme coéquipier.

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Quelqu’un annonce qu’il a un couteau et je me sens tout à coup mieux. Je ne me voyais vraiment pas me faire charcuter avec un morceau de bouteille brisée, mon jean certes mais quand même ! Je prends une inspiration quand le propriétaire de la lame commence à officier (@Dorian Burns ). J’hésite à regarder. Bizarrement regarder augmente la douleur, étrange sensation. Le sang, j’en ai déjà vu, des blessures. Quand c’est sur son propre corps, ça change tout de même la donne. L’infirmier (@Casey Yoon) est au petit soin pour moi, je le regarde quand il se lance dans des explication sur ma situation. La vue du sang est trop hypnotique. Ses yeux donnent une fraicheur dont j’ai besoin pour recaler mon esprit. Je l’écoute. Je consens à tout. D’autant que le premier à m’avoir aider (@Liam Millstone) précise que de toute façon le gymnase est trop loin. Je ne m'imagine pas partir en clopinant. L’infirmier s’appelle Casey. Noa, moi c’est Noa. Je n'ai pas l'énergie pour me lancer dans une longue discussion, mais j'essaie d'aligner quelques mots. J'ai de la chance que vous soyez passé par là. Lui aurait probablement préféré être ailleurs. La prochaine étape passe par une attelle et un bandage et voilà que le second asiatique (@Tian Hopkins) offre son tee-shirt après un court strip-tease. En d’autres circonstances j’aurais apprécié le mouvement, mais là, je prends juste les choses comme elles viennent, question de survie. Pas à l’article de la mort, mais en piteux état, j’ai connu plus euphorique. Je lui adresse cependant un sourire en remerciement.