contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: time to party (Maxyne) (#) Ven 30 Juil - 4:55
time to partyMaxyne & Sunwei
Période des lions fiers qui se dévoile au milieu de l’été, les naissances ensoleillées en Août qui communient avec l’astre brûlant, le cinq août est enfin arrivé. Tu n’attends jamais ton anniversaire avec impatience, sans pour autant exécrer le jour où tu souffles une bougie de plus. Au final, ce n’est rien qu’un jour comme les autres, sauf qu’une salve de cadeaux te tombe dessus et que t’es forcé d’avaler du sucre pour un mois avec le gâteau d’anniversaire. Cette année, le cinq août a une saveur particulière, celle d’une journée à partager avec la jumelle de date, celle d’une douleur qui persiste silencieuse chez cette même jumelle. Vous avez toujours eu l’habitude de le fêter ensemble, et maintenant que les liens sont renoués, tu ne comptes pas passer à côté cette année. Hélas, tu as appris de la meilleure amie de la blonde, designeuse pour le compte du label, que celle-ci ne devenait qu’une fleur fanée. Tournesol qui penche la tête en manque de vitamines, elle sombre dans une phase dépressive depuis les blessures accumulées et le corps acculé qui lâche. Tu ne peux pas t’empêcher de te dire que c’est peut-être de ta faute, que tu l’as mal soignée il y a des années de cela -même si tu n’étais pas seul sur son cas-, que dorénavant, tu lui floutes trop le cœur et le mental pour qu’elle se concentre sur son état, qu’elle se pousse vers l’avant. Oui, tu te remets en question sur un tas de choses, même si personne n’est parfait, tu devrais l’être pour elle. Parce qu’un tournesol ne peut pas sourire sans soleil, et sans prétention, tu ne sais pas jouer ton rôle. Sun morne, Sun atone, cœur mourant sous les coups d’incertitude d’une psyché fermée. Alors aujourd’hui, tu es déterminé à te faire pardonner. Fiona t’a confié que Maxyne ne recevait personne, et quand bien même quelqu’un vient, elle fait comme si tout va bien. Tu n’es pas vexé qu’elle ne t’ait pas parlé de son état elle-même, tu compatis et comprends son envie de ne pas s’étaler sur ses états d’âme. Tu serais là, pourtant, si elle venait te causer. Tant pis. Tu as pris ta journée, pour te la jouer fée du logis dans la cuisine. Hors de question de prendre à emporter, tu t’occupes de tout, toi-même. Aux fourneaux, tu lui concoctes des plats de chez toi : raviolis, nouilles sautées et rouleaux de printemps. Un estomac plein ne pourra que lui rendre le sourire, et si c’est toi qui as tout préparé, tu sais qu’elle fera l’effort, même minime, de grignoter. Une fois le tout cuit, tu emballes les denrées dans des tupperwares, remballes au passage le cadeau destiné à la belle et tu files hors de ton appartement. Quelques pas à faire dans la rue avant d’accéder à l’immeuble de la blonde dans lequel tu pénètres sans avoir à sonner car quelqu’un sortait justement au même moment. Tu grimpes les escaliers, priant pour qu’elle t’ouvre en même temps. Une fois devant la porte, tu prends une grande inspiration avant de toquer. Phalanges contre le bois, tu attends une réponse mais rien, alors tu recommences en parlant d'une voix différente de la tienne. « Excusez-moi, c’est le voisin, j’ai besoin d’un peu d’aide. Est-ce que vous êtes là ? » Si tu dis que c’est toi, peut-être qu’elle refusera de t’ouvrir à cause de toute cette histoire de clés et de portes de la dernière fois, et tu la comprendrais.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Le passé avait repris ses droits sur ce corps qu’il avait durement touché. Douleurs qui se réveillaient dans sa chair et qui brisaient la volonté combattive d’une femme qui avait déjà surmonté tant de difficultés que celle-ci se présentait comme la goutte qui poussait le vase à déborder. Cette nouvelle était tombée sur ses épaules comme une chape de plomb, elle se sentait fatiguée, abattue, à bout. Des semaines plus tard, Maxyne refusait toujours d’accepter la réalité qui l’obligerait à arrêter sa passion pour continuer de vivre décemment. Esprit hanté par les fantômes du passé, cœur balafré qui avait recroisé la route de l’un de ces fantômes et qui tentait d’oublier la petite voix dans sa tête qui lui susurrait que le timing était étrangement étroit entre le retour de Marcus en ville, son corps qui lâchait et la confusion qu’elle commençait à ressentir pour son meilleur ami. Trop de sentiments à gérer. Après le fiasco de sa relation nocive avec le policier, Maxyne avait court-circuité son organe battant, respectant la promesse qu’elle s’était faite à elle-même : jamais elle ne retomberait amoureuse. Et donc jamais elle ne souffrirait à nouveau. Cette promesse était simple pourtant, se tenir éloignée de toute forme de sentiments plus forts et profiter de la vie. Une promesse idiote car la blonde ne contrôlait plus rien : ni sa santé, ni la douleur, ni sa tête ni son cœur. Le passé se conjuguait à nouveau au présent. En incapacité forcée, l’ancienne nageuse s’était éteinte progressivement, se renfermant et passant ses journées dans l’appartement. Elle ne sortait quasiment plus à quelques exceptions près. Régression progressive qui la rongeait de l’intérieur, comme une gangrène qui infectait son esprit, l’interrupteur de sa conscience avait disjoncté. Maxyne se laissait clairement aller, oubliant parfois la notion du temps des heures durant, à l’abri sous ses couvertures. Traces d’une dépression qui se marquaient de plus en plus sous ses yeux et creusaient ses joues, l’éclat brillant de ses prunelles avait disparu tout comme sa peau de pêche. Teint pâle, silhouette amincie dans ce jeans clair et ce t-shirt à l’effigie de Mickey devenu trop grand pour elle, vêtements qu’elle avait enfilé à la hâte ce matin, elle n’était plus que l’ombre de la jolie athlète qui nageait un jour sur le toit du monde. Aujourd’hui était une date particulière, mais pour elle, il n’avait rien de spécial, à la différence qu’elle recevait plus de messages qui le lui rappelaient. Maxyne n’était pas disposée à sortir faire la fête ou à voir quiconque. D’ailleurs, elle avait demandé à Fiona de ne rien organiser, promesse obtenue du bout des lèvres après d’âpres délibérations. Chance étant de garde, la nageuse pouvait donc vivre une nouvelle journée dans sa bulle. Lorsqu’elle mouva dans la cuisine, le regard de la blonde fut attiré comme un aimant par une bouteille qui trainait sur le plan de travail, vestige de la veille pour noyer son esprit. Avec un mélange de crainte et de fascination, elle fixa l’alcool qui reflétait la lente décadence dans laquelle elle sombrait, comme un appel à l’aide, un désespoir d’un être en attente qui désirait ardemment trouver les clefs à son avenir incertain. Les réponses ne venaient pas. Elle rangea la bouteille dans le frigo et repassa dans le salon. Soudain, quelqu’un frappa à la porte. Maxyne se figea et retint son souffle. Aujourd’hui, c’était à prévoir… Elle ne pourrait pas continuer d’échapper au monde extérieur éternellement. Une voix s’éleva alors dans le couloir, prétextant être celle du voisin. Sociable de nature, en contraste avec sa récente hibernation volontaire, l’ancienne nageuse tiqua. Elle connaissait tous ses voisins et cette approche lui parut suspecte. Un nouveau résident pouvait débarquer mais Piotr lui avait déjà fait le coup de l’aide d’un voisin alors elle ne mordait pas à l’hameçon deux fois en un si court laps de temps. « Sun, tu me crois incapable de reconnaitre ta voix ? » Demanda-t-elle, de l’autre côté de la porte. Maxyne se sentait stupidement fière d’avoir deviné son identité par déduction, habituée aux phonèmes de l’artiste dans ses chansons, l’oreille familiarisée à chaque inflexion. « Tu t’es perdu par ici ? » Que venait faire l’auteur-compositeur dans le coin ? S’était-il libéré de ses obligations et de sa propre journée de fête pour venir rejoindre sa jumelle de date ? Tradition qui retrouvait soudainement sa place, celle qu’ils avaient instaurée à Auckland. La lassitude de Maxyne ne s’était pas encore transformée en indifférence et insensibilité. Tout comme Piotr avant lui, la jeune femme prit sur elle pour ne pas le renvoyer. Continuer de garder un minimum la face. Et puis, c’était Sun et leur jour d’anniversaire. Données qui pesèrent dans la balance. La monitrice de plongée ouvrit la porte et s’écarta du seuil.
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Dim 22 Aoû - 0:10
time to partyMaxyne & Sunwei
Lueur déçue qui s’immisce sur ta risette pourtant pleine d’espérance, coup du voisin en quête d’un coup de main que tu voyais véritablement fonctionner, en vain. De l’autre côté, la belle fleur fanfaronne quant à sa capacité à distinguer le timbre de ta voix, et pour le coup, il y a bien un rictus en coin qui s’immisce dans ta commissure. « Je ne vois pas de qui vous parlez madame. » que tu réponds sans oser glousser comme un gamin derrière la porte. Non, il faut garder un minimum de sérieux. Certes, tu es venu faire le petit clown, humble serviteur prêt à tirer sa princesse en détresse des géhennes remplies de dépression qui lui minent le moral comme ce n’est plus possible, mais il faut tout de même que tu gardes du jus pour le reste de la soirée. Puis sa seconde remarque tournée en questionnement te sidère. A-t-elle oublié ? Impossible. Soit, ses démons lui occultent la pensée, soit elle te joue un mauvais tour. Et tu espères sincèrement que la seconde option soit la bonne. En une fraction de seconde, tu te pinces les lèvres et les humectes aussitôt avant qu’elle ne finisse par t’ouvrir sans que tu n’aies besoin de négocier plus que ça. Abattue, lessivée, flegmatique ou simplement lassée, peu importe tu l’as enfin en ligne de mire. Embrasure trahissant le nouveau train de vie de la nymphe fanée, fichue mort dans le cœur qui ressort de ses traits tirés et amaigris sans parler du terne qui l’orne tristement. Crinière de lion au feu éteint, dorures de son épiderme qui s’efface sous le joug de tes iris curieuses, t'es accablé mais n'en montre en rien, tu ne peux pas ; plus que jamais, elle semble avoir besoin d’un soleil pour redonner foi à sa carcasse en train de se laisser couler. Ni une ni deux, sur tes lèvres se dessinent les rayons brûlants d’un sourire ravageur qui veut tout dire. Fake it till you make it, ce soir la blonde va feindre le bonheur au risque que tu la secoues plus qu’il ne le faudrait. Hier est un jour suranné, demain n’est pas encore arrivé, et aujourd’hui, jour de son anniversaire, vaut la peine d’être vécu à fond après toutes ces années passées loin de la tradition instaurée dans vos myocardes. « Bon ok, c’était pas vraiment le voisin… Plutôt le livreur en fait. J’ai mal joué mon coup. » Comme pour pardonner ta mauvaise excuse donnée sur son palier pour espérer l’entrevoir, tu tends le petit sac qui contient tous les tupperwares encore chauds. Derrière ton œuvre, tu dissimules à peine ta gueule de gamin ravi de sa surprise. « S’il te plaît, ne me dis pas que tu as oublié quel jour on est. Et je te préviens, aucune excuse ne sera jamais assez bonne pour effacer un tel affront. » Malgré la distance, vous êtes toujours restés fidèles à ce jour partagé, fierté des lions qui s’écartent pour couler en affection indéfectible. Palabres déballées sur le seuil de la porte, tes stipes font finalement les pas manquants pour te faire pénétrer dans l’antre de la jolie plante, celle qui tente malgré tout de s’accrocher aux dernières étincelles d’espoir, tu le sens. En passant, tu glisses contre la courbe de sa taille pour laisser courir ta main jusqu’au milieu de son dos, l’attirant jusque contre tes joues pour y déposer des baisers sonores. Une seconde de plus et tu lances une musique d’anniversaire par-dessus laquelle tu chantes, inévitablement, quitte à l’inonder d’un trop-plein de félicité qui pourrait l’écœurer. « Joyeux anniversaire Maxy ! » que tu t’écries aussitôt les dernières notes étouffées par le cellulaire fourré dans ta poche. « Viens voir ce que je t’ai fait avec mes petits doigts de fée. » Phonèmes qui s’étirent quand toi, tu gagnes la cuisine -désormais un minimum connue- pour dévoiler les secrets contenus dans ton sac en plastique.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Myocarde atone qui se troubla lorsqu’elle entendit le son de sa voix, Maxyne retint son souffle et attendit la confirmation du principal intéressé de l’autre côté de la porte. Rayon de soleil qui offrait de transpercer l’appartement de sa présence lumineuse en guise de surprise pour leur date jumelée. L’ancienne nageuse aurait dû se douter qu’il passerait, par tradition annuelle maintenue depuis leur rencontre à Auckland, où elle lui avait déjà rendu la courtoisie de le surprendre aussi. Cette année, elle n’y avait pas pensé. Cerveau lasse et endolori, et cœur en berne. Sans parler de la situation compliquée entre eux. Sa dernière visite avait entrainé de nouvelles interrogations. Des interrogations que Maxyne avait mises de côté, accaparée par une santé vacillante et d’autres anecdotes moins réjouissantes. En dépit de son humeur maussade, elle se résigna à lui ouvrir pour le lui souhaiter correctement, pas à travers les murs. La jeune femme entrebâilla la porte et s’effaça pour gagner une fraction de secondes avant de croiser le regard qui le trahirait à la vue de la blonde, peu importe le sourire de Sunwei. Reculer pour mieux sauter. Maxyne l’avait durement appris. Il s’approcha de l’ouverture et baigna la pièce de son sourire après avoir croisé les prunelles éteintes de sa meilleure amie. Pourtant, elle se perdit dans son regard profond teinté de mystères, définition du charme et de la prestance ponctués d’une élégance solaire. Tel qu’elle l’avait toujours connu. « Le livreur ? » L’ancienne nageuse rompit le contact oculaire entre eux et remarqua enfin le sac rempli de boîtes tupperware qu’il lui montrait. « Mais… Où as-tu trouvé le temps de faire tout ça ? » Surprise, Maxyne ouvrit des yeux interloqués, commençant à saisir que lui n’avait pas oublié et qu’il s’était même décarcassé pour organiser une soirée. Il s’étonna d’ailleurs de son manque de réactivité par rapport à la date. Etant donné les messages qu’elle avait reçu aujourd’hui, la monitrice de plongée n’avait aucune chance de passer à côté. Elle n’avait donc aucune excuse à lui donner et ne lui ferait justement pas l’affront d’en inventer alors que l’évidence se dessinait sous les yeux de l’auteur-compositeur : elle s’était renfermée du monde extérieur, en hibernation. « Non, je n’ai pas oublié. » Réponse formulée pour éviter une semonce de l’invité surprise. Maxyne se demanda alors comment Sun avait réussi à anticiper qu’elle serait seule et à l’appartement, mais elle garda cette pensée dans un coin de sa tête. D’un pas décidé, il entra enfin et s’approcha de la jeune femme. La blonde n’échappa pas à une fête improvisée entre baisers déposés sur ses joues et une musique au nom de leur anniversaire. Joie débordante qui contrastait avec l’humeur ambiante. Noyée par cette vague de bonheur, son cœur ralentit ses battements. A l’instar de ses descentes sous l’eau, Maxyne venait inconsciemment de se remettre en apnée. Elle retenait sa respiration pour ne pas étouffer complètement sous cette entrée fracassante. Le choc frontal était plus rude qu’elle ne l’avait pensé en ouvrant la porte. C’était désormais une certitude : elle vivait en inadéquation avec le monde extérieur. Tous ceux qu’elle laissait entrer dans l’appartement ne pouvait qu’être spectateur de la dépression qui s’était emparée d’elle. « Joyeux anniversaire, Sun. » S’obligea-t-elle à un peu plus d’entrain sur le moment. Dans la foulée, il se dirigea vers la cuisine et lui proposa de déballer tout ce qu’il avait préparé. En temps normal, l’excitation aurait gagné sa meilleure amie au point qu’elle se serait presque jetée sur le sac pour découvrir l’origine de toutes ces bonnes odeurs de sa propre initiative. Pas cette fois. A défaut de pouvoir entamer l’entrain de l’artiste, Maxyne le suivit jusque dans la pièce et protesta doucement. « Je n’ai pas les mots pour te remercier. De ce que tu essaies de faire. Mais... » Elle aussi avait bien compris qu’il n’était pas simplement venu pour fêter l’anniversaire. Depuis qu’il était entré, Sunwei avait fait comme si de rien était alors qu’il ne l’avait plus croisée depuis l’épisode déblocage de dos. Il essayait de noyer le poisson pour lui changer les idées. « Je ne serai pas de bonne compagnie aujourd'hui. Tu devrais le fêter avec ta mère en visio, tes amis ou les membres du label. » Au risque de le décevoir, un risque qu’elle prenait afin de lui offrir une porte de sortie, celle de passer une soirée plus amusante, n’importe où ailleurs qu’ici.
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Lun 23 Aoû - 15:24
time to partyMaxyne & Sunwei
Petite risette qui s’immisce amusée sur tes lèvres alors que les prunelles s’émerveillent un instant sous la surprise quand elle voit le travail que tu as fourni, pour elle, pour vous. Ce n’est rien qu’un peu de cuisine, de quoi te donner une bonne excuse pour venir, pour fêter cette journée même si tu sais que dans son cœur c’est loin d’être ensoleillé. Et c’est probablement bien pour cette dernière raison que tu t’es motivé à préparer autant de choses pour ses prunelles, lui offrir une lueur solaire, là où son monde devient terne et sans saveur. Cette même raison qui te pousse à ignorer les signes de détresse qui jonchent son épiderme, la lumière éteinte dans ses rétines atones, et toutes les étincelles mortes. Parce que tu n’es pas là pour lui rappeler qu’elle va mal, tu te doutes qu’elle le sait bien, toi tu es là pour la faire oublier, comme à Auckland lorsque tu faisais le clown dans la chambre d’hôpital pour lui changer les idées. « J’ai pris ma journée. » que tu réponds tout naturellement avec un large sourire, tenant toujours fièrement les compartiments qui contiennent la nourriture sagement préparée dans ton appartement il y a quelques minutes de cela pour que le tout reste un minimum chaud et savoureux à ton arrivée. Et tu t’en fiches d’avance si elle ne mange pas tout, tant qu’elle prend une bouchée, même si ce n’est que pour te faire plaisir, ce sera suffisant pour qu’elle t’offre le plus beau des cadeaux : elle. Tu t’offusques un coup, plus ironique et malicieux que sincère dans ta démarche, tu la taquines pour sa question sur ta présence en ce jour si particulier pour vous deux. Sauf que tu remarques à son expression que la boutade n’est pas passée par le bon filon pour capter son attention, alors à sa réponse, tu n’excuses qu’un sourire amical, comme pour lui signifier que ce n’est pas grave, que peu importe si elle oublie ou si elle n’a simplement pas eu envie d’attraper son téléphone pour composer ton numéro. Elle ne t’a rien dit de son état, mais tu sais, et tu ne lui en aurais pas voulu. Peut-être un peu, sur le coup, de ne même pas avoir tapé un « HB Sun », puis ce serait vite passer. De toute manière, tu ne sauras jamais comment tu aurais réagi puisque tu étais certain de débarquer ce soir pour célébrer la chose. Parlant de fête, tu t’empresses de lui chanter une chanson avant de l’embrasser et lui souhaiter convenablement son anniversaire avant qu’elle ne fasse de même, prenant la peine de se montrer plus enjouée qu’à ton arrivée, même si ce n’est que passager et que tout disparaît déjà quand vous vous étalez dans la cuisine.
Tu dévoiles les boîtes, les disposes sur le plan de travail sans les ouvrir, pour les garder chaud en attendant de manger. Toutefois, la blonde se met à rechigner, et tes sourcils se froncent aussitôt. Envie de la couper dans sa tirade, elle reprend avant que tu n’aies eu le temps d’ouvrir la bouche. Elle te dit qu’elle aimerait te remercier mais ne sait pas comment le faire avant de s’excuser bien trop rapidement pour sa mauvaise présence, te renvoyant vers d’autres personnes pour célébrer. Ta linguale tique un instant, lèvre supérieure qui tressaute avant que ta trogne ne se secoue d’un non catégorique. « Chut. C’est avec toi que j’ai envie de le fêter. J’ai déjà appelé ma mère, les membres du label me verront demain, et mes amis aussi. Ils ne m’importent pas pour l’instant. » Peut-être trop sec dans tes paroles, des pincettes que tu prends de moins en moins depuis que la pression autour de la reprise du label t’accable jusqu’à te faire perdre les pédales quelques nuits, t’empêchant de trouver le sommeil tout en bloquant ton inspiration, t’obligeant ainsi à tourner dans Island Bay en pleine course pour effacer les mauvaises pensées. Alors par moment, tu te fais irritable, mais tu te ravises aussitôt en soupirant et lui adressant un sourire délicat. « Je ne te demande pas d’être de bonne compagnie tu sais, simplement d’être une compagnie. C’est notre jour, et rien ne changera à mon envie d’être avec toi, depuis le temps qu’on ne l’a pas fêté ensemble ! » Tu parles de son état à demi-mots, sans l’évoquer, simplement en lui laissant la possibilité d’être une piètre hôte, une présence ronchonne ou peu importe. T’as juste envie d’être avec elle, et tu mesures sans véritablement le prendre en considération, l’importance qu’elle gagne dans ton cœur. Tu le remarques aussi à la façon dont ton cœur se serre quand tes prunelles osent se poser sur elle sans s’aveugler, sans occulter l’état dans lequel elle sombre. « Je peux faire le clown toute la soirée tout seul, simplement pour te voir sourire une fois, alors que tu le veuilles ou non, tu ne vas pas te libérer, ni de moi, ni de mes petits plats. » Sur ce, tu déballes la nourriture, ouvres les couvercles et laisses sa cuisine se tâcher des empreintes épicées. « Tu veux boire ? C’est pas un vrai anniversaire si on ne boit pas. » Puis soudain, tes yeux s’écarquillent et ton timbre oscille. « Merde ! Je voulais acheter du champagne ! T’en as ou je file à la supérette ? C’est une nécessité là ! » Panique à bord, un anniversaire n’est rien sans le champagne de luxe pour festoyer.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
En cette date particulière, Sunwei avait posé sa journée, raison pour laquelle il avait trouvé le temps de tout préparer avant de venir la rejoindre avec un sac rempli de boîtes encore chaudes. Le compositeur entra et lui souhaita son anniversaire avec un enthousiasme à lui donner le tournis. Sur le moment, elle se tendit sous la démonstration de joie et d’allégresse qui tranchaient avec son humeur. Toutefois, l’ancienne nageuse prit sur elle pour lui retourner le souhait avec un peu plus d’entrain que son accueil mitigé. Maxyne referma ensuite la porte derrière eux et suivit le maestro culinaire jusque dans sa cuisine où elle le remerciait de ses attentions tout en cherchant à lui offrir une porte de sortie. Pour Sun, il était bien entendu hors de question de partir. Il avait décidé qu’il fêterait avec elle, peu importe s’il se heurtait à un mur apathique en face. Irrité, il secoua la tête et refusa fermement de célébrer son anniversaire avec d’autres personnes. L’avait-elle vexé ? Joignant le geste à la parole, il disposa le reste des boîtes sur le plan de travail puis précisa le sens de sa pensée. Tout ce qui lui importait était d’être avec elle et de partager cette soirée ensemble en souvenir du bon vieux temps. Elle saisit le message : elle n’avait pas à feindre la bonne humeur et à se forcer à des réactions de folie. Malgré tout, Sunwei préférait passer du temps en sa présence pour franchir le cap de cette année supplémentaire pour eux. Plus que jamais depuis Auckland, les derniers mois les avaient rapprochés au point que le manque de ne pas se voir se faisait plus insistant et qu’ils s’étaient promis d’y remédier par une résolution, une promesse que le compositeur tenait depuis la Saint-Valentin. C’est pourquoi, elle ne se « débarrasserait » pas de lui aussi facilement. En écho à ses pensées, il renchérit sur sa détermination à rester et à faire le clown toute la soirée juste dans l’espoir de la voir sourire. Embellir sa journée et lui faire oublier la pente glissante qu’elle empruntait, destruction émotionnelle qu’elle avait encore l’impression de pouvoir contrôler alors que son corps avait pris les commandes sur les limites physiques et les douleurs ressenties. « Si tu en as tellement envie, je ne vais pas m’y opposer. » Echange de regards complices, elle n’avait pas besoin d’en dire plus. Tout comme Chance ou Fiona, il était une des exceptions qu’elle acceptait même quand elle n’avait envie de voir personne. Le cœur touché par l’attention, troublé aussi par ce vide qui semblait se combler plus facilement quand il était là, Maxyne le regarda déballer ses affaires à sa guise. « Ça sent bon. » La bonne odeur s’amplifia mais elle ne réagit pas plus sur les petits plats pour le moment, estomac habitué à un sevrage fréquent depuis des semaines, nœud dans le ventre qui anesthésiait la faim et lui donnait parfois la nausée. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle goûtait à sa cuisine de virtuose. Paradoxalement, quand Sunwei proposa de boire, elle se montra plus réceptive. Il tenait à ouvrir une bouteille de champagne pour célébrer. Pétillant oublié, il était prêt à retourner au magasin rien que pour ramener l’alcool de fête espéré. « Tu devrais trouver ce qu’il te faut dans la réserve. J’crois qu’on avait encore une bouteille qu’on n’avait pas ouverte pour l’anniversaire de Chance. Sinon, il y a d’autres alcools. » Une bouteille qui n’avait pas été mise au frais alors ce ne serait peut-être pas aussi bon que d’habitude mais ce serait pareil que si Sunwei courait en chercher une au supermarché à cette heure. De son côté, Maxyne sortit deux verres de l’armoire, zappant les flûtes et attrapant les deux premiers qui lui tombaient sous la main. Des verres de limonade pour boire un alcool couteux. La définition du sans chichi. « T’as encore avancé sur tes musiques ? » Demanda-t-elle ensuite, en retrouvant sa place près du plan de travail, désireuse de lancer la conversation dans une autre direction. Ses yeux s’attardèrent subtilement sur Sunwei au moment où lui ne la regardait pas. Il s’était sapé comme s’il sortait pour une grande occasion, ce qui n’avait pas échappé à la blonde. Était-ce son anniversaire qui le rendait plus rayonnant ou était-ce la confusion troublante qu’elle ressentait depuis sa dernière visite qui le rendait soudainement plus attirant ? Histoire de portes et de clefs qui avait réveillé l’ambiguïté qu’ils s’étaient promis d’enterrer. Maxyne chassa cette pensée et se reconcentra sur ce que le chef d’orchestre de la soirée leur réservait.
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Mer 1 Sep - 0:24
time to partyMaxyne & Sunwei
Encore heureux qu’elle ne s’y oppose pas, petite risette qui s’immisce sur tes babines rassurées de ne pas la voir te jeter dehors, bien que tu l’imagines difficilement faire une chose pareille, surtout aujourd’hui. Quand bien même elle aurait essayé, tu aurais catégoriquement refusé. Comme tu as pu lui dire, tu es ici parce que tu as envie de passer ce moment avec elle, parce qu’elle est ta meilleure amie et la seule personne avec qui tu as envie de fêter ton anniversaire. Au final, Maxyne s’est toujours érigée comme deuxième femme de ta vie après ta mère, que ce soit dans ton cœur d’artiste ou d’homme. Et tu devrais savoir que ce n’est pas rien, que son nom ne se tatoue pas dans ton cœur pour rien, néanmoins ce n’est pas le moment d’y passer, ni ce soir, ni lors de votre anniversaire, ni quand la blonde est au plus mal. Clairement, tu n’as pas envie de lui maltraiter le cœur et la psyché plus qu’à l’accoutumée ; tu veux être le clown qui la fera sourire, le chanteur qui lui bercerait les cochlées, l’ami qui apaisera son cœur. Ton rictus s’étire avec plus de sérénité quand les nasaux s’embaument des effluves alléchantes, et tes lippes s’étendent toujours plus quand Maxyne fait remarquer la bonne senteur qui se dégage de ta cuisine. Ta mère a toujours tenu à t’apprendre la cuisine, pour t’aider à gagner ton indépendance. Même si tu ne l’as acquise que sur le tard, le don culinaire s’est révélé dans l’appartement du frère manqué. « À défaut de t’avoir emmenée en Chine, j’emmène la Chine à toi ce soir. » que tu serines avec douceur, remembrances d’une de vos conversations où vous évoquiez le fait de vous y rendre pour faire taire les langues curieuses de tes tantines qui n’attendent que de te faire voir marier. Simulacre d’une bonne soirée qui ne peut exister sans l’ombre du champagne pour festoyer, et le manque te frappe soudainement, le seul oubli qui s’impose à ta caboche comme un délit majeur. Aussitôt tu t’enquiers de savoir si la blonde en a ou s’il faut que tu cours soudoyer le petit épicier du coin pour un pétillant digne de ce nom. Mains levées en l’air lorsque Maxyne ose évoquer un autre alcool, le sacrilège mimé dans la grimace déformant ta trogne. Quête du Saint-Graal mise en route, tu zieutes la réserve d’un regard global avant d’aller dans le détail et laisser tes doigts courir sur le verre des bouteilles qui s’offrent à toi. Bingo, le bonheur est à portée de mains. Tu t’empares du trésor avant de revenir tout sourire, fier de ta trouvaille, vers la jumelle de date. « Victoire ! » Petit rictus immiscé sur tes lippes en découvrant les verres qui n’ont rien d’aussi luxueux que la boisson choisie, mais pour le coup, tu te fixes pas mal des contenants tant que vous pouvez déguster les bulles synonymes de grandes occasions.
Une risette légèrement déstabilisée se dessine sur tes babines pour aussitôt disparaître, questionnement de la blonde qui rappelle l’album et réveille l’anxiété du futur rôle à jouer au sein du label, celui qui grandit de jour en jour et gangrène ta paix intérieure contre un taux anormal d’agitation. Tu profites de ta bataille avec le bouchon de liège pour ne pas lui répondre de suite, et tu ne remarques d’ailleurs pas son regard qui coule sur toi, trop occupé à faire péter le bouchon en un poc sonore. Véritable chef sommelier improvisé, tu ne perds pas une goutte du précieux liquide que tu verses aussitôt dans les verres, profitant de l’instant pour te racler la gorge et prendre la parole. « Hé bien à vrai dire… pas vraiment. » Lèvres qui s’humectent, pause dans l’intellect qui reformule les pensées. « Mon patron va partir dans une filiale du label. Et il veut que je reprenne les rênes, il pense que je suis prêt et me forme au niveau administratif pour que je sache un minimum me débrouiller sans avoir à embêter la secrétaire ou lui-même, toutes les cinq minutes. C’est très prenant, et c’est beaucoup de responsabilités qui me tombent dessus d’un coup alors mes musiques… elles attendent sagement que les choses se calment. » que tu confies en clôturant ton monologue d’un soupir teinté d’éreintement. Ton âme se fatigue déjà à l’idée de devoir courir partout, lutter contre l’idée d’imposture qui trotte constamment dans ta tête. Et ça te fait du mal aussi de perdre ton mentor, celui qui s’était érigé en deuxième paternel à tes côtés. Lippes pincées, tu t’égares dans le verre que tu te sers, manquant d’en verser à côté. « Je ne sais pas vraiment comment je vais faire sans lui. Il était mon repère dans ce monde auquel je ne connaissais rien, dans lequel je ne suis encore qu’un inconnu. » Soupir indélicat qui se fait étouffer par le bruit du verre de la bouteille reposer sur le plan de travail. Tes mirettes remontent vers Maxyne, et tu t’en veux presque aussitôt de leur faire part de tes tourments internes alors qu’elle ne doit probablement pas avoir envie d’entendre des plaintes. « Mais j’ai peut-être dû composer une nouvelle musique depuis la dernière fois. Rien d’extraordinaire, je ne suis pas certain de la garder. » que tu dis comme pour conclure sur une pseudo bonne note, avec un rictus en coin faiblard. Puis tes iris noisettes s’illuminent d’une lueur malicieuse. « Tiens, ce soir, on devrait se refaire un karaoké. Et tant pis pour les voisins. » Jeu de sourcils que tu lui adresses tout en lui tendant son verre. « À nous ! Joyeux anniversaire ma belle ! » Se lève le contenant qui vient tinter avec son jumeau, en chœur avec ton sourire qui s’agrandit et brille soudainement de mille feux. Tu es content d’être là, avec elle, même si tu n’es pas dupe et que tu vois autant que tu ne le sens, qu’elle n’est pas au top de sa forme. À cet instant, tu te fais la promesse de la rendre plus joyeuse avant la fin de la soirée. « Je te laisse choisir ce que tu préfères manger en première, madame est reine. » chante la voix doucereuse qui lui laisse le luxe de choisir ce qui lui fait le plus plaisir. Tu te doutes de ses difficultés à manger, et tu sais que la forcer à ingurgiter tel ou tel plat n’arrangerait rien. Alors la liberté prime, surtout la sienne.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
L’arrivée de Sunwei animait la soirée d’une façon inattendue pour Maxyne, elle se sentait envahie d’allégresse contenue, un sentiment qui lui brouillait les sens tant elle était agréablement surprise de le retrouver. Le nœud de souffrance et d’inquiétude qui lui avait enserré l’estomac ces dernières semaines se dénouait finalement pour offrir la place à des émotions moins négatives et qui offraient une occasion de penser à autre chose. Ankylosée par son moral en berne, la nageuse obstruait les élans de joie de son cœur meurtri. Elle savait qu’elle ne serait pas de bonne compagnie et elle ne voulait pas prendre le risque d’abîmer ce qui comptait pour elle à cause de son état d’esprit. Pourtant, l’artiste ignora sciemment ses avertissements et s’entêta à rester auprès d’elle. N’ayant pas la volonté d’insister, Maxyne ne s’y opposa pas et flaira les bonnes odeurs qui émanaient de ses petits plats. Pas de doute : il avait ramené les saveurs de la Chine chez elle. De son côté, elle y était déjà allée lors des jeux olympiques mais elle était principalement restée dans le village réservé aux athlètes. Sunwei partit ensuite à la recherche du précieux champagne pour célébrer leur anniversaire dignement pendant que la nageuse sortit les premiers verres qui lui tombèrent sous la main de l’armoire. Dans la foulée, le compositeur revint tout content de sa petite escapade. Il avait trouvé son bonheur et brandissait la bouteille comme un trophée durement gagné. « Bravo ! ». Elle tendit les deux verres à son jumeau de date puis elle déposa deux assiettes et des couverts sur la table en prévision de leur repas. « Je ne sais pas si tu as prévu des baguettes en fait ? » Prenant place pendant que Sunwei bataillait avec le bouchon de champagne, l’ancienne nageuse lui demanda ensuite des nouvelles de sa musique. Au vu des dernières chansons qu’il avait composées, elle se lançait sur un terrain dangereux mais maintenant qu’il était au cœur de son projet, elle se renseignait régulièrement sur ses avancées. Le poc magique retentit, signal pour qu’il remplisse leurs verres tandis qu’il entreprit de lui répondre. Contrairement à ce que Maxyne pensait, il avait mis sa musique en suspens depuis que son boss avait annoncé qu’il partait et qu’il envisageait de donner les rênes à Sunwei. Autrement dit, une sacrée responsabilité supplémentaire allait peser sur les épaules de son meilleur ami. Il profitait donc de cet hiver pour engranger un maximum d’expérience pour sa nouvelle fonction et n’avait plus de temps à consacrer à son projet perso. « Roméo s’en va ? » S’étonna-t-elle, intriguée par cette nouvelle surprenante. Pourtant, cette information ne prima pas longtemps sur les doutes et les angoisses qu’elle lisait sur le visage fermé et la main tremblante de son ami. « Je le connais ce regard. Celui qui doute et qui se dit qu’il n’a pas sa place. Quand vas-tu accepter que tu es doué et passionné ? Roméo ne pouvait pas t’offrir une plus belle preuve de la confiance qu’il a en toi. » Le contraste entre Sunwei et Maxyne ne pouvait pas être plus frappant non plus. L’ascension fulgurante de l’un s’opposait à la lente chute de l’autre. Pourtant, ce fossé n’empêchait pas la blonde se réjouir pour lui et de trouver les mots pour l’encourager, parce qu’elle continuait de croire en ses rêves à lui. « Il sait que le label sera entre de bonnes mains avec toi. » Le pire ennemi de Sunwei n’était autre que lui-même « Tu feras de ton mieux, comme tu as toujours fait. Et tu apprendras le reste sur le tas. Si une personne peut le faire, c’est toi. Et puis, tu m’as dit que Roméo partait gérer une filiale ? Il n’arrête pas la musique. Le monde d’aujourd’hui est bien fait avec les technologies : tu pourras toujours l’appeler et te tourner vers lui pour des conseils. » Un des autres points qui préoccupait Sunwei était son manque de « légitimité » dans le milieu, parce qu’il n’était encore qu’un inconnu. « Tous les dirigeants de labels ne sont pas des célébrités connues. Je serai incapable de t’en citer plus de deux ou trois. Toi oui ? » Maxyne esquissa le premier sourire de la soirée, qui n’avait même pas été provoqué par les blagues douteuses (et elle le pensait en tout affection) de son ami. « Oui, t’as peut-être encore des choses à prouver. A toi-même, à d’autres. Et tu le feras en temps voulu, quand tu seras prêt. En attendant, c’est toi que Roméo a choisi alors essaie de prendre les choses comme elles viennent et de ne pas te précipiter à sortir un truc à cause de ce que les gens pourraient penser de toi. » Quand elle nageait à un haut niveau, elle avait aussi rencontré des personnes qui n’hésitaient pas à la rabaisser ou lui mettre des bâtons dans les roues. Heureusement, ce n’était pas la majorité. Et puis, Maxyne avait un mental solide pour ne pas se laisser faire et répondre dans les résultats. Sunwei lui confia alors qu’il avait « peut-être » composé une nouvelle musique et qu’il ne savait pas s’il la garderait. Au vu de tout le conditionnel autour de cette mystérieuse partition, Maxyne ne chercha pas à lui soutirer plus d’infos, souvenir de leur rencontre précédente qui avait réveillé la confusion entre eux. « Dacc. N’hésite pas à la faire écouter si tu ne sais pas trop quoi en faire quand elle sera plus aboutie. » Il connaissait la chanson maintenant. D’ailleurs, parlant de musique, il proposa de réorganiser une soirée karaoké dans son appartement. « Je crois que je préfèrerai écouter tes vocalises en mode concert privé. » Répondit-elle, peu convaincue. Sun profita ensuite du moment pour lever son verre et trinquer avec elle. « Joyeux anniversaire, sole mio. » L’artiste lui proposa enfin de passer aux réjouissances. « Comment tu t’es servi d’une de nos conversations ! » Ce n’était pas la première fois que la blonde rêvait de tester ses fameuses nouilles sautées et il avait choisi son occasion. « Les nouilles me font trop de l’œil. » Guidée par la bonne odeur qui l’attirait le plus, elle en mit un peu dans son assiette et goûta. Maxyne mâcha lentement sa première bouchée, appréciant toutes les saveurs qui lui explosèrent en bouche. « Ok, ma journée finira mieux qu’elle n’a commencé. » Maxyne prit une deuxième bouchée puis elle s’arrêta sous peine de ne pas goûter les autres préparations. « T’as encore loupé ta voie, en fait. Liam et toi, je vais vous mandater pour ouvrir un restaurant aux saveurs néo-zélandaises et chinoises. Je m’occupe des réservations et du bar pendant que vous vous partagez le temps derrière les fourneaux. Il n’est pas beau mon projet de reconversion ? » Improbable surtout. « Les rouleaux de printemps ? » Lança-t-elle ensuite, en indiquant une autre boîte. « Tu as mis quoi dedans ? »
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Sam 11 Sep - 13:39
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Victorieux, tu reviens avec ta bouteille de champagne, tout sourire, profondément ravi d’avoir trouvé le graal avant de répondre à l’interrogation de la blonde. « Évidemment, pour qui me prends-tu. » que tu lâches en plaisantant à la belle, sortant du fond du sac les baguettes bien cachées. T’en as des tonnes en stock, tu ne sais même plus d’où elles viennent à force. Tu déposes donc les deux petits sachets en papier contenant les baguettes avant d’entamer l’ouverture de la bouteille de champagne qui te demande plus d’efforts que ce que tu aurais pensé. Au moins, tu gagnes du temps de réflexion pour savoir quoi répondre à la meilleure amie qui se questionne sur l’avancée de ton projet, meilleure fan qui a bien raison d’aller à la pêche aux informations même si sur le coup ça ne t’arrange pas et que l’anxiété bouillonne à l’intérieur en te remémorant les responsabilités mises sur pause aujourd’hui, mais qui reprendront de plus belle demain. Tu lui annonces donc le départ de ton patron, ce qui semble la surprendre, tu ne lui réponds que d’un hochement de tête avant de reprendre ton monologue de craintes à débiter. Puis c’est à elle de prendre la parole, sachant d’avance qu’elle va trouver les bons mots pour t’apaiser, car elle les trouve toujours, quelle que soit l’occasion ou le moment. Tu tiques tout de même à ses mots, la linguale qui claque contre le palais quand elle affirme que Roméo te fait confiance, et qu’il n’y a pas plus belle preuve que ta promotion. Tu ne le sais que trop bien, le mentor te l’a lui-même répété. Et pourtant, ça ne rentre pas dans ton fichu crâne, le maladif syndrome de l’imposteur qui perturbe, tu n’es qu’un néophyte autodidacte qui a commencé sur Soundcloud, tu n’es rien qu’un petit auteur-compositeur dans son coin qui a réussi à décrocher, il y a un an, un job dans un label important de Wellington. Maintenant, tu devrais gérer ce dit label ? La pression est trop grande, l’imposture trop flagrante aux yeux des professionnels du monde musical. Et puis, comment tu vas faire si d’un seul coup ta cote de popularité explose ? Tu n’es pas franchement prêt à devenir une célébrité, avoir quelques centaines de fans te semblait déjà énorme, s’ils deviennent des milliers… des millions. Tu vas faire une syncope. Alors ce sont les prunelles céruléennes de Maxyne qui te ramènent dans la réalité, avec la douceur de ses mots, ceux qu’elle manie si bien. « J’ai quand même pas envie de l’appeler toutes les cinq minutes, il a d’autres chats à fouetter. » que tu réponds d’instinct en interrompant presque la blonde. Tu n’es pas aveugle au point de croire que tu ne l’appelleras jamais à la rescousse, non, tu sais pertinemment que tu vas l’obliger à décrocher le téléphone plus d’une fois. Cependant, tu aimerais éviter de le contacter quinze fois dans une même journée. Soupir de soulagement quand tu l’entends, quand tu vois son sourire esquissé qui te fait chaud au cœur, véritablement. « Ça va forcément faire parler. Un mec qui déboule de nulle part, promu gérant du label de Roméo. J'connais pas vraiment le milieu, mais il est toxique. Le show-business c’est toujours toxique. Alors, ouais. T’as raison, faut que je prenne les choses comme elles viennent, et que je me renforce au fur et à mesure. » De toute façon, ce n’est pas comme si tu avais le choix. Le patron t’a fait confiance, et il est hors de question que tu le déçoives. Pour changer de sujet, sans véritablement t’éloigner, en revenant même plutôt sur la question initiale de ton amie, tu divagues rapidement sur une chanson sur laquelle tu travailles, sans grande satisfaction encore. À sa proposition, tu laisses échapper un doux soufflement de rire. « Dis donc toi, tu ne voudrais pas devenir ma directrice artistique ? Ou assistante ? Ton aide est trop précieuse. » Si tu le dis sur le ton de l’humour, tu restes plutôt sérieux. Si jamais Maxyne cherche un job, tu sais qu’elle sera utile au label, de mille façons possibles. « Concert privé ? Figure-toi qu’hier soir, j’ai justement appris quelques chorégraphies des Blackpink, j’peux te faire un show à la coréenne ma belle. » que tu te dis encore en riant, mais avec cette pointe de sérieux dans les mirettes joueuses. Grand sourire sur les lippes quand les verres teintent, que les sourires s’affichent joyeux et que les surnoms fusent. Puis les sourcils malicieux qui se jouent d’elle en répondant aussi à sa remarque. Enfin, tu lui laisses le luxe de se servir en première, et qu’elle prenne son temps si elle en a besoin. Surprise délicate pour le myocarde quand tu la vois se servir en nouilles, et même goûter, tu essayes de le cacher mais tu as un large sourire satisfait qui tente de s’esquisser en toute discrétion. Sauf que ce dernier ne peut que se révéler solaire quand tu l’entends s’enjouer pour la fin de sa journée qui sera pour sûr meilleure que le début. Tu ne t’es même pas encore servi, remarquant que tu as passé ces quelques minutes à l’observer plutôt qu’à te nourrir. Mais il faut dire qu’elle t’intéresse plus encore que les plats que tu as pris soin à préparer, pour elle, encore. « Très beau projet oui, mais je suis pas certaine de tenir la pression derrière un fourneau. Faut aller vite, ne pas se planter. Faire des horaires chiants, suer, sentir la bouffe qui s’est incrustée dans tes vêtements. Piouf. Finalement, le label c’est pas mal. » que le rire doucereux répond. « Alors t’en as aux crevettes et au poulet. J’avais un peu envie de changer du porc. Le reste, ce sont les ingrédients classiques. » Parce qu’il y en a dans une autre de tes créations, les ravioles et qu’il faut bien varier les plaisirs. D’ailleurs, tu en profites pour te servir et en prendre un de chaque, remplissant également ton assiette de nouilles par la même occasion, en plus d’une raviole méritée. « Ça te plaît donc au point que tu me proposes d’ouvrir un resto ? » L’œillade maline et la pupille qui pétille quand tu la questionnes. Bouche qui se remplit de nourriture, le tout coulé par une goulée de champagne bien mérité, et la soirée est lancée. Tu cogites, cherches tes mots pour ne pas causer de ses maux et jeter sur la douceur du moment un voile morose. Pourtant, tu voudrais tout savoir : comment elle se sent, si tu peux faire quelque chose, lui proposer de l’emmener à la fête foraine, ou même en voyage. Tout et n’importe quoi, pourvu qu’elle aille mieux. La raviole qui dévale ton gosier tandis que tu l’observes d’un regard curieux et malicieux. « T’as déjà eu envie de te teindre les cheveux ? Parce que moi, j’ai songé à débarquer avec les cheveux roses ce soir. J’te jure que c’est pas une blague. » que tu précises en imaginant déjà ses yeux interloqués te détailler. Alors tu ricanes doucement, gloussement de gamin toujours prêt à faire une connerie. « Pour Halloween, peut-être… J’pourrais être monsieur Barbapapa. » Réflexion mimée par l’index qui s’amourache du menton, et le rictus qui fanfaronne de sa bêtise.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Les doutes grondaient dans la tête de Maxyne comme les orages des soirs d’été. L’impuissance croissante qu’elle ressentait avait un goût de chaleur estivale dans sa bouche. Lourde et stagnante. Lente dégringolade d’un corps bousculé, la monitrice de plongée attendait que la tempête passe sans réussir à la dompter. Tornade d’émotions. Afflux de larmes difficilement contenues. Des crises qui résonnaient comme des coups de tonnerre suivies par de longues périodes d’accalmies synonymes d’abattement et de lassitude. Les dernières semaines avaient été rythmées par des tribulations en dents de scie, parfois entrecoupées par des éclairs de bonheur luminaux tels que les visites de Fiona ou la présence de Sunwei ce soir, même si Maxyne avait songé à se renfermer, persuadée que rester dans son coin était la meilleure idée pour calmer son agitation. Rouvrir des blessures mal cicatrisées et revivre des événements antérieurs ne pouvaient rien lui apporter de bon. Cependant, le passé avait un côté rassurant parce que le futur effrayait la blonde. Incertain, aventureux, aléatoire. Elle marchait comme une funambule sur le fil de la vie, un fil où elle avait perdu l’équilibre et s’accrochait d’une seule main. De nature fonceuse, la jeune femme n’était pas de ceux qui reculaient devant l’inconnu mais à présent elle avait peur de lâcher prise et de sauter, terrifiée à l’idée de se déchirer à nouveau de l’intérieur, comme à l’époque de son accident. Par chance, l’arrivée de Sunwei la détourna de ses pensées nébuleuses. Intéressée par l’avancée de ses projets, elle l’écouta attentivement tandis qu’il l’informait avoir mis son album entre parenthèses en raison de ses nouvelles responsabilités. Les craintes de son meilleur ami ne tardèrent pas à se manifester, lui qui avait passé du temps à se chercher lui-même, modelé par un père trop exigeant et qui en attendait toujours plus de lui. Perfectionnisme appris à coups redoublés de leçon de morale et de pression familiale, Sunwei souffrait d’un cruel besoin de reconnaissance, légitimité remise en cause par sa jeune expérience dans le monde de la musique et par le regard que les autres lui portaient. Comme le barrage qui s’érigeait entre le flot de ses doutes et le monde extérieur, Maxyne se montra rassurante. Bien sûr, il rencontrerait des obstacles sur sa route ou des personnes qui ne l’approuveraient pas mais elle était convaincue qu’il surmonterait ces problèmes et qu’il se forgerait avec le temps, quand il aurait eu l’occasion de montrer toute l’étendue de ses talents. « Au début, ce sera normal. Il vaut mieux l’appeler une fois de trop que de se planter magistralement. » Sunwei ne reprenait pas les rênes d’une petite entreprise, alors la peur de « déranger » ne devrait pas rentrer en ligne de compte selon elle mais elle comprenait son envie de prouver qu’il s’en sortirait tout seul. « Et si tu angoisses, je suis là aussi. A quelques bips sonores de toi. » Rappela-t-elle, gentiment. Maxyne ne s’y connaissait pas en musique, par contre elle le connaissait bien lui. Sunwei devrait prendre du recul et s’endurcir, c’était inévitable. « Reste toi-même et laisse parler les gens. On ne peut jamais plaire à toute le monde, de toute façon. » Il lui avoua ensuite qu’il travaillait sur une nouvelle chanson, pas encore aboutie. Au vu des derniers morceaux écoutés, la sportive préféra ne pas insister sur cet aspect tant que le compositeur n’avait pas avancé dans sa création. En dépit de leur amitié de longue date, elle avait été surprise par un des thèmes abordés par Sunwei – alors que l’amour et ses contours était le sujet le plus universellement abordé en musique. Aujourd’hui n’était cependant pas le meilleur jour pour écouter des chansons sérieuses et donner des avis, d’autant plus que l’artiste baignait tout le temps dans ses projets. Il avait pris congé et cette soirée d’anniversaire était synonyme de détente, pas de rappel constant des défis qui l’attendaient. Lorsqu’il émit l’idée de nommer Maxyne au rang de directrice artistique ou d’assistante, la jeune femme ne put réprimer un rire étouffé. « Te dire d’arrêter de débiter des bêtises serait peine perdue, ça fait partie de toi. » Elle pouffa, ne prenant pas cette proposition au sérieux. En même temps, Sunwei l’avait glissé sur le ton de l’humour et elle n’était pas du tout à un stade où elle envisageait une autre vocation que la plongée. « Et puis, tu parlais de crédibilité. Tu voudrais prendre quelqu’un qui n’y connait rien à tes côtés ? Bold move. » Amusée, elle sourit de plus belle, puis botta en touche pour le karaoké dans le salon, plutôt amatrice d’un concert privé de la part de l’ancien médecin. Il proposa de lui montrer des chorégraphies à la mode des artistes coréens. La danse occupait une place importante dans leurs shows. « Ah oui ? Je ne demande qu’à voir ! » Répliqua-t-elle, une étincelle dans les yeux. Sunwei avait ce don de réveiller un côté espiègle en elle. Jusqu’alors, Maxyne ignorait qu’il réussirait à le susciter aussi quand elle n’avait pas le cœur à fêter quoique ce soit. Le pouvoir de son rayonnement solaire, sans doute, ou peut-être parce que l’auteur-compositeur agissait normalement avec elle, ne lui renvoyant pas son état en pleine figure, ce qui au final fonctionnait pour qu’elle se détende et pense à autre chose. Les deux meilleurs amis trinquèrent puis Maxyne goûta aux nouilles de Sunwei, lui adressant des compliments et imaginant un projet farfelu de restaurant qui mixerait la cuisine néozélandaise et asiatique entre les talents de Liam et ceux du nouveau patron du label. « Ne pas tenir la pression ? Si toi, tu n’as pas les épaules pour la pression, tout le monde est orphelin d’épaules. » Toutefois, elle avait bien compris les autres arguments avancés pour sa défense. La cuisine, ce n’était pas donné à tout le monde. Pour sa part, elle avait déjà la flemme de mettre de l’eau à bouillir pour ses pâtes alors elle ne lancerait pas la pierre à Sun. Sur cette idée saugrenue, Maxyne se tourna vers les rouleaux de printemps. Elle en prit un aux crevettes et goûta, validant d’un signe de tête approbateur. « Oui, c’est une tuerie. Je n’ai pas très faim mais tu ne me fais toujours goûter que des bonnes choses. » Charmeuse, la jeune femme lui adressa un petit regard aguicheur et se mordilla la lèvre inférieure sans même en avoir conscience. Passant du coq à l’âne, Sunwei lui demanda alors si elle avait déjà eu envie de se teindre les cheveux. La question la prit au dépourvu et elle ouvrit de grands yeux amusés en imaginant les cheveux noirs de jais du compositeur teints en rose. [colo=chocolate]« Ah ouais ? Mais d’où le rose ? »[/color] Il songeait d’ailleurs à tester l’expérience pour Halloween. « Monsieur Barbapapa… Tu vas attirer une ribambelle d’enfants et peut-être les mauvais sorts en tant que friandise sur pattes. » Elle sourit avant de donner sa référence à elle. « Si je teints les miens de la même couleur, je pourrai devenir Sakura ! » Une référence qui ne risquait pas de tomber dans l’oreille d’un sourd. Sunwei était fan de mangas. « L’année passée, j’avais mixé des teintures bleues et roses pour devenir Harley Quinn. » Une réussite. Le fait qu’elle se projette pour cette fête était bon signe mais elle adorait Halloween, peut-être que sa lassitude aurait disparu entretemps sinon elle ne sortirait probablement pas ce soir-là. Maxyne vida ensuite une partie de son verre de champagne, mais elle se mit à tousser, signe que son estomac capricieux se crispait à nouveau. D’une petite moue, elle reposa les baguettes dans son assiette, signe d’abandon momentané pour la nourriture, puis elle décida de changer de sujet. « Tu veux découvrir ton cadeau maintenant ? » Voix pleine de mystères. Ultime preuve si besoin en était qu’elle n’avait pas oublié son anniversaire même si elle n’avait pas prévu de le fêter aujourd’hui en sa compagnie. Partagée entre l’envie de lui montrer à quel point il comptait et celle de retrouver l’abri de sa solitude, elle l’observait du coin de l’œil. Protégeant son organe battant depuis de nombreuses années, elle était devenue dépendante aux douleurs du manque, coutumière des périodes de néant émotionnel et des déceptions qui s’enchevêtraient au creux de son ventre. Des vides que rien n’y personne ne venait normalement combler. Mais quelles étaient les chances pour qu’elle trouve un être qui la complétait un peu trop bien et partagé par les mêmes doutes ? Elle avait uni son âme à la sienne, collé son corps contre sa peau, mêlé son souffle au sien. Et ces effets s’étaient encore plus décuplés. Le cœur tiraillé entre l’envie qu’il la fuit, qu’il ne revienne pas se détruire à ses côtés et les envies plus égoïstes qui s’opposaient en elle, Maxyne se rendait compte qu’elle était bien plus perdue vis-à-vis de lui qu’elle ne l’avait pensé au départ. Confusion réveillée par les dernières chansons qu’il lui avait fait écouter. Les deux « amis » avaient décidé ensemble de garder les portes déverrouillées. C’était la mélodie de ces portes, qui claquaient dans sa tête, qui la troublaient le plus. Bientôt, elles ne claqueraient plus, elles resteraient grandes ouvertes.
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Dim 10 Oct - 18:07
time to partyMaxyne & Sunwei
Toujours érigée en pointe de la pyramide du soutien, Maxyne sait redorer l’image négative de toi-même qui se réinvente sur tes rétines, corrode les neurones. Elle t’offre ces paroles bienveillantes qui te font sourire, qui réchauffe le cœur malheureux qui souffre de l’abandon du mentor. Heureusement qu’elle est là, heureusement qu’elle a toujours été là, dans le beau tableau de ta vie. C’est pour ça que c’est presque naturellement que tu lui demandes de bosser à tes côtés, conseillère, directrice artistique, peu importe, tant qu’elle sera là, officiellement ou officieusement, tu seras plus que ravi. « Pas besoin de s’y connaître, tu as les bonnes pensées, les bons conseils. Comme un sixième sens pour formuler les critiques, guider les artistes, moi en l’occurrence. Je suis sûr que tu serais excellente. » que tu dis en esquissant un large sourire compatissant, celui qui a envie de lui dire de ne pas douter aussi d’elle, doux retour des choses. Jolie étincelle dans le regard céruléen qui te remplit le myocarde de joie, le fait délicieusement chavirer. « Alors parfait, une fois le repas digéré, tu auras le droit à ton spectacle privé. Mais pas de film comme la dernière fois, t’enregistres tout dans ton cerveau ! » Clin d’œil complice que tu lui offres en réponse tout en ricanant, confiant et victorieux au fond de toi, de la voir se rouvrir comme la belle fleur qu’elle est. Se met sur la table le sujet de l’ouverture d’un restaurant qui t’amuse autant que ça t’effraie, un mode de pression pire encore à ton sens que celui de la musique. Non, toi, tu cuisines pour le simple plaisir de donner aux papilles gustatives des proches un peu d’exquis. Tu secoues la tête en pouffant doucement de rire, le souffle qui s’échappe des nasaux. « N’importe quoi ! Il y en a de bien plus forts que moi. » Puis tu hoches lentement de la tête à ses mots rassurants quant à ton petit talent culinaire. Même si elle ne dévore pas tout, tu restes satisfait de l’avoir vu déguster quelques mets.
Sans prévenir, tu te mets à causer d’une teinture rose que tu aurais potentiellement pu te faire ce soir. Pour qui, pour quoi, tu ne sais pas. Ça t’avait traversé l’esprit juste avant de venir, sans que ça ne soit plus sérieux que ça. Après tout, cela impliquait une sacrée décoloration. « Je ne sais pas, ça me paraissait rigolo. » L’insouciance de la discussion te fait rire, paroles d’un Halloween qui pourrait se faire amusant si Maxyne adoptait le même style rosé. Tu apprécies d’ailleurs tout particulièrement la référence dont elle te gratifie. « Alors là, je demande à voir ! On devient des barbes à papa ensemble cet automne ? » La chose sera plus coûteuse pour toi si tu le fais pour de vrai, sans te cacher derrière une perruque, mais il faut savoir prendre des risques et se faire plaisir dans la vie. Et puis, tu es plutôt rasséréné à l’idée de la voir capable de se projeter jusqu’à cette fête, se voir assez énergique pour survivre et revivre à ce moment-là. Sérieux sujet, retour au jour qui s’écoule lentement autour de votre bulle enchanteresse, l’heure des cadeaux a visiblement sonné. Et la curiosité emporte l’esprit, te fait presque oublier que tu as ton propre cadeau à dévoiler. « Ok mais attends, tu découvres le tien en même temps. » que tu déclares sans lui demander son avis, la chose déjà tout actée quand tu sors de ton sac à malices le petit écrin savamment emballé, doigts de fée qui ont fait en sorte de s’appliquer pour la belle nymphe. Tu patientes, attends que son présent se dévoile à sous la pulpe de tes doigts. Loin des perturbations atmosphériques surannées, tu as adopté pour un simple collier, délicat, doré pour s’allier à sa peau et à ses cheveux de blé. Le genre de bijou qui peut dire autant de choses que de silences, une ambiguïté de plus peut-être, une amitié forgée dans l’or, un amour timide dans la pierre de jade, pièce maîtresse de l’objet, à la signification appelant à la paix et l’harmonie.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
La relation qui liait Maxyne et Sunwei dépassait largement celle d’une guide pour un artiste. Peu importe la musique, elle le connaissait lui. A ses yeux, l’auteur-compositeur ne pouvait pas comparer les conseils qu’elle lui prodiguait à ceux qu’elle serait susceptible de donner à des inconnus. La proposition glissée sous forme d’humour tournait en une opinion tranchée par le principal intéressé, convaincu qu’elle était taillée pour le rôle tandis qu’elle affichait une moue des plus sceptiques. Nul besoin de protester pour une hypothétique réalité. Maxyne se réjouissait plutôt de voir Sunwei à l’œuvre dans son salon, lui qui disposait d’autres talents que le chant tels que la danse. La blonde n’avait pas à rougir en la matière, elle qui n’était jamais la dernière à bouger en soirée comme en avait témoigné leurs différentes danses le soir de la Saint-Valentin. Pourtant, lui, il était sur une autre planète, artiste complet qui représentait fièrement toutes ses racines. Un sourire naquit sur les lèvres de Maxyne lorsqu’il lui fit jurer mordicus de ne pas immortaliser le moment. N’avait-il donc pas idée à quel point son visage était déjà gravé dans ses rétines ? Une vidéo n’était pas utile pour se rappeler de l’essentiel, de tous ces petits moments qu’elle chérissait… sauf lors de ces soirées trop arrosées, à n’en pas douter. « Pas de bol pour toi, j’ai une très bonne mémoire sélective quand je veux. » Les deux amis partirent ensuite dans un délire autour de la cuisine puis de la coloration de leurs cheveux. Le rose l’emporta sur les autres couleurs, ce qui offrit des références amusantes entre eux. L’idée prenait d’ailleurs la forme d’un défi d’Halloween. « Pourquoi pas. On verra. » Incapable de trop se projeter, Maxyne valida la proposition à demi-mot, prête à dire adieu à la chevelure de blé le temps d’une saison. Ses cheveux fins ne la remercieraient pas. Son ventre en rébellion se rappela à son bon souvenir, c’est pourquoi la nageuse s’octroya une petite pause et profita de ce timing pour parler du cadeau de Sunwei. Cependant, le rusé la devança à la simple mention du mot et saisit un petit paquet dans son sac ; présent délicieusement emballé qu’il tendit à Maxyne. « Mais wow ?! » Prise de court, la jeune femme s’empourpra. Non seulement de lui avoir organisé une soirée surprise et concocté un repas surprise aussi, il la surprenait encore. A voir le regard de Sunwei, il ne souffrirait aucune protestation de sa part et attendait fébrilement qu’elle déballe le cadeau. Intriguée, la nageuse retira le papier et admira l’écrin avant de l’ouvrir aussi doucement que l’objet semblait précieux. Un bijou se dévoila sous ses yeux, délicat et raffiné, à l’image des goûts de celui qui l’offrait. Collier doré, surmonté d’une pierre de jade, qui resplendissait dans la main de Maxyne. « Monsieur Park, vous avez toujours ce don de me surprendre. » Glissa-t-elle, soufflée par le côté intime du cadeau et pourtant loin d’être consciente de tout ce qu’il pouvait signifier tant dans l’énergie de la pierre que dans la traduction des silences de Sunwei. Il l’avait choisi avec soin. Au-delà de l’intention, elle aimait beaucoup le bijou. « C’est magnifique ! Merci. » Touchée, elle ne trouvait pas les mots exacts pour traduire ce qui la traversait alors elle avait réagi avec pudeur, son regard bien plus expressif que tout ce qu’elle aurait pu dire. « Tu m’aides à l’attacher ? » Demanda-t-elle, désireuse de l’essayer tout de suite. Retirant le collier de l’écrin, Maxyne lui tendit le bijou et se plaça devant lui tout en dégageant son cou de ses cheveux blonds. Rapprochement obligé par la nature de l’action, elle attendit qu’il s’exécute, frissonnant légèrement lorsqu’une des mains effleura sa peau, contact électrisant qui lui rappela inéluctablement la douceur d’un autre moment. Pourquoi chaque effleurement se transformait en une nouvelle piqûre dans son ventre ? Ce n’était que son meilleur ami, qui l’avait déjà étreinte tant de fois auparavant, enlacements affectueux d’une amitié qui ne portait plus de ce titre que le nom. Alors, elle endigua à nouveau cette sensation qui n’avait duré somme toute qu’une fraction de secondes. « Alors ? Le modèle rend-il justice au bijou ? » Affirmation lancée avec humour et autodérision lorsque Maxyne se retourna pour lui montrer. « A ton tour maintenant, tu n’y échapperas pas plus longtemps. » La jeune femme s’éloigna et partit chercher le paquet qu’elle avait déposé dans une des armoires d’une autre pièce. Quelques instants plus tard, elle revint dans la cuisine avec un cadeau d’une taille plus volumineuse que celui de Sunwei. Impossible de glisser ce qu’elle avait pris dans un petit écrin. En effet, deux figurines du manga Naruto se cachaient dans l’emballage, un peu plus difficiles à trouver que les exemplaires habituels. Il lui avait expliqué qu’il n’avait pas récupéré toutes celles qu’il avait chez son père ni tous les goodies. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Sur les conseils d’une personne plus spécialisée qu’elle en la matière – Fiona pour ne pas la citer -, elle avait donc choisi deux nouvelles figurines pour regarnir son appartement… en espérant avoir visé juste. Un cadeau qui dormait dans son armoire depuis des mois, puisqu’elle les avait prises aussitôt repérées. Aussi fébrile que lui quand elle avait ouvert son cadeau, Maxyne attendit en silence qu’il découvre le sien.
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Mer 8 Déc - 17:35
time to partyMaxyne & Sunwei
Tu ne sais jamais quoi prendre comme cadeau, toujours dans la crainte de décevoir ou de ne pas taper au bon endroit. L’avantage des bijoux, c’est qu’il y a énormément de chances pour que la femme l’apprécie. Et à en croire par la réaction de ton amie, tes mirettes se plissent et tes lippes esquissent ce sourire ravi de la voir remplie d’allégresse. Ce n’est pas grand-chose pourtant, rien qu’un collier fin à la pierre de jade pleine d’espoir. Oui, ce n’est rien en comparaison de ce qui lui scie le corps et le cœur. Ce n’est qu’un grain de sel balancé dans l’océan. Cette réflexion te tire du moment présent jusqu’à ce que la belle te rappelle à l’ordre par son remerciement. « Mais de rien, tu mérites au moins ça. » que tu souris fièrement, sincèrement heureux de pouvoir lire dans ses prunelles autre chose que la douleur de ses dernières nouvelles. « Bien sûr ! » Sans te faire attendre, tu la contournes en te saisissant du fermoir délicat. Loin de le faire volontairement, la pulpe de tes doigts effleure l’épiderme de sa nuque. Tu ignores si les frissons que tu as senti sont le fruit de ton imagination ou de la fraîcheur de tes extrémités, ou autre chose… Manque d’envie de se perturber, tu te reprends aussitôt, large risette sur les replètes. « Et voilà, le cou de Madame est habillé. » chantent malicieusement les palabres murmurées tout près du pavillon de son oreille. Tes lèvres s’étirent gracieusement dans un profond sourire quand la nymphe se retourne et t’inonde de sa beauté. Oh, c’est qu’elle sublimerait n’importe quelle pièce la blonde. « Sérieusement ? Tu lui rends plus que justice Maxyne. » Et tu voudrais ajouter tant de choses, complimenter sa nuque, ses clavicules, la chute de la pierre sur son poitrail, les boucles blondes évadées qui flirtent avec le bijou. Mais tu vous empourprerais dans une nouvelle tempête dont tu n’es pas certain que vous sortiez. « Moi aussi j’ai le droit à un beau collier ? Histoire qu’on soit assortis. » que tu plaisantes pour sortir de tes pensées indésirables et ramener toujours plus de frais dans l’appartement plein de mouron de la douce. Sagement, tu patientes en attendant ton paquet ; puis tu écarquilles les yeux en voyant la taille du paquet. « Ah ouais c’est une chaîne de rappeur en or massif là… » ricanes-tu, innocent et conscient qu’il ne s’agit pas de ça. La taille attise ta curiosité qui se demande bien ce qu’elle a bien pu aller dénicher. Paupières plissées tandis que tes doigts s’attardent à déchirer l’emballage. Il ne suffit que de la police du manga et des couleurs pour éveiller ton esprit de gamin, deviner ce qui se cache sous le papier cadeau. « Mon dieu Maxyne ! Mais fallait pas ! » Tu es folle, que tu dirais presque en voyant la rareté des biens. Tu sais à combien ces figurines peuvent être chères, tu ne sais même pas à quel point la remercier tandis que des perles salines s’immiscent sous l’émotion. Loin de montrer tes sentiments à tout va, il est de ce genre de moments où le cœur prend le dessus sur le contrôle. Alors tu déballes les beautés pour les dessiner du bout des doigts, les détailler sans les abîmer avant de les reposer pour serrer ta meilleure amie dans tes bras. « C’est beaucoup trop, merci, merci beaucoup. Je les regarderai tous les jours, ça me donnera une raison de plus de penser à toi. » Tu le dis avec un ricanement qui n’a rien de taquin, plutôt d’ému. Tendrement, tes narines viennent humer sa douce odeur qui te berce de sérénité. « T’es trop forte. Tu mérites bien de reboire un peu, pas vrai ? » Tu relâches la pression pour t’écarter et vous resservir du champagne. Tu en prends une goulée après avoir levé ton verre à son honneur. « Ils sont super rares en plus, tu m’épates ! »
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Emerveillée, Maxyne contempla le bijou offert par Sunwei et se confondit en remerciements. Il aurait pu lui offrir n’importe quel présent, elle aurait été tout aussi contente, éduquée avec un sens des valeurs qui la rangeait dans la catégorie de ceux pour qui l’importance du geste primait sur le cadeau reçu, cependant il avait toujours eu le don de choisir les siens avec soin. De même, elle espérait que celui qu’elle lui avait pris lui plairait aussi. Il ne fallait pas se voiler la face. Dans son état d’esprit actuel, Maxyne n’aurait pas eu le cœur à chercher un cadeau mais elle s’y était pris à l’avance. Celui de Sunwei l’attendait donc sagement. Le compositeur l’aida à attacher le collier autour de son cou, puis elle se tourna vers lui pour s’enquérir – d’un ton taquin – de la justice qu’elle rendait à la pierre. Ses yeux d’un bleu vert éclatant s’accordaient parfaitement au bijou. Et le regard que Sunwei posa sur elle renfermait tous les compliments du monde, traduits en des mots plus réservés. Instinct de préservation qui les rendait prudents sur la relation confuse qui les liait désormais. Lorsqu’elle revint ensuite son paquet entre les mains, il écarquilla les yeux. Lui qui envisageait un collier pour être assorti à la blonde réalisait que l’emballage renfermait un présent d’une taille plus conséquente. « Si je te connais bien, alors oui, c’est peut-être quelque chose qui s’en rapprochera à tes yeux. » Répondit-elle rieuse et fière, à l’évocation d’une chaine en or massif. Comme un enfant curieux, il s’appliqua à déchirer l’emballage. Effet immédiat : son regard s’illumina en découvrant les objets, deux figurines peu courantes de son mange préféré. La folie s’était-elle emparée d’elle pour voir les yeux de son meilleur ami briller ? Sans aucun doute. Pour tous ces anniversaires manqués depuis que Maxyne avait quitté Auckland. Pour toutes les fois où il lui avait évoqué ce manga et ses accessoires abandonnés derrière lui avec nostalgie. Pour voir l’émotion prendre le dessus chez lui. Pour le voir sourire une fois de plus. Tout simplement. Pas besoin de mentionner toutes les raisons qui l’avaient poussée à cette folie. Il la méritait amplement, lui qui avait apporté tant de joie et de grains de folie dans sa vie justement. Astre solaire d’une amitié qui s’était éparpillée en fragments d’étoiles gravés dans les prunelles de la blonde à l’instar de tous ces souvenirs radieux qu’ils partageaient. Lorsqu’elle aperçut les perles salines s’inviter dans le creux de ses yeux, le cœur de Maxyne se serra. De cette humeur fébrile, Sunwei termina de déballer son cadeau avant de la prendre dans ses bras, étreinte échangée sous le coup de l’émotion en écho à ses mots. Une raison de plus de penser à elle. « Fais gaffe. Tu ne pourras bientôt plus me sortir de ta tête. » Répondit-elle à la fois avec humour et aplomb. La nageuse profita de ce moment suspendu, puis celui-ci s’interrompit lorsque l’étreinte entre eux se rompit. Pour conclure le moment cadeau, Sunwei proposa une nouvelle tournée de champagne. « Oh oui ! Toujours partante pour ça. » Son verre entre les mains, elle le leva en même temps que son ami qui soulignait la rareté des figurines choisies. « Pour être honnête, on m’a un peu aidée à les choisir. Merci Fiona. » Reconnut-elle, honnêtement. Sa meilleure amie était une geek des premières heures et elle avait l’œil plus expert pour ces objets. Il n’était pas toujours simple de démêler le vrai du faux, en particulier en ligne. « Et à toi. Pour le repas, pour la soirée. J’voulais rien faire aujourd’hui et ça ne t’a quand même pas découragé. »
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Sam 1 Jan - 18:20
time to partyMaxyne & Sunwei
Mieux qu’un collier, sous tes prunelles illuminées s’esquissent les figurines probablement aussi rares que coûteuses. Maxyne avait tapé pile au milieu de la cible de ton coeur, là où elle s’est déjà logée pour d’autres raisons. Sous l’éclat de la tendresse coupable d’emprisonner ta caboche, tu viens serrer ta douce amie contre toi, pour la remercier comme il se faut, tout en glissant des paroles à l’arrière-goût au sous-entendu pas si subtil. Alors quand elle rebondit et menace qu’elle ne sorte plus jamais de ta tête, tu te mords les joues pour ne pas répliquer à ton tour et lui dire que ça fait des semaines, des mois qu’elle s’est incrustée dans le moindre de tes neurones. Elle est là, où que tu ailles, elle t’accompagne avec douceur et bienveillance, berce tes journées quitte à te faire rater des productions parce que tu as trop la tête dans les nuages. Le ciel est tâché de sa présence, et ton myocarde s’emballe à chaque pensée. Tu sais ce que ça veut dire, tu le sais mais ta face continue de se voiler pour préserver cette amitié qui est trop chère à ton coeur pour la briser d’un amour qui n’est peut-être qu’éphémère, développée par l’égarement des corps. Donc tu changes de fusil d’épaules, oublies la langueur des compliments pour percer la motivation de la blonde en la poussant à la consommation d’alcool. De toute façon, l’occasion n’est pas la mieux trouvée pour se confesser à ce sujet, tu attendras que la belle aille mieux avant de rouvrir cette porte que vous vous étiez promis de garder désormais close à jamais. « Fiona ? Très bien, je ne raterai pas l’occasion d’aller la remercier pour t’avoir soufflé les bonnes références. » Car si elle a aidé, tu te doutes bien que l’idée a bel et bien été trouvée par la divine. Les verres trinquent et les gosiers s’hydratent. « Pourquoi ça m’aurait découragé voyons ? Tu sais bien que je braverai vents et marées pour toi. Ce n’est pas une petite déprime qui va m’empêcher de te trouver des sourires. » Tu te doutes, que c’est bien plus profond que ça, mais tu te dis que ce soir, minimiser les dégâts l’aidera peut-être à profiter comme il se doit. Ainsi, tu masques tes états d’inquiétude, et ta perplexité, tu restes le soleil souriant qui veut la charmer de ses rayons rassérénants. « C’est vraiment rien, Maxy. Les amis c’est fait pour ça, n’est-ce pas ? » que tu souris comme un niais.