contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Le moment qui suivit l’ouverture des cadeaux était léger, tendre, complice. Pudiques dans leur émotion, les deux amis se retranchaient derrière l’humour pour se taquiner comme deux ados et masquer la gêne qui accompagnait ces marques d’attention qui les avaient touchées. A l’instar de Sunwei, Maxyne avait tapé dans le mille pour les figurines, aidée par une autre amie indéfectible dans le paysage de sa vie. En dépit de la contribution experte de Fiona, l’artiste devinait l’idée ancrée de sa sirène derrière la tête. La nageuse profita d’ailleurs de ce moment pour le remercier de sa présence. En dépit de son souhait de rester seule, même un jour comme celui de son anniversaire, son jumeau de date avait brisé la barrière de sa porte pour inonder son espace de sa présence réconfortante. Il aurait pu être n’importe où ailleurs mais il avait consciemment choisi de s’exposer aux mauvaises humeurs de la blonde pour célébrer leur année supplémentaire ensemble. Ce qui paraissait évident pour lui ne l’était pas forcément pour elle, pas dans son état d’esprit actuel. Aussi, elle appréciait d’autant plus qu’il ferme les yeux sur cette déprime depuis son arrivée. Certes, il était impossible à Maxyne de le lui cacher mais elle n’avait pas envie de s’étaler et elle ne répondit pas. Leur précédente rencontre avait donné une bonne idée à Sunwei de ce qui la blessait, même s’il n’avait qu’une partie des éléments et qu’elle ne lui avait pas tout dit. Des sourires, il avait réussi à lui en soutirer ce soir, petite victoire qui pourtant venait de s’assombrir par la portée des derniers mots qu’il lui souffla. Le moment suspendu retomba comme une chape de plomb. Des amis, voilà qu’il se plaisait constamment – et sans doute maladroitement – à lui rappeler ce lien qui les unissait. Pourquoi remettait-il toujours ce mot sur la table comme du sel que l’on déverserait dans une blessure béante ? « Oui, c’est fait pour ça. » Le cœur de Maxyne se serra à nouveau. Elle savait que Sunwei n’avait pas – suffisamment – conscience de la plaie qui lui balafrait le cœur, que les doutes à vif de la nageuse ne contribuaient pas à adoucir ses pensées nuageuses. Tout était beaucoup trop confus dans sa tête entre la santé vacillante, l’angoisse du passé qui ressurgissait et le futur incertain qui s’imposait. Le contact physique entre eux se rompit, ses yeux se détournèrent des siens. Comme toujours quand il s’agissait de ses sentiments ces dernières années, elle prit la fuite. Pas très loin, juste devant le plan de travail de la cuisine, juste assez pour lui tourner le dos et trouver de quoi occuper ses mains. Couper un citron en deux d’une main tremblante pour le glisser dans son verre, poser le couteau à côté de la planche comme si de rien était. Une scène qui rappelait de façon troublante le moment où Sunwei et Maxyne s’étaient avoués leur confusion dans la cuisine du compositeur le lendemain de leur nuit transgresseuse. A la différence que cette fois, elle ne se retourna pas vers lui et s’éloigna dans le salon, dissipant enfin le malaise induit par son incapacité à masquer plus longtemps les fêlures de son coeur embrouillé.
La suite de la soirée s’était déroulée en demi-teinte. Un nœud dans le ventre, la blonde n’avait plus réussi à rien avaler, pas même le dessert ramené dans les sacs de Sunwei. Les chorégraphies joyeuses de son acolyte avaient allégé l’atmosphère, elle avait retrouvé le sourire le temps de son passage, s’était amusée à le regarder confortablement installée dans le canapé. Elle l’avait applaudi, l’avait admiré même pour son insouciance et son lâcher-prise juste dans le but de la distraire. Les verres s’étaient enchainés car Maxyne avait continué à en boire en dépit de ses contractures abdominales, volonté de remplir le trou béant qui s’était ouvert ailleurs que dans son estomac, celui qu’elle cherchait à noyer dans son organe battant. La présence de Sunwei la rendait tantôt euphorique, tantôt mélancolique. Et ce deuxième ressenti l’emporta au cours de la seconde partie de soirée. Après les chorégraphies, elle s’était à nouveau renfermée comme une huître, humeur redescendue, alcool qui la consolait mieux que son ami désormais. Gagnée par la fatigue, sommeil qui avait été largement perturbé les nuits précédentes, elle s’assoupit finalement contre lui dans le canapé, coussin posé sur les cuisses du producteur, tête de Maxyne sur le coussin, musique de fond mise en sourdine. Au bout d’une vingtaine de minutes, elle rouvrit pourtant les yeux lorsqu’elle sentit un léger mouvement sous sa tête. Avait-il essayé de bouger ? De partir ? Ses prunelles inondèrent les siennes comme des billes attirées par des aimants. D’où elle était, Sunwei ne pouvait pas échapper à ce regard. Maxyne ne savait plus très bien comment elle avait fini endormie contre lui mais elle entendait un bruit sourd résonner contre ses tempes. Était-ce le cœur de Sunwei qui tambourinait dans sa cage thoracique ou le sien qui frappait durement dans sa poitrine et résonnait jusque dans sa tête ? Des amis. Les mots continuaient de retentir comme une mélodie disgracieuse, une tonalité dépourvue d’éclat. Le regard de Maxyne adopta alors une nouvelle lueur. Etincelle activée par la pureté d’un moment aussi limpide que lisible à une telle proximité. Embrasement d’un cœur qui ne demandait qu’à sortir de sa cage et d’éclater toutes les putains de barrières contenues par leur bon sens. Maxyne se redressa doucement et approcha son visage du sien, cédant finalement à son envie de l’embrasser. Ses lèvres s’unirent aux siennes dans un doux baiser, rapidement amplifié par l’alchimie électrique qui existait entre eux. Illusion savoureuse, mirage éphémère et merveilleux. Ses lèvres avides épousaient passionnément les siennes, les courbes de la jeune femme se plaçant trop facilement contre lui, son souffle s’accordant au sien dans une tornade d’émotions troubles. Maxyne ferma les yeux, s’imprégna de chaque seconde, elle ne voulait pas que ce moment cesse, se droguant de sa simple présence et refusant de voir où ce baiser dangereux était susceptible de l’emporter. Démon de tentation, ivresse d’un désir qui montait dans son corps et l’embrouillait toujours plus. Ce n’était pas l’alcool qui l’avait poussée à initier ce rapprochement, c’était simplement l’évidence que leur amitié n’était plus en état de fonctionner comme telle.
Pourquoi prendre le risque ? Parce que même sans réussir à accepter la situation pleinement, Maxyne était devenue incapable de mentir. Et peut-être aussi, parce qu’elle sentait qu’il lui cachait des choses lui aussi. Pourtant, la lucidité la rattrapa dans une violente contre-attaque. La nageuse s’arrêta enfin, comme si le rapprochement qu’elle avait initié était devenu un crime de lèse-majesté, un retour en arrière impossible, une déclaration aussi criante qu’enflammée. Parce que peu importe à quel point Sunwei tenterait encore de sauver les meubles pour eux, la jeune femme venait de se trahir définitivement à leurs yeux, grillée à un tel point qu’il serait désormais impossible d’avancer sans ignorer les vérités tues. Baiser qui torpillait leur amitié de façon irrémédiable, cette amitié non ambiguë dans laquelle ils se complaisaient à coexister. Jusqu’à ce jour où elle était devenue trop vulnérable pour contenir la vague de confusion qui venait de les submerger comme un violent raz- de-marée. A défaut de trouver les mots appropriés à la situation, elle baissa les yeux, attendant le jugement du destin sur eux. Témérité désormais envolée dans les cieux de son appartement. Parce que deux âmes éprises l’une de l’autre, liées d’une même peur pour l’autodestruction et le sabordage de leurs sentiments, lorsqu’elles se repoussaient inexorablement, ne pouvaient qu’amplifier ce désir inéluctable de se brûler les ailes ensemble.
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Ven 14 Jan - 23:46
time to partyMaxyne & Sunwei
Finalement, la soirée n’avait pas tourné en votre faveur. À cause d’un mot. Du moins, c’est la seule raison qui te vient à l’esprit, parce que Maxyne semblait retrouver le goût de la fête et des sourires, jusqu’à ce que l’amitié rappelée n'annihile tous tes espoirs de la faire aller mieux. Et ça te tuait presque ce silence pesant qui vous enveloppait lourdement tandis que vous étiez sagement installés sur le canapé. Tu as tout essayé, toutes les pitreries qui auraient pu redorer son beau visage. Mais rien n’y faisait, Maxyne ne daignait plus s’égarer dans l’allégresse de façon continue, les ombres revenaient sur elle sans que son soleil ne puisse la protéger. Elle a bien eu des moments enjouées mais presque aussitôt, la tristesse semblait la posséder. Alors tu as presque fini par abandonner, te contentant d’être la présence qu’elle requiert sans la forcer à esquisser les risettes bienfaitrices. Au moins, elle finit par s’endormir, là sur tes cuisses. Tu te dis que peut-être, ta chaleur l’empêche de cauchemarder. Tu aurais pu passer la nuit ici, sans bouger, juste pour éviter la réveiller. Malheureusement, la position devenait gênante pour ton échine qui réclamait un peu de mouvement. Au moment où tu te tortilles pour atténuer la douleur latente, les céruléennes de ta meilleure amie tombent sur toi. « Pardon, je ne voulais pas te réveiller, rendors-toi. » que tu susurres, presque comme une supplication. Tu préfères la voir endormie que mélancolique. Sauf que la belle nymphe n’est pas décidée, que ses mires s’élancent juste avant que ça ne soit son corps qui se torde pour se joindre au tien. Ça s’est fait trop vite pour que tu l’arrêtes, trop vite pour que ton coeur ne soit pas happé par la chaleur de ses lèvres, de son amour qui pleure contre ton âme. Tu devrais le rejeter, parce que vous vous êtes promis de ne plus rouvrir cette brèche pour le bien de votre amitié, cependant tu en es incapable. Quand la divine s’emboîte à toi, tu ne peux plus que faire le choix de t’abandonner à elle, parce que t’en meurs d’envie toi aussi. Alors tes mains grimpent contre sa colonne, remontent jusqu’à sa nuque pour se perdre dans sa chevelure d’or. Le désir monte dans ton poitrail, afflue ailleurs sans que tu ne puisses contrôler l’sang vicié par la luxure.
Puis vous vous retrouvez là, en silence, les lèvres sauvagement arrachées l’une de l’autre, ne laissant que le froid du salon vous séparer quand vos carnes s’enflamment encore. Ses iris évitent les tiennes, et elle fait bien, car elles y liraient trop de contrariété, trop d’vérités et trop d’incertitudes. Où est-ce que vous vous menez ? « Maxyne… Je- je… » Tu es bien incapable de faire autre chose que bredouiller, son souffle chaud qui te parvient encore avec aisance. « On devrait aller se coucher. » soupires-tu. « Enfin TU. Tu devrais aller te coucher. » Tu la grondes presque comme un parent, et tu t’en mords les lèvres quand tu la sens finalement prête à filer. Tes doigts viennent envelopper les siens. « Non, attends. » Dans un élan de courage du coeur, tu te dois de parler, pour vous. Si ça doit vous détruire en ce jour fatidique, tel en sera le cas. Tu en accepteras la responsabilité. Grande inspiration et les lèvres s’élancent. « Je croyais qu’on ne devait plus ouvrir cette porte. Je comprends pas… Ça signifie quoi tout ça… sur nous ? » que tes yeux viennent chercher les réponses dans son océan.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Les lèvres se désunirent, les nez s’effleurèrent dans un dernier mélange des souffles avant que le visage de Maxyne ne s’éloigne à une distance appropriée, regard détourné de son centre d’attention, elle avait besoin de redescendre, de retrouver ses esprits, d’arrêter avant de tout perdre. Son cerveau dissipé, son cœur confus, son corps douloureux. Plus rien ne semblait tourner rond. Elle était troublée face à la tornade de sentiments contradictoires qui la traversaient. Déclaration enflammée, attirance inexorable, complicité fusionnelle. Tout s’imbriquait à la perfection jusqu’à ce que les doutes la rattrapent et que ces mêmes appréhensions soient confirmées par la réaction de Sunwei. Bien sûr, il lui avait rendu son baiser dans cet échange passionné mais l’avantage et à la fois le désavantage d’être aussi proches l’un de l’autre était qu’ils se connaissaient par cœur. Maxyne sentait bien qu’il était contrarié parce qu’elle avait éclaté en mille morceaux ce mur qu’il avait érigé entre eux, des morceaux qui les perçaient de l’intérieur, à vif. Perplexe, le compositeur butait sur ses mots. Il proposa maladroitement d’aller se coucher avant de se rendre compte de la portée de sa phrase et de rectifier le tir d’une voix ferme. Des étincelles dansèrent dans les prunelles de la nageuse qui redressa le regard d’un air fatigué. Evidemment, il se défilait. Encore une fois. Contrariée à son tour, la jeune femme s’éloigna davantage et lui tourna le dos pour quitter la pièce. Toutefois, la main de Sun glissa doucement autour de la sienne pour la retenir. Le cœur battant à vive allure, la respiration en apnée, Maxyne s’arrêta et attendit. Sunwei chercha alors à comprendre l’inexplicable. Qu’attendait-il d’elle ? Qu’elle pose des mots sur ce qui venait de se passer ? Leur baiser fiévreux et l’aura de désir qui s’était emparé d’eux ne suffisaient-ils pas à redéfinir les contours de leur amitié ? Maxyne brûlait de retourner vers lui, mais elle n’avait pas envie de devoir l’expliquer, pas après ce qui venait de se passer. Pour mieux se faire repousser ? Ses boucles blondes tombaient souplement sur ses épaules, mais prisonnier de ses iris, il ne pouvait voir que le vide qui aspirait l’éclat de vie hors de ses prunelles. « TU ne voulais plus ouvrir cette porte. » Rectifia-t-elle, d’une voix lasse. « J’ai essayé de respecter ça, Sun. J’ai vraiment essayé. Mais je suis incapable de la refermer. » Son regard se perdit dans le sien. Elle aurait voulu renier cette passion détestable qui l’habitait, repousser le soleil qui était devenu malgré lui un des fils d’Ariane de son existence. Sauf que la fuite n’était plus au programme. Elle devait assumer, affronter cette réalité comme celle qui touchait à sa santé. La nouvelle désillusion qu’elle s’apprêtait à encaisser ce soir serait sans doute la plus douloureuse, son ventre se tordait déjà à cette simple idée, mais elle s’y préparait. Mieux valait vivre dans l’honnêteté de ce qu’elle ressentait, déchirée par une nouvelle blessure, que de continuer à se cacher derrière de faux-semblants. Maxyne ne s’était plus attachée de cette façon depuis longtemps. Elle ne s’était pas entichée de lui en un regard, elle avait progressivement été subjuguée au fil des années. Et puis c’était comme si elle était tombée malade lors de la dernière Saint-Valentin, et cette maladie de sentiments se glissait progressivement dans les pores de sa peau comme un virus. Elle s'était infiltrée dans son corps jusqu'à la rendre incapable de lutter. Dans cette période plus délicate de sa vie, Maxyne suintait les doutes pathétiques qui l’électrisaient depuis longtemps. Elle s’était attachée à lui et elle se détestait pour ça. Alors non, le paradoxe de cette affection brûlante n’avait pas d’explication rationnelle. « Pour toi, qu’est-ce que ça signifie ? »
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Jeu 3 Fév - 16:21
time to partyMaxyne & Sunwei
L’hésitation te fait buter sur des mots maladroits qui pourraient blesser un peu plus la blonde, alors tu te rattrapes comme tu peux, cherchant des raisons de la garder près de toi. Et aussi une explication, une raison interne qui expliquerait les moments de divagation du coeur qui en oublie l’élégance de l’amitié. Cette porte qui devait rester close, promesse faite que Maxyne souligne en te l’attribuant particulièrement à toi. Tu déglutis difficilement tandis que tes yeux s’égarent dans les orbes bleutées de la douce. Elle n’a pas tort, et tu le sais. Quand elle précise qu’elle a simplement tenté de respecter tes volontés en ne forçant pas l’objet à sortir de ses gonds, ton poitrail sursaute. Parce que tu sais que derrière vos métaphores se cachent quelque chose qu’aucun de vous n’ose prononcer de palabres sincères. Tout n’est que question d’image. De cette porte, encore et toujours, que tu veux garder fermée, que la blonde vient de pulvériser en un baiser. Et elle rajoute même qu’elle ne peut pas continuer comme ça, incapacité venant tout droit des battements aliénés de son coeur que tu devines trop aisément. Alors tu te demandes pourquoi il a fallu que la Saint-Valentin emporte vos âmes dans ces tourments. Par dessus tout, tu t’en veux de l’envoyer, elle, dans cet océan d’indécision et de peine myocardique. Car tu pourras la faire souffrir avec tes indécisions et ta gaucherie malheureuse par moment, et jamais tu ne veux être le dieu maudit de ses chagrins. N’es-tu pas pourtant en train de la rendre miséreuse avec ta foutue envie de la garder loin de ton coeur ? À ce même instant, elle pose la question qui fait trembler tout ton corps. Savoir ce que tout ça signifie pour toi, à quel jeu tu joues. Tu restes interdit dans l’océan délicat de ses céruléennes, tes phalanges encore enroulées autour de son bras pour ne pas la laisser filer loin de toi. Parce que tu ne supporterais pas de sentir le vent froid de l’hiver s’immiscer entre vos silhouettes. Pour cela, il faut que tu uses de l’authenticité des sentiments creusés lentement au fond de ta poitrine, ceux qui tu nies sous prétexte de ne pas blesser la poupée ensoleillée. C’est qu’en réalité, tu ne t’es jamais sentie digne de l’accompagner dans le flot continu de sa vie. Tu n’as toujours été que le petit clown lui faisant oublier ses mauvais moments, lui permettant de s’évader des maux. Aujourd’hui, tu causes la détresse. Ton âme se poste désormais face à deux portes : l’une prônant la sincérité et l’ouverture du coeur englué dans le déni, l’autre offrant la sortie de secours pour lâches et promettant le déchirement de votre amitié. Elle est bien belle l’excuse de ne pas vouloir laisser l’amour s’entremêler à l’amitié, car ce serait prendre le risque de la détruire à petits feux. Sauf que tu es forcé d’admettre que c’est déjà trop tard. Que les vagues vengeresses glissent sur le rivage et empiètent lentement sur ce que vous avez mis des années à construire. Tu refuses de la perdre pour une peur digne d’un froussard. « Je crois que je t’aime Maxyne. » que tu largues, sans détour, la mine sombre et fendue de l’émoi tourmenté des sentiments enfouis peinant à sortir de leur caverne. La dernière fois que tu as avoué à une femme que tu l’aimais, tu as voulu l’épouser et ton père s’est immiscé pour tuer votre cocon d’amour. Ta main tire doucement sur son bras pour l’attirer à nouveau vers toi, vers ce canapé sur lequel tu l’invites à s’asseoir, à côté de toi. « Je ne veux pas me l’avouer parce que j’ai peur que ça bouleverse notre amitié. Que ça nous touche, nous, tout simplement. C’est pour ça que toute cette histoire de porte est apparue, parce que je me suis dit que la Saint-Valentin ce n’était qu’un accident, une erreur… » C’est tellement plus que la passion brûlante d’une nuit, que le besoin irrépressible de sentir sa chaleur contre ton corps. Oui, c’est elle toute entière qui te fait vibrer, au-delà de la couche. Chaque jour, depuis des années, elle te soutient, traîne à côté du filon de ta destinée pour te pousser à ton meilleur. Et doucement, tous les indices semés par le temps te prouve que ça ne date pas que de ce 14 Février. « Je suis désolé si ça t’a fait souffrir, je pensais que ça nous protégerait. Tu comprends… J’ai toujours été là pour toi, je ne supporte pas l’idée d’être celui qui peut te faire du mal. » Courage pris à deux mains, tu soupires un instant avant de prendre une profonde inspiration et de glisser d’un ton doux, ta main coulant contre son bras pour remonter jusqu’à sa joue. « Mais aujourd’hui tu as besoin d’honnêteté alors voilà, je suis honnête. J’ai peur de tout ce que ça signifie réellement, peur d’être celui qui brisera ton coeur. » que tu confies, la gorge larmoyante des angoisses qui prennent possession de ton être, dans l’ombre des rayons salvateurs du soleil.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
L’amour était comparable à un saut en parachute. Le grand saut dans l’inconnu et dans le vide. Un lâcher prise total et sans filet. Offrir son cœur à un(e) autre se rapprochait de ce frisson de vie. Lorsque Sunwei lui souffla qu’il l’aimait, sans détour, la respiration de Maxyne s’arrêta de plus belle, le temps se suspendit. Elle n’entendait plus que son propre cœur battre et tambouriner contre ses tempes, le souffle coupé par la confidence soupçonnée et pourtant inattendue au travers de cette sincérité désarmante. Assez d’images et de sous-entendus autour des portes, des verrous et des clefs. La nageuse avait été la première à craquer pour remettre le sujet sur le tapis, mais Sunwei était le premier à véritablement sauter dans le vide, à mettre des mots beaucoup plus forts et concrets sur leurs sentiments. Assommée par la puissance libératrice de son amour avoué, Maxyne se laissa guider comme une automate par le compositeur jusqu’au canapé. Elle prit place et l’écouta dans un silence sacré jusqu’au bout. Maintenant que Sunwei trouvait le courage de s’ouvrir à elle, la nageuse s’imprégna de toutes ses inquiétudes et de son ressenti. Lui aussi redoutait que leur amour bouleverse leur amitié, il avait d’abord pensé que la Saint-Valentin n’était qu’un accident de parcours avant de se rendre compte du contraire. Ce quatorze-février avait simplement révélé des sentiments sous-jacents et enfouis par toutes leurs peurs. Celle de changer leur amitié, celle de se faire souffrir. La voix calme de Sunwei l’aida à canaliser toutes ces informations. La main du compositeur glissa contre son bras et effleura sa joue, rétablissant un lien physique entre eux. Maxyne détectait les notes d’angoisse dans sa voix, les mêmes doutes et questionnements l’habitaient. Sentiments réciproques et partagés. A tous les niveaux. Elle était soulagée de ne pas s’être fait de films, de voir qu’il était dans le même bateau. Soulagée aussi d’enfin pouvoir parler sans devoir réfréner ce qu’elle ressentait. Les nœuds dans son estomac se dénouaient doucement et elle prit la parole à son tour. « Je suis désolée, je n’aurai pas dû te prendre de court comme je l’ai fait. » Lui sauter dessus de la sorte puis essayer de prendre la fuite comme une petite fille prise en défaut. « Je ne gère plus rien dans ma vie. Et ça en fait partie. Toute cette indécision. » Les incertitudes concernant sa santé, son boulot et maintenant ses sentiments aussi. Le comportement de Maxyne avait mis Sunwei devant le fait accompli avant qu’elle se ressaisisse et manque de s’enfuir, un dérapage qui avait mené à cette discussion parce qu’il ne voulait pas la faire souffrir. « Je comprends. Je comprends ce que tu me dis parce que j’ai peur aussi de ce que ça signifie. Mais je préfère être tout autant honnête. L’amour que je ressens pour toi est devenu plus fort que l’amitié que nous partageons. Peu importe ce qu’on décide de faire, ce n’est déjà plus pareil qu’avant. » Il n’y avait qu’à voir la façon dont leur amitié fonctionnait depuis la fameuse soirée où tout avait basculé. C’était différent… Tous les deux marchaient sur des œufs. « Pourquoi penses-tu que tu briserais mon cœur ? » Leur amitié s’était montrée résistante pour surmonter des problèmes de santé et de dépression, des obstacles tels que des familles compliquées ou la distance induite par leur passion respective. C’est pourquoi elle s’interrogeait sur ce qui amenait Sunwei à s’en persuader. « Peut-être que c’est moi qui briserais involontairement le tien, qu’on se le brisera ensemble ou peut-être pas du tout. Nous n’avons même pas considéré la possibilité que ça pourrait être aussi bien et beau que notre amitié… Je sais juste que mes sentiments pour toi continuent de grandir chaque jour. » Avec lui, elle apprenait. Tous les jours. Elle avait appris à se reconstruire, elle apprenait à affronter ses doutes, à se relever. Elle avait recommencé à rire, à vivre des moments heureux. Elle apprenait ce que c’était que d’aimer avec douceur et respect, dans l’acceptation. C’était la combinaison de toutes ces raisons qui expliquait qu’elle tombait amoureuse de lui. Il lui était devenu aussi vital que l’oxygène qu’elle respirait. « Et je me demande ce qu’on devrait faire. » Se donner une chance de s’aimer davantage encore ou pas. Telle était la question. Maxyne était trop impliquée émotionnellement pour que leur amitié reprenne sans être impactée. La dernière fois qu’elle avait offert son cœur complètement, elle avait failli perdre la vie dans un accident et elle avait mis des années à s’en remettre. Dès le début, Sunwei avait été présent pour l’aider à se reconstruire. Il était entré dans le paysage de sa vie à Auckland et ne l’avait plus quitté depuis lors, à l’exception de périodes plus chargées. L’importance déterminante et croissante qu’il avait pris dans sa vie n’était plus à démontrer. Âme qui complétait un peu trop bien la sienne. Comme y avait aussi pensé Sunwei de son côté, tous les indices avaient progressivement été semés par le temps bien avant que tout bascule le soir de la Saint-Valentin. Maxyne se mordit la lèvre inférieure alors que ses yeux se noyaient dans les siens. Elle brûlait de l'aimer, chaque seconde passant un peu plus que la précédente. Il l’embrasait, consumait ce qui constituait son être, incendie de sentiments qui gangrenait ses membres, prenait possession d’elle, sans la moindre chance de lutter. La distance ne servant qu'à augmenter son mal encore plus, ne valait-il pas mieux s’enflammer à ses côtés que vivre loin de lui ? Ne resterait-il que des cendres d’amitié et une fumée de regrets ou oseraient-ils au contraire transformer ce brasier en feu de joie ? L’interrogation flottait dans l’air. En dépit de sa vie qui était sens dessus dessous actuellement, Maxyne ne voulait plus reculer. Elle se sentait prête. Prête à avancer, prête à aimer à nouveau, à sauter avec lui en parachute. « Je t’aime, Sun. Je n’avais plus ouvert mon cœur depuis longtemps mais avec toi je suis prête à le faire. »
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: time to party (Maxyne) (#) Dim 27 Mar - 11:43
time to partyMaxyne & Sunwei
Il y a ce sourire qui s’esquisse, désolé pour elle, rassurant pour elle. Non, ce n’est pas si grave qu’elle t’ait bousculé au point de forcer les sentiments à s’arracher à la linguale prônant le déni. Parce qu’au fond, tu le sais aussi bien qu’elle que les indécisions ont trop duré, que l’incertitude commence à trop ronger vos poitrines. Alors tu secoues lentement la tête, cette risette bienveillante sur la trogne pour lui intimer qu’aucun mal n’a été fait. Au fond, t’es même plutôt libéré de ce poids tacite. Ton palpitant se gorge un peu plus de cet amour chaleureux que tu as trop longtemps nié quand la belle blonde partage les mêmes craintes que toi, jusqu’à ce que les battements cessent brûlent à sa question. Le souffle ne vient plus, tes traits se déforment sous la surprise, car tu ne t’y attendais pas. Le silence bute contre tes lippes, tu es tout bonnement incapable de sortir un son, d’exprimer le maelström que ça implique dans ta psyché. Et comme si Maxyne lisait dans tes pensées, elle se charge de l’expression parfaite des ressentis d’inquiétude, les allie parfaitement à la réalité et cette incertitude qui fait partie des relations. Alors tu as ce soupir d’aise, d’assurance, qui s’échappe avant que le rictus ne perle sur tes lèvres. « C’est vrai, tu as totalement raison. Mais j’ai tellement peur de te blesser comme tu l’as été par le passer, que j’envisage le pire scénario. Alors que tu as raison, il y en a un merveilleux qui peut se dessiner ! » que tu dis, le visage illuminé par la raison retrouvée, et sûrement par beaucoup d’affection transpirant de chacun de tes pores. Tu t’apprêtes à répondre à son interrogation ponctuée pourtant par un point, mais tu ne peux pas, car l’hésitation t’emporte et qu’avant que tu n’aies le temps d’ouvrir la bouche, elle te devance en sautant de cette falaise. Dans le ciel étoilé, elle te rejoint, la chevelure virevolte dans les airs qui accueillent vos carcasses en pleine chute libre. Elle a sauté, avec toi, dans ce trou béant de l’inconnu, des doutes et des peurs, parce qu’elle voit plus que tous les scénarios sinistres que l’angoisse apporte. Maxyne a cette capacité à voir au-delà de la noirceur des cieux, et comme si elle te pointait le magnifique océan d’émotions qui vous attend, tout s’illumine et tu sais presque quelle direction prendre. Laisser vos corps tombés un peu plus dans cette chute sans retour possible. Tendrement, ta dextre se glisse contre sa paume pour que vos phalanges s’entremêlent, cette marque intime d’un soutien indéfectible, d’une affection qui n’a jamais cessé de vous unir et de vous faire flamber. Un simple geste qui veut en dire beaucoup. Ton myocarde bave, tes replètes esquissent ce sourire béat de l’adolescent qui a le droit à sa première déclaration d’amour. Tu sers alors un peu plus sa main. « Je crois qu’on ne peut plus faire demi-tour là… Je n’ai pas envie qu’on se colle une étiquette de suite, parce que ça serait se foutre une pression pour que ça réussisse inutile, et je pense qu’à ce moment précis, tu n’as pas besoin de ça. » Ton sourire ponctue la proposition, le reste qui vient alors que ton timbre se fait encore plus doux. « Donc je propose juste qu’on agisse comme bon nous semble, sans te prendre la tête sur ce qu’on est, qu’on écoute notre coeur et qu’on voit où ça nous emmène. Et là… j’ai juste envie de faire ça. » que tu souffles tandis que ton index vient capturer une de ses mèches rebelles qui tombe sur son front pour la coincer derrière son oreille. Ton visage se rapproche, narines s’embaumant de son odeur délicate avant que tes lèvres ne capturent les siennes dans un baiser délicat.