une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| adventure of a lifetime (keirel 3) | |
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Auteur | Message |
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Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002 ○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Ven 14 Jan - 18:16 | |
| J’ignore combien de temps je vais encore profiter de la présence de Lee ici, à Jaipur. J’ai beau étirer les jours, je sais qu’elle finira par savoir que je l’ai bernée, trompée, que je lui ai caché la vérité et je sais par avance qu’elle n’appréciera pas. Si lui cacher certaines choses ont jusque là aidé à la garder en vie, cette information là ne sert qu’à l’empêcher de retrouver sa vie d’avant. Les siens. Je suis égoïste, j’en ai conscience, mais j’ai encore envie de profiter de sa présence. Je n’ai pas fait tout ça pour rien, pour la voir repartir et qu’elle devienne une étrangère. Cette simple idée me retourne le ventre. Je n’ai pas pour habitude de prendre des jours de congé. L’avantage d’être mon propre patron, c’est de pouvoir organiser mon emploi du temps comme j’en ai envie. Mais après mon déplacement professionnel de quatre mois, je ressens l’envie et même le besoin de passer du temps avec Lee. Il y a encore beaucoup de choses qu’elle ne sait pas sur moi, même si le voile se lève peu à peu. Je fais attention, même si je sais qu’il n’y a plus aucun danger pour elle, il en restera toujours pour moi. Je tire les ficelles depuis bien longtemps, et je ne suis pas à l’abris que quelqu’un n’aime pas mes pratique, ou veuille profiter du certain pouvoir que j’ai acquis avec les années. La jeune femme n’a pas de travail ici, aucune obligation, seulement ses passions, et le devoir de laisser filer le temps, jusqu’à avoir le droit de rentrer chez elle, en Nouvelle Zélande. Je décide donc d’organiser une virée en dehors de la ville, juste elle et moi, histoire de passer du temps ensemble. C’est la première fois que je lui envoie un sms. Elle était au courant, depuis le début, qu’elle n’avait ce téléphone que pour recevoir des appels et qu’elle n’avait pas le droit d’en passer. J’ai dû assurer mes arrières, surveiller qu’elle n’essaierait pas de contacter sa famille ou ses proches. Elle s’en est tenue aux recommandations, et heureusement. C’est ce qui l’a sauvée. Mais aujourd’hui, j’imagine sa surprise en recevant ce sms que je viens de lui envoyer. De chez moi, je m’active, souriant de la regarder s’agiter à son tour, maintenant qu’elle sait que je ne vais pas tarder à venir la chercher. Dans un sac, j’emporte avec moi le nécessaire pour la journée que j’ai prévue, et même le double pour Lee, au cas où elle n’ait pas ce qu’il faut. Je garderai la surprise jusqu’au moment d’arriver. Mon chauffeur me dépose aux abords de la ville où se trouve le parking qui abrite mes trois voitures. Je n’en ai pas l’utilité depuis que je suis ici, je me déplace plus simplement, ou grâce à mon chauffeur. Elles ne me servent que pour mes déplacements en dehors de Jaipur, ce qui va être le cas aujourd’hui. Il est à peine plus de huit heure lorsque j’immobilise la Jeep dernier cri devant l’immeuble ou vit Lee depuis plus de deux ans. J’ai du mal à contenir mon impatience face à cette journée, j’espère que l’initiative lui plaira. Je lui envoie un sms et attends qu’elle descende. Lorsque j’aperçois sa silhouette, je ne peux retenir un large sourire d’illuminer mon visage. Je retire mes lunettes de soleil, juste le temps de la saluer. « Bonjour ! Prête pour l’aventure ? » Je récupère son sac que je place dans le coffre de la voiture, et lui fais signe de monter à l’avant, pendant que je prends place au volant. « Je suis désolée de ne pas avoir donné de signe de vie depuis quelques mois, j’étais en déplacement en Europe pour le boulot. Comment vas tu ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Ven 14 Jan - 21:08 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰Cela fait des mois que je n’ai pas eu de nouvelles de Keila. Quatre, pour être exacte, même si je nierais probablement avoir compté les jours si elle me le demandait. Mais même si je ne dis rien, elle saura sûrement que j’ai attendu son retour avec impatience : Sanjay est un allié de choix, mais c’est aussi, et surtout, son employé. Je sais désormais qu’à travers lui, elle est au courant de tout ce qui me concerne, et notamment du fait que je l’interroge régulièrement à son sujet. Elle est à l’étranger, c’est à peu près la seule information que j’ai pu lui soutirer. Et en même temps, je crois que je commence à en rêver, de l’étranger. Ou au moins de pouvoir sortir de Jaipur. C’est une jolie ville, remplie d’endroits chargés d’Histoire, tous plus beau les uns que les autres. Mais après avoir fait le tour de chaque temple deux ou trois fois, je commence à avoir la sensation d’un poisson dans son bocal. Peut-être que mon baby-sitter l’a ressenti, et lui en a parlé, parce qu’après des mois sans nouvelles, je finis par recevoir un sms, un matin. C’est un numéro inconnu, et je n’en reçois jamais. Pourtant, en lisant les mots qui me sont adressés, je n’ai aucun doute sur l’identité de son émettrice. Aussitôt, mon visage s’éclaire, et je suis animée d’une énergie nouvelle. Celle de l’aventure, de la découverte... Ou simplement l’excitation de pouvoir passer la journée avec ma bienfaitrice. Elle m’a demandé de ne pas m’attacher, mais c’est plus fort que moi : sa présence me procure une sensation de bien-être que je ne retrouve dans rien d’autre; aucune des activités que je peux avoir pour passer le temps, ni aucune des personnes que je peux rencontrer au quotidien. Il n’y a qu’elle, qui me donne ce besoin d’exister, plus que d’être simplement en vie. Avec entrain, je prépare mon sac à dos, ne sachant pas trop ce que je dois prévoir pour la journée. Évidemment, mon appareil photo y a sa place attitrée, accompagné de quelques pellicules vierges. Et j’ai aussi pris une bouteille d’eau, qui ne sera pas de trop au vu de la chaleur ambiante. Pour le reste, j’embarque quelques affaires au hasard, et je n’ai de toute façon pas le temps d’y réfléchir plus longtemps. Le téléphone vibre à nouveau, et je découvre le nouveau message de Keila, m’indiquant qu’elle est en bas. Sans me faire prier, mes lunettes noires sur la tête, je descends les marches qui m'emmènent jusqu’à elle, d’un pas un peu trop rapide, peut-être. « Bonjour ! Prête pour l’aventure ? » Je lui rends son sourire, éblouie par celui qu’elle m’offre. Elle est toujours aussi belle, et il n’y a vraiment qu’elle qui me fait à ce point travailler les zygomatiques. « Bonjour ! Et oui ! J’en rêvais... » Il est inutile de lui cacher ce détail. Comme je l’ai déjà dit, c’est sans doute Sanjay qui m’a trahie à ce sujet. Et je prends rapidement le temps d’examiner la Jeep, avant de grimper à l’avant, côté passager. Ça fait des mois que je ne suis pas montée en voiture, et c’est une sensation un peu étrange. Mais j’ai toute confiance en elle, maintenant. Et je serais sûrement capable de la suivre n’importe où, si elle me le demandait. « Je suis désolée de ne pas avoir donné de signe de vie depuis quelques mois, j’étais en déplacement en Europe pour le boulot. Comment vas tu ? » Je hoche la tête, rapidement. Je le savais, et je sais qu’elle le sait. Enfin, peut-être pas pour l’Europe, mais ce n’est qu’un détail. « Ça va ! Le temps commence à être un peu long, ça va me faire du bien de sortir un peu de la ville... » Et de profiter de sa présence, en prime. Mais ça, je le garde pour moi. Je ne résiste pas longtemps à la tentation de l’envelopper de mon regard, profitant qu’elle soit concentrée sur sa conduite. « Et toi ? Ton voyage s’est bien passé ? » Je ne sais pas pourquoi, je l’imagine très bien déambuler dans les plus grands musées de Paris, ou encore Barcelone. « Ça ne t’ennuie pas trop de revenir à Jaipur après avoir vu toutes ces grandes villes d’Europe ? Je parie que tu as déjà dû faire deux ou trois fois le tour du monde. » Elle m’a toujours fascinée, dès le premier jour. Mais cette fascination est toujours la même, voire même un peu plus, à mesure que j’apprends à la connaître. J’ai envie de tout apprendre d’elle, découvrir chaque détail, l’un après l’autre. Je suis certaine que sa vie doit être palpitante, même si elle m’en cache une partie. « Alors, où est-ce qu’on va ? » Enfin, je consens à détacher mon regard d’elle, pour le poser droit devant, sur la route. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Sam 15 Jan - 17:39 | |
| Sanjay n’arrête pas de me demander quand je vais pouvoir ‘avoir une entrevue’ avec Lee. Je ne doute pas que la jeune femme soit tenace, elle a assez souvent posé les questions qui la tourmentaient pour ainsi avoir une réponse. J’imagine qu’elle a torturé à sa manière ce pauvre Sanjay, pour savoir quand elle me reverrait. Ce jour est arrivé, et à en voir son sourire, je crois qu’elle est satisfaite. « Bonjour ! Et oui ! J’en rêvais... » Elle en rêvait, carrément ! En même temps, ça fait plus de deux ans et demi qu’elle n’a pas vraiment voyagé, mis à part son trajet de Wellington à l’Australie, puis jusqu’ici. Mais depuis, elle n’a pas eu le droit de quitter le territoire. Ici, elle était en sécurité, il fallait qu’elle le reste. Désormais, les choses sont différentes, et il n’y a plus aucun risque à la faire quitter la ville, surtout si elle est avec moi. Une fois dans l’habitacle et attachées toute les deux, je prendre le chemin vers notre destination que je tiens secrète. Je prends le temps de m’excuser de mon absence, même si j’avais demandé à Sanjay de la prévenir, ne pas qu’elle s’inquiète outre mesure. Depuis notre rencontre ‘officielle’, je sais qu’elle s’est attachée à moi, je ne vais pas m’en plaindre, mais je ne fallait pas qu’elle commence à penser qu’il aurait pu m’arriver quelque chose par sa faute. J’en profite pour prendre de ses nouvelles, même si j’en ai eu régulièrement grâce à son baby sitter. « Ça va ! Le temps commence à être un peu long, ça va me faire du bien de sortir un peu de la ville... » Je me pince un peu les lèvres d’un air sincèrement désolé. Je peux comprendre que rester coincée ici commence à lui devenir désagréable, mais ça changera. Ça change déjà. « Et toi ? Ton voyage s’est bien passé ? Ça ne t’ennuie pas trop de revenir à Jaipur après avoir vu toutes ces grandes villes d’Europe ? Je parie que tu as déjà dû faire deux ou trois fois le tour du monde. » Je ne peux retenir un rire amusé en l’entendant dire ça tel en enfant admiratif face à un adulte qui vient de rentrer de voyage. « Non, je n’ai jamais fait le tour du monde, j’aurai adoré, mais j’ai eu des priorités jusque là. J’ai quand même eu la chance de beaucoup voyager malgré tout, et non, ça ne m’ennuie pas d’être de retour ici. » Jaipur est ma ville d’adoption. Après ma séparation, j’aurai pu faire le choix de quitter l’Inde pour un autre pays, ou même pour revenir chez moi à Tel-Aviv, mais j’ai choisi de rester ici. Londres aurait pu avoir mon coeur, mais c’est pour le moment ici que j’ai décidé de rester. « Alors, où est-ce qu’on va ? » finit-elle par demander, comme si elle s’était retenue jusque là de poser la question. « On va.. dans un endroit où tu devrais pouvoir faire de magnifiques photos. » Parce que bien sûr j’ai pensé à elle. Si ça n’avait été que moi, je nous aurai trouvé un palace perdu au milieu du désert où on aurait passé notre temps au spa, et à se faire masser. Au lieu de ça, j’ai opté pour un peu plus d’aventure, je crois que c’est ce qui lui plaira davantage. « J’espère que tu es de nature courageuse, un minimum en tout cas. Si tu as peur d’une pauvre souris ou d’une araignée, je crois que je vais devoir changer mon fusil d’épaule. » Je ne veux pas lui donner trop d’informations pour garder la surprise, mais j’ai quand même besoin de savoir si je ne me trompe pas trop. Parce que si elle a une tendance à avoir peur des animaux en liberté, j’opterai finalement pour mon plan B. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Sam 15 Jan - 20:44 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰La simple idée d’avoir une journée différente de ma routine habituelle a quelque chose de plaisant, et de rafraîchissant. J’en avais besoin, c’est indéniable. Mais savoir que je vais pouvoir la passer avec Keila est encore mieux. Un petit bonus dont je n’osais pas vraiment rêver, avant qu’il ne pointe le bout de son nez. Je ne sais pas pourquoi la brune me fait cet effet... C’est sans doute parce qu’avec elle, je peux avoir une conversation dans ma langue natale, et sans avoir à chercher des mots simples ou avoir peur de ne pas être comprise. A part un léger accent qui ne fait que s’ajouter à son charme naturel, elle maîtrise l’anglais avec une aisance déconcertante, et je pourrais passer des heures à l’écouter parler, de sa voix suave et affirmée. Je pourrais l’écouter rire, aussi, comme elle le fait suite à mon flot de questions. « Non, je n’ai jamais fait le tour du monde, j’aurai adoré, mais j’ai eu des priorités jusque là. » Je suis étonnée par ce début de réponse, mais j’imagine qu’elle est avant tout passionnée par son travail. Ça se voit, et je peux le comprendre, surtout. Même si je suis curieuse de savoir quelles sont ces ‘priorités’ qui la retiennent autant. « J’ai quand même eu la chance de beaucoup voyager malgré tout, et non, ça ne m’ennuie pas d’être de retour ici. » Je hoche simplement la tête, affichant un sourire discret. Si ça ne l’ennuie pas de revenir, ça me va très bien aussi. Et j’ai appris à ne pas l’inonder de trop de questions à la fois, alors le reste attendra un peu plus tard. « On va.. dans un endroit où tu devrais pouvoir faire de magnifiques photos. » Là encore, je ne réponds rien, mais un large sourire vient étirer mes lèvres. Qu’elle ait pris en compte ma tendance à vouloir tout photographier me touche, même si je n’ai pas besoin d’un endroit ‘magnifique’ pour me faire plaisir. J’espère juste qu’elle a conscience qu’elle apparaîtra sur quelques uns de mes clichés. D’ailleurs, j’aurais sûrement déjà commencé si elle n’avait pas mis mon sac à l’arrière. « J’espère que tu es de nature courageuse, un minimum en tout cas. Si tu as peur d’une pauvre souris ou d’une araignée, je crois que je vais devoir changer mon fusil d’épaule. » De nouveau, je tourne la tête dans sa direction, le regard un poil méfiant. « Ça y est, tu veux me torturer après m’avoir nourrie et logée pendant tout ce temps ? » Évidemment, je plaisante... Je crois. Il est vrai que je lui fais confiance, mais je n’oublie pas qu’elle pourrait à tout moment changer d’avis. Enfin, je suppose qu’elle s’y prendrait autrement, si c’était vraiment le cas. Et je m’installe un peu plus à mon aise, le bras posé sur la fenêtre ouverte, tout en lui répondant plus sérieusement. « Ça devrait aller. Je ne l’étais pas tant, avant, mais tes amis australiens ne m’ont pas trop laissé le choix pendant mon séjour avec eux. » Un souvenir qui me fait un peu grimacer, quand même. Durant ces quelques semaines dans l’outback, j’ai perdu tout sens du confort, physique ou psychologique, et toute notion de dignité aussi. C’est sans doute là que la Laurel douce et délicate a vraiment disparu, en même temps que ma tignasse blonde. En y repensant, je glisse la main dans mes cheveux, bien plus courts désormais. Une fois sorties de la ville, le paysage autour de nous change rapidement, et mon regard va se perdre dans le décor qui nous entoure, pendant de longues minutes. Puis je brise de nouveau le silence, ramenant mon regard vers ma compagne du jour. « Tu fais ça souvent ? Partir comme ça, en pleine cambrousse, pendant une journée ? » J’imagine qu’elle a dû se mettre en repos, mais je la vois plutôt comme quelqu’un d’indépendant, décidant de ses propres horaires. Avec ce que je sais d’elle, j’ai du mal à l’imaginer travailler pour un employeur, de toute façon. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Mar 18 Jan - 11:36 | |
| Je reste vague pour le moment sur la destination, je voudrais garder un peu de surprise. Nous ne sommes pas extrêmement loin, une petite heure de route tout au plus. Je pense qu’elle peut être patiente jusque là. En attendant, je lui donne quelques petits détails qui pourront la faire réfléchir. « Ça y est, tu veux me torturer après m’avoir nourrie et logée pendant tout ce temps ? » Je ne peux retenir un rire amusé devant ce jeu d’actrice bien forgé. « Je n’avais pas pensé à cette éventualité, face à une famille de prédateurs féroces, ça ferait un beau reportage sur le thème de la survie. » Je lui adresse un sourire mutin, juste pour qu’elle comprenne qu’évidemment, je me fous gentiment d’elle. Parce que non, je n’ai pas l’intention de la torturer. « Ça devrait aller. Je ne l’étais pas tant, avant, mais tes amis australiens ne m’ont pas trop laissé le choix pendant mon séjour avec eux. » Je ne vois pas sa grimace mais je l’imagine sans aucun mal. Je sais que cette courte période de transition en Australie n’a pas été des plus magiques pour elle. J’ai fait du mieux que j’ai pu, mais j’ai dû la tenir cachée le temps de lui faire fabriquer de nouveaux papiers pour la faire venir en Inde et la protéger comme il se doit. « Je suis désolée pour cet épisode désagréable. J’aurai voulu que ce soit plus simple, mais une bonne fuite n’est jamais aisée, ou elle se termine mal… » Il n’y a pas que les films qui le disent. Et puis, elle s’en est sortie. Grâce à moi, certes, mais elle aurait très bien pu vouloir abandonner, ou fuir mes hommes de main au risque de périr bêtement. J’espère qu’elle sait qu’elle a fait le bon choix, même si ça n’a pas été évident. « Tu fais ça souvent ? Partir comme ça, en pleine cambrousse, pendant une journée ? » « Qui a dit qu’on partait juste la journée ? » Je suis vile, je sais, mais j’aime ressentir toute cette palette d’émotion qu’elle me montre sans aucune honte. « Je te kidnappe pour au moins deux jours… Tu n’as pas prévu de sous-vêtement de rechange ? » Je laisse échapper un petit rire amusé. « Ne fais pas cette tête. On ne va pas loin, si tu veux rentrer plus tôt, je te ramènerai chez toi. » Chez elle qui est aussi chez moi, en réalité. « Mais je doute que tu aies envie de rentrer si tôt quand tu comprendras où on va. » J’ai hâte qu’elle découvre la surprise, l’endroit où je l’amène. J’y suis allée une fois il y a quelques années, juste après ma rupture avec mon ex petit-ami. J’avais besoin de prendre l’air et de voir autre chose, et ça m’a fait beaucoup de bien. Le paysage est magnifique une fois sorti de la ville, la chaleur est écrasante et je n’ai pas mis la clim à fond, prévoyant déjà notre sortie de la voiture qui pourrait devenir un véritable choc si la différence de température est trop intense. « Tiens, je sais pas si tu avais pris ton petit déjeuner… » Je lui ai envoyé le message si tôt, moi-même je n’ai pas pris ce temps pour moi. Je me contorsionne un court instant pour récupérer sur le siège arrière un petit paquet en papier, pour le poser sur les cuisses de Lee. « Ce sont les meilleures pâtisseries de Jaipur. Je sais pas si tu les as déjà goûtées, mais c’est un délice ! » Je plonge ma main dans le sachet et en tire une des pâtisseries que je porte avec gourmandise à mes lèvres. « J’te conseille de te remplir le ventre maintenant, parce qu’on pourra pas manger là où on va. » Encore un morceau de l’énigme… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Mer 19 Jan - 19:29 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰« Je suis désolée pour cet épisode désagréable. J’aurai voulu que ce soit plus simple, mais une bonne fuite n’est jamais aisée, ou elle se termine mal… » Ça ne m’arrive pas très souvent de faire de l’humour sur ma situation, et encore moins de parler de mon passage en Australie. Mais avec elle, je peux me le permettre. De toute façon, elle est déjà au courant de tout, et s’excuse même des conditions dans lesquelles j’ai vécues. Mais qu’elle se détende : je n’ai pas dit cela pour me plaindre, et je ne lui en veux pas le moins du monde. C’était une épreuve dont j’avais besoin, pour mettre un terme à la vie telle que je la connaissais. D’une certaine façon, j’ai appris plus sur moi-même pendant ces quelques semaines que durant tout le reste de ma vie. Et sans ça, je n’aurais probablement pas survécu à la moitié de tout ce que j’ai vécu, depuis. Par contre, je commence à m’interroger sur l’étendue de ses connaissances à mon sujet. Et je ne peux ignorer cet instinct qui me souffle qu’elle y connaît déjà les réponses, à chaque fois qu’elle me pose de nouvelles questions. L’impression d’être son jouet, encore et toujours... « Qui a dit qu’on partait juste la journée ? » Comme d’habitude, je réagis au quart de tour en tournant la tête dans sa direction, lui adressant un regard déconcerté. Aurais-je mal compris ses consignes ce matin.. ? « Je te kidnappe pour au moins deux jours… Tu n’as pas prévu de sous-vêtement de rechange ? » « Oh... » Je n’arrive pas à savoir si elle plaisante, ou pas. Je crois que plus rien ne m’étonnerait venant d’elle, mais j’essaie pourtant de me souvenir de son message de ce matin. Dans ma réflexion, j’en viens même à me mordre la lèvre inférieure, concentrée, et sans doute un peu confuse. « Ne fais pas cette tête. On ne va pas loin, si tu veux rentrer plus tôt, je te ramènerai chez toi. » Aussitôt, je laisse échapper un petit soupir amusé, tout en fermant les yeux. Incrédule face à ma crédulité. Pourtant, je suis étonnée de sentir une pointe de déception mêlée à tout ce soulagement. A croire que l’idée de partir deux jours était loin de me déplaire, finalement. « Mais je doute que tu aies envie de rentrer si tôt quand tu comprendras où on va. » De nouveau, je vais la sonder du regard. Comme si que la moindre de ses mimiques pouvait me donner un indice supplémentaire sur notre destination. Elle joue avec ma curiosité, et encore une fois, je me laisse faire tel un animal docile. « De toute façon, je n’ai pas de rendez-vous aujourd’hui. » Je ne sais pas pourquoi, avec humour, je décide de faire écho à cette annonce qu’elle m’avait faite, lors de notre première séance dans la chambre noire. Elle connaît déjà très bien mon planning, peut-être mème aussi bien que moi, puisqu’il est vide. Comme tous les jours, de toutes les semaines, depuis beaucoup trop longtemps maintenant. « Ni demain. » Ça, par contre, je n’avais pas besoin de le préciser. Et d’ailleurs, je l’ai fait à demi-mots, et dans un souffle, en ramenant mon regard droit devant moi. Je ne suis pas encore tout à fait sûre des implications de cet aveu, pourtant tout bête ; mais je sais déjà qu’elle va voir clair dans mon jeu, et comprendre qu’il n’a rien d’innocent. Pendant un moment, nous laissons de nouveau le silence s’installer, pendant que j’observe le paysage avec des yeux émerveillés. Il faisait nuit lors de mon arrivée à Jaipur, et j’étais de toute façon trop désorientée pour comprendre quoi que ce soit à ce que je voyais. Mais maintenant, je peux en profiter, et en prendre plein les yeux. Il y a même une petite sensation de liberté qui m’invite à me laisser aller plus que d’ordinaire. Pourtant, je sais que ce n’est qu’une façade. Même si j’ai tendance à un peu l’oublier, et que je le veuille ou non, c’est toujours Keila qui est aux commandes de ma vie. « Tiens, je sais pas si tu avais pris ton petit déjeuner… » Je ramène mon attention vers l’habitacle, et la conductrice qui se contorsionne pour aller chercher un paquet à l’arrière, qu’elle me dépose sur les genoux. « Ce sont les meilleures pâtisseries de Jaipur. Je sais pas si tu les as déjà goûtées, mais c’est un délice ! J’te conseille de te remplir le ventre maintenant, parce qu’on pourra pas manger là où on va. » Avec entrain, j’examine d’abord l’extérieur de l’emballage - pour me rendre compte que je ne sais toujours pas lire l’hindi - puis l’intérieur, où je découvre les fameuses pâtisseries. Je ne saurais dire leur nom, mais elles ont l’air délicieuses, alors je ne me fais pas prier pour en goûter une, à mon tour. « Mh. Mes papilles s’en souviennent sans le moindre doute, je crois que Sanjay m’en avait ramené. Par contre, impossible de me souvenir de leur nom. » Avec un petit rire, je finis ma première pâtisserie, et ne tarde pas à en piocher une deuxième. Puis j’attrape le sachet d’une main, pour en proposer à Keila. Cependant, avant qu’elle n’ait eu l’occasion de glisser sa main dans le paquet, je le ramène soudainement vers moi, le tenant momentanément en otage - et tenant momentanément l’attention de la brune dans ma direction. « Tu vas faire durer le suspense de notre destination encore longtemps ? » Je ne peux pas dire que ça me déplaît, en réalité. Mais ma curiosité est bien trop grande pour que je reste sagement assise, sans essayer de lui tirer les vers du nez. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Mer 19 Jan - 20:54 | |
| Je vois sa surprise lorsque je parle de rester deux jour et une nuit en dehors de ce qu’elle connaît. Je l’imagine assez aventureuse, en tout cas assez pour accepter de m’accompagner dans cette virée dont elle ne connaît absolument rien. Elle doit me faire confiance, et je sais que c’est le cas, surtout depuis qu’elle sait qui je suis, et pourquoi elle est ici. Je la rassure assez vite, je ne voudrais surtout pas qu’elle pense que je la kidnappe véritablement. Je veux qu’elle reste consentante, et si elle change d’avis, je ferai demi-tour pour la ramener en ville, sans demander mon reste. Cette simple idée me serre les entrailles, j’espère qu’elle n’en viendra pas là, je crois que ma fierté en prendrait un certain coup. J’essaie tout de même de reprendre l’avantage en jouant avec sa curiosité. Tout le monde est au moins un peu curieux, et j’espère qu’elle est au dessus de la moyenne sur ce point là. « De toute façon, je n’ai pas de rendez-vous aujourd’hui. » Cette phrase est la même que j’ai prononcée mot pour mot il y a quelques mois, lorsque nous avons passé cet après-midi ensemble à développer ses photos. Le fait qu’elle utilise le même phrasé que moi me fait sourire, elle n’oublie rien. Chaque détail compte. « Tu m’en vois ravie. » Mon regard alterne entre la route et le visage de la demoiselle, toujours avec ce mince sourire au coin des lèvres. J’aime sa présence, même si je ne le verbalise pas en tant que tel. « Ni demain. » ajoute-t-elle à demi-mot. J’ignore si je dois comprendre qu’elle accepte donc de passer ces deux jours avec moi, ou si elle me signifie que de toute manière, elle n’a pas vraiment le ‘droit’ de faire grand chose ici. J’admets que j’aurai pu la laisser avoir un travail, une certaine activité sociale. Mais ça aurait été prendre un trop gros risque, et développer un réseau plus important pour la surveiller, et pour assurer sa sécurité. J’ai préféré empiéter légèrement sur sa santé mentale, plutôt que son espérance de vie. C’est un choix calculé. Après un instant de silence à profiter du paysage, je propose à la jeune femme de se remplir un peu le ventre, parce que nous ne pourrons pas manger pendant la journée, à l’endroit où nous allons. J’espère qu’ils auront de quoi nous rassasiez pour le repas de ce soir. Elle pioche dans le sachet avec appétit, et je continue de la regarder par alternance, pour ne pas risquer notre sécurité sur la route. « Mh. Mes papilles s’en souviennent sans le moindre doute, je crois que Sanjay m’en avait ramené. Par contre, impossible de me souvenir de leur nom. » Mon sourire s’élargit, je suis heureuse qu’elle apprécie mon choix. « Ce sont des nankhataïs. Je suis étonnée que depuis tout ce temps, tu n’aies pas eu envie d’apprendre l’hindi. » Ce n’est pas un reproche, peut-être n’est-elle pas très douée pour les langues, chacun ses forces et ses faiblesses. Peut-être qu’elle n’en a simplement jamais eu envie. Sanjay se débrouille pas trop mal en anglais, même si c’est parfois un peu incompréhensible, il arrive au moins à comprendre et se faire comprendre, c’est tout ce que je lui demande. Alors évidemment, un discours plus fluide comme je peux offrir à la jeune anglophone, ça doit lui faciliter la vie. Lee continue de manger, et elle finit tout de même par me tendre le paquet pour me proposer une pâtisserie. Mais c’est sans compter son côté joueur que je découvre - et qui me plait beaucoup. Je lui offre une mine outrée. Elle ose. « Tu vas faire durer le suspense de notre destination encore longtemps ? » Je ne peux retenir un rire amusé. « Tu compte m’affamer simplement pour avoir notre destination ? Je ne céderai pas à la faim. » Ni à rien d’autre, en réalité. Je suis plus coriace qu’elle ne l’imagine. Le temps passe à une vitesse folle en sa présence, et nous arrivons déjà près de notre destination. J’ai réussi à détourner son attention pour qu’elle ne voit pas les panneaux, et nous arrivons finalement devant l’entrée de la réserve. A l’entrée, une petite cabane laisse passer les visiteurs monnayant le prix de l’entrée. J’avais réservé notre séjour, et je me contente de montrer le papier imprimé et le code à flasher. Une fois à l’intérieur, nous sommes guidées vers un parking pour abandonner provisoirement la voiture de luxe, et profiter d’un safari privé avec une vieille jeep, conduite par un expert. « Alors, tu n’es pas trop déçue de la destination ? » Les panneaux montrent partout des photos de tigres, puisque nous sommes dans une réserve de tigres en semi liberté. « J’ai entendu dire qu’ils devaient renouveler les photos de leurs campagnes de publicité. Alors si tu arrives à faire de beaux clichés, je pourrai t’aider à leur vendre. » Business is business. |
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| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Jeu 20 Jan - 10:38 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰C’est la première fois que nous sommes toutes les deux seules en voiture, et pourtant, j’ai l’impression que nous avons fait ça toute notre vie. Tout semble naturel lorsque je suis avec elle. Le temps passe plus vite, et je n’ai soudainement plus l’impression d’être une étrangère parachutée dans cette vie qui n’a aucun sens à mes yeux. Même l’idée que cette sortie puisse durer plus d’une journée m’enchante, alors que je ne connais ni notre trajet, ni notre destination. Pourtant, si Keila m’avait toujours paru pleine de surprises, je n’avais jamais soupçonné qu’elle puisse un jour m’en faire à moi, spécifiquement. « Ce sont des nankhataïs. Je suis étonnée que depuis tout ce temps, tu n’aies pas eu envie d’apprendre l’hindi. » Je l’observe en plissant légèrement les yeux, un peu incertaine quand aux implications de sa dernière phrase. « Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas, et j’ai essayé d’apprendre ! ... mais je ne suis sans doute pas la plus studieuse des élèves. » On ne peut pas dire que Sanjay n’a pas essayé de m’apprendre les bases - je suis d’ailleurs capable de balbutier quelques mots, lorsque j’essaie vraiment. Mais toute la bonne volonté du monde n’est sans doute pas suffisante face à mon impatience et mon sale caractère, surtout sous le coup de la frustration. « Il faut croire que nous ne sommes pas tous égaux dans le domaine des langues. » Du coin de l’œil, je lui lance un petit regard entendu. Même si le sujet n’a jamais été formellement abordé, je sais bien que l’anglais n’est pas sa première langue. Ni l’hindi d’ailleurs, qu’elle maîtrise également à la perfection. Et je ne sais pas dans combien d’autres langues elle est capable de tenir une conversation sans finir par s’essouffler. Cette femme est absolument fascinante. En cours de trajet, nous récupérons de quoi petit-déjeuner. Une initiative bienvenue, puisque dans la précipitation de sa venue, j’ai complètement oublié de manger. Et, c’est vrai, j’en profite peut-être un peu pour tenter de faire jouer le maigre avantage que j’ai sur elle. Mais elle n’a pas l’air de vouloir se laisser faire si facilement. « Tu compte m’affamer simplement pour avoir notre destination ? Je ne céderai pas à la faim. » Ce jeu m’amuse bien plus que je n’ose l’admettre. Et son air faussement outré est tout simplement adorable. « Ça veut dire que tu céderais à autre chose ? » Malgré mon ton interrogateur, cette question n’attend pas de réponse. D’ailleurs, je lui tends rapidement le paquet pour qu’elle puisse y plonger sa main - sans condition, cette fois. « Non, mais tu as raison. Et il ne faudrait pas que tu fasses un malaise en conduisant, je ne veux pas de ça sur ma conscience. » J’ai capitulé rapidement, mais ce n’est que partie remise. Si elle m’en laisse l’occasion, j’espère bien pouvoir mettre le doigt sur son point faible, si tant est qu’il existe. Notre conversation se poursuit, et je ne vois pas le temps passer, ni les différents panneaux qui commencent à se ressembler, alors que nous approchons de notre destination. Et finalement, je reste sans voix en découvrant le thème de la réserve que nous rejoignons. Des tigres... Rien que ça. J’essaie de m’imprégner des quelques informations que je parviens à glaner sur les panneaux traduits en anglais que nous croisons, laissant ma compagne du jour gérer tout ce qui est logistique. Une fois notre véhicule garé, et mon sac récupéré, nous nous approchons d’une vieille jeep dans laquelle nous allons pouvoir profiter d’un safari privé, si j’ai bien compris. « Alors, tu n’es pas trop déçue de la destination ? » Sa question, ou plutôt l’absurdité de celle-ci, m’arrache un petit rire. « Tu plaisantes ? Je commence à me dire que tu me connais un peu trop bien. » Il faut avoir le cœur bien accroché pour vouloir pénétrer dans une réserve de tigres en semi-liberté. Mais c’est le genre d’adrénaline dont je raffole, et qui m’a tellement manqué ces dernières années... Elle n’aurait pas pu trouver mieux pour me faire plaisir. « J’ai entendu dire qu’ils devaient renouveler les photos de leurs campagnes de publicité. Alors si tu arrives à faire de beaux clichés, je pourrai t’aider à leur vendre. » Nous nous installons à l’arrière de la jeep, pendant que je l’écoute, un léger sourire vissé à mes lèvres. « Moi qui pensais que tu n’étais là que pour le plaisir, je vois que tu avais d’autres intentions en tête... Je ne savais pas que j’avais engagé un agent. » J’apprécie le geste, et son intention est louable. Mais je n’ai pas envie de penser à l’idée de faire des photos dans l'objectif de les vendre, pas pour le moment en tout cas. Mais ça peut devenir beaucoup plus ludique, si on décide de revoir les enjeux un peu à la baisse. Sans attendre, j’ouvre la poche principale de mon sac, pour en sortir non pas un, mais deux étuis. Par chance, j’ai eu le flair de ne pas juste emmener mon appareil photo habituel, en argentique, mais également le numérique. C’est ce dernier que je tends à Keila, bien consciente qu’elle est plus à l’aise sur celui-ci de toute façon. « Tiens, si tu arrives à m’impressionner, je te laisserais peut-être vendre certaines de mes photos. » J’ai bien conscience que ce n’est pas exactement le marché qu’elle me proposait à la base, mais j’aime à croire qu’elle sera suffisamment joueuse pour accepter le challenge. Et alors que le véhicule se met en route, je me rends vite compte que les amortisseurs sont beaucoup moins performants que ceux que nous venons de quitter. Une simple secousse suffit à me bousculer, et me rapprocher de la jeune femme, au point d’avoir mon bras au contact du sien. Loin de vouloir m’en défaire, cependant, je reste en place et commence à scruter le paysage, à la recherche de ces fameuses bandes tigrées que nous allons pouvoir admirer aujourd’hui. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002 ○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Jeu 20 Jan - 17:25 | |
| « Ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas, et j’ai essayé d’apprendre ! ... mais je ne suis sans doute pas la plus studieuse des élèves. » C’est amusant, je la pansais plus studieuse, justement. Peut-être simplement n’a-t-elle pas envie de s’y mettre, pensant sans doute que sa vie ici n’est que temporaire. Et elle a raison, même si à sa place, j’aurai appris cette nouvelle langue rapidement pour pouvoir être plus libre de parler, d’entendre, de comprendre. Mais je ne juge pas, chacun fait bien ce qu’il veut après tout. « Il faut croire que nous ne sommes pas tous égaux dans le domaine des langues. » C’est vrai, certains on plus de facilités que d’autres, je le conçois. Si j’avais plus de temps, je pense que j’apprendrai davantage de langues, je trouve ça fascinant de pouvoir discuter avec des personnes qui sont de tous horizons. Joueuse, Lee tente le chantage pour satisfaire sa curiosité. Mais manque de chance, je suis joueuse aussi, et je n’aime pas perdre. Avec fierté, je décide de ne pas céder à son chantage, même si je suis dans une bonne humeur. « Ça veut dire que tu céderais à autre chose ? » demande-t-elle, visiblement intéressée par la réponse. Je me contente d’un vague haussement d’épaules. « Certainement. » S’en prendre à mes proches serait probablement la chose qui me ferait céder. S’il ne tenait qu’à moi, je tiendrai tête à n’importe qui, sauf si peut-être ma vie devait être mise en danger. Et encore. « Non, mais tu as raison. Et il ne faudrait pas que tu fasses un malaise en conduisant, je ne veux pas de ça sur ma conscience. » Je ris, amusée, et hoche cette fois la tête, satisfaite, avant de me servir dans le sachet. Il ne nous faut plus très longtemps pour arriver à destination, et je prends la température auprès de la jeune femme, pour vérifier que j’ai visé juste. « Tu plaisantes ? Je commence à me dire que tu me connais un peu trop bien. » Je suis contente de l’entendre, parce qu’elle ne sait pas à quel point c’est beaucoup de travail, je chercher à la connaître. Je n’avais aucune idée de son potentiel amour des bêtes. Je sais qu’ici, ils en prennent soin, ce n’est pas le cas partout, et je n’aurai jamais donné tout cet argent à des personnes qui ne traitent pas bien les animaux. J’en profite pour parler à Lee de ce que j’ai entendu pour la partie presse du lieu. « Moi qui pensais que tu n’étais là que pour le plaisir, je vois que tu avais d’autres intentions en tête... Je ne savais pas que j’avais engagé un agent. » Je lui adresse un sourire amusé. « Je suis très partisane du ‘lier l’utile à l’agréable’. » C’est dans mon tempérament, j’aime que les choses soient bien faites, mais j’aime aussi profiter de chaque instant, encore plus si je peux en tirer quelque chose sur le plan professionnel. « Je prends dix pour cent. » ajoutais-je avec un sourire malicieux. Nous prenons place dans la vieille jeep, je sais par avance que ça ne va pas être de tout repos, mais après tout, nous sommes surtout ici pour l’aventure. Notre chauffeur nous annonce les consignes de sécurité, d’abord en hindi, et il tente un anglais très approximatif. Je secoue alors la tête et, dans un sourire, le rassure dans sa langue, je ferai la traduction à la jeune femme, il n’a pas à s’embêter avec ça. Le voilà visiblement rassuré. Je répète donc à Lee les consignes, principalement à propos de la nourriture, mais je l’avais déjà prévenue. « Il fera des pauses pour faire des photos chaque fois qu’on sera assez proches d’un tigre. Mais il a dit que si on veut s’arrêter quelque part, on n’a qu’a demander. » Lee est attentive à ce que je lui raconte, puis elle commence à fouiller dans son sac, me tendant un appareil photo numérique. « Tiens, si tu arrives à m’impressionner, je te laisserais peut-être vendre certaines de mes photos. » Je ne peux me retenir de rire. « Je n’aurai jamais ton niveau, mais je veux bien essayer. » Après tout, l’avantage du numérique, c’est que je ne flinguerai pas une pellicule avec des photos médiocres. Là, elle n’aura plus qu’à les supprimer numériquement. Nous prenons la route, ça secoue déjà pas mal. Je me tiens à la poignée, gardant un oeil sur le paysage, à la recherche d’être vivants au milieu de cet endroit magnifique. Soudain, je sens un corps se rapprocher, malgré lui. « Tu as raison, reste au milieu tu verras mieux. Mais attache toi. » Je lui montre la ceinture centrale, bien contente qu’elle reste si près de moi. Je dois dire que ce rapprochement me met en joie. Nous scrutons les environs, quand la jeep ralentit. Au loin, on peut apercevoir plusieurs tigres. Ils ont l’habitude, mais ils restent sauvages. Le chauffeur nous approche, lentement, et je pose ma main sur la cuisse de Lee. « Si tu te détaches, tu peux te lever doucement et avoir une vision par dessus la voiture. » La Jeep est ouverte au dessus de nous, et puisque nous n’allons pas vite, elle peut en profiter. Je ne la lâche pas des yeux, pas du tout concentrée sur les tigres desquels on approche, je suis plutôt en admiration face à la jeune photographe, elle-même absorbée par ses nouveaux sujets. |
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| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Jeu 20 Jan - 21:55 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰Même si nous savons toutes les deux ce qu’il en est réellement, j’essaie parfois de mettre la réalité de la situation entre parenthèses. Tout ça, pour essayer de simplement passer un moment agréable, en compagnie d’une amie, avec qui j’ai une conversation normale. C’est ainsi que je me place volontairement dans le déni, et que je garde le ton léger malgré certains sujets abordés. Ma résistance à l’hindi est aussi une forme de déni, quand on y pense. Commencer à sérieusement pratiquer cette langue, ce serait me résigner à rester ici pour de bon, dans cette ville - et cette vie - dans laquelle je joue les touristes longue durée. Ridiculement longue durée, même. Je me demande si Keila me trouve ingrate de ne pas souhaiter mieux m’acclimater aux coutumes locales. Et en même temps, c’est aussi un peu de sa faute, ou de sa volonté en tout cas, si j’en suis là aujourd’hui. « Je suis très partisane du ‘lier l’utile à l’agréable’. » Je comprends parfaitement ce qu’elle veut dire, et d’une certaine façon, c’est sans doute aussi mon cas... Moins, depuis que j’ai laissé mon véritable métier derrière moi, mais je n’oublie pas que celui-ci m’a passionnée, au point d’y passer mes soirées, mes week-ends, et d’avoir globalement oublié de poser une limite entre lui et ma vie privée. D’une certaine façon, l’idée de mettre certaines de mes photos disponibles à la vente en ligne vient aussi un peu de ça, de cette volonté de donner une utilité à l’agréable. Je me demande si elle est au courant de cette petite incartade de ma part, d’ailleurs. « Je prends dix pour cent. » Cette fois, je roule des yeux, d’un air amusé. C’est une idée que je n’avais jamais envisagée, pas sérieusement en tout cas. Pour l’instant, l’idée est de ne pas trop attirer l’attention sur moi. Mais il en serait tout autrement si je décidais de me professionnaliser dans cette voie-là. C’est un peu étonnant que ce soit Keila qui le propose, pour le coup. Il me semblait plutôt qu’elle essayait de me couper du monde. « Il fera des pauses pour faire des photos chaque fois qu’on sera assez proches d’un tigre. Mais il a dit que si on veut s’arrêter quelque part, on n’a qu’a demander. » L’avantage de ne pas bien comprendre l’hindi, c’est que j’ai droit à ma traductrice personnelle. Et je hoche simplement la tête à ses consignes, bien consciente qu’il ne faudra pas vouloir être trop téméraires à proximité des fauves de toute façon. Avant le départ, je lui tends un appareil photo numérique, lui donnant le défi de m’impressionner. « Je n’aurai jamais ton niveau, mais je veux bien essayer. » Je lui rends son sourire. Essayer, c’est tout ce que je lui demande. « Ce n’est pas une question de niveau, je veux juste que tu me surprennes. » Cet appareil est à elle pour la journée - techniquement, il est déjà à elle, mais n’en parlons pas -, et je veux savoir ce qu’elle va avoir envie d’immortaliser. C’est peut-être une façon, pour moi, d’en savoir un peu plus sur elle, et d’avoir un aperçu de ce qui se trame derrière ce regard qui m’intrigue. Le véhicule désormais en mouvement, je me fais surprendre par une bosse sur la route, qui me rapproche de ma voisine qui a, elle, eu le réflexe de s’accrocher à une poignée. J’hésite entre m’excuser, ou retourner dans mon coin, mais elle m’invite à rester au milieu, et à m’attacher pour ne plus être baladée sur le siège. « Tu as raison, merci. » Je m’exécute, un peu malgré moi en réalité. La sensation de la ceinture est d’autant plus désagréable que je n’en ai plus l’habitude. Mais elle est vite compensée par la présence de la jeune femme tout près de moi. Et bientôt, sa main sur ma cuisse. « Si tu te détaches, tu peux te lever doucement et avoir une vision par dessus la voiture. » Le volume de sa voix diminue, à mesure que nous nous approchons de la famille de tigres. Et mon attention est immédiatement happée par cette troupe de félins majestueux qui se reposent paresseusement à l’ombre de quelques arbres. En suivant ses instructions, je me détache silencieusement, et j’attrape mon appareil avant de me lever, et d’avoir le haut de mon torse qui dépasse de l’habitacle. La photographie animale est un domaine bien à part, qui m’a toujours fascinée, mais auquel je n’ai jamais réellement pu m’essayer. Il y a bien eu quelques oiseaux, où d’autres animaux inoffensifs. Mais c’est la première fois que je peux m’attaquer à un animal aussi gros, et surtout, qui pourrait me déchiqueter en un coup de patte s’il le souhaitait. C’est prodigieux, et pour mieux m’installer et m’appuyer sur la structure de la jeep, je dois me pencher un peu au-dessus de Keila, et coller mes genoux à ses jambes. A voix basse, je m’excuse sans même la regarder. « Pardon. Dis moi si je te fais mal, ou si ça te dérange. » L’objectif n’est pas non plus de lui faire passer un mauvais moment pour mon plaisir personnel. Et lorsque le véhicule s’est presque immobilisé, je peux enfin appuyer sur le déclencheur plusieurs fois, tout en essayant de me stabiliser au mieux, et de tenter plusieurs cadrages. Il y a certains défauts qui sont corrigeables au développement, mais pas tous. Et comme je n’aurais pas l’occasion de revenir, j’ai plutôt intérêt à bien faire dès la première fois. Après quelques instants, je finis par relever le visage de mon appareil, pour simplement les observer à l’œil nu. « Qu’est-ce qu’ils sont beaux et paisibles.. Comme ça, on ne dirait pas que ce sont des montagnes de muscles qui pourraient nous bouffer au p’tit déj. » Le calme avant la tempête. Sous leurs airs de gros chats, ils cachent bien leur jeu. Un peu comme la brune, finalement, et je reviens m’asseoir à ses côtés. un large sourire aux lèvres. « Alors, tu as pris des photos toi aussi ? » Elle n’avait peut-être pas ma vue, mais de sa fenêtre, elle avait un plutôt bon angle. Et en attendant sa réponse, je fais un signe à notre chauffeur, pour lui faire comprendre que nous pouvons repartir. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Ven 21 Jan - 12:56 | |
| Nous entrons dans le vif du sujet sans plus tarder. Notre chauffeur et guide m’indique les consignes de sécurité que je répète dans sa langue natale à ma petite protégée. Cette dernière ne tarde pas à me tendre un appareil photo numérique, je ne sais pas si j’en ferai bon usage, mais je peux toujours essayer. « Ce n’est pas une question de niveau, je veux juste que tu me surprennes. » Oh, intéressant. Un sourire mutin au coin des lèvres, je lui adresse un simple hochement de tête. La surprendre. C’est déjà ce que je fais en l’amenant ici aujourd’hui, mais je veux bien essayer de le faire aussi à travers la photo. Durant le début du trajet, nous sommes ballotées, et Lee se retrouve tout contre moi, ce qui est loin de me déplaire. D’ailleurs, je lui propose de rester à cette place, mais en s’attachant. Pour ne pas qu’elle s’échappe trop loin, aussi, je l’admets. Elle ne pourrait pas aller bien loin, mais j’aime sa proximité. Une fois à proximité des félins, je propose à la jolie photographe de se détacher et se lever pour avoir une meilleure vue. En effet, le spectacle se passe plutôt de mon côté, et à moins d’échanger nos places, la meilleure stratégie est pour elle de changer d’angle en passant par dessus le toit de la Jeep. Elle s’exécute, et prend appui contre mes jambes pour ne pas basculer. Sentir sa peau contre la mienne me met dans un état second pendant un court instant. « Pardon. Dis moi si je te fais mal, ou si ça te dérange. » « Non ne t’inquiète pas ça va, mais fais attention à toi quand même. » Je profite que nous nous rapprochions pour me saisir de l’appareil photo, et tenter quelques clichés de mon côté. Ce n’est pas fameux, je tâtonne avec les réglages, bien décidée à ne pas tricher avec le mode automatique. Quand j’arrive enfin à ce que je voulais, approximativement, les félins commencent à bouger. Je choppe quelques clichés avant que le chauffeur n’annonce notre départ. Naturellement, je pose une main sur l’arrière des jambes de Lee, juste un peu au dessus du genou. « Eh, la reporter, descend d’un étage, on repart. » Elle retrouve sa place initiale et me fait part de son ressenti, et je ris légèrement. « Heureusement qu’on est dans un engin motorisé. Je ferai pas la maligne si j’étais à pieds. » Nous reprenons la route, enfin plutôt un chemin de terre, assez doucement, ce qui nous laisse le temps de discuter un peu. « Alors, tu as pris des photos toi aussi ? » « Oulà. Je sais pas, on verra. Faut pas regarder maintenant, je ferai un tri avant que tu regardes, je dois j’arriver à le prendre en main. » et ce n’est pas une mince affaire. Un coup de frein net nous secoue, et dans un geste de protection naturel, je place mon bras devant le corps de Lee pour ne pas qu’elle soit propulsée sur le pare-brise. Notre guide baragouine quelque chose et nous montre une direction en hauteur. « Apparemment il y a quelque chose à voir là haut. » Je lève la tête et remarque des rayures à travers les branches. Un tigres est, semble-t-il, en train de faire la sieste dans les hauteurs. C’est magnifique. « Le monsieur dit que c’est une chance, c’est assez rare d’en voir un en hauteur comme ça. » Je hisse mon buste doucement en dehors de la fenêtre et me contorsionne pour avoir une vue sur la grosse bestiole. Quelques clichés, heureusement le zoom est plutôt efficace. Je m’amuse avec les cadrage, quand le félin se met à bouger. Ok, c’est le moment de repartir, il n’est pas question de déranger la bête qui sommeille. Je sens Lee qui a du mal à tenir en place, je suis contente de voir qu’elle apprécie ma surprise. A nouveau je pose ma main sur sa cuisse, et, en riant, je lui dis discrètement. « Arrête de gigoter, tu vas leur donner envie de venir te croquer. » Est-ce ce que n’est pas plutôt moi qui ait envie de la croquer ? Elle est beaucoup trop mignonne… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Ven 21 Jan - 20:36 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰Le spectacle que j’ai sous les yeux est enchanteur, et je prends plaisir à détailler chacun des fauves, essayant de déterminer la hiérarchie qui peut exister entre eux. Et bien sûr, je les capture du mieux que je peux à travers mon objectif. Solidement calée contre la structure du toit, je sais que le moindre faux mouvement pourrait me coûter le plus beau des clichés. Et contrairement à la brune et son appareil automatique, je n’ai pas de bouton de suppression si je rate quelque chose, donc j’ai plutôt intérêt à m’appliquer. Je pense tout de même à vérifier que je ne la gêne pas en venant appuyer mes jambes contre les siennes. En réalité, j’aurais sûrement pu faire sans, mais il faut croire que c’était une excuse toute trouvée pour profiter encore un peu du contact de sa peau contre la mienne. « Non ne t’inquiète pas ça va, mais fais attention à toi quand même. » Même si elle ne le voit pas, mes lèvres s’étirent dans un léger sourire. Cette petite attention - ou inquiétude, peu importe comment on l’appelle - m’amuse, et je la trouve adorable. Je ne risque globalement pas grand-chose, tant que je n’essaie pas de grimper sur le toit du véhicule, ou une toute autre idée folle qui ne me ressemblerait pas vraiment. Toujours perchée en hauteur, j’entends quelques échanges venant de l’intérieur, mais ne m’y intéresse pas très longtemps. C’est la main de Keila à l’arrière de ma cuisse qui vient attirer mon attention loin des fauves, et pendant une demi-seconde, je fixe des yeux ronds dans le vide, alors qu’un coup de chaleur me monte aux joues. « Eh, la reporter, descend d’un étage, on repart. » Heureusement, personne d’autre que les fauves n’a pu assister à ma confusion, et je retrouve rapidement de ma contenance avant de redescendre dans l’habitacle. De toute façon, si le rouge me monte aux joues, je pourrais facilement l’attribuer au soleil qui est résolument de sortie aujourd’hui. J’arrive même à faire de l’humour en lui parlant des grosses bestioles que nous venons d’admirer. Sa réponse m’arrache un nouveau sourire, et nous reprenons la route. Comme je ne suis pas la seule avec un appareil, et que le sien permet de rapidement revoir les photos prises, je m’intéresse à ce qu’elle a pu faire durant ce premier arrêt. Mais elle balaie très vite ma requête, arguant qu’elle doit d’abord prendre en main son outil. « Et ça va, tu t’en sors ou tu as besoin d’aide ? C’est vrai que je n’ai jamais eu le temps de te donner ce cours particulier que j’avais prévu pour toi. » Il y a plusieurs mois, déjà. Je sais que c’est un sujet qui l’intéresse, alors je voulais lui montrer les bases. Et lui glisser quelques conseils, quelques pièges à éviter, surtout sur un numérique. Mais finalement, lui laisser la liberté de découvrir seule, c’est peut-être le meilleur moyen de connaître ses goûts et ses envies, en matière de photographie en tout cas. Nous ne roulons pas très vite sur ce chemin de terre, pourtant, lorsque nous nous arrêtons dans un coup de frein brusque, j’ai le réflexe de mettre mes mains devant moi pour essayer de me rattraper aux sièges avant. Mais c’est sans compter Keila, et son bras qui vient m’arrêter avant que je ne décolle trop loin du siège. Et.. oui, j’ai encore oublié de boucler ma ceinture. Je lui adresse un sourire reconnaissant, alors que son bras s’attarde un peu plus longtemps que nécessaire au niveau de ma poitrine. « Apparemment il y a quelque chose à voir là haut. » Aussitôt, je lève les yeux, et après quelques secondes, je finis par repérer les rayures à travers le feuillage. De là où je suis, ça ne sert clairement à rien de sortir mon appareil, je ne verrais rien. Peut-être que si je me lève.. ? Mon fil de pensées est interrompu lorsque j’aperçois, du coin de l’œil, la brune qui commence à se glisser par la fenêtre. Je ne veux pas paniquer, mais si elle s’inquiétait de mon initiative de tout à l’heure, là, je trouve qu’elle prend un risque bien plus grand. « Keila, fais attention ! » En voyant une bonne partie de son torse déjà à l’extérieur, je vais, d’une main hésitante, attraper la ceinture de son short. Sans pression, juste par sécurité. Mon autre main, elle, va se poser sur son genou. Comme si que ma prise pouvait lui éviter de tomber. En tout cas, elle a l’air de s’appliquer en prenant une bonne série de photos, qu’elle sera la seule à avoir, en plus. Lorsqu’elle se décide à revenir, je peux lâcher ma prise, et me décaler pour lui laisser la place de s’asseoir. « Je savais que tu étais intrépide, mais à ce point.. Préviens-moi la prochaine fois que tu veux faire ce genre d’acrobaties ! » Je secoue la tête en rigolant. Ce n’est certainement pas à moi de lui dire ce qu’elle peut ou ne peut pas faire, et elle est bien assez grande pour mesurer le danger auquel elle s’expose. Et oui, je me suis peut-être inquiétée pendant un instant... Je l’aurais fait pour n’importe qui, de toute façon. Notre trajet reprend, et je crois que ces derniers événements ont fait grimper mon niveau d’adrénaline. Je suis anormalement nerveuse, mais surtout très excitée par le cadre qui nous entoure. Tel un suricate, je scrute les alentours en espérant tomber sur une nouvelle bestiole à photographier. Ou autre chose, même. Tout est naturellement beau dans cette réserve, un peu comme un petit paradis terrestre. « Arrête de gigoter, tu vas leur donner envie de venir te croquer. » De nouveau, sa main se pose sur ma cuisse qui s’immobilise sous son emprise. Je ne sais pas si c’est ce contact, ou le choix de ses mots, ou encore le fait qu’elle soit venue me les glisser discrètement au coin de l’oreille, mais j’ai un nouveau coup de chaleur qui remonte au niveau de mes joues, alors qu’un sourire espiègle apparaît sur mes lèvres. « Tu l’as dit, on est en sécurité tant qu’on reste à l’intérieur... A moins qu’il y ait un autre animal dont je devrais me méfier ? » Je n’ai pas besoin d’élaborer, je pense qu’elle a très bien compris ce que j’ai voulu dire. D’ailleurs, la lueur dans son regard est encore différente de celle dont j’ai l’habitude. Prenant un air innocent, je ramène mon appareil devant mon visage, sans la quitter des yeux. Et j’appuie sur le déclencheur, sans même lui demander son avis. Ce regard-là, je ne sais pas encore ce qu’il veut dire. Mais je suis sûre qu’il n’a pas de prix. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002 ○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Sam 22 Jan - 11:35 | |
| Je rêve où j’ai senti des frissons sur sa jambe lorsque j’ai posé ma main dessus ? Il lui faut un court instant avant de descendre et me rejoindre dans l’habitacle de la voiture. Sans tarder, elle me demande si j’ai réussi à faire des photos, ce à quoi je lui réponds que je ne suis pas encore bien sûre de ma prise en main des réglages. Mais ça viendra. « Et ça va, tu t’en sors ou tu as besoin d’aide ? C’est vrai que je n’ai jamais eu le temps de te donner ce cours particulier que j’avais prévu pour toi. » Je lui offre un sourire bienveillant. « C’est vrai, ce soir peut-être, si tu n’es pas trop fatiguée ? » Après tout, il est vrai que nous n’avons pas vraiment le temps de parler réglages en ce moment même, vu là où nous nous trouvons. Et à vrai dire, ça ne me dérange pas de ne pas savoir me servir de cet appareil photo. Si nous sommes ici, c’est surtout pour qu’elle puisse en faire. La voiture se remet en route et freine brusquement, me faisant avoir un réflexe de protection envers la brune. Mon coeur s’est un peu affolé, mais tout va bien. C’est pour la bonne cause je crois, c’est une chance que nous avons de pouvoir assister à ce spectacle. Sans trop réfléchir, je me hisse par la fenêtre et j’entends la panique dans la voix de Lee. « Keila, fais attention ! » Sans plus tarder, je la sens se rapprocher, et sa main agrippe la ceinture de mon short. Est-ce que j’ai un petit coup de chaud ? Ça se pourrait bien. Sa main sur mon genou n’aide pas, mais je m’efforce de rester concentrée. Je ne prendrai pas ce risque si je n’avais pas envie de l’impressionner par une potentielle photo pas trop mal cadrée. Je joue avec les textures, et quand je vois la patte du félin remuer, je me décide à rentrer rapidement dans la voiture. « Je savais que tu étais intrépide, mais à ce point.. Préviens-moi la prochaine fois que tu veux faire ce genre d’acrobaties ! » Mon rire se mêle naturellement au sien. « Un bon photographe se doit de prendre des risques parfois, non ? » Ce n’est peut-être pas le cas de tous, mais prendre un risque parfois, permet d’avoir une photo que d’autres n’auraient pas eu en ne prenant pas ce risque, justement. Et puis, je suis de nature téméraire, ça ne date pas d’hier. Nous reprenons la route, et je tente de calmer l’excitation de la jeune femme en posant ma main sur sa cuisse à nouveau. Il ne faudrait pas que ce geste devienne trop habituel, je crois que j’aime un peu trop le contact de sa peau… Lee s’arrête immédiatement de bouger, je crois que ces quelques mots murmurés à son oreille et le contact de ma main ont eu raison d’elle, au moins un court instant. Est-ce qu’elle rougit ? Mon Dieu, elle est beaucoup trop adorable… « Tu l’as dit, on est en sécurité tant qu’on reste à l’intérieur... A moins qu’il y ait un autre animal dont je devrais me méfier ? » J’ai beau tenter de retenir ce rire qui cherchait à s’extirper, malheureusement, il est tout de même sorti, bien qu’un peu étouffé. « Tu as raison, il vaut mieux garder un oeil partout… » Et se méfier de tout et de tout le monde. Je l’ai bien assez expérimenté dans ma vie. Pourtant, j’espère secrètement qu’elle me fait confiance et qu’elle ne me considère pas comme une menace. Sans que j’ai eu le temps de le voir venir, Lee dégaine son appareil et me prend à nouveau en photo, presque par surprise. J’ai bien compris que je n’avais aucun intérêt à lui refuser ce genre de pulsion. J’ignore ce qu’elle a voulu immortaliser, mais je l’ai laissée faire, plus amusée qu’autre chose. Attendrie aussi, peut-être. D’ailleurs, je n’ai pas eu le réflexe de retirer ma main de sa cuisse, qui s’y trouve donc toujours. C’est la voix de notre guide qui nous tire de cet échange de regards intense. Je détourne alors les yeux pour l’écouter, avant de faire la traduction à ma partenaire de safari. « On va arriver dans un endroit où il va probablement y avoir des petits. Pas de geste brusque ou de bruit trop important. On reste vigilants. » Je vois ce pétillement adorable dans son regard, effectivement, j’ai envie de la croquer. La voiture avance doucement et nous arrivons dans un endroit paisible, arboré, qui abrite effectivement plusieurs tigres, des femelles - selon le guide - et leurs petits. Les regards sont immédiatement tournés vers nous. Par chance, la voiture s’arrête de manière à ce que Lee soit du bon côté pour prendre les photos. Je la laisse se déporter à mon opposé, doucement, pour aller capturer tout ce qu’elle voudra de son oeil expert. Je profite de cet instant où la distance entre nous est suffisante pour la prendre en photo. Je crois que je prends même davantage de plaisir à la photographier, que de prendre en photo ces gros animaux potentiellement féroces. Finalement, je m’approche d’elle et me colle carrément à elle. Je murmure à nouveau à son oreille. « Bouge pas, moi aussi je veux prendre les bébés en photo ! » Et nous voilà toutes les deux à la fenêtre pour tenter nos plus belles photos. Je sais que les siennes seront plus réussies. L’attention est portée sur nous, mais quand un petit s’approche et que la mère se lève pour venir le récupérer, le chauffeur préfère prendre la poudre d’escampette, et ce n’est pas plus mal. Le safari se poursuit, nous pouvons admirer de plus ou moins loin d’autres tigres tous plus beaux les uns des autres. Sur les coups de 15h, le tour se termine et nous revenons à l’entrée de la réserve. La chaleur est écrasante. Je descends de la voiture et laisse Lee me rejoindre. Pendant que nous avançons vers la voiture je lui explique. « J’ai réservé une petite cabane dans la réserve pour cette nuit. Si tu veux on peut aller poser nos affaire là bas, et manger un morceau. » J’ai d’autres surprises pour la fin de l’après-midi, mais je n’en parle pas pour le moment. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Dim 23 Jan - 16:11 | |
| ◜ℓ.ℎ◞ you make me feel like I'm alive again⊱ keirel ⊰En lui donnant cet appareil photo sans prendre le temps de lui expliquer les réglages, c’est un peu comme si je l’avais jetée dans le grand bain sans bouée. Mais courageusement, elle tente malgré tout de prendre quelques clichés, et d’appréhender la bête comme elle peut. J’avais prévu de lui donner quelques conseils, matérialisés dans un cours particulier de photographie, mais nous n’en avons jamais eu le temps. Avec son absence de plusieurs mois, l’idée a été repoussée, et finalement un peu oubliée. « C’est vrai, ce soir peut-être, si tu n’es pas trop fatiguée ? » J’acquiesce en souriant. « Avec plaisir, si les conditions le permettent. » Une bonne qualité d’image passe par une bonne lumière, et l’absence de celle-ci peut rendre l’exercice particulièrement périlleux. Mais nous verrons cela ce soir, de toute façon. Pour l’instant, il est plutôt l’heure de profiter du safari. C’est ce que Keila décide de faire, pleinement, en se glissant par la fenêtre pour prendre les photos d’un tigre allongé en hauteur. J’essaie comme je peux de la tenir, sans pour autant entraver ses mouvements. Ce faisant, je me suis forcément un peu rapprochée, et je dois bien avouer que la sensation n’est pas désagréable. Quand elle se décide à rentrer, je lui fais une remarque sur son goût du risque. « Un bon photographe se doit de prendre des risques parfois, non ? » Un large sourire apparaît sur mon visage alors que je la regarde, un peu étonnée. Je suis complètement d’accord avec elle, mais je ne l’imaginais pas s’impliquer autant dans ce rôle d’un jour. C’est une agréable surprise. « C’est vrai, tu as raison. » Si je lui avais demandé de m’impressionner, je dois dire qu’elle est déjà sur la bonne voie. De nouveau sur la route, je ne me rends pas tout de suite compte du niveau d’excitation que peut dégager mon langage corporel. Nerveusement, ma jambe s’agite au gré de mes émotions, jusqu’à s’immobiliser lorsque la brune revient y poser sa main. Je ne sais pas encore si celle-ci me calme, ou au contraire, me perturbe au point de ne même plus avoir la capacité nerveuse de bouger. Et malgré tout, je tente une petite provocation, qui lui arrache un rire, un peu malgré elle. Je suis satisfaite de voir que je peux quand même la prendre au dépourvu, parfois. Ce ne sont que des petits détails, mais qui la rendent plus humaine, plus naturelle, et qui font craqueler ce masque bien étudié qu’elle semble arborer à longueur de temps. Si je ne me suis jamais sérieusement essayée à la photographie animale, j’apprécie particulièrement les visages, et les émotions qui peuvent s’en dégager. Et en ce moment, c’est le sien qui me vaut une fascination à la limite de l’obsession. Ses yeux en amandes n’y sont certainement pas étrangers, je pourrais passer des heures à me plonger dans ses iris bruns, décryptant chacune des lueurs que je pourrais y trouver. Je ne serais sans doute pas si insistante si elle ne mettait pas autant de mystères autour de sa personne, et de sa vie en général. C’est donc de sa faute, et uniquement de la sienne, si je ne peux m’empêcher de la prendre au dépourvu avec quelques clichés sauvages. « On va arriver dans un endroit où il va probablement y avoir des petits. Pas de geste brusque ou de bruit trop important. On reste vigilants. » Mes yeux s’éclairent, alors que je redirige mon attention vers l’extérieur, et l’endroit que nous montre le guide. C’est plutôt de mon côté cette fois, alors je me déplace lentement jusqu’à ma fenêtre, essayant de limiter mes mouvements pour ne pas inquiéter les grands fauves. Pendant que je commence ma série de clichés, je perçois les petits clics venant de l’appareil de Keila, et comprends aussitôt que son viseur est dirigé vers moi. Je n’ai aucune réaction, si ce n’est un fin sourire qui vient se dessiner sur le coin de mes lèvres en me sachant observée. J’essaie quand même de garder mon attention dirigée vers les animaux que j’ai face à moi. En particulier, j’ai dans le viseur un tigreau absolument adorable qui ressemblerait à s’y méprendre à un chaton. Concentrée, donc, je ne l’entends pas s’approcher de moi, et c’est avec surprise que j’accueille la sensation de son corps collé au mien. Malgré moi, un frisson me parcourt entièrement, me titillant à certains endroits que je ne soupçonnais pas, et mes mains se resserrent sur l’appareil qu’elles tiennent, pour évacuer un peu de cette tension. « Bouge pas, moi aussi je veux prendre les bébés en photo ! » Encore ce murmure à mon oreille, qui me fait perdre mes moyens. Je ne réponds rien, ni ne réagis pas, conformément à sa demande. Mais je ne peux m’empêcher de planter mes dents dans ma lèvre inférieure, tout en prenant une longue inspiration, pour essayer de me canaliser et ne penser qu’à ce tigreau qui a l’air d’à peine savoir marcher. Celui-ci commence à un peu trop se rapprocher de nous, et sa mère se lève. C’est le moment pour nous de décamper, et le chauffeur ne se fait pas prier. Nous enchaînons ainsi les arrêts pendant quelques heures, jusqu’à ce que le tour prenne fin, et qu’on nous ramène à l’accueil. Le véhicule à l’arrêt, je baragouine quelques remerciements en hindi à l’attention de notre chauffeur, puis nous nous dirigeons tranquillement vers la voiture de Keila. « J’ai réservé une petite cabane dans la réserve pour cette nuit. Si tu veux on peut aller poser nos affaire là bas, et manger un morceau. » Je hoche rapidement la tête, tout en glissant mes doigts dans mes cheveux. « Je veux bien, oui ! Si on peut se rafraîchir un peu aussi, ce ne sera pas de refus. » Outre le fait que le soleil soit à son zénith, j’ai eu plusieurs coups de chaud à l’arrière de cette Jeep, et tous n’étaient pas forcément liés à la météo. Je dépose mon sac à l’arrière de voiture, tout en gardant mon appareil sanglé autour de mon cou. Je garde aussi ma bouteille d’eau, que je ramène avec moi en allant m’installer à l’avant, côté passager. Avant que la brune ne démarre, je me retourne vers elle, et je la prends une nouvelle fois en photo, avant de lui adresser un sourire admiratif. D’une main, je vais replacer une mèche de ses cheveux, la première mèche rebelle que je vois depuis le début de la journée. « Comment tu fais pour avoir l’air aussi parfaite en toutes circonstances ? » Elle n’a aucune trace de fatigue sur le visage, alors que j’arrive à peine à ne pas mourir de chaud. |
| | | Kiana Davis ONGLET 1 ○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002 ○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#) Dim 23 Jan - 19:01 | |
| « Avec plaisir, si les conditions le permettent. » affirme-t-elle en souriant. Je n’ai vu que des photos des hébergements, évidemment j’ai pris la plus chère qu’il restait, même si le confort restera plutôt sommaire comparé à ce dont j’ai l’habitude. Mais je suis sûre que ça ira très bien, et on aura assez de lumière pour s’entraîner. Après le petit épisode de mon escapade en dehors de la fenêtre de la voiture, je vois que le regard de Lee est en train de changer sensiblement. Est-ce que je l’impressionne un peu ? C’est ce qu’elle voulait, non ? Ok, elle parlait du rendu de mes photos, pas de ma potentielle prise de risques. Mais ça compte un peu, j’en suis persuadée. Je profite de chaque faille pour retrouver la chaleur et la douceur de sa peau. Si j’avais compris que ça la dérangeait, je n’en profiterai pas de cette manière. Pas du tout, en fait. Mais je vois à sa manière de réagir, que je ne suis pas la seule à apprécier ces quelques gestes tactiles. J’aime cette lueur dans son regard, le rose qui lui monte au joues. Je me damnerai pour voir ça chaque jour. Et après le cliché de moi pris à la volée, nous sommes interrompues dans cet échange, au profit d’une scène absolument adorable. Vue de loin, qu’on s’entende. Alors que la jeune femme s’éloigne, je profite pour prendre quelques photos d’elle, je crois que c’est de bonne guerre. Mais sans attendre, comme un aimant attiré par le pôle inverse, je me rapproche d’elle, jusqu’à même me coller à son corps, peu importe la chaleur qui règne déjà dans la voiture, et à l’extérieur. Je sens une vague de désir s’emparer de moi, et je dois me retenir pour ne pas briser ce moment, même si je sens que la jeune femme pourrait y être réceptive. Je fais quelques clichés, mais là encore le moment ne dure pas une éternité. Dommage. Nous reprenons nos places respectives, jusqu’à la fin du safari, et notre retour au point de départ. Je propose à la jeune femme de passer par la cabane dans laquelle nous allons dormir ce soir. J’aurai pu décider de rentrer directement à Jaipur, mais il y avait trop de choses à faire dans le coin. Si le safari auprès des tigres lui a plu, j’imagine que la randonnée dans la réserve naturelle demain sera aussi un franc succès. « Je veux bien, oui ! Si on peut se rafraîchir un peu aussi, ce ne sera pas de refus. » Je hausse un peu les épaules tout en gardant un certain détachement qui m’est habituel. « Il y aura bien une bassine et une bouteille d’eau… » Evidemment je la taquine, mais je reste dans mon rôle pour continuer de lui faire croire que nous allons vivre une nuit pour le moins sommaire. Et même si je suis déjà venue ici mais que je n’ai pas dormi sur place, je sais de par leur réputation que les petites habitations sont très confortables. Nous prenons place dans ma voiture et j’allume le moteur sans tarder, juste pour ressentir un peu de fraicheur. Il est vrai qu’une douche sera grandement appréciée. Lee capture une nouvelle fois l’instant, l’objectif de son appareil braqué sur moi. Je commence presque à en avoir l’habitude. « Tu vas finir par avoir une vraie collection… » Je ne pense pas être assez intéressante pour qu’on ait envie de me prendre en photo sous toutes les coutures, mais je ne compte pas non plus lui interdire. Pour le moment, ça ne me dérange pas. Elle approche sa main de mon visage et replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je crois que mes yeux sont restés clos un peu trop longtemps, juste le temps d’apprécier ses doigts qui ont frôlé ma joue. « Comment tu fais pour avoir l’air aussi parfaite en toutes circonstances ? » Je ris un peu et secoue la tête en la regardant. « Ce n’est qu’une couverture. » Un sourire félin au coin des lèvres, et je détourne le regard pour me concentrer sur le chemin qui nous mènera à notre habitation du soir. La réserve est immense, et malgré le plan, je peine à me repérer. Finalement, c’est au bout d’une bonne dizaine de minutes que je repère les bonnes indications. Dans cette partie, c’est très arboré, et il fait meilleur que tout à l’heure pendant le safari. La chaleur est toujours là, mais un peu moins écrasante. Je gare la voiture sur l’emplacement réservé, aux pieds de la cabane, avant de descendre de la voiture. « J’espère que tu n’as pas le vertige ? » Ce n’est pas très haut, mais assez pour que quelqu’un qui souffre de vertige, ne soit pas à l’aise. C’est une donnée que je n’avais pas concernant la jeune femme, et j’espère ne pas avoir tapé à côté. Un escalier en bois nous mène jusqu’à la cabane qui étincelle sous la lumière d’un rayon de soleil, passant à travers les branchages. « Après toi. » Je la laisse passer devant pour découvrir en premier l'intérieur de la cabane. Un lit - bien assez grand pour deux - deux petits fauteuils et une salle de douche immense, sans réelle séparation entre les deux pièces. Tout est ouvert sur l’extérieur et très lumineux, avec des rideaux pour filtrer la lumière si besoin. Un vrai petit cocon. « J’ai demandé deux lits simples séparés, mais je m’y suis prise trop à la dernière minute, ils n’avaient plus d’autre possibilité. J’espère que tu ne dors pas en étoile, tu me laisseras une petite place ? » Je la regarde visiter l’endroit de son regard attentif, pendant que je souris à l’observer. « Ça te plait ? Ou tu préfères que je te ramène à Jaipur ? » On sait jamais, je demande… |
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