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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 adventure of a lifetime (keirel 3)

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MessageSujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#)   adventure of a lifetime (keirel 3) - Page 4 EmptyMer 23 Fév - 0:50

◜ℓ.ℎ◞

you make me feel
like I'm alive again
⊱ keirel ⊰keila
Ce moment à danser toutes les deux, l’une contre l’autre, est hors du temps. Toute cette journée est hors du temps. Je ne me souviens pas avoir un jour vécu un moment si beau, et si intime, avec qui que ce soit. Homme, femme, quelle importance... Il n’y a que Keila qui compte. Et l’odeur de ses cheveux dont je m’imprègne avec abondance, et la douceur de son cou que j’effleure du bout des lèvres. Et la sensation de ses mains qui me caressent le dos avec une assurance à la fois réconfortante, et déconcertante. Les mots que je lui murmure témoignent de mon humeur joueuse, mais pas seulement. En réalité, je crois qu’il n’y a plus vraiment de place pour le jeu, et c’est finalement une révélation criant de vérité qui m’échappe, l’instant d’après. Que je le veuille ou non, cette parenthèse musicale me donne envie de lui offrir mon cœur du bout des lèvres, sans artifices, ni faux-semblants. Ce cœur, que je pensais éteint, durci par les épreuves. Ce cœur qui s’accélère maintenant, à chaque fois que la tonalité si particulière de sa voix résonne au creux de mes oreilles. Sa réponse me fait sourire, mais je ne lui accorde pas plus d’attention que nécessaire. En fait, je ramène mon visage face au sien, les yeux oscillant entre ses perles brunes, et ses lèvres rosées. Ce sont finalement ces dernières qui gagnent, et auxquelles je vais offrir le reste de mon attention.
La douceur de ce baiser est sans pareille, sans précédent. A travers celui-ci, je souris, même... Jusqu’à ce que Keila y mette terme, en venant coller son front au mien. « Excuse-moi. » Je suis surprise, mais aussi un peu inquiète. Et pour ne rien arranger, elle se détache de moi pour retourner vers son téléphone, me laissant avec une sensation de froid qui n’a aucun sens, sous ces latitudes. Heureusement, à mon grand soulagement, elle revient à moi et reprend sa place. Ses mains, aussi, et je scrute son visage en gardant le silence, ne manquant pas de remarquer ses yeux submergés par l’émotion. Je ne l’ai jamais vue si vulnérable, si fragile qu’en cet instant. C’est une vision qui me bouleverse, et en même temps, je ne l’ai jamais trouvée aussi belle. Je ne sais pas qui d’autre y a eu droit, mais je me sais déjà infiniment chanceuse de la voir ainsi, telle qu’elle est. Avec ses failles, ses blessures, toutes ces choses qu’elle ne montre pas, jamais. Keila, elle aussi sans artifices. Du bout des doigts, je vais replacer une de ses mèches derrière son oreille, en me promettant de chérir cette version d’elle, aussi longtemps qu’elle me le permettra.
« C’était un morceau qui je jouais au piano avec ma mère. » Alors même que je ne demandais pas d’explication, elle m’en donne une. Partielle, mais je déduis le reste assez facilement. « Désolée, j’ai été un peu emportée par l’émotion. » Surprise par ces mots d’excuse, je hausse légèrement les sourcils, en lui souriant tendrement. Ça lui ressemble bien, de s’excuser de montrer de l’émotion, tiens. « Ne t’excuse pas pour ça. » Pas avec moi. J’aimerais qu’elle en soit déjà convaincue, mais je sais aussi que la route est encore longue.
Je penche la tête vers la main qui me caresse la joue, m’engouffrant dans ce nouveau moment de tendresse qu’elle semble initier. Mais alors que je m’installe avec aisance dans ce nouveau baiser, je la sens qui met plus d’intensité, jusqu’à sa langue qui vient au contact de la mienne, provoquant une décharge électrique qui me parcourt tout le corps. Aussi rapidement que nous nous étions calmées tout à l’heure, nous glissons de nouveau sur la même pente, et je semble même manquer d’air pendant la seconde où notre baiser est interrompu par le passage de mon t-shirt au-dessus de ma tête. Soudainement, je n’ai plus conscience ni du temps, ni de l’espace. J’ai seulement conscience de Keila, de ses mains sur mon corps brûlant, et du lit qui est derrière moi. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est elle, moi, ou nous deux, mais nous nous approchons progressivement de celui-ci. Plus exactement de la colonne en bois, contre lequel vient se coller mon dos nu. Et alors que je penche la tête en arrière, lui découvrant mon cou, et le reste de mon torse désormais dénudé, je me laisse complètement partir, à sa totale disposition. Je relève même les bras au-dessus de ma tête, m’accrochant à la colonne pour m’empêcher de défaillir trop rapidement.
A bout de souffle, mes soupirs se font plus rapprochés, plus insistants, jusqu’à ce que je parvienne à formuler son prénom. Une première fois... Puis une deuxième, à quelques minutes d’intervalle. Les planètes sont enfin alignées, et après des heures - des mois - à attendre ce moment, je ne pense plus qu’à lui. Qu’à elle, surtout. A ce désir qui me consume et ne demande qu’à être assouvi... Pourtant, quelque chose cloche, dans ce tableau trop parfait. Quelque chose que je ne parviens pas à expliquer, mais qui s’insinue petit à petit dans mes pensées, et m’incite à briser la magie de l’instant, en allant une troisième fois prononcer son prénom, avec un peu plus de conviction, cette fois. « Keila... Attends. » Les mains sur ses épaules, je l’éloigne légèrement de moi, le temps de reprendre mon souffle. Avec détresse, j’accuse son air interrogateur en n’ayant pas la moindre idée de l’explication à lui fournir. Parler de stress serait beaucoup trop facile, et pourtant, je ne vois pas ce que je pourrais lui dire d’autre. « Je suis désolée... » Mes pupilles font des aller-retours entre les siennes, cherchant une forme de réconfort, peut-être. De la compréhension, sinon, parce que je n’y comprends rien moi-même. « Ça te dérange si... on en reste là pour ce soir ? » C’est une question rhétorique, et je sais qu’elle répondra positivement, même si c’est à contre-cœur. Moi aussi, je suis déçue. Même, je m’en veux ; ainsi qu’à ce sentiment étrange qui est venu s’immiscer sournoisement, et foutre en l’air nos plans.
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Kiana Davis
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adventure of a lifetime (keirel 3) - Page 4 92b8c3f25e17f6d8b8ce6445f1799d847ed3f112
○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#)   adventure of a lifetime (keirel 3) - Page 4 EmptyJeu 24 Fév - 11:31

Je ne m’attendais pas à entendre cette chanson maintenant, ni même à me sentir submergée par l’émotion. Il y a assez peu de choses qui peuvent me mettre dans cet état. En réalité, je crois bien que ma mère est le seul sujet, le seul souvenir capable de me submerger d’émotions à ce point. Mais si d’habitude j’ai tendance à très bien le cacher, aujourd’hui, j’ai envie d’être naturelle, vulnérable aussi. J’ai envie que Lee me voit telle que je suis, derrière cette façade plus distante et peut-être un peu trop froide. Ou en tout cas mystérieuse. Plus le temps passe, et plus le mystère sur ma personne se dévoile face à elle. Je n’ai pas fait ça pour beaucoup de personnes, en réalité, les gens qui me voient comme elle peut me voir aujourd’hui ne se compte que sur les doigts d’une seule main. « Ne t’excuse pas pour ça. » me rassure-t-elle lorsque je la rejoins. Pourquoi j’ai l’impression qu’elle est encore plus belle maintenant qu’elle ne l’a jamais été ?
Le temps semble défiler d’une manière nouvelle maintenant que nos bouches sont à nouveau scellées. Mon coeur s’emballe, mes gestes se précisent, j’ai envie d’elle, et je me demande encore comment j’ai pu résister jusqu’à maintenant. Sa peau sous mes doigts est une sensation divine, elle est si douce, si parfaite. La pression de mes mains se fait parfois plus soutenue, traduisant sûrement la morsure de mon désir. Mes baisers la dévorent, de ses lèvres à son cou, jusqu’à sa clavicule. Son t-shirt n’est plus qu’un vague souvenir et je m’attarde cette fois à sa si jolie poitrine que j’ai pu caresser déjà tout à l’heure. La sensation est différente, mes mains glissent davantage que sous l’eau, sur nos corps moites.
Un pas encore, et Lee se retrouve bloquée entre la colonne du lit à baldaquins, et mon propre corps. Ses mains qui remontent au dessus de sa tête, j’ai alors tout le loisir de la dévorer encore plus. Mes baisers glissent le long de son buste, venant embrasser sa poitrine. Je frissonne en l’entendant souffler mon prénom, et remonte pour embrasser son cou.
Mais le retour à la réalité est plus difficile que je n’aurai pu imaginer. « Keila... Attends. » Je sens immédiatement dans le ton de sa voix que quelque chose ne va pas. De ses mains sur mes épaules, elle me repousse juste un peu, et je sens mon coeur se contracter, pendant que mon souffle cherche à savoir sur quel pied danser. Plongeant mon regard dans le sien, mes mains simplement posées sur sa taille, j’attends que le couperet tombe. « Je suis désolée... » Merde. Les bras m’en tombent, et le contact physique entre nous est désormais rompu. Dans son regard, je sens une forme de détresse, je ne sais pas si elle aimerait que je la rassure, ou simplement que je lui dise que ce n’est rien. Je ne m’attendais juste pas à ça. « Ça te dérange si... on en reste là pour ce soir ? » Je me pince un peu les lèvres, sans doute un peu blessée dans mon amour-propre, et surtout avec cette idée que je vais devoir gérer ma frustration. C’est quelque chose qui n’est pas évident pour moi. Je hoche un peu la tête, glissant ma main dans mes cheveux pour les dégager de mon visage. « Non. Bien sûr. » Je ne vais pas dire que je comprends, parce que je ne comprends pas. Mais je respecte, je ne suis pas un monstre. Je tente un sourire qui s’apparente plus à une esquisse un peu déçue, mais je ne lui en veux pas. Après tout, c’est la première fois qu’elle allait s’abandonner pleinement à une autre femme, elle a peut-être simplement eu peur.
Je me retourne et récupère par terre le t-shirt qui l’habillait un peu plus tôt, pour lui tendre finalement. « Tiens, je vais aller prendre l’air cinq minutes, je reviens. » D’un geste tendre, je viens caresser furtivement sa joue, avant de me retourner pour aller chercher mon paquet de cigarettes dans mon sac, et sortir sur le balcon. Je ne fume pas, en général. C’est une mauvaise habitude quand j’ai un stress important ou, comme ce soir, une frustration qui me met les nerfs en pelote. Mais je me soigne.
Accoudée à la rambarde, je tire sur la cigarette, le temps que mon cerveau comprenne qu’il est temps de me calmer. Cinq minutes, et j’écrase le mégot dans le cendrier. De retour à l’intérieur, je fais un saut dans la salle de bain pour me brosser les dents, et rejoins Lee dans le lit que nous allons partager cette nuit. Elle me tourne le dos. J’hésite un instant et me rapproche d’elle, épousant mon corps avec le sien, dans son dos, en position cuillère. Mon bras vient se nicher sur son ventre, et je respire l’odeur de son cou, ses cheveux. « Je t’entends penser jusqu’ici. Arrête de ruminer, tout va bien. Dors maintenant, on a une grosse journée qui nous attend demain. » Je dépose un tendre baiser dans son cou, et me laisse bercer par sa respiration.
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MessageSujet: Re: adventure of a lifetime (keirel 3) (#)   adventure of a lifetime (keirel 3) - Page 4 EmptyMer 2 Mar - 23:34

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⊱ keirel ⊰keila
La sensation des lèvres de Keila sur ma peau est divine. Pendant un instant, j’en perds le nord et me retrouve propulsée dans une dimension parallèle où plus rien d’autre n’a d’importance. Dans cette cabane, perdue au milieu de nulle part, je ne rêve de rien d’autre que de lui appartenir. Et à en croire ses gestes qui se font de plus en plus entreprenants, je dirais que nous sommes sur la même longueur d’ondes...
C’est donc de ma faute, et uniquement de la mienne, si le train déraille. J’aurais pu l’ignorer, me forcer à passer outre cette sensation de gêne, mais ce n’est pas comme ça que je veux me souvenir de ma première fois avec elle. Ce n’est même pas le fait que ce soit une femme qui pose problème... A vrai dire, je ne sais pas ce qui pose problème, et c’est justement de là que vient toute la confusion que je démontre dans les quelques secondes qui suivent mon interruption. Bien sûr, elle accepte de s’arrêter là, mais je vois bien sa frustration dans son regard, et ses lèvres pincées. En fait, je ne suis même pas sûre qu’elle essaie de la cacher. Même quand elle esquisse un sourire, je vois bien qu’il n’est pas sincère, mais je ne peux pas lui en vouloir. Je ne sais pas si j’aurais mieux réagi si elle m’avait fait le même coup... Mais là encore, je doute qu’elle puisse un jour me faire le même coup. Elle avait l’air si déterminée, il y a encore quelques instants...
Je m’en veux, pour moi, mais aussi pour elle. La distance qui se crée entre nous jette un froid, et je me sens désemparée, mise à nu. Je suis littéralement nue d’ailleurs - ou presque - et comme un réflexe, j’attrape le t-shirt que me tend la brune pour me cacher sommairement la poitrine. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça ; je n’ai eu aucun problème à ce qu’elle me voit ainsi jusqu’à maintenant. « Tiens, je vais aller prendre l’air cinq minutes, je reviens. » Sa caresse sur ma joue me rassure, un peu. Et à mon tour, je tente un sourire timide. « Okay... » Clairement, il n’y a plus rien d’affirmé ni dans ma voix, ni dans mes gestes. J’ai l’impression d’être de nouveau cette petite chose fragile qui a tant besoin d’être protégée, et je déteste ça. Du regard, je suis Keila qui récupère son paquet de cigarettes avant de sortir et refermer la baie vitrée derrière elle. Désormais seule avec moi-même, je n’ai plus qu’à prendre une grande inspiration pour rassembler mes pensées. Après avoir enfilé mon t-shirt, j’hésite pendant une seconde à la rejoindre sur le balcon, mais je sens bien que ce n’est pas une bonne idée. Elle veut manifestement être seule, je peux bien lui accorder ça. Alors, je passe rapidement par la salle de bain pour me remettre de mes émotions, puis je vais prendre ma place dans un coin du lit.
Tournant le dos au reste de la pièce, j’écoute, sans me retourner, Keila qui est rentrée, et qui après un passage par la salle de bain, prend place à son tour sur le king size. Vu la taille du lit, on pourrait d’ailleurs passer la nuit sans avoir même à se toucher, si c’est ce qu’elle veut. Ou ce que moi je veux ? Je ne sais pas. Il n’y a plus grand-chose que je sais, à part peut-être qu’elle m’en veut. D’ailleurs, ça ne m’étonnerait pas qu’elle décide d’abréger le séjour et de me ramener à Jaipur à la première heure demain matin.
Cette dernière pensée s’envole aussitôt alors que je sens le corps de la jeune femme qui vient épouser le mien, provoquant un nouveau frisson que je suis bien incapable de lui cacher. « Je t’entends penser jusqu’ici. Arrête de ruminer, tout va bien. Dors maintenant, on a une grosse journée qui nous attend demain. » La douceur revenue dans sa voix, et les mots qu’elle emploie, sont exactement ce dont j’avais besoin pour me détendre. Instinctivement, un sourire vient s’installer sur le coin de mes lèvres alors qu’elle dépose les siennes dans le creux de mon cou. Il ne m’en faut pas plus, et je viens déposer ma main contre la sienne, sur mon ventre, glissant mes doigts à travers les siens. Lovée tout contre elle, je ne mets pas bien longtemps à trouver le sommeil. C’est la première fois que je m’endors avec elle, et pourtant, je sais déjà que je n’aurais plus jamais envie de m’endormir sans elle.
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