contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: in another life (charli) (#) Jeu 20 Jan - 21:51
(réalité alternative.)
Il fait déjà nuit noire lorsque je quitte l'enceinte de l'hôpital. Comme d'habitude, j'ai fini plusieurs heures après ma mère, et elle est sûrement déjà derrière les fourneaux à se concocter un repas de chef, avant de passer sa soirée devant un programme télévisuel quelconque. Pour ma part, cela fait un petit moment que je ne passe plus mes soirées en sa compagnie, et ce soir ne fait pas exception. Distraitement, je tapote et lui envoie un message indiquant que je ne rentrerais pas, ce soir encore. Elle a déjà essayé de m'interroger sur mes activités nocturnes, mais reste plutôt respectueuse de mon désir de les garder privées, pour le moment. En vérité, je crois qu’elle attend, tout en le redoutant, le moment où je lui annoncerais mon départ de la maison, pour avoir un espace bien à moi. Et il faut dire que l’idée m’a effleuré l’esprit, même si je n’ai pas encore pris le temps d’y réfléchir plus que ça. Pourtant, cela me faciliterait bien des choses, comme le fait de garder ma vie privée, privée, par exemple. Je devrais peut-être m’inspirer de Charli, tiens. C’est d’ailleurs à elle que j’adresse mon deuxième message, cette fois pour lui indiquer que je suis en route. Sur le chemin, je ne manque pas de faire un détour par ma pizzeria préférée, pour ne pas arriver les mains vides. Je sais que la rousse ne m’en voudrait pas, mais j’ai envie de lui faire plaisir. Après tout, cela fait plusieurs jours que nous ne nous sommes pas retrouvées seules. Vraiment seules. Et les quelques heures que nous avons passées dans la même pièce aujourd’hui n’ont rien arrangé à cela. Parfois, je n’ose même pas la regarder lorsque nous sommes dans la même salle d’opération, et que ma mère - ma supérieure, dans ces moments-là - pourrait être susceptible de capter nos regards. Alors, j’agis bizarrement, et j’en deviens même un peu plus froide que nécessaire. Ce sont des moments crève-cœur, d’autant plus qu’elle - ma mère, l’éminente docteur Elena Rogers -, peut vite devenir exécrable sous le coup du stress, et ce sont souvent les infirmières qui en pâtissent. Aujourd’hui, c’est Charli qui en a fait les frais, et je suis restée plantée là, à regarder les choses se passer, sans oser prendre la parole ou même essayer de la défendre... Enfin, quelque chose me dit que la rousse m’en aurait voulu si j’avais tenté quoi que ce soit, puisqu’elle ne veut surtout pas que notre histoire s’ébruite dans les couloirs de l’hôpital - et surtout, qu’elle n’arrive pas aux oreilles de ma mère. Alors oui, je suis restée muette, et je viens maintenant sonner chez elle, avec une pizza en guise d’offrande. Je n’attends pas très longtemps avant que la porte ne s’ouvre devant moi, et surtout, sur ce magnifique visage auquel je décoche un sourire, dès son apparition. « Ça va ? Tu n’es pas trop fatiguée ? » Elle a fini un peu plus tôt que moi, mais a surtout eu une journée bien plus éprouvante. Je ne serais pas étonnée qu’elle s’écroule bientôt. « J’ai choisi ta pizza préférée, pour te remonter un peu le moral. » Je ne me fais pas prier pour entrer, ni pour déposer un baiser sur sa joue en passant. Lui laissant notre repas du soir entre les mains, je vais accrocher mon sac et ma veste au porte-manteau, telle l’habituée des lieux que je suis. « J’espère que tu n’avais rien prévu pour ce soir.. Je ne pense pas rentrer tout de suite, mais je ne m’éterniserais pas si tu as besoin de calme. » Je ne lui ai pas vraiment demandé son avis avant de venir, et en même temps, j’ai pris l’habitude de venir la retrouver chez elle depuis quelques temps, lorsque nos emplois du temps le permettent. Enfin, je ne voudrais pas avoir l’air de m’imposer, dans cet espace qui est avant tout le sien, de toute façon.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
○ posts : 2264
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○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Ven 21 Jan - 10:11
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ in another life (va) (sofia & charli)
Cela fait maintenant deux bonnes heures que je suis rentrée chez moi et qu'est-ce que ça fait du bien ! Je suis soulagée, soulagée que cette journée soit terminée et soulagée d'avoir enfin retrouvé un endroit où je me sens bien et où je peux être pleinement moi. Il y a des jours où c'est l'enfer à l'hôpital et aujourd'hui était un jour comme ça. C'est souvent le cas quand je dois travailler avec Elena Rogers. Je n'ai rien fait à cette femme – hormis voir sa fille en secret – et pourtant, elle me déteste. J'ai un peu de répondant, ça ne lui plaît sûrement pas. Quoi qu'il en soit, ces tensions entre nous se ressentent jusqu'au sein du bloc opératoire, instaurant une certaine gêne dans l'équipe dans le ton monte un peu. Quand on est infirmière, il faut souvent apprendre à se taire, au risque de se voir descendre et renvoyer, mais avec elle, c'est plus fort que moi. Elle pense tout savoir, pouvoir tout faire toute seule et pourtant, elle a besoin de nous aussi. En rentrant, j'ai filé sous la douche, sous une eau extrêmement chaude pour que tous mes muscles se détendent de cette longue journée. Je me suis ensuite glissée dans une tenue décontractée : ne comptant rien faire de plus que retrouver mon lit plus tard, c'est parfait. Alors que j'ouvre chacun des placards de la cuisine, à la recherche de ce que je pourrais bien me faire à manger ce soir, quelqu'un sonne à la porte. Sans plus attendre, je me hâte vers l'entrée pour ouvrir. Un fin sourire se dessine naturellement sur mes lèvres en voyant qui se trouve face à moi : Sofia. La brune ne se fait pas prier pour entrer, déposant un baiser sur ma joue au passage, et pour déposer ses affaires là où elle a l'habitude. Avant de venir à mon appartement, elle a pris la peine de s'arrêter commander une pizza, celle que je préfère. C’est un geste attentionné que je garderais dans un coin de ma tête, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il est là pour effacer quelque chose qui s’est passé. « Pour me remonter le moral ou pour excuser le comportement de ta mère aujourd’hui ? » C’est vrai que je suis un peu crue, surtout que Sofia n’y est pour rien, mais j’ai toujours en travers de la gorge la façon dont Elene me traite. Je me dirige vers la cuisine et dépose la pizza sur le plan de travail qui donne sur le reste de la pièce à vivre. « Merci. Je ne savais pas quoi manger ce soir. » Dis-je, m’adoucissant légèrement. Elle aurait pu venir les mains vides, alors autant lui donner envie de recommencer en étant agréable. Rapidement, la brune m’interroge sur les plans que j’avais pour ce soir. « Comme tu le vois, je suis apprêtée pour aller au bal. » Amusée, j’utilise mes mains pour mettre en évidence ma tenue. Je rigole, bien sûr. Je n’ai rien de prévu et passer ma soirée avec elle est un très bon plan. Elle peut même rester dormir ici cette nuit, ce n’est pas moi qui vais la mettre à la porte. Je me retourne vers mes meubles et commence à fouiller dans mes placards pour en sortir deux verres. « Qu’est-ce que tu veux boire ? » Nous n’avons aucune obligation ce soir, notre boulot ne reprend que plus tard, alors nous n’avons aucune restriction. Elena ne serait sûrement pas contente de savoir que sa fille passe sa soirée – et bien d’autres – avec l’infirmière qu’elle apprécie le moins à l’hôpital. Mais comme quoi.. tout peut arriver. Une fille peut être bien plus agréable que sa mère. Avec Sofia, ça s’est fait naturellement et nous faisons toujours en sorte de laisser cette rancœur tenace entre Elena et moi de côté. On garde aussi notre relation secrète pour l’instant, si sa mère l’apprenait, je ne donnerais pas cher de ma peau.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Ven 21 Jan - 17:55
Cela me fait plaisir de pouvoir passer du temps avec Charli, enfin. Enfin seules, et libres de pouvoir être celles que nous avons envie d’être. Je n’ai jamais vraiment caché mes relations jusqu’ici, j’ai toujours été plutôt claire et transparente quant à mes fréquentations. Mais cette fois, avec la rousse, j’ai presque l’impression d’être retournée dans le placard. Pour être honnête, ce n’est pas la sensation la plus agréable qui soit, mais je comprends parfaitement son désir de vouloir garder notre relation pour nous. Et puis, ça nous donne un petit côté rebelle, un petit secret dont nous sommes les seules gardiennes, et je dois avouer que ça rend nos retrouvailles plus agréables à chaque fois. Ce qui est moins évident, en revanche, ce sont les tensions qui persistent entre elle et ma mère. Je voudrais pouvoir y faire quelque chose, mais tant que notre relation reste secrète, mes mains sont liées. Et Charli ne pourra pas longtemps faire le poids face à l’influence exercée par ma mère à l’hôpital... qu’elle le veuille ou non. C’est d’ailleurs l’objet des premiers mots qu’elle m’adresse, et je ne peux retenir une petite grimace en guise de réponse. C’est sans doute un peu des deux, à vrai dire. J’espère juste que la rousse ne reportera pas sa colère sur moi. Elle me rassure assez vite là-dessus, en me remerciant finalement pour la pizza. Et je lui adresse un sourire, amusée de voir qu’elle est aussi prévoyante que moi quand il s’agit de nourriture. Décidément, l’hôpital nous fait prendre de mauvaises habitudes, mais heureusement, nous avons d’autres moyens de dépenser toutes ces calories. Je lui demande alors si elle a prévu autre chose pour ce soir, ne souhaitant pas m’imposer si elle préfère rester seule. Et sa réponse me fait rire, surtout en voyant qu’elle s’est déjà mise à l’aise pour la soirée. « Un très bon choix pour une tenue de soirée. Je ne suis peut-être pas assez bien habillée pour ça.. » Je lui envoie une petite grimace, tout en détaillant ma propre tenue. Ma veste et mes chaussures retirées, je n’ai plus que mon jean et une chemise vert kaki. Je me suis douchée avant de quitter l’hôpital et mon vestiaire, où je garde quelques vêtements de rechange. Je pourrais sans doute vivre là-bas si j’en avais envie. La rousse me tourne le dos, pour aller nous chercher deux verres en me proposant à boire. Je n’ai pas d’envie particulière, ni d’obligation avant au moins demain matin, alors je vais simplement me glisser derrière elle pour l’enlacer, refermant mes bras sur son ventre, et profitant déjà du parfum agréable de ses cheveux. « La même chose que toi. » Je ne suis pas difficile. Qu’elle porte son dévolu sur une boisson alcoolisée ou non, je la suivrais. Par contre, je n’ai aucune envie de mettre fin à cette étreinte, alors c’est toujours en étant derrière elle que je reviens sur ce sujet qui fâche, espérant peut-être qu’en lui murmurant mes mots à l’oreille, elle prendra un peu moins la mouche. « Tu es sûre que tu ne veux pas que je lui parle ? » A ma mère. Mais elle sait sans doute très bien à qui je fais allusion. « Pas forcément de nous, mais au moins lui demander de te laisser un peu tranquille.. Je suis sûre que je parviendrais à la raisonner. » En dehors des murs de l’hôpital, Elena reste ma mère. La personne sur laquelle j’ai toujours pu compter, quoi qu’il ait pu m’arriver.. J’ai une relation très fusionnelle avec elle, et je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas la mettre à profit pour aider un peu Charli.
Charli Lindström
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Ven 21 Jan - 21:25
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ in another life (va) (sofia & charli)
Retrouver Sofia ce soir, c’est du bonus. Nos emploi-du-temps ne nous permettent pas toujours de partager de tels moments : il arrive que nos pauses tombent en même temps, mais ce n’est pas systématique. Surtout que ce soir, rien n’obligeait la brune de venir ici, mais je suis ravie qu’elle l’ait fait. Il n’y a pas besoin de beaucoup de choses pour que je sois heureuse quand elle est là, alors même si j’avais eu quelque chose de prévu ce soir, je pense que je l’aurais annulé pour ses beaux yeux. Suite à ma réflexion, Sofia se trouve un peu trop habillée. Cela m’amuse et j’ai bien une solution à lui proposer pour résoudre ce problème, mais ça, on verra plus tard. Alors que je cherche des verres dans le placard, la brune se glisse dans mon dos et laisse ses bras m’entourer. Même si nous nous voyons souvent, nous n’avons pas vraiment l’occasion d’être proches de la sorte. Pour la boisson, l’interne prendra la même chose que moi. Ce sera une bière. Car à défaut de savoir ce que j’ai dans le réfrigérateur pour manger, je sais qu’il y a quelques bières dans la porte de celui-ci. Simple, efficace, que demander de plus pour une soirée sans prise de tête. Je laisse tomber ma tête en arrière, pour la poser sur l’épaule de ma petite amie. Concernant le problème que j’ai avec sa mère, la jeune femme propose de lui en toucher un mot, histoire d’apaiser un peu les choses entre nous et que peut-être, Elena décide de me parler un peu mieux. Sans m’éloigner, je me tourne pour faire face à Sofia et je viens entourer son cou de mes bras. « Tu veux me défendre, c’est mignon. » Un sourire se dessine sur mes lèvres. Si cette idée lui traverse l'esprit, c'est bien parce que je compte pour elle, sinon elle s'en ficherait de tout cela. D'ailleurs, je ne sais pas si les choses seraient pareilles si cela ne concernait pas sa mère. « Mais je doute que ce soit vraiment efficace. » En réalité, je ne veux pas que Sofia se mêle de tout ça : je ne voudrais pas que ça lui retombe dessus. Et puis, si la brune prend ma défense là, quel message cela va renvoyer ? Qu'Elena peut faire ce qu'elle veut de Charli ? Qu'elle finira par se plier à ses moindres requêtes ? Non, il en est hors de question. « Je n'ai pas vraiment envie de parler d'elle ce soir. » J'ai déjà dû passer toute la journée à subir ce qui s'est passé entre nous, je ne veux pas qu'elle gâche ma soirée en plus de ça. Je rapproche mon visage du sien et viens tendrement coller mes lèvres contre les siennes. À bien y réfléchir, c'est la première fois que je l'embrasse depuis plusieurs jours maintenant. Il arrive que l'on se donne rendez-vous dans des salles de repos quand on travaille, mais lors de notre dernière garde, c'était la course. « Je ne pense pas qu'elle m'apprécierait si elle savait ce que je fais avec sa fille. » J'arque légèrement un sourcil, lui laissant clairement comprendre où je veux en venir. En réalité, j'ignore ce que sa mère pourrait dire, cette discussion n'a jamais vraiment eu l'occasion d'être abordée. « On s'attaque à cette pizza ? Sinon, elle va refroidir. » Si elle tient vraiment à poursuivre cette discussion, nous pourrons le faire en mangeant ou alors après. Après tout, ce n'est pas la première fois que sa mère me pousse à bout, cette histoire n'est donc pas vraiment urgente. « Tu emmènes la pizza sur la table ? Je m'occupe des bières. » Je lui offre un nouveau baiser, avant de m'éloigner pour me servir dans le réfrigérateur.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Dim 23 Jan - 16:22
Le plus terrible dans le fait de travailler ensemble, c’est que je ne peux pas m’approcher de Charli. Si notre relation était publique, j’aime à penser que nous nous laisserions aller à quelques gestes tendres de temps en temps - sans aller dans l’abus, évidemment. Mais là, j’ose à peine la regarder, de peur que mon affection à son égard ne devienne trop visible. Et pourtant c’est bien simple : j’ai développé une sorte d’addiction à son contact. Qu’il s’agisse de sa peau, ou de son parfum, je suis incapable de lui résister. C’est bien pour ça que je vais lui offrir cette étreinte dès que j’en ai l’occasion, profitant de pouvoir la sentir tout contre moi après plusieurs jours d’abstinence. Elle vient appuyer sa tête contre mon épaule, et me laisse ainsi l’accès libre à son cou, sur lequel je vais simplement déposer un baiser, avant de lui murmurer quelques mots à l’oreille. Sans trop de surprise, la jeune femme se retourne pour me faire face, s’accrochant à mon cou alors que mes bras entourent toujours sa taille. Je lui retourne son sourire, alors qu’elle répond finalement à ma proposition. Bien sûr que je souhaite la défendre, même si je n’ai pas une très grande influence à mon niveau. Je ne pense pas risquer grand-chose à le faire, et je le ferais sans hésiter si elle m’en laissait l’occasion. Mais je connais sa réponse, avant même qu’elle ne la formule. Évidemment, elle ne me laissera pas faire, et je laisse échapper un petit soupir en pinçant les lèvres dans une petite moue. Elle va même mettre un terme à la conversation, en déclarant ne pas avoir envie de parler de ma mère. Je peux le comprendre, et ça m’arrange aussi pour être honnête, alors j’acquiesce avec un nouveau sourire. « D’accord. » Je n’ai pas non plus envie de parler d’elle, ni du boulot, pour ce que ça vaut. Nos moments ensemble sont trop rares pour les polluer avec cette énergie négative, et j’ai plutôt envie de profiter de ma petite amie, tant que je le peux. Elle aussi, visiblement, puisqu’elle vient m’offrir un baiser. J’ai l’impression que ça fait une éternité que nous ne nous sommes pas embrassées, et ce n’est sûrement pas qu’une impression, mais la sensation est toujours aussi agréable. J’en souris, naturellement, et je laisse même échapper un petit rire lorsqu’elle reparle de ma mère et ce qu’elle peut penser, mais par rapport à moi, sa fille. « Non, probablement pas... Mais elle n’est pas obligée de connaître les détails. » Encore heureux. J’ai beau être proche d’elle, cela fait bien longtemps que je ne lui raconte plus le moindre de mes faits et gestes, surtout dans ce domaine-là. « Mais elle saurait à quel point tu me fais du bien, au moins. » Et ça, ça n’aurait pas de prix à ses yeux. Du moins, c’est ce que je m’imagine, puisque je ne peux pas en avoir le cœur net. Du bout de mon nez, je vais effleurer celui de Charli, un petit sourire toujours vissé à mes lèvres. D’ailleurs, je profite de cette proximité pour me plonger allègrement dans ses magnifiques yeux bleus... J’ai vraiment une chance inouïe de l’avoir dans ma vie. La jeune femme me ramène à la réalité, en proposant de passer à table avant que la pizza ne refroidisse. J’acquiesce vigoureusement. « Oui ! J’ai une faim de loup ce soir ! » Je n’ai rien avalé depuis mon déjeuner, donc c’est plutôt normal, mais je n’oublie pas que j’ai ramené cette pizza pour Charli, avant tout. Cette dernière me confie d’ailleurs la mission d’emmener la pizza à table. « A vos ordres ! » Elle m’offre encore un baiser, puis je libère mon emprise pour qu’elle puisse vaquer à ses occupations. Pour ma part, j’attrape la boîte rectangulaire d’une main, quelques serviettes de l’autre, et je me dirige vers le salon et le canapé, sur lequel je m’installe à ma place habituelle. La table basse est juste en face de moi, et je m’affaire à poser puis ouvrir la boîte, avant de disposer les serviettes de façon stratégique. « Ah tiens, ils nous ont mis un supplément fromage, pour une extra-dose d’amour. » D’un air amusé, je dirige mon regard vers ma petite amie qui m’a rejoint. « Après toi. » D’un geste de la main, je désigne la pizza, dont les parts sont déjà prédécoupées. Je l’ai ramenée pour elle, qu’elle se serve en premier est quand même la moindre des choses. « Qu’est-ce que tu veux faire ce soir ? » Le choix ne va pas être très étendu, mais si c’est moi qui lui pose la question, elle pourra décider en fonction de son niveau de fatigue, plutôt que de vouloir s’adapter à moi.
Charli Lindström
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Lun 24 Jan - 15:23
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ in another life (va) (sofia & charli)
Parler de sa mère ne faisait pas partie de mes projets, mais comme nous travaillons toutes au même endroit, j’aurais dû me douter qu’il serait compliqué de laisser ce sujet de côté trop longtemps. L’intention de Sofia n’est pas mauvaise, de vouloir toucher un mot à sa mère à mon sujet, mais je doute que ce soit la bonne chose à faire. Des questions pourraient rapidement se poser sur la nature de notre relation et si la brune joue l’intermédiaire entre Elena et moi, le problème ne sera que déplacé. Un jour, nous percerons peut-être l’abcès et tout rentrera plus ou moins dans l’ordre, mais en attendant, je dois garder la tête haute et poursuivre mon boulot, même si certaines journées sont moins agréables que d’autres. Lorsque je propose de ne plus parler de sa mère pour la soirée, la brune semble approuver. Nous ne voyons pas la célèbre chirurgienne de la même manière, alors il serait quand même dommage qu’on en arrive à se disputer pour elle. Une nouvelle fois, quand j’évoque le fait qu’Elena n’apprécierait sûrement pas de savoir ce que je fais avec sa fille, la brune approuve. Cependant, pour ça, comme elle se souligne, elles ne seraient pas obligées de rentrer dans le détail de leur relation : elles pourraient simplement rendre celle-ci publique. Dans ce sens-là, Sofia marque un bon point lorsqu’elle évoque que sa mère pourrait voir à quel point je lui fais du bien. Cela adoucira sûrement les choses, c'est vrai, mais ce n'est sûrement pas la bonne approche : au boulot, nous sommes deux personnes différentes de celles qui se retrouvent plusieurs soirs, chez moi le plus souvent. Après un tendre moment toutes les deux, je lui propose de passer à table. Une décision qui convient à ma petite amie qui a visiblement faim. Je lui demande d'aller poser la pizza sur la table du salon et très vite, la brune s'exécute. Je récupère deux bières dans le réfrigérateur et me dirige à mon tour vers le canapé. « Ils ont vu que tu étais gourmande. » Dis-je, amusée. Je prends place à côté d'elle dans le fauteuil et me sers une part, comme m'indique de le faire Sofia. Je croque un bout pour me sustenter, avant de reposer mon morceau de pizza sur la table. « J'ai juste envie de profiter pleinement de toi. » Un sourire prend naturellement place sur mes lèvres. Avec la serviette, j'essuie ma bouche et mes mains, avant de poser mes doigts sur la cuisse de la brune et de venir déposer un tendre baiser sur sa joue. « Peut-être qu'on pourrait reprendre The Office là où nous nous sommes arrêtées. » Cette idée pourrait au moins nous permettre de commencer la soirée, d'avoir du bruit en fond pendant que nous mangeons. Après ça, nous pourrons facilement définir autre chose, quelque chose de plus adéquate. « Rassure-moi, tu n'as pas continué de ton côté. » Dis-je, au sujet de la série. Un jour, nous l'avons commencé, sans savoir que nous nous plongerons dedans. Notre boulot ne nous permet pas vraiment d'en suivre plus d'une, mais au moins, nous partageons quelque chose de plus ensemble. Alors que la jeune femme reste silencieuse, je plonge mon regard dans le sien. « Sofia.. Non.. Tu m'avais promis. » Mes yeux s'ouvrent en grand et je la regarde, un air contrarié, mélangé à un air amusé, sur le visage. Chacune de notre côté, nous avons fait la promesse à l'autre de ne pas continuer la série seule. C'est un peu comme un rituel, de nous mettre devant la télévision pour regarder The Office quand nous souhaitons un moment calme, même si pour le coup, nous avançons à pas de fourmi. « Tu vas devoir te faire pardonner. » Vu son emploi-du-temps, je doute qu'elle ait beaucoup avancé, ce n'est donc pas insurmontable. Mais l'idée même qu'elle me soit redevable, d'une manière si petite soit elle, est toujours alléchante. Surtout que je suis sûre que la jeune femme aura de la suite derrière les idées pour ça. Je fronce légèrement les sourcils, avant de sourire. Je ne vais pas lui en vouloir pour ça, elle n'a pas de souci à se faire. D'ailleurs, si elle a une autre idée pour ce soir, je l'écoute. Mais avant ça, je viens reprendre ma pizza pour en manger une nouvelle bouchée.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Mar 25 Jan - 13:17
Cette pizza ne va pas se manger toute seule, alors dès qu’elle revient au centre de nos préoccupations, je vais m’occuper de tout mettre en place sur la table pour que nous n’ayons plus qu’à la déguster lorsque Charli m’aura rejoint. Elle ne met pas très longtemps à le faire, et en profite pour me faire remarquer que c’est pour satisfaire ma gourmandise qu’on nous a ajouté du fromage. Aussitôt, j’affiche un air faussement outré. « Je ne suis pas la seule ! Et je doute que tu t’en plaignes de toute façon. » Je lui lance un regard amusé, alors qu’elle s’installe à mes côtés et attrape une première part de pizza. Je ne tarde pas à l’imiter, ravie de pouvoir enfin mettre quelque chose dans mon estomac vide. Si je lui demande ce qu’elle veut faire de notre soirée, je ne m’attends pas forcément à la réponse qu’elle me donne. Sa phrase peut être considérée sous différents angles, et je ne doute pas un seul instant qu’elle a parfaitement choisi ses mots pour créer cet effet. « Ah oui ? » J’arque un sourcil, tout en lui adressant un sourire joueur. Mais c’est avec douceur que je ferme les yeux en accueillant le baiser qu’elle vient déposer sur ma joue. Ces moments avec elle sont rares, mais n’ont pas de prix. J’aimerais juste qu’ils soient plus nombreux, si seulement c’était possible... Le sourire que j’ai sur les lèvres se crispe un peu, cependant, lorsqu’elle suggère de reprendre la série que nous regardons ensemble. Les lèvres serrées, j’hésite pendant quelques instants à lui avouer, ou non, que j’ai vu un ou deux épisodes sans elle. Mais quand elle me pose la question, je n’ai plus vraiment le choix - je ne vais tout de même pas lui mentir pour ça ! - et finalement, mon absence de réponse lui suffit à comprendre que j’ai fauté. Confuse, j’affiche une petite grimace d’excuse alors qu’elle me fixe du regard, et me rappelle à la promesse que je lui ai faite. « Désolée... Je n’avais que ça sous la main, et une vilaine insomnie. Mais c’est parce que tu n’étais pas là, et que tu me manquais. » C’est vrai, je tente un peu de l’amadouer avec mes yeux tristes pour qu’elle ne m’en veuille pas trop. Mais ce n’est pas un mensonge pour autant : je dors moins bien sans elle, et ça fait quelques semaines que je l’ai remarqué. « Mais on peut reprendre où on en était, je n’ai vu qu’un épisode. » Et demi ; je me suis endormie devant le deuxième. Je dépose ma part de pizza, et m’essuie les mains à mon tour, sans quitter ma petite amie des yeux. Je sais qu’elle ne m’en veut pas vraiment, mais je me sens tout de même coupable d’avoir failli à cette promesse, pourtant si simple en apparence. Et lorsqu’elle m’annonce que je vais devoir me faire pardonner, j’acquiesce en souriant tendrement. Ça, c’est la moindre des choses. « Évidemment que je vais me faire pardonner. » Je fais mine de réfléchir quelques instants, même si je sais déjà parfaitement ce que je vais lui proposer. « Qu’est-ce que tu dirais.. » Tout en parlant, je vais glisser ma main dans son dos, sous ses cheveux, jusqu’à l’arrière de sa nuque sur laquelle mes doigts se referment. «.. d’un massage intégral, après manger ? » Mon sourire espiègle s’agrandit, alors que c’est à mon tour de déposer un baiser à la frontière entre la fin de sa mâchoire et le début de son cou. Si mes doigts habiles ne lui sont pas étrangers, elle sait aussi que j’ai pris des cours supplémentaires de physiothérapie lorsque j’étais à l’université, pour parfaire ma technique, notamment. Je crois même qu’il y a tout ce qu’il nous faut, ici, dans son appartement, pour qu’elle puisse être complètement détendue à la fin de la séance. Mais bon, tout ça, c’est pour plus tard. Pour l’instant, je récupère la télécommande de la télé, pour retrouver l’épisode que nous allons regarder. « Promis, pas de spoiler. » Ce serait quand même un comble que je m’amuse à lui raconter la fin ! Notre épisode lancé, je prends une nouvelle bouchée dans ma part de pizza, puis je la repose, et je me saisis de la bière qui m’est destinée. Bouteille en main, je vais me caler au fond du canapé, tout contre ma petite amie, et tout naturellement, je vais déposer ma tête dans le creux de son épaule, où elle a l’habitude de se loger bien malgré moi.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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○ pseudo : nsn.
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○ inscrit le : 27/04/2021
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Mar 25 Jan - 19:01
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ in another life (va) (sofia & charli)
Je mets en avant la gourmandise de la brune lorsqu'elle évoque le supplément de fromage que nous avons la chance d'avoir sur notre pizza. Mais très vite, elle souligne que c'est une chose qui doit me ravir aussi et elle vise juste. Le fromage et le chocolat font partie de mes deux péchés mignons en terme de nourriture, alors pourquoi s'en priver ? Maintenant que tout à trouver sa place sur la table, nous commençons à manger et à boire les deux bières que j'ai amenées. À la question de la brune, au sujet de ce que je souhaite faire ce soir, je réponds vouloir profiter d'elle pleinement. Une réponse qui semble un peu la surprendre. Enfin.. pas complètement. Au sourire qui s'étend sur ses lèvres, je comprends rapidement qu'elle attend juste à avoir une confirmation de ma part et je le fais en scellant mes lèvres aux siennes. Finalement, vouloir profiter d'elle, ça veut dire beaucoup de choses et surtout, ça nous laisse tout autant de possibilités pour occuper notre soirée. Pour commencer, je lui propose de reprendre The Office, là où nous nous sommes arrêtées. Mais très vite, je comprends qu'elle a continué sans moi. « Je vois.. c'est de ma faute. » Dis-je, alors que la brune évoque le fait qu'elle a regardé un épisode lorsqu'elle était seule et qu'elle avait du mal à s'endormir parce que je lui manquais. Malgré cette avance prise, cela ne dérange pas ma petite amie de reprendre là où nous nous étions arrêtées, quitte à regarder plusieurs fois le même épisode. Ça va qu’il s’agit d’une série légère, ce serait plus un supplice sinon. Néanmoins, même si ça n’a pas vraiment d’impact, je ne peux m’empêcher de réclamer quelque chose en échange. Rien de bien gros bien sûr, mais la question ne se pose même pas, car cette idée ne semble pas déranger Sofia. « Ah oui ? » Par chance, la jeune femme ne semble pas manquer d’idée. Mieux que ça même, elle vise juste. Alors qu’elle propose cette idée de massage, la brune s’est rapprochée de moi et le baiser qu’elle dépose à la limite de mon cou me provoque un frisson. « C’est une très bonne idée et ça tombe plutôt bien, je suis un peu tendue. » Après une journée de travail, c’est souvent le cas. Mais là, avec tout ce qui s’est passé aujourd’hui, c’est d’autant plus le cas. Sofia récupère la télécommande et lance la télévision comme si elle était chez elle. Finalement, c’est un peu le cas : à force de venir passer du temps ici, elle prend ses marques. Le programme lancé, l’interne fait la promesse de ne pas me spoiler. Il manquerait plus que ça. « Dis-le tout de suite si tu veux que je te renvoie chez toi. » Dis-je, pour plaisanter. Je n’en arriverais pas là, même si des mots s’échappent de ses lèvres par accident. La série s’affiche sur l’écran de la télévision, je continue encore de manger un peu de ma part de pizza et je vide en partie ma bière, avant de venir m’installer au fond du canapé. Naturellement, j’ouvre l’un de mes bras pour que Sofia vienne se blottir toute contre moi. Là, si près d’elle, je me sens bien. Je dépose un baiser dans ses cheveux, alors que l’odeur de son shampoing vient remplir mes poumons. Ses odeurs, je commence à toutes les connaître et elles mettent en éveil tous mes sens quand je les sens dans les couloirs de l’hôpital. Durant toute la durée de l’épisode, nous restons collées l’une à l’autre. Quant arrive la fin de celui-ci, je tourne mon visage vers ma petite amie. « Tu dors ? » Avant même que la brune ne dise quoi que ce soit, j’ai ma réponse : je vois ses yeux ouverts en direction de l’écran. Je glisse plusieurs de mes doigts sous le menton de Sofia et lui fais tourner son visage vers moi. Tendrement, je viens embrasser ses lèvres, avant de venir coller mon front contre le sien. « Ce n’était pas trop chiante de regarder deux fois cet épisode ? » La jeune femme est restée sage, durant la vingtaine de minutes qui s’est écoulée, elle n’a fait aucun commentaire qui aurait pu me laisser entrevoir la fin de l’épisode. Cependant, d’avoir regardé quelque chose qu’elle connaissait déjà, ça lui a peut-être coupé l’envie de continuer sur ce programme. Peut-être même qu’elle a envie d’aller se coucher maintenant. Si c’est le cas, je lui proposerais volontiers la place libre à côté de moi dans le lit.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Mer 26 Jan - 10:50
Sans aucun doute, je m’en veux un peu d’avoir continué cette série sans Charli, mais j’essaie tout de même de me trouver une justification qui lui permettra de ne pas trop m’en vouloir. Et pour le faire, quoi de mieux que de l’utiliser comme excuse ? Ce n’est pas qu’une excuse, d’ailleurs, et c’est la vérité de toute façon. Mais je m’en sers allègrement, allant même jusqu’à acquiescer lorsque la rousse conclut que c’est de sa faute. D’une certaine façon, oui, c’est bien de sa faute. Elle n’avait qu’à pas me rendre si accro... Mais d’humeur généreuse, j’accepte de me faire pardonner. J’ai même déjà ma petite idée pour le faire, et je la partage rapidement avec elle : un massage, l’une de mes spécialités. Comment pourrait-elle refuser cette proposition ? Elle ne le fait pas, bien sûr, et elle me confirme même que c’est une très bonne idée. D’ailleurs je n’ai même pas besoin de lui demander pourquoi elle est tendue, je me l’imagine déjà très bien. Au-delà de nos métiers respectifs très stressants, elle a eu affaire à une source de stress supplémentaire aujourd’hui... Et il est inutile d’en parler davantage. « C’est bien ce que je pensais. » Le rendez-vous est pris, donc, pour un peu plus tard dans la soirée. Mais pour le moment, il est temps de regarder cet épisode que j’ai déjà vu, et que je consens à revoir. Ayant peu de temps à accorder aux films ou séries, je n’ai pas pour habitude de ‘perdre du temps’ en revoyant des choses que j’ai déjà vues. Mais là, l’objectif principal est de passer du temps ensemble, et de partager cette activité avec Charli. Ce qui se passe à l’écran est plutôt secondaire, en réalité. Mais avec légèreté, je plaisante en promettant de ne pas lui raconter la fin de l’épisode, ce à quoi elle me rétorque bien vite que je risque de me faire chasser de chez elle si je le fais. C’est une lourde sanction pour un si petit crime, mais je sais surtout qu’elle n’est pas sérieuse. Je vais donc la provoquer un peu plus. « Tu n’oserais pas ! » Nos moments sont rares, j’espère bien qu’elle ne mettrait pas fin à celui-ci pour une raison si futile. Mais je ne chercherai pas à le savoir, de toute façon, et je vais sagement m’installer dans ses bras pour toute la durée de l’épisode. Blottie tout contre elle, je me retrouve dans une bulle de bien-être et de plénitude que j’atteins rarement en dehors de ces murs. Pendant quelques instants, le monde autour de nous disparaît, et il n’y a plus que nous. Elle, moi, son bras qui m’entoure, son visage dans mes cheveux, et mes doigts qui effleurent son autre bras posé sur son ventre, lui donnant des petites caresses affectueuses. Je pourrais rester là des heures... Mais l’épisode ne dure qu’une petite demi-heure, et je crois que je veux rester un peu dans le déni en ne réagissant pas lorsqu’il se termine, à tel point que Charli me demande si je dors. En réalité, mon niveau d’énergie s’est peut-être un peu calmé, mais pas encore au point de vouloir aller me coucher. Cependant, je ne lui ai pas encore répondu qu’elle vient déjà m’attraper le menton, pour retourner mon visage dans sa direction, et m’offrir un baiser auquel je réponds volontiers. Il est même un peu trop court à mon goût. « Non, ça va. C’était bien mieux avec toi. » Avec elle, et dans ses bras surtout. Je ne l’aurais sûrement pas fait dans d’autres circonstances. Mon attention dirigée vers elle, et surtout mon front collé au sien, je ne vois pas l’épisode suivant qui se lance. Et à vrai dire, même lorsque je l’entends, je ne me retourne pas pour autant. Au contraire, je vais de nouveau combler la distance qui séparent nos lèvres, pour un baiser qui se veut un peu plus long, cette fois. Le plus long depuis que je suis arrivée, et j’arbore un sourire satisfait lorsque nous y mettons fin. « Tu m’as manqué. » Ces mots, j’ai l’impression de les lui dire à chacune de nos retrouvailles. Et je ne m’en lasserais probablement pas de si tôt ; pas tant qu’ils resteront vrais, en tout cas. Lentement, je regarde mes doigts qui commencent à s’immiscer sous le tissu de son haut, juste assez pour pouvoir lui caresser la peau de son ventre. « Tu veux regarder la suite, ou alors passer à la deuxième partie de la soirée ? » Je ramène mes yeux vers son visage, tout en levant un sourcil. Personnellement, je sais déjà de quel coté mon cœur balance, et au vu de mes derniers gestes, je pense qu’elle n’aura pas trop de mal à le deviner.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Mer 26 Jan - 19:42
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Si je m'attendais à beaucoup de choses, le fait qu'elle puisse poursuivre The Office sans moi n'en faisait pas partie. En soi, il n'y a rien de bien dramatique là-dedans. D'ailleurs, j'aurais sûrement oublié cette histoire dans quelques dizaines de minutes – quelques heures grand maximum. Mais si tout cela ne va pas vraiment m'affecter, j'en profite pour lui demander quelque chose en échange. Autant lier l'utile à l'agréable, non ? Surtout que, comment est-ce que je pourrais me sentir mal vis-à-vis de ça quand je vois ce qu'elle me propose ? Son idée de massage fait mouche et pour être honnête, Sofia s'y attendait un peu. C'est l'un des avantages de travailler au même endroit que la personne que l'on fréquente : il n'y a pas besoin de raconter les mauvaises journées. Cette proposition faite, nous lançons le fameux épisode, sans échapper à une nouvelle plaisanterie de la part de la brune. Me spoiler ? Ce serait un comble là. Par chance, nous n'en arrivons pas là. La série commence et très vite – après avoir fini de combler ma faim –, j'ouvre mes bras pour laisser l'occasion à Sofia de se blottir contre moi. Après un baiser déposé dans ses cheveux, ce sont mes doigts qui prennent le relai en faisant de petits cercles sur son crâne. Finalement, me poser devant la télévision avec elle n'est qu'une excuse. J'ai juste envie – besoin – d'être là, contre elle. Un moment calme après une journée de dingue. Une fois l'épisode terminé, je reprends mes gestes tendres avant ma petite amie. Malgré le générique, la pièce reste calme, alors je commence à penser que Sofia s'est endormie. Mais non. Je tourne son visage vers moi et l'embrasse. D'après elle, regarder cet épisode à deux a une toute autre saveur : c'est bien mieux que quand elle l'a fait seule. Front contre front, la jeune femme m'avoue que je lui ai manqué. À l'entendre, un sourire s'étire naturellement sur mon visage. « Tu m'as manquée aussi. » Je l'ai pourtant vu il y a quelques heures, mais à l'hôpital, ce n'est jamais la même chose qu'ici, quand nous sommes que toutes les deux, dans l'intimité de mon appartement. D'ailleurs, plus les semaines passent et plus il est difficile de rester loin d'elle longtemps : je ne peux plus le nier, je tiens à elle. Alors que je tourne un peu mon corps pour avoir une position plus agréable, la brune vient glisser ses doigts sous mon haut. Il faut que je me méfie, si elle continue d'aller dans ce sens, je vais rapidement perdre mes moyens. Sofa m'interroge sur ce que j'ai envie de faire maintenant. « La deuxième partie de soirée ? Est-ce que tu as déjà une idée en tête ? » Même si je peux avoir une vague idée de ce qu'elle entend par là, je préfère que ça vienne d'elle. Je ne pensais pas que la soirée serait divisée en plusieurs parties, pas officiellement en tout cas. Peut-être parce que naturellement, les choses roulent avec nous. Tout s'enchaîne et toujours dans le bon sens. « Je vois que tes mains ont déjà trouvé leurs places. » Dis-je amusée. Mais loin de moi l'envie qu'elle les retire. « On pourrait peut-être partir sur ce massage que tu m'as promis. » C'est encore tout frais, alors elle devait bien se douter que je n'oublierais pas aussi facilement. Une promesse est une promesse, non ? Mais je lui laisse les commandes pour tout ce qui se rapproche de près comme de loin à ce massage. L'endroit où il se fera – ici ou dans ma chambre –, la partie de mon corps qu'elle veut détendre en première et aussi, la durée de ce moment. « Et après ça, on pourra voir ce que la suite du programme nous réserve. » À deux bien sûr, car il est hors de question que je lui laisse l'occasion de m'échapper maintenant. Ce soir, elle est à moi et je compte bien en profiter au maximum, jusqu'à ce que l'aube nous ramène à la réalité et qu'une nouvelle journée commence à l'hôpital. Je prends le visage de la brune entre mes mains et viens l'embrasser une nouvelle fois, comme si c'était une nécessité. Une fois une distance retrouvée entre nous, mon regard se plonge dans le sien et je me laisse emporter. « Je t'aime. » Je me laisse peut-être un peu trop allée pour le coup. C'est la première fois que je dis ce genre de choses et je ne sais pas si c'était vraiment le bon moment pour ça. Notre relation reste récente, il ne faut pas l'oublier, et surtout, elle n'existe que très peu en dehors de ces murs. Pourtant, ce que je ressens pour elle, c'est réel, je le sais.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Ven 28 Jan - 3:15
Si je pensais avoir faim en arrivant, mon envie de nourriture se fait rapidement remplacer par l’envie, le besoin d’être près de Charli. Après quelques bouchées de pizza, et quelques gorgées de bière, c’est dans ses bras que je retrouve finalement le réconfort que je recherchais en venant ici. Et cet épisode est bien trop court, ou bien trop long, selon le point de vue. Lorsqu’il se termine, nous adoptons une position plus confortable pour se faire face, pour se parler, voire un peu plus... A mon tour, je souris lorsqu’elle me confie que moi aussi, je lui ai manqué. C’est quand même terrible d’être si proches l’une de l’autre toute la journée, mais d’avoir cette sensation d’être si éloignées pourtant. Je ne sais pas combien de temps je vais encore pouvoir tenir comme ça, mais ce n’est pas un sujet que je veux aborder ce soir. Certainement pas lorsque le ton de ma voix commence à devenir un peu plus joueur, et que mes doigts commencent à se faire une petite place sous son haut. Enfin, je reste sage pour l’instant, même lorsque la jeune femme me demande ce que j’ai en tête. « C’est bien possible, oui... » Je fais mine de garder le mystère, mais elle n’est pas sans savoir que je suis incapable de lui résister. Mais là, ce n’est même pas de ça dont je parle. Après sa remarque sur les positions de mes mains - qui vont se glisser un peu plus franchement sous le tissu, par simple provocation - elle reparle de ma proposition de massage, qui est précisément ce à quoi je pensais. « C’est exactement ce que j’avais en tête. Je vois que tu ne perds pas le nord. » Le contraire m’aurait étonnée, mais cela m’amuse de la voir si déterminée. Et drôle, et joueuse.. c’est ainsi qu’elle m’a séduite, et le fait encore à chacune de nos retrouvailles. Tandis que je réfléchis déjà à l’organisation de cette séance de massage, la jolie rousse évoque la suite du programme. Après le massage, donc. Là non plus, il n’est pas très difficile de savoir où elle veut en venir, et je souris en voyant que nous sommes toujours sur la même longueur d’ondes. Si j’ai évoqué l’idée de rentrer chez moi, en arrivant, c’était uniquement pour ne pas lui mettre de pression inutile. Mais en réalité, je n’en ai jamais franchement eu l’intention, et elle sait déjà que je suis toute à elle tant qu’elle voudra de moi. Chez elle, et dans sa vie, d’ailleurs. Tant qu’elle me le permettra, je ferais tout pour profiter d’elle, comme je profite de ce nouveau baiser qu’elle vient me donner, pendant lequel je la serre contre moi, ma main toujours sous son haut, dans son dos. Il va sûrement falloir que je me calme un peu, où ce massage n’aura jamais lieu. Mais je m’arrête un instant de penser, et même de respirer, après les derniers mots qu’elle prononce. Pendant une demi-seconde, je me demande même si j’ai bien entendu, mais oui, c’est bel et bien le cas. Ma réaction ne tarde pas à venir, cependant, et elle est finalement tout à fait naturelle. Un tendre sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que ma main quitte la chaleur de son dos, pour venir attraper son visage. « Je t’aime. » Je ne pensais pas que ces mots seraient si faciles à prononcer, mais il faut croire qu’ils ont bien plus de sens avec elle. Ils me paraissent tellement naturels que j’ai envie de les lui répéter, encore et encore, mais je me retiens de le faire. A la place, je vais lui donner un nouveau baiser, dans lequel se traduit toute la tendresse de ce moment. Et à la fin de celui-ci, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire un peu niais, qui trahit toute l’euphorie que je ressens à ce moment précis. « Tu vas m’attendre dans ta chambre ? Je récupère tout ce qu’il faut et je te rejoins. » Même si nous sommes chez elle, j’ai passé suffisamment de temps ici pour y prendre mes aises. Ça veut dire, entre autres, que je sais exactement où elle range son huile de massage, ainsi que les bougies parfumées que je lui ai moi-même offert il y a quelques semaines. Je lui offre un dernier baiser avant de la laisser s’éclipser. Heureusement, nous ne passerons pas plus de quelques minutes loin l’une de l’autre.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Sam 29 Jan - 18:30
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ in another life (va) (sofia & charli)
Cet épisode, après une pizza partagée ensemble, ce n'est qu'une formalité. Malgré le nombre de saisons et d'épisodes qui existent pour cette série, on ne peut pas dire que nous sommes très avancées. Et pour cause, arriver au bout de The Office n'est pas notre objectif principal. En effet, pouvoir passer du temps ensemble, loin de notre quotidien à l'hôpital, prend toujours le dessus. C'est donc tout naturellement qu'une fois l'épisode terminé, nous nous tournons l'une vers l'autre pour pouvoir échanger un moment plus tendre – plus que celui que le rapprochement déjà fait nous a offert. Elle me demande ce que je veux faire maintenant et je peux m'empêcher de penser que la brune a déjà une idée derrière la tête. Cette hypothèse est vérifiée par la jeune femme en question. Mais avant même qu'elle n'énonce ses idées, je ne peux m'empêcher de remettre sur le tapis cette histoire de massage. Si elle l'a proposé un peu plus tôt, c'était bien pour y venir à un moment donné et je ne pense pas qu'il y a meilleur moment que celui qui se profile à l'horizon. Par chance, Sofia semble être sur la même longueur d'ondes : je vais pouvoir fondre sous ses doigts dans quelques minutes. Néanmoins, à moins que ce message me berce complètement, la soirée ne s'arrêtera pas à cela et j'ai envie de voir plus loin, de savoir si elle pense à autre chose. À insister comme ça, ma petite amie va finir par se douter que j'ai moi aussi une petite idée derrière la tête pour la suite. Alors que je lui offre un nouveau baiser, Sofia vient un peu plus se coller à moi et c'est dans cette proximité que je me laisse aller à une nouvelle déclaration, celle de mes sentiments. La jeune femme est, pour moi, beaucoup de premières fois et ces quelques mots n'y font pas exception. En effet, je ne les ai jamais dis à personne d'autre pour l'instant et pour cause, je ne me suis jamais sentie aussi bien avec quelqu'un d'autre qu'elle. Je me suis lancée dans le grand bain, sans vraiment savoir pourquoi maintenant. Mais par chance, mes sentiments semblent réciproques, nous évitant ainsi une soirée gâchée par le mal-être. La brune m'embrasse une nouvelle fois, avant de m'inviter à aller dans ma chambre pour commencer le fameux message. Elle ? Elle m'y rejoint, mais elle doit d'abord récupérer tout le matériel. Sans trop attendre, je lui obéis. Enfin presque.. avant de me rendre dans l'unique chambre de l'appartement, je récupère les restes de notre repas, ainsi que les deux bouteilles de bière et j'emmène le tout en cuisine. Je vais même jusqu'à glisser le carton de la pizza dans le réfrigérateur : il en reste encore, ça serait dommage de la gâcher. Une fois dans la chambre, je ferme les volets et commence déjà à retirer quelques-uns de mes vêtements. Quelques-uns.. j'enlève tout de même le plus gros et me retrouve en sous-vêtement. Alors que je m'installe, assise, sur le lit, ma petite amie fait son arrivée. « J'ai pris un peu d'avance, j'espère que ce n'est pas un souci. » Dis-je, tout en lui montrant avec mes mains la tenue dans laquelle je me trouve. Pour utiliser l'huile, c'est forcément plus pratique, cependant peut-être qu'elle voulait faire autre chose avant ça. « Il faut peut-être que j'enlève le tout.. » Je hausse légèrement les épaules pour appuyer mes propos. Mon soutien-gorge gênera sûrement pour la suite, mais la jeune femme pourra facilement le retirer au moment où elle n'en aura pas besoin. « Tu veux que je me mette sur le dos ou sur le ventre ? » Avant ça, je me relève et je viens tirer un peu sur ma couette pour l'étendre au maximum. Je ne sais pas si elle a prévu de mettre une serviette entre le matelas et moi, mais que ce soit avec ou sans, moins il y aura de plis, mieux ce sera. Je me rapproche maintenant d'elle et viens prendre l'une de ses mains dans les miennes. « Ça va, elles ont l'air chaudes. » Ce sera un frisson inutile en moins. Quoi qu'il en soit, tout semble prêt maintenant et mon corps est donc tout à elle.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Dim 30 Jan - 15:07
Je ne sais pas si on peut considérer que j’ai déjà dit ‘je t’aime’ avant aujourd’hui. Dans un cadre romantique, j’entends, parce qu’il est évident que j’ai déjà prononcé ces mots à de nombreuses reprises à l’attention de ma mère, par exemple. Mais en dehors de ça, je ne crois pas les avoir déjà dits avec autant d’intensité. En même temps, personne n’a jamais réussi à me faire chavirer le cœur comme Charli le fait avec chacun de ses sourires, et il est donc tout à fait naturel que, lorsqu’elle prononce ces mots, j’ai envie de les lui rendre. De son côté, je sais que ça n’a pas dû être si facile, et c’est ce qui est encore plus touchant, en réalité. Je lui donne un nouveau baiser, par lequel nous scellons cette discussion, ces sentiments partagés, cette déclaration mutuelle que nous venons de faire.. Et il est maintenant l’heure de passer dans la chambre. Pour le massage, bien entendu. Je ne la changerais pas, Charli est toujours aussi organisée, et décide de ranger les restes de pizza avant d’y aller. Pour ma part, j’éteins la télé, ainsi que la lumière du salon : il y a peu de chances que nous revenions par ici dans la soirée. Puis je passe par la cuisine, et enfin la salle de bain. Lorsque j’ai récupéré tout ce que je voulais, je rejoins ma petite amie dans sa chambre, pour me rendre compte qu’elle a déjà commencé à prendre un peu d’avance. Elle me demande si ce n’est pas un souci, et tout en me débarrassant les mains sur la commode, je lui réponds, amusée : « Non non, tu as bien fait. » Pour un massage, il était évident qu’elle n’allait pas restée habillée très longtemps, de toute façon. Elle se demande même si elle ne doit pas tout retirer, et là encore, je la regarde en plissant légèrement les yeux. « Comme tu préfères.. Mets-toi à l’aise. » Si je ne la connaissais pas un peu, je jurerais qu’elle tente de me faire craquer avant même que le massage n’ait commencé. Ou alors, c’est justement parce que je la connais trop bien que je me le demande... Je commence à installer les bougies parfumées, pour essayer de créer une ambiance un peu plus détendue - et sans doute plus romantique aussi - pendant que la jeune femme s’interroge maintenant sur sa position sur le lit. « Ça dépend, à quel point tu veux que je reste professionnelle ? » Si ma question a l’air sérieuse, le ton de ma voix et le regard que je lui adresse devraient clairement lui indiquer que, si elle s’allonge sur le dos, nue sous mes doigts, ce n’est pas vraiment un ‘massage’ dans les règles de l’art que je risque d’effectuer. Alors que je mets en place la dernière bougie, Charli vient vérifier la température de mes mains, et je suis de nouveau attendrie par son besoin de tout contrôler, et toutes ses petites anxiétés concernant ce massage. « Ne t’inquiète pas, mon seul objectif est de te faire du bien. » De ma main libre, je vais lui attraper le menton, et je vais déposer un baiser sur ses lèvres. Ça ne sera peut-être pas suffisant pour la calmer, mais ça ira mieux quand elle sera allongée. Avec un sourire, je la contourne pour aller récupérer la serviette - la plus grande et la plus douce que j’ai trouvée - que je vais étendre sur le lit. Puis je reviens vers ma petite amie, déposant mes mains sur ses hanches pour de nouveau la rassurer avant qu’elle s’installe. « Ce soir, c’est ta soirée, c’est ton massage. Tout ce que tu as à faire, c’est te mettre à l’aise, t’allonger sur cette serviette, te détendre, et me laisser te faire plaisir. D’accord ? » On pourrait dire que j’en fais beaucoup, juste pour me faire pardonner d’avoir regardé un épisode sans elle. Mais en réalité, ça faisait un petit moment que j’avais cette idée en tête. Je dépose un nouveau baiser, cette fois sur sa joue, puis je la laisse s’installer. De mon côté, je retire mon jean histoire d’être plus à l’aise, puis je vais poser l’huile sur la table de chevet. Pour les premières minutes, j’ai envie de commencer sans, pour n’avoir que le contact de mes mains sur sa peau, dans un premier temps. Je vais donc me positionner au pied du lit, en observant pendant quelques secondes la jeune femme qui s’est mise sur le ventre et n’attend plus que moi. Du bout des doigts, je commence à effleurer ses jambes en partant de l’arrière de ses chevilles, pour remonter jusqu’en haut de ses cuisses. Puis je me glisse au-dessus d’elle, à califourchon, pour aller poser mes fesses au même niveau que les siennes. Mes doigts continuent à dessiner des formes incurvées sur son dos, tout en écartant sa longue chevelure, me laissant toute la zone complètement découverte jusqu’à sa nuque. Ce n’est pas très académique comme position, mais je peux bien me le permettre. Je vais même me pencher en avant, déposant plusieurs baisers le long de sa colonne, pour remonter jusqu’à son oreille, à laquelle je murmure : « Tu es prête ? » Le massage n’a pas encore vraiment débuté. Pour l’instant, je me contente de l’habituer au contact de mes doigts, et déjà la détendre un peu. Ce n’est qu’après quelques instants que je tends le bras pour récupérer l’huile, que je peux enfin appliquer pour commencer mon œuvre.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Lun 31 Jan - 11:38
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ in another life (va) (sofia & charli)
Je ne m'attendais pas vraiment à ce massage au départ, mais depuis qu'elle m'en a parlé, je n'arrive plus à me le sortir de la tête. Cependant, ça ne devrait plus durer, puisque d'un accord commun, nous décidons que c'est ce qui va nous occuper pour la suite de notre soirée – notre deuxième partie, avant peut-être une troisième encore mieux. Il n'y a plus de temps à perdre. Je range les quelques affaires qui traînent dans le salon, pour éviter le gaspillage, et je me rends dans ma chambre. De nous deux, je suis la première à arriver, mais il n'y a pas vraiment de surprise à cela, puisque ma petite amie est partie chercher tout le nécessaire dans la salle de bain. Elle connaît vraiment l'appartement comme sa poche, elle habiterait ici, de manière officielle, ça ne changerait pas tellement de choses. Quand Sofia arrive à son tour, je suis déjà déshabillée et je l'attends en sous-vêtements. Par réflexe, je demande si c'est bon pour elle. J'ai pris les devants, mais peut-être que j'aurais dû l'attendre. Néanmoins, je me suis dit que pour me masser, c'était sûrement plus pratique comme ça, avec le moins de vêtements possible. Pour la nudité totale, là, encore une fois, je demande. C'est à moi de voir. Alors pour l'instant, je vais rester comme ça. Ce ne serait pas la première fois que Sofia me verrait nue et même si je suis loin d'avoir un corps à cacher, je préfère garder cette dernière barrière pour l'instant pour être un peu plus à l'aise. Néanmoins, j’ai conscience que l’un de mes sous-vêtements ne devrait pas tarder à partir, pour plus de praticité au moment où elle commencera son massage. Je donne l’impression de la harceler de questions, mais je veux seulement que tout se passe bien. À la dernière que je pose, la brune me demande à quel point je la veux professionnelle. Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarquer, avant d’ajouter. « Tu sais comment me parler. » Dis-je, tout en soulevant légèrement l’un de mes sourcils. Ce n’est pas une pente sur laquelle nous devons nous aventurer pour l’instant. Pourtant, la remarque que fait la jeune femme me pousse un peu plus dessus. Son seul objectif est de me faire du bien. N’importe qui, dans une telle situation, pourrait facilement donner un tout autre sens à cette phrase. Bien sûr, elle, elle reste sérieuse et elle pense vraiment aux biens faits qu’aura ce message sur moi. Elle prend les choses en mains et me donne les quelques consignes à suivre, ce que je fais, sans me faire prier plus longtemps. Je fais le choix de me mettre sur le ventre et une fois installée sur la serviette, je viens dégrafer mon soutien-gorge et laisse tomber ses bretelles sur le haut de mes épaules. Ainsi, elle aurait une plus grosse marge de manœuvre pour effectuer son art. Les doigts de Sofia viennent effleurer mes jambes et je sens déjà tous mes muscles qui se relâchent à ce simple contact. Il n’y a pas à dire, la jeune femme a un effet apaisant sur moi, que ce soit ici ou à notre boulot – quand elle est là, avec sa mère, je fais toujours de mon mieux pour ne pas m’énerver. L’interne passe à califourchon sur moi. Par chance, elle ne fait ce genre de massage qu’à moi, enfin je l’espère, sinon je serais sûrement un peu jalouse. Encore plus avec ce qu’elle s’apprête à faire. La brune vient déposer de tendres baisers au niveau de ma colonne vertébrale et un frisson vient parcourir mon corps tout entier. « Je suis toute à toi. » Pour ce massage et pour bien plus encore. Les minutes commencent à s'écouler et agréablement, les doigts de ma petite amie parcourent mon dos tout entier. Toujours allongée sur le ventre, mes bras positionnés le long de mon corps, mes doigts viennent tendrement caresser les jambes de la jeune femme. « Tu sais très bien y faire. » Il n'y a pas à dire. Mais je pense que ça, elle arrive même à le sentir au niveau de ses mains. Mon corps tout entier est plus détendu et à ce moment précis, je ne souhaiterais être nulle part ailleurs qu'ici. En réalité, elle ne me masserait pas, la conclusion serait la même. Pouvoir être seule avec elle, ça remplit mon cœur de joie et forcément, rien ne peut aller de travers dans ces cas-là. « L'huile, tes doigts et la musique. C'est un trio parfait pour me permettre d'oublier toute ma journée. » Et quelques autres encore, toutes celles depuis la dernière fois où nous nous sommes retrouvées ici. Après quelques minutes de pur plaisir, j'incite Sofia à se relever un peu pour que je puisse me tourner en dessous d'elle. D'une main, je viens retirer mon soutien-gorge et je viens ensuite poser mes dix doigts au niveau de ses cuisses. « Merci. » Elle n'était pas obligée de faire tout cela et pourtant, elle l'a fait. Je relève légèrement le haut de mon corps afin de pouvoir l'embrasser tendrement.
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Sujet: Re: in another life (charli) (#) Mar 1 Fév - 13:22
Pour être tout à fait honnête, Charli n’est pas la première personne à qui j’ai eu l’occasion d’offrir des massages de ce type. Mais il y a quelque chose de différent chez elle, qui me pousse à vouloir son bien-être avant tout, la faisant même passer avant mon propre intérêt parfois. Souvent. C’est rare, ça ne m’est même jamais arrivé comme ça, et je pense que c’est pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, que j’ai répondu à sa déclaration de tout à l’heure. Malgré toutes les difficultés que nous pouvons rencontrer, je n’ai pas le moindre doute sur mes sentiments à son égard, ni sur l’envie de prolonger cette histoire avec elle autant qu’elle me le permettra. Et je pense que, d’une certaine façon, c’est ce qui me pousse à prendre mon temps lorsqu’elle est allongée, presque nue, et que j’ai tout son corps à disposition, sous mes doigts habiles. C’est aussi ce qui me fait sourire avec satisfaction lorsqu’elle m’annonce être toute à moi - pour ce soir, et sans doute plus encore -, ou qu’elle me complimente sur mon œuvre. Ses mots sont rares, et je peux sentir tout son corps se détendre sous mes mains. Je peux l’entendre, dans sa voix. Et je peux le voir, sur son visage qui n’affiche plus qu’une sérénité à toute épreuve. Je crois qu’elle est encore plus belle comme ça. « Tant mieux, c’était exactement le but recherché. » Lui faire oublier sa journée compliquée, et ne penser plus qu’à ce moment privilégié que nous partageons, maintenant, dans l’intimité de sa chambre. C’est une bulle de confort, une bulle d’amour, même, que rien ni personne ne pourra venir perturber jusqu’à demain matin. Et dans cet esprit, je continue, prenant toujours mon temps alors que je poursuis le massage un peu plus bas, au niveau de ses jambes. Au bout de quelques minutes, alors que je remonte au niveau de son dos, elle cherche à se retourner. Évidemment, je la laisse faire, l’accueillant avec un sourire bienveillant alors qu’elle me fait face désormais. Et quand elle commence à me remercier, tout en se relevant pour venir m’embrasser, je décide d’aller à sa rencontre, me penchant au-dessus d’elle, jusqu’à ce qu’elle soit de nouveau allongée sur le lit. Notre baiser se prolonge quelques secondes, mais je tente d’y mettre un terme, au bout d’un moment, pour pouvoir simplement l’observer. Les mains posées de part et d’autre de sa tête, le tissu de ma chemise caresse gentiment son ventre et sa poitrine découverte, pendant que je vais, très sagement, déposer un baiser sur le bout de son nez. « Je t’aime. » J’ai craqué. Et en même temps, je ne cherchais pas vraiment à résister à cette envie de le lui dire. Lui répéter. Encore, et encore. Enfin.. Pour l’instant, je ne l’ai dit qu’une fois, et je ne crois pas qu’il y ait une quelconque limite pour ce genre de choses. « Ça y est, je suis pardonnée ? Je peux encore continuer, si tu veux. J’ai de l’endurance.. » Avec malice, je lui souris sur ces derniers mots. Mais il est vrai que, selon la version officielle du massage intégral, je n’ai pas encore tout à fait fini. Et je ne vais pas le cacher, il serait difficile pour moi de ne pas déraper, mais je suis prête à le faire si c’est ce qu’elle veut.