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| Sujet: Re: nice to meet you (otis) (#) Ven 8 Juil - 9:53 | |
| « Tu n’as pas à te tracasser, je ne serais pas regardante sur la décoration. » Je m’en amuse, parce que j’ai bien compris, depuis le début de la soirée, que c’est une femme qui sait ce qu’elle veut. C’est assez déroutant de rencontrer quelqu’un comme elle je dois dire. Pas que ça me dérange au contraire, et les femmes qui ont partagé ma vie jusque là avaient aussi cette faculté à prendre les devants. Je crois que c’est ce qui me plait chez elles, je n’aime pas particulièrement les femmes qui sont trop effacées, qui se laissent marcher sur les pieds. J’aime le caractère qu’elles peuvent avoir, lorsqu’elles sont affirmées. Et Romi ne fait pas exception à la règle. Une fois devant chez moi, je propose un jeu, celui de ne pas allumer la lumière. « C'est vraiment si désordonné que ça ? Au point que tu ne veuilles même pas que je vois l'étendue des dégâts ? » Je ris un peu en hochant la tête. « J’assume à moitié. » En réalité, je pourrais m’en foutre, mais j’aime l’idée que nous ne soyons pas ‘perturbés’ par l’environnement. Même si de ce que j’ai vu précédemment, je ne crois pas que cette jeune femme soit du genre à être perturbée par grand chose. Attirés comme des aimants, nos corps se retrouvent et je prends plaisir à embrasser ses lèvres d’une douceur infinie. Mes mains cherchent à détailler les courbes de son corps, et je sens qu’elle en fait de même. La tension monte, nos baisers deviennent plus intenses, tout comme la température qui grimpe en flèche. Mon t-shirt n’est plus que de l’histoire ancienne, et je souris de la sentir effleurer le contour de ma musculature. Elle recule, je la suis et la guide pour ne pas atterrir dans la chambre de Leah. Elle heurte le canapé et c’est à mon tour de retirer son haut. Tout en la maintenant contre moi, lèvres contre lèvres, je la guide pour contourner le canapé, et la fais basculer dessus. Mon corps surplombant le sien, je pense qu’elle peut désormais sentir à quel point je la désire. Mes baisers détaillent l’arrête de sa mâchoire, glissent dans son cou où je m’attarde, jusqu’à descendre encore, la dénudant au passage. Le but est d’abord de lui faire plaisir. La soirée se poursuit de la plus belle des manières. Mon cerveau a arrêté de penser, il semble s’être mis en pause durant la totalité de la nuit. Et quelle nuit ! C’est dans ma chambre que nous finissons d’utiliser nos dernières ressources énergétiques. Au petit matin, le sommeil finit par me saisir et je ne lutte pas. Je n’imaginais pas nécessairement qu’elle soit là à mon réveil, mais je me doutais pourtant que cette éventualité ne soit que peu probable. Lorsque j’ouvre les yeux, j’ai le sentiment qu’elle n’a été qu’un mirage. Comme un rêve plus réel que jamais. Est-ce que j’ai vraiment vécu cette nuit ou est-ce que ce n’était que le fruit de mon imagination ? J’aimerai croire que je n’ai pas fait un truc pareil, que je n’ai pas trompé ma petite amie… et pourtant… |
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