sisters make the best friends in the world (holt)

Sisters make the best friends in the world

feat B. & C. Holt  
Je partageais le rire de Bailey alors que celle-ci venait de sous-entendre qu’ils nous faudrait faire attention de n’effrayait personne. Il était vrai que dit ainsi, nous pourrions effrayer les éventuels coups de cœur de notre nièce et ce n’était pas forcément le but. Sauf pour ceux qui craignaient le plus, mais ça, ce serait un autre problème. « Ils ne verront rien. » Ça, j’en étais moins sûr, mais j’avais encore quelque temps pour m’entraîner. La conversation dévia ensuite sur une amie d’enfance que j’avais eu l’occasion de recroiser sur le porche de ma propre maison, une pizza a la main. « Tu es un amour, mais je crois que tu oublies les quelques rides qui sont arrivées avec les années. » J’avais tout de même trente-huit ans, j’étais bien trop proche de la quarantaine pour ne pas pouvoir assumer le marque du temps sur mon visage. Les mots de ma jeune sœur me faisaient quand même chaud au cœur. Je lui envoyais un bisou en soufflant dans ma main, comme lorsque nous étions enfants. « Je suis effectivement plutôt inspiré. Je te laisse donc l’anniversaire, je suis sûr que tu vas nous faire des merveilles. » Je lui souriais alors que nous venions de nous départager les tâches à accomplir après que notre agenda préféré nous ait rappelé tous les événements qui s’annonçaient prochainement et qu’elle ne pouvait pas gérer au vu de son état. « Bien sûr qu’on gère. Nous sommes les sœurs que tout le monde rêve d’avoir. » Bon, je n’étais pas la meilleure juge me concernant, mais elles étaient sans nul doute les meilleures sœurs que je pouvais avoir. Je ne les changerais pour rien au monde. « Ah, la commande en ligne, tellement simple, peut-être un peu trop pour le portefeuille. » Tu arrivais sur un site pour commander un élément et tu te retrouvais avec foule de choses dans ton panier sans trop comprendre comment. Pire que dans un magasin, parce qu’au moins dans ce dernier, le panier devient lourd au bout d’un moment, mais pas là. Nous parlions ensuite dessert et surtout livraison du dessert du jour. Point sur lequel nous nous m’étions tous rapidement d’accord. Pas à dire, on aimait la bouffe chez les Holt. Les paroles de Charlotte m’arrachaient tout de même un pincement au cœur. Alors que Bailey lui fit signe de lui faire un câlin, je viens lui poser un baiser sur les cheveux. Des gestes valaient parfois mieux que des mots. Par la suite, la future maman suggérait de commander au café où nous avions l’habitude de nous retrouver. L’idée fut validée et peu de temps après, nous étions en train d’attendre nos précieuses pâtisseries. La rousse avouait alors commencer à ressentir la fatigue et nous proposait d’écourter ses retrouvailles après la dégustation. « Pas de problème, nous débarrasserons le plancher dès que nous aurons fini notre dose de sucre. » Ce que nous peu de temps après. La dégustation des pâtisseries avait été accompagnée d’encore quelques échanges entre les trois sœurs et puis, il était venu le temps pour elles de se quitter afin que Bailey puisse se reposer. Oh, bien sûr, avant ça, nous nous attelions à ranger notre vaisselle, nettoyer la table, et même mettre en route le lave-vaisselle. Et c’était après l’inspection finale de Charleen que nous partions chacune de notre côté après s’être promis de se revoir très vite.