contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
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Sujet: city that never sleeps → ana (#) Mar 9 Aoû - 21:16
city that never sleeps
I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.C’en était trop pour Robin. Quatre jours depuis le départ de Matt pour quelque chose qu’elle qualifiait de truc idiot. Ses parents logeaient d’ailleurs toujours dans leur manoir, mais chaque anecdote de sa belle-mère au sujet de son mari lui faisait l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. De plus, le manoir semblait si vide sans lui ; leur lit trop grand et froid, au point que Robin en était venue à demander à sa sœur de lui prêter son sac de couchage afin qu’elle puisse s’installer dans la chambre d’Harper en attendant. Car il n’était pas question de dormir, oh non. Quoi qu’elle fasse, même en essayant de s’assommer à l’aide de somnifères, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil, encore moins le repos, restant à fixer le plafond en voyant les heures défiler les unes après les autres, ses angoisses lui nouant l’estomac un peu plus au fur et à mesure que le temps passait. Ce qui expliquait qu’en plus de ne pas dormir, Robin ne s’alimentait plus. Ou presque, tout juste de quoi faire bonne figure auprès de ses beaux-parents afin qu’ils ne s’inquiètent pas trop. Mais le cœur n’y était plus. Si elle s’était un jour inquiétée de ne pas parvenir à perdre le poids qu’elle avait pris pendant sa grossesse, c’était à présent chose faite, elle n’avait pour ainsi dire plus que la peau sur les os.
Ça ne lui plaisait pas le moins du monde de se séparer de leur fille, et elle savait pertinemment que ça ne lui ferait qu’un énorme vide de plus à combler, mais Robin se sentait sur le point de craquer. Et elle ne voulait infliger ça à personne. Puis ça laisserait à Matt l’opportunité de passer plus de temps avec la crevette. Aussi avait-elle pris trois jours de congé – c’est faux, c’est surtout qu’après avoir malencontreusement collé un pénis à la place du nez de la sculpture qu’elle était en train de restaurer, son patron l’y a gentiment poussée – et, pour éviter de tourner en rond seule dans le manoir, sans son mari, sans sa fille, juste avec les chiens – et ses beaux-parents, ne les oublions pas -, elle avait fini par accepter la proposition d’Ana d’aller prendre l’air entre filles. Pas trop loin car non seulement elle n’avait pas tellement envie de mettre tant de distance que ça entre sa famille et elle – au cas où il faudrait qu’elle rentre en urgence -, mais en plus, sa belle-sœur était maintenant enceinte jusqu’aux yeux. On éviterait donc de trop la fatiguer. Queenstown. C’était sur cette ville des plus dépaysantes que Robin avait jeté son dévolu, quand bien même il s’agissait d’une station de ski alors qu’elle avait horreur de ça. Mais Queenstown était une jolie ville avec un joli cadre et de quoi faire si elle n’avait pas envie d’aller skier – et elle savait d’avance que ça serait le cas. Sauf que le premier jour, elle n’eut aucune envie de faire quoi que ce soit – autre que vider le minibar toute seule dans sa chambre d’hôtel, s’entend – et qu’elle se jeta littéralement sur l’excuse que le voyage en train avait fatigué Ana pour ne pas bouger.
Ce n’est que le lendemain, pas encore tout à fait sobre et refusant de quitter sa paire de lunettes de soleil camouflant ces cernes qui lui mangeaient le visage ainsi que ses yeux rougis par le fait d’avoir passé toute la nuit à pleurer qu’elle proposa d’aller boire un verre. Toujours pas manger quelque chose, juste boire un verre – même un jus de fruits ou un cocktail sans alcool pour sa belle-sœur - ; il faudrait qu’elle fasse quand même attention à ne pas tourner de l’œil, mais en ce moment, rien ne passait, c’était comme ça. « T’as vu, c’est une jolie ville. T’étais déjà venue ? » Car ça ne faisait pas tellement longtemps qu’Ana était là, elle qui venait d’Australie. Pour l’instant, elles marchaient toutes deux dans la ville à la recherche d’un endroit tranquille où se poser.@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Mar 23 Aoû - 1:21
Huit mois de grossesse, c'est long. Trop long pour une jeune femme qui a découvert que ce petit haricot avait décidé de pousser en elle alors qu'elle se trouvait dans les toilettes d'un musée. Trop long alors qu'Ana se demande encore si elle est prête ou non à devenir maman. Puis trop long pour beaucoup d'autres raisons encore... surtout que ces derniers mois, son gynécologue avait été clair. Elle devait limiter ses déplacements, se reposer le plus possible. Noah aussi avait été clair. Mais Ana n'en faisait qu'à sa tête. Une raison pour laquelle le couple se disputait assez souvent, ces derniers temps. Ce n'est pas qu'Ana a la bougeotte, non. Mais elle ne peut rester là, dans son lit - ou encore blottis dans son canapé - sans rien faire. Ce serait mal la connaitre. Alors pour mieux braver les interdits - à ses risques et périls -, elle avait proposé un petit séjour à Robin. Loin d'Island Bay, loin de leurs conjoints respectifs, loin de toutes leurs habitudes pour se retrouver qu'entre femmes, mais surtout loin de leurs emmerdes. Juste toutes les deux, pour trois jours. Ca ne pourrait leur faire que du bien après tout.
Bien entendu, durant le temps qu'Ana avait prit pour faire sa petite - grosse - valise, la jeune femme avait subis les foudres de Noah en ruminant dans son coin. Quoiqu'elle se défendait tout de même bien face à lui, sans se démonter, et que quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, elle finirait bien par monter dans ce foutu train. Finalité : elle avait toujours le dernier mot. Têtue, bornée, tout ce que vous voulez, il est clair que quand Ana a une idée en tête...elle ne l'a pas ailleurs. Et Noah le sait parfaitement. Il avait beau lui faire la morale, la jeune femme était bel et bien déterminée à passer ces trois jours sur Queenstown, surtout que son amie en avait grandement besoin. Et faut dire qu'elle aussi. C'est en claquant la porte de chez eux, qu'elle lui fit tout de même la promesse de ne pas faire de ski. Oui, à huit mois de grossesse, c'est risqué ! Mais elle avait surtout besoin de prendre l'air...
Des kilomètres en train, un long voyage durant lequel Ana avait croisé jambes, bras et doigts pour ne pas accoucher sur le plancher. Parce que le fait de rester trop longtemps assise, apparemment ce n'était pas non plus très bon. Bon au moins, elle limitait ses déplacements, entre la couchette, le siège et les toilettes terrifiants de ce train. Par chance, elle avait au moins réussis à faire sourire Robin, en lui disant clairement qu'être enceinte, c'était juste un cauchemar. C'est d'autant plus pour cette raison là, que leur premier jour fut très calme et qu'Ana en avait profiter pour se reposer et rassurer Noah. Mais au deuxième jour, tout allait changé. Elles n'allaient pas non plus se morfondre dans cette chambre d'hôtel. En soit, c'était donc l'heure de sortir ! Queenstown est une ville magnifique, encore plus lorsqu'elle est recouverte de neige. Une ville qu'Ana n'avait encore jamais visité. Marchant aux côtés de Robin, tenant par moment son ventre bien gonflé entre ses deux mains, Ana vient à ricaner en redressant son visage vers le sien. « Non. Mais il a fallut que je sois enceinte pour faire autant de kilomètres en train ! » Bien entendu, elle plaisantait et vient même à bousculer amicalement Robin de son épaule. Faisant bien attention là où elle mettait les pieds - histoire de ne pas glisser, au risque de se fracturer le bassin - elle reprend alors, fronçant quelque peu des sourcils. « T'as vraiment décidé de garder tes lunettes ? Non parce que je pense que d'ici vingt bonnes minutes, y'aura plus de soleil tu sais... » finit-elle en lui adressant un large sourire.
Après quelques petites minutes de marche, en pleine ville, Ana décide de s'arrêter devant un premier bar. « Y'a que dans un bar qu'on peut boire un coup, celui-là, ça te tente ? » Intéressée, elle regarde Robin - qui n'avait toujours pas quitté ces lunettes de soleil - tout en se tenant le ventre, avant de grimacer amusément. « En fait, j'ai déjà trop envie de pisser. » dit-elle avant de ricaner une nouvelle fois. C'est que ce gros haricot appuyait de plus en plus contre sa vessie, et on sait tous qu'une femme enceinte à toujours besoin de faire au moins dix aller retour dans les toilettes. Donc ce bar ou un autre pas très loin, mais fallait vite qu'elles trouvent un lieu pour se vidanger !
...
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Robin Braithwaite
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Mer 24 Aoû - 17:00
city that never sleeps
I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.Pour sa première visite dans une ville aussi touristique que celle-ci, Robin aurait aimé en montrer plus à Ana. Disons qu’entre elle qui n’avait pas la moindre envie de quitter son lit d’hôtel – pas pour y dormir, non, plutôt pour mieux éviter le regard des autres – et Ana qui ne pouvait pas faire plus de quelques mètres sans avoir à faire une pause, les conditions n’étaient pas vraiment réunies pour une bonne découverte de la ville. Elles ne l’étaient pas pour grand-chose d’autre non plus, soit dit en passant. La boutade puis la bourrade de sa belle-sœur – c’était toujours aussi étrange de s’y référer en tant que telle – la firent sourire. Une fraction de seconde avant que son expression ne se change en moue toute triste avec lèvre inférieure tremblotante et larmes qui vinrent automatiquement lui picoter les yeux. C’était ça de passer son temps à pleurer pour une bonne raison ; après vous aviez beaucoup de mal à vous arrêter quoi qu’il vous arrive, quoique les autres essayent de faire pour vous remonter le moral. Cherchant un kleenex au fond des poches de son manteau, elle ravala tout de même vite fait son sanglot parce qu’elle détestait qu’on la voie dans cet état. Pour tout le monde, Robin était une femme forte qu’il n’était pas facile d’ébranler, un pilier auquel on pouvait se raccrocher quand plus rien n’allait, pas une pauvre chose se mettant à chouiner à la moindre occasion et elle entendait bien que ça reste comme ça. Mais à circonstance exceptionnelle… Elle tâcha donc de se moucher aussi discrètement que possible et prit ensuite la peine de répondre à sa question. « Crois-moi, si je ne le fais pas, on risque de devoir passer la soirée à repousser des offres pour que je fasse une apparition dans la saison deux de All of Us Are Dead. » Sous ses lunettes de soleil se cachait donc une bonne tête de zombie, c’est ce qu’elle voulait dire par-là. Mais ce n’était pas la seule raison, non. Robin savait parfaitement qu’elle avait l’air de ce qu’elle était pour le moment, à savoir une jeune femme désespérée. Et pour une obscure raison, rien n’était plus attrayant pour les hommes en chasse que ce genre de causes presque perdues. Enfin si, elle en connaissait la raison : ça leur donnait toujours l’impression d’être des héros. Valorisant pour des gens n'ayant pas tellement d’autres moyens de l’être. Alors en plus de ne pas avoir envie de repousser les offres de casting, elle n’avait pas non plus envie de devoir repousser des avances à la pelle. D’autant qu’elle ne portait pas son alliance. Pas parce qu’elle avait décidé de mettre son mariage en pause, sûrement pas, mais parce qu’elle avait perdu du poids et que celle-ci glissait toute seule de son annulaire. Alors au lieu de risquer de la perdre, elle se l’était passée autour du cou en guise de médaillon.
Au bout de quelques minutes de marche, elles finirent par s’arrêter devant un bar et cette fois, le sourire de Robin ne se fissura pas ; elle ne se rappelait que trop bien à quel point ces envies pressantes pouvaient être handicapantes. C’est précisément ce qui avait fait que les deux femmes se sont rencontrées, d’ailleurs. Si elle n’avait pas eu une envie si pressante, elle aurait pu prendre le temps de se rendre aux toilettes du personnel. Mais celles réservées à la clientèle se trouvant plus près de son atelier, elle n’avait pas réfléchi longtemps. « Ça me va. » Suite à quoi elle poussa la porte dudit bar. Et samedi soir dans un bar, vous vous doutez bien qu’il y avait foule. Elle se tourna de nouveau vers Ana. « Vas-y, je vais essayer de nous trouver une place. Je te commande déjà quelque chose ? » Autant prendre de l’avance.@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Sam 27 Aoû - 23:21
Il est clair que toutes les conditions ne sont pas réunies pour visiter au mieux et de fond en comble toute la ville, mais ce soir là, les deux jeunes femmes ont bien toute la nuit devant elles. Et malgré le voyage en train assez long pour Ana, elle compte tout de même bien en profiter. Elles n'avaient pas fait autant de kilomètres pour juste squatter une chambre d'hôtel, non, il fallait bien qu'elles découvrent Queenstown, de nuit. Marchant aux côtés de Robin, Ana arrive assez facilement à lui voler un sourire. Bien qu'elle ne peut véritablement comprendre ce qu'elle vit avec son mari, elle peut quand bien même lui faire du bien, différemment. Et surtout, à ne pas sortir de son contexte. Mais cette lèvre tremblante, Ana la remarque également, c'est pourquoi elle la bouscule amicalement de son épaule, en guise de petit soutien. Le regard abaissé, Ana laisse ce silence s'installer quelque peu entre elles, avant de la regarder une nouvelle fois, attentive à ce qu'elle lui dit. Et l'image qu'elle a désormais de Robin en zombie dans cette série coréenne, vient à lui ôter un petit fou rire. Oui, on aurait pu l'entendre à l'autre bout de la rue... Ricanant, Ana reprend. « Garde les alors ! A moins que tu veuille vraiment faire une apparition dans la deuxième saison et te découvrir un talent d'actrice ! » dit-elle en lui offrant un regard gentiment complice. Mais non, Ana en a bien assez d'un acteur sous son toit.
Premier bar de trouvé, premier bar à essayer. Pas qu'elles comptent faire un barathon, enfin si, presque. Et ce premier bar est plutôt classe, très modern, peut être même un peu trop pour elles d'eux - vu leurs dégaines et les tronches qu'elles ont - mais ça fera l'affaire pour commencer. A peine rentrées, qu'Ana remarque à son tour - de ses petits yeux cernés - la foule au comptoir ainsi qu'autour des tables. Bon faut l'avouer, que pour l'heure, la seule chose qui la préoccupe, c'est de trouver les toilettes. Balayant la salle rapidement, elle fronce quelque peu les sourcils à la recherche de la moindre signalisation. Une fois trouvée, elle regarde sa belle-sœur pour lui répondre. « Ouais, j'veux bien quelque chose de fort... » mais après mûre réflexion, elle rectifie. « ..du genre un coca, ça ira. A toute ! » Et sans attendre, laissant Robin passer commande avant de leur trouver une place, Ana quant à elle, file déjà tout droit, évitant quelques consommateurs, pour rejoindre les toilettes en question.
Ce qui est un peu marrant à chaque fois, c'est que plus Ana se rapproche des toilettes, plus l'envie devient pressante. Elle peine déjà à pousser la grande porte - vu le poids qu'elle fait - et se réfugie rapidement dans le premier toilette inoccupé. Quelle vidange, quel soulagement ! Se retrouvant ensuite face à l'évier de marbre, Ana croise le regard d'une femme un peu étrange dans le miroir, tout en se lavant les mains. Cette dernière lui adresse même un sourire avant de lui lâcher un simple "salut" ... sur un ton assez grave. Silencieuse, Ana l'a fixe sans trop la dévisager tout de même, et se rend bien vite compte qu'elle porte une pomme d'Adam. Louchant ensuite sur l'un de ses bras, elle visualise des poils, un peu trop noirs et un peu trop longs pour être ceux d'une femme ordinaire. Aoutch, prit d'un petit malaise, elle se hâte à se sécher les mains avant de ressortir, avec l'impression d'être suivie par, ce transsexuel ? Pas qu'elle ait un problème direct avec ce genre là, mais cette "femme" est bien assez impressionnante, de part sa musculature, mais aussi le reste de poils sur ses bras, si ce n'était pas un oubli. C'est donc rapidement qu'elle retrouve Robin au comptoir, prenant place à sa droite sans avoir trop de difficulté à se hisser sur ce grand tabouret. « J'sais pas quel type de bar c'est, mais j'ai croisé une femme, avec des poils aux bras et elle avait une voix grave. » dit-elle en regardant Robin, élargissant quelque peu ses yeux d'amusement, tout en esquissant un léger sourire. Ah, c'était surement un bar gay en fait. « Mais peu importe.. » dit-elle en se saisissant de son verre de coca pour le lever vers Robin. « Trinquons... A ce séjour entre belles-sœurs ! » Mais avant de boire sa première gorgée, Ana ricane doucement. « Ca fait toujours bizarre de dire ça je trouve.. » Enfin surtout d'avoir une belle-sœur. Elle qui n'aurait jamais cru un jour connaître de sentiments amoureux, et s'accrocher autant à une belle personne qu'est Noah.
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Lun 29 Aoû - 19:23
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I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.Depuis qu’elle avait compris que révéler sa vraie nature aux gens avait tendance à les faire fuir – personne, à part les gens attirés par l’occultisme, n’a envie d’avoir une médium dans son cercle de connaissances -, Robin jouait un rôle. Et autant dire qu’elle avait compris ça relativement tôt. Bien sûr, il ne s’agissait pas d’un rôle très complexe, elle n’allait pas jusqu’à tout changer de sa personnalité, elle ne faisait que faire abstraction de ce trait particulier. Le truc, c’est que ce trait l’avait forgée plus que tout autre. Lui qui avait fait d’elle quelqu’un d’aussi réservé et élégant. Lui qui lui avait fait prendre conscience que les gens sont égoïstes, qu’ils ne veulent pas avoir à se soucier de problèmes autres que les leurs, que la seule réponse qu’ils veulent réellement entendre lorsqu’ils demandent à quelqu’un d’autre si ça va, c’est « oui ». Effectivement, ce n’était pas le seul trait qui caractérisait Robin, mais c’était indéniablement un des plus importants, si pas le plus important. Dès lors, la jeune maman ne risquait pas de se découvrir subitement un talent d’actrice. Non, elle savait qu’elle était douée pour jouer la comédie depuis très longtemps. Quant à savoir si elle aimait ça, en revanche… « Si je devais réellement me lancer là-dedans, je préférerais quand même avoir plus texte à dire qu’un simple « beuaaaargh » à chaque fois qu’un acteur en uniforme d’écolier se pointe dans le coin. » Petit sourire pour accompagner sa réplique tandis qu’elle poussait la porte du premier bar qu’elles avaient pu trouver. Au vu du monde qui l’occupait, elle proposa gentiment à Ana qu’elle aille aux toilettes pendant qu’elle se chargerait de leur trouver ne serait-ce qu’une chaise de libre et qu’elle lui commanderait quelque chose à boire. Quelque chose de fort. Robin attendit sagement la chute de la blague – car dans sa tête, il ne pouvait s’agir que d’une blague, même si Ana avait l’air très sérieuse – à laquelle elle pouffa avant qu’elles ne se séparent. Elle partit alors de son côté en quête d’une table. N'en trouva pas et repassa devant le bar où deux tabourets venaient miraculeusement de se libérer.
Elle prit place, se débarrassa de son manteau mais garda donc ses lunettes de soleil sur le nez car mieux valait passer pour une nana qui se la pète que pour une nana toute prête à se jeter d’un pont et attendit sagement que le ou la barmaid daigne lui accorder un regard pour l’interpeller. Un coca pour Ana, du rhum pour elle. Et la barmaid – car il s’agissait d’une barmaid en tout cas au premier abord -, lui balança une œillade avant de s’éloigner pour préparer leurs verres. Ah. Manifestement, les femmes aussi aimaient bien les femmes désespérées. Comme quoi, on en apprenait tous les jours. Ce n’est qu’après que leurs verres furent déposés sur le comptoir qu’Ana la rejoignit, lui parlant alors de sa rencontre dans les toilettes. « Ah… Voilà qui explique bien des choses. » Ou pas, elle ne saurait dire en vérité. Mais comme le fit ensuite remarquer sa belle-sœur, peu importait. Elles trinquèrent. A ce séjour entre belles-sœurs. Qui n’aurait probablement pas eu lieu s’il n’y avait pas de l’eau dans le gaz entre son mari et elle. Elle sentit les larmes remonter mais les ravala en vitesse et les dissimula derrière un sourire. Vous voyez, très bonne actrice. « M’en parle pas… Enfin, ce qui me fait bizarre, c’est de me dire que ce sale gosse qu’est mon frère s’est trouvé quelqu’un qui veut bien de lui. Ça, c’est inédit. » Parce qu’elle avait déjà une autre belle-sœur – enfin, à peu près -, en la personne d’Eden, la future petite-copine de sa sœur Celeste.
Les deux jeunes femmes discutent alors que les verres s’enchaînent. Des verres qui n’affectèrent bien entendu que Robin qui continuait de tourner au rhum. Et vu qu’elle n’était déjà pas encore tout à fait sobre de la veille, il ne lui fallut pas bien longtemps pour en arriver au stade des confidences. « Je vais te dire un truc : j’ai toujours su que je me marierais un jour. » Et qu’elle aurait des enfants. Même si elle n’en avait qu’une alors qu’elle s’était toujours imaginée entourée par une ribambelle d’enfants. Aujourd’hui, il existait des femmes pour oser rêver d’autre chose que ce que la société exigeait d’elles. Mais pas Robin. Enfin, elle pourrait oser, mais avoir une vie de famille, meilleure que celle qu’elle-même avait connue, avait toujours été son souhait le plus cher. Posant la tête dans sa main, accoudée au comptoir, elle poursuivit : « Et comme je suis toujours restée lucide à ce propos, j’avais aussi imaginé que je pourrais divorcer, un jour. Mais je vais te dire, Ana, j’aurais jamais cru que ça arriverait si tôt et jamais avec lui. Ça fait qu’un an qu’on est mariés, tu te rends compte ? Et ça lui fait déjà du bien de passer une semaine loin de moi… » Hé oui, ça lui restait clairement en travers de la gorge. Encore plus que le fait qu’il ait décidé de l’abandonner avec leur fille et ses parents sur les bras. Tellement qu’en temps normal, jamais elle n’aurait parlé de ça. Pas plus à Ana qu’à qui que ce soit d’autre, d’ailleurs. Mais là, elle avait besoin que ça sorte, besoin de partager ses craintes avec quelqu’un d’extérieur à tout ça. Son coude glissa soudain et si elle évita de justesse de se cogner la tête contre le comptoir, le contenu de son verre termina sur ses genoux en revanche. Ce qui la fit rire. « Même ce bar en a après moi, on dirait. »@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Ven 2 Sep - 3:27
Robin l'a déjà peut être compris, mais Ana est du genre "rire facile". Autrement dit, il lui en faut peu pour se mettre à pouffer de rire, et encore moins pour lui décrocher un sourire. A condition - bien entendu - qu'on sache s'y prendre avec elle. Alors en entendant ce magnifique "beuaarrgh" que Robin lâche tout naturellement, Ana éclate de rire - tout en se tenant le ventre, à croire qu'il risque de lui tomber sur les pieds - et lance d'autant plus un regard complice à la jeune maman. « Ouais, j'espère. Même si je pense qu'on commence toujours en bas de l'échelle, être juste un zombie, c'pas cool ! Y'a mieux quoi.. » dit-elle en rendant ce petit sourire à Robin. Bon, même si là, l'état zombifié, Robin le tenait bien, il est clair qu'elle espérait même mieux pour sa belle-sœur.
Un seul et unique tour - pour le moment - aux toilettes, fut assez suffisant pour qu'Ana se rende compte dans quel genre de bar elles se trouvaient : un bar de gay. Avec des gays en tout genre. Soit, elles prendront surement qu'un seul verre avant d'aller voir ailleurs. C'est donc à moitié paniquée qu'Ana revient auprès de Robin, directement au comptoir du bar pour s'installer devant son grand verre de coca. Ana encourage Robin à trinquer pour ce petit séjour passé entre belles-sœurs, bien que cette notion là, soit assez bizarre. Jamais elle n'aurait cru un jour avoir une belle famille, et encore moins attendre un enfant. Comme quoi, tout peut arriver sur cette île. Buvant tranquillement sa première gorgée, la jeune femme finit par sourire d'un petit air amusé avant de reposer son verre sur le comptoir, le gardant tout de même dans sa main. « Y'a quelque chose que j'aimerais bien comprendre... Pourquoi ? » Elle regarde attentivement Robin en lui adressant un plus grand sourire. « Pourquoi c'est inédit ? Il a pourtant rencontré pas mal de filles. Bon je dirai même un peu trop à mon goût. Mais, j'ai comme l'impression que personne n'est heureux pour lui ? » Autrement dit, elle veut en savoir plus. Pourquoi parler de la sorte de son frère ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui apprendre sur Noah ?
Décidemment, assises à ce bar, les deux jeunes femmes ne se contentent pas que d'un seul verre, parmi tous ces gays. A vrai dire, personne n'est encore venu leur causer du soucis, et tous semblent être d'un bon délire. Les verres s'enchaînent donc - et les aller retours aux toilettes pour Ana, aussi. Un peu plus pour Robin qui tourne à l'alcool, contre un peu moins pour Ana qui ralentis sur le coca. Toujours à ses côtés, son regard en devient même familier alors que Robin décide enfin à se confier. Alors peut être pas dans la façon qu'Ana espérait, mais c'était déjà pas mal. Et au vu de ses paroles, la jeune femme finit par grimacer à certains moments, rendant ses yeux plus attristés et mettant les blagues de côté, elle reprend alors son sérieux. « Quoi ? Attend j'ai pas tout suivis la. Pourquoi tu dis ça ? Il t'as envoyé un message récemment ? » Ses sourcils se froncent avant qu'elle poursuive. « Peut être qu'il s'est mal exprimé, nan ? Il m'a l'air d'être un homme très sérieux quand je l'ai rencontré à Malaga. Alors pourquoi tu parles...et surtout pourquoi tu pense déjà au divorce ?! » Ca fait beaucoup de "pourquoi", c'est vrai. Mais ce que Robin vient de lui dire, bah ça lui fait pas encore tilte. Alors avant de s'avancer sur de telle déduction, Ana compte bien en savoir un peu plus...
...
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Mer 21 Sep - 16:53
city that never sleeps
I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.Le problème avec les zombies, c’est qu’ils sont décérébrés. D’aucuns diront que c’est justement là toute la beauté de ces créatures terrifiantes, puisque c’est précisément de cerveaux dont ils se nourrissent mais disons que c’était juste bon pour les acteurs incapables de retenir ne serait-ce qu’une ligne de texte. Et Robin, elle, bien qu’elle soit surtout douée pour l’improvisation, en était tout à fait capable. Dès lors, se retrouver dans la peau d’un de ces morts-vivants n’avait vraiment rien de très attrayant pour elle. Bien qu’elle en ait autant la tête que l’attitude ces derniers jours. Toujours est-il que la jeune maman se contenta d’acquiescer, arborant ce fin sourire toujours un peu crispé dont elle se parait depuis que son mari avait claqué la porte de leur manoir. Puis, au retour d’Ana des toilettes, voilà qu’elle lui apprit dans quel genre de bar elle se trouvait. Bon, c’était bien loin de la faire paniquer, en ce qui la concernait. Peut-être parce qu’elle avait déjà tenté l’expérience avec des femmes et qu’elle se sentait légitime d’être là, elle n’aurait su dire, mais ce qu’elle savait, c’est que ça ne serait pas cette information qui lui donnerait envie de partir alors autant trinquer, entre belles-sœurs. Du côté de Robin, cette appellation n’avait rien de bizarre puisqu’elle en avait d’autres – au moins une en la personne d’Eden -, ce qui l’était en revanche, c’était que cette belle-sœur-là soit rattachée à Noah. Un individu qu’elle pensait incapable de garder une relation plus de quelques jours. Et bien sûr, elle ne s’en cachait pas ; principalement parce qu’elle aimait bien Ana et qu’elle n’avait pas tellement envie qu’elle souffre un jour ou l’autre de la situation dans laquelle elle s’était délibérément fourrée toute seule. En tout cas, tout ça paraissait l’intriguer, Ana. « Parce que parmi toutes les filles qu’il a pu croiser jusque-là, aucune n’aurait jamais voulu rester au vu de la manière dont il traite les femmes, en général. » A moins d’avoir vraiment très peu d’estime de soi, peut-être. D’ailleurs, elle n’était pas en train de parler que de ses conquêtes, mais de toutes les femmes, celles faisant partie de sa famille incluses. Robin grimaça en entendant que personne n’avait l’air d’être heureux pour lui. Pas parce qu’elle-même l’était, non, en vérité, Noah et elle s’étaient tellement éloignés au fil du temps – si tant est qu’ils eurent jamais été proches – que ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. La seule émotion qui se dégageait de tout ceci, c’était de la pitié. Envers la personne qui partageait à présent sa vie. Mais elle n'avait pas l’impression que c’était le cas de tout le monde chez les Wade. « Je suis sûre que maman l’est, elle. Heureuse pour lui. En dépit de tout ce qu’il lui a fait subir à elle aussi, ça reste son premier fils, celui à qui elle pardonne tout. » Puis il devait y en avoir d’autres dans la fratrie… En vérité, c’était avec elle que Noah avait été le plus détestable. Il n’avait jamais supporté qu’elle le materne quand leur mère, infirmière, partait travailler en lui laissant la charge de veiller sur ses petits frères et sœurs parce qu’elle était la plus âgée. Comme si elle l’avait voulu. Bref, inutile de ressasser le passé, les Wade étaient bien loin d’être la famille unie à laquelle ils aimaient jouer de temps à autres.
Autant boire pour oublier tout ça. Et si le cocktail à très forte base de rhum que l’on posait devant elle, même quand elle n’en commandait pas – de toute manière, ils étaient toujours bienvenus -, l’aidait à oublier certaines choses, d’autres refaisaient inévitablement surface. Des choses plus essentielles. Comme l’avenir de son mariage, par exemple. Ou même carrément de son couple. Le doute, la peur, la tristesse, voilà les trois principales émotions qui se bagarraient pour avoir la tête d’affiche en ce moment chez elle. Robin eut tout juste le temps de chercher des yeux de quoi s’essuyer que la barmaid lui tendait une serviette en papier. Elle était en train d’éponger soigneusement ses bêtises quand elle hocha la tête – bien qu’on ne puisse pas savoir si la réponse était positive ou négative – à la question d’Ana. « Avant qu’on ne prenne la route. » Puis elle évoqua la possibilité que Matt se soit mal exprimé. Tâchant de rester digne – à peu près -, elle laissa un sourire triste se suspendre à ses lèvres. Quelqu’un de sérieux, oui. C’est ce qu’elle avait cru elle aussi. Jusqu’à ce qu’il ressente le besoin de la fuir, manifestement. Et qu’en dépit du fait qu’il dise qu’elle lui manque, il trouvait que leur séparation lui faisait du bien. D’accord, Robin n’avait peut-être pas d’autres points de repère que ceux qu’elle avait pu voir dans diverses fictions, mais elle savait que ça, ce n’était pas bon signe. « Oui, ben… Ça n’empêche pas qu’il m’a laissée tomber. Et qu’il croit d’une manière ou d’une autre que ça nous est bénéfique. Je ne suis pas assez bête pour me voiler la face et croire que ça n’arrivera qu’une fois. Jusqu’à ce qu’il ne ressente plus le besoin de revenir du tout un beau jour. Voilà pourquoi je ne peux que penser au divorce. » Peut-être se montrait-elle un peu fataliste pour le coup, mais ce n’était en aucun cas son instinct qui parlait, juste sa raison. Et ce raisonnement puisait ces théories dans d’autres couples de sa connaissance. Qu’ils soient réels ou fictifs, d’ailleurs. En d’autres termes, ce raisonnement essayait clairement de la saboter.@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Lun 26 Sep - 1:08
Pourquoi c'est inédit ? Pourquoi Ana a toujours eut l'impression que personne ne semble être heureux pour Noah ? Ana veut savoir...et elle fera bien en sorte de poser chacune des questions qui lui trépignent en tête pour avoir des réponses. Alors peut-être pas des réponses auxquelles elle s'attendrait - bien qu'elle n'ait pour le moment aucune d'entres elles - mais la jeune femme se veut prête à tout entendre. Elles sont là, dans ce bar - gay, certes - mais toutes les deux, et Ana ne refuserait pas quelques informations de plus sur Noah. Puisqu'il faut bien l'avouer, on ne peut connaître une personne que l'on aime par cœur. De son avis, on a tous des secrets. Plus ou moins gardés d'ailleurs. Et quelque chose lui dit, que c'est sans doute le bon moment d'en apprendre plus sur lui...mais surtout de se rendre compte de l'opinion que porte Robin pour Noah. A entendre sa belle-sœur, Ana comprend alors que Noah n'est pas vraiment du genre gentleman quand il est question de "traiter" une femme. Ce qui l'étonne assez, vu que Noah a toujours été attentionné et respectueux envers elle, et ce depuis leur rencontre. A savoir qu'Ana est tout de même bien consciente du caractère qu'il possède - une personnalité qui l'a fait plutôt rire -, bien opposé au sien, mais dont pour lequel la jeune femme se veut assez tolérante. « Ah.. » lâche t-elle avant de l'écouter à nouveau. Leur mère doit donc être fière de son premier fils, d'après Robin. Oui, c'est ce qu'une mère s'efforce à faire, elle le suppose. Mais une information vient à soulever davantage sa curiosité. Fronçant de peu les sourcils, Ana se donne le droit de prendre une nouvelle gorgée de son coca, avant de poursuivre. « Ce qu'il lui a fait subir ? Tu veux dire quoi par là ? Non..parce que Noah m'a toujours dit du bien de sa mère, et de ses sœurs d'ailleurs. » Mais Ana a surtout l'impression, désormais, qu'il ne lui a pas tout dit...
Une chose était sûre, c'est qu'à cet instant, le plus important, n'était pas d'essuyer le contenu du verre de Robin, mais surtout de savoir pourquoi elle se mettait à parler de la sorte, concernant son mari. Néanmoins, Ana la regarde essuyer sa petite bêtise, toujours avec un sourire amusé avant de bien vite reprendre de son sérieux. Peut-être que ce Matthew s'était mal exprimé ? Peut-être qu'au vu de la situation, il a réagit au quart de tour ? Et qu'il s'en mord finalement les doigts ? Peut-être qu'il ne savait pas quoi faire d'autre et donc à préféré s'isoler pour un temps ? Ana ignore tout cela. Mais elle essaye de comprendre... Alors qu'elle l'écoute de nouveau, la jeune femme se mord l'intérieur d'une joue tout en émettant tout un tas d'hypothèses dans sa petite tête avant de bien assimiler les paroles de sa belle-sœur. « Ah oui ? Il croit ça ? » Difficile pour Ana de comprendre ce cher Matthew, alors que s'isoler de la sorte ne fait pas franchement parti des solutions pour calmer le jeu. Mais soit, elle l'entend. « Mais il est allé où ? C'est pas que je veuille prendre sa défense, mais peut-être qu'il a besoin de digérer ça, de son côté, tu crois pas ? Et s'il voulait vraiment te quitter, il n'attendrait pas je pense. Il a l'air assez franc et direct comme mec. Puis vous avez quand même un enfant maintenant ! Ce serait dégueulasse de sa part s'il te quittait pour...rien au final ! » Puisque Robin avait finit par lui raconter toute cette histoire par rapport à cet admirateur secret et sa trop grosse ambition de vouloir séduire Robin... Un court instant, Ana tente de se mettre à la place de Robin. Et au vu du caractère bien trempé qu'elle a - elle aussi - il est clair qu'elle n'aurait pas du tout accepté que Noah quitte l'appartement pour quelques jours. Quitte à s'éviter et à s'ignorer dans la même pièce - si ça peut lui faire plaisir - ça, elle l'aurait bien subit. Mais vivre sans lui, ça non, c'était hors de question. Qu'ils soient en conflit, c'est une chose. Mais leur couple, reste leur couple.
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Jeu 29 Sep - 20:57
city that never sleeps
I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.A échanger au sujet de son frère avec Ana, Robin en vint à se demander si elles parlaient bien du même homme. Non parce qu’elle n’avait pas du tout – mais alors du tout – l’air au courant d’à quel point Noah pouvait être – et ne s’était pas privé -un enfoiré par moment. Oui, oui, bien sûr c’était son frère, sa chaire, son sang, mais plus il se tenait éloigné d’elle et mieux elle se sentait quand même. Sauf lorsqu’il était question de musique. Là, elle n’avait plus rien contre le fait qu’il soit dans les parages. Et il en avait toujours été ainsi entre les deux. Tout ça pour dire qu’elle n’était plus très sûre de vouloir poursuivre sur sa lancée s’il ne lui avait encore rien montré de ses mauvais côtés. Elle se rendait néanmoins compte qu’elle en avait trop dit ou pas assez et qu’il était un peu tard pour faire machine arrière. Bon, en cherchant bien, Robin devrait être capable d’édulcorer un peu tout ça. Peut-être. « Il n’y a qu’à toi qu’il en dit du bien, alors. Le problème avec mon frère, c’est que depuis tout petit, il a toujours été très égoïste. Et loin, très, très loin d’être démonstratif envers nous. Jamais de gentils petits mots, jamais de compliments ni d’encouragements, jamais de marques d’affection quelles qu’elles soient. En fait, je me suis plus souvent bagarrée avec lui qu’autre chose. Avec les autres, ça passait un peu mieux. Mais pas avec moi ; on sait comment se taper sur le système, tous les deux. » Elle pourrait entrer dans les détails, lui apprendre qu’un beau jour, Noah avait disparu de la circulation et qu’il n’avait cru bon faire savoir que maintenant, il vivait aux Etats-Unis qu’une fois bien installé là-bas alors que le reste des Wade se demandait encore si on n’allait pas retrouver sa dépouille au fond d’un ruisseau, qu’il avait été si intenable durant son adolescence que leur mère avait été contrainte dans le mettre dans un pensionnat, chose qui n’avait jamais été ne serait-ce qu’évoquée pour aucun des autres enfants Wade, qu’à peine rentré des States, Robin avait retrouvé une facture impayée au nom de leur mère alors que c’était Noah qui devait cet argent. Déballer son sac au sujet de son frère, en somme. Mais elle n’en fit rien ; après tout, la jeune femme qui se tenait devant elle s’apprêtait à donner vie à leur enfant alors autant ne rester qu’en surface. Mais dire du bien de Noah ? Robin en était pratiquement incapable.
Et pour s’empêcher de trop parler, autant boire. Ce qui la poussa à s’épancher sur un autre sujet qui lui tenait plus à cœur : son mariage battant de l’aile. Sans mot dire – de toute manière sa voix était un peu enrouée par les sanglots venus mourir dans sa gorge alors qu’elle repensait au fait que son mari lui avait dit que cette séparation pourrait éventuellement leur faire du bien à tous les deux -, elle opina. Oui, c’est ce qu’il avait dit et peut-être le croyait-il vraiment. « Dans notre… Dans son ancien duplex, il l’a gardé dans l’idée de le louer mais il n’est pas occupé pour le moment alors il y a trouvé refuge. » Ayant fini de s’éponger – enfin, à peu près -, Robin porta la serviette à son nez pour se moucher discrètement dedans tout en écoutant sa belle-sœur lui faire part de ses réflexions. « Peut-être que t’as raison… Mais peut-être qu’il ne s’en rend pas encore compte et si cette séparation lui fait vraiment du bien, peut-être qu’il en voudra d’autres. De moins en moins espacées, tu vois le genre… » Ce qui serait effectivement dégueulasse maintenant qu’ils étaient mariés et avaient un enfant, mais les gardes, ça se partagent… Là-dessus, elle vida son verre et sauta au sol, manquant se rétamer parce que mine de rien, la pièce tournait un peu. De justesse, Robin se rattrapa au comptoir et remit son manteau. « On bouge ? J’ai envie de bouger. » Après quelques verres dans le nez, elle ne parvenait malheureusement plus à jongler avec les mots comme elle avait pourtant l’habitude de le faire. Avec un air de conspiratrice, elle sortit son téléphone portable de sa poche et le tendit discrètement à Ana, comme si ça pouvait bien intéresser qui que ce soit ici, de toute façon. « Tiens, prends-le. Des fois que je sois tentée de lui envoyer quelque chose plus tard. » Ainsi, aucun risque. Et puis c’était toujours mieux que de l’éteindre au cas où on tenterait de la joindre en urgence.@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Dim 9 Oct - 3:50
Il est clair que, d'un point de vue extérieur, et n'ayant jamais vécu au sein de la famille Wade, Ana n'a jamais pu constater les dires de sa belle-sœur. En revanche, sa petite conscience l'incite à la croire. Elle se doute bien que Noah n'a jamais été un enfant calme, polis ainsi que très attentionné envers ses sœurs - et encore moins envers Robin, en sachant ça. Mais elle tente tout de même à y penser, pour ce qui est de l'avenir. Toutefois, pour ce qui est de son côté égoïste, Ana ne peut qu'acquiescer, d'un hochement de tête. Et cette facette là, de sa personnalité, c'était bien la première chose que la jeune femme avait découvert chez Noah. Mais allez savoir comment et pourquoi, elle avait réussit à passer outre ce trait de caractère, pour creuser un peu plus chez lui. Surement parce qu'il n'y avait pas ce lien de sang entre eux. Et qu'à leur rencontre, Noah était tout nouveau pour elle et très intéressant. Mais plus elle écoute Robin, plus Ana se rend compte que Noah est bien différent avec elle. Parce que des marques d'affection, il le lui en donne. Des petits mots doux, ou gentils, aussi. Et bien d'autres choses, plus intimes ou non... et ce, malgré qu'il soit autant une tête brûlée qu'elle peut l'être. Et tout le monde sait, que deux fortes têtes, l'une en face de l'autre, ça finit toujours par exploser. Et dans ça explose, vaut mieux pas être dans les parages. Mais soit, elle dévie quelque peu son regard en le portant sur son verre de coca encore bien gazeux, avant de regarder sa belle-sœur, une nouvelle fois. « Je vois... et bien sache qu'il me parle, alors pas souvent de vous, mais à chaque fois, il m'en dit du bien. Et on sait toutes les deux qu'il a trop d'orgueil, d'égo, de fierté, enfin tout ce bordel là, tu vois, pour vous le dire en face. » Puisqu'au final, dans les yeux d'Ana, Noah est un homme bien. Pour sûr que Robin pense le contraire, et c'est tout à son honneur, Ana respectera quoiqu'il arrive son opinion concernant son frère. Mais désormais, Robin se veut bien au courant qu'à aucun moment, Noah ait parlé en mal de sa sœur. Et ce peu importe leur passé, leur enfance...
Observant amusément Robin s'enfiler les verres, la jeune femme, quant à elle se contente tristement de son verre de coca. Bien qu'elle aurait carrément aimé boire autre chose, d'un peu plus alcoolisé par exemple, mais la grosseur de son ventre lui rappelle inévitablement pourquoi son verre contient simplement du soda. Et même si Ana ne respectait pas totalement les consignes de son médecin traitant, ni de son gynécologue, ni de sa sage-femme, elle ne pourrait jamais infliger de l'alcool à ce bébé. D'autant plus à l'écoute alors que Robin évoque son mari, Ana tente instinctivement de trouver une possible solution. Consciente qu'elle ne peut qu'aider cette amie par des suppositions, en tirant un peu de positivité à leur situation, c'est plus fort qu'elle. Puis peut être qu'elle arrivera à éclaircir les idées noires de sa belle-sœur, du moins c'est aussi ce qu'elle souhaite. Ce Matthew semble s'être replié dans son ancien duplex. Ce à quoi, Ana ne peut s'empêcher de répondre, avec un zeste de sourire amusé, un brin complice dans ses yeux foncés. « Bon au moins c'est un peu rassurant pour toi, tu sais où il est ! C’est pas comme si, il avait décidé de trainer dans la rue et dans tous les bars d’Island Bay ! Au risque de se taper une femme déjantée et maquillée comme un pot de peinture ! » Il est clair qu'elle n'avait pas tord, pour le coup. Robin savait où il dormait chaque nuit, où il se réveillait chaque matin. Bien entendu, à partir du moment où dans leur couple, la confiance règne toujours. Mais Ana ne voulait pas franchement lui mettre cette idée absurde en tête, non, elle tente juste de la rassurer sur ce point. Alors que bon, elles, elles ont quand même quitté Island Bay pour se retrouver - actuellement - dans un bar de gay.
Peut-être qu'Ana a raison, oui, ou qu'elle se trompe sur toute la ligne concernant ce Matthew, vu qu'elle ne le connait pas plus que ça. Mais sa première intuition est souvent la bonne. Sans s'en vanter, forcément. Peut-être aussi que son mari ne s'en rend pas compte, chose qu'elles ignorent toutes les deux. Et c'est à ce moment là, qu'Ana vient à poser l'une de ses mains sur l'épaule de Robin, en guise de soutien, mais surtout pour captiver d'autant plus, son attention. « Tu sais, j’vais te dire une chose... A ce qu’il parait, et j’en suis moi-même sur, enfin vu Noah et Matthew, si je peux me permettre, bah un mec, ce n’est pas aussi mature qu’une femme. Ou alors il devient mature à un moment donné, mais plus tardivement. Tout ça pour te dire, que oui, je pense qu’il ne s’en rend pas compte. Et quand il se rendra compte que de laisser sa femme dans cet état, c'était une belle connerie, et bah là, il s’en mordra les doigts ! » Ce à quoi elle espère aussi profondément, car Robin est véritablement une femme respectueuse et aux petits soins pour les personnes qu'elle aime. Ca, c'est l'opinion d'Ana. Pas celle des autres femmes - à demi poilue - de ce bar, puisque leurs avis quels qu'ils soient, ne comptent délibérément pas. Resserrant sa prise sur son épaule, Ana se penche légèrement vers Robin, en la fixant du regard. « Et je suis sûre qu'il ne voudra pas d'autres séparations.. » dit-elle avant de laisser un large sourire affreusement démoniaque déformer ses lèvres, avant de poursuivre. « ..sinon je lui pète personnellement les dents ! » Et que ce Matthew sache faire, oui ou non, un sport de combat, Ana sait parfaitement comment faire souffrir une personne. Ca, c'est surement pas très rassurant, venant d'une pompière...
Vidant son verre peu de temps après Robin, Ana se laisse donc glisser du tabouret - pour économiser ses forces - en voyant sa belle-sœur, prête à quitter désormais ce bar. « Ok, on bouge. Tu veux aller dans un autre bar peut-être ? » Parce que les nuits peuvent parfois être longues et ainsi, propices pour découvrir une multitudes de choses dans cette ville ! Mais alors que Robin lui tend son téléphone, Ana s'arrête de peu, presque étonnée. « Ah..oui, bon je le garde alors ! » Geste qu'elle apprécie venant de sa part, puisque désormais, elles pourront penser à s'amuser ! Laissant donc Robin passer devant, Ana arrive rapidement à déverrouiller son téléphone, se rendant directement dans l'application de son appareil photo, et ainsi, prend un selfie en toute discrétion avant de le renommer "le premier bar". Puis rapidement, rangeant ce téléphone dans sa veste qu'elle enfile tout aussi vite, elle suit Robin pour quitter ce lieu.
De nouveau à l'extérieur, Ana peut enfin respirer un air plus frais, tout en sentant un léger givre s'installer contre ses pommettes. « Bon j'te... » arrive t-elle à dire avant de glisser sur le trottoir tout en lâchant un crie quelque peu strident. Et par chance, cette petite glissade l'a rapproche de Robin ce qui l'incite à lui attraper le bras fermement, pour ne plus le lâcher. « ..j'te laisse choisir le deuxième bar alors, mais si tu me permet, j'vais rester accroché à toi, hein ! » Aucune envie de se ramasser le cul par terre, au risque de se faire une facture du bassin, ou un col du fémur, ou pire, de blesser son bébé. Car même s'il flotte - d'après sa sage-femme - dans un liquide et que tous les coups qu'elle peut subir, sont alors amortis, Ana ne veut vraiment pas prendre le risque d'essayer. Soit, elle continue de marcher à côté de Robin, comme si des œufs se trouvaient sous ses pieds.
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Mar 11 Oct - 20:54
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I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.A en croire Ana, les rares fois où Noah lui parlait de sa famille, c’était toujours en bien. Fronçant les sourcils, Robin ne sut que faire de cette information. Qu’est-ce que ça pouvait bien changer, au fond ? Le mal avait été fait. Et depuis très longtemps. A tel point qu’elle en venait même à se demander s’il ne parlait pas des autres Wade en bien uniquement dans le but de plaire à Ana ; de ne pas lui donner l’impression de n’être qu’un enfoiré qui dénigre sa famille. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne pouvait même pas dire que ça ne ressemblait pas à son frère, que quand il avait quelque chose à dire, il le faisait, parce qu’elle avait remarqué qu’il n’était franc que quand ça l’arrangeait. Ou encore quand ça pouvait blesser quelqu’un. Avec lui, la franchise était plus une arme qu’une qualité. Puis la jeune maman réalisa que, même en admettant que ça soit vrai, que Noah pense vraiment ce qu’il disait à Ana, c’était de toute manière un peu tard pour elle. A ce stade, ça ne changeait plus l’avis qu’elle s’était fait sur sa personne et si ça ne la dérangeait pas de croiser sa route de temps en temps – et qu’elle ne lui voulait pas de mal non plus, il est parfois bon de le rappeler -, le moins souvent possible restait le mieux. « Ouais, je veux bien te croire. Mais malheureusement, son ego surdimensionné l’a pas mal isolé. » Du reste de la famille comme de ses amis, sans doute. Raison pour laquelle seule une âme charitable dans le genre d’Ana – déformation professionnelle, sans doute, en tant que pompier – pouvait vouloir de lui sur le long terme. Son frère avait de la chance d’être tombé sur elle, au fond. Beaucoup de chance.
En parlant de chance, celle de Robin lui faisait défaut en ce moment alors autant boire pour oublier. Ce qu’elle s’appliquait à faire depuis qu’elle avait quitté le manoir. C’est qu’elle avait vidé une bonne partie de ses poches au wagon-restaurant de leur train, déjà. Sans parle du mini-bar de leur chambre d’hôtel, évidemment. Et elle n’avait pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin, comme vous vous en doutez probablement. Mais ces jours-ci, elle n’avait clairement pas l’alcool aussi joyeux que d’habitude. Quand elle était pompette, Robin était plutôt du genre à rire d’un rien, habituellement. Et à avoir des idées folles, aussi. Mais là… Elle était plus d’humeur à se morfondre. Normal vu la situation dans laquelle elle se trouvait, sûrement. Parler de Matt lui faisait mal au cœur, mais elle en ressentait également le besoin. Mettre des mots sur ses craintes et s’entendre répondre qu’elles étaient probablement infondées l’aidait à s’en convaincre. Et Ana essayait sincèrement de lui faire voir le bon côté des choses : elle savait où se trouvait son mari. Dans son ancien duplex, pas dans un bar où tout un paquet d’allumeuses aurait sans doute essayé de le faire tomber sous leur charme. « Hm, en tout cas, c’est ce qu’il m’a dit, mais je suis pas allée jusqu’à tracer la position de son téléphone. » Et elle n’irait pas jusque-là parce qu’elle voulait continuer à avoir confiance en lui. Autant que possible vu qu’elle se trouvait si éloignée de lui actuellement, en tout cas. De toute manière, elle restait convaincue que ce n’était pas le genre de son mari et elle savait qu’il l’aimait sincèrement. De ça, elle n’avait jamais douté parce qu’elle le ressentait. Ce dont elle avait peur, c’est qu’il finisse par se lasser d’elle avec le temps.
Sa belle-sœur parvint ensuite à lui arracher un sourire avec sa conclusion. Les hommes étaient moins mâtures que les femmes. Elle n’avait probablement pas tort et puis celui de Robin était plus jeune qu’elle, en plus. Pas de beaucoup, bien sûr, mais peut-être que ça jouait. Elle renifla et lui demanda : « Tu crois ? » Qu’il se rendra compte que c’était une connerie, qu’il s’en mordrait les doigts. Parce qu’elle se rendait compte de la connerie qu’elle avait faite en le laissant partir sans broncher, en ce qui la concernait. Suite à quoi elle s’imagina Ana, petite comme elle était, essayer de péter les dents de son mari qui devait faire près de deux fois sa taille. Mais en tant que grande, elle avait vite compris qu’il ne fallait jamais, jamais sous-estimer les plus petits. C’est ainsi que Robin eut envie de bouger et qu’elle le fit savoir. Ce qui n’avait pas l’air de déranger Ana. « Oui, un bar où je me sentirai un peu moins reluquée. » Ce qui devait aussi être le cas de sa belle-sœur, d’ailleurs. Elles sortirent donc de là pour retrouver le froid, mais Robin le subissait moins qu’à l’arrivée. Ana par contre, manqua glisser sur une plaque de verglas, heureusement qu’elle eut le bon réflexe de se rattraper à Robin. « Oui fais attention, me lâche pas. » Là-dessus elle avança sans trop savoir où elle allait, entendant de la musique de-ci, de-là, sortant d’autres bars, elle s’y guida même. Jusqu’à ce qu’elle entende une chanson qu’elle aimait mieux que les autres. Du bon vieux rock. D’un pas sautillant, elle en prit la direction mais la chanson fut rapidement couverte par le bruit de moteurs rugissants. Des Harley ! Ou d’autres marques mais elle ne s’y connaissait pas tant que ça, en motos. « Oh regarde, un bar de bikers. On va peut-être tomber sur une partie des Hell’s Angels. On y va ! »@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Mar 1 Nov - 22:02
Ana est bien consciente de la forte personnalité que Noah possède. Des traits de caractères qui ne le mettent pas franchement à son avantage, mais Ana ressent comme une impression de lassitude, chez Robin. Elle peut essayer de se l'imaginer, que d'être sa sœur et d'avoir grandis autant d'années avec lui, ça n'a pas dû être très facile, voire joyeux, tous les jours. Et de nombreuses fois, Ana a bien pu remarquer cet égo surdimensionné dont Robin lui parle. Non, y'a pas de doute là dessus. Mais la jeune femme ne peut le changer. Enfin c'est surtout qu'elle ne cherche pas vraiment à changer Noah dans sa manière d'être ou encore dans sa façon d'agir. Il est comme il est. Mais elle arrive parfois à l'adoucir, comme elle dit souvent, ou bien à le faire réfléchir sur les conséquences de ses actes. Soit, Ana ne peut en dire plus et vient donc simplement à hausser des épaules afin de clôturer le sujet.
Suite à quoi, après avoir parler sur le cas de Noah, voilà que les deux femmes bifurquent sur son mari, Matthew. Ana ne l'avait croisé qu'une seule fois, et même s'il lui avait fait bonne impression, quoiqu'il arrive, elle serait toujours du côté de Robin. Déjà parce qu'entre femmes, on reste solidaire. Mais surtout parce qu'elle était la seule à voir dans quel état il l'avait rendu. Et puis pour le coup, Ana n'aurait jamais accepté que Noah quitte le domicile, ne serait-ce que pour quelques jours. Mais pour l'heure, la jeune femme daignait surtout de faire voir à Robin le bon côté de la situation. Elle savait où il se trouvait, et ce même s'il était loin d'elle. Ce à quoi elle lui répondit qu'elle n'avait pas mit de traceur sur le téléphone de son mari. Bon ça, c'est une chose qu'Ana serait incapable de faire car la base d'un couple - pour elle - se veut être la confiance. En revanche, elle se permet de ricaner doucement avant de reprendre un peu de son sérieux, pour rajouter. « Non, mais c'est parce que tu as confiance en lui. Et ça, c'est le plus important. » Que ca rassure donc Robin, de savoir son mari bien à l'abris d'une éventuelle déchéance. Même s'il pouvait possiblement faire des conneries, de son côté, vu que la maturité d'un homme semble arriver plus tardivement que chez une femme. Alors qu'elle remarque le sourire de son amie, Ana se rassure également à ne plus voir de larmes couler sur ses joues. C'est qu'ici, dans cette nouvelle ville, Ana tient à lui faire changer un peu les idées, cherchant alors à lui faire du bien. Donc si elle gagne déjà un petit sourire, elle est sur la bonne voie. Si elle le croyait ? La jeune femme s'empresse alors de répondre. « Oui. Et je suis même sûre qu'il te le dira ! » Et si ce n'était pas le cas, après vérification, alors Ana se rendrait au manoir ou au duplex pour lui mettre une bonne raclée. Peut être que Robin est aussi du même avis, mais il ne faut jamais sous estimer une femme, encore moins lorsqu'elle se veut être enceinte... Hormones, changement d'humeur, nervosité, colère, ça les connait.
Suite à quoi Robin eut la soudaine envie de quitter ce bar. Et ce serait mentir si Ana n'était pas du même avis qu'elle. Pas qu'elle ait un problème particulier avec cette tranche de personnes, pas non plus qu'elle soit homophobe, mais l'ambiance lui semble quand même de plus en plus étrange. Soit, Ana se laisse glisser de son tabouret avant de récupérer sa veste, et se permet de ricaner en entendant Robin dire qu'elle voudrait bien partir d'ici, surtout pour ne plus se faire reluquer. « Pas faux.. » dit-elle pour appuyer ses dires. Pour sa part, Ana ne se sentait pas tellement reluquer sous tous les angles. Surement parce que son énorme ventre avait déjà bien posé les bases sur les conditions de son couple. Bien que personne ici, ne sache réellement la vérité. Et c'était tant mieux. Quoiqu'il en soit, elle suivrait où Robin s'en irait, de mieux qu'elle le pouvait aussi.
Abordant le trottoir avec précaution, Ana finit tout de même par glisser avant de se rattraper au bras de sa belle-sœur. Une chance que la distance n'ait pas été trop large. Gardant sa main agrippée à son bras, Ana fut d'autant plus attention, histoire de bien voir où elle mettait les pieds. Ce pour quoi elle passait la plupart de son temps à regarder le sol, au lieu d'apprécier la rue animée de lumières en tout genre, dans laquelle elles continuaient de s'engouffrer. Et alors que Robin venait à peine de choisir leur prochaine destination, Ana se redresse quelque peu afin de mieux poser son regard sur ce dit bar. « Un bar de bikers ? Allez, si tu veux ! » De toute façon Ana ne comptait pas lâcher Robin de la soirée. Et plus elles s'approchaient du bar en question, plus les moteurs des Harley se faisaient ressentir...déjà par l'odeur de cet échauffement mécanique, par la fumée qui s'extirpait de chaque pot d'échappement, mais aussi par la vibration qu'elles pouvaient chacune ressentir dans leurs poitrines. C'était plaisant, et ça mettait tout de suite une certaine ambiance. Arrivées à la porte, Ana se permet de passer la première pour ainsi découvrir, pour la première fois, ce genre de bar. La décoration était étonnamment rustique et agréable à regarder. Ca lui plaisait de plus en plus ! Ce qui l'a incite même à se retourner vers Robin pour en rajouter une couche. « Mais c'est trop bien ici ! » Oui, elle n'avait jamais fait de bar de bikers jusqu'à maintenant. Mais elles semblent avoir trouvé le bon bar dans lequel finir leur soirée. Enchantée de découvrir un tel lieu, Ana s'empresse alors à leur trouver une petite table ronde, dans un des recoins de la salle principale. Et se munissant déjà de la carte des boissons, elle reprit. « Bon c'est bien de boire, mais j'ai faim ! Tu crois qu'ils font à manger aussi ? » demande t-elle à sa belle-sœur, tout en levant les yeux vers elle. Mais soudainement un peu plus septique, Ana reprend. « Et ici, qu'est-ce que tu comptes boire ? » Encore de l'alcool, surement...
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Ven 4 Nov - 18:41
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I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.Le sujet Noah clos, Robin pouvait se pencher sur un problème qui occupait chacune de ses pensées : son mariage et la crise qu’il était en train de traverser. Oui, elle avait confiance en Matt… Du moins le croyait-elle, mais même si elle n’était actuellement plus sûre de rien, elle n’avait quand même pas été jusqu’à placer un traceur sur son téléphone alors elle n’avait aucun moyen de savoir s’il restait bien au duplex ou non. D’ailleurs qu’en savait-elle ? Lui avait-elle seulement posé la question ? Non, bien sûr. Par orgueil, sans doute, elle n’avait rien voulu savoir de ce qu’il ferait durant son absence. Et maintenant, elle ne pouvait qu’imaginer et surtout espérer qu’il serait sage. En temps normal, elle n’aurait pas eu besoin qu’on lui rappelle à quel point il était fou d’elle et qu’il ne lui ferait jamais sciemment du mal, mais là, elle en avait besoin ; elle n’était vraiment plus sûre de rien. Une chose était sûre, c’est que l’éloignement ne lui faisait pas le moindre bien à elle. Ce qui lui en faisait en revanche, c’était d’entendre Ana lui assurer qu’elle était certaine de ce qu’elle avançait. Pourtant, elle ne connaissait pas tant son mari que ça mais ça n’avait pas la moindre importance ; c’était la lueur d’espoir à laquelle elle avait désespérément besoin de se raccrocher. L’entendre lui dire qu’il ne voulait plus jamais qu’ils se séparent, c’était tout ce dont elle rêvait en ce moment-même. Ce qui n’arriverait pas avant qu’elle rentre à la maison étant donné qu’elle avait donné son téléphone à sa belle-sœur afin d’éviter de lui envoyer quelque chose sur un coup de tête, quelque chose qu’elle pourrait regretter par la suite. Alors autant ne pas trop s’étendre sur le sujet.
Et surtout, autant bouger ; parce qu’elle avait la très désagréable impression qu’on attendait qu’un signe de faiblesse pour l’aborder, lui demander son numéro de téléphone ou encore lui faire du rentre-dedans. Quand je vous dis que le désespoir ça les attire tous et toutes. Arpentant la rue pavée et verglacée bras dessus, bras dessous pour éviter que l’une des deux finisse par se péter le coccyx, Robin avisa un bar de bikers et exprima son envie de se rendre dans cet endroit. Une grande première pour elle puisqu’elle n’avait jamais possédé de moto et ne se rappelait pas connaître qui que ce soit qui en ait une. Une chance d’ailleurs, parce qu’elle avait tout de même l’impression que c’était un peu dangereux. Un comble pour quelqu’un qui avait conduit une voiture menaçant de l’envoyer dans le décor à tout instant durant des années, certes. Elle ne soumit pas vraiment la proposition à Ana, puisqu’elle avait déjà plus ou moins pris sa décision, mais elle fut contente que l’idée la branche plutôt bien, elle aussi. Des tas de motos étaient stationnées devant et il leur fallut slalomer entre chacune d’elles pour se frayer un chemin jusqu’à l’entrée dont sa belle-sœur poussa puis franchit la porte la première. Lorsque Robin la passa à son tour, elle eut l’impression d’avoir posé le pied en plein Texas. Oui, c’était cliché à ce point, mais ça lui plaisait beaucoup. Jukebox rétro, tables de billard, jeu de fléchettes, même crânes de vache de-ci, de-là, tout y était et l’enthousiasme d’Ana la gagna elle aussi.
Elle la suivit jusqu’à une petite table ronde dans un coin, ignorant les regards curieux qui se tournaient dans leur direction. Parfait. Personne ne penserait à les reluquer là-bas. Une fois assises, elle la laissa s’emparer de la carte et réfléchit très sérieusement à sa question. « Sûrement des trucs comme des nachos, des frites, des mozzarella sticks ou des oignons frits. » Que des trucs super gras mais étaient-elles au régime ? Robin ne l’était pas en tout cas et de toute manière, elle n’avait pas vraiment prévu de manger ; et puis si Ana l’était, ça serait triste, c’était un peu le seul moment où elle pouvait ne pas du tout faire attention à sa ligne sans que personne n’ose lui faire la moindre remarque à ce propos. Puis elle lui demanda ce qu’elle comptait boire et Robin fit la moue. Elle savait que ce n’était pas la meilleure des idées de mélanger les alcools, mais elle n’était pas certaine qu’on trouve du rhum dans un endroit comme celui-ci. « Y a du rhum ? Sinon, je passerai au Cubanisto. » Ça, elle devrait trouver sans souci. Sauf si les bikers trouvaient que ça faisait trop gonzesse pour eux. Et il y avait quand même un peu de rhum dedans, donc ça serait parfait. Puis elle lorgna quelques secondes du côté du jukebox puis d’une table de billard apparemment libre. « On se met une chanson et on se fait une partie en attendant d’être servies ou bien tu préfères rester assise ? » Ce qu’elle comprendrait tout à fait étant passée elle aussi par-là il n’y avait pas encore si longtemps.@Ana-Luisa Mendez
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Sam 19 Nov - 23:58
C'est bien sa première fois, pour Ana, de se rendre dans un tel bar. Depuis l'âge où elle avait été autorisée à sortir, elle n'avait fréquenté que des bars dansant à la notoriété espagnole. Et ce qui est sur, c'est que ça n'avait rien à voir avec tout ce qui se trouvait désormais devant elle. La clientèle aussi, n'était pas la même. Mais c'est pas pour autant qu'elle n'appréciait pas cette ambiance là, adorant toujours autant, découvrir de nouvelles choses. C'est donc dans une grande admiration qu'elle se permit de trouver une table, tout en contemplant certains détails de la décoration, en croisant également quelques regards de bikers. Assise, elle eut littéralement l'impression d'être dans une grande famille où la bonne entente se veut dominante. Déjà bien à l'aise, elle empoigne rapidement la carte, ressentant déjà une envie de nourriture. C'est qu'elle doit nourrir deux bouches désormais, la sienne, puis celle de ce petit haricot qui pousse en elle. Et de ce que Robin étale comme bons petits plats appétissants à dévorer, ses yeux s'éblouissent presque, tout en imaginant une tonne de fromage coulant sur un panier de frites par exemple. D'ailleurs, elle ne peut s'empêcher de rajouter sur un ton à demi alléchant. « Oh ouais des nachos ! J'veux ça ! » Bon au moins, elle ne mettait pas cent ans à choisir pour le coup. Puis elle avait tout de même le droit à un craquage, d'après sa gynécologue, puisqu'elle faisait attention depuis la découverte de sa grossesse, pour ne pas être touchée par le diabète gestationnel. On l'avait bien prévenue concernant ce sujet là et Ana ne désirait pas tellement avoir un problème de plus concernant sa propre santé. Alors finis les légumes à la vapeur, ce soir, elle voulait au moins se faire plaisir avec la bouffe, par manque d'alcool. « Tu veux quoi ? Comme ça on passe vite commande ! » C'est qu'elle avait faim, très faim même donc valait mieux pas trop perdre de temps, pour ne pas que ses hormones prennent le dessus sur son humeur en quelque sorte festive. Mais qui dit bons petits repas bien gras, dit forcément boissons, alcoolisées ou non. Une fois de plus, Ana se rangea aux côtés des sodas. Ce que Robin ne fit pas tellement. Préférant alors opter pour du rhum, cette fois-ci. Vérifiant sur la carte des boissons, la jeune femme reprit alors. « Y'a du rhum, nature si on peut dire ou des rhums arrangés. Tu préfères quoi du coup ? Ou des cocktails... » Beaucoup trop de choix, mais c'était tant mieux. Elles n'eut que très peu de temps pour choisir vu qu'une serveuse se tenait déjà à l'autre bout de leur table ronde pour prendre leur commande. Et c'est une fois la commande passée que Robin eut l'une des meilleurs idées : utiliser le Jukebox et se faire une partie de billard. Totalement dévouée, Ana lui adresse alors un large sourire. « Carrément que oui, allez ! » Suite à quoi les deux femmes quittent alors leur table.
Se déplaçant un peu moins difficilement, Ana se penche alors sur le Jukebox pour y lire les différents titres de musiques proposés. Et aucun d'entre eux ne lui dit quelque chose. Son répertoire étant un peu plus hispanique, c'est pourtant une occasion de découvrir de nouvelles musiques. Ana décide alors de jouer un Joker. « Vas-y, choisis en une ! Moi j'vais préparer le billard. » Sur ces mots, elle fit demi tour pour regagner une table de billard avant de mettre en place les boules sur le tapis et de se munir de deux queues. Une pour elle, et une qu'elle ne tarde pas à tendre à Robin alors qu'elle revient près d'elle. « Prête à te prendre une raclée ? » dit-elle sur un ton des plus amusé, un large sourire affiché sur ses lèvres quelques peu desséchées par le froid. Fin prête à mettre une bonne raclée à sa belle-sœur, autour de cette partie de billard, Ana s'écarte en ricanant. « Je t'en prie, prend de l'avance ! » Bien entendu, c'était purement de la taquinerie. Pas l'ombre d'une vantardise.
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Sujet: Re: city that never sleeps → ana (#) Mer 30 Nov - 21:59
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I want to wake up in a city That never sleeps And find I'm king of the hill Top of the heap These small town blues They are melting away I'll make a brand new start of it In old New York.Des nachos. Ces derniers jours, l’appétit de Robin était au plus bas. Pas qu’en ce qui concernait la nourriture, d’ailleurs, mais pour absolument tout : elle n’avait envie de rien et se serait bien contentée de passer ses journées comme ses nuits emmitouflée dans le sac de couchage que lui avait prêté sa sœur à broyer du noir. Sans se nourrir, sans dormir, sans même avoir conscience du monde autour, à ne penser qu’à l’immense vide qu’elle ressentait en elle. Anesthésiée. Un très mince sourire parvint à étirer ses lèvres en entendant l’enthousiasme d’Ana concernant ces nachos. De son côté, elle y réfléchit quelques secondes puis fit la grimace. Non, ça lui donnait plus la nausée qu’autre chose. Peut-être son estomac était-il trop noué pour qu’elle puisse avaler autre chose que du liquide. C’est en tout cas ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’une barquette de mozzarella sticks passe à côté d’elle dégageant une odeur qui la fit céder. « Bon okay, va pour des mozzarella sticks. » En revanche, il lui faudrait bien quelque chose pour les faire descendre et puisqu’elle avait tourné au rhum jusqu’ici, autant continuer sur cette lancée. « N’importe, du rhum. » Ça, c’est ce qu’elle lança à la serveuse qui, très perplexe de voir deux femmes avec leur dégaine lui passer commande, attendait en tapotant nerveusement son calepin du bout de la gomme de son crayon. Encore une qui avait l’air ravie de son choix de carrière… Ce n’est qu’ensuite qu’elle lorgna tout d’abord sur le jukebox, puis sur le billard. Deux choses qu’elles pouvaient faire en attendant d’être servies.
Abandonnant ses affaires dans un coin, Robin suivie Ana se leva donc de table pour tourner autour de la table de billard pour l’une, du jukebox pour l’autre. Mais après avoir constaté qu’aucun des choix proposés ne correspondait à ses attentes, sa belle-sœur lui proposa de venir choisir une chanson. Ce qu’elle fit bien volontiers, se penchant à son tour sur la machine puis parcourant les titres du bout de l’index. L’un d’eux lui fit plus de l’œil que les autres. Fouillant les poches de son jean à la recherche d’une pièce, elle finit par en trouver une qu’elle inséra dans la fente et appuya sur les touches de sa chanson. Les premières notes de Black Velvet d’Alannah Myles retentirent alors. « C’est ce qu’on va voir ! » Si elle fanfaronnait, ce n’était que pour la forme parce qu’en vérité, c’était la toute première fois qu’elle s’essayait au billard. Après, même si Robin se doutait qu’il s’agissait d’une sorte de sport avec des techniques pour mieux gagner et tout ce qui s’ensuivait, il ne fallait jamais que taper dans une boule avec une queue et faire en sorte que celle-là ou d’autres tombent dans un trou. C’était un peu comme le mini-golf.
Bref, revenant vers la table, elle se saisit de la queue qu’Ana était en train de lui tendre et la laissa fanfaronner à son tour. Qu’elle gagne ou perde, Robin s’en fichait pas mal et ça ne serait certainement pas ça qui lui ferait oublier que son mariage était déjà en train de s’émietter après un an seulement. Vous l’aurez compris, si un sourire parvenait à se frayer un chemin jusqu’à ses lèvres, ce n’était jamais qu’en façade. Et celui-ci menaçait de se craqueler à tout instant. Tout ça pour dire que, par pitié sans doute, sa belle-sœur la laissa commencer. Ce qu’elle fit, se penchant sur la table pour venir frapper une boule qu’elle envoya contre une autre qui se rapprocha du trou. Puis elle céda sa place et se servit de sa queue comme d’un micro pour chanter – et non pas fredonner – les paroles de la chanson qui passait toujours. L’idée n’était pas du tout de se donner en spectacle, juste de se laisser porter par une chanson qu’elle aimait bien, mais certains ne l’entendirent pas de cette oreille. Derrière elle, Robin entendit qu’on la vannait, faisant observer à quelqu’un d’autre qu’il ne faudrait pas que ça devienne un lieu de karaoké pour personnes BCBG. Dans un premier temps, Robin tâcha de ne pas y faire attention, comme elle en avait l’habitude. Et puis… On posa son verre de rhum à côté d’elle et elle se fit alors plus franche, se tournant vers le coin d’où cette voix s’était élevée. « Hé dites donc, ça vous dérange à ce point de voir autre chose que les faces de rats habituelles ? » Et ça, c’était la définition d’y aller un peu fort, oui. Surtout que les autres n’avaient rien demandé, eux, alors inutile de les attaquer comme ça.@Ana-Luisa Mendez
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