i won't disapoint them, after all they've done for me ¤ seb edelstein

Sebastian Edelstein

la locomotive débarque

les informations en vrac

désormais le seul survivant de sa famille › allemand d'origine › ne sait plus comment aimer › attends que quelqu'un lui fasse sentir les papillons partis depuis si longtemps › le droit international est une véritable passion pour lui › avocat de formation › depuis quelques mois, a développé une passion pour le gym › homosexuel assumé depuis quelques années, tout s'est bien déroulé › ses parents étaient comptables › il a gardé l'ourson en peluche de sa soeur qu'elle possédait depuis qu'elle était toute petite › il ne sait pas si la police a trouvé le coupable, il ne veut plus savoir › il est très indépendant, depuis les événements › il a toujours son cellulaire à portée de main › il n'est pas le genre à aller sur les apps de rencontre › il lui faut quelqu'un capable de s'investir émotionnellement et de persévérant › il possède une grosse coquille pratiqument infranchissable › avec la Nouvelle-Zélande, il est prêt à tout recommencer à zéro

les indiscrétions sur le joueur

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<pris>alex pettyfer ›</pris> sebastian edelstein

   

l'histoire de ma vie

a tragedy occured, you got out of it barely alive, but still

23 octobre 2015
Ton monde s’effondre. Ce que tu croyais connaître, ce que tu croyais maîtriser vient de te glisser entre les doigts. Tu es encore jeune. Tu n’aurais jamais cru que ça pourrait t’arriver à toi, car de toute façon ce genre d’histoire d’horreur n’arrive qu’aux autres. Ce genre d’histoire déroutante, tu ne les vois qu’à la télévision. Pourtant, en ce moment, Munich ne parle que de toi, mon cher, et du meurtre de tes parents bien-aimés, ainsi que de ta petite sœur.  Hans, ton père. Magdalena, ta mère. Et Stefanie, ta sœur. Les trois, morts, inanimés. Les circonstances sont encore floues, tout ce que tu fais, c’est pleurer. Tu te vides toute l’eau que ton corps contient, tu t’assèches petit à petit, au-dessus des corps inanimés, empilés les uns par-dessus les autres, de ta petite famille que tu chéris tant.

25 décembre 2015
Tu as déjà perdu vingt livres. Tu ne manges presque plus. Tu as refusé de vendre la maison de tes parents, prétextant un attachement émotionnel important, et une possible crise de nerfs. En fait, l’idée d’avoir perdu les êtres les plus chers dans ta vie ne te rentrait tout simplement pas dans le crâne, tout ceci était bien normal. La cousine de ton père venait te rendre visite de temps en temps, et elle a pris le temps de venir en ce jour spécial. Noël. Ton premier Noël seul. Au menu; rien du tout. Tu ne manges pas, tu maigris, tu ne veux plus qu’on te voit, tu veux te cacher entre deux murs. Tu refuses toute aide extérieure. Tu fais peur.

27 mai 2016
Tu as été interné. Cause? Tentative de suicide ratée. Raté, comme toi, en fait. Tu n’as su garder la tête haute. Comment aurais-tu pu, de toute façon, tu n’avais personne pour te soutenir. Aux funérailles, les gens présents n’y étaient que par pur principe. Tu savais qu’ils ne t'aiment pas, tu étais le mal-aimé de la famille. On te prenait en pitié, certes, mais pas pour bien longtemps. Tu n’étais, au final, qu’un animal de cirque, pris dans la folie médiatique durant quelques temps, un animal auquel on ne voulait pas être associé. Le lendemain de l’anniversaire de ta sœur, au mois de février, c’est là que tu as tenté. Tu n’étais plus qu’un paquet d’os, muni d’une enveloppe de peau. C’est ce que tu étais. Tu n’avais plus d’âme, plus de volonté de vivre, et surtout, plus de famille. Tu ne savais plus comment aimer. Tu ne sais toujours pas comment aimer, d’ailleurs, toutefois, avec ton psychiatre, tu y travailles. Lentement, mais sûrement. Pendant ton séjour à l’hôpital, tu t’étais assuré que la maison soit en vente, et soit vendue. Tu te fichais du profit. Ton psychiatre t’avait fortement recommandé de passer à autre chose, et ça commençait par ça. Il te fallait un nouveau but, une nouvelle aventure dans laquelle te lancer. Tu ne savais pas trop. Tes pensées tirent d’un côté, puis d’un autre. Fraîchement sorti, tu étais en réhabilitation. Il ne fallait pas trop te brusquer, tu savais qu’il fallait de la patience avant de guérir. Tu tombes sur une offre d’emploi en Nouvelle-Zélande, une offre qui te permettrait de travailler dans ta maison, 90% du temps. Dans ton domaine, ce qui était d’autant plus rare. Le droit international, c’était ta passion. Tu l’avais perdue, mais en voyant cette offre, tu sentais la flamme se raviver. Consultant auprès de grandes compagnies assez influentes, tout ce que tu devais faire, c’était d’envoyer ton curriculum vitae, et s’il te sélectionnent, tu allais passer une entrevue Skype. Tu avais repris du poids à l’hôpital, mais ce n’était pas suffisant. Tu avais l’air squelettique. Il te fallait reprendre de la masse, et vite. Tu étais déterminé à tout faire pour décrocher l’emploi. C’était l’aventure que tu attendais, le signal qu’il était probablement temps de t’envoler vers un autre endroit, vivre une expérience nouvelle.

4 juillet 2016
Tu avais été sélectionné pour la dernière étape, l’entrevue Skype. Parmi tous les applicants, on avait retenu ton nom, à toi. Alexander Edelstein. Tu avais repris du poids, tu t’étais entraîné, bref, tu t’étais occupé de ton corps comme il se doit. Décidé à donner ton meilleur durant l’entrevue, tu as reçu l’appel. Tu l'acceptes, et te présente formellement. Les questions habituelles, tu te débrouillais bien. Du moins, c’est ce que tu croyais. À la fin, on te dit qu’on te contacterait dans les 36h.

6 juillet 2016.
C’était le matin, 8h. On t’appelait. En Nouvelle-Zélande, il était 20h, c’était compréhensible. On t’annonce que tu as le boulot, que tes frais d’avion, et de tes deux premiers mois d’hypothèque seraient payés en totalité. Car oui, ils allaient t’aider à t’acheter une maison. Tu allais avoir ton bureau, ta salle de conférence. Tu avais peine à y croire, après tout ce qui s’était passé dans ta vie durant la dernière année. Une nouvelle aventure allait commencer.

22 septembre 2016
Tu arrives en Nouvelle-Zélande, à l’aéroport de Wellington, après des vols interminables, avec escales, évidemment. Épuisé, tu rencontras un employé de la compagnie qui était venu t’accueillir. Il te nomma la ville où tu allais désormais habiter; Island Bay. Petite ville au sud de Wellington, très tranquille. On te montra des maisons, en prenant bien soin de mentionner ton futur salaire. Tu n’en revenais pas, tu ne croyais pas faire autant d’argent. Tu choisis ta maison, et en attendant que la transaction soit officiellement conclue, tu logerais dans un hôtel adjacent à l’aéroport.

26 septembre 2016
C’était désormais ta maison. Ton chez toi. Ton renouveau, ta nouvelle aventure pouvait officiellement commencer. Quelques petits aller-retours entre Island Bay et Wellington pour des petites formations obligatoires, et tu étais prêt. Tu avais ton ordinateur, Skype d’installé, et puis tu allais désormais être en contact avec des compagnies comptant parmi les plus influentes et riches au monde. Ton travail ne serait pas toujours rose, tu le savais déjà, ayant un peu d’expérience dans le domaine, mais tu allais t’y habituer, tu étais confiant, pour la première fois depuis ce qui t’a semblé être une éternité.