contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mar 15 Nov - 19:41
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Je ne dors pas, c’est plus que ça, c’est un coma, profond, presque irréel. Je dors si profondément depuis que je suis enceinte… sans compter que les calmants que je prends sont aussi costauds que ceux prescrits pour un bonhomme de 100 kg de muscles. Ils ne sont pas nocifs pour le bébé, mais ils m’assomment. Et j’aimerais faire des nuits de 12 h sans interruption, vu que je ne bosse plus – à cause d’un petit incident dont la cause m’incombe, je l’avoue – mais Parker met un point d’honneur à retourner la maison de je ne sais quelle façon. Parker m’en veut sans doute encore de m’être mise en danger, mais elle prend soin de moi. Ma rééducation à laquelle elle me dépose dès qu’elle le peut, elle m’encourage autant qu’elle le peut et surtout, m’interdit de laisser tomber. De toute façon, les choses sont claires, avec une jambe en vrac, je ne reprendrais pas le boulot. J’ai hâte, comme une enfant qui attend Noël, mais je dois avouer qu’au fond de moi-même, ce que j’attends le plus, c’est la naissance de mon bébé. De notre bébé. C’est à croire parfois que Parker en est plus la mère que moi. Elle est toujours attentive à lui. Un petit garçon. C’est un petit mec ! Des fois je me dis qu’une fille, j’aurais sans doute eu trop de mal à dialoguer, à la comprendre, et à comprendre ce qu’elle aime. Par contre, un petit mec, outre la douleur fantôme de son frère, qui restera dans ma tête à jamais, je me dis qu’il y a tellement de façons de pouvoir nouer un lien avec lui, que j’ai hâte de savoir ce qu’il aimera, ce qu’il détestera, ce qu’il fera quand il se réveillera le matin, ses petits habitudes en rentrant de l’école. Tout ça, je me surprends à en rêver. Parker en rêve aussi, mais Parker en rêverait encore plus quand elle dormira correctement, putain ! C’est possible de dormir si peu, d’avoir autant d’énergie et de foutre autant de bordel à elle toute seule à genre… 6 h du matin ?! Je repose mon téléphone sur l’oreiller, ou l’envoi valser de l’autre côté du lit, je ne sais pas bien. Elle va réveiller toute la baraque, ses enfants, moi et le bébé y compris ! Si si, à ce train-là, elle peut aussi réveiller le machin qui dort 22/24 h en moi. « Bébé… » Pas de réponse, elle passe d’une pièce à une autre, elle range, elle tri, elle fait tomber, j’en sais rien, je suis trop dans le coltard pour le savoir. Et de toute façon, c’est juste une heure pour dormir. Elle ne bosse pas ce matin, pas plus que moi qui passe mon temps à végéter et à péter un plomb. Mais de nous deux, la plus saine d’esprit, ça devient moi ! « Bébé ! Putain, viens te coucher… » D’une voix pâteuse.
Je crois que je parviens à me rendormir, peut-être une demie heure, pas plus. Je devrais avoir le droit de tirer une balle ou deux dans le vide pour qu’on accède à mes demande, ce serait une demande collective, ça devrait être plaidable, dans mes souvenirs. Je ne sais pas ce qu’elle depuis quelques jours, elle fait tout à cent à l’heure comme si rien en parvenait à venir à bout de son énergie. Elle me dépasse. Elle est toujours pleine de bonnes idées, d’envie de sortir, et une libido qui me dépasse, vraiment, qui m’épuise. Je ne parviens plus à suivre la cadence, alors je m’endors partout le reste de la journée, et puis il arrive que je m’endorme aussi pendant… Je m’empresse de m’excuser au réveil, mais c’est plus fort que moi. J’entends la douche, et puis j’entends aussi qu’elle en sort, vaguement, et qu’elle vient se glisser contre moi. J’ai enfin la paix, on peut finir notre nuit ? Mais non, ce sont ses mains que je sens le long de mon corps, dans mon jogging, tout sauf sexy, mais il a bien fallu que je trouve une parade à son envie fulgurante ! Tu parles ! Tout ce qu’elle a en tête depuis que je porte des trucs moches, c’est de me les enlever. «Parker, je dors là… » Et elle insiste, sans déconner, on ose dire que je suis têtue ? Elle est redoutable en plus ! «Bébé, tout à l’heure, d’accord ? On dort maintenant… » Bloquant sa main sur mon ventre, sous mon bras, dos à elle, en cuillère, en espérant canaliser son énergie, et je la sens pourtant gigoter derrière moi. Bon Dieu, aidez-moi, je vais finir par l’assommer de médocs pour pouvoir dormir !
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mer 16 Nov - 16:23
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Voilà déjà quelques jours, jours qui sont d’ailleurs vite devenus des semaines, que Lukas est bloquée à la maison à cause de son intervention qui a mal tourné. Je l’emmène chaque fois que je peux faire sa rééducation puisqu’elle ne peut pas conduire, Noa va parfois la chercher et sinon elle rentre en taxi, on peut se le permettre. Je sais qu’elle n’aime pas ça, être tributaire des autres, et elle râle, elle ne fait que ça, mais ça m’est égal. Je l’aime comme elle est. Et elle dort aussi, beaucoup, beaucoup trop. Je sais que c’est normal, elle est enceinte, son corps se bat aussi pour tout remettre d’aplomb pour l’arrivée de notre fils, et en plus de ça elle a des calmants qui l’aident à ne pas trop bouger. Heureusement, ils sont inoffensifs pour le bébé qu’elle porte. Mais al voir comme ça dormir toute la journée me perturbe un peu je dois bien l’avouer, je n’ai pas l’habitude. En général, elle aime bouger, faire un tas de choses, aller bosser, et là on dirait qu’elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Mais je suppose que ça doit être normal, du moins, je l’espère, et je surveille.
Sur les coups de six heures du matin, mes yeux grands ouverts, je me décide à me lever plutôt que de tourner dans le lit et réveiller Lukas qui dort paisiblement. Elle dort toujours paisiblement cela dit. Je me lève, enfile une robe de chambre en soie par dessus ma nuisette, et quitte notre chambre pour aller m’occuper un peu les mains et l’esprit. Pendant plus de deux heures, je range, déplace, nettoie, tout ce qui pourra faire passer cet état et ce besoin intense de bouger plutôt que de rester statique. Je ne bosse pas aujourd’hui, et j’ai beaucoup de choses, à faire autant commencer tôt. J’essaie de ne pas faire trop de bruit mais je ne me rends pas bien compte du bordel que je peux bien foutre, malgré moi. J’entends Lukas qui marmonne et qui m’appelle, qui me demande de m’arrêter, mais je ne sais pas le faire avant d’avoir terminé ma tâche, ou mes tâches d’ailleurs. Ce n’est qu’une bonne heure après son dernier appel que je me décide à me calmer - ou presque. Il est onze heures et je dois aller prendre une douche avant d’aller faire les courses. Je les fais seule depuis des semaines, j’avais perdu l’habitude. Et clairement, on est samedi, je ne pense pas que Kenzo soit déjà réveillé et ait l’envie de m’accompagner. Je fils prendre ma douche donc, passer devant Lukas en souriant de la voir dormir aussi profondément. En sortant de la douche, je m’essuie correctement et sors de la salle de bain attenante à la chambre dans le plus simple appareil, me glissant sous les draps avec l’envie de réveiller ma chère et tendre de la meilleure façon qui soit. Il est tard et j’ai besoin de savoir si elle a besoin de quelque chose à rajouter sur la liste de courses. Ma main glisse sous son t-shirt puis le long de sa peau jusqu’à passer la barrière de l’élastique de son jogging. « Parker, je dors là… » « Hum… mais non tu dors pas regarde… » J’embrasse tendrement son cou non sans lui faire comprendre mes envies, et ma main se faufile au niveau de son entre-jambes, avant qu’elle ne me stoppe. « Bébé, tout à l’heure, d’accord ? On dort maintenant… » Elle remonte ma main pour la poser sur son ventre rond et je soupire. « Il est tard mon amour, j’ai plus envie de dormir, et j’ai encore un milliard de choses à faire. » J’essaie de rester calme quelques secondes mais c’est impossible. « Bon. Je vais faire les courses. » Je l’embrasse dans le cou à nouveau et me résigne, faisant taire mes envies du mieux que je peux. Je croyais que les femmes enceintes avaient une libido au dessus de la moyenne, on m’a menti. Je m’habille et me maquille légèrement avant de quitter la maison pour aller faire les courses. J’ai même le temps de rentrer, tout ranger qu’elle n’est pas encore réveillée. Le remonte dans la chambre pour vérifier que tout va bien et m’assieds près d’elle, glissant ma main dans ses cheveux pour la réveiller doucement. « Mon amour, tu as fait le tour du cadran, tu es sûre que tes médocs sont bien dosés ? Tu m’inquiètes… »
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mer 16 Nov - 22:11
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Si j’ai besoin de beaucoup plus de repos que d’habitude, pour elle, c’est carrément une maladie. Elle ne dort pas, ou très peu, et encore, je n’appelle pas ça du sommeil, étant donné qu’elle ne fait que bouger, se tourner, et se retourner, sans arrêt, au point de me demander si je ne devrais pas retourner dans la pool house en attendant que ça se calme. Soyons bien clairs, je l’aime plus que tout au monde, mais je crois qu’avant d’en venir à péter un plomb et devoir lui dire que je m’en sépare le temps de la fin de ma grossesse, il faut que nous mettions en place certaines solutions. Je ne suis plus capable de rien faire sans elle, je suis tributaire d’elle, de Noa, ou de Kenzo, et ça ne me plaît pas, perdre mon indépendance est sans doute la pire des choses. La seule chose positive c’est que j’ai le temps de passer mes journées dans une pièce où Parker a foutu tout mon bordel, y compris mes vinyles, et que je peux en écouter à loisir, sans même me lasser. Le bébé aussi peut l’écouter, et apprendre à l’apprécier. Peut-être n’aimera-t-il pas la musique, mais dans ce cas, ce serait difficile de le renier, vu qu’il est censé avoir toute ma tête. Je ne me souviens de toute façon pas de celle de son père, quand je pense que je n’aurais aucune réponse à lui apporter… Mais quel genre de mère je suis putain ! Quand je pense à ça, je préfère dormir et oublier, pitoyable, voilà ! Mais Parker essaye tant bien que mal de me réveiller. Tu parles. « Il est tard mon amour, j’ai plus envie de dormir, et j’ai encore un milliard de choses à faire. » «On est samedi, t’as rien à faire, qu’est-ce-que tu fous depuis tout à l’heure ? » Non, en fait, je ne veux pas savoir du tout, parce que ça me forcerait à parler et je suis trop morte pour le faire. « Bon. Je vais faire les courses. » Voilà, elle peut faire les courses, comme ça elle me fout la paix une heure ou deux et elle revient à la charge à une heure décente.
Je retrouve le sommeil, un profond sommeil qui me permet de ne plus penser à rien, et encore moins à ce que je ne peux plus faire seule. Pas de rééducation le samedi ni le dimanche, un weekend de repos, super, un weekend où je ne souffre pas. Ça fait un mal de chien mais je n’ose rien dire à Parker, elle s’inquiète assez pour moi. « Mon amour, tu as fait le tour du cadran, tu es sûre que tes médocs sont bien dosés ? Tu m’inquiètes… » «J’ai un truc qui grandit dans mon ventre, plus d’adrénaline pour me tenir éveillée et plus rien à foutre de mes journées. Je suis juste désespérée… » Et je ne suis qu’une abrutie, je le sais aussi. Mais elle insiste pour me réveiller en regardant ma boite de médocs comme si elle allait déchiffrer la réponse sur le flacon. « Et les tiens ? Tu fous un bordel monstre depuis 6 h du mat, t’es pas humaine. » Je n’ouvre pas les yeux pour autant mais me rend compte qu’elle fait tout pour m’être agréable la pauvre, alors j’ouvre un œil, puis tend une main pour attraper la sienne et soupire de fatigue avant de rouler littéralement sur le dos et d’ouvrir les yeux après les avoir longuement frottés. «Il est déjà midi ? » Je me rends compte que oui, en regardant l’écran de mon téléphone, qui ne sonne pas, désespérément déserte ma messagerie ! Pas d’appel urgent pour une intervention, je suis carrément en manque ! Elle finit par redescendre et je me refuse de la faire attendre encore d’avantage. Alors je descends la rejoindre dans la cuisine où elle range les courses, speed comme si elle venait de prendre un rail. Je l’entoure de mes bras lorsqu’elle est dos à moi et l’embrasse dans la nuque. «Excuse-moi, je suis crevée. » Je récupère un baiser tendre et m’installe au comptoir, sur le point de me rendormir, mais achevez-moi ! «Par contre toi, t’as vraiment un souci, qu’est-ce-que tu prends ? T’as dormi genre trois heures cette nuit et pas plus la nuit dernière ! Tu m’épuises, tu le sais ça ? Et t’as mangé quelque-chose ce matin ? » Elle ne s’alimente que par petites bouchées, peut-être une demie douzaine dans la journée, ça ne me plaît pas.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Ven 18 Nov - 10:41
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Je vais faire les courses pour m’occuper, me changer les idées, essayer d’occuper mes mains mon corps et mon cerveau. Lukas dort comme un bébé et moi je tourne en rond, ça commence à m’énerver sérieusement. Je ne ressens pas la fatigue, et avec tout ce que je fais, ça semble un peu étrange. Lorsque je reviens à la maison, je vais quand même réveiller Lukas parce que je la connais, si elle dort trop après elle est de mauvaise humeur et elle râle en double. Déjà que de nature elle râle beaucoup alors je vous explique pas quand elle a trop dormi. Parce que si avant ce genre de choses n’arrivait jamais, depuis qu’elle est enceinte et en convalescence de surcroit, ça arrive plus facilement qu’il ne le faudrait. « J’ai un truc qui grandit dans mon ventre, plus d’adrénaline pour me tenir éveillée et plus rien à foutre de mes journées. Je suis juste désespérée… » Je suis surprise de la manière dont elle me répond. Dit comme ça, on dirait juste qu’elle n’est pas heureuse dans sa vie et qu’elle se réfugie dans le sommeil pour oublier à quel point elle n’a pas envie de vivre. Génial. J’adore. Je me lève et récupère sur la commode le flacon de ses calmants et tente - en vain - de déchiffrer les hiéroglyphes qui s’y trouvent. « Et les tiens ? Tu fous un bordel monstre depuis 6 h du mat, t’es pas humaine. » Je relève à peine la tête vers elle, mais ne fais pas plus attention que ça a sa remarque. J’ai toujours eu beaucoup d’énergie, ce n’est pas maintenant que ça va s’arrêter. « Il est déjà midi ? » « Oui. C’est pas pour rien que j’essaie de te réveiller… » Je suis un peu vexée qu’elle m’ait envoyée bouler. D’ailleurs, plutôt que de m’énerver, je préfère descendre dans un mot ni un regard. Je vais ranger les courses, là encore, cherchant à m’occuper plus qu’autre chose. Je l’entends descendre, à moins que ce soit un des enfants. Mais non, j’entends sa béquille, elle n’a pas le choix que de se trimballer avec si elle ne veut pas se faire plus mal. Elle a déjà réussi à faire du charme au kiné pour ne plus utiliser son fauteuil, c’est beaucoup croyez moi. Je la sens se glisser dans mon dos et je m’arrête, posant sur le plan de travail ce que j’avais dans les mains en vue de continuer à ranger. « Excuse-moi, je suis crevée. » Je soupire un peu, et me résous à lui pardonner, après tout, c’est pas de sa faute, seulement celle de ses calmants, et aussi le fait qu’elle soit enceinte, ça joue, évidemment. Je me tourne et déposer un baiser sur son front avant de la laisser s’asseoir au comptoir. « Par contre toi, t’as vraiment un souci, qu’est-ce-que tu prends ? T’as dormi genre trois heures cette nuit et pas plus la nuit dernière ! Tu m’épuises, tu le sais ça ? Et t’as mangé quelque-chose ce matin ? » Je reprends le rangement des courses que je viens de faire tout en lui répondant. « Aucun souci, ça va très bien au contraire. J’ai un regain d’énergie alors j’en profite ! » Je lui souris et me baisse pour les placards du haut, puis me relève. « J’ai croqué dans une tartine. Mais je vais nous faire un truc à manger. Tu as faim ? » A cent à l’heure, je ne me rends pas compte encore à quel point cet état est annonciateur de quelque chose de bien pire encore; Les retombées. « J’ai acheté les nouveaux raviolis de la marque qu’on adore, tu sais la marque italienne. Ils ont l’air super bons, tu veux ça ? » Je sais qu’elle vient de se lever et que c’est pas le meilleur petit dej qui soit, mais Lukas a l’habitude de manger n’importe quoi à n’importe quelle heure, alors je propose. On sait jamais. « Tu veux un jus d’orange frais ? J’ai acheté des oranges à jus aussi. Je dois jus te retrouver le presse-agrumes. Il doit être là. » J’ouvre les placards un à une à une vitesse folle, cherchant cet ustensile pour lui faire un jus d’orange. « Ça va te faire du bien, un peu de vitamines, pour lui aussi, ça peut pas lui faire de mal, c’est toujours mieux que le café. »
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Ven 18 Nov - 13:36
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Je ne suis pas toujours très délicate dans la formulation de mes réponses. Surtout à Parker. Je me suis toujours évertuée à prendre sur moi pour ne pas blesser Shay mais j’ai parfois tendance à en demander un peu trop à Parker, comme de prendre ce que je dis comme ça vient et d’attendre d’elle qu’elle le prenne bien. Je n’oublie pas qu’elle est aussi sensible que mon ex-femme, et que chaque mot peut la déstabiliser, seulement je ne suis pas dans mon assiette et mon conditionnement à la maison me rend dingue. J’en viens à adorer la rééducation, souffrir autant pour pouvoir sortir au moins deux heures dans la journée, c’est pour dire. Ça n’est pas Parker le problème, c’est moi qui ait joué au con et qui en paye le prix à présent, seulement elle fait partie des dommages collatéraux en devant se taper ma mauvaise humeur et ma fatigue constante. Je ne suis pas très drôle, pas la compagne idéale en ce moment, et au moment où je m’en rendrais compte, je ferais tout pour me faire pardonner. Pour l’heure, mon but dans la vie est de dormir autant que possible. C’est pour ça que je descends finalement la rejoindre et m’excuse même, sans avoir à vivre a comme un effort, je dois le faire, je n’ai aucunement besoin de l’envoyer balader quand elle me parle, quand elle me demande de me lever ou de participer. Ce n’est pas elle qui est en faute dans tout ça. Petit à petit, je comprends même que c’est moi. Et uniquement moi !
Je m’installe au bar, face à elle. Je n’essaye même pas de suivre sa cadence. Rien qu’à la voir faire, je me rendormirais. Je vous jure qu’elle m’épuise ! « Aucun souci, ça va très bien au contraire. J’ai un regain d’énergie alors j’en profite ! » « Un regain d’énergie ? On a plutôt l’impression que t’es sous coke. Tu veux pas te poser un peu ? Qu’on déjeune, tranquille… » Je n’aspire qu’à un moment de plénitude avec ma femme, en tête à tête et elle, elle range les courses, putain. Je ne peux même pas dire qu’on va aller faire un footing pour la fatiguer, je suis moi-même incapable de me bouger, et ça me rend dingue. « J’ai croqué dans une tartine. Mais je vais nous faire un truc à manger. Tu as faim ? » « Non, pas tellement. Parker, c’est pas sain de s’agiter comme ça partout. Assied-toi ! » Nous sommes en plein weekend et elle court comme en pleine semaine. Le boulot lui manque ou comment ça se passe ? « J’ai acheté les nouveaux raviolis de la marque qu’on adore, tu sais la marque italienne. Ils ont l’air super bons, tu veux ça ? » «Je veux que tu prennes un moment pour nous Parker. 15 minutes où on se pose sur la terrasse et on déjeune. Ça te va ? » Non, ça n’a pas l’air de lui aller, mais elle va finir par réveiller les gosses à faire autant de bruit ! Encore une chance que Noa ait le sommeil lourd après une soirée, parce que Kenzo est sans doute déjà en train de jouer, mais sa sœur jumelle serait plutôt en train de cuver. Si je pouvais en faire autant, mais je ne bois plus une goutte d’alcool, triste vie. « Tu veux un jus d’orange frais ? J’ai acheté des oranges à jus aussi. Je dois jus te retrouver le presse-agrumes. Il doit être là. » « Ouais, allez, un jus d’orange. Toi aussi. Enfin non, t’as pas besoin de vitamines. Une petite tisane ? » Je me mord la lèvre inférieure à la voir faire et prend mon mal en patience, elle veut juste bien faire, elle est pleine de bonne volonté, et je ne peux pas l’empêcher de bouger si elle en a envie, mais j’en rêve, croyez-le bien ! « Ça va te faire du bien, un peu de vitamines, pour lui aussi, ça peut pas lui faire de mal, c’est toujours mieux que le café. » « Moi j’ai besoin d’un café, toi t’as besoin d’un valium Parker. » Je la vois faire, la laisse s’agiter et oublie même l’idée de la laisser faire toute la journée. Je me lève, clopin-clopan et pose ma main sur son bras. « Bébé, on respire, et on va tranquillement aller s’allonger sur le transat là-bas pour profiter du soleil, je te demande 10 minutes, ça te va ? » Je nous fais deux jus d’oranges, quoi que je suis encore tentée de lui foutre un petit cachet dans son verre et la laisse les déposer sur la terrasse, sur la petite table près du transat où je m’allonge entre ses bras.
Lunettes de soleil sur les yeux, je profite de ce soleil qui me réchauffe à m’en faire frissonner, j’adore ça. Je sens sa jambe s’agiter, nerveusement. «Bébé… » Je pose ma main sur son genoux pour qu’elle ne cesse de s’agiter de la sorte et reprends mon petit moment de plénitude. Mais elle recommence ! Je vais finir par la noyer, sérieusement. Je prends alors sa main sur mon ventre, la laissant sentir à quel point il a besoin de calme. « Tu le sens s’agiter ? Non, alors fait pareil parce que ça me stress, ça le stress aussi et c’est pas bon pour lui. « Tu as une idée de ce qu’on pourrait faire cet après-midi ? Et retourner la maison n’est pas une option, chérie. » J’aurais bien passé ma journée à trainer au milieu de mes vinyles mais elle va finir par très mal le prendre, alors je fais un effort, un vrai.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Sam 19 Nov - 13:02
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« Un regain d’énergie ? On a plutôt l’impression que t’es sous coke. Tu veux pas te poser un peu ? Qu’on déjeune, tranquille… » Je la regarde et hausse un sourcil. Elle ose me parler de drogue ? J’espère qu’elle n’est pas sérieuse. Je préfère ne pas relever pour ne pas mettre de l’huile sur le feu, on va éviter la dispute de bon matin. Et puis je ne suis pas d’humeur pour me battre avec elle de toute manière. Alors je lui réponds pour essayer de la rassurer pour lui dire que oui, j’ai mangé, un peu. Mais bien vite je lui demande si elle veut manger, et je m’active à nouveau. « Non, pas tellement. Parker, c’est pas sain de s’agiter comme ça partout. Assied-toi ! » Je secoue la tête. « Faut que je finisse de ranger, y’a du frais, je vais pas laisser ça là ! » Je lui propose de quoi manger mais elle ne semble pas très motivée. « Je veux que tu prennes un moment pour nous Parker. 15 minutes où on se pose sur la terrasse et on déjeune. Ça te va ? » Je la regarde, une seconde à peine, et soupire avant de reprendre mon rangement de courses. Oui, elle a raison, il faudrait qu’on se pose un peu, mais même si j’ai envie de passer du temps avec elle, j’ai presque peur de rester statique. Mais je peux essayer pour elle. Je lui propose quand même un jus d’orange, sait-on jamais. « Ouais, allez, un jus d’orange. Toi aussi. Enfin non, t’as pas besoin de vitamines. Une petite tisane ? » Je la regarde et arque un sourcil, mais reprends mes activités, cherchant le presse-agrumes pour faire ces foutus jus d’orange. « Moi j’ai besoin d’un café, toi t’as besoin d’un valium Parker. » Je soupire. « Arrête, c’est pas parce que toi tu est ramollo à côté de moi que j’ai besoin d’un calmant. Je vais bien ! » Je la regarde avec un peu plus d’insistance pour qu’elle comprenne que tout va bien. Lukas fait finalement le tour pour m’empêcher de continuer de m’agiter. « Bébé, on respire, et on va tranquillement aller s’allonger sur le transat là-bas pour profiter du soleil, je te demande 10 minutes, ça te va ? » Je me pince les lèvres et lui vole un baiser furtif avant de quitter la cuisine, la laissant terminer les jus de fruits. J’en profite pour fumer une cigarette à l’extérieur, j’évite au maximum de fumer devant Lukas parce que je sais que de se priver de nicotine est quelque chose de compliqué pour elle. Donc au maximum, je fume lorsqu’elle n’est pas là. Lorsqu’elle arrive, j’écrase ma cigarette même si elle n’était qu’à moitié consumée. Je m’assieds sur le transat et m’y installe avant qu’elle n’en fasse de même, entre mes jambes. Mes mains caressent tendrement ses bras, je masse un peu ses épaules et essaie de rester concentrée mais malgré moi, je pense à un million de choses en même temps. Et pire, je recommence à m’agiter. « Bébé… » Sa main sur mon genou me force à me calmer et je me reconcentre. « Pardon. » Je soupire un peu et reprends mes caresses sur ses bras en espérant ne pas l’endormir, ce n’est pas le but. « Tu as une idée de ce qu’on pourrait faire cet après-midi ? Et retourner la maison n’est pas une option, chérie. » Je souris un peu et dépose un baiser sur sa tempe alors que mes mains caressent son ventre arrondi. « Je sais pas trop, comme on peut pas vraiment bouger d’ici, j’aurai bien aimé commencer à réfléchir à la chambre de bébé, les couleurs, choisir peut-être quelques meubles, j’ai récupéré un catalogue d’ameublement bébé hier. Ça t’irait ? » Je ne vais pas lui proposer d’aller directement acheter la peinture et commencer les travaux. De toute manière, je ne suis pas douée pour ça, elle pourrait l’être mais elle est encore en convalescence, donc pas question. Je paierai quelqu’un pour le faire, ça ira plus vite. « Et d’ailleurs, on peut aussi réfléchir pour un prénom, il est jamais trop tôt. Tu as des envies ? Des idées ? » Je continue de câliner son ventre rond pour mon plus grand plaisir.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Sam 19 Nov - 21:08
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
« Faut que je finisse de ranger, y’a du frais, je vais pas laisser ça là ! » OK, il y a du frais, et elle doit faire vite pour le ranger, mais si je mettais toujours autant d’énergie à ranger mes courses, je demanderais à ce qu’on m’enferme. Quoi, je fais ça d’habitude ?! D’accord, on règlera ça plus tard, je suis enceinte, la faute ne m’incombe plus pendant le temps de la grossesse, c’est un des avantages à l’être. Je suis de mauvaise foi, je ne le nie plus, mais Parker a appris à s’en accommoder. Si j’étais pleine d’énergie avant, je ne le suis plus le moins du monde. Entre les médicaments, la grossesse et le contrecoup de mon arrêt de travail, je ne suis plus bonne à rien, je ne suis même plus attirante, entre ma béquille et mes cicatrices, je me demande bien ce que Parker peut bien me trouver. Même faire l’amour est une épreuve, et je deviens dingue à ne pas pouvoir lui en donner autant que j’en reçois, c’est vraiment un problème pour moi, même si ça n’en n’est visiblement pas encore un pour elle. « Arrête, c’est pas parce que toi tu est ramollo à côté de moi que j’ai besoin d’un calmant. Je vais bien ! » « Je sais, je suis plus bonne à grand-chose en ce moment, mais ça va changer, je te promets. En attendant, dis-moi ce qui ne va pas. » Prenant sa main par-dessus de le comptoir pour qu’elle pose enfin son attention à un endroit précis, et qu’elle arrête de s’éparpiller tout le temps comme ça.
J’arrive à la faire venir jusqu’au transat où je m’installe entre ses jambes. Je ne suis jamais mieux que contre elle, tout près d’elle. Entre ses bras, d’une manière ou d’une autre. Je me rends compte que sans mon boulot, mon univers tout entier tourne autour d’elle, et du bébé, mais le bébé, il grandit en moi, je n’ai d’autre choix, tandis que Parker, c’est carrément dans ma tête qu’elle vit. Son état m’inquiète, moins qu’il ne devrait, mais la voir s’agiter comme ça cache sans doute quelque-chose, je ne suis sans doute pas assez présente pour elle, à l’écoute ou quoi que ce soit d’autre. Je manque cruellement de confiance en moi quand il s’agit d’elle. Parker, c’est un peu tout mon monde, ma famille à elle toute seule, le côté humain de ma vie. J’ai des amis, des collègues, mais Parker… C’est tout ça à la fois, et bien plus encore, alors je ne cesse de me remettre en question. Maintenant que je lui demande de rester quelques minutes en place tout près de moi, elle glisse une main sur mon ventre, j’adore la voir faire ça, la sentir toucher non seulement mon corps, mais aussi ce bébé, qu’elle aime déjà autant que moi, si ce n’est plus, parce qu’elle, elle n’a aucune appréhension dirait-on. J’aime mon bébé, comme une mère le fait, mais mon amour est pétri d’angoisse, c’est normal j’imagine, je ne suis pas psy mais l’idée de son grand frère Wyatt ne me quittera sans doute jamais. « Je sais pas trop, comme on peut pas vraiment bouger d’ici, j’aurai bien aimé commencer à réfléchir à la chambre de bébé, les couleurs, choisir peut-être quelques meubles, j’ai récupéré un catalogue d’ameublement bébé hier. Ça t’irait ? » «Oh non, il faut que je bouge Parker, s’il-te-plaît. On va faire le tour des magasins, peu importe comment, mais il faut qu’on sorte. Je vais devenir dingue, s’il-te-plaît… » Je la supplie de mon petit regard presque plein de larmes, ça aussi ça m’emmerde de pleurer pour rien ! Je relève la tête vers elle, saisi son visage de mes deux mains lancées en arrière et l’embrasse sous le menton, pour l’amadouer. « Et d’ailleurs, on peut aussi réfléchir pour un prénom, il est jamais trop tôt. Tu as des envies ? Des idées ? » Je pose mes mains sur celles de Parker, et me serre contre elle, la fait resserrer son étreinte autour de moi. «Je n’y ai pas vraiment pensé en fait. Je suis une mère pitoyable. » Je feins de m’amuser de tout ça, et me tourne sur le côté, pour soulager ma jambe. «Kurt… Axl, John, Mick, Otis, Lenny… » Tout à coup, Parker arrête de caresser mon ventre, et je sens son regard lourd peser sur moi. « Quoi, j’ai dit une connerie ? » D’accord, chacun de ces prénoms sont ceux de chanteurs de célèbres groupes, de ceux que j’écoute en boucle, mais non, ça ne me monte pas à la tête, je refuse ! Kurt Cobain, Axl Rose, John Lennon, Mick Jagger, Otis Redding et Lenny Kravitz sont tout simplement es légendes !
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Lun 21 Nov - 19:17
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« Je sais, je suis plus bonne à grand-chose en ce moment, mais ça va changer, je te promets. En attendant, dis-moi ce qui ne va pas. » Je regarde sa main qui se glisse sur la mienne, puis je redresse mon regard pour le plonger dans le sien. « Tout va bien chérie, arrête de me demander ça, j’te jure je vais finir par mal le prendre ! » Je ne comprends pas pourquoi elle imagine que je ne vais pas bien. Au contraire, je pète la forme, c’est un crime d’avoir de l’énergie et de s’en servir ? J’ai l’impression que le contraste entre nous deux s’agrandit pour devenir un fossé depuis qu’elle est sortie de l’hôpital. Je ne parle pas d’un fossé dans notre couple, au niveau de notre amour puisque ce dernier est inébranlable, mais je parle surtout de nos modes de vie. Si nous étions toutes les deux à cent à l’heure, de la voir si calme et presque molle, à côté de moi qui cours dans tous les sens, il est vrai que la différence peut être saisissante. Et si ça ne me dérange pas outre mesure, je comprends que Lukas n’est pas du même avis que moi. Je décide quand même de l’accompagner sur la terrasse et me poser un peu avec elle. Ce n’est pas chose facile, je pense à tout ce que j’ai encore à faire alors que la journée est déjà à moitié entamée. Lukas me demande ce qu’on pourrait bien faire, juste après m’avoir presque engueulée parce que je bougeais mes jambes. Ok, on se calme Parker. Pas de crise de nerfs. Tout va bien. Elle est sous calmants. « Oh non, il faut que je bouge Parker, s’il-te-plaît. On va faire le tour des magasins, peu importe comment, mais il faut qu’on sorte. Je vais devenir dingue, s’il-te-plaît… » Elle relève le visage pour me regarder, un peu en arrière, et me sert son regard de chat potté. « Mais tu peux à peine marcher. Si on sort on sera obligées de le faire avec ton fauteuil chérie. T’es sûre que tu veux aller faire les magasins assise dans ton fauteuil ? » Moi ça ne me dérange pas, mais si je craque pour qu’on sorte, je ne craquerai pas pour qu’elle fasse avec moi les magasins avec seulement sa béquille. elle est encore trop fragile et ça pourrait foutre en l’air tout le travail qu’elle fait depuis des semaines pour sa rééducation.
Mes mains sur son ventre, je câline ses nouvelles rondeurs que j’adore, surtout quand je sais qu’elle accueille un petit être qui est en train de se former doucement. Je change un peu de sujet pour lui demander si elle a déjà pensé à des prénoms. « Je n’y ai pas vraiment pensé en fait. Je suis une mère pitoyable. » Je ris un peu et secoue la tête alors que je resserre mon étreinte autour d’elle. « N’importe quoi. Pour les jumeaux j’ai trouvé qu’une fois au 7ème mois. Et même si on trouve que le jour de l’accouchement, c’est pas grave. » Je la laisse se tourner un peu et en profite pour câliner son dos d’une main, de haut en bas, et je fais la même chose sur son ventre. « Kurt… Axl, John, Mick, Otis, Lenny… » Je l’écoute attentivement, essayant d’imaginer un enfant avec tous les prénoms qu’elle m’énumère, et puis, je ne suis pas née de la dernière pluie, je les connais quasiment tous, je sais d’où vient son inspiration du moment. Et puis au dernier, je m’arrête, net. « Quoi, j’ai dit une connerie ? » Elle relève les yeux vers moi, toujours un peu effrayée d’avoir dit une connerie. « Que les choses soient claires, je n’appellerai jamais mon fils Otis. » Je ris un peu avant de poursuivre. « Mais Lenny, j’aime beaucoup. J’adore même. J’ai bien compris d’où tu tenais ton inspiration, et j’aurai pas voulu appeler mon fils comme un drogué qui s’est tué à 27 ans d’une balle dans la tête. » Je grimace un peu et dépose un baiser sur son front. « Lenny… Lenny Antonelli. Lenny Antonelli-Lane. » Je souris en imaginant qu’il puisse porter nos deux noms, parce que oui, je compte bien faire des pieds et des mains pur adopter ce petit bout de chou, pour avoir au moins quelques droits sur lui s’il arrive quoi que ce soit à Lukas. Ce que bien sûr, je n’espère pas.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Lun 21 Nov - 20:45
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« Tout va bien chérie, arrête de me demander ça, j’te jure je vais finir par mal le prendre ! » «OKKK ! C’est bon, je dis plus rien. Et n’essaye pas de crier plus fort que moi parce que t’es pas sûre d’y arriver. » Levant les mains d’un geste innocent, je prends souvent tout à la dérision, ça désamorce beaucoup de nos disputes, même si ça fait de moi cette ado attardée qui prend tout comme si elle se foutait royalement de ce qui se passe. J’ai un gros côté je m’en foutiste, c’est une certitude, Parker m’a connue comme ça, rebelle et insolente, et elle adorait ça jusqu’à preuve du contraire, et moi, j’adorais son côté mature, son côté mesuré, et passionné à la fois. Je me suis toujours demandé comment elle arrivait à être tout et son contraire, c’est on ne peut plus frustrant. Une fois sur le transat, nous discutons du reste de la journée. Je ne doute pas qu’elle ait des tas de projets, mais je parle de projets à deux, j’aimerais profiter d’elle un peu. Si on partage d’avantage de temps depuis mon accident, ce dernier n’est pas de qualité. Il nous est difficile de nous retrouver comme un couple, je suis enceinte, trop enceinte pour faire ce que je veux, et en convalescence avec une jambe presque raide. Le bonheur total. Sans oublier mon épaule qui n’est pas non plus au top de sa forme. Heureusement qu’elle sait de quoi je suis capable parce que j’aurais été difficile à vendre là tout de suite ! Je me serre contre elle, j’adore sentir son corps tout près du mien et encore mieux, ses caresses sur ma peau, totalement désintéressées, juste pour passer un moment dans une bulle, la nôtre. On a beaucoup donné de nous-même, beaucoup sacrifié pour pouvoir en arriver là, beaucoup attendu aussi. Mais j’imagine que ça en valait la peine. Même si je ne renie rien de mon passé et encore moins mon mariage avec Shay, qui a dû finir, d’une façon ou d’une autre. On avait sans doute fait le tour de notre histoire, de notre histoire qui ne pouvait s’épanouir sans notre fils. Il n’empêche qu’elle restera une des deux femmes de ma vie, et que je ne l’oublierais pas, que je serais là pour elle en cas de besoin. Parker le sait, et si ça la fait tiquer, elle comprendre qu’il n’y a pas à avoir peur. Ma vie est avec elle, je suis enceinte, de son bébé, parce que clairement, elle est plus prête que moi à le voir venir au monde. C’est le premier que je porte, elle en a porté trois.
« Mais tu peux à peine marcher. Si on sort on sera obligées de le faire avec ton fauteuil chérie. T’es sûre que tu veux aller faire les magasins assise dans ton fauteuil ? » « Mais moi vivante bébé, je sors pas dans un fauteuil, c’est mort. J’ai les béquilles, ça se passera bien, fais-moi confiance ! » Je la supplie comme une gamine de 13 ans qui supplie ses parents de la laisser sortir à sa première boom en promettant que ça se passera bien. Je suis ridicule mais après tout, je me sens de le faire, ça va aller, il n’y a pas de raison et puis qui ne tente rien n’a rien. « N’importe quoi. Pour les jumeaux j’ai trouvé qu’une fois au 7ème mois. Et même si on trouve que le jour de l’accouchement, c’est pas grave. » « Ben si c’est grave, parce que le jour de l’accouchement, je serais tout sauf en mesure de choisir, alors je veux que tu me promettes que si on trouve pas, tu choisiras pour nous et tu lui donneras pas un prénom de petite victime qu’on a envie de taper dans la cour de l’école, d’accord ? » Relevant la tête vers elle, en caressant ses mains. « J’étais ce genre de gamines, de celles qui tapent les autres enfants à l’école pour avoir raison. J’étais une peste, et je veux pas que mon fils soit la victime d’une peste… » Je suis assez lucide pour savoir que je n’étais pas une parfaite gamine bien sage. J’étais une gosse de riche à qui tout était permis, et dû, c’était un enfer ! Mon fils ne sera pas élevé comme ça. Il aura le respect de tout le monde et de tout ce qu’il touche, mais aura le droit de toutes les faire tomber comme des mouches.
Nous parlons ensuite prénoms et j’ai l’air largement plus enchantée qu’elle. Elle aura une grande influence sur la vie de ce bébé et à commencer sur le prénom qu’il portera, rien de plus normal. « Que les choses soient claires, je n’appellerai jamais mon fils Otis. » «OK, ben il s’appellera pas Otis ! » Je ne suis pas chiante, en tout cas pas pour ça. Ça ne lui plaît pas, on en trouvera un autre. Certaines choses ne paraissent sans soucis, et d’autres, pourtant insignifiantes, me font l’effet d’être une montagne à gravir. « Mais Lenny, j’aime beaucoup. J’adore même. J’ai bien compris d’où tu tenais ton inspiration, et j’aurai pas voulu appeler mon fils comme un drogué qui s’est tué à 27 ans d’une balle dans la tête. » «Hey, Kurt Cobain était une légende, une foutue légende. Et le club des 27 est à respecter. A leur différence, jamais de la vie mon fils il touche une arme à feu, même majeur, parce que sinon je le déshérite. Tu vois le topo ? » L’attirant à moi pour l’embrasser, tendrement, convaincue. « Lenny… Lenny Antonelli. Lenny Antonelli-Lane. » Entendre son prénom, suivi de son nom, de nos noms, me fait littéralement frissonner. Je glisse une main dans sa nuque, en arrière, et l’incite à se baisser sur moi pour pouvoir l’embrasser, le plus tendrement du monde. «Lenny Antonelli-Lane. Je t’aime… » Soufflais-je entre deux baisers.
Après ce moment de tendresse, et pendant que Parker avale un repas sur le pouce, je monte me changer, enfiler un jean correct et un de mes éternels t-shirts qui font de moi ce que je suis. Je fini par obtenir gain de cause à partir en béquilles, non sans prendre une remontrance de la part de ma femme mais je m’y attendais un tant soit peu. Nous partons pour le premier magasin de bébés de la liste et je revis les scènes que j’ai vécu avec Shay, non sans une grande appréhension, que je tente de cacher. « Il nous faut voir les lits, et les transats… » Je reste tout près de Parker, peu rassurée, et tente de me caler sur son pas. « Il va falloir qu’on choisisse son doudou. Et comment on va le nourrir… Je veux pas l’allaiter Parker… » Je suis surtout prise de panique.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mar 22 Nov - 13:49
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Elle me demande si on peut sortir, faire les magasins, mais dans son état, il n’en est pas question. Elle est déjà fatiguée, je ne sais pas dans quel état je vais la récupérer après ça. « Mais moi vivante bébé, je sors pas dans un fauteuil, c’est mort. J’ai les béquilles, ça se passera bien, fais-moi confiance ! » Je soupire et lève les yeux au ciel. Lukas est têtue. Je le suis aussi, mais elle est pire que moi. Du coup, je sais très bien que même si je fais des pieds et des mains pour qu’elle parte avec son fauteuil, elle serait capable de se lever et de s’enfuir. Je vous jure, elle est coriace. « Comme tu veux mais ne viens pas te plaindre si ce soir tu as mal, tu n’auras pas le droit de prendre double dose d’anti-douleur ! » J’arque les sourcils pour la prévenir comme j’aurai pu le faire avec un enfant. Lukas n’est plus une enfant, mais parfois, j’ai l’impression qu’elle a besoin de retomber en enfance, de ne pas être une adulte responsable, d’être l’adolescente rebelle que j’ai connue il y a une dizaine d’années. Nous en venons à parler des prénoms, on n’est pas obligées de trouver maintenant, ce n’est pas urgent. « Ben si c’est grave, parce que le jour de l’accouchement, je serais tout sauf en mesure de choisir, alors je veux que tu me promettes que si on trouve pas, tu choisiras pour nous et tu lui donneras pas un prénom de petite victime qu’on a envie de taper dans la cour de l’école, d’accord ? » Je fronce un peu les sourcils en l’entendant dire ça, sans trop comprendre pourquoi, mais elle va éclairer ma lanterne, je le sens. « J’étais ce genre de gamines, de celles qui tapent les autres enfants à l’école pour avoir raison. J’étais une peste, et je veux pas que mon fils soit la victime d’une peste… » Je ris un peu, et je ne la contredis pas parce que je sais qu’elle a raison. C’était une petite peste étant jeune, elle en a fait voir de toutes les couleurs à son père. Je lui souris et hoche la tête. « Non, il n’aura pas un prénom de victime, rassure toi. Et on trouvera avant que tu accouches, fais-moi confiance ! » Je pose mes doigts sous son menton pour lui faire relever un peu la tête et je l’embrasse, puis l’écoute me faire une sélection de prénoms qu’elle affectionne, et pour cause, ce sont des prénoms de rock star. Je la connais, je sais comment elle réfléchit. J’ai bien failli lui dire d’arrêter ses bêtises, mais j’avoue que le prénom Lenny me plait beaucoup. « Hey, Kurt Cobain était une légende, une foutue légende. Et le club des 27 est à respecter. A leur différence, jamais de la vie mon fils il touche une arme à feu, même majeur, parce que sinon je le déshérite. Tu vois le topo ? » Je ris, amusée. J’en suis convaincue. Notre fils sera protégé plus que de raison, j’en ai bien peur, et je l’interdirai de toucher à une arme. Je suis rassurée cependant que Lukas ne veuille pas en faire immédiatement un mini elle, casse-cou, prêt à tout pour sa liberté et le goût du risque un peu trop prononcé. Je bloque complètement sur Lenny et ajoute nos noms de famille pour voir ce que ça donne. Beaucoup de L, mais c’est joli à la sonorité. Lukas souris, visiblement satisfaite, et relève la tête pour que je puisse venir l’embrasse. « Lenny Antonelli-Lane. Je t’aime… » Je souris de plus belle et l’embrasse encore et encore, profitant de cet échange tendre qui m’aide à m’apaiser. J’aime partager avec elle ce genre de moment où on voit le futur, avec ce bébé à venir, qui nous écoute parler de lui avec un amour infini. Je sais que Lukas a peur, mais on s’en sortira à merveille j’en suis sûre.
Nous quittons la maison pour aller nous promener un peu, et Lukas a évidemment obtenu gain de cause, la voilà qui marche avec ses béquilles, du mieux qu’elle peut. Premier magasin d’ameublement bébé, les prix sont exorbitants mais je ne les regarde même pas. Pas besoin. On prendra ce dont on a besoin, ce qui nous fait plaisir aussi. « Il nous faut voir les lits, et les transats… » Je hoche la tête et regarde partout, me baladant doucement puisque je sais que Lukas ne peut pas aller trop vite. Rayon après rayons, nous regardons ce qui peut nous plaire à toutes les deux. « Il va falloir qu’on choisisse son doudou. Et comment on va le nourrir… Je veux pas l’allaiter Parker… » Je m’arrête et me tourne vers elle avec un sourire rassurant sur mon visage. Je m’approche d’elle et viens glisser une main dans le bas de son dos, et l’autre naturellement sur son ventre arrondi. « Ne t’inquiètes pas chérie. Si tu ne veux pas l’allaiter, on lui donnera le biberon, c’est pas grave, il ne sera pas moins heureux. Il y a des tas d’enfants qui n’ont pas été nourris au sein. Regarde, Noa n’en voulait pas. Elle s’endormait systématiquement sans téter, alors que Kenzo s’y jetait avec appétit. Bon, ok, ça a sans doute joué sur le fait qu’il soit encore un bébé aujourd’hui, et que Noa soit plus indépendante… » Je ris un peu et secoue la tête. « Quoi que tu choisiras, ce sera parfait, j’en suis certaine » A choisir, évidemment que je préfèrerai qu’elle l’allaite, c’est plus sain pour le bébé, mais je peux comprendre ses appréhensions. Et puis s’il est nourri au biberon, je pourrai participer un peu plus et ce n’est pas pour me déplaire. Mais c’est à elle de faire le choix. « Tu as le temps pour cette décision. Viens, on va lui trouver un joli doudou. »
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mar 22 Nov - 18:15
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« Comme tu veux mais ne viens pas te plaindre si ce soir tu as mal, tu n’auras pas le droit de prendre double dose d’anti-douleur ! » Et ben je m’en fous ! Comme ça je ne serais pas comme dans le coma. Je suis parfois une enfant, et surtout depuis que je suis enceinte. Je crois que c’est une façon totalement inconsciente de me rassurer quant au fait que Parker est là, à mes côtés, pour s’occuper de moi ou du bébé, au besoin. C’est une réaction totalement puérile que de lui demander de sacrifier toute une partie de sa vie et de son temps à moi, et au petit bout qui finira par voir le jour. Elle l’adoptera, elle en sera sa mère autant que moi, je ne veux pas de magouilles visant à me protéger, ce sera son fils autant que le mien et si par malheur il nous arrivait de nous séparer, je veux qu’elle ait les mêmes droits que moi. Pourquoi ? Tout simplement parce que je l’aime et que je crois en elle, et que je sais ce qu’elle pourra apporter à ce bébé, indépendamment de moi. Je n’ai grandis qu’avec mon père ou presque, et je peux dire avec certitude avoir manqué d’une maman, alors en donner deux à mon fils me paraît important. « Non, il n’aura pas un prénom de victime, rassure toi. Et on trouvera avant que tu accouches, fais-moi confiance ! » Parker a toujours les mots, parfois, elle est assez peu délicate et dit ce qu’elle pense, mais c’est aussi ce que j’aime chez elle. On explose, on se dit les choses, même celles qu’on ne pense pas, et on repart du bon pied pas moins de dix minutes plus tard. Les disputes sont saines dans un couple, en tout cas dans le nôtre, et encore, elles ne sont jamais trop importantes. J’ai simplement un sale caractère, à peu près aussi invivable que le sien.
Nous voilà dans le premier magasin d’ameublement. J’ai finalement réussi, pas de fauteuil, mes béquilles et basta. Enfin une seule, je suis même un peu bancale, mais je tiendrais le coup, j’ai vu bien pire, qu’on se le dise ! Je suis solide, et tout près de Parker, il ne peut rien m’arriver, sauf un coup de blues, qu’elle s’empresse d’endiguer. « Ne t’inquiètes pas chérie. Si tu ne veux pas l’allaiter, on lui donnera le biberon, c’est pas grave, il ne sera pas moins heureux. Il y a des tas d’enfants qui n’ont pas été nourris au sein. Regarde, Noa n’en voulait pas. Elle s’endormait systématiquement sans téter, alors que Kenzo s’y jetait avec appétit. Bon, ok, ça a sans doute joué sur le fait qu’il soit encore un bébé aujourd’hui, et que Noa soit plus indépendante… » «Je crois pas que ça ait grand-chose à voir, c’est dans son caractère. Je crois que ma mère m’allaitait, regarde ce que ça a donné… » Je ne suis pas une preuve de dépendance à mes parents, enfin en tout cas pas à mon père. J’ai bien sûr l’espoir de pouvoir renouer un jour une relation saine, ou une relation tout court, mais j’ai fini par faire ma vie sans lui, me marier sans lui, devenir maman sans lui et à présent, l’histoire se répète. « Quoi que tu choisiras, ce sera parfait, j’en suis certaine » «Si tu veux tout savoir, je veux pas que tu te sentes mise à l’écart, je veux que tu puisses être là autant que moi. C’est notre fils à toutes les deux. » Je voudrais que nos rôles soient égaux au possible. Il est hors de question qu’elle ne se sente mise à l’écart d’une façon ou d’une autre. Je l’ai vécu, je sais ce que c’est que d’être la deuxième maman, et si j’ai peiné à trouver ma place au début, je ne pouvais pas dire clairement les choses à Shay, ça l’aurait blessée, et ça n’était pas le but, elle en subissait assez avec les hormones. « Tu as le temps pour cette décision. Viens, on va lui trouver un joli doudou. » Je lui aurais bien pris la main mais j’en ai besoin pour avancer. Et quand nous nous plantons dans le rayon des doudous, c’est tout mon regard qui s’illumine. J’adore ça les peluches, mais là, on parle d’un doudou de naissance, tout est trop mignon, trop doux, et la bourrine en prend un coup. Je peux être sensible et délicate de temps en temps, comme dans ces moment-là. « Si je m’écoute bébé, je les prends tous et il nous faudra une chambre de plus pour caser toutes ses affaires, alors je vais avoir besoin de toi. On va faire ça en équipe. Prête partenaire ? » Je lui prends la main avec un sourire et allonge mon bras pour hésiter entre une tête de chien, de chat et de grenouille. Ça va être pratique ça tient ! « Et si on prenait les trois ? Il aurait le choix comme ça. Et toi, qu’est-ce-que t’en penses ? » Passant ma main sur mon ventre.
C’est ensuite vers les sièges auto que nous passons. Et là, c’est le flash. Un sublime siège bébé, cosy et tout ce qui va avec, Ferrari, rouge, gris, noir et blanc, et l’écusson jaune. Mon fils ne peut pas décemment venir au monde sans ça. «C’est ce siège auto que je veux ! Et y a même la poussette, regarde ! » On a perdu Lukas, je suis miss gadget. Et puis il aura la classe mon fils dans une poussette comme ça ! Un vrai petit pilote. Ça a au moins le mérite de me redonner un peu de baume au cœur. « Dis-moi qu’on peut la prendre bébé. S’il-te-plaît… je parle pour lui aussi là. Il peut pas le dire mais ça lui ferait très, très, très plaisir. » Glissais-je à son oreille en embrassant son cou.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mer 23 Nov - 14:17
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Lukas panique, elle a des moments comme ça en ce moment, c’est assez régulier, et comme à chaque fois je trouve les mots pour l’aider à retrouver un souffle et un rythme cardiaque correcte. Le jour où elle me posera une colle, c’est moi qui vais paniquer. Mais pour le moment, je sais quoi lui répondre, j’ai l’expérience qu’elle n’a pas dans le domaine, et je dois dire que ça aide pas mal. Je ne parle pas sans savoir, Lukas le sait, et ça l’aide à se calmer quand je lui dis que tout ira bien. « Je crois pas que ça ait grand-chose à voir, c’est dans son caractère. Je crois que ma mère m’allaitait, regarde ce que ça a donné… » Je ris un peu, remarquant elle continue son humour, et ça c’est une bonne chose. « Si tu veux tout savoir, je veux pas que tu te sentes mise à l’écart, je veux que tu puisses être là autant que moi. C’est notre fils à toutes les deux. » Je viens glisser ma main sur sa joue tendrement en souriant. « Il existe une merveilleuse invention qui s’appelle le tire-lait, et qui pourra me permettre moi aussi de donner à mange à notre fils, même si tu décides de l’allaiter ! » Je préfèrerai qu’elle l’allaite, ça pousse à créer un lien particulier avec le bébé, et c’est encore ce qu’il y a de plus naturel. Mais elle prendra elle-même la décision, Lenny ne sera pas malheureux s’il est nourri au biberon, quoi qu’il en soit. Je la rassure en lui disant qu’elle a encore le temps, et prends sa main pour que nous allions regarder un peu les doudous. « Si je m’écoute bébé, je les prends tous et il nous faudra une chambre de plus pour caser toutes ses affaires, alors je vais avoir besoin de toi. On va faire ça en équipe. Prête partenaire ? » Je ris à sa réaction et ses yeux pétillants. J’aime la femme-enfant qu’elle est. Je glisse ma main dans la sienne et hoche vivement la tête. « Prête. » Lukas en choisis quelques uns, je fais ma sélection de mon côté et nous tombons d’accord sur trois différents. « Et si on prenait les trois ? Il aurait le choix comme ça. Et toi, qu’est-ce-que t’en penses ? » Je hoche à nouveau la tête. « Prenons les trois. Il faudra penser à les mettre dans notre lit quelques jours avant sa naissance pour qu’ils aient notre odeur. Ça le rassurera quand il devra dormir seul. » Parce que oui, il devra dormir seul, même si je sais que c’est une des angoisses premières de Lukas, rapport à son bébé qui est décédé pendant son sommeil.
Nous marchons un peu et arrivons à l’endroit des poussettes, cosy et sièges auto. « C’est ce siège auto que je veux ! Et y a même la poussette, regarde ! » Elle lâche ma main et se dirige vers la poussette comme une enfant dans un magasin de jouet. Je croise les bras et la regarde en penchant un peu la tête sur le côté. Personnellement, j’aurai opté pour quelque chose d’un peu plus soft et passe partout. Mais Lukas ne semble pas être de cet avis. Elle vient vers moi, essayant de me faire du charme, un murmure à mon oreille et un baiser dans mon cou en guise de paiement. « Dis-moi qu’on peut la prendre bébé. S’il-te-plaît… je parle pour lui aussi là. Il peut pas le dire mais ça lui ferait très, très, très plaisir. » Je ne peux m’empêcher de rire, parce que je la trouve à croquer, et je préfère ça plutôt qu’elle traîne la patte à devoir trouver tout ce dont nous avons besoin pour notre petit garçon à naître. Je soupire et frissonne à ses nouveaux baisers dans mon cou. « Arrête de me soudoyer comme ça… » Je passe finalement une main dans son dos et la regarde. « Ok, on prend la poussette et le siège auto assortis. Mais je te préviens ça fait pas de lui un futur pilote ! » Et je dis ça alors que je bosse dans une concession automobile, vraiment. Je récupère la main de ma bien aimée et nous finissons le magasin par l’ameublement des chambres. Je craque sur un couffin bleu nuit absolument magnifique. « Mon dieu, tu l’imagines pas là dedans ? On pourra pas le garder longtemps, il faudra sûrement un lit un peu plus grand assez vite mais… c’est adorable ! » Je regarde Lukas en souriant, et ajoute la référence sur notre liste qui s’allonge à vue d’oeil. Mais c’est pas grave. « Parker ? » Ma main dans celle de Lukas, je me retourne en entendant mon prénom, surprise de tomber sur une de mes ex, ou plutôt conquête, le mot serait plus approprié. Elle me regarde, puis ma main liée à celle de Lukas, puis le ventre de Lukas sur lequel elle a posé sa main libre. « Oh, je vois que ta vie a bien changé depuis la dernière fois. » Je la regarde esquisser un sourire et j’en fais de même, un peu mal à l’aise. « Juliet, je te présente Lukas, ma moitié. Chérie, c’est Juliet, une… ancienne connaissance. » Je regarde la jolie blonde laisser échapper un rire. « Oui, on va dire ça. » J’espère juste que Lukas ne va pas mal le prendre…
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Mer 23 Nov - 14:57
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Quel bonheur de faire ce genre de courses avec ma moitié. Parker est la nouvelle femme de ma vie et elle sera la dernière en plus d’avoir été la première. Qui aurait pu imaginer, il y a 13 ans de ça, qu’on en serait là aujourd’hui ? A l’époque où je l’ai rencontré, je n’aimais même pas les femmes. Elle m’a fait découvrir tout ça, les rapports charnels bien différents et la tendresse qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Et puis j’ai rencontré Shay, avec qui j’ai vraiment construit une vie, ce que Parker m’interdisait de faire avec elle. Trop âgée selon elle et moi trop jeune, et trop libre pour ce genre d’envies. J’ignorais même qu’elle était déjà maman à l’époque. Et aujourd’hui je porte mon premier bébé, notre premier bébé. Si elle n’a plus aucune envie de porter d’enfants, je peux le faire pour nous deux, même si ce petit bout est un accident, il est un heureux accident et c’est tout ce qu’on se doit de retenir. « Il existe une merveilleuse invention qui s’appelle le tire-lait, et qui pourra me permettre moi aussi de donner à mange à notre fils, même si tu décides de l’allaiter ! » « Mm… Je suis toujours pas convaincue. » Faisant une petite moue bien à moi avant de poser ma tête contre elle en regardant les rayons. Faire un choix pari tout ça est pour moi une épreuve. Si elle a déjà eu à le vivre, moi aussi je l’ai fait pour mon premier fils, mais c’était différent, Shay et moi étions totalement insouciantes, persuadée que le monde était à nos pieds, que nos vies seraient comblées de bonheur jusqu’à la fin des temps et que nous aurions une multitude de petits bébés comme lui à venir. « Prenons les trois. Il faudra penser à les mettre dans notre lit quelques jours avant sa naissance pour qu’ils aient notre odeur. Ça le rassurera quand il devra dormir seul. » « Il… il ne dormira pas seul. En tout cas pas tout de suite. » Fuyant son regard. Ce n’est pas une discussion que j’ai envie d’avoir parce que je ne tiens pas à céder du terrain. Il dormira tout près de nous, je ne dormirais de toute façon pas quand il le fera et je ne le quitterais pas des yeux durant ses trois premières années, c’est décidé. Je ne sais pas comment je tiendrais mais il est clair que je ne ferais pas de concessions là-dessus. J’attendrais que Parker soit là pour le surveiller pour m’endormir quelques heures.
Nous passons au rayon des poussettes où je suis victime d’un vrai flash. J’ai toujours rêvé d’un truc comme ça. Déjà gamine quand on voulait me faire jouer à la poupée, il me fallait être sûre d’avoir un petit garçon et de pouvoir lui faire faire des trucs de mecs. « Arrête de me soudoyer comme ça… » « Ben j’en ferais bien un peu plus, mais là y a du monde chérie. » Le plus sérieusement du monde, qui cache une autodérision sincère. « Ok, on prend la poussette et le siège auto assortis. Mais je te préviens ça fait pas de lui un futur pilote ! » « Quand ta boite sortira un ensemble de ce genre-là BMW, on le convertira mon cœur, c’est promis. Et c’est moi le pilote. » Dans cet état ouais, si si. Elle ne supporte pas de savoir que je prends la route en roulant comme une tarée, ni en moto, ni en voiture. Elle est cependant plus tranquille que Shay ne l’était. Au tour de Parker de craquer et j’adore la voir comme ça. « Mon dieu, tu l’imagines pas là dedans ? On pourra pas le garder longtemps, il faudra sûrement un lit un peu plus grand assez vite mais… c’est adorable ! » «Je sais pas si je l’imagine mais toi tu le fais très bien. On peut même le prendre maintenant si ça te fait plaisir. » L’embrassant dans le cou, parce qu’elle est à ma hauteur et que je n’ai pas de main libre. « Parker ? » Je viens d’entendre le prénom de ma femme et me retourne, parce que cette voix n’est pas celle de la paix, elle sonne plutôt comme des emmerdes ! « Oh, je vois que ta vie a bien changé depuis la dernière fois. » Sa vie a bien changée oui, exactement. Elle n’en fait donc plus totalement partie. Parce que vu le regard qu’elle jette sur la femme qui partage ma vie, c’était un peu plus qu’une copine. « Juliet, je te présente Lukas, ma moitié. Chérie, c’est Juliet, une… ancienne connaissance. » « Oui, on va dire ça. » « Ancienne connaissance ou pas, elle ne m’a jamais parlé de vous. » « Elle ne m’a jamais parlé de vous non plus. » « Ca doit bien vouloir dire que son ancienne vie et la nouvelle n’ont plus rien à voir. » « Et tu laisses une autre femme parler pour toi maintenant Parker ? » « Si elle a perdu la parole, elle a sans doute au moins retrouvé le bon goût… » Lançais-je avec un sourire moqueur. « Je vais voir les extensions de lit bébé, à tout de suite. » Je tends le cou pour l’embrasser des plus tendrement, juste devant son ex, pour bien marquer mon territoire. Je suis italienne, elle pensait vraiment que j’allais laisser passer ça comme ça en m’effaçant ? «Alors comme ça tu as fini par jouer la carte de la responsabilité et de la vie bien rangée. Je suis surprise, mais ça a l’air de te convenir parfaitement. » C’est vrai qu’elle est belle et a l’air plus épanouie, plus sereine aussi.
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Dim 27 Nov - 17:01
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
J’essaie de rassurer ma douce du mieux que je peux, elle est stressée et je peux le comprendre, je l’ai été avant elle. Une grossesse ce n’est facile pour personne, même les femmes les plus calmes de cette planète. Alors je fais de mon mieux pour être présente, rassurante, pour qu’elle ne s’inquiète pas outre mesure. Je suis là pour elle, et je le serai toujours. « Mm… Je suis toujours pas convaincue. » Je souris en la voyant me faire sa petite moue adorable et je viens embrasser son front. C’est pas grave, on a le temps pour prendre cette décision là. Lenny devrait pointer le bout de son nez d’ici plus de trois mois, ça nous laisse encore un peu de temps de réflexion. Nous choisissons finalement non pas un mais trois doudous, j’ai presque l’impression que Lukas va les adopter et ne voudra plus les donner à notre fils. Cette pensée me fait sourire intérieurement, mais je ne fais pas immédiatement attention à ce que je viens de dire rapport aux nuits de notre fils. « Il… il ne dormira pas seul. En tout cas pas tout de suite. » Merde. Je la vois s’éclipser pour éviter le sujet et je ne lui demanderai pas qu’on en discute, pas pour le moment en tout cas. Je viens chercher sa main et nous marchons dans le magasin pour choisir une poussette et un siège auto. On ne pourra pas le mettre là dedans en tant que nouveau né mais quand il aura quelques mois, oui. Lukas me force à céder à ses yeux papillonnants. « Ben j’en ferais bien un peu plus, mais là y a du monde chérie. » Je ris à ses bêtises et secoue la tête avant de craquer. Je ne peux pas faire autrement de toute manière. « Quand ta boite sortira un ensemble de ce genre-là BMW, on le convertira mon cœur, c’est promis. Et c’est moi le pilote. » « Y’a intérêt ! Et non, tu n’es pas un pilote non plus ! Tu vas te calmer hein ! » Je lui fais les gros yeux en fronçant les sourcils, comme si je la ‘grondais’, mais ça ne dure qu’une seconde et je finis par en rire, avec elle. Plus loin, je craque pour un landau, et à l’inverse de ce que Lukas a choisi, je sais qu’il ne pourra dormir là dedans que les quelques petits premiers mois de sa vie. « Je sais pas si je l’imagine mais toi tu le fais très bien. On peut même le prendre maintenant si ça te fait plaisir. » Je la regarde et lui souris mais je n’ai pas le temps de lui répondre que quelqu’un nous coupe dans cet instant de complicité partagée. Mon ex. Juliet. Je fais les présentations, mais Lukas monte immédiatement sur ses grands chevaux. « Ancienne connaissance ou pas, elle ne m’a jamais parlé de vous. » « Elle ne m’a jamais parlé de vous non plus. » Je serre un peu les dents et je fais la même chose avec la main de Lukas, comme pour éviter qu’elle en rajoute, mais ce serait mal la connaître. « Et tu laisses une autre femme parler pour toi maintenant Parker ? » « Si elle a perdu la parole, elle a sans doute au moins retrouvé le bon goût… » Je me pince les lèvres pour masquer un sourire amusé, parce qu’au final, je trouve ça plutôt amusant de les voir se chamailler. Une partie de mon passé, et l’intégralité de mon futur. Il n’y a pas de doute sur la gagnante. Il n’y en a jamais eu. « Je vais voir les extensions de lit bébé, à tout de suite. » Je reçois son baiser avec tendresse et la laisse faire, ne cherchant pas à écourter ce moment. Une fois fait, je lui souris et la regarde partir. « N’achète pas le magasin chérie ! » Puis je me retourne vers Juliet. « Alors comme ça tu as fini par jouer la carte de la responsabilité et de la vie bien rangée. Je suis surprise, mais ça a l’air de te convenir parfaitement. » Je croise mes bras et arque un sourcil en la regardant. « Il fallait bien que ça arrive un jour, je pense que j’attendais simplement de trouver la bonne. Et c’est chose faite ! » « Je vois. Et ben je te souhaite que ça continue sur cette lancée alors. » Je hoche la tête, toujours un peu sur la défensive. « Oui, merci. Bonne continuation à toi aussi ! » Je lui adresse un signe de main et ne cherche pas plus loin, puis je vais rejoindre Lukas. Sauf que je sens une espèce de boule de nicher au creux de mon ventre, sans savoir vraiment pourquoi. Je n’ai plus envie de continuer les magasins. En retrouvant Lukas, je me glisse derrière elle et viens poser mes mains sur son ventre avant de déposer un baiser dans son cou. « Tu as vu d’autres trucs ? Je commence à avoir un coup de pompe, j’aimerai bien qu’on ne tarde pas trop à rentrer… »
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Sujet: Re: Tu me fatigues ! [Luker] (#) Dim 27 Nov - 19:20
❝ Tu me fatigues ! ❞ Parker & Lukas
Le fait de tomber sur l’ex de Parker, ou une de ses ex, ne m’enchante pas, vous comprendrez. Je suis jalouse, oui, et je ne m’en suis jamais cachée. Avec Shay c’était différent, elle ne se faisait pas tourner autour par des femmes, en tout cas pas tant que ça, Parker, c’est un aimant, c’est juste un truc de dingue ! Tout le monde la regarde. Elle entre dans une pièce et tout le monde s’arrête de respirer, ça me rend fière autant que je m’en méfie ! Je ne vis pas en la sachant toute une soirée de réunion avec ses assistantes. Elle en change souvent, mais je sais aussi que mon père a un lourd passif avec ses assistantes, en passant son temps à les inviter pour des réunions tardives, tu parles ! Il parlait de tout sauf du boulot ou alors ne parlaient pas du tout, c’est aussi une solution. Parce qu’un homme comme lui ne faisait rien de droit, plus après la disparition de ma mère. Son suicide, plutôt, donc je le tiens encore pour responsable. Et comment s’imaginer maman dans ce contexte-là ? Je ne sais pas quels conseils elle aurait pu me donner, mais en tout cas ça me manque, vraiment… J’aurais voulu pouvoir tout lui confier, lui dire à quel point j’ai la trouille et à quel point je suis heureuse, heureuse comme jamais ! En tout cas pas depuis longtemps.
Nous faisons les magasins pour notre futur bébé, déjà ! 6 mois à peine que nous sommes ensemble de façon officielle et déjà nous sommes en train de préparer la chambre du petit bout qui viendra sceller notre alliance. Je suis heureuse de tout ça, de tout ce qu’on arrive à construire Parker et moi, parce que jusqu’à présent, elle était plus dans la galère que moi concernant cet aspect-là. Shay et moi avions construit une vraie famille, et le destin a fini par nous le retirer, par tout détruire, d’un coup de malédiction ou je ne sais pas encore comment l’appeler. Et il y a toujours un élément perturbateur, même dans ce genre de moments gracieux ! Et après un bonjour musclé avec cette fille, je me contente de prendre la fuite, avant de devenir désagréable et embarrassante pour Parker. « N’achète pas le magasin chérie ! » Je lève la main d’un air de lui dire de ne pas s’inquiéter, je vais faire de mon mieux. Tout me fait envie, je voudrais tout prendre et tout installer dès à présent mais je ne suis pas très douée pour attendre, je voudrais même pouvoir claquer des doigts et le voir apparaître entre mes bras, entre nos bras. Je ne doute pas de l’impatience de ma moitié, au contraire ! Je fais mon tour, et trouve d’ailleurs une extension pour le lit, ce genre de petits lits qui se montent accolés au notre, pour me permettre de l’avoir à l’œil, et de le toucher, au besoin. De répondre à ses besoins en étant juste à côté, sans besoin de me lever d’une chambre à l’autre et pouvoir l’entendre respirer, c’est ça le plus important. Parker fini par me rejoindre dans le rayon. « Tu as vu d’autres trucs ? Je commence à avoir un coup de pompe, j’aimerai bien qu’on ne tarde pas trop à rentrer… » « Ouais, regarde, ça ce serait parfait. Il serait tout près de nous durant quelques mois. Tu vois ? » Posant mes mains sur les siennes, tendrement. Elle peut sentir à quel point mon cœur bat fort, un coup de stress, rien de grave. « On peut le prendre ? Ca me rassurerait… » Elle finit par me dire oui, et nous rentrons à sa demande.
Quand nous arrivons à la maison, je dépose tout dans la chambre qui finira par être la sienne, et le petit lit dans notre chambre, dans l’armoire, tout en bas. Il est là, et ça me rassure, c’est comme si j’étais à présent certaine qu’il ne s’éloignera de moi pour rien au monde, et que je ne louperais plus jamais une seule de ses nuits ou de ses siestes. Je vais devoir lui apprendre à dormir partout lui aussi. Parce que je veux un lit dans sa chambre, dans la nôtre, dans le salon, dans le bureau, partout. Elle se laisse tomber sur le canapé, et c’est plutôt mon genre ça d’habitude. Alors je glisse mes bras autour de son cou, l’embrassant dans la nuque, juste derrière elle. «Tu veux monter t’allonger mon cœur ? Ou faire une sieste ici, toutes les deux ? Je descends la couette. » Déposant un baiser dans son cou. « En plus les enfants ne rentrent pas avant au moins le milieu de la nuit… » Glissant une main sur son ventre, sous sa chemise que je déboutonne d’une main experte…