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| Sujet: Re: unexpected meeting [Tara&Kylian #3] (#) Ven 10 Fév - 18:37 | |
| Qui n’aime pas le rhum ? Une partie des gens ayant pris une bonne grosse cuite avec cet alcool. J’en connais, c’est pour ça que j’interroge Kylian sur le sujet mais je suis satisfaite de l’entendre dire qu’il aime ça. Puisqu’aucune contre indication ne s’oppose à mon plan, je ne fais pas durer le suspens plus longtemps et nous partons en direction de ce petit bar terriblement chaleureux que j’adore. Forcément c’est le genre d’endroit dans lequel la plupart des gens ont du mal à m’imaginer, faut dire que je cache bien mon jeu. Ou plutôt je sais réserver quelques surprises à qui sait en être digne. L’interne mérite bien de partager ce petit coin de paradis avec moi, pas seulement parce qu’il est mon fournisseur officiel d’orgasme mais surtout parce que c’est quelqu’un que j’apprécie au delà de notre alchimie sur le plan physique. Je lui ai confié de veiller sur ma meilleure amie, c’est dire comme je l’estime ! Je suis ravie de voir qu’il est surpris et ça me donne encore plus envie de profiter pleinement de cette soirée en sa compagnie, de me lâcher d’avantage qu’il n’a pu me voir le faire. Je me révèle un peu plus, une façon de ne pas laisser la monotonie s’inviter à notre petit jeu pourtant si grisant. Avant de danser je propose que l’on boive un verre et pas n’importe lequel, le meilleur rhum de la ville voire du pays ! J’attends l’avis de Kylian sur la qualité de la boisson, apprenant au passage que monsieur a été en Martinique « Voyez vous ça. Une cuite à Fort-de-France. ». Deux nouveaux shooter avalés plus tard nous rejoignons le petit coin libre prévu pour les danseurs. Mon corps se glisse contre le sien, je lui donne une vague explication de comment j’ai découvert cet endroit anticipant sur une éventuelle question de sa part. Il y a de la compassion dans sa réponse tout comme dans ce sourire qu’il m’offre et souris un peu plus à mon tour « Rassure toi je n’étais pas au fond du gouffre, juste un petit coup de blues. ». Parce que même si quitter les Etats-Unis pour la Nouvelle-Zélande était totalement un choix volontaire de ma part il n’est pas tous les jours faciles, au début, d’être à des milliers de kilomètres de chez soi. La température monte, comme toujours entre nous, mais cette danse particulièrement caliente qu’est le zouk nous y aide bien. Je prends plaisir à onduler au rythme de la musique avec Kylian qui se débrouille merveilleusement bien. Je n’en attendais pas moins de lui, je sais qu’il a le sens de la fête et pas mal d’atouts à sa disposition, la danse compris. Le regard que l’interne pose sur moi m’électrise et je redouble de sensualité, il n’a pas fini d’avoir chaud. Sa remarque m’amuse, car personne ne m’imagine danser le zouk « Qui a dit que les dragons ne savent pas danser ? » dis-je en arquant un sourcil. Dans le cadre de mon travail je suis d’autant plus vu comme étant très rigide, certains diront coincée, et donc à des années lumières de celle que je suis ce soir avec le jeune homme. « Me voir comme ça se mérite. » je caresse sa joue « J’ai une réelle aversion pour la médiocrité, tu peux au moins te vanter d’avoir su me faire tes preuves. ». Un sourire amusé orne mes lèvres et j’arque un sourcil « Mais que ça ne te donne pas l’idée de te reposer sur tes lauriers. » dis-je sur un ton léger. Je continue de danser toujours plus sensuellement pour faire grimper la température « La première fois que tu m’as vu tu ne t’imaginais sans doute pas non plus que l’on prendrait autant de bon temps. » lui glissais-je à l’oreille avant de lui mordiller le lobe. A la suite de quoi je calme un peu le jeu pour mieux revenir à la charge un peu plus tard. La tension entre nous est palpable, le désir évident. On se bouffe du regard, on s’embrase petit à petit et vient le moment où tout devient bien trop fort pour que nous puissions résister encore. Nous rentrons chez moi, le chemin est plus long qu’à aller car nous peinons à rester éloignés l’un de l’autre. Je crois que j’ai envie de lui depuis le moment où nous sommes partis au restaurant… j’ai plutôt bien tenu sur la distance je crois. Mais l’excitation est désormais à son comble, au point qu’entrer chez moi est une première délivrance. La nuit promet d’être longue et agitée, tout ce que j’aime lorsque je suis avec lui. Sujet Terminé |
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