contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Clare n’a peut-être pas fait d’études mais elle se doute que les mégalodons ont existé, un jour. A une époque où ils n’étaient même pas les trucs les plus menaçants que cette terre ait porté. Notamment parce que ce sont des bestioles aquatiques et que du coup, ben leur terrain de chasse est assez limité, forcément. Mais de là à dire qu’ils existent toujours aujourd’hui… Mouais, non, elle est pas convaincue. D’accord, il existe plein de trucs bizarres et sûrement très moches parce qu’adaptés à leur mode de vie dans les profondeurs océaniques mais… Quand on voit la tronche de certains poissons vivant aussi profond qu’on puisse aller pour les trouver, justement, on se dit que c’est impossible que ce qui vit là-dessous ressemble de près ou de loin à quelque chose de connu. Et le mégalodon, c’est jamais qu’un très gros requin. Néanmoins, la blonde finit par hausser les épaules. « Peut-être. Et si c’est le cas, c’est sûrement aussi décevant que pour les anacondas. » Qui existent. Mais qui n’ont strictement rien en commun avec la monstruosité du film portant le même nom. Bref, comme si le film lui avait donné une idée – et si tel était le cas, alors Clare devrait sûrement prendre peur -, Amy annonce qu’elle a envie de sortir et quand elle lui demande où ça, l’autre blonde répond que ça reste une soirée entre filles et qu’elles vont s’amuser. Ce qui signifie sûrement qu’elle n’a pas l’intention de l’emmener dans un endroit très fréquenté. Tant mieux ; ça fait du bien d’être un peu au calme quand même. Même si elle n’aurait en effet pas dit non à un concert. Oh, rien de trop extravagant, plutôt intime, le concert. Mais son amie a l’air d’avoir une idée aussi Clare suit-elle sans se poser plus de questions, traversant la rue pour la longer sur plusieurs mètres. Au bout d’une haie, Clare voit Amy la sauter pour se retrouver dans un jardin inconnu. Inconnu d’elle, en tout cas. C’est là que la jeune femme lui explique son plan : se baigner. Dans ce qui devait être la piscine d’un ami qui ne dirait rien même s’il les trouvait en train de se baigner, apparemment. Et bien sûr, elle hésite. Pas tellement parce qu’elle est sur le point de s’introduire sur la propriété de quelqu’un qu’elle ne connaît pas, elle a fait bien pire, déjà, mais parce qu’on est en juillet. Et que juillet, de ce côté du globe, c’est l’hiver. « T’es au courant qu’il doit faire moins de dix degrés, pas vrai ? A moins que la piscine soit chauffée… » Ce dont elle doute en voyant la dégaine de la maison qui n’est ni une villa, ni un manoir. Pourtant, Clare suit Amy de l’autre côté. Pour la voir se déshabiller complètement en lui expliquant que c’est pas hygiénique de se baigner tout habillé. Hm… « Je crois surtout que tu vas te choper une pneumonie… » Après, il paraît que c’est bon pour la peau. Et puis tant qu’à faire, autant ne pas aller se baigner tout habillée parce que si elle ne peut rien enfiler de sec à la sortie, c’est seulement que la pneumonie est garantie. Mais la blonde décide de pas tout enlever contrairement à son amie. Un peu par pudeur, un peu aussi parce qu’elle n’aime pas tellement exhiber ses cicatrices aux yeux de tous. Sans regarder en arrière parce que sinon, elle serait bien capable de faire demi-tour, elle saute à l’eau. Gelée, ce qui lui fait claquer des dents. « Putain, on sent qu’on vit ! » Si Clare avait parfois l’impression de l’oublier après tout ce qui lui était tombé dessus… Puis elle s’enquiert. « C’est le mégalodon qui t’a donné cette idée ? Parce que je crois que la piscine est trop petite. Mais un tout petit requin, peut-être. » Parce qu’en vrai, elle n’est même pas sûre qu’il y ait assez de place pour faire de vraies longueurs, plutôt pour barbotter dans le petit bain.
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gold rush
We all run for something Run for God, for fate, for love, for hate For gold and rust, for diamonds and dust.