contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Pardonne-toi, les miracles existent [Shay] (#) Sam 3 Déc - 22:52
❝ Pardonne-toi, les miracles existent ❞ shaelyn & lukas
Je tombe des nues en voyant Phoenix pénétrer dans ma chambre. Tout mon corps se contracte et mon visage se transforme, se renferme. Mes sourcils se froncent et mon coeur tambourine dans ma poitrine. Pas pour les bonnes raisons. Je n’ai pas envie de la voir, et je déteste Lukas de l’avoir appelée, parce que je sais qu’elle n’est pas au courant pas l’opération du saint esprit. De quel droit elle a fait une chose pareille, de quel droit elle s’est immiscée dans ma vie privée. Elle n’en fait plus partie, elle est mon ex-femme et elle a une vie privée à elle. Je lui en veux, et je ne me cacherai pas pour le lui dire. Phoenix d’avance vers moi et me tend l’ours en peluche qu’elle vient d’acheter. Je le regarde, puis mon regard bifurque sur elle sans que je ne prenne la peine de tendre la main pour accepter son présent. « C’est tout ce que j’ai trouvé à la boutique. Mais il en aura beaucoup d’autre. Ou… Elle ? » Je me terre dans un mutisme pour le moment parce que je n’ai pas envie de lui parler, je n’ai pas envie de m’ouvrir à elle après tout ce qu’elle m’a dit d’horrible. Elle m’a fait me sentir comme la pire des merdes et je lui en voudrai pour le restant de mes jours. Elle s’avance encore et vient m’entourer de ses bras, alors que je libère les miens pour la repousser. « Lâche-moi, j’ai pas envie de te voir, j’ai pas envie de t’entendre, lâche-moi j’te dis ! » Je n’ai pas beaucoup de forces et la manière qu’elle a de m’entourer de ses bras m’empêche de véritablement la repousser, malgré toute la bonne volonté que j’y mets. « Je suis désolée Shay. Je pensais pas un mot de ce que j’ai pu te dire la dernière fois, je… T’es enceinte, t’es… T’es seule et… et la vérité c’est que moi aussi. Je sais ce qui tourne pas comme il faut dans ma tête, mais la seule chose dont je sois sûre, c’est que c’est toi qui y prends toute la place. Je peux pas vivre sans toi. » J’éclate en sanglot et continue de vouloir la repousser. Je me débats, tente le tout pour le tout pour qu’elle me lâche. « Tais-toi ! Arrête de raconter n’importe quoi ! Laisse-moi tranquille, t’es un monstre ! Un putain de monstre… » Ses paroles, je les ai entendues, bien malgré moi, et je suis incapable de les considérer comme étant sincères, après tout ce que j’ai entendu sortant de sa bouche, je suis incapable de la croire, de déceler le vrai du faux. « Je fais pas le déplacement, je reste. Que tu veuilles de moi ou pas, je reste plus loin de toi, c’est fini. » Je continue de me débattre, j’utilise mes seules forces même si elles sont mince, et réussis enfin à l’éloigner de moi. Sans plus attendre je descends de mon lit, les larmes inondant mes joues. Je me la regarde et secoue la tête. Elle peut lire dans mes yeux une haine profonde à son encontre. « Je t’interdis de dire des trucs pareils. Pas après toutes les horreurs que tu m’as dites. J’ai voulu t’aider, être là pour toi, et moi j’avais besoin de toi. Et t’es partie au pire moment, tu m’as envoyé les pires horreurs à la gueule et maintenant quoi ? Tu veux que je te pardonne la bouche en coeur et que je te dise qu’on va filer le parfait amour toutes les deux ? Mais va te faire foutre putain ! » Je suis remontée, et je pense que j’ai de quoi. « Je te déteste, et je déteste Lukas de t’avoir appelée pour que tu rappliques. Parce que tu sais faire que ça de fuir, au moindre obstacle tu te casses, et moi j’ai pas envie d’une lâche auprès de moi. Ouais je suis enceinte, ouais je suis seule, et je suis mieux seule que mal accompagnée. Maintenant retourne d’où tu viens, et fais-moi le plaisir de ne jamais revenir. » Je crois que les choses sont claires. Elles semblent l’être dans ma tête en tout cas, même si mon coeur me dit tout l’inverse de ce que ma raison me pousse à faire et à dire. Bien sûr que j’aurai envie de la laisser me prendre dans mes bras, lui dire que je suis rassurée qu’elle soit là, qu’elle soit en vie, qu’elle ne repartira pas. Mais comment lui faire confiance après ce qu’elle m’a fait ? C’est impossible. J’ai assez souffert pour me jeter comme ça dans la gueule du loup sans même essayer de me protéger un tant soit peu. Il n’est pas question que je me mette en danger. Maintenant nous sommes deux, et je veux le meilleur pour mon bébé. Je ne veux pas partager ma vie avec quelqu’un qui serait capable de déserter au bout d’un moment sans aucune raison valable ni explication qui tienne la route. J’ai donné.
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Sujet: Re: Pardonne-toi, les miracles existent [Shay] (#) Dim 4 Déc - 0:37
❝ Pardonne-toi, les miracles existent ❞ shaelyn & phoenix
J’ai volontairement tout foutu en l’air avec Shay, pour l’éloigner de moi, pour la protéger, malgré tout ce qu’elle peut penser, et je pense surtout qu’elle finira par se rendre compte que je ne suis pas quelqu’un de bien, mais que je peux lui apporter tout ce dont je suis capable. Tout ce qu’elle voudra, je m’évertuerais à n’importe quoi pour elle. Elle ne le sait pas encore mais si je suis capable de remonter la pente d’un simple coup de fil, c’est bien parce que c’est pour elle et puis il faut dire aussi que si elle n’avait pas marqué ma vie au fer rouge comme elle l’a fait depuis qu’elle y est entrée, on n’en serait pas là. La faute c’est la mienne, c’est moi qui suit partie, mais pourquoi ? A cause de mon père. Parce qu’il me fallait le tuer, il me fallait mettre un terme à toutes ces douleurs, en tarir la source, et elle n’allait pas comprendre mon geste, elle est anti violence, je suis soldat. Cherchez l’erreur. Enfin là je suis surtout dans la merde. Elle n’est pas ravie de me voir et je dirais qu’on le serait à moins, je le conçois tout à fait. Je ne suis pas dupe, je vais ramer pour reconstruire tout ce que j’ai pu détruire la dernière fois. C’est de toute façon l’histoire de ma vie de reconstruire en permanence tout ce que je fous en l’air un coup de sang. Je finirais par apprendre que Shay n’est pas comme les autres femmes, que je ne peux pas la lâcher en espérant qu’elle revienne en rampant. C’est une vraie femme, pas une groupie, et le fait que je puisse la perdre lui donne toute sa valeur. Elle ne se jette pas dans mes bras, mais ça, je m’y attendais de toute façon. Je n’attends rien d’elle de plus que le fait qu’elle me laisse la chance de pouvoir lui dire pourquoi, en tout cas inventer une excuse, je ne peux pas lui dire la vérité, elle ne me le pardonnerait sans doute pas. « Lâche-moi, j’ai pas envie de te voir, j’ai pas envie de t’entendre, lâche-moi j’te dis ! » Elle ne se laisse pas faire, c’est évident, mais je ne lâche rien de mon étreinte, hors de question que je ne la laisse m’échapper si facilement. « Tais-toi ! Arrête de raconter n’importe quoi ! Laisse-moi tranquille, t’es un monstre ! Un putain de monstre… » « Je suis tout ça Shay, t’as raison, mais laisse-moi t’expliquer, je voulais juste… » Elle ne me laisse pas en placer une, ce n’est plus la Shay que je connais, la femme douce et compréhensive, qui m’avait prise dans ses bras, longuement, des jours durant, après mon altercation avec mon père.
Elle me fuit en se levant pour faire les cents pas dans la chambre, pour se protéger, une main sur son ventre, et intérieurement, je souris, parce que c’est tout elle, cette façon de protéger tout le monde qui l’entoure, autant qu’elle le peut. Elle passe son temps à faire ce qu’elle peut pour ses proches, elle se donnerait corps et âme pour les siens. « Je t’interdis de dire des trucs pareils. Pas après toutes les horreurs que tu m’as dites. J’ai voulu t’aider, être là pour toi, et moi j’avais besoin de toi. Et t’es partie au pire moment, tu m’as envoyé les pires horreurs à la gueule et maintenant quoi ? Tu veux que je te pardonne la bouche en coeur et que je te dise qu’on va filer le parfait amour toutes les deux ? Mais va te faire foutre putain ! » « Ouais, je vais aller me faire foutre, mais avant… » Difficile d’en placer une quand elle commence à parler, Shay n’est pas très loquace, mais quand elle se met à parler, vous ne l’arrêtez plus. C’est comme si une fois les vannes ouvertes, la pression était trop forte pour pouvoir les refermer, et qu’il fallait lui laisser continuer, sans l’interrompre, sous peine de risquer de l’abimer. « Je te déteste, et je déteste Lukas de t’avoir appelée pour que tu rappliques. Parce que tu sais faire que ça de fuir, au moindre obstacle tu te casses, et moi j’ai pas envie d’une lâche auprès de moi. Ouais je suis enceinte, ouais je suis seule, et je suis mieux seule que mal accompagnée. Maintenant retourne d’où tu viens, et fais-moi le plaisir de ne jamais revenir. » «Bordel de Dieu Shay, j’allais le buter ! » Ca l’arrête net, je reviens sur tout ce que j’ai pu dire ou penser plus tôt, il m’a fallu la couper ans son élan. Elle me regarde avec des yeux ronds. J’ai commencé maintenant, je dois finir, même à regard détourné. «Si je me suis réengagée, c’est pour éviter de te faire du mal, parce que je commençais à replonger, il me fallait en finir. Parce que c’est lui ou moi. Tu t’es pointée au régiment et je voulais que ce soit clair pour tout le monde, que tu n’avais plus rien à voir avec moi, parce qu’il se serait passé quoi une fois que je l’aurais descendu ? Ils t’auraient cuisiné, au point de te rendre dingue toi aussi, ils auraient foutu ta vie en l’air. Je voulais que tu fasses partie de tout ça, alors j’ai essayé de t’éloigner en partant. Mais t’as pas compris et tu t’es pointée ! Putain ! J’ai pas eu le choix Shay, tu me l’as jamais laissé ! J’ai pas pu choisir de te protéger ou pas, j’ai pas choisi de tomber amoureuse de toi, merde ! » Je ne tape dans rien qui me vienne sous la main, je me contiens, elle est enceinte, et jamais je ne serais violente dans la même pièce qu’une femme enceinte ou d’un enfant. « Quand Lukas m’a appelé pour me dire que tu étais enceinte, j’ai tout laissé tomber, je suis là. Il est en vie. »
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Sujet: Re: Pardonne-toi, les miracles existent [Shay] (#) Dim 4 Déc - 14:34
❝ Pardonne-toi, les miracles existent ❞ shaelyn & lukas
Je ne veux plus l’écouter, je refuse catégoriquement de laisser mes oreilles ouvertes à ce qu’elle me diras. Je me renferme, me barricade, et tente de l’éloigner de moi et ce mon coeur qu’elle a piétiné sans ménagement. Je me fous de savoir qu’elle regrette, le mal est fait et je n’ai aucune envie de la laisser me dire encore des choses horribles comme elle a pu faire la dernière fois qu’on s’est vues. J’ai assez donné, et maintenant je ne suis plus la seule que je dois protéger, ce bébé est là lui aussi et il n’est pas question que je laisse quelqu’un de mal intentionné m’approcher, moi et encore moins lui. Alors je lui crache mon venin à la figure et lui hurle de s’en aller, c’est ce qu’elle a de mieux à faire. « Bordel de Dieu Shay, j’allais le buter ! » Je m’arrête net. Mon coeur s’accélère et mon cerveau ne parvient pas à comprendre ce qu’elle vient de dire. Rien que ce mot me donne la nausée alors venant d’elle, c’est pire. Buter quoi ? Buter qui ? On parle de la mort de quelqu’un et de son envie de meurtre là ? Je ne la lâche pas des yeux et je commence à trembler, de peur, d’angoisse. « Si je me suis réengagée, c’est pour éviter de te faire du mal, parce que je commençais à replonger, il me fallait en finir. Parce que c’est lui ou moi. Tu t’es pointée au régiment et je voulais que ce soit clair pour tout le monde, que tu n’avais plus rien à voir avec moi, parce qu’il se serait passé quoi une fois que je l’aurais descendu ? Ils t’auraient cuisiné, au point de te rendre dingue toi aussi, ils auraient foutu ta vie en l’air. Je voulais pas que tu fasses partie de tout ça, alors j’ai essayé de t’éloigner en partant. Mais t’as pas compris et tu t’es pointée ! Putain ! J’ai pas eu le choix Shay, tu me l’as jamais laissé ! J’ai pas pu choisir de te protéger ou pas, j’ai pas choisi de tomber amoureuse de toi, merde ! » Je sursaute en l’entendant crier son dernier mot. Je tremble toujours et ma main sur mon ventre tente de rassurer le petit être qui grandit en moi, lui dire que je ne la laisserai pas approcher, qu’il s’en rassure. Je la vois faire un pas vers moi et je recule d’un pas aussi, tendant ma main vers elle. « N’approche pas. ». Je la fusille du regard, son argumentaire n’est pas suffisant, et pire, si je la détestais jusqu’à présent, maintenant elle me fait peur. Elle parle d’ôter la vie d’un être humain, qu’il soit odieux ou non, je n’ai jamais trouvé que ce soit la solution. Au contraire même. Cette facette de sa personnalité me fait peur autant qu’elle me répugne. « Quand Lukas m’a appelé pour me dire que tu étais enceinte, j’ai tout laissé tomber, je suis là. Il est en vie. » Je laisse échapper un rire nerveux et viens passer mes deux mais sur mon visage dans l’espoir de sortir de ce cauchemar. « Et tu me dis ça comme ça. Il est en vie. Comme si c’était un miracle ! Mais Phoenix c’est d’un être humain dont on parle ! Ça a beau être le pire salaud de la Terre, il peut t’avoir fait mal plus qu’il n’aurait dû il reste un être humain ! Tu aurais préféré finir ta vie en taule avec la mort de quelqu’un sur la conscience ? Tu sais quoi j’ai même pas envie de parler de ça avec toi. Le fait même que tu y aies pensé me donne envie de vomir. » Je secoue la tête et me dirige vers la table de nuit où se trouve mon téléphone que je récupère entre mes mains. « Maintenant va-t-en, fais ce que tu veux, va où tu veux j’en ai rien à foutre. Je veux juste que pour une fois tu écoute ce que je te demande. Je ne veux plus te voir. Jamais. Tu m’entends ? Il n’est pas question que j’élève un enfant avec dans les parages une personne comme toi qui nourrit des envies de meurtres. » Elle ne bouge pas, je sens que je l’ai touchée, mais pas dans le bon sens du terme. Et au fond, je m’en veux, parce que j’ai pour elle des sentiments que je n’arrive pas à enfouir, même en me faisant violence. « Va-t-en avant que je n’appelle les flics pour leur dire où tu es. »
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Sujet: Re: Pardonne-toi, les miracles existent [Shay] (#)