Que le meilleur gagne ! | Amara & Clayton.

christmas time: fun moment

Oui, Amara connaissait bien son job. Même si ... Même si elle n'était pas à son bureau, elle pouvait lui indiquer tout un tas de choses. Lui donner plein de détails pour sa maison. Ou plutôt, pour retaper tout cela. puisqu'il ne semblait pas avoir envie de ... Et bien, il n'avait pas envie de payer des entrepreneurs pour le faire. L'indienne comprenait. Certaines personnes aimaient bien faire les choses par elles-mêmes. D'autres préféraient ... ne rien faire. Ce n'était pas parce qu'elles avaient un poil dans la main ou une connerie dans le genre. Non. C'était parce qu'ils n'étaient pas sûrs de faire les choses correctement. Pas sûrs de pouvoir y arriver. Et elle le comprenait. Amara était comme ça. Elle avait plein d'idées. Seulement, elle ne serait pas capable de le faire elle-même et elle était obligée de passer par des sociétés dont c'était le job. Et c'était normal après tout. Enfin, passons. Ils se dirigèrent vers une table pour qu'ils puissent manger correctement. Sans s'en mettre partout. Clayton lui demanda si elle avait une carte de travail. "Bien sûr, j'ai toujours ça sur moi." Elle eut un hochement de la tête. Et elle récupéra son téléphone. Puisque ses cartes de visite étaient dans la pochette de son téléphone. Ouais. Elle en avait toujours. Parce qu'on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Pour sûr. Alors, elle en vint à sortir deux cartes de visite. Comme Clayton avait pu lui demander. "Et voilà." Ils s'installèrent à la table. Comme Amara avait les bras un peu encombrés par le gros nounours, Clayton lui tira une chaise. Afin qu'elle puisse l'installer. "Ah, merci." Alors, elle le déposa sur la chaise. Ils avaient l'air bien ridicules, sans doute, avec le nounours mine de rien. Faudrait qu'elle le ramène à sa voiture. Ca serait bien plus simple. Ouais. Elle eut un hochement de la tête. "Ca serait même plutôt dangereux. Imagine que tu fais tomber un mur porteur et là, ça peut être la catastrophe." Et elle savait de quoi elle parlait. Ca s'était produit, une fois, quand elle était encore en Inde. Le type avait détruit le mauvais mur. Et la maison était tombée en ruine. Comme c'était une erreur de la part d'un des employés de l'entrepreneur, il avait tout pris à sa charge. Mais c'était elle qui avait dû annoncer ça aux clients. Elle qui s'était fait pourrir. Bon, au final, ses clients étaient plutôt ravis parce que la maison avait été sublimée par cet accident mais bon. Ca fait jamais vraiment plaisir de se faire pourrir la gueule alors que ... alors qu'on en est pas responsable. Clayton avait coupé un morceau de sa pâtisserie qu'il tendit à Amara. "Oh merci." Elle le déposa sur la serviette. Elle mangerait après ... Ou alors, faudrait qu'elle le mange maintenant. Si jamais elle n'aimait pas, elle pourrait faire passer le goût avec sa crêpe. Mais si elle mangeait maintenant et qu'elle n'aimait pas, ça pourrait également gâcher le goût de la crêpe. Ah, cruel dilemme ! "Je suis là depuis mars." De la même année, of course. "J'avais besoin de changement. Donc, j'ai décidé de quitter mon Inde natale. Et me voilà." Elle eut un hochement de la tête. "J'pensais avoir un peu de mal à m'habituer au départ mais il s'avère que j'me suis inquiétée pour rien."