contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: It is too late to apologize (#) Lun 19 Déc - 23:11
It is too late to apologize Gaby & Noa
« SHOOTERS » Ce tout petit mot est celui que j’ai le plus utilisé de ma soirée. J’en ai abusé et mon corps le sent, mais comme je suis têtue, je n’écoute pas vraiment les signes qu’il m’envoie pour me dire d’arrêter. Notamment, cette douleur qui commence à se former au crane. En personne intelligente et surtout intoxiquée, je me dis qu’une autre consommation réussirait peut-être à le faire partir. C’est pourquoi je me retrouve à nouveau accoudé au bar en train de commander d’autres shots pour mon ami et moi. Notre groupe d’amis c’était un peu dissocié alors que certains sont sortis prendre l’air, d’autres sont partis dans un autre club pour danser et les derniers sont simplement partis vu l’heure avancer de la nuit. Alors, c’était que lui et moi en train de rigoler sur n’importe quoi. « Mais c’est quoi ce truc Noa. » Je donne l’argent au barmaid en n’oubliant pas de lui laisser un pourboire. Celui-ci ayant l’habitude de ma présence nous a fait un bonus en nous en ajoutant un gratuit. Il fait un clin d’œil à mon ami en signe de bonne chance et retourne servir les autres clients. « Prend le, tu vas le savoir. » Je rigole et prend le mien entre mes doigts et insiste pour qu’il fasse de même. « Non. Je veux savoir ce que c’est avant. » « Mais je ne te dis pas, goûte, tu vas savoir. » Le visage horrifié de mon ami me fait éclater de rire. Je cogne mon verre au sien. « Cheers. » J’avale le liquide rapidement et mon ami me suit peu de temps après. « Oh mais c’est quoi ce gaspillage. » Je désigne du doigt le fond du verre avec un air faussement outré alors que mon ami ne se remet pas du gout. « Mais c’était mauvais ce truc. » « Arrête, ce n’était pas si pire. »
La soirée avançait rapidement et lorsque je tente de regarder l’heure sur mon téléphone, celui-ci me dit manquer de batterie. Je soupire et clique sur le bouton d’accueil du téléphone de mon ami, déposé en face de lui, pour constater que je devrais me mettre en route. De toute façon, les bars allaient bientôt fermer. « J’y vais, j’ai un cours à donner demain, enfin plus tard, et je n’ai pas envie d’avoir une noyade sur la conscience. Mon téléphone est mort, ça te dérange de m’appeler un taxi ? » Après avoir reçu le texto qui dit que mon taxi est arrivé, je me lève et salue les gens qui restaient et je me dirige à l’extérieur. Alors que je me réjouissais à l’idée de retrouver mon lit et d’enlever ces talons hauts, je vois deux personnes entrées dans ce qui était supposé être mon moyen pour retourner à la maison. « Hey, mais c’était mon taxi ! » J’abandonne l’idée de courir après pour essayer de le récupérer, mes pieds me font trop souffrir. Je m’installe sur le bord du trottoir et je fais une pause avant de me dire que je devrais retourner à l’intérieur emprunter le cellulaire de mon ami à nouveau. Je décide d’enlever mes chaussures avant puisque cela commençait à devenir insupportable. Je me relève et me retourne rapidement sauf que mon corps heurte quelque chose de dur et quelque chose m’écrase le pied. Je retiens un cri en me mordant la lèvre et fini par articuler un « je suis désolée » quand la douleur s’évapore. Après tout, si j’avais regardé avant de me précipiter vers la porte, ça ne se serait sans doute pas produit. Je relève la tête et voit un visage familier. « Gab.. »
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mer 21 Déc - 14:17
it is too late to apologize
noa & gaby
Une soirée comme les autres s’annonçait. Derrière le bar, occupé à servir des alcooliques et des jeunes trop alcoolisés pour leur âge, à surveiller de temps en temps si rien de douteux ne se passe dans la salle. Voici mon habitude trois soirs par semaines, voire plutôt la nuit étant donné que je ne viens travailler qu’après vingt-et-une heure trente. Parfois, je m’ennuyais, et puis parfois c’était amusant et la soirée était animée. Cette soirée là ne l’était pas vraiment, nous étions en début de semaine, qui plus est semaine de noël, et les personnes avaient autre chose à faire que de passer la soirée dans un bar, à déprimer. Occupé à distribuer des vodkas et mon cocktail une partie de la soirée, je ne l’avais pas remarquée, elle, au loin, de l’autre côté de la salle occupé avec un ami. Je me souviens d’elle. La dernière fois que je l’ai vu, nous avons couché ensemble et elle est partie au petit matin. Comme Clarisse au fond, sauf qu’elle, elle est vivante. La soirée passe, et la nuit débute rapidement et la moitié des personnes du bar partent à une heure tardive. L’autre moitié reste là, et elle en fait partie. Plus tard, dans la nuit, elle sort, juste avant la fermeture. Je lève un peu les yeux au ciel tandis qu’un mec me recommande un dernier whisky coca, et je le sers, sans broncher. Ce mec, il vient souvent par ici. Il est divorcé, sa femme l’a quitté après qu’ils aient eu un gosse. Sauf que ce n’était pas le sien. A force de fréquenter ce bar, nous sommes devenus plutôt complices tous les deux, à nous plaindre de nos relations et des femmes, trop imparfaites. C’est vers deux heures et demie du matin que mon service prend fin, une demi-heure avant la fermeture du bar par un de mes collègues qui s’occupe de la fermeture ce soir là. Je pars dans les vestiaires afin d’enfiler ma veste et de récupérer mes quelques affaires, puis sort du bar, les yeux fatigués et cernés de ma journée. Occupé dans mes pensées, je me réveille seulement lorsque quelqu’un se cogne dans mon torse, tandis que mon pied marche sur le sien. La personne lâche un petit cri de douleur. Je relève un instant la tête. « Je suis désolée. » Je fronce un instant les sourcils. Si dieu m’avait prévenu que c’était elle, je me serais décalé afin qu’elle tombe par terre. Elle relève la tête. « Gab.. » Je la fixe, mi énervé, mi peiné pour elle. Elle pue l’alcool, est pied nue, mais surtout, est seule, la nuit, dans la rue. « Noa. T’as vu dans quel état t’es là ? C’est pas possible. » Je soupire, il fallait que ce soit elle. Au fond, elle me fait de la peine, cette fille, cette gamine. Elle se torche la gueule, n’en a rien à foutre, et terminera sans doute la nuit dans le lit d’un autre, comme la dernière fois lorsque cet autre, c’était moi. Je la regarde, en grimaçant. « J’espère que j’t’ai pas fais mal. T’as trop bu là. T'es misérable, Noa. »
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mer 21 Déc - 20:55
It is too late to apologize Gaby & Noa
Le choc de l’impact m’a fait légèrement perdre l’équilibre et j’avais rattrapé la première chose que je pouvais pour ne pas tomber, cela s’avérait être son bras et je l’avais relâché aussitôt que j’avais retrouvé une certaine stabilité. Je n’hésite pas à m’excuser puisque mon esprit m’embrouille et j’ai fortement l’impression que c’est moi qui ai foncé sur lui même si je n’ai aucun moyen de vérifier les faits. Quand je relève le visage, je fige devant le visage de Gaby. À ce moment, j’ai l’impression que le karma fait bien les choses. Depuis que je tente de retrouver mon lit, la vie m’envoie des obstacles une après les autres. Chacune plus difficiles que la précédente. J’espère sincèrement qu’envoyer le jeune homme dans ma direction était le dernier de la soirée. Le jeune homme ne semble pas ravi de me revoir, ce que je peux comprendre parfaitement. Je n’avais cependant pas imaginé qu’il allait m’adresser la parole de cette façon. « Noa. T’as vu dans quel état t’es là ? C’est pas possible. » Je n’apprécie guère sa façon de me parler et je sais que dans l’état où je suis, un rien m’irrite. « Figure-toi que ça allait très bien jusqu’à maintenant. » J’insiste sur le temps de mon verbe. J’étais quand même assez lucide pour savoir comment me rendre chez moi et ce même si mon taux d’alcoolémie était assez élevé. Je cherche un moyen de me sauver de Gaby parce que fuir était une de mes spécialités. « J’espère que j’t’ai pas fais mal. T’as trop bu là. T'es misérable, Noa. » Un ricanement sort sans que je puisse l’en empêcher tant j’ai l’impression que sa phrase crie l’ironie. « Ça va. Ne t’en fais pas pour moi, tu ne t’en es pas vraiment soucié la dernière fois non plus. » Je me penche pour récupérer mes talons que j’avais échappés durant l’incident. Mentionné la dernière fois que nous nous étions croisé avait fait ressortir la culpabilité que j’avais ressentie le lendemain matin. Je tente de la faire taire en me remémorant à quel point son ton était rempli de reproche. « Je n’ai pas besoin de ton jugement, ni aujourd’hui, ni jamais. » Je dépose ma main sur ma tête, mon mal de tête était ressorti et je devenais de plus en plus impatiente. « Tu veux bien continuer ton chemin, je dois retourner à l’intérieur. J’ai perdu mon taxi. » Il n’avait pas besoin d’autant de détails sur ce que je voulais faire, il aurait pu penser que je retournais prendre de l’alcool pour être encore plus misérable que je le suis déjà à ses yeux que ça ne m’aurait pas affecté, mais je ne voulais juste pas qu’il m’en empêche. De toute façon, tout le monde sait que m’empêcher de faire quelque chose me fait juste redoubler d’envie de le faire réellement.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mer 21 Déc - 21:15
it is too late to apologize
noa & gaby
Ma remarque sur l’état de Noa semble ne pas la faire sourire. « Figure-toi que ça allait très bien jusqu’à maintenant. » En insistant sur son verbe, je comprends très bien qu’elle essaie de me rendre coupable de son état présent, et certainement de fuir ses responsabilités. Je décide de ne pas répondre, préférant la regarder de haut en bas après ma remarque comme quoi elle est clairement misérable. Phrase ironique, mais pas si ironique au final : je ne sais pas combien de verres a bu Noa, mais il faudra que j’en touche un mot au barman qui lui en a servi autant. Clairement, je n’aimerais pas être celui qui tiendra ses cheveux pendant qu’elle crachera ses tripes demain matin, ou plutôt, tout à l’heure. « Ça va. Ne t’en fais pas pour moi, tu ne t’en es pas vraiment soucié la dernière fois non plus. » Je rigole un instant, sans doute nerveusement. Pourquoi devrais-je me soucier d’elle ? « Je n’ai pas besoin de ton jugement, ni aujourd’hui, ni jamais. » Au fond, c’est elle qui est partie, et c’est plutôt elle qui devrait s’en prendre à elle-même. Elle devrait même s’excuser. « Tu t’es barrée, j’allais pas te rattraper. T’étais plutôt mauvaise en plus, comparée à d’autres. » Si la fin de ma phrase est complètement ironique étant donné qu’en réalité, Noa est vraiment douée, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Noa se tient la tête, elle a visiblement mal, et ça ne m’étonne pas. Si j’étais gentil, je lui aurais proposé un doliprane ou un truc de molécule du même style, mais ça coute assez cher comme ça et c’est bien assez utile au quotidien. Alors qu’elle tente de fuir dans ses paroles, je la regarde, en soupirant. « Tu veux bien continuer ton chemin, je dois retourner à l’intérieur. J’ai perdu mon taxi. » Je lève les yeux au ciel, tandis que j’entend le volet roulant du bar se fermer derrière nous. Je me tourne un instant, et regarde mon collègue derrière le volet, qui se fou de ma gueule. Je fronce les sourcils puis reviens face à Noa. « Tu rêves. » Je souffle. « De une, le bar est fermé. De deux, ton ami là où je ne sais trop qui t’accompagnais est parti accompagné d'une blondasse bien dodue. » Je souffle encore une fois avant de réfléchir à la suite. A cet heure ci, aucun taxi ne repassera, et même si il y en a un par miracle, je sais pertinemment que le chauffeur ne prendra jamais en voiture une personne autant alcoolisé, ou alors finira par ne plus gérer ses pulsions. Au fond, je crois que je regarde trop les séries policières, mais elles m’apprennent à voir la réalité en face. Je regarde Noa. « Je te laisserais pas rentrer seule en tout cas. » Je la fixe, puis poursuis. « Tu as le choix, soit je te raccompagne chez toi en voiture retrouver ta mère et ton frère qui déprimeront face à ton état. » En pensant à cette solution, je grimace un peu en y pensant. Clairement, si Billie se serait ramenée dans cet état à la maison, un soir, ma mère l’aurait bien engueulé, et moi aussi, et même si elle est l’aînée. « Ou alors je réserve une chambre d’hôtel et j’te surveille. T’es trop misérable que les autres clients de l’hôtel vont avoir peur de toi demain. Puis si tu te réveilles pas, au moins, quelqu’un saura où t’es. » Je rigole un peu, ironiquement, même si la situation me ferrait plus paniquer qu’autre chose.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mar 27 Déc - 18:52
It is too late to apologize Gaby & Noa
À entendre Gaby me parler de la sorte, j’ai l’impression d’entendre ma mère me faire la morale. Or, même elle a compris que ça ne servait pas à grand chose de m’engueuler quand j’étais encore dans cet état, j’allais probablement tout oublié, ou presque, le lendemain matin. Alors qu’il maintient son point sur mon état, je m’irrite légèrement et lui demande d’arrêter. Or, celui-ci semble voir les choses autrement. « Tu t’es barrée, j’allais pas te rattraper. T’étais plutôt mauvaise en plus, comparée à d’autres. » Je prends une minute pour encaisser le choc. « Wow » est le seul mot qui réussit à sortir de ma bouche. J’ai bien envie de répliquer, mais me fâcher amplifierait mon mal de tête et c’est loin d’être une bonne idée présentement. Alors, je lui demande simplement de me laisser passer, mais j’ai le droit à un autre refus de sa part. « Tu rêves. » « Pardon ? » Cette fois-ci, mon ton était plus sec. J’avais juste envie de partir et pourtant il était encore devant moi à me bloquer le chemin. « De une, le bar est fermé. De deux, ton ami là où je ne sais trop qui t’accompagnais est parti accompagné d'une blondasse bien dodue. » « Génial. » Il manquait plus que ça. Je passe une main dans mes cheveux et décide de m’adosser à un lampadaire pour être certaine de ne pas perdre l’équilibre. Je pense à lui demander d’emprunter son téléphone, mais j’ai de la difficulté à croire qu’il me rendrait un quelconque service et puis à cette heure-là. À part un taxi, personne ne viendrait me chercher. Enfin, mon frère, mais il n’a pas son permis. « Je te laisserais pas rentrer seule en tout cas.» Je le regarde dans les yeux en ayant de la difficulté à comprendre comment il est passé d’énervé à relativement gentil. « Tu as le choix, soit je te raccompagne chez toi en voiture retrouver ta mère et ton frère qui déprimeront face à ton état. » Je roule des yeux. « Ou alors je réserve une chambre d’hôtel et j’te surveille. T’es trop misérable que les autres clients de l’hôtel vont avoir peur de toi demain. Puis si tu te réveilles pas, au moins, quelqu’un saura où t’es. » Si ses intentions de me ramener étaient fondamentalement bien, il enlève toutes parcelles de gentillesse par des insultes cachées et j’en avais assez. « Arrête. » Je souffle une fois avant de continuer pour être certaine de ne pas crier. « C’est bon Gab, tu m’en veux, j’ai compris. Maintenant ça te dit de te calmer sur les insultes ? » J’avoue avoir bien besoin de son offre, mais ma patience est limitée et je ne saurais tolérer un autre pic de sa part. « Que je saches on se doit rien. Tu n’es pas obligé de faire ça. Tu peux garder l’idée de la chambre d’hôtel pour une autre, comme ça ton argent sera mieux investi. » Moi qui voulais ne pas embarquer dans son jeu la première fois, je me retrouve à y faire référence en ce moment même. Cet homme jouait clairement avec ma tête. Cet homme et peut-être aussi l'alcool.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Dim 8 Jan - 11:13
it is too late to apologize
noa & gaby
Ma révélation sur ses pratiques sexuelles clairement nulle, ou du moins juste pour l’embêter, Noa semble clairement choqué. Il faut dire que je dois être le seul à lui avoir dit… et c’est un mensonge. Au fond, je suis un peu nul de faire ça, mais j’avais besoin de me venger, à ma façon. Si je vois très bien après mes propositions que Noa n’a pas l’air ravie, je décide de ne pas céder. « Arrête. » Elle souffle avant de poursuivre. « C’est bon Gab, tu m’en veux, j’ai compris. Maintenant ça te dit de te calmer sur les insultes ? » Je la regarde, en haussant un sourcil. Son état fait que j’ai plus que pitié d’elle, et le fait de savoir qu’elle pense que je suis en train de l’insulter me répugne encore plus. Je suis froid certes, je me fou de sa gueule un peu c’est sûr, mais je ne l’insulte pas pour autant, car pour moi, insulter, ce n’est pas ça du tout. « Non mais Noa. » Je n’ai pas le temps de poursuivre, elle réplique aussitôt. « Que je saches on se doit rien. Tu n’es pas obligé de faire ça. Tu peux garder l’idée de la chambre d’hôtel pour une autre, comme ça ton argent sera mieux investi. » Si le début de sa phrase m’étonne un peu et me donne envie clairement de lui en mettre plein la tronche, la fin me fait de la peine. Elle pense que je suis comme elle, à essayer toutes les filles d’Island bay ou de Wellington, mais c’est tellement faux. Bon, il est clair que j’en ai testé pas mal, mais certainement pas autant qu’elle. Je souffle, et continue. « T’as vraiment un problème Noa. Tu devrais te faire soigner tu sais. » Je lève les yeux au ciel. Ma phrase ne va pas lui plaire du tout, et je le sais très bien, mais je crois que l’heure joue un peu sur mes sentiments et mes paroles. Je suis en colère contre elle, contre son abandon, et en même temps, je suis peiné de la voir dans cette situation, comme une clocharde qui se bourre la gueule le soir pour oublier sa tristesse et sa triste vie malheureuse. Je continue, en baissant un peu les yeux. « J’ai jamais emmené personne à l’hôtel, et c’est juste car c’est toi que je le propose hein. » Je poursuis, après avoir respiré un instant. « En plus réfléchie un peu, même si j’avoue que t’en es pas trop capable là mais. Si jamais tu te fais violer ou je ne sais quoi, on va encore me coller un procès pour non assistance et tout le bordel là. » Je souffle, tant cette évocation de procès me rappelle celui qui m’attend pour le suicide de mon ex petite-amie. « Tu vois, j’ai assez de mon ex belle-famille. Alors maintenant t’es sage, et tu me suis. Tu dois te rattraper pour pas mal de trucs alors soit cool un peu. » Si mon calme m’étonne, je me doute que ça ne va pas être si facile de convaincre Noa de me suivre. Je décide de lui attraper le bras afin de la faire marcher sans qu’elle se casse la tête par terre, mais surtout pour éviter qu’elle ne fuie.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Jeu 12 Jan - 7:11
It is too late to apologize Gaby & Noa
Mes idées s’embrouillent et je ne sais pas comment je suis passée à être sur le point de rentrer à la maison à me battre avec Gaby sur le trottoir. Je sais que la dernière soirée que nous avons passée ensemble, je suis partie telle une voleuse le lendemain, mais j’avais de la difficulté à saisir pourquoi tant de haine émanait de cet événement. À supposer que c’est bien pour ça qu’il a l’air fâché présentement. Son irritation accentue le mien et je me trouve rapidement à lui lancer une flèche à mon tour. Chose qu’il n’a pas apprécié. « T’as vraiment un problème Noa. Tu devrais te faire soigner tu sais. » Je me mets à rire de façon hystérique. Bon, j’appuyais probablement son point avec une telle réaction, mais c’était hors de mon contrôle. Le ridicule de la situation a eu raison de moi ainsi que le mélange d’alcool et fatigue. Je réussis à me calmer après quelques secondes et ajoute, d’un ton plus calme, mais avec une parcelle d’ironie. « Merci du conseil, j’y songerai. » Un long moment de silence s’ensuivit et je ne peux m’empêcher de fermer les yeux et accoté ma tête sur le lampadaire derrière. Je n’avais jamais songé au fait que j’avais un problème. Je sais que j’abuse de l’alcool parfois et que je suis loin d’être l’enfant sage avec mes diverses conneries, mais je vis. Je gagne des connaissances, comme le dit ma belle-mère parce qu’on retient de nos erreurs. Je prends une grande inspiration et profite du vent qui caresse ma peau pour essayer de reprendre de mes esprits alors que Gaby se sent d’attaque pour briser le silence. « J’ai jamais emmené personne à l’hôtel, et c’est juste car c’est toi que je le propose hein. » Le mot pourquoi se bloque au bout de ma langue, prêt à s’échapper, mais je le retiens afin qu’il continue dans sa lancée. « En plus réfléchie un peu, même si j’avoue que t’en es pas trop capable là mais. Si jamais tu te fais violer ou je ne sais quoi, on va encore me coller un procès pour non assistance et tout le bordel là. » Je roule des yeux une nouvelle fois, alors que je le croyais un peu plus calme, une autre pic fait son apparition. Toutefois, je laisse passer ce premier commentaire pour répondre qu’au deuxième. « Tu assumes le pire, je vais me débrouiller, comme à chaque fois. » Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans cette situation et pas la dernière non plus. Dans le pire des cas, j’aurais pris mon fond de monnaie pour appeler un autre taxi dans une cabine téléphonique. Enfin, s’il y en a une près. « Tu vois, j’ai assez de mon ex belle-famille. Alors maintenant t’es sage, et tu me suis. Tu dois te rattraper pour pas mal de trucs alors soit cool un peu. » Je fronce les sourcils incapable de comprendre à quoi il fait référence, mais je décide de rester calme, comme demandé. Après tout, ça pourrait nous éviter bien des problèmes.
La majorité de la route se fait en silence. À croire que tous les deux, on avait besoin de calme après ce débat. Or les choses se bousculent dans ma tête et je n’arrive pas à faire marche arrière sur toutes les choses qui ont été dites ce soir. « Je ne suis pas celle que tu crois. » Enfin, peut-être. J’ai couché avec le copain de ma meilleure amie et j’ai eu peur que ça soit plus grave que juste une nuit, que j’aie développé des sentiments pour lui. Alors, j’avais couché avec Gaby pour prouver que je ne ressentais rien. Ce qui aujourd’hui me paraît ridicule, mais qui faisait tout son sens à ce moment-là et je ne crois pas que c’est un détail qu’il avait vraiment besoin de savoir. Cependant, j’étais loin de vouloir coucher avec tous les gens que je croise. « Contrairement à ce que tu penses, je n’ai pas l’habitude de coucher avec n’importe qui. » Je répète chaque mot dans ma tête pour m’assurer que je ne dis pas de connerie. On ne sait jamais ce qui peut sortir quand tu t’y en attends le moins et c’est là que je réalise : « Pas que tu sois n’importe qui… » Je m’enfonce un peu plus à chaque parole alors j’arrête de parler. Il était vrai que Gaby n’était pas n’importe qui. Il ne m’était pas complètement inconnu puisqu’il était un bon ami de Kenzo. Parlant de Kenzo, mon cœur débat rapidement et je me retourne légèrement paniquée vers le jeune homme. « T’en as parlé à Kenzo ? » J’étais stressée à l’idée que mon frère puisse être au courant de ce que j’avais fait avec quelqu’un qu’il estimait grandement.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Dim 15 Jan - 22:54
it is too late to apologize
noa & gaby
Mon conseil de soin pour Noa se fait accepter visiblement plus facilement que je ne le pensais. Son rire hystérique me fait un peu peur, c’est sûr, mais elle se calme rapidement, et me remercie du conseil. En réalité, je pense que l’alcool rend Noa complètement différence, à la fois dingue et calme, une sorte de double femme à la fois hystérique et bizarrement calme. Se posant sur le lampadaire, Noa semble un peu mal, et je soupire un instant en regardant le ciel. La respiration de Noa est lente, et je devine à sa cadence qu’elle essaie de ne pas sombrer, ou peut être de vomir. Je décide de sortir de ce silence angoissant, pesant, pour lui faire la révélation comme quoi elle est la première que j’emmène à l’hôtel, et que je ne suis pas prêt à assumer un autre procès. Noa riposte, et je soupire encore plus. « Tu assumes le pire, je vais me débrouiller, comme à chaque fois. » Sa révélation me fait clairement de la peine, et le fait de penser que Noa puisse vivre cette situation régulièrement encore plus. Mes paroles sur ma belle famille sont inutiles, et Noa ne semble visiblement pas comprendre, sans grande surprise de sa part. Sauf une, le fait qu’elle me suive, sans broncher, sans même se débattre ou prendre à nouveau la parole.
Sur le chemin vers l’hôtel, la route se fait dans un silence mort, et je me sens même obligé de regarder Noa à plusieurs reprises afin de vérifier qu’elle va bien, et qu’elle est toujours à côté de moi, et que c’est bien son bras que je tiens avec le mien. Et puis je pense, à notre nuit, à notre situation ou plutôt la sienne. Il n’est pas rare que je croise Noa les samedis soirs, même si je me doute qu’elle doit squatter dans plusieurs autres bars, voire même dans des soirées étudiantes bien alcoolisées où elle termine certainement dans les lits d’autres mecs, et cette idée me répugne. Comme ci elle avait entendu mes pensées, Noa brise le silence. « Je ne suis pas celle que tu crois. » Je m’arrête un instant, et la regarde, comme pour vérifier que c’est bien elle que j’ai entendu. Sa phrase me surprend, et je cherche pendant un moment quoi répondre à Noa. Au fond, je pourrais ne rien répondre, mais je m’y sens un peu obligé. « Mh. » Noa reprend la parole un instant après le mien, comme pour essayer de se définir, pour essayer d’imaginer ce que je pense d’elle. « Contrairement à ce que tu penses, je n’ai pas l’habitude de coucher avec n’importe qui. » Je relève la tête vers elle, et la regarde. Au fond, elle n’a pas tout à fait tord, et elle a raison de penser que je pense ça, puisque c’est clairement la vérité. Une vérité bien poignante. Je crois même que ça ne m’étonnerait pas si elle m’annonçait qu’elle se prostituait. Je me demande souvent ce que pensent les mecs de Noa, les autres mecs je veux dire. Moi, si ça se trouve, je suis le seul à m’inquiéter sérieusement pour elle. Noa, elle est jeune, elle a limite l’âge de ma demi-sœur, et le fait même d’imaginer ma demi-sœur comme Noa me répugne, me dégoute, et je n’ai même pas les mots pour l’exprimer. J’entends Noa parler, sans vraiment comprendre. « Pas que tu sois n’importe qui… » Je la regarde un instant avant de comprendre pourquoi elle rajoute cette précision. Il est clair que Noa s’enfonce et que l’alcool lui monte complètement à la tête. « Noa, arrête de parler tu sais plus ce que tu dis. Je pense pas ça. Enfin. » Si ma réponse n’est pas vraiment sincère, j’aimerais comprendre pourquoi Noa fait ça. C’est vrai que Noa n’est pas n’importe qui pour moi non plus, puisqu’elle est la sœur de mon meilleur ami. Comme un écho, Noa reprend la parole. « T’en as parlé à Kenzo ? » Je la regarde à nouveau, en levant un sourcil. Si elle pense que je parle de mes relations sexuelles avec lui, elle se trompe grandement, et je ne fais pas régner le silence avant de prendre à nouveau la parole. « Ouais, et je lui ai dis que t’étais bonne putain. » Avant que Noa soit prise d’un arrêt cardiaque après cette révélation ironique pas si ironique que ça, je reprends à nouveau la parole. « Je rigole, il est pas au courant. » Je ris un peu, me sentant un peu comme un idiot après cette révélation complètement en désaccord avec celle de tout à l'heure.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Jeu 19 Jan - 5:08
It is too late to apologize Gaby & Noa
Le monde est petit est une expression courante. On l’a probablement tous pensé au moins une fois dans notre vie. Quand je dis que Gabriel n’est pas un inconnu dans ma vie, je le pense. Nous nous étions croisés souvent, sans jamais développer une relation amicale digne de ce nom. Or, nous avions plusieurs personnes en commun. Si je ne le croisais pas à la maison avec mon jumeau, je pouvais le trouver dans l’appartement de mon ancien petit-ami, guitare à la main, en train d’apprendre ce qu’Ashton tentait tant bien que mal de lui montrer. Mon cœur se serre à cette pensée et je me concentre sur ce que mon accompagnateur me répond. « Noa, arrête de parler tu sais plus ce que tu dis. Je ne pense pas ça. Enfin. » Il a probablement raison. Cependant, sa réaction me surprend. Je m’attendais à me faire remballer comme les autres fois. Qu’il me redise à quel point j’ai l’air misérable présentement, mais au lieu il semble considérer ce que je lui dis, même si tout cela semble confus. Je suis un peu perdue dans ce que je dis. Alors, je me tais jusqu’à ce qu’une réalisation se fasse dans ma tête. Ma voix semble refléter la panique qui m’a envahi en l’espace de quelques secondes et je ne reste que quelques secondes en suspens avant que Gaby me réponde. « Ouais, et je lui ai dis que t’étais bonne putain. » Mon cœur rate un battement et ma respiration se coupe alors que j’imaginais la honte que j’allais avoir la prochaine fois que je croiserais Kenzo. Je reprends seulement ma respiration alors que celui-ci nie cette dernière phrase. « Je rigole, il est pas au courant. » « Ce n’est pas drôle. » Je reprends un rythme cardiaque régulier et je l’affronte du regard, oubliant complètement qu’il venait de se contredire avec son argument de tout à l’heure. « Il n’a pas besoin de le savoir.» Dis-je rapidement, presque sèchement. Il me perd dans ce qu’il dit. Depuis le début, je mélange tout et je me demande si c’est vraiment moi avec mon manque de lucidité ou lui avec la fatigue qui rend le tout incohérent. « Il sait déjà comment je suis, il me connait par coeur. Sauf qu’il n’a pas besoin d’entendre les faits et exemples. » Je rajoute pour expliquer mon ton utilisé plus tôt. « Il en sait déjà beaucoup. » Je faisais référence, bien sûr, à l’histoire avec ma meilleure amie. Bien qu’il ne se soit jamais prononcé sur ce cas, je sais qu’il ne s’attendait pas à ce que je sois capable de faire quelque chose d’aussi insensible à quelqu’un que j’aime, autant pour moi.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Jeu 19 Jan - 19:39
it is too late to apologize
noa & gaby
Si ma blague me fait rire, ce n’est visiblement pas le cas de Noa, qui s’arrête presque de respirer pendant quelques instants. En avouant que c’est une blague et que son frère n’est pas au courant, Noa riposte presque aussitôt, avant de reprendre sa respiration. « Ce n’est pas drôle. » Je hausse un sourcil, en rigolant un peu, puis continue de marcher, l’hôtel n’étant plus tellement loin désormais. « Désolé. » Je lui souris, presque comme un idiot, puis continue ma marche tandis que Noa parle à nouveau. « Il n’a pas besoin de le savoir. » Sans même réfléchir, je hoche la tête avant de me souvenir que Noa ne me regarde sans doute pas. Maintenant, j’espère qu’elle n’a pas mis son frère au courant, elle aussi. Nous ne parlons pas de nos relations sexuelles avec Kenzo, et même si nous en parlions, je ne me serais pas vanté d’avoir couché avec sa sœur, la situation est déjà bien compliquée comme ça. Si Noa est la sœur de mon meilleure ami, elle est également l’ex d’un ami à moi, et ça me dérange un peu, j’avoue. Noa reprend la parole. « Il sait déjà comment je suis, il me connait par coeur. Sauf qu’il n’a pas besoin d’entendre les faits et exemples. » Elle poursuit, ne me laissant pas le temps de répondre. « Il en sait déjà beaucoup. » J’arrête un moment de marcher pour la regarder, puis continue, en la tenant par le bras, depuis tous ce temps. Je n’ai jamais parlé de Noa avec Kenzo, ou très peu, et il est clair qu’il l’a connait par cœur, et je sais très bien, ou du moins, j’imagine, que la situation de sa sœur le rend parfois mal à l’aise. Je le serais aussi à sa place, d’autant plus qu’ils sont tellement différents. « Je ne parle pas de mes relations sexuelles, Noa. » Je la regarde en souriant, comme un idiot à nouveau avant de poursuivre. « C’est un sujet délicat de conversation quand même. Surtout quand il s’agit de la sœur d’un ami, et de l’ex d’un autre, Noa. » Si j’essaie d’être agréable, je me doute bien que mon ton est un peu différent. La relation que j’ai eu avec Noa me perturbe assez, non seulement car je ne dirais pas non pour recommencer ne serais-ce que pour être lucide pendant l’acte et m’en souvenir dans la totalité, mais à la fois car Noa n’est vraiment pas n’importe qui.
Le trajet continu dans le silence, et une fois arrivé devant l’hôtel, j’entre, manquant presque de réveiller l’hôtesse d’accueil. Je demande une chambre, et elle me tend les clés en souriant et en nous souhaitant une bonne nuit, ou du moins fin de nuit. Je souris en la remerciant, puis part en direction de la chambre en tirant Noa avec moi. J’ouvre la porte, laisse passer Noa et la referme derrière nous. Je jette mon sac sur la petite table de la chambre, et en sors un doliprane que je tends à Noa. « Va y, c’est gratuit. J’ai vu un gobelet dans la salle de bain et l’eau doit être potable. » Je regarde Noa, puis sans gêne, retire mes chaussures, ne les supportant plus à cette heure bien tardive. Je me tourne vers Noa. « Met toi à l’aise, et dors dans le lit, je me contenterais de la chaise. » Je la regarde, et me dirige vers la fenêtre pour fermer les volets. L’idée de me retrouver seul dans une pièce avec une femme ivre me perturbe, et j’aurais presque peur d’être obligé de lui tenir les cheveux pour qu’elle ne se vomisse pas dessus, aillant horreur de ça.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mer 25 Jan - 5:25
It is too late to apologize Gaby & Noa
« Désolé. » Maintenant que j’y pense, c’était évident au ton utilisé qu’il blaguait. Pourtant, après avoir posé la question, j’avais juste besoin d’entendre un non pour être rassuré et lorsque j’ai compris que ce n’était pas la réponse qu’il m’avait donnée, j’ai paniqué. Heureusement, les choses ne s’enveniment pas et je suis même surprise du ton si calme qu’il prend pour s’excuser. « Je ne parle pas de mes relations sexuelles, Noa. » Je ne peux m’empêcher de regarder devant moi. Dans le fond, ça me parait logique. Je ne sais pas si mon jumeau serait à l’aise dans une conversation comme celle-ci. Autant dire que je n’ai jamais essayé de tester le terrain, c’est juste inhabituel de parler de ce genre de choses avec son frère. En revanche, je ne savais pas si entre meilleur ami ce l’était moins. Je ne réponds pas à son commentaire, me contentant de regarder où je mets les pieds. « C’est un sujet délicat de conversation quand même. Surtout quand il s’agit de la sœur d’un ami, et de l’ex d’un autre, Noa. » Je fixe en avant de moi essayant d’éliminer cette image de ma tête. Je ne sais pas ce qu’Ashton penserait de ce qui s’est passé entre Gaby et moi. Je chasse rapidement cette idée. Ça ne le concerne pas de toute façon. Je marmonne un léger « hmm » qui signifie que j’ai entendu ce qu’il m’a dit, mais n’approfondit pas la conversation. C’était loin d’être le moment de parler de mon ex ou de mon jumeau ainsi que de notre situation. Je tente de garder son rythme avec mes chaussures toujours dans les mains, faisant attention pour ne pas marcher sur quelque chose qui pourrait me blesser. Je suis soulagée lorsque nous arrivons à l’intérieur d’un immeuble et je suis Gaby, sans dire un mot. Je n’avais pas le pouvoir d’argumenter de toute façon. Je regarde la dame de l’accueil qui semble assumer bien des choses avec son sourire. Je fais mine de rien voir et entre finalement dans la chambre d’hôtel. Je regarde alentour de moi, me demandant vraiment comment cette soirée a dérapé autant au point où je suis rendue dans une chambre d’hôtel avec le jeune homme qui avait su me faire oublier mes problèmes durant une soirée il y a quelque temps. Ne me sentant pas vraiment à ma place, je me brandis d’un pied à l’autre quand une main se présente en face de moi avec un cachet. Je tends la main et il le dépose dans la mienne doucement. « Va y, c’est gratuit. J’ai vu un gobelet dans la salle de bain et l’eau doit être potable. » Je comprends rapidement que c’est pour m’aider à me sentir mieux. Je le remercie d’un signe de tête et me dirige dans la salle de bain. Je prends le cachet et avale de l’eau en profitant pour me regarder dans le miroir. À cette heure, je ne ressemblais à rien et je comprenais que Gaby pouvait me prendre en pitié. La marche que nous avons prise a quand même réussi à diminuer les effets de l’alcool, même si je sais que je n’éviterais probablement pas la gueule de bois demain matin. Je sors rapidement et Gaby est assis sur la chaise. « Met toi à l’aise, et dors dans le lit, je me contenterais de la chaise. » Je m’assois sur le bord du lit, enlevant seulement que la veste que j’avais sur le dos à cause de la chaleur de la chambre. « Merci de faire ça pour moi. » Il n’était en aucun cas obligé de le faire pour moi et le voici quand même à m’aider. Une partie de moi sait que Gaby a toujours été attentionné, mais l’autre se demande ce qui l’a poussé à vraiment faire ça. Donc, pour la première fois de la soirée, je questionne ces intentions avec le seul mot que je bloquais depuis tout à l’heure : « mais, pourquoi ? »
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mer 25 Jan - 17:11
it is too late to apologize
noa & gaby
Noa était restée silencieuse sur la fin de notre chemin en direction de l’hôtel. En réalité, je ne sais pas si c’était car la situation la dérangeait, ou si c’était le fait qu’elle est bien trop bue. En arrivant à l’hôtel, je décide de demander la chambre, puis d’y monter directement avec Noa. Par chance, nous avons une chambre au rez de chaussé, ce qui évite de monter des escaliers, un privilège pour Noa, car je sais très bien que quand on a trop bu, monter des escaliers est un véritable enfer. Quand nous arrivons dans la chambre, je sors un doliprane et le temps à Noa, gentiment. Si j’étais réticent à lui en donner un en début de nuit, maintenant, c’est tout autre chose. En fait, elle me fait surtout pitié. Elle part dans la salle de bain le prendre, tandis que je retire mes chaussures. Noa a effectué tous le trajet sans chaussure, et je n’ose même pas imaginer l’état de ses pieds. J’espère juste qu’elle n’a pas eu mal, mais de toute façon, je n’y pouvais rien. Je m’assoie sur la chaise, en soupirant, puis dit à Noa de se mettre sur le lit, et elle s’y assoie. Elle enlève sa veste, et je suis rassuré qu’elle ne retire que cette couche de vêtement. On en sait jamais, je ne préfèrerais pas voir ne serais-ce qu’un bout de sa poitrine, sous peur de ne pas me contrôler. Je ne dis pas que je suis un fou et un pervers sexuel, mais je suis un homme, naturellement, et un homme fatiguée qui plus est. Et surtout, je sais comment est cette fille au lit.
Noa reprend enfin la parole. « Merci de faire ça pour moi. » Je hoche la tête. Pour être honnête, ce que j’ai fais pour elle me surprend. Je ne dis pas que je ne fais jamais ça, mais c’est surtout par rapport au fait que dans la logique des choses, je voudrais normalement plus me venger plutôt que l’aider comme je le fais. Et puis j’aurais pu la raccompagner chez elle, mais qu’en aurait pensé Kenzo, en me voyant avec Noa dans cet état ? Si Kenzo sait que je travaille tard la nuit, je ne suis pas sûr qu’il n’imagine pas autre chose. « mais, pourquoi ? » Je me tourne vers Noa, tout en réfléchissant. Je ne sais pas pourquoi je l’ai aidé, à ce point. Je décide d’être honnête. « J’en sais rien. Peut être parce que tu es la sœur de mon meilleur pote. » Je continue de réfléchie. Mon hypothèse n’est pas vraiment très crédible, surtout car elle est bien trop simple. Certes, c’est sa sœur, mais j’aurais fais ça avec tous mes potes. Si un pote est bourré et que moi je suis jeun, je le ramène chez lui, c’est normal pour moi. Mais pour Noa, c’est complètement différent. Déjà, car je n’ai pas passé ma soirée avec elle, j’étais derrière le bar, et elle bien plus loin dans la salle. Je ne lui ai pas adressé la parole avant, mais surtout, ce n’était pas dans mes intentions en début de soirée. En y pensant, je suis quand même vachement cool avec elle. J’aurais pu la laisser sur le trottoir, après ce qu’elle m’a fait. Mais non. « En fait, j’en sais rien Noa. C’était naturel, je me suis même pas senti obligé rien. Une sorte de logique. » Je hausse mes épaules, pour montrer que je n’en sais pas plus. Je décide de dévier sur un autre sujet, important pour moi. « Noa, pourquoi tu fais ça ? » Je précise. « Je veux dire, boire à ce point, te rendre ignoble. Ca ne sert à rien, vraiment. » Je poursuis, en soupirant. « En plus crois moi, ton pote il était pas très net. Tu le connaissais ? Partir comme ça, avec une autre meuf qu’il a juste embrassé dans les chiottes. Ca fait peur. » Je hoche la tête. Ce type est souvent dans le bar, et ce n’est pas la première fois que je le vois. Il repart souvent avec des minettes, souvent plus jeune que lui ou à l’opposé, bien plus vieille. Il me fait pitié. « Je pense que tu n’as pas besoin de ça. »
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Lun 30 Jan - 5:35
It is too late to apologize Gaby & Noa
Ce mot avait bloqué toute la soirée de peur de faire face à un mur ou à une réponse vite-fait pour détourner la question. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi ce moment ni ce qui me rendait plus en confiance que plus tôt, mais c’est le moment que j’ai choisi pour affronter l’homme en face de moi sur ces intentions. Je doute fortement qu’il fasse cela pour me ramener dans un lit ayant l’impression qu’il le faisait beaucoup à contre-coeur, ce qui renforçait mon questionnement. De plus, il avait toutes les raisons pour me laisser sur le trottoir, je l’avais cherché à le fuir depuis que je suis partie ce matin-là. Aussitôt que les mots ont franchi mes lèvres, Gabriel se retourne pour me regarder, réfléchissant à sa réponse. « J’en sais rien. Peut être parce que tu es la sœur de mon meilleur pote. » Ça me paraissait logique. À sa place, j’aurais probablement fait la même chose et j’ai l’impression de comprendre mieux pourquoi il avait peur que quelque chose m’arrive tout à l’heure. La situation aurait pu être mal vu par certaines personnes, surtout celles qui ne connaissent pas l’entièreté de cet étrange lien qui nous unit. Je ne savais pas ce que Gaby et moi étions. Ami, connaissance, coup d'un soir et après on en parle plus ? Tout ça étant bien ambigu, ce n’était par contre pas le moment pour plus de questionnement. Je voyais bien que Gaby était fatigué et je ne voulais pas l’embêter plus qu’il ne le faille. « D’accord. » Un soupire plus tard, le jeune homme reprend son explication. « En fait, j’en sais rien Noa. C’était naturel, je me suis même pas senti obligé rien. Une sorte de logique. » J’acquiesce d’un signe de tête. Je n’essaie pas d’interpréter ces paroles, ayant plutôt l’impression qu’il rejoignait l’idée que je me faisais déjà de sa réponse. Cependant, il me laisse toujours sous réflexion quant à son histoire de non-assistance. « Noa, pourquoi tu fais ça ? » Surprise par sa question, je relève la tête vers lui. « Fais quoi ? » Je demande presque silencieusement. Je n’avais pas envie de me justifier pour quelconque comportement que j’ai eu dans le passé avec lui, mais après tout, c’est moi qui ai commencé à poser des questions. « Je veux dire, boire à ce point, te rendre ignoble. Ca ne sert à rien, vraiment. » Je le regarde avec confusion. Pour être barmaid, il doit voir des tas de gens pire que moi qui doivent être là toute la semaine alors que moi je ne faisais que m’amuser durant la fin de semaine. J’ai l’impression de devoir retourner dans le temps où je m’engueulais avec Ashton pour sensiblement les mêmes raisons. « En plus crois moi, ton pote il était pas très net. Tu le connaissais ? Partir comme ça, avec une autre meuf qu’il a juste embrassé dans les chiottes. Ca fait peur. » Son affirmation me fait sourire malgré moi. C’est un ami, pas plus, ce qu’il décide de faire en dehors de quand je suis avec, c’est pour lui. J’étais loin d’être la personne pour juger les autres. « Je pense que tu n’as pas besoin de ça. » « Ce qu’il fait de sa vie, ça le regarde. » Répondis-je sans malice. « Je ne fais rien de mal. Je vis ma vie, c’est tout. » Je tente de paraître impassible, j’ai une conversation calme avec lui, le dernier de mes envies est que cela vire mal. « Et puis, je n’ai pas l’impression que tu as le droit de le juger, je n’étais probablement pas la première avec qui tu repartais l’autre soir et ça ne fait pas de toi quelqu’un de louche pour autant. » Il n’y avait aucun jugement dans ma voix. J’assumais seulement que Gaby ait dû profiter de cet emploi pour s’amuser à bien des moments. « Enfin, j’espère. Tout ce que je dis c’est que je ne fais de mal à personne en m’amusant ainsi. » Du moins, tant que ça ne dépasse pas les limites de l’acceptable. Je l’ai fait une fois, mais j’ai bien appris de mes erreurs.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Jeu 2 Fév - 20:28
it is too late to apologize
noa & gaby
L’explication du pourquoi du comment était difficile pour moi, et je ne savais même pas moi-même la réponse à sa question. Je lui dis d’abord que c’est certainement car elle est la sœur de mon meilleur pote, ce à quoi elle répond un simple « D’accord. » avant de soupirer, tandis que je me reprends pour finalement dire que c’est naturel. Je décide de changer rapidement de sujet, pour me concentrer sur Noa, ne comprenant pas pourquoi elle fait ça. Je lui demande, et elle semble surprise. Je décide de me poursuivre, afin de lui faire comprendre ce que j’attends de sa réponse. Je commence par lui dire que je ne comprends pas pourquoi elle boit à ce point. Je vois beaucoup de personne boire, c’est vrai, et parfois même plus que Noa, mais ce n’est pas la même chose, car ils ne sont pas Noa. Noa, c’est la sœur d’un pote, l’ex d’un pote, l’amie d’une cousine… Noa et moi on est un peu trop liée à mon gout, et si il lui arriverait quelque chose, elle produirait l’effet d’une bombe dans mon entourage. Je poursuis en parlant de son pote pas net, puis termine par lui dire que je pense qu’elle n’a pas besoin de ça. « Ce qu’il fait de sa vie, ça le regarde. » Elle poursuit. « Je ne fais rien de mal. Je vis ma vie, c’est tout. » Je regarde Noa, et soupire. Il y a une différence entre vivre sa vie gentiment, et la vivre en prenant de tels risques. Car boire autant, c’est être inconscient je crois. Je ne suis pas le mieux placer pour le dire, mais j’arrive malgré tous à me contrôler, et mes cuites restent rares contrairement à Noa. « Et puis, je n’ai pas l’impression que tu as le droit de le juger, je n’étais probablement pas la première avec qui tu repartais l’autre soir et ça ne fait pas de toi quelqu’un de louche pour autant. » Je soupire. Décidement, Noa veut croire que je suis quelqu’un qui couche avec tous le monde, et c’est entièrement faux. Je ne repars jamais avec des filles du travail, Noa était la seule, la première et sans doute la dernière, car j’arrive à mettre une différence entre le travail, et la vie privée. J’ignore pourquoi ce principe là ne s’est pas appliqué pour Noa, et je décide de reprendre la parole. « Je t’ai déjà dis que je n’avais jamais fais ça, avant. Ramener une fille après le travail, c’est pas mon style. » Je soupire, puis poursuit tout en me levant. « Je ne le juge pas, je constate simplement. » Elle prend à nouveau la parole, tandis que je me dirige vers la salle de bain. « Enfin, j’espère. Tout ce que je dis c’est que je ne fais de mal à personne en m’amusant ainsi. » J’arrête de marcher, et me tourne vers Noa pour répondre à ses paroles. « Pour le moment Noa. Car peut être que tu vis ta vie, et que tu fais rien de mal pour le moment. Mais quand tu auras trop bu et qu’il t’arrivera quelque chose, tu vas faire l’effet d’une bombe et je sais pas si tu en as conscience. » Je soupire, puis arrive dans la salle de bain. Je ne précise pas à Noa ce que je vais faire, après tous, elle n’a pas besoin de savoir que je vais pisser. Je referme la porte derrière moi, et pisse, puis me lave les mains avec le gel douche à notre disposition. Je grimace à l’odeur du gel douche, puis regarde le dentifrice qui nous est proposé, et décide de le sentir. Je réfléchie un instant, puis décide de verser du dentifrice dans le gel douche, histoire de camoufler cette odeur dégueulasse, et le repose en souriant. Ca devrait sentir bien meilleur. J’ouvre la porte de la salle de bain, puis retourne voir Noa, et décide de m’asseoir sur le lit à ses côtés. « Tu sais Noa… tu ne pourras pas continuer comme ça indéfiniment. » Je lui souris. Des fois, j’ai l’impression d’être pascal le grand frère.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mar 14 Fév - 9:00
It is too late to apologize Gaby & Noa
Je pose ma tête qui semble pesée une tonne sur la tête de lit derrière moi en écoutant Gaby me dire à quel point mon style de vie ne lui plaît pas. Je ferme les yeux, mais continue de l’écouter. Il commence tout de suite par se justifier sur le fait qu’il n’utilise pas son travail pour finir la soirée d’une certaine façon visiblement irritée de devoir se répéter. Pourtant, je suis à peu près certaine, vu à quel point il paraît bien, que ce n’est pas les demandes qui manquaient. J’ouvre mes yeux entre temps et le regarde, tête toujours posée. « Tu as dit que tu ne les ramenais pas à l’hôtel, rien m’indique qu’elles ne finissent pas dans ta chambre. J’en sais quelque chose.» Je réalise que la dernière phrase était probablement de trop, mais il était trop tard et je commençais à être trop fatiguée pour m’en soucier. Heureusement pour moi, il change de sujet et nous ne revenons pas sur ce qui s’est passé cette nuit-là. Il enchaine rapidement sur le fait que s’il m’arrivait quelque chose, plusieurs personnes en seraient affectés. Avant que je n’ai le temps de répliquer, il s’enfuit au toilette. J’en profite pour fermer les yeux à nouveau. Même si cela sonne égoïste, je n’ai pas le même raisonnement que Gaby. À ce stade, je n’ai pas peur de ce qui pourrait éventuellement arriver. On dit que la vie est trop courte alors autant maximiser chaque jour autant que l’on peut. Je sors pour le côté social, l’alcool est un bonus. Pour l’instant, c’est ce qui me plait et je ne me sens aucunement dans l’obligation de me justifier de quelques façons qu’ils soient. Le jour où ça ne me suffira plus, j’arrêterais, mais pour le moment, c’est ce qui m’occupe et qui m’amuse. Le son de la porte qui ouvre me fait ouvrir les yeux à nouveau et Gaby ressort et vient s’installer à côté de moi. « Tu sais Noa… tu ne pourras pas continuer comme ça indéfiniment. » Dans une tentative de l’affronter sur cette réplique, je me redresse. Je regrette aussitôt ce geste lorsqu’une pression se fait ressentir, comme si quelqu’un me pesait sur les épaules. Peu certaine de savoir si ça provenait de l’alcool ou la fatigue, je ne fais que sourire à Gaby avant de déposer ma tête dans mes mains. « On verra bien. » L’avenir est un concept flou. C’est à peine si j’arrive à penser au lendemain alors autant ne pas faire d’hypothèses sur ce futur incertain. « J’ai une dernière question pour toi, mais je ne suis pas certaine d’être en mesure d’écouter la réponse. » lui dis-je en cachant un bâillement du revers de ma main. Je le regarde et regarde ensuite le fauteuil sur lequel il était placé quelques minutes plus tôt et je finis le trajet sur le lit. « Tu n'es pas obligé de passer la nuit là-bas, je sais me faire petite. Sinon, je peux toujours prendre le fauteuil. Après tout, c’est à cause de moi que tu n’es pas dans ton confortable lit. » Je suis tellement fatiguée que je sais que si j’abandonnais le reste de force qu’il me reste, ma tête irait tout de suite chercher appui sur l’épaule du jeune homme en face de moi.