contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mar 14 Fév - 17:33
it is too late to apologize
noa & gaby
Je ne comprends pas le comportement de Noa, et je n’hésite pas à lui dire, en rappelant en même temps, pour la énième fois, qu’elle est la seule que j’avais ramenée à l’hôtel. Elle pose sa tête sur le lit, et j’imagine qu’elle doit avoir bien mal. « Tu as dit que tu ne les ramenais pas à l’hôtel, rien m’indique qu’elles ne finissent pas dans ta chambre. J’en sais quelque chose.» Je soupire, et ne relève même pas. Au fond, elle n’a pas tord, si j’ai ramené Noa chez moi, cette nuit là, ce n’est pas pour rien. Et je ne le regrette pas vraiment, même si je ne me souviens pas de grand-chose pour être honnête. J’ignore, et passe sur un autre sujet, en lui expliquant qu’elle est une bombe à retardement dans son entourage. Je soupire une dernière fois avant de partir dans la salle de bain, pour utiliser les WC. Je ressors rapidement, et m’approche du lit sur lequel est allongé Noa, les yeux fermés. Bon sang, elle doit vraiment avoir mal à crâne. Je prends ma respiration, et lui annonce qu’elle ne pourra pas continuer comme ça. Elle se redresse presque aussitôt, et je grimace en imaginant le poids de sa tête à cause de l’alcool. Elle me sourit rapidement, et pose sa tête dans ses mains. « On verra bien. » Je hoche la tête. Ouais, évitons de penser au futur, faut vivre dans le présent. Mais bon, je pense que quand ça craint dans le présent, il faut quand même penser un minimum au futur. « Mouais. » Elle reprend rapidement la parole. « J’ai une dernière question pour toi, mais je ne suis pas certaine d’être en mesure d’écouter la réponse. » Elle baille, et je fais de même, pour suivre le mouvement. Je fronce les sourcils, prêt à l’écouter, un peu intrigué par sa question. « Quoi ? » Elle me regarde, puis regard le fauteuil, et termine par regarder le lit. J’ai un peu de mal à comprendre où elle veut en venir, et elle m’explique, heureusement. « Tu n'es pas obligé de passer la nuit là-bas, je sais me faire petite. Sinon, je peux toujours prendre le fauteuil. Après tout, c’est à cause de moi que tu n’es pas dans ton confortable lit. » Je la dévisage un peu, mal à l’aise par cette proposition. Ça ne tiendrait qu’à moi, je dormirais à côté d’elle, c’est pas comme ci je ne l’avais jamais fait, mais ça me dérange quand même un peu. Mais la chaise est tellement dure, et me fait tellement mal au cul, que je ne réfléchie pas longtemps. « Tu n’as pas besoin de te faire petite. Et reste ici, on se supportera alors. » Je lui souris, et retire mon tshirt, de manière à être torse nu, pour ne pas avoir trop chaud. Je passe ma main sous Noa, pour l’allonger, et lui souris rapidement, me doutant que mon geste est délicat et inapproprié. « Maintenant allonge toi, et dors. » Je baille, et m’allonge à côté d’elle, et regarde le plafond. Je me tourne finalement vers elle. « Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, réveille moi. » Je soupire. « Et si tu as envie de vomir, préviens moi aussi. J’ai pas de rechange. » Je lui fais un clin d’œil, et soupire, en espérant qu’elle ne me vomisse pas dessus dans la nuit, mais surtout qu’elle ne vomisse pas tout court, même si j’en doute vu l’alcool qu’elle a dans le sang.
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Sujet: Re: It is too late to apologize (#) Mer 15 Fév - 15:47
It is too late to apologize Gaby & Noa
Si mon taxi ne s’était pas fait accaparé par quelqu’un d’autre, je serais probablement dans mon lit à dormir déjà à l’heure qu’il est. On dirait que mon corps le sait et me pousse à m’étendre en me faisant sentir comme si je pesais une tonne. Je suis heureuse que Gaby ne continue pas ses leçons de vie puisque, pour être honnête, j’en avais peu à faire. Kenzo m’a déjà dit les risques, ma mère m’a déjà puni pour mes conneries et pourtant je ne les écoute pas. Kenzo a rapidement compris que ça ne servait à rien d’essayer de me convaincre et je suis juste devenue plus efficace pour ne rien laisser paraître devant ma mère. De toute façon, entre le travail et maintenant Lukas, elle ne peut pas vraiment s’apercevoir de beaucoup de choses. Alors que mon cerveau commençait à ne plus être capable de se concentrer correctement, une question me vient à l’esprit. À savoir pourquoi Gaby avait eu l’air aussi outragé au début de la soirée ou plutôt si c’est vraiment parce qu’il a franchit une limite avec moi qu’il n’aurait pas dû ? Par contre, je n’aurais pas ma réponse aujourd’hui parce qu’il faudrait premièrement que je sois capable de la formuler pour qu’elle fasse du sens, mais aussi parce que je n’étais pas assez réveillée pour écouter ce qu’il aurait eu à dire sur le sujet, alors je me contente de simplement lui dire de se coucher à côté de moi. Je sais que ce n’est pas la meilleure option, mais honnêtement, je m’en fichais. Tout ce que je voulais c’était dormir et je n’aurais pas supporté de voir Gaby sur le fauteuil alors que je prends le lit quand c’est lui qui échange une nuit sur son lit pour me surveiller. D’un sens ça m’arrangeait. Depuis que Lukas est enceinte, maman est plus souvent à la maison pour s’occuper d’elle alors je n’aurais pas à la croiser malencontreusement dans cet état. « Tu n’as pas besoin de te faire petite et reste ici, on se supportera alors. » À ce stade, je n’écoutais qu’à moitié. Il m’aide à m’installer confortablement et me souris alors que mes yeux se ferment même si je lutte pour les laisser ouverts. Il va s’installer de l’autre côté du matelas et j’ouvre un œil à demi à temps pour apercevoir son torse dénudé de vêtement. La vue est appréciable et bien que j’aimerais regarder plus longtemps, je n’avais pas envie d’être prise en flagrant délit. Je sens le matelas s’affaisser alors que Gaby s’installe dessus. Il me prévient de ne pas vomir sur lui et que si j’ai un problème, je pourrais toujours le réveiller. « Noté. Tu devrais pouvoir t’en sortir, je connais mes limites. » Je réponds avec un sourire. En réalité, à force de sortir, je sais à quel verre m’arrêté avant de vomir mes tripes parce que c’est plaisant pour personne de s’allonger à côté d’une toilette le matin. « Bonne nuit Gab. »
J’arrive difficilement à ouvrir un œil le lendemain matin. À moitié ouverts, cela me prend quelques secondes pour me situer. J’entends la respiration forte de Gabriel plus près qu’hier et je me lève d’un bond réalisant qu’il faisait clair dehors. Quelle heure était-il ? J’étais probablement en retard encore. Je regarde vite fait à mes côtés et remarque que le jeune homme ne s’est pas réveillé et le cadran à ses côtés affiche 9h45. Je me lève d’un bond et récupère ma veste et mes chaussures. J’hésite à lui faire savoir que je m’en vais, mais il a l’air de dormir paisiblement. Cependant, pour éviter de partir comme une voleuse comme la dernière fois, je laisse un mot sur un papier que l’hôtel avait mis à notre disposition. Je referme discrètement la porte et cours jusqu’au bar pour récupérer ma voiture que j’avais laissée la nuit dernière.
Je ne te fuis pas, j’ai dû aller au travail. Merci Gaby !