contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: sorry doctor. (beth) (#) Lun 23 Jan - 22:26
sorry doctor
Le rendez-vous avec la psychologue judiciaire avait eu lieu il y a plusieurs semaines déjà, et nous étions désormais au mois de novembre. Si le rendez-vous m’avait finalement fait du bien et réfléchir, je ne voulais pas aller m’excuser avant à la psychologue, Docteur Winchester. Mon égo sans doute, et ma fierté avaient eu raison de moi, et c’était aujourd’hui, enfin, que j’allais allais m’excuser de mon comportement, dont je n’étais désormais pas très fier. Pour cela, je voulais la surprendre, et plutôt que de prendre un rendez vous dans son cabinet, j’avais décidé de me rendre directement à l’adresse sur sa carte d’association qu’elle m’avait donné à la fin de son rendez-vous. J’imagine que ma venue allait la surprendre. En un mois et demi, j’avais beaucoup changé, en positif. Déjà, j’étais clairement mieux physiquement, puisque j’arrivais à dormir la nuit. Et puis, j’étais moins agressif, et j’arrivais enfin à accepter mon deuil. Et puis aussi, j’avais couché avec une autre fille que Clarisse, ce qui montrait bien que j’arrivais désormais à faire le deuil de notre histoire d’amour. Je décide d’aller à la rencontre de la psychologue en fin de journée, après une journée de cours assez intensive.
En sortant de mon dernier cours, un cours de programmation comme beaucoup de mes cours d’ailleurs, je me dirigeais vers le local de l’association où travaillait bénévolement Beth. J’arrive, intimidé au alentour de dix-huit heures, et rentre à l’intérieur, un peu gêné d’être là. Plusieurs personnes me croisent et me regarde : au fond, je suis un inconnu à leur yeux, et le voyeurisme de savoir ce qui m’a traumatisé doit jouer. Je m’avance dans les couloirs, puis vers une salle où j’aperçois la blonde au loin, la psychologue. J’attends que les dernières personnes sortent, puis dix minutes avant d’oser rentrer. Je suis gêné, et je ne sais pas si elle va se souvenir de moi. Après tous, elle ne m’a vu qu’une seule fois, et j’ai changé depuis. Avant de rentrer, je respire un bon coup, puis entre en m’approchant doucement vers elle. Arrivé devant elle, je m’assoie sur une des chaises présentes dans la salle et la regarde. « Bonsoir. » Je tourne un peu la tête, avant de continuer. « Je suis désolé. Je me suis emporté à notre rendez-vous. » Je baisse la tête à nouveau, avant de la remonter pour regarder la psychologue. « Gabriel Wade, le patient du vingt-trois septembre à dix heures du matin. » Je souris un peu, en me demandant si mon nom lui évoquera quelque chose, ou si elle se souviendra de mon comportement. Après tous, j’imagine qu’elle a connu bien pire que moi.
Après ma journée de travail, une autre commence. Celle de bénévole pour une association pour personnes ayant subies un traumatisme. J’adorai cette partie de ma vie, celle ou je rencontre des gens formidables qui malheureusement vivent des horreurs. Heureusement, ce que je préfère c’est quand après des heures, des journées, des semaines ou des mois de travail avec eux, ils repartent heureux et pleins d’espoirs pour la suite, laissant leur passé derrière eux. Personne ne peut comprendre la joie qu’on ressent lorsqu’on a aidé quelqu’un à s’en sortir dans la vie. C’est pour ça que j’aime mon métier et que j’en fais même en bénévolat. Ce soir, je m’y étais rendu vers dix-sept heures trente, voulant accueillir le plus tôt possibles les participants, si je peux dire. J’avais la joie de voir mes habituées, comme toujours. Une jeune femme, traumatisé par la perte de son père, un homme qui après avoir été sous l’emprise d’alcool a malheureusement tué une personne en voiture et puis ce vieillard, qui n’arrive tout simplement pas à vivre sans sa femme, décédée il y a quelques mois. On rencontre toutes sortes de personne mais qui au fond, ont toutes besoin de soutient. J’avais pour habitude de me placer dans une des pièces, ou les gens venaient me voir de leur plein gré. Il y avait aussi une grande salle, ou tous les patients se retrouvaient et pouvaient discuter ensemble. J’y allais aussi pour discuter avec eux mais ce qu’ils voulaient vraiment, c’est parler seul avec seul avec une personne, se confier, dire les choses les plus profondes au fond d’eux. Et j’étais là pour ça, dans mon bureau qui ressemblait plus a un salon.
Quand de nouvelles têtes viennent nous rejoindre, je suis toujours vraiment très heureuse. Chaque personne qui vient ici le fait d’elle même, sans être forcée alors c’est toujours plus facile de communiquer avec elles. Je sais que je peux faire quelque chose avec quelqu’un qui veut s’en sortir. Pas comme à mon cabinet ou tout le monde ne vient pas pour sentir mieux, malheureusement. C’est pour ça que je donne ma carte de l’association à toutes ses personnes. Ce soir là, j’étais surprise de voir entrer dans ma pièce, un jeune homme que j’avais déjà vu à mon cabinet. Je me souvenais bien de lui, même de son nom, puisqu’il m’avait reprit dessus, Gabriel. « Bonsoir. » dit-il en s’asseyant devant moi. Je lui réponds la même chose, en ajoutant que je suis très heureuse de le voir ici. Il baisse sa tête, mais j’attends qu’il soit prêt à me dire autre chose. « Je suis désolé. Je me suis emporté à notre rendez-vous. » Je me souviens bien de notre séance, il était parti très énervé, pas contre moi mais contre lui-même, sans le savoir. « Gabriel Wade, le patient du vingt-trois septembre à dix heures du matin. » Il se souvenait même de la date et de l’heure à laquelle nous nous étions vus, il faut dire que ça l’a marqué alors. Moi même, je me souviens exactement de toute cette demi-heure avec lui. « Je me souviens de vous Gabriel, vous avez l’air plus en forme que la dernière fois. » lui dis-je honnêtement. Ici, les choses sont moins conventionnelles, on pouvait se permettre de se sentir plus proches des autres, pour donner un sentiment de confiance et de sécurité. « Je comprends votre réaction de la dernière fois, ne vous excusez pas. Mais ça me fait plaisir de vous l’entendre dire. » Lui dis-je en souriant. Honnêtement, je ne pensais pas le voir ici. Il était vraiment parti sans vraiment me dire s’il venait et son était de rage m’avait presque fait peur, bien que j’y sois habituée. « Est-ce que vous avec envie qu’on discute tout les deux ? Entres deux personnes de la société, pas de relation patient et psychologue. Je suis juste une femme qui a envie de connaître mieux un homme. » Lui dis-je. Certaines personnes ont juste besoin de discuter avec quelqu’un de la vie, pas avec un cadre de santé, qu’ils pensent souvent bidons.
jtm:
tu m'inspires trop j'adore nos rps !
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 18:18
sorry doctor
La psychologue me salue à son tour, et je décide enfin de m’excuser tout en baissant la tête. Je précise la date et l’heure de notre rendez-vous, puis penche ma tête sur le côté afin d’entendre ce qu’elle est en train de dire. « Je me souviens de vous Gabriel, vous avez l’air plus en forme que la dernière fois. » La fin de sa phrase me fait doublement plaisir, non seulement car elle l’a remarqué, mais aussi car elle ne me connait pas vraiment au fond. J’ignore si mon avocate l’a contacté après le rendez-vous, et si elle lui a raconté mon dossier, mais l’idée même de savoir qu’elle me trouve en forme me fait plaisir. Je lui souris avant de prendre la parole. « Merci, ça me fait plaisir. Je vais mieux, c’est vrai. » Je replace ma tête normalement, puis la blonde évoque ma réaction de la dernière fois. « Je comprends votre réaction de la dernière fois, ne vous excusez pas. Mais ça me fait plaisir de vous l’entendre dire. » Je souffle de soulagement. Elle me sourit, et je lui souris à mon tour. En fait, m’excuser était devenu logique dans le sens où ce que j’avais fais, c’était mal, et mes paroles auraient pu la blesser ou même l’atteindre, et si c’était mon but à ce moment là, je regrette profondément de ne pas avoir réussi à me contrôler. Je regrette aussi de ne pas être venu avant. « J’ai compris, où vous vouliez en venir. Plus tard, mais j’ai compris. » Je lui souris, puis tousse, de manière naturelle. Cette femme, finalement, elle faisait son travail, et je ne l’ai pas vu comme ça. Il faut dire que je n’étais vraiment pas bien à l’époque, et je crois même que je n’étais pas prêt à me prendre en charge, et à aller mieux. Aujourd’hui, je suis enfin prêt, mais surtout, je sais que je ne suis pas coupable, ce qui est déjà un grand pas en avant. J’ignore toujours la raison du suicide de Clarisse, mais je sais maintenant que je n’en suis pas la raison. Docteur Winchester reprend la parole, et je l’écoute attentivement. « Est-ce que vous avec envie qu’on discute tout les deux ? Entres deux personnes de la société, pas de relation patient et psychologue. Je suis juste une femme qui a envie de connaître mieux un homme. » Je hoche la tête, un peu surpris, je l’avoue. Si l’idée de parler dans un bureau ne me donnait guère envie, l’idée de discuter, simplement car on en a envie me donne beaucoup plus envie. Mes muscles se relâchent, et je décide de prendre la parole, pour un sujet qui me chagrine un peu. « J’accepte, mais par pitié, tutoyez-moi. Je ne supporte pas le vouvoiement, j’ai l’impression d’être vieux. » Je rigole un peu. J’aurais pu lui dire qu’elle était plus vieille que moi, et qu’elle ne me devait pas ce respect là, mais mes paroles auraient été déplacées, et surtout inappropriés. Je préfère préciser ainsi. « Vous avez l’âge de ma sœur. Et sans vous mentir, je préfère imaginer que vous êtes une amie à ma sœur plutôt qu’une psychologue. » Je baisse un peu la tête avant de renchérir sur un autre sujet. « Vous savez, j’ai déjà vu un psychologue avant vous. Je n’ai plus confiance en ces personnes. » La fin de ma phrase montre très bien que je ne la mets pas dans le lot, sinon, j’aurais dis, je n’ai pas confiance en vous. Je relève la tête en souriant.
love:
je suis contente de t'inspirer c'est pareil de mon côté je prend trop de plaisir à répondre
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 18:34
sorry doctor
Gaby and Beth
« J’ai compris, où vous vouliez en venir. Plus tard, mais j’ai compris. » J’étais vraiment très heureuse de voir qu’il avait évolué. Quand il est venu me voir, je pense qu’il n’était vraiment pas près à discuter avec moi, nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Je le comprends, il était encore bouleversé par le suicide de son amie, maintenant, il a peut-être mieux accepté. Je lui propose donc de discuter avec moi, sans avoir l’impression d’être en train de faire une séance de psychothérapie. Je le savais, il a besoin d’une amie, pas d’un médecin. Je lui souris, voulant le mettre en confiance. Nous sommes la pour apprendre à se connaître, pas pour se soigner. Quoi que, mon association permet de retrouver une vie qui plus est normale. « J’accepte, mais par pitié, tutoyez-moi. Je ne supporte pas le vouvoiement, j’ai l’impression d’être vieux. » Je ris un peu, c’est vrai que j’avais l’habitude de tutoyer toutes les personnes que je ne connais pas. Mais si ça le gêne d’être vouvoyé, je ferai un effort. Tout ce que je veux c’est qu’il se sente bien avec moi. C’était d’ailleurs plus à lui de me vouvoyer étant donné son âge et le mien. « Vous avez l’âge de ma sœur. Et sans vous mentir, je préfère imaginer que vous êtes une amie à ma sœur plutôt qu’une psychologue. » Je comprends totalement ce qu’il veut dire. Pour se sentir à l’aise, il a besoin de me considérer comme quelque de confiance. Et puis ici, je ne suis pas psychologue en réalité. En tout cas, je ne me considère pas comme ça. Ça va être difficile mais je vais essayer de lui parler comme je le fais avec mes amis et pas avec mes patients. Je ne connais beaucoup de monde qui préfère garder une certaine distance avec moi, étant donné qu’ils me disent souvent des choses qu’ils ne pourraient dire à leur proche. « Très bien, alors tutoie moi aussi. » Je souhaitais qu’il soit à l’aise complètement. Je ne le vois pas tutoyer ses amis, alors il ne me vouvoie pas. « Vous savez, j’ai déjà vu un psychologue avant vous. Je n’ai plus confiance en ces personnes. » Je comprenais donc le sentiment qu’il a envers mes confrère. Sans vouloir me vanter, je pense que les autres psychologues sont souvent dans un esprit de business. Parfois, l’argent compte plus que la santé de ses patients. Pas avec moi, j’ai besoin d’argent pour vivre mais j’ai surtout besoin de me sentir fière de mes actes. « Alors, on peut se considérer comme des amis maintenant ? Et oublions tout ce qu’il s’est passé avant. On reprend à zéro. » J’essayais tant bien que mal de ne pas lui parler comme la psychologue en moi le ferait. Mais connaissant son histoire, j’aurai tellement de chose à lui dire, à lui proposer et à lui conseiller. Mais aujourd’hui, c’est lui qui voit et c’est moi qui suis. Le bureau de mon association n’est pas des plus accueillant et se sentirai presque dans un cabinet alors je me demandais s’il ne voulait pas sortir d’ici. « Vous souhaitez qu’on aille marcher dehors ou peut-être dans un autre endroit ? » lui proposais-je en me levant de ma chaise, remettant mon chemisier en place. J’avais d’autres collègues qui pourront s’occuper de l’association ce soir. Là, j’allais m’occuper exclusivement de Gabriel. En espérant qu’il accepte de me suivre à l’extérieur.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 18:59
Le vouvoiement me gène, et je le fait comprendre à la psychologue. Par surprise, elle accepte sans vraiment se poser de question. « Très bien, alors tutoie moi aussi. » La fin me perturbe un peu, et le fait qu’elle me demande de la tutoyer m’étonne assez. J’imaginais qu’elle souhaitait garder un minimum de distance avec moi, mais ce n’est apparemment pas le cas. Finalement, je préfère ça. Je rajoute que j’ai déjà vu un psychologue avant elle, et que je n’ai plus confiance en ces personnes. Pour moi, et par mon expérience, un psychologue est surtout là pour faire mal à un inconnu, et je n’aime pas ce point de vue, je dirais même que je déteste ça. Et puis, ça coute tellement cher, et ça sert tellement à rien parfois. Mes sœurs font des fois plus de choses que mon ancien psychologue n’a fait pendant dix ans. Parti dans mes pensées, je sursaute quand la blonde reprend la parole. « Alors, on peut se considérer comme des amis maintenant ? Et oublions tout ce qu’il s’est passé avant. On reprend à zéro. » Je souris. L’idée d’oublier me plait, même si je sais très bien que l’oublie n’est pas la meilleure solution. Si j’accepte d’être son ami, il serait important que je connaisse au moins son prénom. Je me vois mal la tutoyer et l’appeler madame ou par son nom de famille. « Oui. Par contre, je pense que ce serait plus commode que je connaisse ton prénom. » Le fait de la tutoyer me perturbe un peu, surtout en sachant qu’à la base, elle est censé être ma psychologue. Mais j’aime cette façon de lui parler, je trouve ça moins conventionnel, mais surtout, plus rassurant. J’imagine pendant un moment que pourrait-être son prénom. Elle n’a pas la tête à s’appeler Alice, ni Marie. Et encore moins Berthe. Au final, je ne sais pas du coup comment elle pourrait s’appeler, et de plus, j’ignore ses origines, et ne peux donc pas m’aider avec ça. Je souris, tandis qu’elle ouvre à nouveau la bouche. « Vous souhaitez qu’on aille marcher dehors ou peut-être dans un autre endroit ? » Sa proposition m’enchante, et je me lève de la chaise en même temps qu’elle, tout en faisant craquer mon dos, fatigué après une journée d’étude. L’idée de me retrouver à l’air libre me rassure, n’aimant pas être enfermé entre quatre murs. Je lui souris, en cherchant où nous pourrions aller. « Tu m’as vouvoyé. » Je lui souris, avant de continuer à réfléchir pendant que je me dirige vers la porte de sortie. J’aurais pu lui proposer le bar, mais c’est le lieu de mon travail, et je préfère éviter. La plage est trop bondée à cette heure ci, la plupart des personnes voulant profiter de l’eau qui commence enfin à être bonne. Finalement, je ne trouve pas grand-chose. « Je préfèrerais aller dans un endroit, j’aurais peur de me tordre les pieds en parlant. » Je rigole, venant d’avouer clairement ma maladresse. Si je suis maladroit, c’est bien depuis toujours. Déjà petit, j’étais le premier à renversé mon verre d’eau ou a casser des assiettes. Et puis plus tard, j’étais maladroit en amour. Finalement, je reste encore aujourd’hui un grand maladroit, que ce soit physiquement que psychiquement.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 19:17
sorry doctor
Gaby and Beth
« Oui. Par contre, je pense que ce serait plus commode que je connaisse ton prénom. » Je ris, je n’avais même pas pensé à lui avouer mon prénom. Je laissais tout de même me suspens, préférant lui proposer d’aller faire un tout à l’extérieur. Même moi, je me sentirais plus à l’aise en sortant d’ici. Puisqu’il veut qu’on se considère comme des amis, l’endroit ou je travail me semble inapproprié. Alors quand je lui demande de sortir, il se lève en même temps que moi, faisant au passage craqué son dos. Je remarque avec ce geste qu’il se sent bien avec moi, ou alors il est juste très peu gêné avec des personnes qu’il ne connaît pas. Je prends ma veste, au cas ou un vent frais nous surprenne et attrape mon sac puisque je ne comptais pas repasse par ici avant de rentrer chez moi. Alors que nous marchons, le jeune homme me reprend. « Tu m’as vouvoyé. » Il me fait sourire, c’est vrai que sans le vouloir je l’avais encore vouvoyé, j’avais vraiment du mal à me lâcher. Mais ça, c’est dans ma personnalité, mais le pauvre ne peut pas le savoir. Et encore heureux, ce soir nous sommes là pour parler de lui et non pas de moi. Bien qu’il me mette à l’aise, je suis loin de me sentir assez bien pour lui parler de moi. Même lui avouer mon prénom est une étape pour moi. « C’est vrai, laisse moi le temps de m’habituer. » lui dis-je en riant alors que nous sortons dehors. Bien que je pensais marcher pour discuter, il à une autre idée. « Je préfèrerais aller dans un endroit, j’aurais peur de me tordre les pieds en parlant. » Je suis du même avis que lui, bien que je n’ai pas peur de tomber. Ce garçon m’a très drôle en plus d’être maladroit. Je réfléchis grandement à l’endroit ou nous pourrions nous rendre. Un endroit ou il n’y pas beaucoup de monde puisque pour parler, ça serait vraiment mieux sans qu’on puisse nous entendre. Les bars sont bondés à cette heure-ci, tout comme la plage. Je pourrais lui proposer un café, mais là aussi, je ne suis pas sûre que nous soyons tranquille. Nous sommes amis, mais je ne le connaissais pas assez pour lui proposer de venir boire un verre chez moi. Très peu de personnes rentrent dans mon appartement de toute façon. « On peut aller se poser d’un parc peut-être ? Ou bien aller dans un café avec peu de monde, comme tu veux. » En attendant son approbation nous commençons à marcher cote à cote. Je décide me livrer un peu plus, juste ne dévoilant mon prénom. « Au fait, je m’appelle Elizabeth, mais tout le monde m’appel Beth, donc fait comme bon te semble. » Je n’aimais pas trop qu’on me nomme avec mon prénom entier, ça me rappelait Londres, et ses prénoms totalement classiques. Je repensais à son prénom, je me demandais si tout le monde l’appelait Gabriel, c’est tellement sage pour un garçon extraverti comme lui. « Tu fais quoi dans la vie ? » lui demandais-je pour en apprendre un peu plus sur lui. Après tout, nous sommes amis.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 20:17
La blonde rit après que je lui ai demandé son prénom, et semble amusée par ma demande. Cependant, elle décide de m’ignorer, et de faire jouer au suspens, ce qui me plait beaucoup, mais me donne encore plus envie de savoir finalement. Nous sortons du bureau, et je lui fais remarquer qu’elle m’a vouvoyé. Après cette réflexion, elle sourit, et j’imagine qu’elle ne l’a pas fait exprès, et que c’est juste car elle n’a pas l’habitude. Ce qu’elle dit ensuite justifie ce que je pense. « C’est vrai, laisse moi le temps de m’habituer. » Je hoche la tête, et elle rit tandis que nous sortons dehors. Il fait un peu froid, et je décide de fermer ma veste en cuir. Je lui avoue ensuite ma maladresse, tandis que nous commençons à marcher dehors. Je réfléchie en même temps pour le lieu, mais ne trouve vraiment rien. Ma psychologue prend finalement la parole avant moi. « On peut aller se poser d’un parc peut-être ? Ou bien aller dans un café avec peu de monde, comme tu veux. » Je hoche la tête. L’idée du parc me plait, tout autant que celle du café, même si je pense que le fait d’être à l’air libre sera mieux pour nous pour le moment. Après tous, dans un café, c’est plus intime et je pense que notre amitié n’est pas encore assez développé pour que nous puissions boire un café ensemble. Si j’apprécie ce semblant de relation amicale, je pense qu’il est important de garder quand même un minimum de distance entre nous. « Je pense que le parc serait mieux, mais c’est comme tu préfères. » Je lui souris, me faisant la réflexion en même temps que j’ignore encore son prénom. Visiblement, elle a entendu ma pensée, et se livre enfin, sur son prénom. « Au fait, je m’appelle Elizabeth, mais tout le monde m’appel Beth, donc fait comme bon te semble. » Je lui souris. Elizabeth, c’est un joli prénom, et Beth un jolie surnom. J’avouerais que je préfèrerais qu’elle m’appelle Gaby aussi histoire d’être plus à l’aise, mais mon envie de garder un peu de distance fait que je préfère garder ce surnom pour moi. « J’aime bien Elizabeth, mais Beth c’est bien aussi. » Je lui souris avant de poursuivre, tout en changeant d’avis sur mon surnom. « Beth me convient. Mais alors pour toi, appelle moi Gaby, c’est mieux. » Je lui souris, pendant que nous nous dirigeons vers l’endroit souhaité pour parler. Elizabeth reprend la parole, et je tourne la tête vers elle. « Tu fais quoi dans la vie ? » Voici une question à sens unique. Après tous, je sais déjà sa profession, mais elle ignore la mienne. Je réfléchie un instant, me demandant si il est judicieux de lui dire toutes mes professions. Finalement, je décide de me confier totalement, histoire qu’elle me connaisse mieux. « Je suis étudiant en informatique. » Je reprends ma respiration, puis poursuit. « Je passe mon diplôme de programmeur à la fin de l’année. C’est vraiment ma passion. » Je souris, puis prend à nouveau la parole. « Sinon je suis barman dans un bar de Wellington, et je viens de postuler à un job de babysitter. Ouais, je suis pas mal occupé. Pour avouer, c’est un peu difficile financièrement, et ça me permet de penser à autre chose qu’à ma vie. » Je baisse les yeux. Si l’argent est un des motifs pour lequel je me suis proposé comme babysitter, il n’est pas le seul. Je pense qu’avoir une occupation en plus me permettrait de faire encore mieux le deuil de ma relation amoureuse, mais surtout, de me retrouver moins souvent seul chez moi.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 20:35
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« Je pense que le parc serait mieux, mais c’est comme tu préfères. » je dois dire que moi aussi, cette idée me plait beaucoup. Pas que boire un café avec lui me dérange, mais c’est un stade dans une amitié que nous ne pouvais passer maintenant. Nous marchant alors, tandis que je continue de lui parler, lui donnant enfin réponse à sa question précédente : mon prénom. Il me sourit suite à ma révélation, pas très étonnante je dois dire. « J’aime bien Elizabeth, mais Beth c’est bien aussi. » Je ris un peu, il essaye peut-être de me rassurer en me disant que mon prénom est joli. Quoi qu’il en soit je l’aime bien aussi, de toute façon je dois faire avec. « Beth me convient. Mais alors pour toi, appelle moi Gaby, c’est mieux. » Je ris un peu, et je hoche la tête pour accepter de l’appeler par son surnom. J’avoue que l’appeler Gaby sera beaucoup moins formel que Gabriel. « Gaby ça me va, c'est joli. » lui dis-je en souriant. Je décide alors d’en connaître un peu plus sur mon nouvel ami et lui demande ce qu’il fait dans la vie. Je le vois réfléchir un peu, comme si ça devenait gênant de me donner se détail de sa vie. Je suis quand même curieuse. Je me demande toujours comment ceux qui vivent une tragédie font pour continuer leur vie. C’est vrai, il faut vivre malgré la tragédie mais j’aurai du mal à me lever le matin quand l’un de mes proches meurt. « Je suis étudiant en informatique. » J’aurai du me douter que ce garçon est encore en étude vu son âge. L’informatique je ne connais pas trop mais il parait que c’est un domaine très difficile. Il continue alors de m’en dire plus sur lui. « Je passe mon diplôme de programmeur à la fin de l’année. C’est vraiment ma passion. » J’étais heureuse de voir qu’il y avait quelque chose dans sa vie qui le passionne, qui lui donne envie d’avancer malgré les horreurs de sa vie. Au moins, ça l’occupe. J’ai toujours de l’admiration pour les personnes passionnées, bien que je le sois aussi. Par mon travail et par la lecture, évidemment. Il me sourit avant de reprendre la parole. « Sinon je suis barman dans un bar de Wellington, et je viens de postuler à un job de baby-sitter. Ouais, je suis pas mal occupé. Pour avouer, c’est un peu difficile financièrement, et ça me permet de penser à autre chose qu’à ma vie. » Je me doutais qu’il travaillait à coté, pour payer ses études ou même un appartement. En tout cas, je suis surprise par le nombre d’activité que possède ce jeune homme. Comment fait-il pour concilier autant d’activité. Étudiant, barman et babysitteur, c’est trois choses totalement différentes. Je le soupçonnais de faire autant de chose pour éviter de penser à sa petite amie défunte. Les gens aiment s’occuper l’esprit, c’est plus simple pour oublier. « Je suis impressionnée je dois dire. Tu fais beaucoup de choses quand même, comment fais-tu pour concilier tout ça ? » C’est vrai j’étais vraiment curieuse de connaître quand est-ce qu’il a le temps d’apprendre alors qu’il se trouve avec un enfant ou derrière un bar, peut-être toute la nuit. Je ne doute pas de ses capacités, quand on le veut, on peut, bien sur. « Toutes tes activités sont différentes, tu sais faire plein de chose a ce que je vois. De l’informatique, des cocktails et même t’occuper d’enfant. C’est génial. » lui dis-je en souriant, les yeux remplis de fierté. Nous arrivons vers un petit parc calme, ou peu de monde vient s’y installer à cette heure-ci. Nous entrons dans ce monde fleurit et je décidé d’aller m’installer sur un banc, ou mon ami me suit. Je crois les jambes en l’écoutant.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 20:57
Elizabeth, c’est le prénom de la reine d’Angleterre, et je ne serais pas surpris si Beth m’avouerait maintenant qu’elle est anglaise. Après tous, beaucoup d’anglais vivent en Nouvelle-Zélande. Je viens d’ailleurs de trouver notre premier point commun : nous nous faisons tous les deux appelé par un surnom, et non par nos prénoms. Je ne sais pas si c’est pour la même raison, mais je serais curieux de le savoir. En attendant, le fait de m’appeler par mon surnom ne dérange pas Beth, et j’en suis plutôt content. « Gaby ça me va, c'est joli. » Je lui souris, comme pour la remercier. Je ne sais pas si mon surnom est vraiment joli, mais je le préfère à Gabriel. En fait, l’histoire de mon surnom est assez ancienne. Ma mère m’appelait souvent son petit ange, et l’association religieuse de mon prénom n’a pas arrangé la chose. A l’école, j’étais souvent surnommé d’ange Gabriel, et j’avais clairement horreur de ça. Au point qu’un jour, j’ai dis que je ne m’appelais pas Gabriel, mais Gaby, c’est sorti du jour au lendemain. Depuis, Gaby est mon identité, plus que Gabriel d’ailleurs. Personne ne m’appelle par mon prénom, pas même ma mère qui a enfin compris à quel point mon prénom me rappelait de mauvais souvenir enfantin. Les seules personnes m’appelant par mon prénom sont celles du corps médical, puisque même mes professeurs et mes collègues m’appellent Gaby. Passons. Quand Beth me questionne sur ce que je fais dans la vie, je lui dévoile strictement tous, dans les moindres détails. Mes études de programmation, le fait que ce soit ma passion. Puis mon emploi de barman, et enfin, mon entretien d’embauche pour le job de mon ex retrouvée récemment, pour garder son fils. Je n’ai cependant pas encore eu la réponse, bien que j’espère qu’elle soit positive. « Je suis impressionnée je dois dire. Tu fais beaucoup de choses quand même, comment fais-tu pour concilier tout ça ? » Beth est impressionnée, et en y pensant, je m’étonne même moi-même parfois. Je me demande parfois comment je vais réussir à intégrer aussi le babysitting dans mon emploi du temps. Entre mes cours, et le bar, je suis pas mal occupé, c’est vrai. « C’est une question d’organisation. J’étudie la journée, et le soir, je travaille au bar rarement avant vingt-trois heures. Entre la fin de mes études et le bar, j’ai pas mal d’heures devant moi. Alors faire du babysitting serait un bon moyen de combler cette espace. » En réalité, avant, je dormais pendant ce temps libre. En effet, je rentre rarement avant trois heures du matin, et j’ai souvent mon premier cours au alentour de neuf heure et demi, ce qui me donne peu de temps pour dormir. Mais jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours réussi à m’en sortir. « Toutes tes activités sont différentes, tu sais faire plein de chose a ce que je vois. De l’informatique, des cocktails et même t’occuper d’enfant. C’est génial. » Je hoche la tête. En fait, mis à part ça, je ne sais pas faire grand-chose, et je pense que Beth sait en faire plus que moi. Déjà, elle parle à des gens toute la journée et réussie à les aider avec ses paroles, ce qui n’est pas donné à tous le monde. Je lui souris. « Je suis sûre que tu sais faire plus de choses que moi. » Je continue de lui sourire, quand nous arrivons au parc. Nous nous installons sur un banc, et je continue à parler. « Tu fais quoi d’autre toi ? Tu aimes quoi ? » Je lui souris, tout en écoutant les sons de la nature qui s’offre à nous.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 21:33
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Gaby and Beth
Dans cet élan de confession, je repensais à mon enfance à Londres. Enfin celle que j’avais avec mes vrais parents. Il m’avait donné le nom de notre Reine parce qu’ils sont très attachés à leur terre natale. Je sais combien ils ont été touchés de quitter l’Angleterre après m’avoir retrouvé mais ils avaient besoin de changer d’air et d’horizon étant donné ce qu’ils avaient vécus à Londres. Et puis tout le reste de la famille se trouve à Island Bay, c’était aussi une bonne excuse pour les rejoindre. Ils sont une famille soudée, bien que je ne me sente toujours pas à l’aise avec eux. Malheureusement, je n’ai jamais souhaité être proche d’eux. Ils en souffrent surement mais savent que c’est préférable et ne veulent pas me bousculer. Je suis chanceuse d’avoir des parents aussi compréhensibles. J’en revenais à ce que je faisais ce soir, questionnant mon ami sur sa vie bien occupée. En effet, ce jeune garçon était quelque de très occupé, et j’en avais déduis que c’était s’occuper l’esprit et ne plus penser aux horreurs de sa famille. « C’est une question d’organisation. J’étudie la journée, et le soir, je travaille au bar rarement avant vingt-trois heures. Entre la fin de mes études et le bar, j’ai pas mal d’heures devant moi. Alors faire du babysitting serait un bon moyen de combler cette espace. » Il faisait pas assez de chose alors il décide de faire du babysitting. Je riais un peu bien que je sois toujours impressionnée par cet homme. « Et tu dors quand ? » lui demandais-je en riant. Je continue de lui montrer combien je trouve son emploi du temps différent et bien chargé. Il hoche la tête avant de me répondre. « Je suis sûre que tu sais faire plus de choses que moi. » Je ris un peu mais je ne pense pas comme lui. Je sais faire mon travail à la perfection, je sais écrire, je sais lire mais à part ça je n’ai pas talent caché. Je ne suis surement pas aussi pluridisciplinaire que lui. Je sais être une bonne psychologue mais si je devais changer de métier, je ne sais pas ce que je pourrais faire. Il me fait donc rire mais j’ai peur de le décevoir sur mes activités. Bien que je ne sois pas obligé de m’étendre sur ma vie. Il reprend alors. « Tu fais quoi d’autre toi ? Tu aimes quoi ? » Ça me question me surprend. Je n’avais pas prévu de parler de moi ce soir. Mon visage change d’expression très vite, mais je ne veux pas qu’il sache que je suis mal à l’aise quand il parle de moi. J’hésite un peu mais je ne sais pas quoi lui dire. « En fait, je suis psychologue, bénévole à l’association et sinon, j’adore lire. Je passe mon temps avec mes bouquins, je l’avoue. » En pensant à mes mots, j’avais envie de rire. Si ce barman savait que je suis une femme qui refuse de boire, ça serait très ironique. Et puis si je devais lui expliquer que je ne bois parce que je veux garder le contrôle de mon corps, il partirai en courant pensant que c’est surtout moi qui ai un problème. Je décide donc de dévier de nouveau la conversation vers lui, quitte à devenir trop invasive. « Et donc, tu as fais du chemin de puis la dernière fois, je trouve ça admirable. » Je ne veux surtout pas enfoncer le couteau dans la plaie, mais je voulais surtout voir s’il avait envie de parler de cette période de sa vie. Je me sens cela dit très mal d’en parler, alors que c’est lui qui aurait du venir s’il avait envie de l’évoquer. « Excuse moi, tu ne veux peut-être pas parler de ça. » Je baisse la tête, un peu gênée par mes mots précédents.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mar 24 Jan - 21:59
Beth est étonné de toutes mes professions, ce que je comprends. Après m’avoir demandé comment j’arrivais à cumuler tous ça, je lui réponds simplement que c’est une simple organisation. Enfin simple, je n’en suis pas sûr, mais pour le moment, je m’en sors, et tant mieux. « Et tu dors quand ? » Elle rigole, et je rigole aussi. En réalité, je me pose aussi la question parfois. Je ne dors pas assez, j’en ai conscience, mais je me dis que bientôt, ça sera terminé. A la fin de l’année, j’aurais mon diplôme, et je pourrais enfin avoir des horaires de travail fixes, mais surtout rémunérées suffisamment pour ne plus être obligé d’avoir une activité à côté, même si je pense quand même rester barman quelques soirs par semaine, devenu un habitué dans ce métier mais surtout, je suis connu par la plupart des jeunes de la ville. « Je ne dors pas assez, alors je m’endors souvent en cours ou pendant mon repas le midi. Mais bon, c’est bientôt fini, une fois mon diplôme en poche, j’aurais un bon matelas. » Je souris, puis nous partons dans complètement autre chose. Quand elle me dit que j’ai de nombreuses qualités et que je sais faire plusieurs choses, je renchérie sur le fait que je suis certain qu’elle aussi, en lui demandant ce qu’elle aime dans la vie. Je sens rapidement que ma question la met mal à l’aise. J’imagine qu’elle n’a pas l’habitude de parler d’elle, mais plutôt d’entendre parler les gens. Je lui souris pour la mettre en confiance. « En fait, je suis psychologue, bénévole à l’association et sinon, j’adore lire. Je passe mon temps avec mes bouquins, je l’avoue. » Je continue de lui sourire. Si je savais déjà son activité professionnelle, le fait de la savoir lectrice ne m’étonne pas vraiment à vrai dire. Elle a bien la tête de quelqu’un qui aime lire, et si je l’avais rencontré dans la librairie de la ville, en train de faire la plouf entre plusieurs bouquins, je n’aurais pas été surpris. « Tu t’entendrais bien avec la petite sœur de Clarisse. Elle adore lire elle aussi. » Je baisse un peu la tête, en espérant que cela ne va pas inciter Beth à reparlé de Clarisse. C’est loupé. « Et donc, tu as fais du chemin de puis la dernière fois, je trouve ça admirable. » Sa remarque me fait sourire, même si je n’ai pas forcément envie de parler de la dernière fois pour le moment. Beth semble d’ailleurs le remarquer, et prend à nouveau la parole. « Excuse moi, tu ne veux peut-être pas parler de ça. » Je lui souris, comme pour la rassurer. Après tous, cela ne sert à rien de me braquer à nouveau. Je dois lui montrer que j’ai évolué. Je décide de lui répondre avec le sourire. « Ce n’est pas grave. Mais oui, j’ai fais du progrès. » Je baisse un moment les yeux. Je suis plutôt fier de mon progrès, même si il se base surtout sur des erreurs de ma part. Déjà, j’ai mis en carton toutes les affaires de Clarisse. Puis j’ai couché avec une autre fille, la sœur de mon meilleur ami en plus. Et c’était une des meilleurs nuits de ma vie, c’est ça le pire. « Ca ne me dérange plus d’en parler. Enfin, j’évite, mais ça ne me dérange pas quand même. » Je relève les yeux vers elle. « Pour t’avouer, je n’ai jamais reparlé de Clarisse avant aujourd’hui, et depuis notre rendez-vous. » Je baisse un peu les yeux, honteux.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mer 25 Jan - 10:49
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« Tu t’entendrais bien avec la petite sœur de Clarisse. Elle adore lire elle aussi. » Je souris alors qu’il évoque à nouveau sa petite-amie. Je me demandais d’ailleurs s’il est encore proche de la famille de Clarisse. Il à vraiment un air nostalgique en pensant à sa petite sœur. Je me ferai un plaisir de le rencontrer s’il le souhaitait. Je lui avoue alors qu’il a beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Il est moins révolté et bien sur beaucoup plus avenant. J’espérais juste qu’évoquer cette période de sa vie ne le replongera pas dans l’état dans lequel il était la première fois que je l’ai rencontré. Ça me gênerai quelque peu de me faire crier dessus en plein air. Pourtant il sourit. Je m’excuse tout de même d’avoir mit ce sujet dans la conversation, soucieuse de son état de santé. « Ce n’est pas grave. Mais oui, j’ai fais du progrès. » Il me regarde comme pour me rassurer et je comprends qu’il n’a pas l’intention de couper à court à cette conversation. S’il arrive à parler d’elle, c’est qu’il a fait un grand chemin depuis la dernière fois. Je sais comme c’est dur de parler d’un traumatisme, même moi je n’y arrive toujours pas. Je veux dire, même avec ma famille je n’en parle et aucun de mes amis ou de mes proches n’est au courant de mon passé douloureux. Je ris des fois en repensant que j’arrive à changer des gens pour qu’ils en parlent tandis que moi je reste bloqué à ce sujet. J’aurai besoin de quelqu’un qui me pousse à parler de cette expérience. Mais là encore, je doute que ça soit dans l’immédiat. Je ne vois personne capable de me mettre assez en confiance pour parler de ça. Il baisse la tête mais reprend la conversation. « Ca ne me dérange plus d’en parler. Enfin, j’évite, mais ça ne me dérange pas quand même. » Je suis heureuse de voir qu’il arrive enfin à en parler. Evidement, c’est logique qu’il l’évite mais s’il arrive au moins à l’évoquer sans s’énerver ou pleurer, c’est un grand pas dans sa vie. Il relève la tête vers moi. « Pour t’avouer, je n’ai jamais reparlé de Clarisse avant aujourd’hui, et depuis notre rendez-vous. » Je suis un peu choquée, je me demandais comment il avait fait pour passer à autre chose sans en parler. J’avais en quelque sorte mes parents mais lui, je ne comprends pas comment il a pu passer à autre chose. Ça fait un mois, un mois sans parler de cette fille et de son suicide. « C’est normal de ne pas avoir envie d’en parler. » lui dis-je instinctivement, le comprenant mieux que personne. J’essaye de ne pas lui parler comme la psychologue en moi le ferai mais j’ai vraiment très envie de l’aider encore plus. Je lui souris, assez fière de lui. « On n’est pas obligé d’en parler plus précisément mais si tu en as envie ou besoin, je suis là. » Je voulais qu’il sache que même si nous étions des soi disant amis depuis quelques minutes, je serai ravie d’être celle avec qui il peut se confier sur son ressenti par rapport à cette histoire. « Parle moi de ce que tu veux, je suis à ton écoute. » Je ris un peu, on croira que je le harcèle pour qu’il me parle. J’ai juste envie qu’il soit en confiance avec moi et qu’il ne se croit plus avec une psychologue mais avec une amie.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Mer 25 Jan - 16:27
Depuis mon dernier rendez-vous, je n’ai jamais reparlé de Clarisse ou très peu et uniquement en cas de nécessité, c'est-à-dire, à mon avocate, même si nous essayons de virer rapidement sur un autre sujet. Parler de Clarisse m’a toujours fait mal jusqu’à présent. Cela fait revivre nos souvenirs à deux, et me rend souvent mélancolique. Les discutions autours de Clarisse sont en général assez gênantes et désagréables, et j’ai parfois l’impression que les personnes me posant des questions par rapport à elles n’ont pas consciences du mal qu’elles me font. Pour Beth, c’est autre chose, car je sais grâce à elle qu’en parler me ferrait du bien. J’en ai conscience, même si c’est vraiment difficile. « C’est normal de ne pas avoir envie d’en parler. » Je souffle, presque de soulagement. Si Beth dit que mon ressenti est normal, c’est qu’il l’est, et cela me rassure, vraiment. J’ai déjà eu des réflexions de certaines personnes qui m’accusaient de vouloir oublier Clarisse, et d’être déjà passé à autre chose. Si en un sens, c’est vrai, je sais que cela est faux. Si je veux peut être oublié Clarisse, je sais très bien que je fais ça pour mon bien, et que cela ne durera pas. D’ici dix ans, Clarisse sera toujours dans mon cœur, comme petite amie oubliée et disparue. C’est comme ça. Je n’arriverais jamais à passer à autre chose totalement, car je n’ai jamais pu lui dire au revoir. Il faut dire que nous étions heureux, d’où mon incompréhension. Si encore nous étions malheureux ensemble, j’aurais peut être mieux compris. Mais j’évite de faire des si, et des hypothèses, car de toute manière, ça ne sert à rien. « On n’est pas obligé d’en parler plus précisément mais si tu en as envie ou besoin, je suis là. » Je souris à Beth. Cette femme, je sais très bien qu’elle a envie de m’aider. Après tous, c’est son métier à la base, et cela ne me déplait pas. L’idée que quelqu’un me comprenne et m’écoute sans jugement m’aidera sans doute. « Ca me ferait du bien d’en parler. Mais c’est trop dur. » Je baisse un instant la tête, puis la remonte vers Elizabeth. Au fond de moi, je sais très bien que j’aimerais que la conversation continue sur Clarisse, mais j’ai l’impression qu’une force me l’empêche, et je décide rapidement de renoncer à en parler davantage. Une autre fois, peut être. « Parle moi de ce que tu veux, je suis à ton écoute. » Je réfléchie un instant. Je ne sais pas vraiment de quoi nous pourrions parler, cette fille m’intrigue, et j’aimerais la connaître un peu plus. Je doute qu’elle ai un petit ami, son comportement le montre bien. Elle semble sans véritables attaches, uniquement vouée à son métier. Je me demande d’ailleurs d’où lui est venue cette envie d’aider les autres. « Pourquoi tu fais ça Beth ? » Je respire un moment, puis précise. « Je veux dire. Pourquoi tu aides les gens comme ça ? Ca vient d’où ? » Je lui souris, amicalement. Je ne sais pas si c’est un sujet qu’elle aimerait abordée avec moi, après tous, ça reste très personnel. J’éternue, puis parle une dernière fois. « Comme pour moi, tu n’es pas obligée de me le dire. Mais ça m’intrigue, et je suis curieux. » Je souris.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Jeu 26 Jan - 10:47
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« Ca me ferait du bien d’en parler. Mais c’est trop dur. » Je pense vraiment qu’il devrait en parler. Reste à savoir s’il veut le faire avec moi ou avec une autre personne. Je ne connais pas ses proches, et d’après ce que j’ai compris, il ne parle pas de sa petite-amie avec eux. J’avais vraiment envie de l’aider. J’appréhendais juste la façon de le faire, en tant qu’mie et non de psychologue. Il baisse la tête quelques secondes avant de remonter son visage vers moi. Je me demande alors si je ne dois pas le pousser. Alors je lui conseil de me parler de ce qu’il veut, espérant qu’il dirige la conversation vers lui ou vers ce qui lui ai arrivé. Je le vois réfléchir quelques instants. Il doit surement hésiter entre me parler de Clarisse ou changer totalement de sujet. Je prends peur, ne voulant pas qu’il me pose de nouveau des questions sur moi. Honnêtement, j’avais envie de lui dire que nous étions là que pour parler de lui, mais ce n’est pas ce que fera une amie, enfin je crois. Du coup, je ne dis rien et j’attends qu’il reprenne la parole. « Pourquoi tu fais ça Beth ? » Je prends un peu peur, ne comprenant pas ou il venait en venir me disant ça. Peut-être est-il de nouveau troublé par mon comportement, peut-être que je ne me suis pas comporté comme il aurait voulu. Je dois l’avouer ce garçon est un mystère pour moi. Il ne réagit jamais comme je l’aurai pensé. D’habitude, je comprends chacun de mes patients avant même qu’ils n’ouvrent la bouche, c’est même devenu trop facile. Au moins avec lui, je suis surprise par ce que j’entends. Il souffle avant de me préciser ses mots. « Je veux dire. Pourquoi tu aides les gens comme ça ? Ca vient d’où ? » Je suis soulagée et un grand sourire s’affiche sur mon visage. Bien qu’il me parle de moi, ce que je redoutais, au moins il ne part pas en courant, énervé contre ma personne. Son sourire me rassure un peu. En fait, je ne peux pas vraiment expliquer cela sans lui parler de mon passé alors je vais devoir mentir. J’ai fais ce métier parce que j’avais besoin de comprendre ce qui m’était arrivé. Mais comment expliquer mon envie d’aider les autres, même moi je ne sais pas. Il reprend alors. « Comme pour moi, tu n’es pas obligée de me le dire. Mais ça m’intrigue, et je suis curieux. » Je lui souris mais j’allais lui répondre. Au final, ça ne me dérange pas vraiment de parler de ça. Surtout que je ne suis pas vraiment sûre de lui dire la vérité. « Non non, je peux parler de ça. » Je ris un peu, j’ai presque l’impression que les rôles ce sont entre nous. « En fait, je ne peux pas vraiment expliquer ça. J’adore aider les autres, c’est quelque chose dont j’ai... besoin. » Je me coupe après ça. En fait je fais ce que j’aurai aimé qu’on me fasse après l’enlèvement. Je n’ai jamais été voir de psychologue mais encore maintenant je me demande si ça n’aurait pas été une bonne idée. « Je suis juste passionnée par ce que je fais. » Lui dis-je en souriant. C’est une passion pas comme les autres, mais elle a le mérite de servir à quelque chose. « En fait, je vais me spécialiser dans quelques mois, en tant que psychologue judiciaire et je travaillerai en prison, pour aider les criminels. » lui avouais-je. Je me sens un peu coupable de lui parler de moi aussi longtemps. Au final, je prends plaisir à me confier, bien que je ne dise rien de très personnel.
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Sujet: Re: sorry doctor. (beth) (#) Jeu 26 Jan - 18:22
Je ne voulais pas parler de Clarisse, ou du moins, pas maintenant. Pour le moment, je souhaitais en apprendre un peu plus sur Beth, et notamment sur sa vie professionnelle. Je ne la connais pas vraiment, et je pense que pour connaître une personne, savoir pourquoi elle fait ce métier est très important, et surtout pour un métier comme elle fait, psychologue. Beth ne semble pas vouloir me forcer à parler de Clarisse, et j’en suis ravie. Après tous, nous en reparlerons sans doute à un autre moment, mais pour l’instant, il me faut du temps. Je décide de passer sur un autre sujet, son métier. Ou surtout le passé de son métier, et pourquoi elle a voulu faire ça. Je précise évidement que je ne l’oblige pas à m’en parler, en lui souriant. Elle sourit à son tour, et prend la parole. « Non non, je peux parler de ça. » Elle rigole, et je lui souris. Si elle peut parler de ça, c’est sans doute qu’elle ne peut pas parler d’autre chose, ce que je comprends, mais ça m’intrigue. Je lui souris, et elle reprend la parole. « En fait, je ne peux pas vraiment expliquer ça. J’adore aider les autres, c’est quelque chose dont j’ai... besoin. » Je hausse un sourcil, pensant qu’elle va continuer son explication sur ce besoin qui la motive à faire ça. Elle, elle a besoin d’aider les gens. Moi, ce dont j’ai besoin maintenant, c’est de ne penser qu’à moi, et d’éviter de penser à mon passé pour me focaliser sur mon avenir. Je marmonne un simple « Intéressant. » Dis de cette manière, le mot semble plutôt inapproprié, dans le sens où il ne sert à rien. J’aurais pu lui répondre une phrase entière, mais non, et puis elle continue. « Je suis juste passionnée par ce que je fais. » Elle me sourit, et je fais de même. La passion dans un métier, c’est super important. Moi aussi, mon métier sera en rapport avec ma passion. Coder c’est quelque chose que je fais depuis que je suis ado, et le codage m’a suivi dans toutes les épreuves de la vie.
C’est assez étrange en fait. « On voit vraiment que c’est ta passion, c’est admirable ce que tu fais pour les gens. C'est comme ci tu consacrais ta vie pour la leur, c'est beau. » Je lui souris. J’apprécie Beth, du moins, pour le moment. Elle a une façon de parler qui apaise, et rassure. Remarque, c’est assez important pour son métier, et il semble fait pour elle. Malgré tous, il y a plusieurs façons d’aider les autres, mais elle a choisi la psychologie. Elle aurait pu faire médecine, ou même professeur. Il y a tellement de métier pour aider. Elle prend à nouveau la parole. « En fait, je vais me spécialiser dans quelques mois, en tant que psychologue judiciaire et je travaillerai en prison, pour aider les criminels. » J’écarquille les yeux, étonné de cette précision. Beth est une femme qui a l’air fragile, bien que forte, et l’idée de la savoir en face de criminels m’étonne. En fait, elle semble vouloir aider les criminels et j’imagine comprendre pourquoi ils sont comme ça. C’est le rôle d’un psy au final, mais cette fille m’étonne de plus en plus. « Woah. » Je lui souris, avant de poursuivre pour lui faire entendre mon inquiétude. « Tu as l’air fragile quand même. » Je me rend compte que ma phrase n’a rien à faire là, et qu’en face d’elle, c’est plutôt moi le fragile. Mais je poursuis, pour me faire comprendre. « Enfin je veux dire, des criminels quoi. C’est dingue de s’intéresser à eux comme ça. » Je hoche la tête, comme pour me parler à moi-même, puis précise une dernière chose. « J’imagine qu’on ne peut rien pour ces gens là, en prison, mais tu veux les comprendre j’imagine ? Comprendre leurs actions, tout ça. » Je ris. Ma phrase est assez tordue, et incompréhensible. Ma curiosité me ronge, et je décide de rajouter une dernière chose. « Pourquoi tu t’intéresses aux criminels ? J’imagine qu’il y a une origine sur tous, et je serais curieux. C’est rare de s’intéresser à ces gens. » Je lui souris, un peu gêné. Ma question est sans doute trop personnelle, mais à quoi bon, qui ne tente rien n’a rien.