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La St Valentin, la première qu’elle allait passer avec Reagan. La première avec la personne qu’elle aimait le plus au monde. Cette fête qu’elle avait toujours pensé commerciale, qu’elle avait refusé de fêter pendant tant d’années avec Nick, mais qu’elle avait passé des semaines à préparer pour sa petite amie. Alors forcément l’événement pour le 14 février organisé par madame le maire avait été l’occasion rêvé d’inviter sa petite amie. Elle espérait simplement que sa petite amie ne serait pas finalement déçue de la voir, après tout, elles avaient surmonter tellement de problèmes qu’à présent Azel s’attendait à absolument tout. Cependant après s’être préparée pour la soirée et être habillée d’une robe blanche qui mettait en valeur sa poitrine grâce à un généreux décolleté, elle avait tout de même préparer des affaires de rechange, après tout elle n’avait aucune idée si elle rentrerait chez elle ce soir ou bien si la soirée se terminerait chez Reagan, car une chose était certaine, elles n’allaient pas se quitter à la fin de la soirée et si tout se passait bien, elles n’allaient plus se quitter. Sa petite boîte noire contenant son cadeau pour sa belle, reposait sagement dans sa pochette en attendant d’être dévoilée.
Elle ne fut pas longue à arriver sur le lieu du rendez-vous et c’est avec un immense sourire qu’elle retrouva sa petite amie d’un tendre baiser. Après avoir marché quelques minutes, Azel fut surprise de se retrouver face à une échelle et pourtant elle ne fut pas longue à y grimper ses affaires lancées précédemment sans grande attention dans le chalet perché en haut des arbres et une fois à l’intérieur, la blonde ne put que constater, bouche bée, la vue qui s’offrait à elles. Des étoiles, des arbres et un peu plus loin, les lumières scintillantes de la ville, elle ne mit pas longtemps à venir enrouler ses bras autour de sa belle, son torse contre le dos de la jeune femme, ses lèvres rouges venant caresser son épaule et quelques mots murmurés au creux de l’oreille. « Joyeuse St Valentin, mon amour. »

Il y a quelques jours, j'ai reçu un message m'annonçant d'une invitation pour une Saint Valentin de gala. Bien sûr, cette invitation était anonyme, ça serait sinon, beaucoup moins drôle. Je n'ai rien dit à ma petite amie, je l'ai juste observée, cherchant ainsi à découvrir s'il s'agissait d'elle ou pas. Malheureusement pour moi, elle est très douée pour cacher les choses et j'ai été incapable de découvrir s'il s'agissait bien d'elle. J'ai tout de même pris le risque de répondre à cette invitation en envoyant le prénom d'Azel. On verra bien ce qu'il se passe. Le jour J arrive rapidement et un large sourire illumine mon visage lorsque je vois ma petite amie arriver. J'ai visé juste c'est bien elle, l'inverse m'aurait certainement un peu énervée, car clairement, je ne voulais passer cette ''fête'' qu'avec elle. Nous suivons les indications présentent sur l'invitation et arrivons rapidement au pied d'un grand arbre où se trouve perchée une cabane. Nous y grimpons chacune notre tour et après avoir emmené nos affaires dans la chambre, je viens me poser sur le petit morceau de terrasse qui accompagne la cabane. Je pose mes avant bras sur la barrière et regarde au loin l'horizon qui s'offre à nous. « Joyeuse St Valentin, mon amour. » Je fais glisser mes doigts le long de ses bras et bascule doucement ma tête en arrière, jusqu'à la déposer sur son épaule. À ce moment précis, je me sens bien, incroyablement bien. Rien ne devrait venir nous interrompre, pas d'ombre prévue au tableau et ça, c'est une très bonne chose. Je quitte la vue que la cabane nous offre et me retourne pour faire face à ma petite amie. Je glisse alors mes bras autour de son cou et viens déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « À toi aussi. » La première, notre première Saint-Valentin et j'espère bien qu'il ne s'agit pas de la dernière. Après la soirée que l'on risque de passer ici, ça serait quand même dommage. « Tu te souviens de ce qu'il s'est passé il y a un an ? » Déjà 365 jours que tout a commencé. Que notre premier baiser a été échangé. Ce jour-là, elle m'a pris au dépourvu alors que je partais pour fêter cette même fête avec Declan. Un an aujourd'hui et depuis, beaucoup de choses se sont passées. « Tu veux peut-être un petit indice ? » J'arque un sourcil et m'approche une nouvelle fois d'elle, déposant encore un tendre baiser sur ses lèvres mais qui cette fois-ci, tente de lui procure tout l'amour que j'ai pour elle.

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{love me like you do}
crédit/ tumblr ✰ reagan.[/center]

Première St Valentin avec Reagan et elle espérait bien que cela ne soit pas la dernière, en réalité la petit écrin de velours présent dans son sac avait tendance à attirer son regard et rien qu'à la pensée de la réaction de la jeune femme ou pire, sa non-réaction, Azel sentait l'angoisse et la panique monter en elle. Reagan était la femme de sa vie, cet âme sœur que tant de personne passaient leur vie à rechercher, elle en était persuadée alors c'était naturellement qu'Azel planifiait sa vie avec Reagan présente à ses côtés, elle avançait dans les années et elle savait qu'il était grand temps de passer à un mariage et à des enfants et si elle n'en avait pas encore parlé à sa petite amie, elle espérait fortement qu'elle soit en accord avec cette pensée. Elles avançaient ensemble peu à peu et Azel ne pouvait qu'être excitée à la pensée de tout ce qui les attendait, elles avaient déjà traversées tellement d'épreuves et la blonde avait bien conscience qu'il restait un long chemin à parcourir, à commencer par les parents de Reagan, mais elle savait qu'elles y arriverait car elles étaient ensemble et dès lors que c'était le cas, elles trouvaient toujours des solutions. Très vite la conversation tourna autour du travail ou plutôt autour de la réussite de Reagan, il était clair qu'Azel n'avait pas été présente tout au long du processus universitaire de sa petite amie, mais sur la fin c'était elle qui avait passé des soirées à faire réviser la brune, qui avait même commencé à apprendre par cœur les cours de la jeune femme à force de les lui faire réciter, c'était elle qui avait sacrifier son besoin de tendresse et d'amour pour ne pas venir perturber la tranquillité et le besoin de concentration de sa brune, alors le fait d'apprendre que tout cela n'avait été en vain et que Reagan était parvenue à réussir ses examens, elle était fière. Reagan devenait et Azel était plus que fière d'être à ses côtés, de pouvoir crier au monde qu'elle était sienne et cela pour le restant de leurs jours. Ignorant la demande de la brune qui consistait à enfin dévorer le repas, la blonde secoua la tête négativement avant de se lever de sa chaise et de faire le tour de la table pour pouvoir venir prendre le visage de la jeune femme entre ses mains et l'embrasser longuement avec toute sa tendresse, pour enfin venir apposer son front contre son jumeau. «  Reagan, chérie, je suis tellement fière de toi. Tu vas être exceptionnelle dans ce métier, je veux dire, j'ai été ton cobaye numéro un. » Un large sourire vint s'installer sur son visage alors qu'elle se remémorait les nombreuses soirées où son dos était passé sous les doigts experts de Reagan juste pour qu'elle puisse s'exercer, elle avait été sa victime grandement consentante. Se relevant, elle retourna à sa place avant de commencer à déguster le repas, cependant celui ci semblait fade à côté de la peur mélangé à l'excitation qui lui prenait les entrailles. Glissant sa main dans sa pochette s'accordant à sa robe, elle tenta de dissimuler son geste avant de porter son verre de vin à ses lèvres tentant d'oublier le tremblement intensive de sa main. Se raclant la gorge, elle ne fit pas attention aux paroles de la brune, de toute façon elle avait complètement perdu le fil de la conversation depuis un moment, d'ailleurs elle ne se priva pas de couper sa petite amie, ancrant son regard dans celui de sa belle. «  Reagan … La St-Valentin, c'est l'occasion des cadeaux. Cette fête n'a jamais été mon truc, pour moi on ne devrait pas attendre un jour spécial pour dire à quelqu'un à quel point on l'aime … pourtant je suis tombée dans le panneau car je t'aime et je veux faire de ce jour quelque chose de spécial. » Elle pouvait encore entendre les paroles de Jake lui soufflant de faire quelque chose qui sortait de l'ordinaire, un simple bijou était trop fade pour une relation telle que la leur, elle devait trouver quelque chose qui aurait un sens, alors l'idée était venue d'elle-même et ce soir, elle espérait simplement ne pas s'être trompée. Sortant la boîte bordeaux de sa cachette, elle ne quitta pas le regard de Reagan alors que ses doigts tremblant venaient ouvrir l 'écrin pour en dévoiler une petite clé argentée qui brillait au reflet de la lumière. Soufflant quelque peu, elle fit glisser la boîte et son contenu jusqu'à sa petite amie. «  C'est la clé de chez moi. Je t'aime Reagan et je te veux dans ma vie, alors je me suis dis que tu pouvais venir t'installer chez moi. La moitié de tes affaires y sont déjà et … Côme adore la plage qui borde le jardin et … j'aurai peut-être dû t'offrir un bijou finalement … » La panique vint couper sa respiration alors que son cœur battait dans ses oreilles, si cette histoire se finissait mal, Jake allait en prendre pour son grade c'était certain.

Aujourd'hui, cela fait un an que nous avons échangé notre premier baiser. Un an déjà, le temps passe vite. Cette date reste ancrée dans ma mémoire, mais je ne sais pas si c'est le cas de ma petite amie, alors je le lui rappelle en lui offrant un tendre baiser, comme pour lui rappeler ce jour-là et la sensation que nous avons pu ressentir. « Je n’ai pas besoin d’indice Reagan, c’est pas quelque chose que je puisse oublier un jour. » La main d'Azel vient tendrement balayer mon visage. Je ferme alors les yeux pour savourer pleinement ce geste. « Tu es magnifique. » Mes paupières s'ouvrent de nouveau pour la regarder. Azel est gentille, beaucoup trop gentille. J'ai parfois l'impression qu'elle rend les choses toujours plus belle, juste pour me faire plaisir. Mes joues se teintent d'une couleur rose, alors qu'elle poursuit sa phrase. « Je veux dire, tu es réellement magnifique. Pas seulement ce soir dans cette tenue, mais quand tu te lèves le matin, quand tu sors de ta douche, quand tu te concentres, quand on fait l’amour. Tu es la plus belle personne que je connaisse Reagan. » Comme simple réponse, j'avance mon visage et lui vole un baiser. « Nous sommes arrivées au point où je n'ai plus besoin de te charmer ? Où je peux vivre en sur-vêtement ? » Je rigole, c'est certain, car jamais j'en arriverais à ce point, ou pas avant vingt, trente ans. Aujourd'hui, je me sens encore ridicule à côté de ma petite amie et j'ai beaucoup d'effort à faire encore. La jolie blonde glisse sa main dans la mienne et me guide jusqu'à l'intérieur de la cabane. Une petite table se trouve dans un coin de la pièce. Plus quelque chose d'appoint d'autre chose, mais ça sera suffisant pour ce soir. Je m'installe à l'une des deux places et Azel se met en face. « Ce soir c’est notre soirée, on va profiter de cet instant à deux, on va oublier tous nos problèmes, il n’y a que nous. » Pour appuyer ses propos, ma douce attrape son sac et l'éteint. Je crois que je me suis beaucoup plainte ces derniers temps et par ce geste, elle me fait comprendre que je suis beaucoup plus importante que son travail, même si celui-ci lui demande beaucoup de temps. « A nous et que cela ne s'arrête jamais. » Dit-elle en levant sa coupe de champagne. Je fais la même chose et de mon autre main, je viens attraper sa main dans la mienne. « À nous ! » Nos deux coupes s'entrechoquent et nous buvons une gorgée de notre boisson. « Tu sais.. » Je pose mon verre avant de poursuivre. « Je critique souvent ton téléphone professionnel, car il a tendance à sonner un peu trop souvent à mon goût, mais.. » Un large sourire se dessine sur mon visage. On ne dirait pas comme ça, mais je ne compte pas lui annoncer de mauvaise nouvelle. « Je vais bientôt en avoir un aussi. J'ai eu mes résultats hier et je suis officiellement diplômée. » J'aurais pu lui dire dès que j'ai su pour cette bonne nouvelle, mais je trouvais cela plus magique de lui annoncer en personne et qui plus est, le jour de la Saint-Valentin. « Ta petite-amie est kinésithérapeute. » Elle n'a été présente que durant ma dernière année et encore, pas complètement. Mais Azel sait à quel point j'aime ce métier et à quel point il me tient à coeur. Elle sait aussi que j'ai galéré ces dernières semaines, que j'ai donné corps et âme pour réussir mes derniers examens. « C'est une nouvelle vie qui s'annonce. » Je lui souris encore et m'approche un peu d'elle, appuyée sur ma main, pour lui offrir un tendre baiser. Une nouvelle vie qui commence, mais une qui se continue avec elle. « Bon.. mangeons ! Ça m'a l'air délicieux ! »

Première St Valentin avec Reagan et elle espérait bien que cela ne soit pas la dernière, en réalité la petit écrin de velours présent dans son sac avait tendance à attirer son regard et rien qu'à la pensée de la réaction de la jeune femme ou pire, sa non-réaction, Azel sentait l'angoisse et la panique monter en elle. Reagan était la femme de sa vie, cet âme sœur que tant de personne passaient leur vie à  rechercher, elle en était persuadée alors c'était naturellement qu'Azel planifiait sa vie avec Reagan présente à ses côtés, elle avançait dans les années et elle savait qu'il était grand temps de passer à un mariage et à des enfants et si elle n'en avait pas encore parlé à sa petite amie, elle espérait fortement qu'elle soit en accord avec cette pensée. Elles avançaient ensemble peu à peu et Azel ne pouvait qu'être excitée à la pensée de tout ce qui les attendait, elles avaient déjà traversées tellement d'épreuves et la blonde avait bien conscience qu'il restait un long chemin à parcourir, à commencer par les parents de Reagan, mais elle savait qu'elles y arriverait car elles étaient ensemble et dès lors que c'était le cas, elles trouvaient toujours des solutions. Très vite la conversation tourna autour du travail ou plutôt autour de la réussite de Reagan, il était clair qu'Azel n'avait pas été présente tout au long du processus universitaire de sa petite amie, mais sur la fin c'était elle qui avait passé des soirées à faire réviser la brune, qui avait même commencé à apprendre par cœur les cours de la jeune femme à force de les lui faire réciter, c'était elle qui avait sacrifier son besoin de tendresse et d'amour pour ne pas venir perturber la tranquillité et le besoin de concentration de sa brune, alors le fait d'apprendre que tout cela n'avait été en vain et que Reagan était parvenue à réussir ses examens, elle était fière. Reagan devenait et Azel était plus que fière d'être à ses côtés, de pouvoir crier au monde qu'elle était sienne et cela pour le restant de leurs jours. Ignorant la demande de la brune qui consistait à enfin dévorer le repas, la blonde secoua la tête négativement avant de se lever de sa chaise et de faire le tour de la table pour pouvoir venir prendre le visage de la jeune femme entre ses mains et l'embrasser longuement avec toute sa tendresse, pour enfin venir apposer son front contre son jumeau. «  Reagan, chérie, je suis tellement fière de toi. Tu vas être exceptionnelle dans ce métier, je veux dire, j'ai été ton cobaye numéro un. »  Un large sourire vint s'installer sur son visage alors qu'elle se remémorait les nombreuses soirées où son dos était passé sous les doigts experts de Reagan juste pour qu'elle puisse s'exercer, elle avait été sa victime grandement consentante. Se relevant, elle retourna à sa place avant de commencer à déguster le repas, cependant celui ci semblait fade à côté de la peur mélangé à l'excitation qui lui prenait les entrailles. Glissant sa main dans sa pochette s'accordant à sa robe, elle tenta de dissimuler son geste avant de porter son verre de vin à ses lèvres tentant d'oublier le tremblement intensive de sa main. Se raclant la gorge, elle ne fit pas attention aux paroles de la brune, de toute façon elle avait complètement perdu le fil de la conversation depuis un moment, d'ailleurs elle ne se priva pas de couper sa petite amie, ancrant son regard dans celui de sa belle. «  Reagan … La St-Valentin, c'est l'occasion des cadeaux. Cette fête n'a jamais été mon truc, pour moi on ne devrait pas attendre un jour spécial pour dire à quelqu'un à quel point on l'aime … pourtant je suis tombée dans le panneau car je t'aime et je veux faire de ce jour quelque chose de spécial. » Elle pouvait encore entendre les paroles de Jake lui soufflant de faire quelque chose qui sortait de l'ordinaire, un simple bijou était trop fade pour une relation telle que la leur, elle devait trouver quelque chose qui aurait un sens, alors l'idée était venue d'elle-même et ce soir, elle espérait simplement ne pas s'être trompée. Sortant la boîte bordeaux de sa cachette, elle ne quitta pas le regard de Reagan alors que ses doigts tremblant venaient ouvrir l 'écrin pour en dévoiler une petite clé argentée qui brillait au reflet de la lumière. Soufflant quelque peu, elle fit glisser la boîte et son contenu jusqu'à sa petite amie. «  C'est la clé de chez moi. Je t'aime Reagan et je te veux dans ma vie, alors je me suis dis que tu pouvais venir t'installer chez moi. La moitié de tes affaires y sont déjà et … Côme adore la plage qui borde le jardin et … j'aurai peut-être dû t'offrir un bijou finalement … » La panique vint couper sa respiration alors que son cœur battait dans ses oreilles, si cette histoire se finissait mal, Jake allait en prendre pour son grade c'était certain.

La nouvelle est tombée hier, j'ai réussi mes examens, je n'ai plus qu'à aller chercher mon diplôme pour pouvoir exercer le métier que je rêve de faire depuis trois ans maintenant. J'aurais très bien pu lui dire quand je l'ai vu, hier, mais je trouvais cela beaucoup plus magique d'attendre de partager la Saint-Valentin avec elle et je ne me suis pas trompée. « Reagan, chérie, je suis tellement fière de toi. Tu vas être exceptionnelle dans ce métier, je veux dire, j'ai été ton cobaye numéro un. » Je hoche la tête, un large sourire sur les lèvres. C'est vrai qu'Azel a eu le droit à des massages gratuits et en plus de me faire travailler, cela a été très agréable pour toutes les deux. En effet, j'ai aimé le fait de me dire que cela la soulageait après des journées qui avaient été compliquées, que mes mains les rendaient plus agréables, meilleures même. J'offre un dernier sourire à ma douce avant de me concentrer sur mon repas. Celui-ci semble très bon et comme c'est Azel qui l'a choisi, il doit en valoir le coup, alors il ne faut pas que je passe à côté. Je déguste tout ce qui se trouve dans mon assiette, mais à côté de moi, la jeune femme semble un peu plus ailleurs, un peu plus perdue. Je tourne alors le visage vers elle et fronce légèrement les sourcils, comme pour l'interroger de ce qui se passe. « Reagan … La St-Valentin, c'est l'occasion des cadeaux. Cette fête n'a jamais été mon truc, pour moi on ne devrait pas attendre un jour spécial pour dire à quelqu'un à quel point on l'aime … pourtant je suis tombée dans le panneau car je t'aime et je veux faire de ce jour quelque chose de spécial. » Je fronce légèrement les sourcils. Son discours est joli, mais je ne vois pas vraiment où est ce qu'elle veut en venir. Sa présence ici me suffit largement comme cadeau. D'ailleurs, ce n'est pas trop mon truc. J'ai toujours peur de me tromper, de décevoir. Ça m'arrive aussi d'avoir peur d'être déçue, ce qui serait blessant pour la personne qui offre. J'espère que ce ne sera pas le cas aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi cela arriverait. Enfin ça, c'est avant de voir ce qu'Azel sort. Elle tient une petite boîte bordeaux entre ses mains et en remarquant cela, mon coeur rate un battement. C'est peut-être fou de penser ça, mais là, tout de suite, je ne peux m'empêcher de croire que c'est une bague et par conséquent, une demande en mariage. Le sourire qui illuminait mon visage disparaît doucement et je commence à chercher ce que je pourrais bien lui dire pour ne pas la blesser. La jeune femme ouvre la boîte et avant de voir ce qu'elle contient, je repose mon regard dans le sien. Nerveusement, je me mords la lèvre. J'aimerais lui dire que je ne suis pas prête pour cela, mais avant que je n'ouvre la bouche, Azel reprend la parole. « C'est la clé de chez moi. Je t'aime Reagan et je te veux dans ma vie, alors je me suis dit que tu pouvais venir t'installer chez moi. La moitié de tes affaires y sont déjà et … Côme adore la plage qui borde le jardin et … j'aurai peut-être dû t'offrir un bijou finalement … » La peur se dissipe rapidement et je me décide enfin à regarder ce qui se trouve dans la boîte. Je prends entre mes doigts cette clef que je connais plutôt bien maintenant et le sourire qui avait disparu de mon visage refait son apparition. J'ai été bête de penser qu'elle allait me demander en mariage, j'espère bien qu'elle n'a pas remarqué mon mal-aise et que cela ne va pas gâcher notre soirée. « Non. Enfin oui, mais pas comme ça. Je serais très heureuse de venir vivre chez toi. Mais je le serais encore plus quand on aura trouvé quelque chose à nous, une maison sans aucun souvenir de Nick. » Car en effet, même si je viens souvent chez elle, il y a toujours une partie de lui. C'est un endroit qu'il connaît bien, un endroit qu'il a construit, avec Azel et j'ai besoin d'en faire autant avec elle, dans un nouveau logement, dans quelque chose qui nous appartiendra. « Sur le long terme, je ne supporterais plus de le revoir m'annoncer que tu étais avec lui. » Je sais bien qu'au début je devrais faire avec, je devrais accepter cela, mais ma phrase l'invite à entreprendre des recherches de logement avec moi et rapidement. Je sers la clef entre mes mains et regarde Azel, tout en pinçant ma lèvre entre mes dents. « C'est parfait comme cadeau. Tu es parfaite. » Je me rapproche un peu plus d'elle et dépose un tendre baiser sur ses lèvres. « Je t'aime Azel. Tellement. » Je pense que ce que je ressens pour elle est bien différent de ce qu'il y avait entre Declan et moi. C'est beaucoup plus fort. Ce n'est plus une petite amourette d'adolescente.

Elle avait troué ça génial. Quand elle avait expliqué à Jake qu'elle ne savait pas dans quoi mettre la clé de sa maison pour la présenter à Reagan lui avait lancé qu'un écrin pouvait être quelque chose d'original et sympathique, elle avait vraiment trouvé ça génial, comme une fausse demande en mariage avant celle qui viendrait dans un futur proche, ouais c'était une idée lumineuse. Elle avait tord, parce que même si Reagan avait cherché à le cacher, elle avait parfaitement son visage se décomposer en voyant la petite boîte noire, elle avait été effrayée, paniquée, apeurée, rien qui ne présage quelque chose de bon pour une future demande en mariage et là elle avait pu le sentir, la déception, la tristesse et cette tension prendre place au sein de ses entrailles. Parce qu'Azel voulait se marier, se marier et avoir des enfants, mais Reagan non, pas la peine de passer par de grands discours, c'était à présent clair comme de l'eau de roche, Reagan ne voulait rien de ça et elle, elle ne pouvait pas vivre sans, alors si la question ne se posait pas maintenant, elle n'allait pas tarder à poser problème et là toute son excitation et sa joie à l'idée de passer cette St Valentin avec la femme qu'elle aimait s'envola comme par magie et la réaction de Reagan à la clé de sa maison n'aida en rien. Elle voulait une autre maison pour une autre vie. Mais Azel aimait sa maison, elle était à son image, donnant sur une plage quasiment privée, une mer qu'elle pouvait admirer depuis la porte vitrée de sa chambre, qui laissait, quand elle ouvrait, passer des grains de sable qui venaient alors se déposer sur le sol de sa chambre alors que le vent marin venait balayer ses cheveux, une maison où elle avait trouvé ses marques, ses habitudes. Une maison qu'elle allait devoir abandonner pour Reagan, une maison, un mariage, des enfants, tout une perception de sa vie qu'elle attendait avec impatience, tout cela elle devait le laisser de côté pour satisfaire Reagan et pouvoir rester avec elle. Parce que Reagan était encore une gamine, elle ne voulait pas d'enfant déjà et c'était compréhensible, elle voulait voyager, découvrir le monde et ses aspects, elle voulait prendre son temps et pour la première fois depuis qu'elles étaient ensemble, Azel se rendit compte du problème de la différence d'âge, elles étaient à deux étapes différentes de leur vie, elles ne voulaient pas la même chose et Reagan ne s'en rendait même pas compte, mais Azel oui, leur belle histoire ne tarderait pas à voler en éclats. Cette prise de conscience lui coupa littéralement le souffle, alors qu'elle ne répondit pas à la jolie déclaration de sa petite amie, au lieu de ça, elle hocha la tête avec un sourire qu'elle espérait convaincant. Tentant tant bien que mal de refouler ses larmes, elle se leva avant de reprendre son souffle avec difficulté. «  Reagan je suis désolé, je ne me sens pas très bien, ça doit être la fatigue et le stress du prochain numéro, je vais aller me coucher. » Sans laisser le temps à sa petite amie de dire quoi que ce soit, elle lui déposa un léger baiser sur la joue avant de rejoindre leur chambre pour la nuit. Là, elle se déshabilla lentement, gardant simplement ses sous-vêtements qu'elle avait choisi avec soin pour cette soirée qui se devait spéciale et s'allongea le lit. Tout semblait mécanique, comme si elle ne contrôlait même plus ses mouvements, elle le faisait pour le faire, la seule chose dont elle avait encore le pouvoir était les larmes qu'elle tentait de combattre tant bien que mal. Elle avait imaginé cette soirée se terminant en des rires, de l'amour, de la passion, de la tendresse, pas elle, allongée seule dans son lit, luttant contre l'envie de pleurer en gardant en tête une seule chose : leur histoire était vouée à l'échec.

La demande d'Azel est belle et je suis émue face à ce cadeau. Bien sûr que j'ai envie de vivre avec elle, c'est presque déjà le cas. Ma réponse n'est donc pas étonnante, mais je tiens tout de même à ajouter que j'aimerais quelque chose à nous, quelque chose de nouveau. Mais cela semble avoir un impact sur Azel qui se lève subitement. « Reagan je suis désolée, je ne me sens pas très bien, ça doit être la fatigue et le stress du prochain numéro, je vais aller me coucher. » Je fronce légèrement les sourcils. Il s'est passé quelque chose, je le sens, je le sais, mais je n'arrive pas à comprendre quoi. Azel allait parfaitement bien il y a quelques minutes, alors c'est impossible qu'elle soit malade, sinon, elle joue plutôt bien la comédie. « Azel.. » Son prénom s'échappe de mes lèvres, mais c'est insuffisant, elle est déjà partie, elle a quitté la pièce. Je soupire légèrement et laisse reposer ma tête entre mes mains. Là, je ne comprends vraiment pas. Tout était beau, tout était parfait et puis d'un coup, plus rien. Il s'est passé quelque chose et je n'ai rien vu, quelle petite amie je suis. Pitoyable. Après de longues secondes immobiles, je reprends mes couverts entre mes mains et poursuis mon repas. Cependant, l'envie n'est plus là et je capitule rapidement. Ce repas n'a plus de raisons d'être sans ma petite amie, il est là pour que l'on fête la Saint-Valentin, pas pour que je le mange seule, alors qu'Azel se trouve dans une pièce voisine. Je remets la nourriture dont nous n'avons pas touchée dans le plat, puis je rassemble nos couverts dans un coin qui ne gênera pas demain matin. J'aurais bien fait la vaisselle, mais il n'y a pas d'eau ici. Ce qui est compréhensif, nous sommes dans une cabane en bois après tout. Qu'est-ce que je peux bien faire maintenant ? Je me dirige vers nos sacs et entrouvre le mien. À l'intérieur se trouve le cadeau de ma petite amie. Un cadeau que je n'ai pas encore eu l'occasion de lui donner. C'est bien cela qui me pousse à aller la rejoindre. Azel a peut-être besoin de distance, je n'en sais rien, pourtant, je ne peux pas laisser cela arriver. J'ouvre doucement la porte, au cas ou la jeune femme serait en train de dormir, déjà. Je retire mes chaussures, puis me glisse sous la couette. S'il s'avère qu'elle n'est plus éveillée, je devrais repartir pour me changer, en espérant que ces mouvements ne la réveillent pas. Heureusement pour moi, elle ne semble pas encore dans les bras de Morphée. Je glisse une main sur sa joue, opposée à moi, et la force par ce geste à me regarder. Nous restons dans cette position un certain temps, silencieuses. Je m'approche ensuite un peu plus d'elle et vient coller mon front contre le sien. « Il y a quelques choses que j'ai fait ou que j'ai dis ? » Je n'en ai pas l'impression pourtant, ou alors, je n'ai rien compris. « Je suis désolée. » J'ignore pourquoi je lui dis cela, mais je crois que c'est quelque chose que je dois faire. Je caresse tendrement sa joue, puis viens déposer mes lèvres contre les siennes. « Je reviens, j'ai quelque chose pour toi. » Je lui dis cela et m'échappe du lit, sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit. Je retourne dans la pièce principale et attrape son cadeau, ou plutôt ses cadeaux. J'ai fait ce que j'ai pu, avec mes moyens, mais à côté du sien, tout ceci est ridicule. De retour dans la chambre, je dépose le paquet sur le lit et m'assois à côté. J'espère que tout ce qui se trouve dedans va lui plaire : un bracelet, un carnet avec des photographies, ainsi que des souvenirs et des sentiments que j'ai écrit, puis des bricoles, des mots doux, des accessoires pour le bain, etc. Je pose mon regard sur elle, en attendant une réaction de sa part. « C'est nul comparé à toi, mais j'espère que ça te plaira. » Elle aurait aimé lui offrir plus, mais pour le moment c'est compliqué. Plus tard, avec plusieurs mois de salaire, elle pourra certainement lui donner de plus belles choses.

Reagan était parfaite et elle s’en voulait de réagir comme ça, la brune devait être complètement perdue, mais à présent qu’elle se rendait compte des choses, Azel ne se voyait pas, ne s’imaginait pas continuer à faire semblant. Pourtant en voyant sa petite amie réagir de manière aussi douce et compréhensive la fit fondre un peu plus. « Tu n’as rien fais de mal Reagan, tu es parfaite. » Et elle l’était, Reagan était parfaite pour elle … si elle avait eu sept ans de moins, si elle ne rêvait pas de mariage ni de bébé. Au lieu de cela, elle se retrouvait à se battre contre sa conscience qui lui criait de dire la vérité à Reagan, lui dire que ça n’allait pas entre elles et que cela n’allait pas s’arranger, lui dire qu’elles n’avaient pas d’avenir ensemble, lui dire que c’était terminé. Tout cela était sur le bout de ses lèvres, mais tout cela allait rester en pensées. Ce soir était la St Valentin et il était hors de question de faire du mal à Reagan un soir pareil, au lieu de cela, elle hocha la tête quand sa petite amie lui indiqua qu’elle allait lui chercher son cadeau et la découverte de celui ci la fit fondre et presque pleurer. Comment pouvait-elle vouloir quitter une femme pareille ? Reagan était parfaite et alors peut-être que ses envies d’enfants et de mariage pouvait passer à la trappe, peut-être qu’elle pouvait se contenter d’une vie avec elle et rien qu’elles. Secouant la tête face aux paroles de la jeune femme, elle posa la boîte sur le sol du lit avant de quitter le lit confortable pour grimper à la califourchon sur sa petite amie. « Tais toi. Je veux que tu arrêtes de parler. » Sans un mot de plus, elle vint plaquer sa bouche contre celle de la brune, entendre parler Reagan avec sa voix douce et rassurante lui brisait le cœur et cela était trop pour ce soir. Là maintenant, elle voulait juste se perdre dans ses bras et crier son prénom jusqu’à ce que ce soit la seule chose qu’elle connaisse. Une dernière fois elle voulait sentir le corps parfait de la brune contre la sienne, ses baisers sur sa peau. La renversant sur le lit, elle dériva ses baisers dans son cou avant que l’une de ses mains ne vienne se poser sur le sous-vêtement de la jeune femme. Rien de toute cela n’était doux ou romantique, les baisers étaient fougueux, précipités, presque violent. Azel était colère, Azel était triste et chacun de ses gestes passionnés en étaient la parfaite illustration.

J’avais besoin de la retrouver, de savoir et c’est pour cette raison que je me retrouve dans ce lit qu’on devra partager plus tard. « Tu n’as rien fais de mal Reagan, tu es parfaite. » Un poids s’enlève de mes épaules, mais je ne suis pas pour autant rassurée. Elle est partie d’un coup, comme ça, alors il y a forcément quelque chose là-dessous. Quelque chose que j’ignore et qui pourrait peut-être tout gâcher, alors je me contente de sa réponse, je n’en demande pas plus. À la place de cela, je lui propose d’aller chercher le cadeau que j’avais prévu pour elle. Lui offrir permettra peut-être de retrouver l’ambiance qui planait sur la petite terrasse de cette cabane un peu plus tôt. J’appréhende un peu, je ne sais pas si cela va lui plaire, si ça sera suffisamment à la hauteur à côté de ce qu’elle vient de m’offrir. Je pose le cadeau sur le lit, juste devant ma petite amie et j’attends, assise sur le matelas, juste à côté. Je la regarde, à la recherche d’une expression sur son visage, de quelque chose qui pourrait m’indiquer son état actuel, sa pensée. Mon coeur bat rapidement alors qu’elle regarde la dernière partie de cadeau. Jusque là, elle n’a rien dit, ce n’est peut-être pas mauvais. Pour combler le vide, j’affirme que comparer à elle, ce n’est rien. Elle m’offre une maison, un toit à partager et moi ? Quatre, cinq petites bricoles. « Tais toi. Je veux que tu arrêtes de parler. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors qu’Azel réduit un peu plus la distance qui nous sépare. Ce revirement de situation me plaît. Mes mains glissent derrière les cuisses de la jeune femme, alors qu’elle a pris le dessus en ce mettant à  califourchon sur moi. Dans ce genre de moment, je fonds complètement. C'est l'effet qu'à la jeune femme sur moi et malheureusement pour moi, je crois que personne d'autre n'arrivera à me faire ressentir ce genre de choses, pas de manière aussi puissante. En moins de temps qu'il en faut pour le dire, je me retrouve plaquée contre le lit, Azel toujours au-dessus. Ses lèvres trouvent mon cou et pour l'aider un peu plus, je bascule ma tête en arrière, l'enfonçant un peu plus dans l'oreiller. Comme elle aime et sait le faire, la blonde marque mon cou. Elle aime savoir que je lui appartiens, qu'elle est la seule à pouvoir le faire et même si je me retrouve parfois contrainte de les cacher, je dois avouer que ça me plaît aussi. Les mains d'Azel parcourent mon corps jusqu'à arriver à l'endroit fatidique. Je lâche un long soupire, alors que je porte mes doigts à mon chemisier. Je détache plusieurs boutons, puis, avec l'aide de la jeune femme, je le retire. Je suis beaucoup trop habillée comparée à la jeune femme, c'est presque injuste. De toute façon, je n'aurais pas pu tenir plus longtemps, mon corps commence déjà à être en ébullition. Mes mains retrouvent ensuite les cuisses de la jolie blonde, puis ses fesses et enfin son dos. Elles montent et d'un geste habile, elles décrochent l'attache du soutien-gorge de ma douce. Je retire rapidement le morceau de vêtement qui bloque ma vue sur ses formes. « Tu me rends complètement folle.. » Ces mots s'échappent de mes lèvres, sans aucun contrôle.

Elle avait aimé Reagan à la seconde même où elle avait croisé son regard au bord de la route. Elle y était tombée en un seul coup d’œil complètement amoureuse, elle avait mit du temps avant de s’en rendre compte, mais à présent c’était très clair. Reagan avait été un coup de foudre, quelque chose qu’elle avait pas prévu, c’était soudain, c’était fort et passionnel. C’était peut-être pour cela qu’elles passaient leur temps à se déchirer à rencontrer des problèmes, c’était allé trop vite, trop fort. C’était deux âmes sœurs qui ne pouvaient s’empêcher de se quitter pour mieux se retrouver. Mais là c’était la fin, Azel le savait elle le comprenait, mais ça n’empêchait pas la douleur d’être là. Alors se retrouver contre Reagan encore une fois, la marquer comme sienne pour se convaincre que toute sa vie elle n’aimera qu’elle, c’était la seule solution qu’elle avait trouvé, parce que se perdre dans les bras de Reagan lui faisait oublier toute la misère du monde et ce soir elle avait besoin de ça. Elle avait besoin de se retrouver contre celle qu’elle aimait, de sentir sa peau, ses lèvres, ses doigts contre elle, elle avait besoin de sentir la chaleur de leurs corps encore une fois, ce besoin presque vital de l’embrasser encore et encore jusqu’à sentir les poumons brûler par manque d’oxygène. Ce soir n’allait pas être tendre et doux comme d’habitude, ce soir allait être brûlant, toxique, violent et passionné. Se retrouver au dessus de Reagan, la regarder perdre son souffle, haleter à la sensation de ses doigts contre ses cuisses avait quelque chose de délicieux et presque jouissif, mais Azel n’avait aucune envie de s’attarder. Quittant l’intimité de la jeune femme, elle ne perdit pas de temps à chercher à déboutonner la chemise que la brune avait presque quitter, au lieu de ça, elle sépara les deux pans avec violence, faisant sauter les derniers boutons avant de retrouver le cou de sa petite amie. Sans vraiment s’en rendre compte, son soutien gorge vient quitter son corps et elle est à présent presque complètement exposé au regard de Reagan et l’idée la fait frissonner et si elle rend folle à Reagan, alors la brune n’a aucune idée de ce qu’elle peut lui faire ressentir. Et comme ce soir n’est pas comme les autres, comme c’est violent, déchaîné, elle attrape la main de la jeune femme et l’emmène directement à son centre, sur sa culotte trempée, avant de venir susurrer à son oreille. « Maintenant tu as une idée de ce que tu me fais. » Elle ne savait pas si c’était la situation, le fait que cette nuit était différente des autres ou bien l’idée que cela était peut-être la dernière, mais Azel était en feu et cela se traduisait par l’extrême excitation qu’elle ressentait à ce moment. Retirant à son tour le soutien-gorge de sa petite amie, elle ne perdit pas une seconde et pris l’un de ses seins en bouche avant de venir glisser l’une de ses jambes entre les cuisses de la jeune femme, laissant son genou venir appuyer contre le centre de la jeune kiné. Ce soir était différent, ce soir Azel laissait tomber toutes ses barrières, ce soir elle n’était là que pour satisfaire Reagan.

J'étais surprise de voir Azel quitter rapidement l'autre pièce tout à l'heure, mais tout ceci fait partie du passer désormais. Nous avons retrouvé notre proximité, nos deux corps se côtoient de nouveaux, nos lèvres se touchent et nos langues se mettent à danser ensemble. Inutile de faire un dessin sur ce qui va se produire ce soir. Nos vêtements volent dans la pièce, jusqu'à trouver le sol et lorsque j'ai la blonde vers moi, j'en profite pour lui glisser quelques mots à son oreille. « Maintenant tu as une idée de ce que tu me fais. » Je pince ma lèvre inférieure entre mes dents à cette sensation. Mes doigts sentent l'humidité provoquée par l'envie de la jolie blonde. Ça me rend folle, complètement folle, comme je viens de lui dire. Elle sait y faire avec moi, elle me connait maintenant, peut-être trop bien et je suis bien incapable de résister face à elle. Je tente de m'accrocher à ses lèvres, à cette douceur qui me met dans tous mes états, mais je suis contrainte de m'en séparer, rapidement, lorsque la jeune femme dirige ses baisers sur ma poitrine. Ma respiration s'accélère un peu plus et ma main libre vient se perdre dans ses cheveux. Je resserre ma prise et emprisonne une poignée de cheveux, veillant tout de même à ne pas lui faire mal, mon objectif n'étant pas de la blesser. Mon autre main, posée précédemment sur le dernier sous-vêtement d'Azel ne tarde pas à se frayer un chemin en dessous. Je lui offre tout d'abord de simples et lentes caresses. J'ai envie de l'exciter encore plus, qu'elle me supplie d'arrêter. Mais je me prends à mon propre piège. Comme dans son bureau, avant que notre couple n'existe réellement, je ressens tout, je prends mon pied moi aussi, alors forcément, j'ai envie d'aller plus loin. Alors sans plus attendre, je la pénètre de mes doigts. Ma main se met en mouvement et je tâche de lui procurer du plaisir, quelque chose comme elle n'a jamais connu. C'est plus facile à dire qu'à faire, car je ne connais pas ce qu'elle a vécu avant moi, enfin hormis Nick. Peut-être qu'elle a déjà été avec une femme, une personne qui l'a emmené au septième plus d'une fois et à côté, je ne suis qu'une petite joueuse. Quoiqu'il en soit, je fais de mon mieux, je me surpasse. Je me surprends même. Avec Declan, jamais je n'avais pris d'initiatives. Ne prenant pas de plaisir, je le laissais gérer et voilà tout. Mais avec Azel, c'est différent, je n'ai plus envie de subir, j'ai envie de partager, de ne faire qu'un avec elle. Je relâche l'emprise de ma main dans ses cheveux et du bout des doigts, je l'invite à relever son visage. Je la regarde, longuement, alors que mes doigts, situés plus bas, continuent leurs mouvements. Je réduis ensuite la distance qui sépare nos deux visages et l'embrasse de manière fougueuse. De nous deux, dans nos ébats amoureux, je suis souvent celle qui adoucit le tout, mais Azel m'entraîne dans son jeu, dans ses mouvements. Cela aurait définitivement été dommage que la jeune femme se soit endormie.

Avant Reagan elle n’avait jamais eu idée du plaisir que pouvait lui procurer une femme, en réalité même si elle se doutait bien de son attirance envers la gente féminine, jamais elle ne s’était imaginée quoi que ce soit, après tout elle était fiancée, mais Reagan était arrivée et avait tout remis en question. Jamais elle ne s’était senti aussi épanouie dans sa vie intime, de toute façon il lui en fallait peu pour ressentir un crépitement au sein de son bas ventre, généralement un geste, un regard ou un mot de Reagan suffisait à sentir le désir monter en elle et ce soir c’était la même chose. Jamais elle n’avait été aussi fougueuse, presque violente, avec Reagan même si c’était souvent passionnel, il y avait toujours de la douceur, elles prenaient leur temps, se regardaient, se souriaient. Ce soir Azel voulait juste tout oublier et se perdre dans les bras de Reagan, elle voulait évacuer sa colère, sa douleur et sa frustration alors sauter sur la brune avait été le meilleur moyen et pourtant elle se retrouvait prise à son propre jeu quand elle sentie les doigts de sa petite amie fondre en elle. Un hoquet de surprise lui échappa avant qu’elle ne vint mordre sa lèvre inférieure pour réprimer tout gémissement, Reagan n’était jamais aussi direct, elle était souvent timide et avait besoin d’un peu de temps pour se mettre dans l’ambiance et c’était normal, elle était jeune et surtout avant Azel elle n’avait connue que sa première fois avec un garçon, en réalité la seule fois qu’elle l’avait connue ainsi c’était dans son bureau après leur séparation et Azel ne pouvait pas nier que retrouver cette Reagan lui plaisait énormément, la sentir aussi fougueuse avec autant de désir et d’envie ne faisait que l’exciter encore plus. Rapidement ses hanches suivirent le rythme des doigts de la brune alors que souffle se faisait plus difficile, ses lèvres retrouvèrent celles de Reagan, mais Azel dû mettre rapidement fin au baiser afin de pouvoir respirer, ainsi, elle se retrouva, le nez niché dans le cou de Reagan suivant encore et toujours le rythme que lui imposait la jeune femme. « Ne t’arrête pas … » C’était la seule phrase qu’elle était capable de sortir après plusieurs minutes, elle sentait qu’elle était proche de l’extase et si sa petite amie venait à cesser le moindre mouvement elle était certaine qu’elle pouvait brûler de l’intérieur. Heureusement pour elle la jeune femme ne semblait pas d’humeur tortionnaire et c’est en gémissant fortement le prénom de la jeune femme qu’elle atteint le septième ciel avant de s’effondrer sur elle, complètement à bout de souffle. Roulant sur le côté en profitant de se couvrir d’un drap, elle ferma les yeux avant de poser une main sur son front en sueur alors qu’elle tentait de reprendre son souffle. « C’était … wow. » Elle n’avait pas de mot pour décrire ce qu’elle ressentait, en tout cas Reagan pouvait se féliciter d’avoir été le meilleur coup de sa vie car là il n’y avait aucun doute. Tournant la tête vers sa petite amie, un léger sourire se dessina sur son visage. « A mon tour de te remercier maintenant. » Après avoir retrouvé un souffle correct, elle marqua de nouveau le coup de la brune avant de descendre le long de son corps, elle ne fut pas longue à retirer la jupe et le dernier sous-vêtement de Reagan, elle la regardait comme un lion affamé regarde sa proie blessée. Azel rêvait de l’entendre crier son prénom à en perdre sa voix, au point que ce soit la seule chose dont la kiné se souvienne et pourtant pour cela elle allait devoir être patiente. Très patiente. Survolant le corps de la brune, elle vint embrasser chaque partie des cuisses de sa bien aimée s’approchant de plus en plus de son centre contre lequel elle rêvait de déposer sa langue et ses lèvres et pourtant … « Reagan qu’est-ce que tu veux ? » Elle voulait jouer avec elle, la forcer à lui dire ce dont elle avait envie, la forcer à admettre ce qu’elle voulait, Azel laissait tomber toutes les barrières et cela se confirma par le sourire de fierté qu’elle lança la brune à la découverte de son humidité.

Je prends Azel de court et lance les hostilités. Mes lèvres se sont bien amusées avec son corps, c’est maintenant au tour de mes doigts. Je les glisse sous son dernier sous-vêtements et comme il y a plusieurs mois, je viens jouer avec ses lèvres. Mes doigts glissent contre sa peau, d’avant en arrière, puis, sans crier garde, je les introduis en elle. Un cri s’échappe des lèvres de ma douce, elle essaye de cacher sa satisfaction en m’embrassant, mais cela ne suffit pas. Je continue mes mouvements et je sens l’état d’Azel changer. Elle ne peut plus retenir tout ça, tout ce que je lui fais. « Ne t’arrête pas … » Le sourire qui se trouve sur mes lèvres est bien incapable de disparaître. Je la regarde, mes yeux ne peuvent pas la quitter, ils sont bien trop occupés à scruter chacun de ses gestes. J’aime voir et savoir l’effet que j’ai sur elle. J’aurais pu jouer avec elle, mais cela ne me correspond pas et puis avec tout ce qui s’est passé il y a quelque minute, cela aurait peut-être été risqué. Alors je lui obéis. Je poursuis, j’accélère la cadence même. Jusqu’à ce que ses muscles se contractent et qu’elle en arrive à perdre toute sa force. La blonde s’écroule sur moi et je la libère alors de mes doigts. Ma deuxième main glisse dans ses cheveux, puis elle vient s’allonger à côté de moi. « C’était … wow. » Bon. Très bon. Elle ne le dit pas, mais j’espère bien que c’est ce qu’elle pense. Je me tourne vers Azel alors qu’elle tente de reprendre son souffle et du bout des doigts, je viens dessiner des formes sur son ventre. « A mon tour de te remercier maintenant. » Un large sourire se dessine sur mes lèvres. Ce n’est pas ce que je lui demandais, mais si elle insiste, je ne vais quand même pas la rejeter. Azel est toujours celle qui prend les choses en main, celle qui donne de sa personne pour me satisfaire. Alors oui, parfois j'aimerais qu'elle se laisse faire aussi, qu'elle se contente de recevoir, au lieu de toujours donner, mais non. Cela ne lui correspond pas, on pourrait presque dire qu'elle a dû mal à me laisser gérer, elle veut toujours garder une pointe de contrôle. Ma respiration s'était calmée, mais dès que la jeune femme dépose ses lèvres dans mon cou, mon souffle s'accélère. Je suis faible, beaucoup trop. Ses baisers descendent ensuite le long de mon corps, elles effleurent ma poitrine, puis mon ventre qui se soulève à une vitesse folle. Elle vient retirer les vêtements qui restent, ma jupe et ma petite culotte. Je laisse ma tête reposer sur l'oreiller et ferme les yeux. Azel ne s'arrête pas là, ses lèvres glissent le long de mes cuisses et forcément, je laisse un soupire s'échapper. La jeune femme s'approche, encore et encore, du point le plus sensible de mon corps, mais elle aime faire durer, elle prend son temps. « Azel.. » Dis-je, alors que mes doigts serrent le drap entre eux. « Reagan qu'est-ce que tu veux ? » Silencieuse, je tente de regagner mon calme. Puis j'ouvre les yeux et cherche son regard. « Je te veux toi Azel. » Aussi simple que logique, cette phrase sort naturellement de mes lèvres. « Je te veux tout entière. » Je la veux pour moi et moi seule, qu'elle me fasse ressentir qu'il n'y a personne d'autre que moi et qu'il n'y aura jamais plus personne. « Embrasse-moi, caresse-moi, touche-moi. Ne t'arrêtes surtout pas. » Je connais Azel, sa personne, son corps, mais aussi ses habitudes avec moi. Je sais bien qu'elle sait y faire et depuis quelques temps, j'essaye de travailler mon endurance. Plus le plaisir dure, mieux c'est. Je n'ai pas eu la chance de connaître cela avec Declan et je peux vous jurer que je me rattrape très bien avec la jeune femme.