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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 like for the very first time (maggbe #2)

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Lennie Hallenstein
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like for the very first time (maggbe #2) 1e5dee3b23576c53dcb7ba60b332e2675267f4b2
○ âge : vingt-trois ans (née le trente août deux mille à wellington).
○ statut : célibataire. en réalité, elle n'a pas le temps - ni l'envie - d'entretenir une relation sérieuse. elle se contente donc d'enchaîner les relations d'un soir sans se prendre la tête.
○ métier : joueuse au poste d'attaquante et capitaine du wellington phoenix fc, club de football féminin de wellington. elle a également la chance de jouer dans l'équipe nationale de nouvelle-zélande.
○ quartier : #27 center bay, en colocation avec riley & josh.
○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
○ posts : 3335
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○ pseudo : .rainbow/sab*
○ avatar : laurel thoma.
○ DC : freya & eden.
○ crédits : clochette (ava) & tumblr
○ inscrit le : 02/02/2017
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MessageSujet: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyDim 12 Fév - 12:57



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crédit/ tumblrmaggbe.

Journée encore une fois éreintante. Le samedi, à l’agence, c’est la pire journée. J’ai enchainé les visites depuis ce matin sans même avoir pu prendre le temps de me poser pour la pause déjeuner. D’autant plus qu’une de mes collègues est actuellement en congé maternité. Rajouter à cela le cruel manque de sommeil depuis quelques jours, vous imaginez un peu le résultat. J’ai passé la soirée et nuit de la veille avec Kenny. Mais en réalité, je n’ai quasiment rien dormi. Trop perdue dans mes pensées. Travailler quand la plupart des gens profitent de leur week-end, c’est frustrant. Mais on n’a rien sans rien, comme on dit. Et c’est la première fois que je me sens aussi épanouie dans ma vie professionnelle. Devenir agente immobilière a été, pour moi, un nouveau souffle. Après les études de médecine en chirurgie que j’ai suivi, contrainte et forcée. Faire quelque chose qu’on a choisi, et qui nous plait, croyez-moi, ça fait toute la différence. Toute juste sortie du travail, je me précipite dans le dernier magasin de vêtements ouvert que je trouve dans le centre ville, à cette heure là. J’ai besoin de me trouver une robe. Impérativement. J’ai rendez-vous au restaurant avec Phoebe dans une petite heure et j’ai envie de sortir le grand jeu. Je n’ai pas pris le temps de faire du shopping depuis des lustres – depuis mon arrivée, en réalité, et c’est indispensable, pour l’occasion. Vraiment. Le magasin ferme ses portes dans moins de dix minutes et je parcoure à la va vite les différents rayons, désespérée. Je n’aurais jamais le temps de trouver la robe parfaite pour ce soir. Par chance, une des vendeuses vient à mon secours. Après lui avoir expliqué les circonstances de ma recherche, un large sourire s’affiche sur son visage. Elle s’absente quelques minutes dans l’arrière boutique avant de ressortir avec une magnifique robe noire, dos nu, de la future collection. La robe est élégante, gracieuse, en étant à la fois suffisamment sexy sans trop en dévoiler. C’est exactement ce qu’il me faut. Tout à fait ce qu’il me correspond. Je ne perds pas une minute de plus avant de rejoindre mon appartement pour filer sous la douche. A ce rythme là, je ne vais jamais être à l’heure. Une fois sortie, je me maquille légèrement – sans en faire trop, avant de m’occuper de mes cheveux. Je les laisse détachés, légèrement ondulés sur les pointes, au naturel. Je suis maintenant prête pour rejoindre Phoebe. En sortant de la salle de bains, mon meilleur ami ne peut s’empêcher de me regarder. « Waouh. » Je me surprends à rougir, pendant une seconde, avant de lui sourire en retour. Son compliment me touche et me rassure en même temps. J’espère que l’effet sur Phoebe sera le même. J’ai vraiment envie de lui plaire, ce soir. Pour notre premier rendez-vous. Du moins, c’est tout comme si ça l’était. Après toutes ces années. « J’en connais une qui a de la chance... » Kenny me dévisage en long, en large et en travers, les yeux pétillants. Je dépose un tendre baiser sur sa joue en guise de remerciement avant de quitter l’appartement. Il est vingt-heures quarante cinq et je suis déjà beaucoup trop en retard. Heureusement, le restaurant n’est pas bien loin, dans le centre-ville. J’imagine que Phoebe est déjà là, à m’attendre. Je ne veux surtout pas qu’elle pense que je lui pose un lapin. J’espère d’ailleurs qu’elle n’est pas déjà repartie, sait-on jamais. Malgré mon retard, je me précipite dans le restaurant. L’hôtesse d’accueil m’indique une table au fond de la salle. Phoebe est installée, de dos. Je m’approche d’elle sans faire de bruit et vient poser ma main dans son dos en le caressant. Je dépose un baiser sur sa joue avant de prendre place en face d’elle. « Je suis désolée pour le retard. » Je lui souris, tendrement, heureuse de la revoir. Depuis nos retrouvailles de la veille, la jeune femme ne cesse de hanter mes pensées. Je repense à nos moments de complicité, à ces instants d’affection, où nos corps se sont mutuellement retrouvés. Et mon dieu que ça fait du bien. Un bien fou, libérateur. « Tu es magnifique. » Je suis incapable de la lâcher du regard tellement elle est sublime. A mes yeux, elle a tout de la femme parfaite. Une beauté naturelle, un sourire ravageur, et ses fossettes, putain. Mon dieu. Sans parler de son corps parfaitement taillé aux formes divines et généreuses. Elle me fait littéralement craquer.



Dernière édition par Maggie Weasley le Mar 25 Avr - 14:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyDim 12 Fév - 13:40

like for the very first time


maggbe
Ma journée d’hier a été plus d’éprouvante, et forte en émotion. Les dossiers, long et chiant, et puis les retrouvailles avec Maggie qui ont été plus qu’intenses. Après onze années loin d’elle, la retrouver ici, sur mon lieu de travail, puis dans mon bureau, et enfin contre moi m’avait littéralement chamboulé. Mes émotions, mes sentiments, tout étaient brouillés, et j’étais complètement paumée, je ne savais plus ce que je devais ressentir pour Maggie. Si c’était de l’amour, ou bien de la joie de la revoir ici, de l’excitation, je n’en savais rien. J’étais repartie du boulot tard, trop tard, mais Maggie n’avait jamais quitté mes pensées, me mettant en retard dans le travail, trop en retard. Ma boss avait finalement fini par me virer, et j’étais rentrée à la maison, en début de nuit. Le besoin de me confier à ma sœur de cœur, Tawny s’était fait ressentir, et je ne m’attendais pas à ce que j’allais apprendre, en discutant avec elle. Tawny était au courant. Au courant que Maggie était de retour, depuis six mois déjà, six long mois pendant lesquels j’avais été à la fois loin d’elle, mais si proche à la fois. C’est un sentiment étrange que je ressentais à présent. Je n’avais pas beaucoup dormi, et en arrivant au travail ce matin, j’avais du faire demi-tour, congés forcés, obligatoires. Putain, ça m’avait fait chier, et c’est bien la seule chose que j’avais envie de faire aujourd’hui, c’était travailler, pour ne pas être en stress jusqu’à ce soir, pour ne pas paniquer, pour essayer de ne pas faire de plan sur la comète. Mais voilà, j’allais devoir glandouiller toute la journée, et j’étais retournée à Island Bay en soupirant, et en bronchant, de mauvaise humeur. Ma journée s’était déroulée tranquillement, un peu de shopping en milieu de matinée pour me trouver une robe et un ensemble de lingerie pour ce soir, on ne sait jamais, et puis quelques courses pour remplir le réfrigérateur, vidé une nouvelle fois par Taw. Et puis j’étais rentrée à la maison, et je n’en étais pas ressortie, si ce n’est dans le jardin pour prendre le soleil, et manger le midi. L’après-midi, je m’étais lancée dans un grand déménagement du salon, en bougeant la plupart des meubles, pour donner une impression de neuf à la maison, comme je le fais très régulièrement. En montant à l’étage, j’avais fais le ménage dans les chambres et les salles de bain, dans un bordel monstre, en ramassant au passage de nombreux vêtements de Tawny, et en lançant une machine, que Tawny prendra plaisir à pendre ce soir, en rentrant. Et puis l’heure de me préparer était arrivée, et je restais indécise sur la façon de m’habiller, ou plutôt, de me coiffer. Si mes sous-vêtements et ma robe azur convenaient parfaitement, mes cheveux et mon maquillage ne me convenaient pas du tout. Ma robe, fine, bleu azur, mettait en valeur mes formes généreuses, laissant voir une partie de ma poitrine, et mon dos. Je ne savais pas vraiment si c’était une bonne idée de m’habiller ainsi, mais l’excitation de revoir Maggie avait pris le dessus, et j’avais l’impression de retourner dans mon adolescence avant notre premier rendez-vous. Pour mes cheveux, j’opte finalement pour un chignon lâché, laissant quelques mèches pendre sur mon visage, maquillé de manière très simple, voulant laisser un côté naturel. Pour mes pieds, fin, j’avais finalement opté pour des escarpins noirs, un grand classique mais qui a toujours son charme dans ce type de rendez-vous.

Et puis j’étais partie en direction du restaurant italien, où j’avais réservé une table, en précisant que je voulais qu’elle soit éloignée du monde, pour permettre une légère intimité entre Maggie et moi. Comme ci il n’y avait que nous. En arrivant, l’hôtesse que je connais m’emmène jusqu’à ma table, et je m’assoie, avant de lui dire qu’elle prévoit déjà du champagne pour la suite du dîner. Elle hoche la tête, et j’attends Maggie avec impatience. Ce n’est finalement au bout d’un quart d’heure, de retard, que Maggie arrive, discrètement en posant ma main sur mon dos, le caressant. Je frissonne, et sa bouche sur ma joue me procure un nouveau frisson. Elle s’installe en face de moi. « Je suis désolée pour le retard. » Je lui souris, tendrement, pour la rassurer. Son retard, je m’en fiche. Du moment qu’elle est là, c’est le plus important. Je la regarde pendant quelques instants. Elle est tellement belle, elle n’a pas changé. Sa robe, noire, ressemble quelque peu à la mienne, et met en avantage ses formes, fines et sveltes, que je savoure tant, que j’aime tant. « Tu es magnifique. » Je lui souris, et pose ma main sur la sienne. Nous plongeons mutuellement notre regard dans celui de l’autre, et nous restons là, un moment, à nous admirer chacune. Je ne sais pas si je dois lui dire maintenant que Tawny m’a dit qu’elle était là depuis six mois. Je décide de ne pas en parler pour le moment, et de profiter simplement d’elle, et de sa beauté divine. « C’est toi qui est sublime Maggie. » Je lui souris, tendrement, et affectueusement, en caressant sa main du bout de mes doigts. L’hôtesse revient vers nous avec la bouteille de champagne, et sert nos deux coupes. Je la remercie, et tout en gardant une de mes mains sur la sienne, j’attrape ma coupe de champagne, et la lève, au milieu de nous. « A nos retrouvailles. » Je tchine dans sa coupe, avant de boire une gorgée et de reposer mon verre devant moi. Je ne sais pas quoi dire à Maggie, sa beauté m’éblouit, et je viens même à oublier que je suis dans un restaurant, et que je ne suis pas seule. Je croise mes jambes sous la table, et bouscule légèrement le pied de Maggie, sans le faire exprès, et je rougis légèrement.

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Lennie Hallenstein
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○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyLun 13 Fév - 14:49



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C’est comme un retour dans le passé. Un retour en arrière. Je redeviens, l’espace d’une soirée, la Maggie que j’étais à seize ans. Amoureuse, passionnée, rêveuse. Celle qui mentait à ses parents pour rejoindre son âme sœur en cachette. C’est ce qu’il s’était passé la première fois que nous avons mangé ensemble dans ce restaurant. Notre première fois en tant que couple, ensemble. Avant d’officialiser les choses entre nous, on s’est posé pas mal de questions. On se cherchait, mutuellement, sans savoir exactement ce que ça signifiait. Une relation de meilleure amie fusionnelle, beaucoup trop. Finalement, ça s’est fait naturellement. Le premier baiser, le deuxième, le troisième, et en réalité, ça ne s’est jamais arrêté. C’était fort, intense. Un besoin incontrôlable de vouloir toujours être avec elle. De tout faire avec elle. L’amour, le vrai. Le seul et unique. Jamais je n’ai pu ressentir un dixième de ce que j’ai ressenti avec Phoebe. Jamais. Et, aujourd’hui encore, j’en ai la preuve vivante. Ce que je ressens depuis hier est complètement fou. Elle est de retour dans ma vie, dans mon cœur. Comme si rien n’avait changé. Et avoir ce premier rendez-vous ce soir me rend tellement heureuse. Vivante. Ce tête à tête, rien que toutes les deux, dans l’intimité. Il n’y a que nous, il n’y a qu’elle. « C’est toi qui est sublime Maggie. » Sa main sur la mienne me procure un léger frisson. Je ne me lasserais jamais de la douceur de ses doigts. La délicatesse de ses mains. De son corps, tout entier. La serveuse vient alors déposer une bouteille de champagne sur notre table, nous servant tour à tour avant de s’éclipser dans la salle. Phoebe a sorti le grand jeu, elle aussi. Et cette petite attention me touche tout particulièrement. Elle semble déterminée à faire les choses bien, elle aussi. A nous redonner une chance. « A nos retrouvailles. » Je cogne ma coupe de champagne dans la sienne avant de porter le verre à mes lèvres. « A nous. » A notre rendez-vous. A l’instant présent. A elle. A moi. Un silence s’installe entre nous pendant quelques secondes, comme si le temps venait juste de s’arrêter. Ce silence est apaisant, agréable. Nous n’avons pas réellement besoin de parler pour savoir ce que nous avons sur le cœur. Nous l’avons toujours su. Je ne la lâche pas du regard alors que nos mains se lient, se caressent et s’apprivoisent l’une à l’autre. Les marques d’affection, le contact physique, ont toujours été les maitres mots de notre relation. Les paroles, c’est bien, mais les gestes, c’est mieux. Il n’y a rien de plus vrai, de plus concret. On ne peut pas mentir avec les émotions. Phoebe rougit légèrement lorsque sa jambe vient bousculer mon pied sous la table. Je ne peux m’empêcher de sourire. J’ai toujours aimé la voir rougir. Ça lui donne un charme fou auquel je n’ai jamais su résister. « Je crois que tu m’intimides vraiment, Phoebe. » Elle me trouble, vraiment. Littéralement. J’ai même l’impression d’en perdre mes mots, de me retrouver totalement impuissante face à elle. Mon cœur bat violemment dans ma poitrine alors que mes yeux se perdent dans les siens. Sur le moment, je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Ce soir, j’ai envie de tout lui expliquer. De lui donner les explications qu’elle attend depuis des années. Après tout, elle mérite de savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Et lors de nos retrouvailles de la veille, je ne suis volontairement pas rentrée dans les détails. Ce n’était pas le bon moment. Mais je suis consciente que je ne pourrais pas fuir plus longtemps. Elle a besoin de savoir. Et j’ai besoin d’être totalement honnête avec elle. Mais je veux aussi, en parallèle, apprendre à la connaitre. A la redécouvrir, du moins. Je veux savoir ce que j’ai raté dans sa vie. Ce qu’elle est devenue. Ce qu’elle a fait durant toutes ces années. Nous ne pourrons jamais rattraper les années perdues, c’est une certitude, mais nous pouvons tout de même nous laisser une chance. « On a tellement de choses à rattraper... je ne sais même pas par où commencer. » Je suis légèrement mal à l’aise, gênée. Maladroite aussi. Je ne sais pas trop comment m’y prendre. Je ressemble à une adolescente à son premier rendez-vous, vraiment. Mais j’ose espérer que la situation à tout de même son charme. « Tu dois surement vouloir savoir... » Les raisons de mon départ. Ce qu’il s’est vraiment passé, du jour au lendemain, il y a onze ans. Je suis prête à en parler. Reste encore à savoir si, de son côté, elle est prête à l’entendre.



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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyLun 13 Fév - 17:16

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maggbe
Avoir Maggie, en chair et en os en face de moi est un véritable bouleversement. Depuis hier, je ne cesse d’avoir l’impression d’être dans un rêve éveillé, et que lorsque je vais me réveiller au petit matin, que Maggie ne soit jamais revenue, et que son retour soit le fruit de ma pure imagination. Rien que d’y penser, ça me fou des frissons. Pendant que je me préparais aujourd’hui, que je rangeais, j’évitais de penser à Maggie, pour ne pas être dépitée si jamais ce n’était qu’un rêve, mais en vain. Maggie avait occupée mes pensées toute la journée, toute la nuit, et je n’arrivais pas à ne plus penser à elle. Et l’avoir en face de moi ne m’aidait pas, car désormais, mes yeux en profitaient, et je l’admirais, désireuse de beaucoup plus qu’un simple rendez-vous au restaurant italien. Maggie est tellement belle, ses traits fins me font littéralement craquer, et sa robe aussi, qu’elle a merveilleusement bien choisie. Dès qu’une partie de nos corps se touchent, un long frisson me parcourt, mais ce n’est rien par rapport à ce que je ressens, intérieurement, dans mon cœur. Maggie est tellement belle, sublime, divine, que mon corps n’en peut plus, je le sens. Je complimente Maggie, et pose ma main sur la sienne, et je sens qu’elle frissonne, ce qui me fait fondre, et frissonner à mon tour. Je ne sais pas quoi dire de plus, j’ai l’impression que le silence parle pour moi, et je crois même que j’arrive à percevoir les battements de son cœur. La serveuse vient rapidement avec le champagne, que j’ai commandé pour moi et Maggie en arrivant, et nous sert, avant de repartir. Je prends la coupe, et tchine contre celle de Maggie, pour faire un hommage à nos retrouvailles. « A nous. » Je la regarde en souriant, et nous buvons quelques gorgées, avant de reposer nos deux verres en face de nous. Le silence s’installe à nouveau, mais ce silence est véritablement agréable, et il traduit que nous avons simplement envie de profiter de ce moment, de ces retrouvailles que nous attendions depuis onze ans déjà. Ces onze années semblent me rattraper comme un éclair, et nos mains se caressant me rappellent la douceur de celles de Maggie, qui étaient déjà tellement fines à l’époque. Je ne sais pas quoi dire, et nerveusement, je croise mes jambes sous la table, en bousculant au passage le pied de Maggie, et je rougis, délibérément. « Je crois que tu m’intimides vraiment, Phoebe. » Je lui donne un nouveau coup de pied, intentionnel cette fois-ci, et lui souris, tendrement. C’est elle qui m’intimide, et je sens son cœur battre de là où je suis, faisant écho avec le mien, qui essaye de s’échapper de ma poitrine. C’est  comme ci nous étions des adolescentes, réellement. « C’est toi, tu me fais fondre. » Je lui souris, à nouveau, avant de continuer à caresser sa main. Et le silence s’installe, à nouveau, mais il est nécessaire j’imagine. Nos mains se caressent, et je glisse mes doigts sur son avant bras dénudé pour le caresser légèrement, avant qu’elle ne brise le silence. « On a tellement de choses à rattraper... je ne sais même pas par où commencer. » Je hoche la tête, elle est mal à l’aise, et moi aussi. En onze ans, tellement de choses. Des conquêtes, une fausse couche, mon boulot, quand je suis devenue propriétaire de ma maison, mon chien. Tout cela me parait bien inutile à raconter. « Par le début j’imagine. » Je regarde Maggie, lui souriant pour la rassurer, et elle poursuit. « Tu dois surement vouloir savoir... » Je hoche la tête, même si je suis certaine de savoir pourquoi elle est partie, ses parents, ou du moins, c’est la raison que j’imagine. « J’imagine que c’est à cause de tes parents. » Je lève les yeux vers elle, et lui caresse tendrement l’avant bras pour l’inciter à continuer. Je glisse un œil sur sa main gauche, ornée encore ce soir de son alliance, puisque je sais maintenant grâce à Tawny qu’elle est simplement fiancée. Je ne sais pas si je dois lancer la conversation, mais c’est plus fort que moi. « Tawny m’a dit pour heu… ta bague. » Je baisse les yeux, mais essaie malgré tout de me montrer heureuse pour elle, car après tout, si elle est fiancée, j’imagine que c’est par choix. « Je dois te féliciter, enfin je pense. » Je ne relève pas les yeux vers elle, un peu honteuse. Mon cœur bat de plus en plus fort, et évoquer ce sujet là m’intimide, et j’espère que ça ne va pas foutre notre soirée en l’air.

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○ métier : joueuse au poste d'attaquante et capitaine du wellington phoenix fc, club de football féminin de wellington. elle a également la chance de jouer dans l'équipe nationale de nouvelle-zélande.
○ quartier : #27 center bay, en colocation avec riley & josh.
○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyJeu 16 Fév - 14:46



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« J’imagine que c’est à cause de tes parents. » J’acquiesce d’un hochement de tête. « Après notre nuit ensemble, je suis rentrée leur annoncer la nouvelle. J’en avais marre de me cacher, de ne pas pouvoir vivre notre histoire pleinement. » Ça n’a duré que trois mois, mais c’était déjà trois mois de trop. C’était au dessus de mes forces de continuer à mentir. Toujours trouver des prétextes et des excuses débiles pour pouvoir passer ne serait-ce qu’une heure de mon temps avec l’amour de ma vie. C’était trop difficile à supporter, trop dur. Et naïvement, je pensais que le bonheur de leur fille serait le plus important. Qu’il passerait au-delà des apparences, des préjugés, et de tout le reste. Mais je me suis trompée. Sur toute la ligne. « Mais ils ont très mal réagi. Peut être encore plus mal qu’on n’aurait pu l’imaginer. » Pour eux, j’étais qu’une erreur de la nature. La honte de la famille. Une abomination. Un monstre. Je n’ai jamais vu autant de haine et de mépris dans leurs yeux. Jamais. « Ils m’ont pris mon téléphone, coupé la ligne et ils m’ont obligé à faire mes valises. Une heure après nous étions déjà dans l’avion pour New-York. Je n’ai rien pu faire... » Ma gorge se serre, ma voix s’enraille. Reparler de cette histoire remonte trop de mauvais souvenirs en moi. Et ça fait mal, beaucoup trop mal. J’aurais tellement voulu pouvoir faire les choses autrement. « Mais ça n’a jamais été de ta faute, jamais. Je ne voulais pas te quitter, tu étais tout pour moi. » Je pense qu’elle n’en a jamais douté mais j’ai besoin de lui dire. De lui ouvrir mon cœur comme je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. Je l’aimais tellement, d’un amour sincère, fusionnel, passionné. Je n’aurais jamais été capable de lui faire du mal. « Tawny m’a dit pour heu… ta bague. » Merde. Phoebe est au courant. Je prends ma tête entre les mains et soupire. Si elle a parlé de moi avec Tawny depuis hier, elle sait probablement que je suis arrivée en ville il y a déjà six mois et que je n’ai rien dit. Tawny était dans la confidence depuis le début, et je lui avais fait promettre de ne surtout rien dire à sa meilleure amie. Elle avait le cul entre deux chaises pendant tout ce temps. Et je ne peux pas vraiment lui en vouloir d’avoir craqué. D’autant que je sais à quel point elle vivait mal cette situation. C’est déjà bien qu’elle ait réussi à tenir sa langue jusqu’à maintenant. « Je dois te féliciter, enfin je pense. » Je ne sais pas vraiment ce que Tawny lui a dit par rapport à mes fiançailles. J’aurais tout de même préféré pouvoir lui dire moi-même. Pour éviter qu’elle l’apprenne d’une tierce personne, comme ça. « Non, on peut pas vraiment dire ça. » Je hoche la tête négativement. « Je ne suis pas réellement fiancée. » J’ai besoin de me justifier sur le sujet. De la rassurer, également. « Cette histoire de fiançailles, c’était juste pour me couvrir devant mes parents. C’est Kenny, mon meilleur ami, il a accepté de se faire passer pour mon petit ami. » A la base, c’était juste pour qu’ils arrêtent définitivement de m’organiser des rencontres avec des hommes de bonne famille. Des rencontres désastreuses, pour la plupart. J’en ai eu assez de tout ça. Et finalement, cette histoire de faux couple est apparue comme une évidence. Le seul moyen pour être tranquille. Mais cette situation a duré qu’un temps. Forcément, avec les années, mes parents ont voulu que notre histoire avance. Ils avaient besoin de concret. « Cette supercherie a duré plusieurs années... mais mes parents nous foutaient la pression, ils nous parlaient du mariage, des enfants, tout ça. Du coup, on a finit par se fiancer, officiellement, pour leur faire plaisir. » Pour gagner un peu de temps, aussi. Kenny aurait finit par mettre les voiles, brisant le cœur de leur petite fille chérie. C’était ce qu’on avait prévu. Avant que je sache tous les mensonges et les manipulations qu’ils ont mis en œuvre pour me duper. Rien que d’y repenser, ça me donne envie de vomir. Naïvement, je n’ai jamais pensé qu’ils puissent être capable d’en venir jusqu’à là. Jouer avec la maladie comme ils l'ont fait, c’est juste immonde.



Dernière édition par Maggie Weasley le Mar 25 Avr - 14:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyJeu 16 Fév - 17:12

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Depuis le début, je sais que ce sont sans doute les parents de Maggie qui sont responsables, et je n’hésite pas à lui dire, en espérant ne pas me tromper. Elle acquiesce, et je soupire. « Après notre nuit ensemble, je suis rentrée leur annoncer la nouvelle. J’en avais marre de me cacher, de ne pas pouvoir vivre notre histoire pleinement. » Je soupire légèrement. Je repense à notre nuit, et à sa décision de l’annoncer à ses parents. J’étais au courant, et j’imaginais déjà le pire à l’époque, mais je n’aurais jamais pensé que ça se déroulerait comme ça. Je me tais, et elle continue. « Mais ils ont très mal réagi. Peut être encore plus mal qu’on n’aurait pu l’imaginer. » Je baisse un peu la tête, et elle reprend rapidement. « Ils m’ont pris mon téléphone, coupé la ligne et ils m’ont obligé à faire mes valises. Une heure après nous étions déjà dans l’avion pour New-York. Je n’ai rien pu faire... » Je relève la tête, et j’entends sa voix qui se serre, et je lui caresse un peu la main pour me rassurer. Voilà donc pourquoi je n’ai jamais pu la joindre à nouveau. Cependant, je suis un peu étonnée qu’elle soit partie à New York, car j’y suis allée à plusieurs reprises déjà, et jamais je ne l’ai trouvé. « Maggie… » Ma voix est douce et rassurante, mais je reste étonnée au fond de moi, choquée. Jamais je n’aurais pu penser que ses parents aient réagis à ce point là, mais surtout, soient partis aussi loin. New York, grand paradoxe, puisque c’est la ville de toutes les différences, et celle de Maggie aurait pu se fondre davantage là bas, dans la foule, et rencontrer plus de filles qu’ici, à Island Bay, bled paumé. « Mais ça n’a jamais été de ta faute, jamais. Je ne voulais pas te quitter, tu étais tout pour moi. » Je lui caresse un peu la main. Ce qu’elle me dit me rassure à mon tour, et je glisse délicatement ma main sur son visage, sur sa joue, avant de la reposer sur la sienne. « Si tu savais comme je t’aimais. » Je parle avec le passé, pour ne pas heurter Maggie, mais surtout car je sais maintenant qu’elle est fiancée. Et puis je ne suis pas sûre de mes sentiments, j’imagine que je l’aime, mais c’est certainement la joie et l’euphorie de la revoir qui me font ressentir toutes ces choses. Mes yeux glissent sur sa bague, et je décide de lui en parler, et de lui dire que je suis au courant. Mes mains quittent les siennes, et elle se prend sa tête dans ses mains. Je baisse un peu les yeux, honteuse, et regrette un peu d’avoir commencé sur ce sujet, si délicat. Je fais mine de la féliciter, délicatement en baissant la tête. « Non, on peut pas vraiment dire ça. » Je relève la tête d’un coup, curieuse. « Je ne suis pas réellement fiancée. » Je fronce les sourcils, et je ne comprends plus vraiment. « Cette histoire de fiançailles, c’était juste pour me couvrir devant mes parents. C’est Kenny, mon meilleur ami, il a accepté de se faire passer pour mon petit ami. » J’écarquille les yeux, avant de baisser un peu le regard. Maggie s’est forcée, et je comprends maintenant pourquoi. Ses parents sont encore plus fous que ce que je pensais, et je soupire un peu. Cependant, le prénom Kenny me dit quelque chose, puisque c’est un de mes collègues, arrivé il y a six mois justement, en même temps que Maggie j’imagine. Je fronce les sourcils, et décide de lui demander. « Kenny ? » Je soupire, et elle reprend rapidement la conversation. « Cette supercherie a duré plusieurs années... mais mes parents nous foutaient la pression, ils nous parlaient du mariage, des enfants, tout ça. Du coup, on a finit par se fiancer, officiellement, pour leur faire plaisir. » Je ravale ma salive, nerveuse. Maggie est fiancée pour faire plaisir à ses parents, c’est encore pire que ce que j’imaginais. J’attrape sa main, et baisse un peu la tête, ne sachant plus vraiment comment réagir. « Je suis désolé Maggie… que tu aies eu à subir ça. » Je soupire, et me souvient d’un coup du mot enfant, et soupire à nouveau, en paniquant à nouveau. Et si Maggie était passée à l’étape supérieure avec ce Kenny ? A une grossesse, à un enfant ? Je glisse une main dans mon cou, et décide de garder cette idée pour moi, je le saurais bien rapidement de toute  façon, même si j’imagine que quand on est meilleurs amis et fiancés pour de faux, on ne fait pas ce style de chose. « Je, je ne pensais pas que tes parents étaient aussi… » Je n’ose pas dire le mot fou, de peur de la brusquer. Je réfléchie un moment, et décide de boire une gorgée de champagne pour me détendre, avant de reprendre la parole. « Autant dans les traditions je veux dire. » Je souris, timidement, voulant détendre l’atmosphère. J’aimerais passer à un autre sujet rapidement, mais j’imagine que c’est impossible, c’est bien trop important. Je tente quand même le coup. « Tu as pu suivre les études que tu voulais faire ? Tu es devenue quoi maintenant ? » Je lui souris, timidement à nouveau. Une légère barrière vient de s’installer entre nous, je le sens.



Dernière édition par Phoebe Winchester le Ven 24 Fév - 11:23, édité 1 fois
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like for the very first time (maggbe #2) 1e5dee3b23576c53dcb7ba60b332e2675267f4b2
○ âge : vingt-trois ans (née le trente août deux mille à wellington).
○ statut : célibataire. en réalité, elle n'a pas le temps - ni l'envie - d'entretenir une relation sérieuse. elle se contente donc d'enchaîner les relations d'un soir sans se prendre la tête.
○ métier : joueuse au poste d'attaquante et capitaine du wellington phoenix fc, club de football féminin de wellington. elle a également la chance de jouer dans l'équipe nationale de nouvelle-zélande.
○ quartier : #27 center bay, en colocation avec riley & josh.
○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
○ posts : 3335
○ points : 0
○ pseudo : .rainbow/sab*
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○ DC : freya & eden.
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyVen 24 Fév - 10:53



≈ ≈ ≈
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J’ai besoin de me justifier, de la rassurer. Mon amour pour elle n’a jamais été remis en question. Jamais. « Si tu savais comme je t’aimais. » Un frisson vient se loger dans le bas de mon dos. Je ne peux pas rester indifférente face à cette déclaration. Même si je n’ai jamais douté de ses sentiments pour moi. Notre histoire sonnait comme une putain d’évidence. « Kenny ? » Je ne relève pas son interrogation, volontairement. Je sais qu’ils se connaissent via le commissariat. Mais je n’ai pas vraiment envie qu’elle fasse le lien. Je continue dans mes explications, comme si de rien n’était. « Je suis désolé Maggie… que tu aies eu à subir ça. » Sa main sur la mienne est réconfortante. Rassurante. Avec elle, je me sens en sécurité. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, mais ça a toujours été comme ça. « Je, je ne pensais pas que tes parents étaient aussi… Autant dans les traditions je veux dire. » Je soupire. A l’époque, je ne pensais pas non plus. Enfin, pas à ce point. J’aurais aimé qu’ils ravalent leur fierté pour le bonheur de leur fille. Mais non. Je me suis pris la réalité en pleine gueule, d’un coup, comme ça. Et mon dieu, ça fait mal. « Si j’avais su... » Je n’aurais jamais été aussi naïve et aussi stupide. Je n’aurais jamais rien dit. Rester dans le secret encore quelques années. Pour préserver notre couple. Notre amour. Pour nous. Pour éviter de tout gâcher comme j’ai pu le faire. Parce qu’en soit, de base, j’en suis un peu responsable. Si je n’avais rien dit, ce matin là, peut être que les choses auraient pu être différentes. Si seulement. Je secoue la tête pour changer de tête. Maintenant qu’elle connait la vérité, il est inutile de continuer à remuer le couteau dans la plaie. C’est trop tard de toute façon. « Tu as pu suivre les études que tu voulais faire ? Tu es devenue quoi maintenant ? » Faut-il encore avoir le choix, là aussi. Le domaine amoureux n’est pas le seul domaine où mes parents ont pu s’empêcher de mettre le grain de sel. Pour eux, je devais devenir une grande chirurgienne. Des études de médecine, rien d’autre. Et je n’ai jamais eu mon mot à dire. « J’ai fait des études de médecine. » Je soupire, peu convaincue. « Mais en réalité, je n’ai pas eu le choix. Ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire... » Mais depuis mon arrivée à Island Bay, je pense avoir finalement réussi à trouver ma vocation. L’immobilier. Un métier qui mélange travail de bureau et travail sur le terrain. Avec un contact privilégié avec les clients. Je n’ai jamais été aussi épanouie dans ma vie professionnelle depuis que je travaille à l’agence. « Je suis agente immobilière, maintenant. J’adore tellement ce que je fais. » Je remercie encore mon patron d’avoir cru en moi malgré mon manque d’expérience dans ce domaine. Je suis toute nouvelle mais déterminée et dévouée pour faire mes preuves. Jusqu’à maintenant, il n’a pas eu à se plaindre de mon travail. Pourvu que ça dure. « Et toi alors comment ça se passe au commissariat ? » Phoebe a toujours rêvé de travailler dans la police. Depuis toute petite. Depuis qu’elle est en âge de pouvoir marcher – ou presque. « Je suis tellement contente que tu aies pu réaliser ton rêve. » Je lui adresse un large sourire, heureuse pour elle. Et fière, aussi. Ce que je souhaite plus que tout au monde, c’est son bonheur. Il passe avant tout le reste. Avant mon propre bien être s’il le faut. C’est comme ça. Et faut croire que ça le sera toujours. Je retire ma main de la sienne pour venir jouer avec mes cheveux. Je n’arrête pas de penser et repenser à ce que Tawny a pu me dire sur la jeune femme il y a quelques temps. Phoebe a refait sa vie. Ses mots ont brisé mon cœur tout entier lorsqu’ils sont sortis de sa bouche. C’est dur à entendre quand on a encore de forts sentiments pour la personne. Et depuis que nous nous sommes retrouvées, c’est une question qui me brûle les lèvres. J’ai besoin de savoir ce qu’il en est. Même si, pourtant, Phoebe m’a sous entendu le contraire la dernière fois. A vrai dire, je ne sais pas vraiment sur quel pied danser. « Tawny m’a dit pour... enfin... que tu avais quelqu’un dans ta vie. » La question est maladroite mais c’est sorti comme tel, sans filtre. Les mots ont dépassé mes pensées. Mon cœur se serre dans ma poitrine dans l’attente de sa réponse. J’ai bien peur de tomber de haut, de très haut. Mais au risque d’être extrêmement déçue, j’ai besoin d’en avoir le cœur net. Pour pouvoir continuer d'avancer, malgré tout. Même si cela signifie ne pas pouvoir être avec elle, à ses côtés.



Dernière édition par Maggie Weasley le Mar 25 Avr - 14:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyVen 24 Fév - 13:50

like for the very first time


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Quand Maggie évoque le prénom de son meilleur ami, je fronce les sourcils, car je connais un Kenny en effet, arrivé il y a six mois au boulot, en même temps que Maggie si mes calculs sont bon. Je décide de lui demander, mais elle laisse le suspens, et passe à autre chose. Je ne lui en veux pas, j’imagine qu’elle n’a pas envie de parler de lui, et moi non plus. Ce n’est pas le plus important ce soir, c’est secondaire. Elle m’explique pour ses parents, et j’écarquille les yeux. Je ne connaissais pas plus que ça les parents de Maggie, mais ce qu’elle est en train de me raconter me choque, m’étonne, et je ne pensais pas qu’ils étaient aussi dingues. Penser à leur bien être à eux plutôt qu’à celui de leur fille, c’est inimaginable, surtout pour des parents, je ne comprends pas, vraiment. Comment pouvons-nous faire passer notre bien avant celui de notre enfant ? Je ne comprendrais jamais, et je n’hésite pas à le faire part à la jeune femme. Je m’excuse d’abord, pour ce qu’elle a subi, c’est un peu de ma faute il faut dire. Si je ne lui avais jamais montré mes sentiments, peut-être que ça aurait été plus simple. Je caresse sa main du bout des doigts, et lui avoue que je ne pensais pas que ses parents étaient comme ça, et j’imagine qu’elle non plus. « Si j’avais su... » Je baisse un peu les yeux, continuant de caresser sa main, pour qu’elle ne se reproche rien. Elle n’a rien à se reprocher elle, la faute est à ses parents, qui n’ont pas pensé au bonheur de leur fille, mais uniquement à leurs principes à la con, et rien que d’y penser, ça me désole. Ma main continue ses caresses, et je décide de changer de sujet, pour me reconcentrer sur elle, pour apprendre à mieux la connaître maintenant, et la questionne sur son activité professionnelle. « J’ai fait des études de médecine. » Elle soupire, et je fronce les sourcils. Dans mes souvenirs, Maggie ne voulait pas faire ça, et j’imagine que c’est encore un coup de ses parents. Je ne sais même pas si on peut appeler ça des parents, en fait. « Mais en réalité, je n’ai pas eu le choix. Ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire... » Je soupire un peu à mon tour, et je me rends compte de la chance que j’ai d’avoir des parents pareils. Enfin, ma mère du moins, car mon père, j’en parle pas. Ma mère a toujours accepté mes choix, elle ne m’a jamais reproché de vouloir devenir flic, d’aimer les femmes, mes choix de vie. Ma mère est très compréhensive, et elle est un peu l’inverse de ceux de Maggie, et je préfère ça. La jeune femme reprend la parole, et je relève la tête pour l’écouter. « Je suis agente immobilière, maintenant. J’adore tellement ce que je fais. » Je lui souris, heureuse. A l’entendre parler comme ça, je comprends déjà que ce métier est fait pour elle, je le sens, et je suis heureuse finalement, qu’elle ai pu recommencer une nouvelle vie ici. Un nouveau métier, c’est le début. « Je suis contente que tu aies pu te reconvertir. Je suis propriétaire, mais si jamais un jour je dois déménager, je penserais à toi. » Je ris, légèrement pour détendre un peu l’atmosphère, et casser le froid qui s’est installé rapidement lorsque nous sommes revenues sur les évènements d’il y a onze ans, son départ, ses parents, notre tristesse, et notre relation, qui n’a jamais pu se terminer quand on y pense. « Et toi alors comment ça se passe au commissariat ? » Je baisse un peu les yeux, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, car c’est un sujet sensible dans mon entourage en ce moment. Mon travail me plait, plus que tout, mais la période que je suis en train de vivre est un peu difficile. Je travaille beaucoup, beaucoup trop, et je le sais, je me fais engueuler sans arrêt que ce soit par ma boss, ou par Tawny qui s’inquiète. Je décide d’être honnête avec elle. « Ca se passe bien, j’adore mon travail. Je suis très investie dans mon service, je travaille beaucoup. Trop en fait. C’était mon rêve, tu sais. » Oui, elle le sait. Je voulais travailler dans la police depuis toute petite, sans vraiment savoir pourquoi à la base. Et puis quand ma cousine a été enlevée, c’est devenu comme une sorte d’évidence, je devais être flic, j’en ressentais le besoin, et heureusement, j’y suis arrivée, et même mieux que ce que je pensais. Je suis dans le service que je voulais depuis toujours, j’ai des collègues en or, bon ma boss est pénible mais ce n’est pas grave. Et je songe de plus en plus à monter encore en grade, pour devenir commandante. Mais bon, pour le moment, c’est juste une idée. « Je suis tellement contente que tu aies pu réaliser ton rêve. » Elle me sourit, et mes yeux s’illuminent. La voir sourire me procure tellement de bonheur, que je souris à mon tour, fière de moi, de ma réussite. Il serait inutile de le cacher, je sais que j’ai réussi ce que je voulais entreprendre, et que ma réussite n’est pas encore achevée, et qu’un long parcours m’attend encore. Ce n’est que le début. « Je suis heureuse aussi, j’y tenais tellement. » Je lui souris montrant mon bonheur. C’est un métier qui me tenait vraiment à cœur. Maggie retire sa main de la mienne, pour jouer avec ses cheveux, et je décide de boire une gorgée de champagne, la regardant ou plutôt, la contemplant. Elle est tellement belle, mais quelque chose la dérange, je le vois à ses gestes, à sa manière de se tenir, de jouer avec ses cheveux. Je la connaissais par cœur avant, et je vois qu’elle n’a pas changé pour ce point là, elle est toujours si nerveuse. « Tawny m’a dit pour... enfin... que tu avais quelqu’un dans ta vie. » Ma mine s’assombrie un peu, et je comprends aussitôt pourquoi elle est aussi nerveuse. Ma meilleure amie lui a dit que j’étais en couple, certainement, quand elle est arrivée, c’est vrai, mais je suis seule maintenant, et depuis près de deux mois déjà. Depuis début décembre, plus personne ne partage mon quotidien, et je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Je n’ai personne dans ma vie, c’est vrai, mais dans mon cœur ? Elle y est toujours, elle ne l’a jamais quitté, malgré onze ans loin d’elle. « Je suis célibataire depuis décembre, je… » Que lui dire de plus ? Je ne sais pas si lui dire qu’elle hante mes pensées et mes relations est une bonne chose, mais une fois de plus, je décide d’être honnête, non sans peur de la faire paniquer. « Depuis notre relation, je n’ai jamais rien connu de sérieux, tu… tu étais toujours là, au plus profond de moi, et c’était difficile d'aimer quelqu'un d'autre. » Maintenant, c’est à mon tour d’être nerveuse, et je n’ose même plus la regarder dans les yeux. J’abaisse le regard vers mes mains, et joue avec mes doigts. Mon cœur bat à nouveau à cent à l’heure, et cette révélation va être décisive sur le reste du rendez-vous, j’en suis sûre. Si ça se trouve, je suis la seule à ressentir ça, et je viens de faire une grosse erreur en lui avouant. Mais qu’est-ce que j’ai avoué ? Simplement qu’elle n’avait jamais quitté mon cœur, et c’est une grande chose j’imagine. Pitié, pitié qu’elle ressente la même chose, sinon, je viens de foutre nos retrouvailles en l’air.

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○ quartier : #27 center bay, en colocation avec riley & josh.
○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyLun 27 Mar - 15:18



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Ce soir, c’est le moment de jouer cartes sur table. On a besoin toutes les deux de se dire véritablement les choses. De ne pas se mentir. D’être honnêtes l’une envers l’autre. C’est le meilleur moyen de se retrouver, concrètement. De pouvoir avancer dans nos retrouvailles sans aucune ombre au tableau. De laisser libre court à nos envies, nos sentiments. C’est pour cette raison que je n’ai pas pu m’empêcher de lui poser cette question. Même si elle n’a peut être pas envie d’en parler avec moi. Mais j’ai besoin de savoir. D’en avoir le cœur net, une bonne fois pour toute. Je ne peux pas rester dans le suspens, comme ça, sans être fixée. Je suis consciente que sa réponse peut tout changer. A vrai dire, je ne sais pas comment je pourrais le prendre si effectivement elle avait bien quelqu’un dans sa vie. D’autant plus que la veille elle m’avait prétendue le contraire. Non, je ne veux pas l’entendre. Je ne veux pas l’admettre. Je n’ai pas envie d’avoir espéré la retrouver, vraiment, dans le vent. Je suis pendue à ses lèvres, impatiente de voir sa réaction. Anxieuse aussi, à la fois. C’est vraiment un sentiment bizarre. Pour être honnête, mon cœur est en suspens. Comme si, l’espace de quelques secondes, le temps venait de s’arrêter. « Je suis célibataire depuis décembre, je… » C’est un grand ouf de soulagement. Je suis tellement rassurée de savoir qu’elle est célibataire. Son histoire est terminée, pour mon plus grand plaisir. Loin de moi l’idée de lui souhaiter du mal, mais vous avez compris. Lorsque j’ai appris que Phoebe avait refait sa vie, la nouvelle m’avait littéralement anéantie, brisée. Je l’avais très mal vécu, vraiment. Comme si on m’enfonçait un poignard au plus profond de mon cœur. Je l’avais ressenti comme une violente trahison. Même si, en soit, ce n’était pas le cas. Je ne faisais, malheureusement, plus partie de sa vie depuis trop longtemps, et je n’avais pas mon mot à dire dans cette histoire. Mais c’était plus fort que moi. Trop douloureux, trop difficile. « Depuis notre relation, je n’ai jamais rien connu de sérieux, tu… tu étais toujours là, au plus profond de moi, et c’était difficile d'aimer quelqu'un d'autre. » La jeune femme fuit alors mon regard et commence à jouer nerveusement avec ses doigts. Elle rougit légèrement même si elle essaye de ne pas le montrer. Dans mon cœur, c’est le feu d’artifice. Véritablement. J’ai l’impression d’être aux anges, au septième ciel. Sa révélation est touchante, elle me va droit au cœur. A vrai dire, c’est tout ce que j’ai toujours rêvé d’entendre. Tout ce que j’ai pu imaginer pendant des années pour nos retrouvailles. J’ai l’impression de vivre un véritable rêve éveillé. Phoebe a toujours été la seule personne capable de me rendre aussi heureuse, épanouie. C’est elle, et ça sera toujours elle. Au plus profond de mon être, je l’ai toujours su. Je viens entrelacer mes doigts dans les siens, le sourire aux lèvres. Le regard plongé dans le sien, émue. « C’est exactement ce que j’ai toujours ressenti aussi... » A mon tour de me confier sur mes sentiments. Je ne veux pas aller trop vite dans les confidences, de peur de l’effrayer ou de brûler les étapes, mais j’ai besoin de lui dire les choses. Il faut qu’elle sache que je ne l’ai jamais réellement oubliée. Elle a toujours été dans mon cœur, dans mon âme. « Tu as toujours eu une place omniprésente dans mon cœur. » Et je n’ai moi-même pas vraiment eu d’autres relations. Quelques petits flirts par-ci par là, mais rien de concret. Mon cœur lui a toujours été destiné. Même à des millions de kilomètres. Comme quoi l’expression loin des yeux loin du cœur ne fonctionne pas toujours. En tout cas, pas pour moi. Et même si en onze ans, il y a le temps de s’en passer dans une vie, je n’ai jamais réussi à retomber amoureuse. De toute façon, je n’en ai jamais ressenti l’envie. Ni le besoin. Et maintenant que nos chemins se sont enfin retrouvés, je suis convaincue d’avoir fait le bon choix. « Je n’ai aimé que toi, Phoebe. Seulement toi. Et je... » Et je t’aime encore. Ces mots restent volontairement bloqués entre mes lèvres. Je ne préfère pas le dire pour le moment. C’est encore trop tôt, nous venons à peine de nous retrouver. Mais rien ne m’empêche de le penser beaucoup trop fort. De laisser mon cœur libre de battre pour elle, en secret. Oui, je l’aime d’un amour démesuré. Un amour inconditionnel. Mon cœur tout entier est à elle. Et pas que.



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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyLun 27 Mar - 21:58

like for the very first time


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J’ai souvent cette impression d’arrêt. Mon cœur qui s’arrête, le temps qui s’arrête, la tête qui arrête de penser, comme si cet instant était une pause dans ma vie. Et c’est exactement ce que je suis en train de ressentir depuis le début de la soirée, j’ai l’impression que ce rendez-vous est un véritable rêve, et qu’à mon réveil, rien de tout cela ne se soit passé. J’aime Maggie, je l’aime bon sang, et l’avoir en face de moi après onze ans d’absence me fou la chair de poule. Et encore plus quand elle m’annonce que Tawny lui a dit que j’avais quelqu’un dans ma vie. A cette révélation, je baisse un peu la tête, mais ne tarde pas à replonger mon regard dans le sien pour lui dévoiler la vérité, que je suis libre depuis près de deux mois. Hésitante, je décide de ne pas plus tarder, et de lui avouer ce que je ressens, qu’elle était toujours là dans mes relations, et qu’il m’était difficile d’aimer une autre personne qu’elle, si parfaite, et si étrangère maintenant. Nerveuse, j’abaisse le regard vers mes doigts pour jouer avec, mon cœur bat très fort, les sentiments dans ma tête me brouillent la vue plus les minutes passent. J’ai la trouille qu’elle ne ressente pas la même chose, ça serait un véritable effondrement pour moi. Finalement, c’est dans le silence qu’elle vient entrelacer ses doigts dans les miens, et je relève la tête pour la voir sourire et me noyer dans son regard. « C’est exactement ce que j’ai toujours ressenti aussi... » Je soupire de soulagement, et caresse à nouveau sa main. Elle est si douce, si belle, je ne me lasserais jamais de sa peau fine et rosée, de ses mains et ses doigts fins. De ses lèvres, que je regarde avec envie maintenant. Je ferme un peu les yeux pour éviter de loucher dessus, et elle reprend la parole. « Tu as toujours eu une place omniprésente dans mon cœur. » Je suis émue par ses mots et je me rends compte que nous sommes sur la même longueur d’onde, c’est si plaisant. Maggie et moi, c’est intense, et ça l’a toujours été. Quand elle est partie, ma vie est devenue un bordel, j’ai essayé de coucher avec ma meilleure amie, j’ai eu des gueules de bois comme je n’en avais jamais eu avant. Et si cette situation s’est rapidement apaisée grâce à l’aide de Tawny, aujourd’hui encore, ma vie sentimentale est un foutoir, et je comprends maintenant pourquoi. Elle est celle qui manquait à mon cœur, sa disparition brutale m’a empêché d’envisager autre chose de sérieux. Nous avions peut être seize ans, mais c’était tellement fort. Mes doigts caressant tendrement sa main, je n’ose rien dire de plus pour le moment, et elle prend à nouveau la parole. « Je n’ai aimé que toi, Phoebe. Seulement toi. Et je... » Mon cœur est en train de fondre comme une guimauve, et je me rends compte que je suis en train de serrer sa main contre la mienne. Son pouls s’emballe, mon cœur sort de ma poitrine, et je pose une de mes mains sur sa joue. Mon sourire niais accroché aux lèvres, j’ai l’impression d’être à nouveau une adolescente. « Maggie… » Je caresse doucement sa joue, et glisse doucement mon pouce sur ses lèvres, que j’effleure avant de retirer ma main pour la reposer sur la sienne. Ce geste est assez significatif et montre mon souhait du moment, j’ai envie de gouter à nouveau à ses lèvres, si douces, si exquises, mais bon sang, c’est bien trop tôt, et c’est presque frustrant. Je frissonne, et regarde ses lèvres avec envie et passion, mais je n’ose rien faire. Je l’aime d’un amour si indescriptible, que même après onze ans, je ne saurais dire ce que je ressens exactement pour elle. C’est tellement évident pour moi. Finalement, quelques mots prononcés en chuchotant m’échappent. « Je crois que je t’aime.. » Je respire bruyamment, et baisse les yeux pour ne pas voir sa réaction. Je dois être en train de faire une grosse connerie, j’ai peur, je ne sais pas quoi penser. Bon sang, pourquoi est-ce que je doute autant, j’ai l’impression d’être dans un moment décisif de ma vie. Un moment qui restera inoubliable.

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○ métier : joueuse au poste d'attaquante et capitaine du wellington phoenix fc, club de football féminin de wellington. elle a également la chance de jouer dans l'équipe nationale de nouvelle-zélande.
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyMer 19 Avr - 7:30



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« Maggie… » Son pouce vient caresser le coin de mes lèvres et la tension est palpable. Nous avons probablement envie de la même chose elle et moi. De nous retrouver, vraiment. Intimement parlant. Nos lèvres scellées à nouveau par cette passion qui a toujours existé entre nous. Ce désir si profond si intense de ne faire plus qu’un. « Je crois que je t’aime.. » Mon cœur rate un battement. Ces mots représentent tout ce que j’ai rêvé d’entendre à nouveau du bout de ses lèvres. Et comme la toute première fois, mon cœur est en extase. Rempli d’un trop plein d’émotions. Des papillons dans le ventre, des étoiles dans les yeux. Comme une adolescente de seize ans avec son premier amour. Et onze ans plus tard, rien ne semble avoir changé. Je suis toujours cette adolescente folle amoureuse de son âme sœur. Je viens relever et caresser doucement la tête de la jeune femme avec mon pouce pour la regarder dans les yeux. Je sais exactement ce qu’elle est en train de ressentir. Par le passé, c’était moi qui était à l’origine de cette première révélation. Cette phrase comme un écho. Comme un souvenir omniprésent de nos premiers je t’aime. Comme un symbole dans notre relation. Un tout. Je me souviens encore parfaitement de ce moment. Après des longues semaines à se poser des questions, se chercher, essayer de se comprendre. Finalement, l’évidence a toujours été là, devant nos yeux. L’amour, toujours omniprésent. « Phoebe... » Je rapproche mon visage du sien tout en caressant sa joue du bout des doigts. Mon regard glisse sur ses lèvres et je n’essaye même plus de m’en défaire. Si bien que nos visages deviennent de plus en plus proches. Quelques petits centimètres nous séparent encore, mais je ne veux plus attendre. Je ne peux plus attendre. J’ai besoin de goûter à ses lèvres. Je rêve de pouvoir l’embrasser à nouveau depuis la première seconde la veille au commissariat. Peut être que c’est encore trop tôt dans nos retrouvailles, peut être que c’est une erreur, mais à cet instant, ça n’a pas d’importance. Rien n’a d’importance. Il n’y a qu’elle et moi, ici, dans ce restaurant. Je préfère répondre à son je t’aime par un baiser. Les actes ont toujours été plus importants que les paroles pour moi. Pour nous. Aucun mot n’est assez fort pour exprimer tout ce que je peux ressentir à son égard. Un je t’aime n’est pas assez suffisant. Dans mon cœur, c’est bien plus que ça. Finalement, je viens déposer tendrement mes lèvres sur les siennes. Le baiser est doux, onctueux. Libérateur. Un véritable paradis sur terre. Ses lèvres m’ont tellement manquées depuis tout ce temps. J’aimerais que le temps s’arrête un instant. Que ce baiser ne se finisse jamais. Nos langues se touchent, se frôlent et se découvrent à nouveau. Comme si elles redevenaient soudainement vivantes l’une au contact de l’autre. Phoebe est exquise, délicieuse. Divine. Je crois que je ne pourrais jamais me passer de cette sensation. Plus jamais. Maintenant que nous nous sommes retrouvées, il est hors de question de se perdre. Je n’aurais, de toute évidence, pas la force de le supporter une deuxième fois. Je mets finalement un terme à notre baiser, à contre cœur avant de plonger mon regard dans le sien. Je n’ai pas répondu à son je t’aime d’une certaine manière mais pour moi, ce baiser est encore plus réel. Les mots viendront sans doute après, plus tard. Ils seront juste là pour confirmer l’évidence. Mon amour pour elle est infiniment grand, débordant par tous les pores de ma peau. De mon corps. Et si nous n’étions pas dans ce restaurant, là, maintenant, je ne sais pas si j’aurais pu contenir mes envies. A son contact, mon corps ne se contrôle plus. Il prend entière possession de mes sens. « Mon dieu... tes lèvres. » Je l’ai pensé beaucoup trop fort, et c’est sorti tout seul. Comme un soulagement, une libération. Et pour le coup, je me fiche totalement de perdre le contrôle. Je n’ai plus rien à lui cacher. Je n’ai plus envie de me cacher. Mes sentiments pour elle prennent le dessus sur tout le reste. Je n’ai plus peur, maintenant.



Dernière édition par Maggie Weasley le Mar 25 Avr - 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyVen 21 Avr - 11:40

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Mon regard plongé dans le sien, cette impression que le temps s’arrête une nouvelle fois. A chacune de ses paroles, je sens mon cœur bondir hors de ma poitrine, prêt à partir rejoindre son autre moitié, celui de la jeune femme.  Les actes valent mieux que les paroles, c’est notre devise. Glissant doucement ma main sur sa joue pour la caresser, mon pouce vient effleurer ses lèvres qui me donnent tant envie. Tentant de faire passer un message, je termine par reposer ma main sur la sienne d’une douceur infinie. Mes yeux, auparavant dans les siens se callent désormais sur ses lèvres qui n’appellent que les miennes. Peut-être honteuse ou peureuse, je n’ose pas les toucher et finalement, une hypothèse amoureuse s’échappe de mes lèvres, et mon cœur se met à battre en dehors de ma poitrine une nouvelle fois. Je suis certaine que Maggie peut l’entendre elle aussi, parce que c’est pour elle qu’il bat si fort. La jeune femme relève ma tête, et nos regards se croisent à nouveau. Je peux presque voir un écho à ma phrase précédente dans ses pupilles lumineuses. Ses doigts caressant mon visage, elle brise le silence une nouvelle fois. « Phoebe... » Son visage se rapprochent, et mon corps frissonne. Onze ans en arrière, dans ce même restaurant, presque à la même table, nos deux corps s’étaient liés par un baiser pour la première fois. Et dieu sait si j’ai envie de goûter à nouveau ses lèvres, elles me hantent depuis nos retrouvailles hier, et j’ai l’impression que ces onze années n’ont rien arrangé. A peine mes lèvres se posaient sur celles d’autres femmes, que je revoyais Maggie à travers elles. Les baisers volés à d’autres n’ont jamais eu autant de valeur que les nôtres, autant de magie mais surtout autant de signification. Et finalement, quand les lèvres de Maggie se posent sur les miennes, mon cœur s’arrête une seconde fois, tandis que mes doigts entrelacent les siens. J’ai rêvé de ce moment depuis tant d’années, et aujourd’hui, j’ai l’impression de vivre un véritable rêve éveillé. Mes yeux se ferment, et nos langues s’apprivoisent l’une à l’autre comme autrefois, comme ci c’était naturel pour elle. Instinctif, logique. Mes mains quittent les siennes pour venir se déposer sur sa nuque et intensifier ce baiser tant attendu. La douceur de ces lèvres n’a pas changé, leur goût de pêche est toujours présent, et mon corps fond littéralement. Quand Maggie se décale doucement de moi, c’est une petite frustration qui s’invite dans mon corps, et nous restons là à nous contempler pendant quelques instants. Nos regards s’embrassent à leur tour, et je glisse doucement mes mains sur ses épaules, puis sur ses bras que je parcoure, avant de prendre une nouvelle fois ses mains dans les miennes. A ce moment même, je comprends pourquoi je l’aime autant, et pourquoi ce baiser était aussi significatif pour nous. Il y a onze ans, nous nous sommes quittés sur un baiser. Nous attendions le prochain avec impatience, mais il n’est jamais venu. Elle est partie loin de moi, et nos lèvres ne cessaient de se réclamer. Ce baiser ce soir, est la suite logique de notre relation. Ce baiser que nous attendions en retour du dernier, ce baiser qui prouve à quel point notre amour l’une pour l’autre est intense, immense, véritable, naturel, inné même. J’aime Maggie plus que ma propre vie, et sa disparition il y a onze ans m’a véritablement détruite. Pendant des mois, je ne savais plus qui j’étais, et j’imagine que c’est l’espoir qu’elle revienne un jour qui a réussi à me faire tenir. A me laisser en vie. Tawny me rassurait, elle a toujours été là pour moi et je ne l’a remercierais jamais assez, mais sans Maggie, ma vie n’a jamais été celle qu’elle aurait du être. Et aujourd’hui, mes lèvres contre les siennes, je me suis sentie à nouveau vivante. Un sentiment qui m’avait quitté il y a onze ans avec son départ, et qui ressurgit à son arrivée. « Mon dieu... tes lèvres. » Un léger soupire avant de lui offrir un sourire, je me penche une nouvelle fois au dessus de la table pour lui voler ses lèvres une nouvelle fois. Un baiser cette fois-ci plus court, mais autant libérateur que la précédent. Je ne veux pas que les choses aillent trop vite, et je suis finalement rassurée d’être dans un restaurant avec elle. Si nous avions été seules, je crois bien que j’aurais réclamé plus qu’un baiser sur mes lèvres. Si notre amour semble naturel, et notre couple logique, je pense que nous avons besoin de nous retrouver petit à petit toutes les deux. Redécouvrir l’autre, ne pas aller trop vite, faire les choses dans l’ordre. J’imagine que ça va être difficile, je l’aime tellement, et j’ai tellement envie de plus avec elle. Ce baiser est le début d’une nouvelle histoire, j’en suis persuadée, et je sais qu’elle ressent la même chose que moi. J’ai envie de faire les choses bien, de me faire désirer jusqu’à ce qu’elle me supplie. J’ai besoin de l’aimer, au-delà des montagnes, au-delà de l’océan, une nouvelle fois. J’ai simplement besoin d’elle. « Maggie… » Je respire une nouvelle fois, et un sourire apparait à nouveau sur mon visage. « Si tu savais comme je t’aime, je. » Je relève la tête vers la serveuse qui vient prendre notre commande, et je regarde ma prétendante pour lui demander ce qu’elle désire. Nous commandons nos plats respectifs, et une fois la serveuse repartie, je glisse ma main sur la joue de la jeune femme. « Si tu savais de quoi j’ai envie, Maggie… » Je rougis malgré moi, et reprend. « Nous devons prendre notre temps, je crois. » Ma main tremble un peu, sans doute à cause de l’émotion et l’angoisse. Retrouver Maggie, c’est ce que je rêvais depuis onze ans. Mais maintenant qu’elle est là, j’ai encore plus peur de la perdre une seconde fois.

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like for the very first time (maggbe #2) 1e5dee3b23576c53dcb7ba60b332e2675267f4b2
○ âge : vingt-trois ans (née le trente août deux mille à wellington).
○ statut : célibataire. en réalité, elle n'a pas le temps - ni l'envie - d'entretenir une relation sérieuse. elle se contente donc d'enchaîner les relations d'un soir sans se prendre la tête.
○ métier : joueuse au poste d'attaquante et capitaine du wellington phoenix fc, club de football féminin de wellington. elle a également la chance de jouer dans l'équipe nationale de nouvelle-zélande.
○ quartier : #27 center bay, en colocation avec riley & josh.
○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
○ posts : 3335
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○ pseudo : .rainbow/sab*
○ avatar : laurel thoma.
○ DC : freya & eden.
○ crédits : clochette (ava) & tumblr
○ inscrit le : 02/02/2017
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyMar 25 Avr - 13:58



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« Maggie… Si tu savais comme je t’aime, je. » La serveuse vient couper son élan pour prendre notre commande. Je vois Phoebe gênée, et ça me fait littéralement craquer. Qu’est-ce qu’elle peut être belle quand elle rougit. Nous passons alors commande laissant la serveuse tourner les talons. « Si tu savais de quoi j’ai envie, Maggie… » Je me mords la lèvre inférieure, sensible aux envies de la jeune femme. La tension est palpable, je peux le sentir. Dans mon corps, déjà, et dans son regard, aussi. Nous avons toutes les deux les mêmes envies. Mon corps est brûlant, et je ne rêve que d’une chose, à cet instant. Inutile de vous faire un dessin. Finalement, c’était une bonne idée de se retrouver dans un lieu public. Sinon, clairement, les choses auraient peut être dérapé. « Nous devons prendre notre temps, je crois. » Elle a raison. Même si les sentiments sont plus forts que jamais, nous avons besoin de temps. De prendre notre temps pour consolider les bases de notre relation. Pour ne pas tout gâcher. La précipitation n’a jamais été un bon point dans un couple. Et avec elle, j’ai besoin de faire les choses correctement. Dans l’ordre. Ne pas brûler les étapes. Je suis rassurée de savoir qu’elle est sur la même longueur d’onde que moi. « Tu as raison. » Je la regarde le sourire aux lèvres, amoureuse. « J’ai envie de faire les choses bien. » On ne peut pas véritablement nous considérer comme un couple, pour le moment. Mais, finalement, c’est tout comme. En tout cas, dans mon esprit. Je suis à elle, entièrement. Mon cœur et mon corps lui sont réservés. « Même si ça ne m’empêche pas d’avoir envie aussi... » Envie de toi. D’elle. Je me mords les lèvres tout en fixant mon regard dans le sien. Je ne termine volontairement pas ma phrase mais le sous-entendu est clair. Elle sait exactement ce dont j’ai envie, là, maintenant. Maintenant plus que jamais. Lui résister a toujours été difficile. Impossible même. Son corps m’attire comme un aimant. Et je ne peux pas le contrôler. De toute évidence, il sera difficile de patienter avant de pouvoir s’unir l’une à l’autre dans l’intimité. Mais c’est pour la bonne cause. Et je suis prête à prendre sur moi pour ne pas craquer trop vite, trop tôt. Déjà, par le passé, je n’ai jamais été du genre à coucher rapidement. Pour moi, l’acte sexuel reste quelque chose de sacré. Mes principes ne sont jamais loin. Faut croire qu’il me reste tout de même un semblant d’éducation. Même si je suis loin d’être la petite fille parfaite que mes parents rêvaient d’avoir. Mais avec Phoebe, c’est encore différent. C’est autre chose. J’ai toujours été convaincue d’avoir rencontré en elle mon âme sœur, ma moitié. L’amour de ma vie. Et c’est pour cette raison que je n’ai pas envie de briser cette promesse. A l’époque de nos jeunes années, nous avions attendu trois mois pour notre première fois à toutes les deux. Et l’attente, finalement, avait rendu notre nuit exceptionnelle. Un souvenir magnifique, qui me donne encore des frissons rien que d’y repenser. Jamais je ne pourrais oublier cette nuit là. Seule et unique nuit. Et avec le recul, je suis consciente d’avoir de la chance. Très peu de personnes au jour d’aujourd’hui peuvent se réjouir de leur première fois. La plupart l’ont fait trop vite et le regrette maintenant. Ou avec la mauvaise personne, dans de mauvaises circonstances. Moi, je ne l’ai jamais regretté. Au contraire. Ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie. Vraiment. Après quelques instants de silence, à nous dévorer du regard, je viens poser ma main sur la sienne, entrelacés mes doigts dans les siens. « J’ai envie de partir loin d’ici. Rien que toutes les deux, juste toi et moi. » Me retrouver sur une île déserte avec elle. Juste elle. Je n’ai besoin de rien d’autre. Cette proposition fait référence à notre passé. On s’était toujours promis qu’on partirait, ensemble, l’espace d’un instant. A l’autre bout du monde. C’était notre rêve d’adolescente. Notre rêve à toutes les deux. « On pourrait peut être partir en week-end ensemble... s’éloigner de tout, pendant quelques jours. » Pouvoir se retrouver simplement. En oubliant tout ce qui nous entoure. Le meilleur moyen de recommencer notre histoire de la plus belle des manières. S’éloigner du travail, des autres, du quotidien. Pour profiter de nos retrouvailles. De nous. Et de rien d’autre. Sur le coup, je ne réfléchis pas. Je ne me pose pas de questions. Savoir s’il est trop tôt ou pas. Si c’est une bonne idée ou non. Je m’en fiche, ça n’a pas d’importance. A cet instant, j’ai juste besoin de suivre mon cœur, mes envies. Et je ne rêve que de l'entendre dire oui.

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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyMar 25 Avr - 17:44

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A l’instant où ses lèvres se posent sur les miennes, je me sens à nouveau vivante. Un sentiment qui m’avait quitté il y a onze ans, à l’instant où j’ai compris qu’elle était partie, malgré elle. Un sentiment devenu étranger dans mes relations postérieures à la sienne. Ce baiser est une évidence, Maggie est mon évidence, elle est ce que j’aime le plus au monde. Et en onze ans, je ne l’ai jamais oublié. J’ai simplement appris à vivre avec. Si encore ce que je vivais était une vie. A l’intérieur de moi, c’est un véritable feu d’artifice. Mon cœur explose, mon cœur en demande bien plus. Lorsque nous nous écartons l’une de l’autre, c’est la frustration qui s’empare de moi, mais aussi l’envie de recommencer ce moment, encore et encore. L’avoir contre mes lèvres éternellement. Je lui vole un dernier baiser, et alors que je m’apprête à lui montrer combien je l’aime, la serveuse nous interrompt pour prendre notre commande. Je soupire un peu, et ne tarde pas à glisser ma main sur Maggie pour lui exprimer de quoi j’ai envie, mais aussi que nous avons besoin de temps. Pour nous redécouvrir. Retomber amoureuse de l’autre, une seconde fois, même si c’est déjà le cas. « Tu as raison. » Nous nous regardons, offrant à l’autre un sourire réciproque. « J’ai envie de faire les choses bien. » Nous sommes sur la même longueur d’onde, encore une fois. Toujours, c’est pour ça que nous sommes aussi proches. Maggie et moi avons toujours été en accord sur les choses, nous n’avions pas besoin de nous expliquer, tout nous semblait évident. Notre façon de nous embrasser, de nous toucher, de vivre, simplement. Aujourd’hui, je ne sais pas si ce sera encore le cas. Nous avons grandi, muri, et avons grandi loin l’une de l’autre pendant onze ans. Si Maggie était mon fondement quand j’étais adolescente, depuis son départ, c’est vers Tawny que je me suis toujours tournée. Je ne sais pas s’il est nécessaire de le dire à Maggie. De lui expliquer cette relation que nous entretenons avec Tawny, cette relation si fraternelle. C’était déjà le cas à l’époque, mais ça l’est encore plus maintenant. « Même si ça ne m’empêche pas d’avoir envie aussi... » Je me mords la lèvre, mais ne quitte jamais son regard. Ce désir est intense, et je ne peux m’empêcher de fermer un instant les yeux, pour essayer de me contenir. Si rien ne nous pousse à attendre en soit, je me remercie d’être dans ce restaurant, et pas seule avec elle. Si nous avions été seules, nous aurions sans aucun doute passé le cap, une seconde fois. Il faut dire qu’en ce qui me concerne, je garde un souvenir si plaisant de notre nuit d’amour, que j’ai souvent cherché à ressentir la même chose. D’abord avec Tawny quelques jours après, puis avec mes partenaires. Mais personne n’a réussi à me faire ressentir ce que j’avais ressenti ce soir-là, dans mon lit, Maggie contre moi. De l’amour pur et dur, le véritable amour. Celui pour lequel je serais capable d’extirper mon cœur hors de ma poitrine pour le lui offrir, où je serais capable de décrocher la lune. Après quelques minutes le regard loin du sien, je me plonge à nouveau dans ses pupilles, et je me noie, encore. Son étincelle dans le regard est magnifique, et je ne peux m’empêcher de sourire, niaisement. Amoureuse, c’est ce que je suis aujourd’hui. Nous sommes en train de vivre un deuxième coup de foudre, nous le savons bien. Et quand ses doigts viennent entrelacer les miens, je ne peux m’empêcher de frissonner tant ce contact me met mal à l’aise. Une gêne positive. « J’ai envie de partir loin d’ici. Rien que toutes les deux, juste toi et moi. »  Je me contente d’hocher la tête, et de déposer une de mes mains sur sa joue.  C’est ce que je désire, aussi. Ce que nous rêvions il y a onze ans. C’est ce que nous avons plus ou moins vécu pendant trois mois aussi. Avant qu’elle l’annonce à ses parents, nous étions dans notre bulle, et peu de personnes étaient au courant. Tawny la première évidement, une petite partie de notre groupe d’ami aussi. Seulement les personnes en qui nous avions confiance. « On pourrait peut être partir en week-end ensemble... s’éloigner de tout, pendant quelques jours. » Je lui offre un tendre sourire, et prend enfin la parole. « Oui, nous en avons besoin. J’en ai besoin, aussi. » Maggie est de retour dans ma vie depuis seulement vingt-quatre heures, et j’imagine qu’elle ne se doute pas que je consacre ma vie à mon travail. Une pause, c’est ce que j’ai besoin en ce moment, mais je n’en ai pas envie. Maggie est la seule pour qui je m’arrêterais quelques jours si il faut, pour partir, de mon plein gré. Parce que je l’aime. C’est aussi simple que ça. « Je… » Je baisse un peu les yeux, brisant notre lien du regard. « Il faut prévoir ça rapidement, je dois m’arranger avec mon travail. » Je déglutis un peu. Je suis en train de faire un sacrifice énorme, et lorsque Tawny sera au courant, je suis sûre qu’elle va faire une crise cardiaque. Elle rêve que je prenne une pause depuis des mois, elle m’y oblige même de temps en temps. La serveuse ne tarde pas à revenir avec nos plats, et je relève la tête vers Maggie en caressant doucement sa main. Je ne suis pas sûre d’avoir très faim maintenant, ou du moins, ce n’est pas de nourriture italienne. « Je crois bien que je préfèrerais manger tes lèvres plutôt que ce plat. » Je rougis un peu, lui adressant un petit clin d’œil. Ma phrase est un peu étrange, j’espère qu’elle a compris le fond et pas la forme.

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○ statut : célibataire. en réalité, elle n'a pas le temps - ni l'envie - d'entretenir une relation sérieuse. elle se contente donc d'enchaîner les relations d'un soir sans se prendre la tête.
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○ orientation sexuelle : hétérosexuelle ? à vrai dire, elle n'a jamais eu à se poser la question. toutes ses coéquipières - ou presque - ont déjà essayé de lui faire du rentre dedans, pour rigoler. mais rien, elle n'a jamais rien ressenti. en réalité, elle n'a jamais rien ressenti pour personne. il n'y a jamais eu cette étincelle pour faire la différence.
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MessageSujet: Re: like for the very first time (maggbe #2) (#)   like for the very first time (maggbe #2) EmptyMer 26 Avr - 15:41



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Nous nous sommes retrouvées depuis vingt-quatre heures mais j’ai l’impression que ça fait une éternité. Le temps n’a plus la même saveur à ses côtés. Et même si nous avons envie toutes les deux de prendre notre temps, rien ne nous empêche de nous voir, de passer des moments ensemble, rien que toutes les deux. C’est justement grâce à ce genre de moments qu’une relation peut se construire des bases solides. « Oui, nous en avons besoin. J’en ai besoin, aussi. » Un large sourire s’affiche sur mon visage, bien ancré sur mes lèvres. Rien ne pourrait me faire plus plaisir, là, maintenant. Tout à l’heure, Phoebe a vaguement évoqué le fait qu’elle travaillait trop. C’est peut être un bon point pour elle aussi de faire un break. Sur le plan professionnel également. De mon côté, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de prendre quelques jours de congé depuis que j’ai commencé à l’agence. Et franchement, même si j’adore mon métier et la relation avec les clients, ça ne peut me faire que du bien de souffler un peu. D’autant plus si c’est en bonne compagnie. « Je… Il faut prévoir ça rapidement, je dois m’arranger avec mon travail. » Je hausse les épaules, tout en caressant de mes doigts l’avant bras de la jeune femme. « On peut partir quand tu veux, quand ça te convient le mieux. Je peux facilement m’arranger avec une collègue de mon côté pour avoir un vendredi et un samedi de libre. » Pour partir sur trois jours. Loin d’Island Bay. Loin de Wellington. Trois jours pour changer d’air, se ressourcer, ensemble. Ce n’est pas grand-chose en soit, mais pourtant, pour moi, c’est le rêve. Tout ce que j’ai toujours rêvé de faire avec elle. Nous pouvons partir dès que possible, dans quelques jours ou alors un peu plus tard dans quelques semaines. Peu importe. L’important c’est effectivement de s’organiser au mieux pour pouvoir se libérer. Je n’ai pas envie de passer à côté d’un week-end rien qu’avec elle. « Ou au pire des cas, je te kidnappe et je t’embarque avec moi. » Je laisse échapper un rire amusé d’entre mes lèvres. « Je suis capable de tout... » Même si je m’amuse en rigoler, dans le fond, c’est vrai. Phoebe est la seule personne pour qui je serai capable de soulever des montagnes. Tout, je ferai tout pour elle. Et plus encore. « De toute façon je te laisse pas le choix. » Je lui adresse un regard aguicheur pour continuer à jouer le jeu jusqu’au bout. Et je ne peux m’empêcher de rire à nouveau. La serveuse revient alors avec notre commande avant de s’éclipser rapidement. « Je crois bien que je préfèrerais manger tes lèvres plutôt que ce plat. » Je pense que je suis en train de rougir, là, inconsciemment. C’est toujours déstabilisant de se sentir désirée comme ça. Surtout quand le désir provient de la personne qu’on aime et qui fait battre notre cœur. Je la désire tout autant, et mon corps tout entier a envie de plus avec elle. Je viens poser ma main dans son cou, rapprochant doucement son visage du mien. Mes lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres des siennes, et pourtant, je la laisse languir pendant quelques secondes. Mon souffle vient caresser le coin de ses lèvres alors que mes doigts effleurent sa bouche en même temps. Elle n’attend qu’une chose, je le sais, je le sens, et je m’en amuse. Mais je sais me laisser désirer. Finalement, après de longues secondes de supplice, je viens capturer ses lèvres dans un élan passionnel. Le baiser est encore plus intense que les précédents, plus fort. A la fois délicat, doux et sauvage. La passion est à son comble et je suis persuadée que tout le monde dans la salle peut le ressentir. Je ne suis même pas gênée parce que je ne pense pas à ceux qui nous entourent. Je pense à elle, rien qu’à elle. Et mon attention se porte uniquement et simplement sur elle. « Elles sont toutes à toi. » Je suis toute à elle. Si elle savait à quel point. Je n’ai même pas besoin de rajouter quoi que ce soit. Mon regard en dit long, à cet instant. Un silence vient alors s’installer entre nous. Il n’est pas gênant, au contraire. J’en profite pour dévorer mon âme sœur du regard, tout en essayant de grignoter quelques bouchés de mon assiette. Difficilement. En réalité, j’ai du mal à me concentrer sur autre chose, là, tout de suite. Phoebe me déstabilise sans doute un peu trop. Beaucoup trop. Ça a toujours été comme ça.

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