contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Family sticks together ~ Phoebe & Sam (#) Mer 22 Mar - 21:37
Family sticks together
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Quand ma mère me demande comment je vais, je réponds positivement, en précisant que je vais toujours bien. Elle ne semble pas de mon avis, et je lui explique mon point de vue, à savoir que si je me dis ‘tu vas bien’, immédiatement, j’irais bien. "Donc si je me dis que j'ai vingt ans je rajeunis d'un coup c'est ça ?" Je lui adresse un léger sourire, heureuse de retrouver ma mère, d’humeur taquine, comme à son habitude. Si je n’aimais pas ça quand j’étais adolescente, trop susceptible pendant cette période, maintenant, je l’apprécie et je ne dis pas non à ce type de réaction de sa part. Je me dirige par la suite dans la cuisine accostée au salon, et me sert un verre de vodka orange, et ma mère ne loupe pas encore son coup, et me signale qu’elle ne me tiendra pas les cheveux, et je réplique aussitôt, insistant sur le fait que je suis mûre, et pas alcoolique. Ma mère se met à rire, et je ne comprends pas vraiment pourquoi. Elle reprend la parole, et je lève la tête vers elle. "Il ne faut ni être alcoolique, ni être jeune pour boire à en vomir, ne me fais pas croire que je te l'apprends. Si tu crois que toutes les fois où tu es rentrée de soirée je ne savais pas ce qu'il en était, tu te mets le doigt dans l'oeil." Je ris doucement, consciente qu’elle a du me surprendre dans des états assez incroyable, même si d’une manière générale, je décuvais dans la cabane du jardin de ma meilleure amie avant de rentrer de la maison. Ma plus belle cuite, je m’en souviens encore, c’était en compagnie de Tawny, et nous étions rentrées chez moi bien amoché, réveillant mon père et ma mère. Cette nuit là, je ne l’oublierais jamais, puisqu’elle est la raison de ma haine vis-à-vis de mon père. Je me souviendrais toujours de ses mots à ma mère, lui demandant de retourner dans sa chambre, et de sa paume de main sur mon visage, quand nous nous sommes retrouvés dans la véranda. Cette nuit là, notre lien père-fille s’est brisé définitivement, et je n’en ai jamais parlé à personne, pas même à Tawny, certainement par peur ou honte. Ma mère n’est pas au courant, et j’imagine que mon père n’est pas allé s’en vanter. Je soupire en y pensant, et relève la tête vers ma mère, avant de m’approcher d’elle, qui est en pleine panique quant au sujet de son téléphone. "Non mais je suis zen..." Je me contente d’hocher la tête, pas vraiment satisfaite, et avoue à ma mère à quel point je suis étonnée qu’elle ai oublié mon père comme ça. Aussi rapidement. Quand elle m’avoue qu’elle est surprise que ça m’atteigne à ce point, je lui explique clairement le fond de ma pensée, terminant par dire que je suis déçue de ma propre mère. Un aveu non sans conséquence. "Nous sommes séparés depuis plus de quatre mois déjà." Et alors ? Quatre mois permettent-ils d’oublier trente ans de vie commune ? "Et puis je te ferais dire que je me suis toujours tapé un mec comme tu dis. Avant c'était simplement ton père." Je grimace un peu, ne voulant pas l’imaginer en train de ‘se taper mon père’ comme elle vient de le sous entendre. Cette vision me répugne, et même si je sais que je ne suis pas arrivée par le Saint Esprit, je préfère éviter d’y penser. « Soit… » Je soupire, et elle reprend la parole. "Je ne te savais pas si guindée choupette." Je baisse un peu la tête, consciente de ce qu’elle vient de dire. Je ne suis pas ‘guindée’ comme elle vient de le soutenir, non, je suis juste étonnée de savoir que ma mère de cinquante balais s’autorise des coucheries, avec un inconnu certainement. Quoi qu’il en soit, je ne dis toujours rien, et je me contente d’hocher la tête, et de boire une gorgée de ma boisson quand elle reprend la parole. "Je ne suis pas encore morte chérie, j'ai le droit de m'amuser." Son dernier mot me fait hausser le sourcil, et une idée me traverse soudain l’esprit. Je ne suis pas vraiment au courant de la raison exacte qui explique le divorce soudain de mes parents, mais ce que vient de me dire ma mère m’oblige à y repenser. Ma mère veut s’amuser, soit, mais si elle s’est déjà amusée pendant qu’elle était encore mariée avec son géniteur ? Je me contente de boire une nouvelle gorgée de ma boisson, avant de reprendre timidement la parole. « Maman. » Je respire un bon coup, avant de lui exprimer le fond de mes pensées. « Est-ce que tu as trompé Luke ? » Nommer mon père par son prénom montre à quel point la distance s'est imposée entre lui et moi, montrant aussi que je suis définitivement détacher de lui. Il n'est plus papa, ni mon père, non, il est Luke, comme pour tout le monde. Je la regarde dans les yeux, en restant neutre. Je n’aurais le droit de la juger en aucun cas, et si elle avait trompée mon père, je ne me permettrais pas de lui dire quelque chose. Je sais qu’elle n’était pas heureuse avec lui, c’est évident, mais j’ai besoin d’être fixée.
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Sujet: Re: Family sticks together ~ Phoebe & Sam (#) Jeu 23 Mar - 19:19
Family sticks together
Phoebe & Sam
"Soit…" Phoebe grimace, je me doute que l'image qu'elle a en tête en ce moment ne doit pas être très plaisante pour elle. Cela explique sa grimace théoriquement pourtant, je sens qu'il y a quelque chose d'autre derrière, appelez ça l'instinct. Depuis maintenant quelques années les relations entre ma fille et son père se sont dégradées comme je l'ai dit. Phobe est distante, presque fuyante et Luke n'a jamais rien voulu faire pour arranger les choses. Je ne saurais pas dire si quelque chose de concret à vraiment terni leur relation ou si ça s'est simplement fait parce que leur caractère était trop opposé. J'ai bien cherché à en apprendre plus, vous vous en doutez mais je n'ai jamais été capable de leur faire cracher le morceaux. Quoiqu'il en soit je le déplore, malgré tout les différents que j'ai avec mon ex-mari j'aurais aimé qu'il soit proche de notre fille, ça m'a toujours tenue à coeur. J'hésite à me lancer une nouvelle fois sur le sujet mais je doute que ça serve à quelque chose. Elle restera muette comme une tombe, se braquera même peut-être et je ne veux pas ça. "Phobe, comprends ce que je tiens à t'expliquer." Je lui souris légèrement, il est évident que je n'ai pas dit cela dans le but de la déranger mais de lui faire comprendre qu'avant d'être sa mère je suis une personne à part entière. Je comprends qu'elle est pu l'oublier, je me suis longtemps sacrifiée pour ma famille, ma faisant clairement passer au second plan. Et quelque part je ne le regrette pas car je suis heureuse de ce que j'ai construit, je suis fière de voir ce qu'est devenue ma fille. Cependant, si je dois être totalement honnête, j'admet avoir lui avoir donné un mauvais exemple sur la place de la femme en ce monde. J'espère qu'elle apprendra de mes erreurs. "Maman." Je le relève la tête vers elle, prise dans mes pensées, je l'ai à peine entendue. Je ne saurais pas vraiment l'expliquer mais il y a de la tension dans l'air, plus depuis qu'elle a prononcé son nom. "Oui ?" Je sens que le ton de sa voix est grave et je ne peux pas m'empêcher d'appréhender ce qu'elle va me demander. À la limite de la paranoïa, je crois presque qu'elle a deviné qui je vois mais je finis par me résonner : il n'y a aucun moyen qu'elle soit au courant. Mon coeur battant à tout rompre, j'attends qu'elle brise ce silence pesant. Quand elle finit par dire ce qu'elle a dire, je réalise que j'aurais préféré qu'elle ne parle pas finalement. "Est-ce que tu as trompé Luke" J'écarquille les yeux, penchant la tête de côté, incrédule. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ? Je crois que je n'ai pas bien entendu, elle n'a pas pu réellement me poser une telle question... "Pardon ?" Je n'y arrive pas à y croire, c'est surréalisme et surtout si ironique au vu des circonstances que ça en serait presque comique. Presque. Mon mari me trompe, rompt toute la confiance que j'avais en lui et c'est moi qui passe pour la salope de service ? Au nom de quoi ? "Comment peux-tu oser sous-entendre un truc pareil ?" Une larme coule le long de ma joue. L'ascenseur émotionnel est bien trop grand, mon ventre en est presque douloureux. Qu'elle puisse penser une telle chose de moi me blesse à un point inimaginable. J'ait tout sacrifié pour Phoebe, pour pouvoir l'élever, lui transmettre les idéaux auquel je crois. Et c'est ce qu'elle pense de moi ? Je nous croyais proche, je pensais qu'elle me connaissait. Si elle pense que j'aurais pu trahir son père de la façon dont il m'a trahit, c'est que j'ai raté quelque chose et pas qu'un peu... Non seulement ma fille ne me connaît pas vraiment mais en plus de ça, elle a une très mauvaise opinion de moi. "C'est réellement l'image que tu as de moi ?" Par orgueil, j'essaie de cacher les larmes qui coulent à présent abondamment sur mes joues en me détourant. Je n'aurais jamais cru avoir un jour une telle conversation avec ma fille et surtout je n'aurais jamais cru qu'elle puisse me blesser à ce point. "Je suis désolée, vraiment. Je dois avoir été une terrible mère, une terrible personne pour que tu en viennes à penser ça." Toujours dos à elle, je triture mes cheveux comme à chaque fois que je suis contrariée, c'est un vieux tic qui ne me quitte pas. Je me rappelle toutes ces conversations que nous avons elle et moi sur l'importance de se montrer droite, de ne trahir personne. J'avais vraiment cru que nous étions sur la même longueur d'onde. Je me retourne brusquement, comme si j'avais besoin d'avoir des réponses dans la seconde. "Tu ne te rappelles pas de la façon de je t'ai parlé de l'importance de la fidélité ?" Est-ce qu'elle a cru que c'était des paroles en l'air ? Je ne sais pas... Ce que je sais en tout cas c'est que ça fait mal. Si ça me touche tellement c'en est douloureux physiquement, sans doute à cause de mon histoire. J'ai tout donné à Luke et il m'a trompé, faisant flancher de concert tout mon monde. Je ne compte pas le nombre de nuits que j'ai passé à pleurer, je ne compte pas toutes les fois où je me suis remise en question, toutes les fois où je me suis blâmé pour ça. J'ai dû tout recommencer, partir de zéro... Tout ça à cause de ce qu'il m'a fait. Certes, j'en suis sortie grandie et voilà pourquoi je ne le regrette mais il n'empêche qu'il m'a trahit et que j'ai souffert le martyr. Jamais je n'infligerais ça à une personne, même si elle est ma pire ennemie. En tout cas, ce n'est pas ce que pense Phoebe. Et je ne peux pas le supporter. Voilà pourquoi j'attrape mon sac à la volée. Je ne peux pas lui faire face ne serait-ce qu'une minute de plus. Pas pour l'instant. "Je vais y aller. Je prendrai une chambre d'hôtel." J'essuie mes larmes du mieux que je peux. Je me sens sale quelque part, c'est étrange, comme si l'accusation de ma faille avait entaché qui je suis. Je ne pense plus du tout à Jay en ce moment même, on a dépassé tout ça. C'est bien pire. Phoebe, la chair de ma chair me prend pour une tricheuse. "Je n'aurais jamais du m'imposer de toute manière." Certes je fuis mais je n'ai pas la force de me battre. Pas quand il s'agit de ça, pas quand elle pense ça de moi. C'est trop pour moi.
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Sujet: Re: Family sticks together ~ Phoebe & Sam (#) Jeu 23 Mar - 21:56
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Lorsque ma mère m’annonce qu’elle a le droit de s’amuser, immédiatement, une idée me vient en tête. Une idée pas forcément des plus joyeuses, une idée qui m’étonnerait d’elle. Qu’elle ai trompé mon père. Je bois une nouvelle gorgée de la boisson, prononce son surnom affectif, respire, et craquer le morceau. Et à cet instant même, je regrette déjà ce que je viens de dire. Bon sang, je suis vraiment nulle, une fille indigne, je, je suis nulle. "Pardon ?" Je tremble un peu, paniquant, même si c’est un peu idiot. « Maman, je… » Je me lève, et retourne à côté d’elle, mais m’écroule dans le canapé pour respirer. Ma mère reprend rapidement la parole, et je n’ose même plus la regarder dans les yeux. "Comment peux-tu oser sous-entendre un truc pareil ?" Je passe une main dans mes cheveux, et relève ma tête vers elle. Une larme coule sur sa joue, et à cet instant même, j’ai honte de moi, terriblement honte. Comment ai-je pu penser un truc pareil ? Et le demander à ma mère en plus, bon sang, je suis tellement stupide et puéril ! La situation était déjà assez gênante comme ça, le malaise assez grand, et j’ai mis les pieds dans un sujet qui ne me regarde pas, un sujet complètement idiot en plus, et qui m’importe peu. Voir ma mère pleurer, ça m’en fou un coup, et je sens rapidement l’émotion me monter aux yeux à moi aussi. Je la ravale cependant, et détourne un peu le regard, observant le chien qui s’approche doucement de ma mère. Je n’ose pas dire un mot de plus, j’ai tellement honte de mettre ma propre mère dans un état pareil, par ma faute et pour une idée que maintenant, je regrette amèrement. Ma mère n’est pas comme ça, je le sais très bien, ma mère est fidèle bon sang, qu’est-ce qui m’a pris à penser une chose pareille ? Je place mon visage dans mes mains, écoutant ma mère, qui vient de reprendre la parole. "C'est réellement l'image que tu as de moi ?" Je relève la tête vers elle, et observe ses larmes couler le long de ses joues. Mais elle se retourne, et ne me vois pas qui, comme une gamine, secoue la tête de gauche à droite, ne parlant toujours pas. Mon chien vient la câliner, et moi, je reste là, assise en face d’elle complètement impuissante, je n’ose même pas la prendre dans mes bras, alors que c’est moi qui l’ai mis dans cet état là. Quelle fille je suis, bon sang, elle n’a pas mérité ça ma mère. "Je suis désolée, vraiment. Je dois avoir été une terrible mère, une terrible personne pour que tu en viennes à penser ça." Je ne peux pas laisser ça comme ça, et je décide de me lever une bonne fois pour toute. Debout, je m’approche doucement. « Maman non…je… » Elle se retourne brusquement, et je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’elle ouvre à nouveau la bouche pour parler. "Tu ne te rappelles pas de la façon de je t'ai parlé de l'importance de la fidélité ?" J’hoche la tête, comme une gamine à nouveau. On dirait que je suis une adolescente qui se fait réprimer par sa mère, c’est idiot, c’est bête, c’est même honteux pour une personne de vingt-huit ans. Ma mère m’a donné la valeur de l’infidélité comme on donne celle de l’amour, elle me l’a donné avec son cœur. Des jours à en parler, limite, la fidélité, c’était notre valeur de la vie. Notre aspiration, être fidèle, c’est être heureux en amour, c’est ce qu’elle m’a dit un jour, et je m’en souviendrais toujours. Je ne comprends même pas pourquoi j’ai osé trahir cette valeur, en imaginant ma mère tromper mon père, c’est irréfléchi de ma part, j’en ai maintenant conscience. « Moonette… » Je ne l’appelle plus comme ça depuis des années, depuis mon adolescence, mais ce surnom ravie tellement de chose. Mes bêtises quand j’étais gamine, mes demandes de câlins quand j’étais triste, Moonette est un surnom que je lui donnais souvent, parfois même à la place de Maman. Je m’approche à nouveau d’elle, mais avant même d’avoir le temps de la prendre dans mes bras, qu’elle attrape son sac. Non putain non, maman, ne fuit pas, ne part pas, ne m’abandonne pas, s’il te plait. "Je vais y aller. Je prendrai une chambre d'hôtel." Je secoue la tête, la regardant essuyer ses larmes. J’attrape timidement un mouchoir pour lui tendre, en baissant un peu les yeux. "Je n'aurais jamais du m'imposer de toute manière." Mes yeux sont légèrement humides, et à la fin de la phrase, je secoue une nouvelle fois la tête avant de m’approcher d’elle pour la prendre contre moi comme autrefois. Je suis beaucoup plus petite qu’elle, on a jamais vraiment compris pourquoi, mais je reste un bébé à ses yeux, je le sais. Je la serre contre moi, et me décale légèrement, en gardant sa main dans la mienne, que je serre. « Maman je suis désolée je voulais pas dire ça je sais pas ce qui m’a pris… » Je respire avant de reprendre. « Je… t’es une mère merveilleuse maman, la meilleure des mamans, je ne te le dis pas assez, mais tu ne dois pas en douter je t’en pris… t’es la maman que tout le monde rêve, je t'aime maman, je t'aime... » Ma phrase est vraiment digne d'une gamine de cinq ans, c'est triste. Tant d’aveux de ma part ne me ressemble pas vraiment, mais je décide de poursuivre. « S’il te plait, reste ici… c’est ta maison aussi, je suis désolée maman bon sang j’suis désolé… » Je baisse un peu la tête, terriblement honteuse. Je suis vraiment trop maladroite.
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Sujet: Re: Family sticks together ~ Phoebe & Sam (#) Sam 25 Mar - 10:40
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" Maman, je…" C'est presque si je ne l'entends pas parler tant que je prise de court par mes propres émotions. Toute cette conversation c'est tellement surréaliste et... triste. Jamais je n'aurais pensé en arriver là, surtout pas avec Phoebe. Sans pouvoir m'en empêcher, je déblatère encore et encore, les larmes coulant abondamment. "Maman non…je…" Je ne ne peux m'arrêter, je ne peux pas faire comme si je n'avais rien entendu. Tout ça, le fait qu'elle puisse penser ça, c'est si peinant. J'ai beau retourné ça encore et encore dans ma tête, je n'arrive pas à savoir où j'ai pêché. Je n'arrive pas à déceler ce que j'ai pu lui dire qui puisse lui faire penser une chose pareille. "Maman je suis désolée je voulais pas dire ça je sais pas ce qui m’a pris…" Je lève des yeux embués de larme sur elle, qu'est-ce qu'elle voulait dire alors ? Non parce que ça me semblait plutôt claire. Je ne pense même jamais avoir entendu de phrase plus explicite que celle-ci. Si elle l'a dit, c'est qu'elle l'a pensé, je connais ma fiche, elle n'est pas du genre à sortir tout ce qui lui passe par la tête, elle n'est pas hécervelé. "Je… t’es une mère merveilleuse maman, la meilleure des mamans, je ne te le dis pas assez, mais tu ne dois pas en douter je t’en pris… t’es la maman que tout le monde rêve, je t'aime maman, je t'aime..." Un petit sourire se dessine sur mes lèvres. Mes pleures s'intensifient mais ils n'ont plus du tout la même cause. En effet, si les larmes coulent, c'est de soulagement. Je suis terriblement fière de ma fille et toutes ces choses qu'elle me dit me font un bien fou. Pendant un instant, j'ai réellement cru qu'elle ne m'estimait pas le moins du monde. Alors, même si elle ne peut pas reprendre ses paroles, ces mots me font un bien fou. Tant de chose ont changé dans ma vie que j'avais besoin quelque part d'être rassurée. Je sais que ça peut paraître ridicule d'avoir besoin de l'approbation de sa fille, je suis censée être l'adulte mais, c'est ce que je ressens. "Viens dans mes bras ma chérie." Sans lui laisser le temps d'argumenter, je viens l'enlacer très fort, comme si j'avais peur qu'elle puisse s'en aller. "Ça va aller, ça va aller. Je t'aime mon ange." J'aurais préféré que ça se passe d'une autre manière mais, au moins, les choses sont dites. "S’il te plait, reste ici… c’est ta maison aussi, je suis désolée maman bon sang j’suis désolé…" Je souris alors que je hoquète à force de pleurer. "Bien sûr choupette, je reste." Je la serre une dernière fois dans ma bras avant de m'éloigner quelque peu. "La journée a été longue, on devrait aller dormir." Je lui saisis doucement la joue pour la penser, comme quand elle était petite. "Bonne nuit Phoebe."
FIN DE RP
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Sujet: Re: Family sticks together ~ Phoebe & Sam (#)