contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
Je mordille sa lèvre inférieure et souris, mes mains glissant le long de son corps fin. La jeune femme passe ses mains dans mes cheveux et je me sens déjà frissonner. L’envie est présente, le désir me consume. Je pousse un peu Greezly de mon pied sans lui faire mal, mais juste pour qu’il arrête de venir nous renifler. Avec hâte je commence à déshabiller ma partenaire, laissant traîner ses vêtements sur le sol. Mon souffle rapide, mes baisers se multiplient alors que mes mains s’immiscent dans son sous-vêtement. Un gémissement franchit ses lèvres et mes oreilles s’en réjouissent. La soirée se poursuit comme je l’avais imaginée. Ma meilleure amie et colocataire n’est pas censée rentrée avant au moins deux ou trois heures, nous avons encore le temps. Je l’attire à moi et quelques pas seulement, je l’allonge sur le canapé pour venir me positionner au dessus d’elle. Mon t-shirt s’envole et, grisée par la sensation de sa poitrine contre la mienne, je grogne légèrement. Je finis de déshabiller la jolie blonde et je m’immisce entre ses jambes pour laisser jouer ma langue de manière gourmande. Elle gémit, encore et encore, elle ne met pas longtemps à atteindre l’orgasme et je souris, pour moi-même, de la rapidité avec laquelle j’ai réussi à la faire grimper au 7ème ciel. Je remonte à ses lèvres et l’embrasse de plus belle alors qu’elle vient enfouir sa main dans mon sous-vêtement, me laissant étouffer un gémissement contre ses lèvres.
Mais comme si tout était beaucoup trop beau, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir et je me fige instantanément. Bordel, comme si c’était le moment. La lumière s’allume et je choppe un coussin pour le plaquer sur ma poitrine avant de me relever. Mon regard accroche celui de ma meilleure amie, mes cheveux sont en désordre et je dois avoir la tête de quelqu’un qui était… en train de s’envoyer en l’air. « Bee ! Qu’est-ce que tu fais déjà là ? » Je me sens un peu mal à l’aise là sur le coup. Ma conquête de la soirée tente de se rhabiller à la hâte sans dépasser le dossier du canapé pour ne pas se montrer. « T’aurais pu me dire que t’avais une copine ! » Je regarde la blonde et arque un sourcil. « Mais non, Lucy, c’est ma soeur ! » « C’est encore plus gênant ! » « T’en vas pas on peut monter dans ma chambre ! » Elle finit de s’habiller et passe près de Phoebe avec un petit sourire désolé et quitte la maison alors que je suis restée là, à genoux sur le canapé, ma poitrine nue planquée derrière un coussin, et simplement mon boxer sur les fesses. Je soupire et balance le coussin avant de remettre mon t-shirt. « Ça faisait au moins trois semaines que je m’étais mise au défi de la détourner, hier encore elle se disait hétéro ! ».
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mar 14 Fév - 16:15
t'as qu'à casser mes plans !
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Ma nuit avait été difficile, aillant été réveillée par des cauchemars sans arrêt, pendant lesquels j’imaginais que Maggie n’existait plus, qu’elle mourrait, que Tawny aussi, et mêlant à cela ma mère, sans vraiment savoir ce qu’elle venait faire là. Autant dire qu’en me réveillant le matin, je n’avais pas une belle gueule, et j’avais été obligé de me maquiller soigneusement, abusant de l’anticerne pour cacher mes poches sous les yeux, signe de retard de sommeil, bien trop important maintenant et qui serait difficile à rattraper. J’accumule un retard de sommeil depuis des années, je travaille trop, les heures supplémentaires s’enchainent dans le mois, et c’est une source de conflit récurant avec ma supérieur, qui m’oblige sans arrêt à partir plus tôt que prévu, pour certainement en pas se sentir coupable si un jour, je m’endors au volant en revenant chez moi. Avant de partir, j’avais prévenu Tawny que je n’allais pas être de retour avant vingt-trois heures au moins, et que je lui confiais le chien pour la journée, en m’excusant au passage pour les hurlements que j’avais pu pousser pendant la nuit. C’est ainsi que j’étais arrivée au travail, au alentour de midi et demi, pour faire croire à ma patronne que j’avais dormi une partie de la matinée, mais mon maquillage bien plus accentué que d’habitude m’avait rapidement trahi, malheureusement. Malgré tout, elle ne fit qu’un simple soupir, et m’accepte dans le service comme ci de rien n’était, et je pars rapidement en terrain, pour aller interroger des suspects de proxénétisme d’un enfant, une affaire délicate et pas simple à gérer. La journée s’était déroulée rapidement, et bien plus rapidement que d’habitude, et pour la première fois depuis le début de ma carrière, je m’étais ennuyée. Nous avions terminé la journée dans ma ville d’habitation, Island Bay, pour une simple affaire dans une école. Les fesses sur le siège passager de la voiture de police, mon coéquipier se tourne vers moi. « Bon, je te dépose ? Il est vingt heures, et je pense que Lowell ne t’en voudra pas. » Je le regarde en souriant, avant d’accepter, en lui demandant de passer me chercher chez moi demain matin, vers neuf heures, puisque je n’ai pas pu aller rechercher ma voiture à mon lieu de travail. Il acquiesce, et je descend, en le remerciant, et m’avance vers la maison, en espérant que Tawny soit contente que je rentre plus tôt, pour une fois.
J’ouvre la porte, rapidement, et entend d’étranges bruits en provenance du salon, et je fronce les sourcils en m’approchant et en allumant la lumière au passage. Putain. La tête de Tawny dépasse soudainement du canapé, tandis que Greezly vient me caliner, et je fixe ma meilleure amie. Vu sa tête, et les bruits, je pourrais mettre ma main à couper qu’elle était en train de s’envoyer un l’air. « Bee ! Qu’est-ce que tu fais déjà là ? » Je rigole, et tente une blague, en prenant le risque de les mettre mal à l'aise. « Je viens vous rejoindre voyons. » Je rigole à nouveau, et entend la conquête de Tawny, une femme évidement, lui reprocher de ne pas lui avoir dit qu’elle avait une copine, et Tawny répondre, à cette fameuse Lucy donc, que je suis sa sœur. Je passe ma main dans mes cheveux, et me retourne, en écoutant rapidement la fin de la conversation. Je sais que Tawny a des besoins, mais de là à ne pas avoir le courage de monter au moins dans la chambre ou de me prévenir, je n’y pensais pas. La fameuse Lucy passe à côté de moi et me sourit, désolé, et quitte la maison. Je me tourne vers Tawny en rigolant, et m’avance vers le canapé. « Tu abuses quand même ! » Je passe ma main dans les poils de Greezly, et m’avance vers Tawny pour m’asseoir à côté d’elle, et la regarde remettre son tshirt. « Ça faisait au moins trois semaines que je m’étais mise au défi de la détourner, hier encore elle se disait hétéro ! » Je rigole, et regarde Tawny. Ah oui quand même, trois semaines qu’elle se la tape. Ça commence à faire long. Je tape dans l’épaule de Tawny, et lui fait un clin d’œil, malicieux. « Trois semaines ! Elle est bonne au moins ? » Je continue de rire, et retire rapidement mes chaussures, en les balançant à travers la pièce.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mar 14 Fév - 19:17
❝ t'as qu'à casser mes plans ❞ tawny & phoebe
La surprise est de taille quand j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Je me lève d’un seul coup et par bienséance envers mon invitée et partenaire du soir, je me planque à moitié. Ce n’est pas pour Bee que je le fais, elle, elle a l’habitude de me voir à poil. C’est pas ça qui la gène, on a aucune ambiguïté toutes les deux, aucune attirance. Si on exclut cette fois y’a onze ans mais on était des gosses paumées et ça compte pas. « Je viens vous rejoindre voyons. » C’est pas drôle du tout ! Lucy est complètement en panique et même si j’essaie de la retenir, c’est déjà fini, elle se casse sans que je n’arrive à la retenir. Enfin si, j’aurai pu, mais j’évite toujours d’aller m’envoyer en l’air dans ma chambre quand Bee est à la maison. Je le fais que quand elle est pas là ou qu’elle dort. Un peu de respect quand même. La jolie blonde s’éclipse déjà, ramassant ses fringues au passage, et quitte la maison sans que je n’ai le temps de lui dire de me rappeler. Tu parles. Me voilà frustrée, j’ai pu lui donner ce qu’elle voulait mais la réciproque n’est pas vraie. Je soupire un peu et alors que je me débarrasse du coussin censé me planquer, ma meilleure amie s’adresse à moi. « Tu abuses quand même ! » Je joue la choquée. « Comment ça j’abuse ! Tu devais rentrer dans deux heures au moins ! J’avais le temps d’en profiter ! » Je lève les yeux au ciel et commence à remettre mon t-shirt tout en lui expliquant que ça fait trois semaines que j’essaie de me faire cette fille, et qu’elle vient de tout faire foirer. Je peux même pas lui en vouloir. « Trois semaines ! Elle est bonne au moins ? » Je la regarde rire et croise mes bras de manière faussement fâchée. « J’ai envie de te dire que j’en sais pas grand chose, j’ai pas eu le temps de m’en rendre compte, la faute à qui hein ! » Bon, j’aurai pu prendre le mot à la base, et lui répondre sans aucune finesse qu’elle avait avait un goût exquis, mais je me retiens. « Bon toute manière elle est hétéro c’était la première fois qu’elle lâchait prise avec une fille. Donc pas sûr qu’elle aurait su bien se démerder. Mais au moins j’ai pu lui prouver qu’avec une fille, c’est plus rapide et plus intense ! » Je joue de mon sourcil pour lui faire un regard quasi pervers, ce qui semble la faire rire. « N’empêche, je suis frustrée à cause de toi. Va falloir que j’appelle une de mes sex friends… » Je grimace un peu, la taquinant, bien sûr, et me laissant tomber dans le canapé. « Pourquoi tu rentres aussi tôt? »
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mar 14 Fév - 20:17
t'as qu'à casser mes plans !
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Tomber sur Tawny en train de baiser me dérange un peu, mais me fait surtout rire, et je tente une blague, mais je reste la seule à rire. Sa partenaire s’en va, en s’excusant en passant à côté de moi, et je m’approche de ma meilleure amie en rigolant. Visiblement, elle allait passé un bon moment, et sa partenaire vient d’en passer un merveilleux, vu les cris que j’entendais de dehors. J’aurais peut-être du rentrer discrètement, et monter directement dans ma chambre sans les déranger, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. C’est quand même mon canapé, après tout. N’empêche que Tawny abuse, et je n’hésite pas à lui dire. Elle semble choquée, et je rigole. « Comment ça j’abuse ! Tu devais rentrer dans deux heures au moins ! J’avais le temps d’en profiter ! » Je hausse un sourcil. « Non mais dis moi que je te dérange aussi ! Tu aurais pu monter en haut au moins, j’ai plus qu’à laver le canapé maintenant. » Je rigole, et m’approche de Tawny, et m’assoie à côté d’elle, et elle m’avoue que ça fait trois semaines qu’elle essaie de convaincre cette Lucy qu’elle n’est certainement pas qu’hétéro. Venant de Tawny, ça m’étonne un peu, car trois semaines, c’est super long. Je lui dis, et lui demande si elle est bonne, au moins, histoire que cette attente serve à quelque chose. Elle croise ses bras, et fait mine d’être fâchée, mais je sais très bien qu’elle bluffe, je la connais par cœur. « J’ai envie de te dire que j’en sais pas grand chose, j’ai pas eu le temps de m’en rendre compte, la faute à qui hein ! » J’écarquille les yeux. « Pourtant, j’ai entendu vos gémissements de dehors ! » Je rigole, et elle poursuit alors que je retire mes chaussures. « Bon toute manière elle est hétéro c’était la première fois qu’elle lâchait prise avec une fille. Donc pas sûr qu’elle aurait su bien se démerder. Mais au moins j’ai pu lui prouver qu’avec une fille, c’est plus rapide et plus intense ! » Je rigole et hoche la tête. C’est vrai qu’en général, la première fois, c’est pas évident de se débrouiller pour faire ressentir du plaisir à l’autre, même si pour ma première fois, j’avais été briefé par Tawny. Je rigole pour sa réflexion, et hoche à nouveau la tête. Elle joue de son sourcil, et je l’embrasse sur la joue en rigolant. « Je peux te jurer, elle a eu du plaisir. Elle hurlait, c’était flippant même. » Je secoue la tête pour me retirer toute les idées que j’ai en tête, et retire mon haut de boulot, pour laisser place à un débardeur qui me colle à la peau. « N’empêche, je suis frustrée à cause de toi. Va falloir que j’appelle une de mes sex friends… » Je me tourne vers elle en écarquillant les yeux. « Non mais Taw ! » Je rigole, j’en pleure presque, et je rajoute un truc, ne cessant de rire. « Je peux t’emmener mon vibro si il faut, mais hors de question que ma maison soit un moulin ! » Je lui fais un clin d’œil en rigolant, alors que Greezly aboie, comme pour affirmer ce que je viens de dire. « Pourquoi tu rentres aussi tôt? » Je soupire, et m’enfonce dans le canapé, en posant ma tête sur son épaule. Je hoche la tête. C’est la première fois que je rentre avant la fin de mes heures de travail, et j’imagine que Tawny doit être un peu surprise. En fait, moi aussi, en y repensant, je m’étonne encore d’avoir acceptée. La fatigue surement. « J’étais dans le coin, et Samuel m’a proposé de ne pas refaire le chemin. » Je passe une main dans mon cou, avant de la plaquer sur ma bouche pour bailler. « Ca m’arrange un peu à vrai dire, je suis crevée. » Je lui souris, discrètement.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mer 15 Fév - 17:22
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« Non mais dis moi que je te dérange aussi ! Tu aurais pu monter en haut au moins, j’ai plus qu’à laver le canapé maintenant. » J’ouvre grand la bouche pour jouer les petites filles choquées ! « Mais on a eu le temps de rien ! » Je fronce les sourcils et lui fais une bouille d’enfant faussement vexée. « Pourtant, j’ai entendu vos gémissements de dehors ! » Cette fois je lève les yeux au ciel. En fait, c’était ceux de Lucy, pas les miens. Mais c’est flatteur de savoir qu’elle prenait son pied et qu’on l’entendait de dehors. Ça veut dire que je suis douée. En même temps, la fille en question n’avait été qu’avec des mecs, et elle m’a dit plus d’une fois ne même pas être sûre de savoir ce qu’était l’orgasme. Et bah je peux te dire que maintenant elle sait. « Je peux te jurer, elle a eu du plaisir. Elle hurlait, c’était flippant même. » Je ris, flattée. Je fais ma fausse modeste. « Arrête… » Je continue de rire et reste assise sur le canapé, en tailleurs, simplement en boxer et t-shirt, et j’en rajoute une couche juste pour faire chier ma meilleure amie, en lui disant que j’ai plus qu’à appeler une de mes sex friends. Je plaisante mais ce n’est pas tout à fait faux en même temps, on s’est bien chauffées et puis elle est partie alors franchement, merci du cadeau ! « Non mais Taw ! » Je la regarde rire aux éclats, j’adore la faire rire. C’est une vraie bénédiction. « Je peux t’emmener mon vibro si il faut, mais hors de question que ma maison soit un moulin ! » Je grimace et secoue vivement la tête. « Tu plaisante ou quoi ! Je vais pas me servir du même vibro que toi ! Je sais pas ce que t’en fait, ce serait trop bizarre ! » J’aime en rajouter des caisses. « Et puis ça va, je sais être discrète aussi. Y’a deux jours tu dormais t’as rien calculé que je sache… » Et voilà que je la taquine un peu plus, parce que j’adore voir son sourire, ça me fait du bien, surtout en ce moment, que c’est un peu le bordel dans sa vie. Je finis par calmer un peu le jeu parce que je voudrais pas non plus qu’elle s’étouffe à force de rire. Boh, je finirai la nuit toute seule tant pis, je sais comment enlever ma frustration toute seule, ce sera pas la première fois… Je demande à ma meilleure amie ce qu’elle fait là aussi tôt, c’est plutôt étonnant venant d’elle, qui a l’habitude de toujours bosser jusque très tard. Trop tard même. « J’étais dans le coin, et Samuel m’a proposé de ne pas refaire le chemin. » Je hoche la tête en la regardant, puis elle se met à bailler. « Ca m’arrange un peu à vrai dire, je suis crevée. » Je hausse un peu les épaules. « En même temps, tu bosses vraiment beaucoup en ce moment. Faudrait penser à lever le pied un peu. Tu veux que je te fasse couler un bain ? » Je suis aux petits soins pour elle, depuis toujours et encore plus depuis que je vis chez elle. Je paye un loyer bien sûr même si Bee n’en voulait pas, et je participe aux courses ce qui me semble normal surtout vu ce que je bouffe. Je suis une vraie tornade et c’est pas pour rien que mes pères m’appellent Taz, comme le diable de Tazmanie dans les dessins animés Looney Tunes. J’ai grandit avec ce personnage qui a toujours été ma mascotte. Bref, je ne pense pas être une mauvaise coloc. Mais je sais qu’avec le retour de Maggie et un possible futur rapprochement entre elles, il faudra bientôt que je me trouve un nouvel endroit pour crécher.
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mer 15 Fév - 18:03
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Tawny abuse quand même, d’avoir baisé sur le canapé. Je n’hésite pas à lui dire, et elle fait encore mine d’être choquée, et je rigole à nouveau. « Mais on a eu le temps de rien ! » Je rigole, et rajoute que j’ai entendu leurs gémissements, et Tawny lève les yeux au ciel. Je ne sais pas vraiment de qui provenait les gémissements, mais j’imagine que c’était ceux de sa partenaire, car je connais ceux de Tawny. Je l’ai déjà entendu à plusieurs reprises en réalité, et c’est plutôt gênant… mais bon, heureusement que les boules quies existent. J’en rajoute, et lui avoue qu’elle hurlait, et que c’était flippant. Elle rit, et je sais qu’elle est flattée, car ces hurlements parvenus jusqu’à mes oreilles à l’extérieur montrent qu’elle est quand même assez douée. « Arrête… » Je ne sais pas si Tawny est gênée du fait que j’ai entendu, mais en tout cas, elle n’hésite pas à en rajouter une couche elle aussi, en plaisantant, et en me disant qu’elle va appeler une de ses sexfriends. J’écarquille les yeux, et rigole, à en pleurer, et lui propose en déconnant de lui prêter mon vibro, précisant que ma maison n’est pas un moulin. Elle grimace et secoue la tête. « Tu plaisante ou quoi ! Je vais pas me servir du même vibro que toi ! Je sais pas ce que t’en fait, ce serait trop bizarre ! » Je grimace aussi, c’est vrai que je ne pourrais même pas lui prêter ne serais-ce que cinq minutes. Tawny est comme ma sœur, et même si on partage tous, il y a quand même des limites. Elle en rajoute une couche, et je fronce les sourcils. « Et puis ça va, je sais être discrète aussi. Y’a deux jours tu dormais t’as rien calculé que je sache… » Je la tape un peu, mais continue de rire. Je ne sais pas si elle plaisante, ou si c’est vrai, mais en tous cas, si jamais, je n’ai rien entendu du tout. Je termine quand même par sourire, et ajoute quelques mots. « Heureusement que j’ai des boules quies, si tu savais le nombre de tes gémissements et de tes orgasmes que j’ai entendu. Je pourrais écrire un bouquin, je te jure ! » Je rigole, et nous passons rapidement sur un autre sujet, et pas des moindres, pourquoi je suis rentrée aussi tôt. Je m’enfonce dans le canapé, et pose une tête sur son épaule, et lui explique que Sam m’a déposé, et que je suis fatiguée, en baillant au passage. « En même temps, tu bosses vraiment beaucoup en ce moment. Faudrait penser à lever le pied un peu. Tu veux que je te fasse couler un bain ? » Je relève la tête vers Tawny, elle a raison, je le sais. Je travaille trop mais c’est plus fort que moi, j’adore ça et ça me permet de penser à autre chose que toutes mes emmerdes en ce moment. Depuis notre rupture avec Scott, je travaille encore plus, mais depuis que Maggie est de retour, c’est pire que tout. Si je fais un burnout, ça n’étonnera personne. « J’en ai besoin Tawny, c’est vital. » Je baisse un peu le regard, et me concentre sur sa proposition : un bain. Sa proposition m’enchante, mais je décide d’être honnête, j’aimerais prendre un bain, mais j’aurais peur de m’endormir et de me noyer dedans. « C’est adorable, mais demain plutôt. J’aurais peur de m’endormir dedans. » Je baille à nouveau, et pousse Tawny sur le canapé pour m’allonger sur elle en mode câlin fraternel, et ferme un instant les yeux. Un léger silence s’installe, et c’est mon ventre, qui gargouille à mort qui le romps. Je rouvre les yeux, et regarde Tawny. « T’as préparé à manger ? Ou on commande un truc sinon, je suis con, t’étais bien trop occupée pour ça. » Je lui fais un clin d’œil, mais ne me relève pas pour autant. Je suis trop bien comme ça.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
J’adore emmerder Phoebe, c’est mon passe-temps favori ! Bon.. c’est pas la même chose que quand je fais chier Kaylian par exemple. Avec Bee c’est bon enfant, c’est mignon, et jamais méchant. J’en rajoute encore et encore juste pour la faire rire, parce que je sens bien qu’en ce moment, elle a vraiment besoin de rire. Quand elle me parle de son vibro, elle m’a perdue. C’est horrible à imaginer qu’on se prête mutuellement nos sex toys, non là ça va trop loin. Je suis ouverte et j’aime ma meilleure amie plus que de raison mais là ça va au delà de ce que je peux imaginer. « Heureusement que j’ai des boules quies, si tu savais le nombre de tes gémissements et de tes orgasmes que j’ai entendu. Je pourrais écrire un bouquin, je te jure ! » J’ouvre grand la bouche, l’air faussement choqué. Parce que oui, ce qu’elle dit est vrai, je le sais bien. Depuis le temps qu’on se connaît, je suis sûre qu’elle pourrait reconnaître mes cris orgasmiques entre mille. C’est quand même dingue quand on y pense. Mais bon, heureusement, on change de sujet, c’est pas plus mal cela dit. Parce que bon, parler de cul ça va bien 5 minutes mais Bee est comme ma soeur alors si on peut éviter, ça peut devenir gênant. Je lui demande ce qu’elle fait là si tôt. Je commence à m’inquiéter de la voir bosser autant. Je sais que sa vie en ce moment, c’est un peu le bordel, et ça depuis l’épisode fausse-couche. Elle en est pas réellement remise, et avec le retour de Mag, ça chamboule tout. « J’en ai besoin Tawny, c’est vital. » Je soupire un peu, parce que j’ai bien compris ça. Mais si elle continue elle va y laisser sa santé, et je ne me pardonnerai pas de ne pas avoir pu empêcher ça. Je lui demande si elle veut que je lui fasse couler un bain mais elle ne semble pas encline à accepter ma proposition. « C’est adorable, mais demain plutôt. J’aurais peur de m’endormir dedans. » Je grimace un peu. Ouais, elle est crevée à ce point là quoi. Elle se remet à bailler et se laisse tomber presque sur moi pour que je puisse la prendre dans mes bras. Je la prends contre moi et la câline tendrement comme j’ai l’habitude de le faire. Son ventre se met à gargouiller et ça m’amuse. « T’as préparé à manger ? Ou on commande un truc sinon, je suis con, t’étais bien trop occupée pour ça. » Cette fois, je lâche un rire. « Oui, j’ai pas vraiment eu le temps, mais je vais nous préparer un truc, laisse-moi faire ! » Je lui fais un bisou et me lève comme je peux, soulevant son poids sans trop de difficulté. « T’as envie d’un truc en particulier ? » Elle a fait les courses récemment et le frigo est plein, du coup je peux choisir un peu ce que je veux. « Tu veux que je te fasse ma spécialité ? » Vois la gueule de la spécialité, pâtes carbonara. Bon, ça pourrait être pire c’est clair, mais au moins, ça, je le fais bien. Ça a l’air de convenir à Bee et je me mets à cuisiner. Heureusement la cuisine est ouverte sur le salon et je peux continuer de discuter avec ma meilleure amie pendant que je nous prépare un truc à manger. « Demain je bosse pas au bar, je suis de garde à la caserne. Tu me promets que tu te feras à manger et que tu rentreras pas trop tard ? »
Si il n’y a pas de tabous avec ma meilleure amie, j’avoue que parler de cul avec elle est quand même délicat à la longue, surtout que nous nous considérons comme des sœurs. Pour être honnête, je ne lui parle pas souvent de mes relations sexuelles… bah il faut dire qu’elles sont pas nombreuses aussi, depuis Scott, j’ai couché avec quoi… une fille ouais, une seule, et en plus, une collègue, et j’en ai même pas parlé à Tawny, j’ai trop honte. Jane est quand même une vraie conne, elle a profité de mon désir, et paf, plaisir. C’est vraiment nul de sa part… depuis j’évite de la croiser, et bon sang, l’idée de savoir qu’elle couche aussi avec Andrea me dégoute, enfin bref, clairement, je préfère éviter d’y penser pour le moment. Tawny me parle du travail, mais heureusement, elle ne continue pas sur le sujet pour me dire et redire encore une fois que je travaille trop, car elle sait très bien que ça ne changera rien. Depuis ma fausse-couche, bosser m’aide à avancer, et c’est uniquement là bas, au commissariat que je n’y pense plus. Cette grossesse, l’apprendre en perdant l’embryon, ça m’a vraiment traumatisé, je me souviens encore du hurlement, de la panique, et de l’appel que j’ai passé à Tawny des toilettes, complètement paniquée à l’époque. Je pense que le fait de l’avoir vécu seule ne m’a pas aidé pour l’accepter, c’était vraiment horrible. Je soupire, et je serre Tawny contre moi pour éviter d’y penser, alors qu’elle me câline tendrement, et que le silence s’installe. Mais mon ventre se met à gargouiller, assez fort d’ailleurs, et je décide de lui demander si elle a préparé un truc… même si j’y crois pas trop, elle était bien trop occupée avec cette meuf j’imagine. Elle rit, et je la regarde rapidement en fronçant les sourcils. « Oui, j’ai pas vraiment eu le temps, mais je vais nous préparer un truc, laisse-moi faire ! » Elle m’embrasse, et se lève, alors que je reste complètement amorphe sur le canapé, comme un bébé ours polaire… « T’as envie d’un truc en particulier ? » Je secoue la tête. Le frigo est plein, et je ne me souviens même plus de ce que j’ai acheté… j’ai tellement la tête dans le boulot en ce moment que j’en oublie la réalité et le plus important : me nourrir. Dit comme ça, on dirait que je suis un gros prédateur, mais c’est pas vrai, et je regarde Greezly s’approcher gentiment de Tawny en remuant la queue, pour lui réclamer à manger, lui aussi. « Non, du moment que c’est comestible et pas trop gras c’est bon, merci beaucoup Taw. » Je lui souris, et ferme un instant les yeux en soupirant. Tawny sait cuisiner, je le sais… mais bon des fois, j’avoue que c’est un peu gras. La dernière fois, soirée pizza et mon dieu, j’ai jamais mangé aussi gras de ma vie. « Tu veux que je te fasse ma spécialité ? » Je n’ai pas besoin de comprendre, et j’ouvre les yeux avant de me redresser un peu en hochant la tête. Mon dieu, Tawny va faire sa spécialité, et ce plat est tellement… orgasmique ouais c’est bien le mot en fait. Je m’étire un peu pour faire craquer mon dos, et me relève pour m’asseoir dans le canapé. « Je ne dirais jamais non à ta spécialité Tawny, la question ne se pose même pas ! » Je rigole un peu, et baille à nouveau. Je retire rapidement mon jean histoire d’être à l’aise, et me retrouve en culotte devant ma sœur, sans aucune gêne. « Demain je bosse pas au bar, je suis de garde à la caserne. Tu me promets que tu te feras à manger et que tu rentreras pas trop tard ? » Je hausse les épaules et soupire tout en me levant. Je ne peux pas lui promettre de rentrer tôt, ça dépend vraiment des affaires… Je m’approche de la cuisine, et attrape un de mes shorts de pyjama sur le Tancarville, et l’enfile rapidement avant de m’approcher de Tawny pour l’aider. « Je serais là quand tu rentreras, promis. » Je lui souris, et ouvre un des placards pour en sortir deux assiettes à pâtes, et me tourne vers Tawny. « Je crois que j’ai pas envie de parler de mon travail Tawny là, je suis désolé. » Je baisse un peu la tête, légèrement honteuse de lui avoir dis ça, en espérant qu’elle ne le prenne pas mal, mais surtout qu’elle ne s’inquiète pas encore plus pour moi, car je vais bien, enfin je crois, et elle le sait.
Kiana Davis
ONGLET 1
○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
J’ai encore un peu d’énergie pour faire à manger. Je vois bien que Bee est complètement exténuée, et encore elle est rentrée tôt, alors j’imagine même pas si elle était rentrée à la même heure que d’habitude. « Non, du moment que c’est comestible et pas trop gras c’est bon, merci beaucoup Taw. » Je me lève et propose à ma meilleure amie de lui faire mes fameuses pâtes carbonara. Je sais qu’elle adore ça, sûrement autant que moi, voire plus encore. « Je ne dirais jamais non à ta spécialité Tawny, la question ne se pose même pas ! » Je ris un peu, amusée, et commence à m’atteler à mon plat. Je sors tout ce dont j’ai besoin du frigo, des placards, tout est prêt et je choisis des pâtes cuisson rapide pour pouvoir faire vite et qu’elle ne se couche pas trop tard. Je veux prendre soin d’elle, je le fais depuis quasiment toujours et je ne me vois pas faire autrement. D’ailleurs, je sais que demain je ne serai pas là et je lui demande de faire attention à elle. Ce n’est pas évident, sa vie est en chamboulement depuis quelques mois, et d’autant plus depuis qu’elle a appris pour sa fausse couche, et maintenant le retour de Maggie. Il y a quand même un évènement plus joyeux que l’autre, mais je sais que ça la tracasse pas mal. Elle se met en pseudo pyjama et me rejoint, sauf que je l’empêche de m’aider. « Je serais là quand tu rentreras, promis. » Mais évidemment elle n’en fait qu’a sa tête et commence à mettre la table pour nous deux. « Bee je vais rentrer vers sept heures y’a intérêt que tu sois rentrée oui ! » Je lui fais les gros yeux. Elle me fait peur à trop travailler, elle est à deux doigts du burn out, je la connais par coeur, si elle ne lève pas un peu le pied ça va mal finir. « Je crois que j’ai pas envie de parler de mon travail Tawny là, je suis désolé. » Je grimace un peu et soupire légèrement. Je ne lui demandais pas de parler de son boulot, simplement j’aimerai arriver à la raisonner. Le temps que tout soit en train de cuir, je me retourne vers elle et viens la prendre contre moi, dans mes bras. « Ma puce, je sais que je te fais chier quand je suis derrière ton dos, mais c’est pour ton bien. Tu travailles beaucoup trop en ce moment et je te connais mieux que personne, si tu continues comme ça tu vas finir en burn out. Tu le sais aussi bien que moi. Alors je sais que en ce moment tu as beaucoup de choses à penser, mais je sais pas, trouve-toi une activité, défoule toi autrement que dans ton boulot. Je t’en prie Bee, il faut que tu prennes soin de toi… » Je m’éloigne juste assez pour prendre son visage entre mes mains tendrement. Elle a des cernes de 10km. « Tu sais quoi, samedi je bosse pas, c’est mon jour de repos. Toi, tu vas prendre ton jour, je te demande pas ton avis, tu n’as pas le choix. Et si tu ne le fais pas je te kidnappe. Et je t’amène dans un super spa à une centaine de km d’ici. On m’en a dit que du bien. Tu en as besoin, et moi ça pourra pas me faire de mal. » Je vois qu’elle prend une inspiration comme pour me contredire et je plaque ma main sur sa bouche. « Non ! Chut ! Aucune réclamation. Je te dis que tu n’as pas le choix. J’appèlerai ton boulot pour leur dire que t’es malade comme un chien si jamais tu ne prends pas ton jour. Je plaisante pas Bee ! » Il n’est pas question qu’elle finisse par tomber en dépression à cause de ses horaires de boulot à la con.
Tawny est adorable avec moi, et elle est vraiment attentionnée, je le sais, elle a toujours été comme ça. Elle fait à manger, souvent, elle fait le ménage… enfin non ça jamais, mais bon, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Je sais que je peux compter sur Tawny toujours, mais j’avoue que ça me met parfois mal à l’aise, j’ai l’impression de ne pas assez prendre soin d’elle, moi. Je soupire en y pensant, et Tawny me demande de lui promettre de ne pas rentrer tard demain, et accessoirement, de me faire à manger. Je soupire, et elle sait très bien que je ne vais pas me forcer à lui promettre, car je ne suis même pas sûre de tenir parole pour ça. Je ne peux pas choisir l’heure à laquelle je vais sortir, et souvent, en rentrant, bah j’ai la flemme de faire à manger alors je me contente d’un bol de flocons d’avoines, avec une compote en gourde –car on est toujours des gamines- et ça me suffit largement. Ajoutons à ça que je ne mange quasiment rien le midi, qu’un petit sandwich, et clairement, le poids sur la balance diminue de jours en jours. Au fond, c’est pas plus mal, je serais belle sur la plage, quand j’aurais le temps d’y aller et puis pour courir, c’est toujours moins lourd. Je termine quand même pas lui promettre, en me faisant à l’idée que au pire, elle ne saura pas à quelle heure je vais rentrer, et puis voilà. « Bee je vais rentrer vers sept heures y’a intérêt que tu sois rentrée oui ! » Je lève les yeux au ciel, et elle me gronde de ses yeux. En fait, je vais être seule toute la nuit encore, raison de plus pour rester un peu plus au travail. Quitte à ne pas dormir et avoir encore une insomnie, autant avoir une insomnie utile. Je soupire une nouvelle fois, et lui avoue que je n’ai pas envie de parler du travail. Je vis boulot, je pense boulot, mais si je commence à parler boulot avec elle, on va encore s’engueuler, et j’ai pas envie. Avant qu’elle ne commence à dire quoi que ce soit, elle s’approche, et vient me prendre dans ses bras, et je fronce les sourcils, mais me laisse faire quand même, car je ne refuse jamais un câlin. C’est toujours agréable. « Ma puce, je sais que je te fais chier quand je suis derrière ton dos, mais c’est pour ton bien. Tu travailles beaucoup trop en ce moment et je te connais mieux que personne, si tu continues comme ça tu vas finir en burn out. Tu le sais aussi bien que moi. Alors je sais que en ce moment tu as beaucoup de choses à penser, mais je sais pas, trouve-toi une activité, défoule toi autrement que dans ton boulot. Je t’en prie Bee, il faut que tu prennes soin de toi… » Je relève la tête vers Tawny, et souffle, un peu. Elle a raison, je le sais, je travaille trop, j’en ai conscience, je ne dors pas assez, quand je dors du moins, mais en plus de ça, je ne vais plus à la boxe depuis trois semaines, faute de temps. Clairement, ça va pas et j’en ai conscience. Mais voilà, j’y arrive pas. Elle me prend mon visage entre ces mains, et je la regarde dans les yeux, le regard presque absent à cause de la fatigue. « Tu sais quoi, samedi je bosse pas, c’est mon jour de repos. Toi, tu vas prendre ton jour, je te demande pas ton avis, tu n’as pas le choix. Et si tu ne le fais pas je te kidnappe. Et je t’amène dans un super spa à une centaine de km d’ici. On m’en a dit que du bien. Tu en as besoin, et moi ça pourra pas me faire de mal. » Je sursaute à cause de sa demande, et même si elle est adorable, je peux pas accepter. Le samedi c’est…c’est samedi quoi. Je prend mon inspiration pour parler, mais sa main se plaque sur ma bouche, et m’empêche de dire quoi que ce soit. « Non ! Chut ! Aucune réclamation. Je te dis que tu n’as pas le choix. J’appèlerai ton boulot pour leur dire que t’es malade comme un chien si jamais tu ne prends pas ton jour. Je plaisante pas Bee ! » Je ravale ma salive, et regarde Tawny. J’aime pas quand elle est comme ça, car je sais qu’elle est sérieuse quand elle dit ça. Et elle a déjà appelé mon boulot, c’est ça le pire. Je prends ma respiration, et parle, enfin. « Tawny, je sais. Je sais que rien ne va, je le sais bon sang. Mais tu veux que je fasse quoi ? C’est adorable de t’inquiéter pour moi, merci, mais je ne vois pas ce que je pourrais faire. La boxe ça ne me plait plus, j’en ai marre, j’ai trop mal quand j’en sors, je me fais dégommer vraiment. Et quand je rentre ici, et que je suis seule, j’y arrive pas Tawny. J’arrive même pas à rester seule tellement ça m’angoisse tu peux pas savoir à quel point. Tu penses que baiser me ferait du bien ? Ca te fait du bien à toi. » Je baisse un instant la tête, me rendant compte de la bourde que je viens de dire. Je viens de juger Tawny explicitement, comme ça. Je décide de lui couper la parole. « Enfin je veux dire, ça marche pas ça chez moi… je sais pas quoi faire Tawny. Je… » Sans réfléchir, je continue. « J’ai baisé avec une collègue. Deux jours avant que Maggie ne revienne, deux jours putain Tawny ! J’ai hurlé son prénom, à Maggie. Comme pour l’appeler, et paf, elle arrive. Et elle me fait déjà regretter de m’être tapée cette… cette Kennedy là. Et je la croise tous les jours au travail, c’est horrible. Tu fais comment Tawny ? Tu fais comment pour voir Kaylian toute la journée ? » Je sais que Tawny couche avec sa patronne depuis quelques temps maintenant, et clairement, j’ai besoin de conseils. J’arrive même plus à regarder Jane en face, et Andrea c’est encore pire. C’est mon amie pourtant. Je repense rapidement au spa, et décide de faire un effort, pour elle. Juste pour lui faire plaisir elle, sans penser à moi. « Je peux poser mon samedi Tawny, si tu veux. T’as de la chance que je t’aime comme ça putain, ma patronne va faire un arrêt cardiaque quand je vais lui demander de poser un jour. Je crois même qu’elle en rêvait. » Je lève les yeux au ciel, et reprend tranquillement Tawny contre moi, comme pour du réconfort. Envers elle, et envers moi aussi.
Kiana Davis
ONGLET 1
○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
Je la connais par coeur, je sais que si je ne la force pas un peu à se reposer elle ne le fera jamais. Je la comprends, je suis du genre à ne pas aimer me poser. Mais à la différence c’est que mes boulots ne me prennent pas la même énergie qu’à elle. Si mes deux boulots accumulés me demandent de l’énergie physique, ce n’est pas le cas au niveau psychologique. Enfin, si, un peu pour les pompiers mais rien à côté de ce que dois vivre Phoebe au niveau de la pression. Il y en a de base, et elle s’en rajoute en plus de ça. Je sais que ça va finir par la détruire si je ne mets pas un peu le ola. Alors je me sens le devoir de faire quelque chose maintenant avant qu’il ne se passe quelque chose de grave qui me ferait regretter de ne pas l’avoir fait. Combien de fois je me fais n sang d’encre en attendant d’avoir de ses nouvelles quand elle rentre le soir en voiture, morte de fatigue. Qu’elle finisse par se planter en s’endormant au volant. Non, pas question. S’il lui arrivait quelque chose je ne pourrai jamais m’en remettre, je le sais. Elle fait partie de ma famille, elle est la personne la plus importante pour moi, avec mes pères. Alors pas question de mettre sa vie en jeu, je dois la secouer. Et je sais exactement comment le faire, avec toute ma bienveillance et l’amour que je lui porte. Je choisis mes mots, chose que je ne fais pas toujours. Je suis peut-être un peu rude sur le moment mais je me dis que je me dois de l’être, sinon elle ne m’écoute pas. Je ne lui laisse pas le choix que de prendre son samedi, sinon elle va le regretter, et elle m’en sait capable. « Tawny, je sais. Je sais que rien ne va, je le sais bon sang. Mais tu veux que je fasse quoi ? C’est adorable de t’inquiéter pour moi, merci, mais je ne vois pas ce que je pourrais faire. La boxe ça ne me plait plus, j’en ai marre, j’ai trop mal quand j’en sors, je me fais dégommer vraiment. Et quand je rentre ici, et que je suis seule, j’y arrive pas Tawny. J’arrive même pas à rester seule tellement ça m’angoisse tu peux pas savoir à quel point. Tu penses que baiser me ferait du bien ? Ca te fait du bien à toi. » Je suis surprise de sa phrase, je recule un peu ma tête, ça sent presque comme un jugement, même si je sais que ce n’est pas son genre. Je fronce un peu les sourcils et je la laisse continuer, de toute manière, elle ne me laisse pas le temps de réagir. « Enfin je veux dire, ça marche pas ça chez moi… je sais pas quoi faire Tawny. Je… J’ai baisé avec une collègue. Deux jours avant que Maggie ne revienne, deux jours putain Tawny ! J’ai hurlé son prénom, à Maggie. Comme pour l’appeler, et paf, elle arrive. Et elle me fait déjà regretter de m’être tapée cette… cette Kennedy là. Et je la croise tous les jours au travail, c’est horrible. Tu fais comment Tawny ? Tu fais comment pour voir Kaylian toute la journée ? » Woooow, ça fait beaucoup d’un coup là. Je secoue la tête comme pour arriver à remettre les choses à l’endroit dans mon cerveau. « Wow, doucement là ! » Je soupire un peu et m’apprête à parler mais le minuteur me fait dire que les pâtes sont cuites. Je me retourne, rompant pour le moment l’étreinte avec Phoebe. « Bon, alors pour commencer, on va réfléchir pour te trouver une autre activité que la boxe, le but c’est pas que tu rentres encore plus morte de fatigue. Et puis, quand tu rentres, je suis là moi, enfin tu vis pas seule ! Et puis y’a ta mère aussi pour le moment ! » J’égoute les pâtes et vérifie ma sauce qui continue de cuire alors que je me retourne vers elle en soupirant. « Pour ce qui est de ta collègue, j’avoue que ça me surprend, c’est pas toi ça. Et puis tu aurais pu me le dire avant ! Si tu veux te venger de ne pas t’avoir dit pour Maggie, c’est pas la meilleure solution ! » J’ai un an de moins qu’elle, je suis d’habitude la moins mature de nous deux, mais parfois, la tendance semble s’inverser. « Et puis je te remercie sincèrement de me faire passer pour une traînée ! » Je ris, tournant tout ça à la dérision. Parce que je sais que même si elle n’a pas tout à fait tord, elle ne me changera pas. Je suis bien comme ça. « Et pour Kaylian, bah… » Je hausse les épaules. « J’en sais rien, je fais avec, et puis c’est pas plus mal, enfin moi ça me plait bien de pouvoir coucher avec elle de temps en temps. On a dit qu’on parlait plus de sexe mais franchement Bee.. » Je me mords la lèvre inférieure. « Kay c’est…. » Je lève les yeux au ciel en souriant. « Enfin bref. Je t’épargne les détails… » Je me retourne pour finir de mettre la sauce dans la casserole de pâtes et Phoebe reprend la parole, capitulant. « Je peux poser mon samedi Tawny, si tu veux. T’as de la chance que je t’aime comme ça putain, ma patronne va faire un arrêt cardiaque quand je vais lui demander de poser un jour. Je crois même qu’elle en rêvait. » Je ris et nous sers toutes les deux avant de reposer la casserole sur les plaques électriques. « C’est bon à savoir que ta boss est de mon côté ! » je la prends contre moi et dépose un baiser sur sa tempe. « Aller, à table, faut que tu reprennes un peu de poids pour être belle pour Maggie, je suis sûre qu’on voit tes côtes à forces de manger que des graines ! »
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mar 21 Fév - 12:05
t'as qu'à casser mes plans !
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La fatigue fait parfois dire des conneries, et des belles conneries. J’ai un retard de sommeil de je ne sais combien d’heures exactement, et je ne réfléchie même pas avant de parler, et je déballe tous, presque en haussant le ton un peu trop. Comme moi je ne sais pas quoi faire, que rester seule m’angoisse à un point. Je passe par un rapide jugement sur les relations sexuelles de Tawny, puis me rattrape en lui expliquant que chez moi, ça ne marche pas. Je lui avoue pour Jane, que j’ai appelé Maggie pendant l’acte, qu’elle est arrivée deux jours plus tard, que je m’en veux, et termine par lui demander comment elle fait elle, pour voir sa patronne avec qui elle a couché. Elle secoue sa tête, et je la regarde en baissant la mienne, un peu honteuse. « Wow, doucement là ! » Je n’ose pas la regarde, et le minuteur me fait relever la tête, alors que Tawny reprend la parole. « Bon, alors pour commencer, on va réfléchir pour te trouver une autre activité que la boxe, le but c’est pas que tu rentres encore plus morte de fatigue. Et puis, quand tu rentres, je suis là moi, enfin tu vis pas seule ! Et puis y’a ta mère aussi pour le moment ! » Je soupire. Ma mère est là, c’est vrai, mais c’est délicat de parler de ça avec elle. Elle s’inquiète déjà assez pour un rien, et je ne me vois pas lui demander de dormir avec elle, c’est juste pas possible, c’est ma mère quand même. Et puis Tawny n’est pas là des fois, et ça m’angoisse. Je tiens à Tawny comme à la prunelle de mes yeux, je suis trop proche d’elle, elle est trop indispensable pour moi. C’est comme l’autre moitié de mon cœur un peu, celle qui me permet d’avancer, celle qui me réconforte, et celle qui m’aide souvent à comprendre ce qui m’arrive en ce moment. Je ne sais pas pourquoi on est liés comme ça avec Tawny, mais c’est vraiment incroyable. Elle est la sœur que je n’ai jamais eu, et y penser me fais sourire, alors qu’elle reprend la parole. « Pour ce qui est de ta collègue, j’avoue que ça me surprend, c’est pas toi ça. Et puis tu aurais pu me le dire avant ! Si tu veux te venger de ne pas t’avoir dit pour Maggie, c’est pas la meilleure solution ! » Je soupire un peu. Elle a raison, mais je ne voyais pas vraiment comment lui en parler. C’est un peu délicat quand même. « Je savais pas comment te le dire… ça fait des mois qu’elle veut me sauter dessus. J’ai craqué voilà. » Je passe une main dans mon cou, un peu honteuse d’avoir succombé au charme de Jane. Clairement, elle est belle cette fille, mais punaise, elle est pas Maggie quand même. « Et puis je te remercie sincèrement de me faire passer pour une traînée ! » Je n’ose pas la regarder en face, mais heureusement, elle rit, me montrant qu’elle ne m’en veut pas, et tant mieux, car je m’en voudrais sinon. « Et pour Kaylian, bah… » Je relève la tête vers elle. « J’en sais rien, je fais avec, et puis c’est pas plus mal, enfin moi ça me plait bien de pouvoir coucher avec elle de temps en temps. On a dit qu’on parlait plus de sexe mais franchement Bee.. » Je la regarde, un peu intriguée. On voit bien quand elle parle d’elle qu’elle prend du plaisir avec elle. Ca me fait sourire. « Kay c’est…. » Je continue de sourire, et elle lève les yeux au ciel. « Enfin bref. Je t’épargne les détails… » Je hoche la tête. Je ne veux pas de détails, mais j’ai rarement vu Tawny comme ça quand même. C’est limite si elle la désirait de loin, c’est dingue. « Tant mieux si ça se passe bien. Tu ressens un truc ? » Je lui souris, et elle se retourne pour terminer de cuisiner, et je repars sur la discussion d’origine, et le fait de poser mon samedi. Je réponds positivement à la demande, en précisant quand même que ma boss va faire un arrêt. Je ne lui ai jamais demandé de prendre un jour de repos. Jamais. Le plus souvent, c’est elle qui me les donnait, et elle ne me laissait même pas le choix. Je pense d’ailleurs que si je ne suis pas encore en burnout, c’est bien grâce à ma boss et Tawny. Elle rigole, et nous sers les pâtes carbonara en reprenant la parole. « C’est bon à savoir que ta boss est de mon côté ! » Je rigole, et elle me prend dans ses bras avant de me faire un baiser sur la tempe. Je la serre un peu contre moi. « Aller, à table, faut que tu reprennes un peu de poids pour être belle pour Maggie, je suis sûre qu’on voit tes côtes à forces de manger que des graines ! » Je hoche la tête en souriant. Oui, je dois être belle pour Maggie, mais bon sang, c’est difficile. Je suis encore paumée avec elle, complètement. Je ressens un truc, mais c’est différent d’il y a onze ans. C’est juste… trop intense. Je soupire en y pensant, et me décale pour m’asseoir sur le bar qui fait office de table pour ce soir, et attrape généreusement une fourchette de pâtes, et ferme les yeux pour les savourer. Putain, c’est vraiment trop bon ça. Je termine ma bouche, et essuie rapidement les contours et relève la tête vers Tawny. « J’ai l’impression de ne pas assez prendre de tes nouvelles depuis quelques temps… je suis désolé. » Je baisse un peu la tête. C’est vrai, tout tourne autour de moi, et on parle rarement d’elle, et j’aime pas trop ça. Bon, elle sait que je suis là si elle a besoin, mais quand même. « Ca va en ce moment ? » Je soupire un peu. Tawny couche avec de plus en plus de filles, je le sais. Ca se sent. Depuis qu’elle s’est fait tromper par Freya, je ne la reconnais plus trop des fois. Ca me fait de la peine. « Tu couches beaucoup en ce moment… un peu trop j’ai l’impression. » Je tourne le regard, et pose une main sur la sienne, pour lui faire comprendre que je ne la juge en aucun cas.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mar 21 Fév - 22:16
❝ t'as qu'à casser mes plans ❞ tawny & phoebe
Phoebe est fatiguée, trop fatiguée, et elle en vient à dire et faire n’importe quoi. C’est sans doute ce qui me fait le plus peur dans cette histoire. Si elle continue comme ça, comment ça va terminer ? J’ai peur de la voir partir vraiment en burn out, je sais qu’elle est à la limite et je me dois de tout faire pour éviter ça. C’est mon rôle de meilleure amie, de soeur. Je me dois d’être là pour elle et l’empêcher de faire des bêtises qu’elle pourrait être à même de regretter. « Je savais pas comment te le dire… ça fait des mois qu’elle veut me sauter dessus. J’ai craqué voilà. » Je ris un peu et la taquine pour détendre l’atmosphère. « Trop de ses appeal en toi ! C’était bien au moins ? J’veux dire, à part le fait que tu aies crié le nom de Mag en plein orgasme. Mon dieu j’imagine la tête de la fille ! Le malaise ! » Je ris un peu, me fous d’elle, mais elle sait que ce n’est pas méchant, au contraire, et puis c’est notre façon de communiquer. Je fais un aparté sur Kaylian, je sais qu’elle ne veut pas trop qu’on parle en détail de nos relations sexuelles, et ce n’est pas si mal au final. Mais bon, Kaylian quoi ! Phoebe finit par capituler pour de ce qui est du spa, et ça me fait plaisir de savoir que je ne suis pas seule à essayer de la raisonner sur sa dose de travail trop importante. C’est toujours un point en plus pour moi si je sens que ça part trop loin. Bee est têtue, mais j’ai la chance qu’elle m’écoute et qu’elle prenne en compte ce que je lui dis. « J’ai l’impression de ne pas assez prendre de tes nouvelles depuis quelques temps… je suis désolé. » Je penche un peu la tête sur le côté, finissant ma bouchée. « T’as autre chose à penser, c’est pas grave tu sais. Je suis pas au bord du burn out moi ! » Je souris et me jette à nouveau sur mes pâtes, j’avais faim en fait ! « Ca va en ce moment ? » Je hoche la tête vivement. « Ouais ouais ! » En fait, je ne me pose pas la question. Je suis bien moins cérébrale qu’elle. Moi, je vis au jour le jour, je ne conscientise pas tout ce qui régit ma vie. Je vais bosser, je sors, je couche sans doute avec trop de filles, mais c’est ce dont je pense avoir besoin pour le moment. Ça me va bien, je ne me sens pas malheureuse. De là à dire que je suis heureuse, j’en sais rien en fait. C’est étrange de ne même pas pouvoir répondre à cette question. « Tu couches beaucoup en ce moment… un peu trop j’ai l’impression. » Je sens sa main se poser sur la mienne et je les regarde toutes les deux avant de relever le regard vers Phoebe. Je sais qu’elle me connaît mieux que personne, certainement mieux que moi-même d’ailleurs. Je hausse un peu les épaules. « Je t’ai dit que je la voyais de temps en temps à la caserne ? » J’avais rencontré Freya quand je me suis engagée comme pompier volontaire à la caserne d’Island Bay, et après l’avoir draguée pendant plusieurs mois - faut dire qu’elle m’avait fait galérer cette garce - elle avait fini par accepter un premier rendez-vous. Avec elle, j’avais fait les choses bien, j’avais essayé de construire quelque chose de vrai, j’avais des sentiments naissants pour elle. Je ne peux pas dire que j’ai réellement été amoureuse, ça a été trop court je pense pour arriver à ressentir un truc comme ça. Mais c’était au moins différent des autres filles avant elle. Et depuis, c’est comme si je me laissais aller dans les bras d’autres filles, pour l’oublier elle, pour me venger, pour me sentir vivante. J’en sais rien en fait. « Trop ? Vraiment ? Ça va, je suis pas arrivée au stade de la nymphomanie hein ! » Je préfère prendre tout ça à la dérision, comme j’ai toujours fait. « J’en sais rien, je réfléchis pas, je pense que j’en ai besoin pour… j’sais pas, pour me sentir vivante. » Je grimace un peu, le dire comme ça, c’est bizarre. « Tu crois que j’ai un problème ? » Elle me fait flipper à me dire que j’ai trop d’aventures ces derniers temps.
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mer 22 Fév - 10:03
t'as qu'à casser mes plans !
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Lorsque je lui avoue que j’ai craqué pour Jane, Tawny rigole, et je la regarde, dans l’incompréhension, ne comprenant pas vraiment ce qui est drôle. C’était tellement gênant finalement, heureusement qu’elle est douée quand même, cette Kennedy. Je secoue la tête rien que d’y penser, et Tawny reprend la parole. « Trop de sex appeal en toi ! C’était bien au moins ? J’veux dire, à part le fait que tu aies crié le nom de Mag en plein orgasme. Mon dieu j’imagine la tête de la fille ! Le malaise ! » Elle continue de rire, et je me joins à elle, comprenant maintenant où elle veut en venir. Pour ce qui est du sex appeal… elle a raison je crois. J’ai des propositions régulièrement, de collègue, ou même de personnes qui viennent porter plainte, parfois même contre leur propre conjoint, et c’est toujours si délicat à entendre. Je repense un instant à la tête de la fille quand j’ai prononcé le prénom de Maggie, bon sang, je crois bien que ça a tous foutu en l’air ça. Je ne sais même pas si elle a atteint l’orgasme au final… Je me contente de hocher la tête pour sa question, oui, c’était bien. J’ai eu un orgasme, je ne pourrais dire le contraire. Rapidement, nous changeons de conversation, et nous parlons de Kaylian, puis de mon travail, avant de nous mettre à table, pour manger, enfin. Je commence à manger, et elle aussi, et je lui avoue que j’ai l’impression de ne pas prendre assez soin d’elle, m’excusant au passage. C’est vrai, depuis combien de temps je n’ai pas demandé à Tawny comment elle allait ? Peut être une quinzaine de jours… « T’as autre chose à penser, c’est pas grave tu sais. Je suis pas au bord du burn out moi ! » Je hausse les épaules, et elle se jette sur ses pâtes, et je souris à la regarder faire. J’espère simplement qu’elle va bien, et qu’elle n’est pas dans un gouffre, car elle serait bien capable de me le cacher, pour mon bien, je le sais, et ça me rend mal à l’aise ça. Je lui demande, et elle hoche vivement la tête, et je fronce les sourcils. « Ouais ouais ! » Je hausse les épaules en soupirant, avant de lui sourire. Sa réponse est bien trop vive, et semble cacher une part bien noire finalement. Je sais très bien que Tawny ne se pose pas vraiment la question de si elle va bien ou non, elle est bien trop spontanée comme fille pour réfléchir, mais je décide de lancer un sujet qui fâche et qui me tient à cœur : ses relations sexuelles. Elle couche beaucoup, beaucoup trop, et je commence à l’entendre de plus en plus fréquemment, et ça m’inquiète. Je pose ma main sur la sienne, pour la rassurer, puis attrape une nouvelle bouchée de pâtes en fermant les yeux pour les savourer. Bon sang que c’est bon. J’ouvre rapidement les yeux, et elle hausse les épaules. « Je t’ai dit que je la voyais de temps en temps à la caserne ? » Je penche un peu la tête pour essayer de comprendre de qui elle parle, mais rapidement, je comprends que c’est Freya. Elles se sont rencontrées là bas, et non… elle ne m’en avait pas parlé. Je comprends un peu mieux ce qu’elle ressent maintenant, outre la trahison, peut être qu’elle aimerait se remettre en ménage avec elle ? J’en sais trop rien. « Non, tu ne m’en as pas parlé. Vous avez discuté ? » Je lui souris, tendrement et lui caresse la main du bout des doigts. Freya, c’est une des seules filles avec qui j’arrivais à projeter Tawny. Elle était belle, et elle semblait vraiment sincère dans ses sentiments, que je n’ai pas vraiment compris quand Tawny m’a dit qu’elle l’avait trompé. Avec un homme en plus, l’horreur… Cette fille m’a déçu, et autant j’étais en bons termes avec elle, autant maintenant, je ne préfère même plus lui adresser la parole, c’est trop délicat. Je reprend une fourchette, et savoure tout en réfléchissant. Je pense qu’en couchant comme ça, Tawny essaie certainement de se chercher, enfin j’en sais rien, une sorte de vengeance, du genre. J’en sais rien, mais une chose est sûre, ça m’inquiète. Je ne sais pas si elle connait bien toutes les personnes avec qui elle couche… mais bon sang, elle doit faire attention à elle. Elle pourrait attraper un truc malsain, ou je sais pas, se faire kidnapper… je vois trop de films, et avec le boulot, ce que j’y vois, ça n’arrange rien. Je soupire, un peu inquiète quand même. « Trop ? Vraiment ? Ça va, je suis pas arrivée au stade de la nymphomanie hein ! » Je hausse les épaules et rigole un peu, histoire de ne pas l’inquiéter. Tawny n’est pas nymphomane, je le sais. Enfin je crois, je ne connais pas trop cette maladie pour être honnête, mais ma sœur n’est pas comme ça, je le sens. C’est tout autre chose. « J’en sais rien, je réfléchis pas, je pense que j’en ai besoin pour… j’sais pas, pour me sentir vivante. » Je me mord un peu la lèvre inférieure. J’essaie de comprendre ce qu’elle ressent, mais visiblement… je ne comprends pas. Elle veut se sentir vivante, mais il y a tellement d’autres façons. Bon, je suis pas la mieux placée pour le dire, car moi, autant elle elle couche trop, mais moi, je bosse trop. Décidément, les extrêmes, c’est de famille. « Tu crois que j’ai un problème ? » Je secoue la tête et réfléchie un moment avant de répondre. Non, Tawny n’a pas de problème, du moins apparent. Je pense surtout qu’elle n’arrive pas à se remettre de ce que lui a fait Freya, et que pour ça, elle veut se venger. Mais bon sang, elle risque d’en avoir un jour ou l’autre, et c’est ça, qui me dérange. « Mais non, t’as pas de problème. Je pense surtout que tu n’arrives pas à te remettre de Freya… je me trompe ? » Je lui souris tendrement, pour lui montrer que ce que je veux simplement, c’est l’aider. Elle m’aide elle, elle prend soin de moi sans cesse, et j’ai l’impression de ne pas le faire assez de mon côté. « Tu dois faire attention Tawny… si tu n’as pas de problèmes pour le moment, tu pourrais en avoir. Tu ne connais pas forcément les personnes avec qui tu couches Taw, il pourrait t’arriver des choses horribles. Tu sais, au boulot, j’en vois des femmes comme toi qui termine mal. Et je n’ai pas envie que tu en fasses partie tu comprends ? » Je soupire en baisant un peu les yeux. J’aime Tawny plus qu’une sœur, enfin j’en ai jamais eu mais j’imagine, et jamais je ne voudrais qu’il lui arrive des choses comme ça. Ca serait tellement horrible.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: t'as qu'à casser mes plans ! [tawbe#3] (#) Mer 22 Fév - 14:53
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Je ne sais pas comment c’est possible, mais nous en venons à parler de Freya. Mon corps se tend immédiatement à l’évocation de la seule fille avec qui j’ai eu une véritable histoire. C’est dingue de me dire qu’à 27 piges j’ai réussi à tenir au maximum quatre mois avec une fille. C’est désespérant. Mais je ne sais pas si ça me dérange tant que ça au final. Peut-être que les relations suivies, c’est pas pour moi. J’avoue à Phoebe que je voyais de temps en temps mon ex à la caserne, et je la sens surprise. « Non, tu ne m’en as pas parlé. Vous avez discuté ? » Je secoue la tête à la négative. « Elle m’évite, et je fais pareil. Y’a trois jours on s’est retrouvées toutes les deux dans un camion pour une intervention, le gros blanc, c’était gênant. » Je hausse les épaules et poursuit. « En plus tout le monde avait fini par savoir pour nous, et maintenant ils s’amusent à nous taquiner, c’est pas méchant mais bon, ça fait un peu chier quoi. » Je grimace un peu et continue de manger mes pâtes avec appétit. Ah ça, y’a rien qui peut me couper l’appétit, surtout pas une fille ! Phoebe me fait comprendre qu’elle s’inquiète pour moi, de me voir trop souvent avec des filles différentes. Je n’ai pas l’impression de faire quelque chose de mal, je m’amuse, je ne prends rien au sérieux, c’est ce que je suis, je ne vois pas pourquoi ce serait mal ? Je lui demande quand même si elle pense que j’ai un problème. Phoebe est ma soeur, si il y a bien quelqu’un qui peut me parler franchement c’est elle. « Mais non, t’as pas de problème. Je pense surtout que tu n’arrives pas à te remettre de Freya… je me trompe ? » Je soupire un peu et hausse les épaules. « Bah disons que pour une fois j’avais envie de faire les choses bien tu vois. Et puis il a fallu que ça capote. Si encore ça avait été à cause de moi, ok, mais là même pas. Du coup j’me sens un peu conne quoi… » Je bois un peu de mon verre d’eau, essayant d’expliquer du mieux que je peux à Phoebe ce que je peux ressentir. « Tu dois faire attention Tawny… si tu n’as pas de problèmes pour le moment, tu pourrais en avoir. Tu ne connais pas forcément les personnes avec qui tu couches Taw, il pourrait t’arriver des choses horribles. Tu sais, au boulot, j’en vois des femmes comme toi qui termine mal. Et je n’ai pas envie que tu en fasses partie tu comprends ? » Je lui souris tendrement et viens chercher sa main pour y déposer un petit bisou. « T’es un amour Bee, mais tu sais, si je couchais avec des mecs ce serait différent ! Qu’est-ce que tu veux qu’il m’arrive ! Je sais me défendre ! Et si je les connais pas toujours toutes très bien, je les prends pas au pif non plus hein ! Si elles on des airs de psychopathes je passe mon chemin ! » Je penche un peu la tête sur le côté et plisse un peu les yeux. « Enfin sauf Kaylian, elle elle a vraiment un grain ! » Je ris, prenant tout ça à la rigolade. « T’inquiètes pas va. A force, y’aura bien la femme de ma vie dans toutes des filles, elle doit bien se cacher quelque part non ? »
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