une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| I fear rejection and dream of perfection (em) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:43 | |
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eleanor manning I fear rejection and dream of perfection nom ›manning est son nom d'épouse, winchester son nom de jeune fille. prénoms › eleanor rebecca suzan. âge › 56 ans. lieu de naissance ›manchester, angleterre. statut civil › mariée depuis 35 ans. orientation sexuelle › hétérosexuelle pardi ! métier/études › juge à la cour suprême de wellington groupe › lost in my mind avatar choisi › julianne moore. les informations en vrac Eleanor est née dans une famille très riche et très pratiquante. • Pendant toute sa scolarité, ses parents l'ont poussée vers des grandes études, son père la voulait chirurgienne, et elle voulait pouvoir défendre la veuve et l'orphelin. Elle s'est donc dirigée vers des études de droit, pour finir aujourd'hui une des juges les plus respectées de Nouvelle Zélande • Elle est quelqu'un de très rigide, à l'apparence plutôt dure et froide. Elle ne sourit qu'en comité restreint, avec ses proches. Du moins, les sourires qui se veulent sincères. Il n'est pas rare de lui voir un sourire de circonstance étirer ses lèvres, mais jamais quelque chose qui vient du coeur • Son coeur, elle l'a barricadé depuis des lustres, de par l'éducation très stricte de ses parents. Elle n'a jamais eu droit à de véritables preuves d'amour • Lorsqu'elle a rencontré Philip, ça s'est fait naturellement. Il était le fils d'amis de ses parents, et si ça n'était pas un mariage arrangé, ça aurait très bien pu l'être. Bien sûr qu'elle l'a aimé, elle prétend même l'aimer encore. Mais au fond d'elle, elle sait pertinemment que les sentiments qu'elle a pour lui n'ont jamais correspondu à tout ce qu'on prétend être de l'amour vrai et sincère. • Elle sait jouer la comédie comme personne. Faire croire que tout va bien, jouer les épouses comblées et les mères parfaites. Mais n'allez pas creuser plus loin, vous verrez à quel point rien n'est assez bien à son goût • Depuis toujours, Eleonor vit pour le culte de la perfection. Elle se démène jour et nuit pour garder le cap, montrer au monde qu'elle est toujours heureuse et follement amoureuse de son mari, qu'elle a élevé ses enfants avec autant d'amour que de discipline... Elle entretient son corps pour être toujours au top, sentir le moins possible les années qui passent. Elle n'ira jamais jusqu'à faire de la chirurgie esthétique, mais elle se donne les moyens de ressembler à quelque chose malgré les années qui passent et la cinquantaine qui est déjà bien entamée • Elle a trois enfants, du moins, trois enfants qu'elle a mis au monde. Une fille de 33 ans, un garçon de 27 ans et la petite dernière qui a 22 ans. • Depuis un peu plus d'un an, Eleonor et Philip sont devenus les tuteurs légaux de la petite Maïly, deux ans et demi, fille de leurs meilleurs amis décédés dans un accident de voiture • Eleonor est quelqu'un de plutôt intrigante, elle ne montre qu'une facette de sa personnalité, celle qu'on lui a laissé le droit d'être, mais elle renferme pourtant au fond d'elle une femme passionnée qui n'arrive pas à voir le jour. • Ses enfants lui reprochent souvent d'être trop rigide, de ne pas donner assez d'amour. Le plus jeune emploie même l'expression 'avoir un balai dans le cul', chose qui la met hors d'elle immédiatement. Bien que 'hors d'elle' soit un peu exagéré • Ses émotions mises au tapis, Eleonor est du genre à être plutôt linéaire. Lorsqu'elle s'énerve, c'est un ton froid et monocorde qui anime sa voix, ses iris se foncent, mais elle n'élèvera jamais la voix. De même lorsqu'elle est heureuse, on peut voir un sourire sincère étirer les lèvres, mais jamais de rires aux éclats, jamais de démesure, jamais de pleurs, jamais d'éclats de voix. Eleonor ne semble avoir aucun relief, elle est la femme qu'on a fait d'elle. • Elle cuisine comme personne, c'est la reine des pâtisseries et des recettes qui demandent un temps de préparation impressionnant. Rien n'est laissé au hasard. Jamais. • Elle prend plaisir dans son métier, sûrement son seul échappatoire. Il est clair que ce n'est pas les deux soirs planifiés par mois où elle partage un moment intime avec son mari qui feront d'elle une femme épanouie. • Elle n'a jamais ressenti le plaisir physique, celui de s'endormir paisiblement auprès de l'homme qu'elle aime après avoir reçu un orgasme, un vrai. Non, elle n'y a jamais eu droit, sans trop savoir si ça venait d'elle ou de lui. Mais bien sûr, ils n'en parleront jamais, parce que les sentiments, c'est tabou, et le sexe encore plus. • Eleonor est une femme pudique, elle ressemble à ces femmes des années trente, celles qui se plient en quatre pour être toujours parfaites, qui affichent leur amour pour leur mari et leurs enfants sans faillir, qui font à manger en attendant que tout le monde mette les pieds sous là table. A la différence près qu'Eleonor travaille. Il faut savoir vivre avec son temps, ou presque. • Il y a quelques semaines, elle a appris qu'elle était atteinte d'une forme incurable de tumeur cérébrale. Elle sait que ses jours sont comptés, peut être quelques mois, quelques années tout au plus, et pour le moment, elle ne veut en parler à personne. les indiscrétions sur le joueur pseudo/prénom › tinkerbell/vicky. âge › 28 ans pays/région › paris. présence › c'est vraiment une question ? comment as-tu connu island bay › scénario/inventé › inventé. raison de ton inscription › j'avais envie de jouer un personnage éphémère, pour l'expérience, parce que je trouve ça excitant (même si triste de devoir m'en séparer d'ici quelques mois ). dernier mot d'amour › J'espère que ma vieille vous plaira . - Code:
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<pris>julianne moore ›</pris> eleanor manning
Dernière édition par Eleanor Manning le Mer 22 Fév - 16:40, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:43 | |
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l'histoire de ma vie le premier jour du reste de ma vie 6 juin 2016Tablier autour de la taille, je me laisse bercer par les notes de musique classique en dodelinant de la tête, sourire aux lèvres. Ce soir, Philip a invité ses cousins anglais que nous n’avons pas vus depuis plusieurs années. Leurs enfants sont grands désormais, quasiment aussi grands que les nôtres. De ce fait, ils ne seront pas de la partie ce soir. J’ai mis les petits plats dans les grands, comme je le fais toujours quand nous recevons du monde. J’ai toujours aimé cuisiner et par-dessus tout, j’aime que tout soit absolument parfait. La femme de ménage est passée ce matin et je suis repassée derrière elle pour quelques détails. C’est dans mon tempérament d’être perfectionniste. Chaque détail compte. Armée de ma cuillère en bois, je goûte l’assaisonnement de la viande qui mijote déjà depuis plusieurs heures. Simultanément je mesure avec application la température de mon dessert. Rien n’ai laissé au hasard, et si on peut se permettre quelques fantaisies en cuisine, ce n’est pas le cas en pâtisserie. La sonnerie de la maison me faut sursauter et je baisse le feu pour être sûre de ne pas tout faire rater, et me dirige d’un pas lent et assuré vers la porte d’entrée de notre immense maison familiale. Être juge me permet de gagner très bien ma vie, sans compter Philip qui mène sa société d’une main de maître. Main sur la poignée, j’essuie ma main libre sur mon tablier avant d’ouvrir, large sourire, prête à accueillir la personne qui se trouve sur mon paillasson. Je fais face à deux policiers en tenue, et mon regard se fonce immédiatement. Un problème avec un de mes enfants ? Je ne l’espère pas. Je ne laisse pas l’angoisse me saisir et salue les deux hommes en uniforme. « Maître Manning ? » Je hoche la tête. « Oui, c’est bien moi, je peux vous être utile en quoi que ce soit ? » « J’ai le regret de vous annoncer le décès de Mr et Mme Eriksen, la nuit dernière dans un accident de voiture. » « Oh mon dieu… » Je sens le sol se dérober sous mes pieds. Ellen et William étaient nos meilleurs amis, plus jeunes que nous, que nous connaissions depuis près d’une vingtaine d’années. Je suis même la marraine de leur unique enfant, la petite Maïly âgée seulement d’à peine plus d’un an. Pauvre enfant. Je peine à reprendre mes esprits. « Je suis désolé d’être aussi brutal, mais vous êtes désormais la tutrice légale de Maïly Eriksen, leur fille. Nous avons le choix de la mettre en famille d’accueil le temps que vous preniez une décisi… » Je ne le laisse pas finir. « Bien sûr que non. Où est elle ? Je ferai le nécessaire pour que tout soit en ordre rapidement mais il n’est pas question qu’elle soit laissée entre les mains d’inconnus. » Le policier m’explique que je peux venir la chercher au commissariat et que les clés de la maison de mes amis me seront remises pour pouvoir récupérer ce dont j’ai besoin pour la petite fille. Je referme la porte et souffle un instant avant de repartir à mes fourneaux, la tête complètement ailleurs. 19 février 2017Bras et jambes croisées, mon pied s’agite légèrement dans le vide alors que j’attends que mon Neurologue ne vienne me donner les résultats de mon dernier IRM. Depuis quelques semaines, de violentes migraines m’empêchent de me concentrer comme il se doit. J’ai laissé passé pendant quelques temps en me bourrant de médicaments mais mon médecin généraliste m’a tout de même prescrit des examens plus poussés. Au cas où a-t-il dit. « Mme Manning ? » Je me lève de mon siège, quittant le couloir de l’hôpital après avoir récupéré mon sac à main, pour me rendre dans le bureau du spécialiste. Sa mine est grave et j’ai bien peur d’avoir compris. Il se racle la gorge et à partir de ce moment, j’ai l’impression que mon cerveau n’imprime plus. Mon regard est rivé sur ses lèvres qui débitent à une allure folle des mots savants, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il m’a totalement perdue. Il s’arrête et je secoue sensiblement la tête. « Nous allons faire une biopsie pour être certains de la nature de ces métastases mais je vous avoue que le bilan a très peu de chances d’être positif. ». Il me montre les clichés sur le grand tableau blanc, la masse noire localisée sur la partie gauche de mon cerveau. J’ai l’impression de ne pas être dans mon corps présentement. Tout va très vite, trop vite. Je me vois déjà me faire enterrer, j’imagine mes enfants, mon mari pleurer ma perte. Je sais que je n’ai pas été une mère rêvée, ni une épouse parfaite, même si j’ai toujours tout voulu faire pour l’être ou bien le devenir. Aujourd’hui, c’est tout un monde qui s’écroule, et j’ai peur de ne pas être assez forte pour surmonter les épreuves qui découleront de cette nouvelle. Pourtant, je relève la tête et me promets de n’en parler à personne. Pas même à ma famille. Il se peut que j’accepte la proposition de mon neurologue, celle d’être suivie par un psychiatre. Le bilan est tombé. Les métastases sont nombreuses et elles sont pour la plupart malignes. Impossible d’opérer, et c’est la mine déconfite que mon neurologue m’a avoué que la chimiothérapie ne changerait rien. Il n’a pas voulu se prononcer sur le temps qu’il me restait à vivre, mais j’ai bien compris. Quelques mois, quelques années tout au plus. A ce instant, je repense à tous mes proches, ma famille, mes amis, mon mari, mes trois enfants et cette petite Maïly qui vient tout juste de fêter ses deux ans, qui se retrouvera d’ici peu sans figure maternelle. La vie est un perpétuel renouvellement, mais je ne m’attendais pas à avoir à vivre ce genre d’épreuve aussi tôt. Je n’ai que 56 ans, et l’impression de n’avoir vécu jusqu’à présent uniquement pour les autres. Mon mariage n’est basé que sur de faux semblants, je me demande même comment nous avons réussi à faire trois magnifiques enfants, pour le peu que représente notre vie intime. Mes enfants m’aiment seulement parce que je suis leur mère, mais je sais qu’ils auraient préféré que je sois différente, moins rigide, moins froide, que je les embrasse plus souvent, leur lise une histoire, les laisse sortir ou porter ce qu’ils avaient envie. C’est l’heure de me remettre en question, mais dans quel but exactement ?
Dernière édition par Eleanor Manning le Mer 22 Fév - 16:04, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:44 | |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:45 | |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:45 | |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:46 | |
| Rebienvenue |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:48 | |
| Toi tu vas me faire verser au moins une larme Tu nous surprends toujours à chacun de tes personnages |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:50 | |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:50 | |
| Momiiiieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!
J'ai bien hâte de lire la suite ^^. |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:51 | |
| Elle te plait ta maman ? Elle est pas parfaite hein Mais elle aime ses enfants faut pas croire |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:52 | |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:53 | |
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| Sujet: Re: I fear rejection and dream of perfection (em) (#) Mer 22 Fév - 15:53 | |
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