contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Jeu 23 Mar - 16:12
❝ At least I got you in my head ❞ loïs, tawny & phoebe
En arrivant chez moi ce soir là, je ne m’attendais pas à un tel retournement de situation. Je pensais retrouver Tawny seule, sagement en train de travailler sur ses chansons comme à son habitude, la maison un minimum rangée pour me faire plaisir, et le chien dormant tranquillement sur le lit de ma sœur de cœur. Mais en passant le pas de la porte, déjà, l’atmosphère était étrange, et je pouvais voir sur mon passage jusque dans le salon une tonne de vêtements lui appartenant, d’une simple paire de chaussette, à une culotte sale. J’apprécie Tawny, et faire le ménage à sa place ne me dérange pas forcément. A peine ai-je le temps d’ouvrir la porte de la salle de musique, que ma bonne humeur s’envole, avec mon sourire. Je regarde les jeunes femmes en face de moi, Tawny, et une blonde, que je ne tarde pas à identifier. Sa sœur. La mienne s’approche de moi pour me faire la bise, et je me recule doucement, ne reproduisant pas à mon tour ce geste affectueux. La chanteuse à moitié à poil, sa sœur la poitrine dénudée derrière elle, il n’y a pas mille alternatives possibles, et, sur un ton froid, je demande si je ne les dérange pas, tout en croisant les bras sur ma poitrine. Si ma sœur se tait, ce n’est pas le cas de la jeune blonde, qui ne tarde pas à rire. « Si, en fait. Mais j'pense que t'avais compris. » J’hausse un sourcil, ne relevant pas sa réflexion. Sur le fond elle n’a pas tord, mais j’imagine que cette réponse ne servait à rien, si ce n’est m’agacer encore plus. Les bras croisés sur ma poitrine, je regarde la brune, avant de m’adresser à la blonde, lui demandant si ma sœur est bonne, en précisant bien que j’ai compris qu’elle était sa sœur aussi. La situation me répugne, littéralement, et je ne comprends pas, cela m’échappe. Ces deux femmes sortent du même endroit, mais visiblement, ça n’a pas l’air de leur poser de problème. « Ta sœur ? T'as quel âge, 12 ans ? » Sur cette interrogation, ce n’est pas à la blonde que je m’adresse, mais à la brune, en écarquillant les yeux, choquée de cette réflexion, avant de reposer mon regard sur l’insolente. Sa poitrine en pique, je profite un instant de la vue avant de tourner la tête pour lui lancer un tshirt, ne voulant pas installer encore plus ce sentiment de malaise déjà bien trop présent à mon gout. La poitrine de la jeune fille est sublime, et je comprends mieux pourquoi Tawny craque pour elle, mais la barrière du sang me laisse écoeurer de cette situation. Ma meilleure amie me déçoit, au plus au point. Non seulement elle n’a pas écouté mes suggestions, mais elle n’a pas réussi à contrôler ses pulsions, et je suis terriblement déçue de ce comportement. J’ai parfois l’impression de me comporter comme une mère pour elle, mais bon sang, je l’aime, et ses sentiments sexuels à l’égard de sa sœur ne l’amèneront nulle part, je le sais. Je tourne à nouveau la tête vers la blonde, maintenant vêtue d’un tshirt, et elle ne tarde pas à reprendre la parole. « Remarque, un adulte se mettrait certainement pas à engueuler son amie pour, quoi déjà ? Ah oui, faire ce qu'elle a envie. Enorme crime. » Je fronce les sourcils, choquée de ce qu’elle vient de me dire. Est-ce qu’elle se rend compte de la situation ? Je n’en suis pas sûre, elle est bien trop jeune et immature pour ça, elle a quoi, vingt-ans peut être, c’est une gamine encore. Elle me prend de haut, et j’ai horreur de ça. Je ne tarde pas à répliquer, le ton maintenant légèrement agressif. « Va y, fou toi de ma gueule ! » Mes yeux la fixe tels des fusils prêts à partir en chasse, et malheureusement pour moi, elle reprend à nouveau la parole. « Si ta routine de merde te fait péter un plomb, défoule-toi au moins sur quelqu'un qui le mérite. » Je tombe de haut, et mes bras, qui étaient jusque là croisés sur ma poitrine se relâchent pour tomber le long de mon corps, et je respire, légèrement bruyamment pour ne pas m’énerver encore plus sur elle. Je ne sais pas pour qui se prend cette gamine à me faire des réflexions pareilles, mais elle va le regretter amèrement. Je m’approche d’elle de quelques pas, et la regarde, la prenant de haut à mon tour. « Non mais je rêve ! Tu veux t’en prendre une ?! » Je la regarde, joues rouges et bouillonnantes de colère, mais ma sœur rit, et je tourne la tête vers elle. « Oooook on va se calmer hein ! On est pas sur un ring les filles, on souffle un coup et on se calme ! » Sous ses conseils, je souffle un bon coup, mais ma colère et ma déception ne se rangent pas pour autant. Quand Tawny s’adresse à moi, je tourne un peu le regard, pour en pas la regarder dans les yeux, mais en vain, et finalement, à peine a-t-elle ouvert la bouche que je me met à nouveau à la fixer. « Ecoute Bee, je sais que tu m’avais dit que c’était pas une bonne idée, et je sais que tu comprends pas, que ça t’échappe plus encore qu’à moi, et je ne te demande pas de comprendre. Mais s’il te plait me regarde pas comme ça… » J’hausse un léger sourcil, mais je peux lire dans son regard qu’elle est presque désolé pour ça, mais elle voulait que je réagisse comment ? Que je la félicite ? Que je ne dise rien et que je referme la porte ? Peut-être que je leur file des sextoys ? Je grimace un peu, et lâche un rire nerveux avant de lui répondre. « Tu veux quand même pas que je te félicite ? » Je soupire un peu, et ma sœur se tourne vers Loïs pour s’adresser à elle, lui expliquant qui je suis pour elle, et lui demandant de ne pas m’envoyer chier. Je lâche un demi sourire satisfait, j’ai l’air d’une gamine qui est en train de se faire défendre par sa mère, c’est puéril. Je regarde ma sœur tendre sa main vers elle, et je tourne la tête pour ne pas voir ça. Quand je les regarde à nouveau, Tawny est à nouveau tourner vers moi, et m’adresse la parole. « Et si on allait se boire un truc en bas, genre calmement sans avoir envie de tuer personne hein ? » Je croise à nouveau les bras, répliquant aussitôt. « Oui. Je vous laisse vous rhabiller. » J’ouvre à nouveau la porte, et me tourne une dernière fois vers ma sœur. « Essaie de la calmer avec des mots plutôt que tes doigts, s’il te plait. » Je lève les yeux au ciel, et décide de descendre la première, pour essayer de me calmer un peu.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Jeu 23 Mar - 18:18
❝ At least I got you in my head ❞ Loïs, Tawny & Phoebe
C'est durant la seule halte à son quotidien tumultueux qu'il avait fallut qu'elle rencontre le jugement froid d'une inconnue. Jusqu'ici, personne d'autre qu'elles n'avait eu à se confronter à l'immoralité de leur liaison. Ce n'était pas tant qu'elle n'osait pas en parler, plutôt que, préservée par le cocon d'une certaine naïveté, elle n'avait jamais considéré avoir besoin de freiner ses actes au mérite d'une quelconque éthique. Loïs ne vivait pas sans règles, elle vivait simplement avec les siennes. Jugeant d'ailleurs sa quête de l'absolu bien plus noble que toute autre constitution capable de s'y opposer, elle avait bien du mal à soumettre ses choix à l'avis d'un autre. Encore moins lorsqu'il s'agissait d'une femme qu'elle venait tout juste de rencontrer. « J’ai grandi avec Phoebe, elle est plus que ma meilleure amie elle est la sœur que j’ai jamais eu. Je sais que ça fait beaucoup d’un coup mais s’il te plait, je te demande juste de ne pas l’envoyer chier. » Le regard aimanté au sien, elle sentit les muscles de son visage se décontracter lorsqu'elle lut dans ses yeux une profonde sincérité. Un grognement, pour se retenir d'aller plus loin, de lui dire qu'elle s'en fichait. La tournure sérieuse de la situation lui échappait, et elle n'avait tout bonnement aucune envie d'assister à ce qui suivrait, ne voyait aucun intérêt à se justifier. Pour tout dire, elle fut même tenté de les fuir comme elle le fit avec la main de Tawny. Voyant son aînée se retourner vers celle avec qui elle partageait manifestement une grande part de sa vie, elle leva les yeux au ciel et soupira lourdement. Quel effet cette aspirante mère au foyer pouvait bien avoir sur l'esprit dont elle avait tant admiré la fougue ? Pour le peu de temps où elle avait eu l'occasion de les observer, il lui semblait évident que la jeune femme qui les avait réprimandé avait quelque chose à voir avec les refus répétés de sa sœur à s'abandonner à la force qui les liait. La simple considération de ce fait la fit grincer des dents. De quoi est-ce qu'elle se mêlait, au juste ? « Et si on allait se boire un truc en bas, genre calmement sans avoir envie de tuer personne hein ? » Une intervention bien placée, car Loïs se demandait encore ce qui la retenait d'aller aboyer sur celle dont elle ne craignait pas une seule seconde l'autorité. Si son petit jeu de maîtresse fâchée marchait sur sa sœur aînée, il n'aurait certainement aucun effet sur la jeune blonde aux sourcils froncés. En la voyant accepter et disparaître presque aussi rapidement qu'elle était arrivée – sans doute pour aller prendre un doliprane et se calmer – Loïs ne put s'empêcher de relâcher bruyamment l'air contenu dans les poumons qu'oppressaient ses bras croisés. Elle était si pressée de la voir disparaître qu'elle ne fit même pas l'effort de s'attarder sur la dernière pique que la petite brune lui avait lancé. Bon sang ce qu'elle avait eu envie d'en rajouter, en voyant ses yeux s'écarquiller comme ceux d'une biche perdue entre les phares d'une voiture. D'abord silencieuse, elle fit quelques pas loin de celle avec qui elle se retrouvait une nouvelle fois seule, passant sa main dans ses cheveux en prenant un air concerné. Rien de cette histoire ne lui plaisait. Elle n'était clairement pas venue en ces lieux dans l'optique de se faire attaquer, et se demandait toujours ce qui la retenait.
Un sourire. Retrouvé en levant les yeux vers celle dont elle avait presque oublié l'état de la tenue. Les boutons désorganisés de sa chemise lui arrachèrent même un rire, qui s'accentua quand elle vit la réaction de son aînée qui venait tout juste de le constater. « Attends attends, je vais t'aider. » Contenant difficilement son amusement, elle s'approcha d'elle pour s'attarder à défaire les attaches qui maintenaient le tissu vaguement fermé, profitant au passage de cet instant calme qui précéderait sans doute une nouvelle intervention de celle qu'elle imaginait les attendre en tapant du pied. Lorsque ses doigts relâchèrent enfin la dernière pression qui offrait au buste de Tawny un minimum d'intimité, elle croisa son regard et laissa ses dents sombrer dans la peau de ses lèvres encore humides de leurs baisers. Elle devait forcément avoir un secret. Quelque chose qui expliquerait que même dans un moment où elle ne songeait qu'à s'échapper, elle lui donne l'impression qu'elle ne retrouverait nulle part ailleurs ce que promettaient ses regards, et sa voix, et sa peau. Ses mains devenues froides vinrent se blottir sous le tissu bordant sa taille pour y retrouver la chaleur de son corps, et juste avant qu'elle ne soit tentée de laisser leurs souffles s'épouser en un nouveau baiser, elle fut rattrapée par une pensée qui ne manqua pas de l'amuser. Face au regard intrigué de celle pour qui son regard avait brusquement changé, elle dut s'expliquer. « C'est moi ou... Ta meilleure amie m'a carrément maté ? » Son sourire se fit plus prononcé lorsqu'elle crut la voir s'en énerver. L'imaginer jalouse avait cette fâcheuse tendance à l'exciter, et elle ne croyait vraiment pas se tromper dans l'interprétation de sa réaction. Sans même la regarder, elle aurait pu le sentir à la façon dont ses muscles réagissaient. « Parce que bon, drôle de sens des priorités. » Avant qu'elle ne l'énerve au point qu'elle décide de se séparer des mains qu'elle avait laissé danser sur ses hanches en la voyant s'agiter, elle se força à retenir un dernier rire, et s'excuser. « J'arrête, j'arrête. Je voulais juste savoir si tu l'avais remarqué. » Une nouvelle pause, passée à laisser son regard dévier lentement des yeux dans lequel elle prenait tant de plaisir à plonger pour rejoindre la poitrine qu'elle avait laissé dénudée. Un petit moment d'hésitation, à jouer à tirer sur les deux bords de sa chemise entrouverte pour la rapprocher encore un peu plus d'elle. « Dis. On est vraiment obligées de descendre tout de suite ?... »
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Jeu 23 Mar - 22:27
❝ At least I got you in my head ❞ loïs, tawny & phoebe
Ça commence à partir en vrille, je me doutais bien que le courant ne passerait pas entre elles, une certaine jalousie de la part de Phoebe que ma nouvelle soeur prenne sa place, et de l’autre côté, Loïs qui a besoin de cette liberté que Bee n’a pas vraiment et ne semble pas vouloir nous laisser. « Non mais je rêve ! Tu veux t’en prendre une ?! » Ça va loin et je décide de tout stopper avant que ça ne dégénère et n’en vienne aux mains. Ma meilleure amie est flic, il est pas question qu’elle use de la force avec moi ni avec Loïs. Je la connais, elle agit sous le coup de la colère. J’essaie de la calmer un peu, lui demandant d’arrêter de me regarder comme une pestiférée. « Tu veux quand même pas que je te félicite ? » Je soupire, légèrement exaspérée de sa manière de me juger et se prendre pour ma mère. Je n’ai pas besoin d’une mère mais d’une meilleure amie, merde. Volte-face et j’essaie de faire comprendre à Loïs que je tiens à Phoebe et que j’aimerai autant qu’il ne se passe rien de regrettable. Un dernier demi-tour et je leur propose une sorte de trêve, un verre toutes les trois. Je ne crois pas au miracle, mais il va me falloir plus qu’un verre d’eau pour arriver à trouver une solution pour gérer un peu mieux ce merdier qu’est en train de devenir ma vie. « Oui. Je vous laisse vous rhabiller. Essaie de la calmer avec des mots plutôt que tes doigts, s’il te plait. » Sérieusement ? Je n’avais pas vu Phoebe aussi provocatrice depuis le collège ou le lycée. Je ne pensais pas qu’elle serait un jour jalouse à ce point. Comme quoi tout arrive. Un long soupir quitte ma cage thoracique avant de reposer les yeux sur Loïs qui s’éloigne déjà. Elle va sûrement chercher à fuir, c’est ce que je ferai à sa place en tout cas. Le coeur un peu serré à cette simple pensée, et la frustration toujours nichée au creux de mon ventre, je m’affaire à reboutonner ma chemise convenablement, les boutons en face des boutonnières, c’est mieux. « Attends attends, je vais t’aider. » La voix de ma cadette me fait relever les yeux et déjà elle se rapproche, faisant s’accélérer mon palpitant. Ses doigts s’affairent au déboutonnage de ma chemise alors que mon regard ne la lâche pas une seule seconde, mes bras tombant le long de mon corps. Je détaille les traits de son visage, les courbes de ses sourcils, celles de son nez, et je m’arrête sur ses lèvres emprisonnées sous ses dents. Sans tarder, la jeune femme faufile ses mains fraiches sur ma peau elle encore brûlante. Je frissonne immédiatement et laisse à mon tour mes mains retrouver le chemin de ses courbes divines, les laissant choir sur le haut de ses fesses. Son air amusé me laisse perplexe. « C'est moi ou... Ta meilleure amie m'a carrément maté ? » Instantanément mes mâchoires se contractent et mon regard s’assombrit. « Oui, j’ai vu ça. T’inquiètes qu’elle va avoir des comptes à me rendre à e propos ! Elle se prend pour qui au juste ? » Mon ton est plus sec et plus froid, oui je m’énerve, oui je suis jalouse. Maintenant que j’ai découvert de nouvelles parties de ma soeur, de son corps absolument parfait, je ne peux imaginer quelqu’un d’autre que moi poser ses yeux sur elle, et encore moins ses mains. Possessive vous avez dit ? « Parce que bon, drôle de sens des priorités. » Je soupire à nouveau et fais comprendre à ma soeur d’un simple regard que ça ne m’amuse pas vraiment, même si elle, ça semble la faire rire. « J'arrête, j'arrête. Je voulais juste savoir si tu l'avais remarqué. » « Oui j’ai remarqué, ne remue pas le couteau dans la plaie ! » Je souffle une nouvelle fois comme pour essayer de ne pas repenser au regard de ma meilleure amie sur le buste dénudé de ma soeur. Loïs semble vouloir se faire pardonner en tirant sur ma chemise pour m’approcher d’elle un peu plus et je me laisse faire, l’entourant de mes bras. « Dis. On est vraiment obligées de descendre tout de suite ?… » « Si on ne descend pas maintenant, elle va remonter. Quoi qu’on choisisse elle est là maintenant… » Je grimace un peu mais approche mon visage du sien, nos lèvres se frôlant dangereusement. « La prochaine fois, faut qu’on se voit chez toi, on aura moins de chances d’être dérangées.. » Mon souffle s’écrasant sur ses lèvres, je m’amuse à venir y passer ma langue, juste pour la rendre un peu plus folle. Mais je sais que si je me risque à l’embrasser, ça va mal se terminer. Je ne peux pas faire cet affront à Phoebe qui nous attend en bas. Un léger soupir plus tard et je me fais violence pour m’échapper de son étreinte, retirant ma chemise au profit d’un t-shirt que Phoebe a laissé tomber sur le sol un peu plus tôt. Une fois habillée je m’avance vers la porte. « Tu viens ? » Elle approche avec une mine renfrognée et je souris. elle me fait craquer. J’attrape le t-shirt qu’elle porte pour l’attirer à moi. « Ne boude pas. Si tu as envie de partir ne te gêne pas. Mais s’il te plait promets moi de ne pas te mettre ma meilleure amie encore plus à dos que c’est déjà le cas. Je vis avec elle et ça va être un véritable enfer si on en rajoute une couche. » Je lâche le tissus de mes doigts et lui souris. « Il te va bien ce t-shirt. Tu devrais le garder. » C’est le mien, et au fond, je me dis que d’avoir un t-shirt à moi pourrait faire en sorte qu’elle pense à moi plus souvent. Furtivement, je viens déposer un baiser sur ses lèvres et me tourne pour descendre l’escalier qui nous mènera à ma meilleure amie en furie. Son air toujours agacé et déçu, je la rejoins et file droit vers le frigo. « Qui veut quoi ? Y’a des jus de fruits, des bières, ou de l’alcool plus fort… » J’ hausse les épaules et regarde tour à tour les deux femmes désormais les plus importantes de mon quotidien, attendant qu’elles répondent à ma proposition. Faites que ça se passe bien…
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Ven 24 Mar - 0:04
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Un frisson. Provoqué par ses mains, rattrapé par ses mots. L'entendre lui proposer de la retrouver chez elle. « La prochaine fois ? Tu peux déjà plus te passer de moi ? » L'évanouissement d'un léger poids, comme si la savoir enfin sienne, ne serait-ce que pour un court moment, l'avait subitement rassurée, et calmé ses élans de fuite. Et dire que quelques jours plus tôt, elle était encore persuadée que le meilleur moyen d'achever la hantise aurait été de mettre ses commandements à une exécution précipitée. Se jeter d'un coup dans le gouffre du désir, et ne plus avoir à y penser. Sous ses mains et si terriblement près des lèvres qui l'avaient enfin pleinement touchée, Loïs ne pouvait déjà plus s'ôter de la tête l'envie de les retrouver. Pire : elle savait maintenant que ses rêves et pensées persisteraient, redoubleraient de réalisme dans leur retranscription de la peau à laquelle elle avait goûté. Les gestes avaient scellé l'ineffable connexion qui les poussait inévitablement à se retrouver, laissant la plus jeune des deux sœurs plus que désireuse de profiter de cette nouvelle proximité. Les lèvres qui s'attendaient à recevoir un baiser ne se heurtèrent pourtant qu'à un soupir, avant qu'elle ne doive se résoudre à défaire son emprise sur le corps qu'elle n'avait sans doute jamais autant désiré. « Tu viens ? » La simple pensée de retrouver celle qui avait fait une violente irruption dans leur intimité la fit grimacer. Pourquoi fallait-il systématiquement qu'à chaque pas entrepris vers la satisfaction, quelqu'un la pousse à brusquement reculer ? Sa mine de chien battu parlait pour elle : elle refusait de bouger. Quand l'aînée l'attira à nouveau contre elle, elle dut malgré tout se forcer à contenir un sourire léger. « Ne boude pas. Si tu as envie de partir ne te gêne pas. Mais s’il te plait promets moi de ne pas te mettre ma meilleure amie encore plus à dos que c’est déjà le cas. Je vis avec elle et ça va être un véritable enfer si on en rajoute une couche. » Au moins, elle semblait l'avoir comprise. Elle lui proposait même de partir, si elle le souhaitait. Non pas qu'elle avait besoin de son accord, ni de celui de n'importe qui. Et puis pour le moment, il fallait l'avouer, elle avait beaucoup moins de mal à envisager de prolonger sa présence. La guitariste et ses sourires charmeurs avaient apparemment un sacré effet de persuasion. « Si elle fait rien pour le mériter, ça devrait aller. Mais sérieusement, je comprends même pas comment vous vous fréquentez. » Sur le coup, elle n'avait pas jugé nécessaire de lui avouer que les regards chargés de mépris que lui avait adressé celle qui endossait le rôle de sa meilleure amie étaient un des majeurs facteurs qui avaient provoqué son énervement. « Il te va bien ce t-shirt. Tu devrais le garder. » Un sourire chassa son air renfrogné alors qu'elle suivait son regard pour observer le tissu qu'elle avait relâché. « Comme si je comptais te le rendre. » A dire vrai, avant qu'elle l'ait mentionné, la jeune blonde n'avait pas encore été traversée par l'idée de faire du vêtement sa propriété. Mais plus elle y pensait, plus l'initiative la charmait. Un dernier baiser sur lèvres, déposé si rapidement qu'elle n'eut même pas le temps d'en profiter, et elle vit la jolie brune filer hors de la pièce dans laquelle elle aurait tant aimer pouvoir la garder. Trêve de rêveries à cette nouvelle complicité ; il était l'heure de faire face au dragon qu'elle entendait déjà souffler en la regardant dévalant les escaliers.
Si elle se souciait encore de l'avis de celle qui les attendait, la serveuse s'en serait probablement voulu de retrouver son champ de vision avec un sourire satisfait. Au lieu de ça, c'était tout juste si elle ne se pavanait pas sous son regard réprobateur qu'elle sentait encore coloré de tout le mépris qu'elle l'avait vu adressé à Tawny. Si elle venait à se retrouver au centre de la conversation, elle savait déjà qu'elle n'avait rien à se reprocher, pas une once de regret. Dans le pire des cas, elle regarderait la pauvre biche s'embarrasser en s'amusant à évoquer la façon dont elle l'avait surprise à la regarder, et elle détournerait l'attention aussi vite qu'elle l'avait attirée. Vraiment, ce n'était pas comme si elle la craignait. « Qui veut quoi ? Y’a des jus de fruits, des bières, ou de l’alcool plus fort… » Un peu curieuse de la réponse que lui donnerait la petite brune aux allures de poupée, elle réclama quant à elle une bière, qu'elle s'empressa de décapsuler avant de rejoindre le salon qui lui avait été un peu plus tôt présenté, et se laisser tomber sur le canapé où elle et son aînée avaient déjà pu discuter. Ce ne fut qu'une fois qu'elles étaient enfin réunies qu'elle s'autorisa à prendre une large gorgée de l'alcool brun. Pour le moment, elle ne dirait rien. Simplement parce qu'elle n'avait rien à dire. Ayant déjà du mal à intégrer les leçons que lui adressait sa propre mère, elle se voyait mal être touchée par les paroles d'une femme dont elle n'avait manifestement rien à envier. En fait, elle était surtout attachée à découvrir les propos qu'elle réservait pour celle qui était à l'origine de leur malencontreuse rencontre. Les coudes posés sur les cuisses, occupant ses mains à faire rouler entre elles la bouteille sur laquelle perlaient quelques gouttes, elle attendait de voir qui parlerait en premier.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Ven 24 Mar - 12:31
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Je ne suis pas quelqu’un de colérique ou encore violente, mais je dois admettre que ce que je viens de surprendre me met hors de moi. Comprendre que Tawny vient de se taper sa propre sœur, son sang, me répugne, me dégoute et me déçois vraiment, autant je pouvais accepter qu’elle l’embrasse, mais qu’elle couche avec, je ne comprends pas. Et pourtant, j’accepte quand même pas mal de ses actions, je suis ouverte d’esprit, mais visiblement, pas autant que ma sœur de cœur. C’est pourquoi je me suis énervée ce soir, contre sa demi-sœur et amante, qui en plus, a joué l’insolente au point de me rendre agressive à mon tour, et presque provocatrice, ce qui n’est pas dans mes habitudes. Je souffle, et quand Tawny propose de descendre pour boire un verre et se détendre, je ne ronchonne pas, et pars, leur demandant de s’habiller, en mettant en garde ma meilleure amie une nouvelle fois. Je laisse la porte ouverte, tout comme mes oreilles pour les surveiller de loin, et je descends jusqu’au salon où je m’allonge un peu sur le canapé, fermant les yeux, respirant pour me détendre et me ressaisir. Je suis certainement la plus mature des trois, et ce n’est pas dans mon devoir de réprimander deux jeunes femmes qui viennent de coucher ensembles, je le sais, mais c’est plus fort que moi. Elles sont sœurs quand même, merde ! Je prends une inspiration, et essaie de comprendre un peu mieux la situation, pour tenter de relativiser. Tawny et Loïs se draguent. Elles s’embrassent. Elles couchent ensembles. Et je les surprends. Quand on y pense, elles ne se connaissent pas vraiment, elles sont sœurs par le sang, mais pas par l’affection. C’est tellement étrange, cette Loïs est une inconnue pour elle, elle en est dingue, ça se voit, mais en même temps, il y a la barrière du sang. Je ne sais pas comment j’aurais du réagir, peut être moins violemment, j’en sais rien. Je soupire un peu, et ouvre à nouveau les yeux quand j’entends les deux jeunes femmes descendre dans l’escalier, et je me redresse immédiatement, replaçant mon tshirt en coiffant mes cheveux avec ma main. Je dois avoir une sale gueule, celle d’une femme qui vient de s’énerver pour un rien, c’est puéril. Les deux sœurs ne tardent pas à débarquer dans la pièce, et je me racle un peu la gorge, alors que Tawny prend la parole la première, en avançant vers la cuisine ouverte sur le salon. « Qui veut quoi ? Y’a des jus de fruits, des bières, ou de l’alcool plus fort… » Je respire un grand coup, et ne répond pas maintenant, laissant la bonde réclamer sa bière. Je la regarde, elle n’a pas changé de tshirt, et savoir ce qu’elle a en dessous me fou la chair de poule. Putain elle pouvait pas remettre un soutif au moins ! Je soupire un peu, et m’adresse à ma sœur de cœur. « Une bière pour moi aussi. » Je tente un léger sourire, pas vraiment sincère et ça se voit. Je me racle à nouveau la gorge, et reprend la parole, pour m’adresser à la plus jeune. « Excuse-moi. » Ce pardon ne sonne pas faux, et est plutôt honnête. Je me suis emportée, et j’ai besoin de calme, vraiment, je ne suis pas prête à me remettre à hurler, non, j’ai besoin de mettre les choses au clair dans le calme. Cette fois ci, je me lève, et attend que ma meilleure amie revienne à côté de nous pour reprendre à nouveau la parole. « Je ne comprendrais jamais ce que vous êtes en train de faire. Est-ce que vous le savez vous-même au moins ? » Je les regarde en haussant un sourcil, avant de poursuivre. « Vous êtes sœurs bon sang. Que vous vous embrassez, je peux le concevoir, soit, pourquoi pas. » dis-je avant de reprendre ma respiration. « Mais vous êtes assez mûres pour entendre que ça ne vous mènera à rien tout ça. Juste à de la souffrance, car c’est interdit que ce soit dans la loi ou dans la morale. » Je soupire. « Je suis plutôt bien placée pour le dire, je suis flic. » Cette phrase s’adresse à la petite, puisque je ne sais pas vraiment ce qu’elle sait sur moi. Si elle sait quelque chose du moins. « C’est pas normal ça, c’est pas de l’amour ou je ne sais quoi. » Je baisse un peu les yeux, et m’adresse cette fois-ci à ma sœur. « J’ai l’impression de nous voir onze ans en arrière dans la cabane. Tu as réussi à t’arrêter par la morale, pourquoi t’y arrives pas cette fois-ci ? C’est ta sœur quand même ! Et la vrai, cette fois. » Je la regarde, dans l’incompréhension.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Ven 24 Mar - 17:01
❝ At least I got you in my head ❞ Loïs, Tawny & Phoebe
Ce petit moment de prise d’air seule avec Loïs me fait du bien, je crois que j’avais simplement besoin de souffler quelques secondes avant d’aller affronter Phoebe et ses démons. Parce que je la connais, je sais que c’est une personne merveilleuse et j’ai toutes les raisons du monde de l’aimer plus encore que ma propre vie. Elle a toujours été présente quand j’ai eu besoin d’elle et jusqu’à aujourd’hui, elle ne m’avait jamais jugée. A repenser à son regard un peu plus tôt, je sens une amertume au fond de ma gorge, un goût désagréable s’assimilant à des sortes de remontées acides. Je ne sais pas si cette situation va durer mais clairement, son attitude me blesse, même si au fond je la comprendre. Mon lien avec Loïs est indéfinissable, je suis incapable d’expliquer pourquoi elle m’attire autant, et je sais pourtant que ça n’a rien à voir avec une simple attirance pour un corps comme j’en ai l’habitude, c’est bien plus que ça, et c’est certainement ce qui me fait le plus peur dans cette histoire. J’avais des sentiments pour Freya, mais je n’étais pas amoureux. Et Loïs, c’est encore autre chose, mais j’ai le sentiment qu’elle va me faire tourner la tête. Pourtant, je suis incapable de penser à ce qu’elle sorte de ma vie. J’essaie juste de raisonner ma jeune soeur avant de descendre, je ne voudrais pas que ça se finisse en pugilat. « Si elle fait rien pour le mériter, ça devrait aller. Mais sérieusement, je comprends même pas comment vous vous fréquentez. » Je soupire un peu. Vu comme ça, je peux comprendre, sur ce point Phoebe semble fermée, étriquée, alors que c’est la fille la plus tolérante que je connaisse. Pourtant, la situation fait qu’elle ne comprend pas et se braque. Cela dit, j’ai quand même la palme de celle qui se fout dans des situations franchement bizarres.
Loïs et moi finissons par descendre et je sens Phoebe toujours sur la défensive, et d’autant plus lorsqu’elle pose son regard sur Loïs. Je serre un peu les mâchoires et vais nous chercher quelque chose à boire. Une bière pour tout le monde, parfait. Je ramène les boissons et leur tend chacune leur bière avant de prendre place sur le canapé, à une distance raisonnable de Loïs, alors que Phoebe, assise sur un fauteuil non loin, nous regarde tour à tour avant de s’adresser à Loïs pour visiblement s’excuser. Je relève vivement la tête vers ma soeur de coeur, les yeux écarquillés. J’ai bien entendu ce que j’ai entendu ? « Je ne comprendrais jamais ce que vous êtes en train de faire. Est-ce que vous le savez vous-même au moins ? » Je prends une légère inspiration pour lui répondre mais elle me devance en reprenant la parole sans me laisser ni le temps ni le droit d’en placer une. « Vous êtes sœurs bon sang. Que vous vous embrassez, je peux le concevoir, soit, pourquoi pas. » Je fronce un peu les sourcils, son discours est décousu. Alors pour elle je peux embrasser ma soeur mais c’est tout, je peux fourrer ma langue dans sa bouche mais pas ailleurs ? Vraiment ? N’importe quoi. « Ecoute Bee je ne te demande pas de comprendre. C’est comme ça c’est tout. » Je reste pour le moment assez fermée à la discussion, ce qui ne me ressemble pas, mais j’ai bien l’impression que cette histoire m’affecte plus qu’elle ne le devrait. Pourtant, je suis bien la dernière à savoir où tout ça va me mener. « Mais vous êtes assez mûres pour entendre que ça ne vous mènera à rien tout ça. Juste à de la souffrance, car c’est interdit que ce soit dans la loi ou dans la morale. » Je la regarde soupirer et viens passer ma main sur mon visage d’un air désespéré. Elle ne comprendra jamais. C’est certain. « Je suis plutôt bien placée pour le dire, je suis flic. » Cette fois je relève vivement la tête vers elle et fronce les sourcils. « Alors quoi ? Tu vas aller nous dénoncer ? T’as rien de mieux à faire Bee franchement ? On fait rien de mal putain ! On va pas faire de gosses je vois pas où est le problème ! » Je me lève, excédée par la tournure des évènements et commence à marcher pour essayer d’évacuer ce sentiment désagréable au creux de ma poitrine. Pour la première fois de ma vie, Phoebe est contre moi, elle ne comprend pas et ne cherche pas à comprendre. Elle me juge et je la dégoûte. Putain que ça fait mal. « C’est pas normal ça, c’est pas de l’amour ou je ne sais quoi. » Je secoue la tête, fatiguée d’entendre ses conneries. Parce que oui, c’est des conneries. « J’ai l’impression de nous voir onze ans en arrière dans la cabane. Tu as réussi à t’arrêter par la morale, pourquoi t’y arrives pas cette fois-ci ? C’est ta sœur quand même ! Et la vrai, cette fois. » Je la fusille du regard, mes yeux se teintant de noir, sourcils froncés, et je tends mon index vers elle pour la pointer du doigts. « Je t’interdis de remettre ça sur le tapis ! Ça n’a rien à voir et tu le sais très bien ! On était bourrées et c’est toi qui m’a embrassée et qu’a foutu ta main dans ma culotte putain ! Ouais la morale m’a poussée à arrêter avant que ça dégénère pour la simple et bonne raison qu’on a passé notre vie ensemble depuis qu’on a trois ans ! Donc ouais, Loïs a le même sang que moi, mais c’est avec toi que j’ai grandit et c’est toi que j’ai considéré comme ma soeur. Donc maintenant si je veux coucher avec ma soeur, c’est pas le sang qui va m’en empêcher, et encore moins toi ! » Au moins, les choses sont dites. Mais à parler sans réfléchir, j’ai bien peur d’avoir commis des dégâts collatéraux d’un côté comme de l’autre. Tu vas voir que je vais encore me retrouver toute seule comme une pauvre conne. Bordel mais c’est quoi mon putain de problème ?
Dernière édition par Tawny Graham-Lewis le Ven 24 Mar - 23:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Ven 24 Mar - 18:11
❝ At least I got you in my head ❞ loïs, tawny & phoebe
Quand les deux jeunes femmes redescendent en bas, j’ai eu le temps de me calmer, et je suis désormais apte à parler et à essayer de comprendre. Je pense que nous sommes assez matures pour parler calmement, et sans se prendre la tête comme pas possible. Soit, Loïs est la plus jeune, mais je ne suis pas fière de m’être emportée contre elle tout à l’heure, c’est pas donner l’exemple ça. Pour cette raison, je décide de m’excuser à la concernée, sincère. Enfin pour le fond du moins, pas forcément pour la forme. Sans plus attendre, je reprends la parole, m’adressant aux deux jeunes incestueuses, pour exprimer le fond de mes pensées, commençant par dire que je ne comprendrais jamais ce qu’elles sont en train de vivre. Enfin, je ne comprendrais jamais parce que je ne le vivrais jamais, je n’ai pas de sœur et je n’en aurais jamais alors forcément. Je reprends ma respiration, et reprend, leur expliquant qu’elles sont sœurs, et que j’accepte éventuellement qu’elles s’embrassent, mais pas le reste. « Ecoute Bee je ne te demande pas de comprendre. C’est comme ça c’est tout. » Je tourne un peu la tête vers ma sœur en lui adressant un regard qui veut tout dire, qui comprend ce qu’elle essaie de me dire. Mais malgré tout, je suis bien obligée d’essayer au moins de comprendre, Tawny est ma seconde moitié, et je me dois d’être au courant de ce qu’elle fait. Enfin, pas tout, mais les choses importantes et l’inceste, malheureusement, en est une. Ca ne les mènera à rien, et je leur fait comprendre qu’elles finiront par souffrir, en précisant que c’est interdit dans la loi et dans la morale, je suis flic après tout, et ça se ressent. Ma sœur de cœur relève la tête vers moi, et me coupe, limite agressive. « Alors quoi ? Tu vas aller nous dénoncer ? T’as rien de mieux à faire Bee franchement ? On fait rien de mal putain ! On va pas faire de gosses je vois pas où est le problème ! » Je lève les yeux au ciel en la regardant se mettre debout à faire les quatre cents pas, et m’adresse à elle d’un ton calme, encore une fois. J’essaie du moins, mais avec une personne aussi… agressive en face de moi, j’ai du mal. « Putain mais Tawny t’es folle ou quoi ! Quitte à être présente dans une affaire QUI N’AURA PAS LIEU je préfère vous défendre que d’en être à l’origine ! » Je soupire un peu, et recommence à parler, expliquant que ce n’est pas de l’amour. Je ferme un instant les yeux, et me tourne vers ma sœur, lui rappelant ce qu’on a traversé il y a onze ans, quand nous avions presque franchi la limite de l’impensable nous aussi. Immédiatement, cette dernière me regarde avec ses yeux de démon, et je m’enfonce dans mon fauteuil quand elle me pointe du doigt. Je vais m’en prendre encore plein la gueule, je le sens. « Je t’interdis de remettre ça sur le tapis ! Ça n’a rien à voir et tu le sais très bien ! On était bourrées et c’est toi qui m’a embrassée et qu’a foutu ta main dans ma culotte putain ! Ouais la morale m’a poussée à arrêter avant que ça dégénère pour la simple et bonne raison qu’on a passé notre vie ensemble depuis qu’on a trois ans ! Donc ouais, Loïs a le même sang que moi, mais c’est avec toi que j’ai grandit et c’est toi que j’ai considéré comme ma soeur. Donc maintenant si je veux coucher avec ma soeur, c’est pas le sang qui va m’en empêcher, et encore moins toi ! » J’écarquille les yeux par étape. D’abord lorsqu’elle dit que c’est moi qui suis à l’initiative, bon, soit elle a raison, mais elle n’était pas obligée de rentrer dans les détails. Et j’étais pas moi-même putain, j’avais bu, et j’venais de me faire abandonner par ma meuf. Je soupire, et ce qu’elle dit ensuite m’exaspère encore plus, et je ne me rends pas compte que je me suis levée pendant sa dernière phrase, terriblement choquée aussi blessée par ce qu’elle vient de dire. Je ne sais même pas quoi dire, ma sœur est en rogne, je ne l’ai jamais vu comme ça, bon dieu comme ça me déçoit d’elle ! Je respire profondément en fermant les yeux pour ne pas partir m’enfermer dans mon bureau, pour ne pas fuir, et décide cette fois-ci de ne plus être calme, ça ne sert à rien de toute façon, elle n’a pas l’air d’en avoir envie. Elle veut que je m’énerve j’ai l’impression. « Putain mais tu entends ce que tu es en train de dire ?! Tu sais quoi Tawny ? » Je souffle, énervée à nouveau. « TU SAIS QUOI ? » Je me rends compte que j’ai hurlé un peu trop tard, et reprend un ton un peu plus sourd, mais pas pour autant moins colérique. « Va y. Baise là, couche avec, fais je ne sais pas quoi avec elle ! Mais tu viendras pas pleurer dans mes bras ok ?! Je pense que j’accepte assez de choses, mais pas ça putain. Pas après ce que tu viens de dire et la façon dont tu m’as parlé. » Ma voix se brise un peu, et ça s’explique, par la fatigue, par l’émotion, par tout. Je me tourne vers Loïs, qui est bien silencieuse depuis tout à l’heure. Je l’ai presque oublié. « J’aurais aimé te connaître dans d’autres circonstances. J’espère que tu seras plus intelligente qu’elle, et que tu comprendras ce que j'essaie de vous dire. » Le elle, c’est bien Tawny.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Ven 24 Mar - 19:53
❝ At least I got you in my head ❞ Loïs, Tawny & Phoebe
La fraîcheur du verre contre ses mains encore imprégnées de chaleur, le regard vagabondant de l'une à l'autre des deux jeunes femmes lui tenant compagnie, laisser l'amertume envahir ses papilles pour s'empêcher d'intervenir entre deux forces dont elle ne comprenait toujours pas la complémentarité. De temps en temps, le goulot de la bouteille à moitié vide rencontrait un sourire coupablement amusé à les voir tour à tour se décharger d'une tension qu'elle pensait déjà dormante au sein de leur si précieuse relation. Des bagarres de cour de récréation, rien qu'elle ne juge jusque-là trop violent. La fidélité de l'air négligé laissant croire que l'évolution de la situation serait au plus bas de la liste de ses intérêts fut brusquement emportée par la mention d'une anecdote dont elle croyait avoir plus ou moins saisi les détails. Une histoire de cabane, et de bêtises d'ados. Sans même avoir le temps de se laisser envahir par les souvenirs de son propre passage à l'adolescence et de l'amusante comparaison qu'elle pouvait en faire avec celle qu'elle imaginait à la petite maman qui rouspétait, elle vit son aînée réagir cette fois avec bien plus d'agressivité. « Je t’interdis de remettre ça sur le tapis ! Ça n’a rien à voir et tu le sais très bien ! On était bourrées et c’est toi qui m’a embrassée et qu’a foutu ta main dans ma culotte putain ! Ouais la morale m’a poussée à arrêter avant que ça dégénère pour la simple et bonne raison qu’on a passé notre vie ensemble depuis qu’on a trois ans !» La bouche encore remplie d'alcool, elle crut bien s'étouffer en l'entendant tout juste débuter la troisième phrase de sa tirade, crachant d'ailleurs sur le canapé une bonne partie du breuvage qu'elle n'avait pas eu le temps d'avaler. Dans un autre contexte, elle se serait sans doute énervé, mais le simple fait d'imaginer sa meilleure amie coincée essayer de l'embrasser la poussait déjà bien assez au fou-rire. Le pire dans tout ça, c'est que ça l'avait tellement marqué qu'elle s'en était servi d'exemple pour essayer de dissuader Tawny de la fréquenter. « Donc ouais, Loïs a le même sang que moi, mais c’est avec toi que j’ai grandit et c’est toi que j’ai considéré comme ma soeur. Donc maintenant si je veux coucher avec ma soeur, c’est pas le sang qui va m’en empêcher, et encore moins toi ! » Son regard se posa aussitôt sur la concernée, incroyablement curieuse de voir ce qu'elle pourrait maintenant lui rétorquer, et surtout démesurément ravie de voir celle qui l'avait pourtant plusieurs fois repoussée se défendre bec et ongle pour préserver ce qu'elles avaient. Ni l'une ni l'autre n'avait idée de ce dont il s'agissait vraiment, mais elles semblaient se savoir mutuellement habitées par une motivation à voir survivre ces étranges sentiments. Et pour une fois, dans sa quête de l'étranger, Loïs n'était pas dérangée par le fait d'être accompagnée, encore moins par quelqu'un qui ne lui demanderait probablement jamais de se justifier.
Quelque chose avait sensiblement changé dans le regard de celle qu'elle avait cru répondre au nom de "Bee". Elle osait d'ailleurs espérer qu'il ne s'agisse que d'un surnom, car pour le moment elle lui trouvait plus d'affinités avec les traits d'un faon effrayé que ceux d'une abeille prête à piquer. A la regarder plus attentivement, elle se demanda même si elle n'allait pas tarder à la voir se mettre à sangloter. La petite brune piétinait, comme si elle s'apprêtait à partir bouder dans un coin de sa chambre, et avait apparemment de plus en plus de mal à se contenir. « Putain mais tu entends ce que tu es en train de dire ?! Tu sais quoi Tawny ? » La plus jeune des trois femmes arqua un sourcil. « TU SAIS QUOI ? » Cette fois-ci, elle fut surprise au point d'en sursauter. Jamais elle n'aurait cru pouvoir attribuer à son corps si frêle la puissance imposée au ton qu'elle venait d'employer. Cela dit, elle ne la craignait toujours pas. Au pire des cas, elle s'attendait à qu'elle déclare à sa sœur aînée qu'elle ne voudrait plus la voir, ou alors qu'elle s'emploie à la punir, au point où elles en étaient. « Va y. Baise là, couche avec, fais je ne sais pas quoi avec elle ! Mais tu viendras pas pleurer dans mes bras ok ?! Je pense que j’accepte assez de choses, mais pas ça putain. Pas après ce que tu viens de dire et la façon dont tu m’as parlé. » La mâchoire agressivement crispée par les tout premiers mots qu'elle venait d'employer, Loïs s'était retrouvée debout avant même d'en considérer la démarche. Encore une fois, son corps devançait ses pensées. Meilleure amie ou non, pour elle, elle n'était rien d'autre qu'une masse de jugements sur pattes qui n'avait absolument aucune raison fondée de leur parler de la façon dont elle l'avait fait. Et si le poids du dégoût marquant encore sensiblement ses mots ne l'affectait pas la moindre seconde, elle n'avait pas besoin de regarder Tawny pour savoir qu'elle en serait blessée. « J’aurais aimé te connaître dans d’autres circonstances. J’espère que tu seras plus intelligente qu’elle, et que tu comprendras ce que j'essaie de vous dire. » Ne surtout pas se retourner. Cesser d'imaginer la façon dont ces paroles avaient pu l'affecter. Si elle s'y était attardée une seconde de plus, elle n'aurait pas pu promettre de se retenir dans ce qui suivrait. « T'es vraiment frustrée au point d'empêcher les autres de profiter ? » Cette fois, pas une once d'amusement sur le visage qui s'approchait du sien. « Va te faire foutre. » Un regard froid, des mots lentement prononcés, et dont elle ne semblait regretter aucune syllabe. La laissant s'imprégner du silence qu'avait commandé son intonation, même lorsqu'elle dut s'éloigner, elle ne la quitta pas des yeux. Au seuil de la porte d'entrée, même, elle se retourna pour ajouter : « Tu sais quoi ? J'aurais préféré que tu rentres plus tard pour entendre Tawny crier mon nom. »
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Ven 24 Mar - 23:28
❝ At least I got you in my head ❞ Loïs, Tawny & Phoebe
Je m’emporte contre ma soeur de coeur, tout ça me dépasse, je ne comprends pas sa réaction tout comme elle ne comprend pas mes actes. De toute évidence, c’est la première fois que nous en venons à nous disputer de cette manière. Je sais qu’elle me dira que Loïs est la source du problème mais je refuse d’y croire. L’attirance que nous avons l’une pour l’autre ne regarde que nous, après tout, je ne demande pas à Phoebe de participer à nos éventuelles parties de jambes en l’air. Si je dois taire cette nouvelle relation avec ma demi-soeur, je ne me gênerai pas, mais qu’elle ne me demande pas de choisir entre elles deux. A la fin de ma tirade, je vois les yeux de Phoebe briller plus que de raison. Je la connais par coeur et je sais que si nous étions seules, elle se serait mise à pleurer. Finalement, ce n’est pas plus mal, parce que je sais aussi que quand elle pleure je me sens mal et je m’arrête immédiatement de vivre pour aller la consoler. Mais ce soir elle m’a blessée, et visiblement, je viens aussi de la blesser. On est dans la merde quoi. « Putain mais tu entends ce que tu es en train de dire ?! Tu sais quoi Tawny ? » Je croise mes bras sur ma poitrine et attends qu’elle enchaîne mais au lieu de ça, elle se met à hurler, chose qu’elle ne fait pour ainsi dire jamais. Ok. elle est en rogne. J’ai bien compris. Je sursaute un peu et fronce les sourcils attendant la suite et ma sentence. « Va y. Baise là, couche avec, fais je ne sais pas quoi avec elle ! Mais tu viendras pas pleurer dans mes bras ok ?! Je pense que j’accepte assez de choses, mais pas ça putain. Pas après ce que tu viens de dire et la façon dont tu m’as parlé. » Je secoue la tête, les sourcils toujours froncés partagée entre une profonde amertume et un vent de tristesse. Je ne voulais pas qu’on en arrive là, mais je déteste tellement sa manière de me juger comme elle le fait. Je n’ai jamais supporté qu’on me juge alors elle… encore moins. Mais lorsque ma soeur de coeur se tourne vers ma soeur de sang, je comprends qu’elle ne va pas arranger les choses. « J’aurais aimé te connaître dans d’autres circonstances. J’espère que tu seras plus intelligente qu’elle, et que tu comprendras ce que j'essaie de vous dire. » Loïs se tient debout, visiblement prête à partir comme je lui ai demandé un peu plus tôt pour éviter de rajouter de l’huile sur le feu. Mais je n’ai pas besoin de la connaître depuis des années pour savoir qu’elle ne s’en tiendra pas à quelques pas en direction de la sortie. Nous sommes soeurs, et sur ce coup là, je vois nos ressemblances. Mais je n’ai rien le temps de dire que déjà elle s’adresse à Phoebe. « T'es vraiment frustrée au point d'empêcher les autres de profiter ? » Je soupire un peu, les provocations de ma jeune soeur ne seront pas bénéfiques à la situation. Mais tant pis, ça ne pourrait être pire. « Va te faire foutre ». Rectification, maintenant c’est pire. Je ferme les yeux comme pour essayer de ne pas imprimer les mots qu’elle vient de prononcer, mais c’est trop tard. Je suis sa silhouette qui se dirige vers la porte d’entrée, le coeur serré et les battements rapides. Elle se retourne une dernière fois pour s’adresser à nouveau à Phoebe. « Tu sais quoi ? J'aurais préféré que tu rentres plus tard pour entendre Tawny crier mon nom » Double rectification. Je peux aller immédiatement commander mon cercueil et préparer mes cartons pour me casser d’ici. Avec ça, ma meilleure amie risque bien de me foutre à la porte. Je sursaute en entendant la porte claquer et je soupire. « Elle voulait pas dire ça. » Tu parles. Bien sûr qu’elle voulait dire ça. Et encore, il se peut qu’elle se soit retenue. Elle aurait pu tenter un truc bien plus trash encore du genre ‘j’airai préféré que tu rentres et que tu me vois la tête entre ses cuisses’ j’sais pas… j’essaie de me rassurer en me disant que ça aurait pu être pire… Un silence s’installe et je passe mes mains dans mes cheveux. « Si tu veux que j’aille habiter ailleurs tu n’as qu’un mot à dire Phoebe. J’ai pas envie de t’imposer la présence d’une personne que tu vas désormais regarder avec dégoût. » Je la provoque un peu même si mon ton se veut beaucoup moins agressif. J’ai besoin qu’elle me dise qu’elle ne va pas arrêter de m’aimer sous prétexte que j’ai envie de coucher avec une fille qui a le même sang que moi. « Et pour info, on a pas couché ensemble. » Peut-être que sa pourrait la rassurer. J’en sais rien. J’essaie un peu toute les idées qui me viennent pour éviter de détruire vingt-cinq ans d’amitié.
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Sam 25 Mar - 11:40
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Je ne me mets pas souvent en colère, mais quand j’y suis, c’est assez intense. Et ce soir, je ne suis pas calme, je suis énervée, déçue, je me sens plus que trahit par la meilleure amie, et ce n’est pas une sensation agréable à vivre. Elle a couché avec sa sœur putain, avec sa sœur de sang, c’est horrible, c’est dégueulasse, et en plus, sa sœur est une véritable petite conne. Je ne suis à la maison que depuis peut être une demi-heure, mais je déteste déjà la jeune blonde, qui prend un malin plaisir à me provoquer. Je ne sais pour quelle raison je m’excuse, et je regrette ce pardon quand Tawny commence à péter un plomb, me gueulant dessus, à dire des choses les plus blessantes les une que les autres. Et à partir de là, c’est le pompom. Je hurle, les provoque utilisant des mots crus, et termine par dire à Tawny qu’elle ne doit pas compter sur moi si elle veut chialer. Elle me dégoutte, me déçoit, et je ne peux pas laisser passer ça. Je me retourne vers la jeune blonde, pour lui dire que j’espère qu’elle est plus intelligente que sa sœur, et je souffle. Elle ne tarde pas à répliquer, et je comprends qu’elle est encore plus conne que ce que je pensais. « T'es vraiment frustrée au point d'empêcher les autres de profiter ? » J’écarquille les yeux, et je n’ai pas le temps de dire autre chose qu’elle ajoute une injure, que je prends en pleine face. « Va te faire foutre. » Je reste sur le cul, sers mes poings et ma machoire pour me calmer, mais à cet instant, j’ai juste envie de lui en foutre une. C’est ce qu’elle mérite, pour sa façon de me parler. Tawny aussi en mérite une, pour la remettre en place. Elle devient folle en ce moment, elle n’est plus la Tawny que j’ai connu. Cette Tawny qui m’écoutait, cette Tawny qui ne s’énervait pas ou très peu sur moi, qui acceptait ce que je voulais lui dire. Cette Tawny que j’aimais comme ma sœur, sans qui je ne pouvais pas vivre. Ce soir, quelque chose s’est brisé, j’en ai conscience, et en y pensant, mes yeux s’imprègnent d’humidité, et je les ferme, ne voulant pas passer pour faible. Lorsque je les ouvre, la plus jeune des sœurs est sur le seuil de la porte, toujours à me regarder avec ses yeux de loup, et elle prend la parole, une dernière fois. « Tu sais quoi ? J'aurais préféré que tu rentres plus tard pour entendre Tawny crier mon nom. » Je me sens bouillir, et lâche cette fois-ci ce que je pense, sans aucune retenue. « Pauvre conne. » La porte claque, et je sursaute un peu avant de me retourner vers Tawny qui reprend la parole. « Elle voulait pas dire ça. » J’hausse un sourcil, pour bien écouter sa phrase. Ce n’est pas ce qu’elle voulait dire ? Elle me prend pour une conne ? Je souffle, et décide de ne pas répliquer, et de boire enfin quelques gorgées de ma bière, en tapotant du pied par terre pour me calmer. Le silence ne tarde pas à s’installer, et je reste là, à regarder Tawny, ne sachant pas quoi lui dire. Elle m’énerve, et le silence me permet de me calmer, de décompresser un peu, d’essayer de relativiser sur sa réaction, en vain. Tawny ne m’a pas défendu une seule fois devant les saloperies de sa ‘sœur’, et ça me dégoute encore plus d’elle. Je m’en suis pris plein la gueule par une fille qu’elle connait à peine, et elle n’a rien dit ou quasiment rien. Je respire un bon coup pour rompre le silence, mais Tawny me coupe. « Si tu veux que j’aille habiter ailleurs tu n’as qu’un mot à dire Phoebe. J’ai pas envie de t’imposer la présence d’une personne que tu vas désormais regarder avec dégoût. » Je secoue la tête lentement en soufflant, elle me provoque encore, c’est désolant pour elle. Si elle est moins agressive, elle l’est encore, et ma colère revient peu à peu. Heureusement que je suis épuisée, sinon, elle s’en serait pris plein la tronche. « Et pour info, on a pas couché ensemble. » Elle va s’en prendre plein la tronche. Je croise les bras, et n’hésite pas à répliquer, sur un ton froid. « Tu continues à te foutre de ma gueule, t’es sérieuse ? Vous n’avez pas couché ensemble ? Vous avez fait quoi alors ? La vaisselle ? » Je souffle, et continue. « Arrête Tawny, putain, arrête de dire des conneries et d’essayer d’arranger les choses, tu t’épuises pour un rien. » Je ferme un instant les yeux. « Je pense que c’est mieux pour toi que tu partes d’ici pendant quelques temps, je ne vais pas supporter de te voir avec cette petite conne dans les parages, en train de vous envoyer en l’air. Ça me dégoute Tawny, tu me dégoutes. » Les yeux humides, j’essaie de me retenir, mais maintenant que je suis seule avec elle, c’est doublement difficile. « Je fais des efforts pour toi Tawny, j’essaie de rentrer plus tôt le soir pour être avec toi et c’est comme ça que tu me remercies ? Tu dis que tu veux que mon bien mais putain, tu t’es entendue ? T’as été horrible. T’as fait ta conne devant ta sœur, je sais pas à quoi ça te sert. Alors maintenant oui, t’occupe plus de ma vie et va te détendre dans les cuisses de ta sœur. » Mes mots sortent sur le coup de la colère, et de la fatigue aussi. Je n’ai jamais dit de choses pareilles à quelqu’un, encore moins à ma sœur de cœur, mais aujourd’hui, je n’ai pas pu me retenir, c’est sorti tout seul, et maintenant les larmes coulant sur le long de mes joues, je regrette déjà. Je déglutis, et me dirige vers les escaliers de la maison pour monter dans ma chambre, pour me reposer, et essayer de me détendre un peu, de me calmer, mais finalement, je n’y arriverais pas. Ce que je viens de dire est ignoble, mon comportement est ignoble, immature, mais les deux jeunes femmes m’ont réellement poussé à bout. Tawny m’a poussé à bout, et j’ai l’impression que les vingt-cinq ans d’amitié fraternel vienne de partir en poussière, à cause d’une simple paire de seins. Ça me déprime.
Spoiler:
ça m'a tué d'écrire ça putain
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Sujet: Re: At least I got you in my head [Loïs/Tawny/Phoebe] (#) Lun 27 Mar - 16:29
❝ At least I got you in my head ❞ Loïs, Tawny & Phoebe
J’ai rarement entendu d’insultes de la part de Phoebe, ou du moins, rares ont été celles qui étaient intimement pensées. Et ce soir face à Loïs, je rencontre une nouvelle facette de celle que j’ai toujours considéré comme ma meilleure amie, d’aussi loin que je me souvienne. J’aimerai dire que je l’aime toujours autant même comme ça, mais ce serait mentir. Ce n’est pas tant sa façon de s’adresser à ma soeur de sang, loin de là même, c’est plutôt le regard qu’elle porte sur moi qui me donne la nausée et des vertiges. Elle me juge comme elle ne l’a jamais fait et j’ai peur qu’arrive un point de non retour, un moment où tous ces mots ne pourront être pardonnés ni même effacés de nos mémoires. Je souffle un peu une fois Loïs partie et tente de reprendre un semblant de dialogue même si je sais bien que nous ne sommes pas du tout enclines à discuter encore après ce qu’il vient de se passer. Je lui demande si elle veut que je quitte sa maison, et lui signifie simplement que je n’ai pas couché avec Loïs. « Tu continues à te foutre de ma gueule, t’es sérieuse ? Vous n’avez pas couché ensemble ? Vous avez fait quoi alors ? La vaisselle ? » « Mais arrête putain ! Pourquoi tu m’agresses la !?! Je t’ai jamais menti Phoebe, si je te dis qu’on a pas couché ensemble c’est qu’on a pas couché ensemble ! Merde ! » Elle m’énerve, voilà. Moi qui pensais qu’on allait essayer de parler calmement, j’avais pourtant essayé de calmer ma voix mais ça ne lui a visiblement pas suffit. « Arrête Tawny, putain, arrête de dire des conneries et d’essayer d’arranger les choses, tu t’épuises pour un rien. » Je commence à me refermer sur moi-même, je crois que je ne vais même plus ouvrir la bouche, ce sera mieux pour tout le monde. « Je pense que c’est mieux pour toi que tu partes d’ici pendant quelques temps, je ne vais pas supporter de te voir avec cette petite conne dans les parages, en train de vous envoyer en l’air. Ça me dégoute Tawny, tu me dégoutes. » Je ne la lâche pas des yeux, mon regard devenant plus trouble, mon estomac noué me donnant fortement envie de vomir. « Très bien. » Elle veut que je m’en aille, je vais m’en aller. Je la dégoûte. C’est génial. Moi qui pensais qu’elle était ouverte et tolérante, qu’elle m’aimait. Je me suis bien trompée. Mais quelle conne. Son regard humide me fait ni chaud ni froid, elle m’a trop blessée pour que je puisse avoir ne serait-ce qu’une once de pitié à son égard. Qu’elle chiale. J’en ai rien à foutre. « Je fais des efforts pour toi Tawny, j’essaie de rentrer plus tôt le soir pour être avec toi et c’est comme ça que tu me remercies ? Tu dis que tu veux que mon bien mais putain, tu t’es entendue ? T’as été horrible. T’as fait ta conne devant ta sœur, je sais pas à quoi ça te sert. Alors maintenant oui, t’occupe plus de ma vie et va te détendre dans les cuisses de ta sœur. » Je secoue la tête, complètement horrifiée devant ses paroles. Elle me déçoit tellement, et en un regard elle doit comprendre à quel point je suis déçue de son comportement au moins autant qu’elle est déçue du mien. « Si tu montes après ces mots là Phoebe ne cherche pas à me revoir. » Je peine à articuler ces derniers mots et j’ai peur qu’elle ne les ait pas entendus. Tant pis. Je la regarde monter et je me rends compte de tout ce qui vient de se passer. Je suffoque, je manque d’air, ma tête tourne et j’ai envie de hurler putain. Je monte pour enfouir quelques affaires dans un sac, je récupère ma guitare et quitte la maison en claquant la porte. Casque sur la tête, je roule jusqu’à la maison dans laquelle j’ai grandit. « Qu’est-ce que tu fais là chérie ? Ça va pas ? » Comme une gamine je fonds en larmes dans les bras de mon père et je crois que je vais avoir beaucoup de mal à me remettre de tout ça. Surtout qu’il n’est pas question que je lui parle de Loïs. C’est trop tôt, trop compliqué. L’idée de perdre Phoebe me détruit et je réentends ses paroles sans cesse. J’aimerai m’endormir et ne me réveiller quelques jours avant l’arrivée de Loïs, quand ma vie ressemblait encore à quelque chose.
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