contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
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Sujet: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Lun 27 Mar - 15:24
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
J’ai du mal à croire que j’en sois arrivée là. Depuis que Phoebe nous a surprises Loïs et moi dans la salle de musique et qu’elles se sont échangé quelques belles insultes, j’ai décidé de retourner habiter chez mes pères, le temps que tout ça se calme et que ma meilleure amie ouvre un peu les yeux sur sa manière de se comporter avec moi. Parce que certes je comprends qu’elle n’arrive pas à concevoir cette attirance entre Loïs et moi, mais voir le dégoût et la déception dans son regard m’a fait un mal atroce. Chaque fois que je m’allonge dans ma chambre d’adolescente, je repense à tout ce bordel qu’est devenue ma vie depuis quelques mois. Je n’ose même pas tout repasser en boucle dans mon cerveau et pourtant j’ai l’impression qu’il semble vouloir le faire pour moi. Enfoiré. Si même mon cerveau se met à marcher à l’envers on est pas dans la merde. Je tourne et retourne, et finis par me lever de mon lit pour attraper ma guitare et brancher mon casque sur l’ampli. Besoin d’écrire. Je revois le sang couler sur le visage de ce petit merdeux juste après que mon poing ait atterri sur son arcade. J’ai pas fait la maligne les jours qui ont suivi avec deux de mes doigts gonflés, je me demande même si je me suis pas fracturer un truc, mais personne n’en saura jamais rien. Ça me gonfle de ne pas pouvoir parler à ma meilleure amie, j’ai l’impression de me sentir plus seule que jamais, je deviens folle. Les pages se noircissent de rage, de haine contre la vie que j’avais envie de prendre à bras le corps de manière légère, mais qui semble aujourd’hui se retourner contre moi. L’arrivée de Loïs dans mon quotidien n’a pas arrangé les choses et ma jalousie m’a menée à frapper un gars que je connaissais à peine sous prétexte qu’il avait couché avec Loïs. A cette simple pensée, les pages blanches se noircissent un peu plus et une forme de fureur grandit à nouveau au plus profond de mes entrailles. Ce genre de sentiment ne me ressemble pas et pourtant.
C’est après une nuit blanche et une journée à la caserne que je me rends au bar dans l’optique de faire mon service et me crever à la tâche dans l’espoir de pouvoir dormir quelques heures la nuit prochaine. Je suis déjà pas dans l’optique la meilleure pour bosser, j’ai préféré faire croire que j’étais malade les trois jours précédents pour être sûre de ne pas croiser ma soeur, et me suis renfermée en ermite dans la maison de mes paternels dans l’espoir de revoir un jour une once de gaieté de vivre. En vain. Un premier pas dans le bar et une de mes collègues - que j’affectionne en temps normal - vient me sauter dessus, visiblement heureuse de me retrouver. « T’es plus contagieuse ça y est ? » « Si. » Elle s’éloigne d’un bon mètre et me regarde avec une tête un peu dégoûtée, ce qui me fait lâcher un rire cynique. « Ça va, je plaisante. Enfin si demain tu gerbes tes tripes penses à moi ! » Elle rit jaune et hausse les épaules. « Tu cherches Kaylian ? Elle est pas là. » « Rien à foutre de Kaylian. Je bosse ici j’te rappelle ! » « Tawny qu’est-ce que tu fais là ma belle ? » Noemi s’approche de moi pour m’étreindre tendrement et une fois mon corps éloigné du sien je fronce un peu les sourcils. « Je viens bosser ! C’est encore ici que je bosse non ? » C’est à elle de fronce les sourcils. « T’es pas prévue sur le planning ce soir. T’as dû te planter, les plannings ont pas changé depuis le début du mois. Tout va bien ? » Je hoche la tête, enserrant un peu plus fort la lanière de mon casque de moto entre ma main dont les phalanges sont encore endolories. Cette simple douleur me rappelle le visage d’enfoiré d’Ashton et c’est plus fort que moi, je boue. C’est immédiat. « Ok, bah je vais rentrer. Je dois juste aller chercher des affaires dans mon casier. Bon courage pour le rush ! » Je m’éclipse dans les couloirs en direction du bureau de Kaylian, je dois absolument trouver les contrats et l’adresse de Loïs. Une fois trouvée, je note sur un papier et en retrouvant le couloir qui me mènera à la sortie, je croise la pipelette, cette espèce de connasse qui m’a menée droit vers l’appartement d’Ashton il y a quelques jours. Je la snobe sentant la rage monter en moi et je reprends ma moto, direction l’adresse de ma soeur. Elle ne travaille pas ce soir, et j’espère bien avoir une discussion avec elle au sujet de son soit disant prof de batterie. Je stationne ma moto devant l’immeuble et profite d’un voisin sorti promener son chien pour m’y engouffrer et trouver assez rapidement l’étage où vit ma petite soeur. Mon coeur bat à tout rompre et avant de frapper, je prends une grande inspiration, m’imaginant déjà la déranger d’un moment torride avec ce putain d’abruti. Mauvaise pioche, mauvaise pensée, mes mâchoires se crispent et mon corps se raidit, mes ongles courts s’enfonçant dans la chair de mes paumes de mains. La porte s’ouvre et c’est un regard noir que je pose sur ma cadette, semblant surprise par ma visite. « On commence par quoi ? Tes mensonges ou tes parties de jambes en l’air avec ton soit-disant prof de batterie ? » Ma voix est cinglante, sèche et teintée d’une amertume qui se lit jusqu’aux moindres notes empruntées dans les bas-fonds. A cette instant précis, je n’ai plus aucun désir pour elle, mis à part peut-être celui de lui faire regretter le bordel qu’est devenu ma vie depuis qu’elle y est entrée.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Lun 27 Mar - 17:36
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Soirée solitaire. Retour au calme, en unique compagnie du stupide chat laissé derrière les pas de la jeune colocataire qui s'était éclipsée pour profiter de la nuit qui s'annonçait. Quelques miaulement résonnaient encore entre les murs du petit appartement avant que la bête ne s'épuise et s'endorme sur un lit, réjouissant celle dont il avait d'abord tâché de ses poils quelques habits. Avec un léger sourire aux lèvres, accoudée à la fenêtre qui laissait s'échapper la fumée d'une cigarette tout juste entamée, Loïs avait regardé s'éloigner sa protégée en compagnie de ceux qui semblaient être des camarades de classe, quelque peu ravie de constater qu'elle avait finalement trouvé un moyen de s'intégrer au milieu dont elle se plaignait tant. Pas de travail, ce soir. Un temps libre dont elle pourrait profiter seule, sans craindre d'être dérangée, et pourtant voilà qu'à peine quelques heures plus tard, elle se surprenait à rencontrer l'ennui dont elle avait naïvement espéré ne plus jamais refaire les frais. Se pensant largement capable de pouvoir le surpasser, elle fit glisser le portable de sa poche pour le connecter à l'enceinte qui cracherait bientôt l'un de ses morceaux préférés, et laissa son pouce s'égarer sur l'icône de sa messagerie, qui avait été récemment remplie par les annonces affolées de l'ami dont elle commençait à manquer la compagnie. Un rire, un souffle plutôt, en imaginant l'issue du combat qu'il lui avait conté, caché par le confort de la virtualité. Rien de trop méchant ; elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il s'en remettrait. Quelque part, elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier le fait que celle qu'elle convoitait s'était si abruptement jetée sur son ami en apprenant ce à quoi ils s'étaient égarés. Une preuve qu'elle se souciait d'elle plus qu'elle ne s'était autorisé à lui montrer. Que sa dispute avec celle qu'elle avait dit considérer comme sa sœur, et ces jours où elle l'avait volontairement évitée ne marquaient nullement son éloignement. La savoir penser à elle, en mal comme en bien, avait quelque chose d'étrangement rassurant.
Fermer la fenêtre. S'enfermer subitement, tourmentée par la drôle de crainte que quelque chose ne finisse par lui échapper. Cette chaleur étrangère qui l'habitait se faisait de plus en plus difficile à ignorer, surtout lorsqu'elle régnait sans gêne sur ses gestes et pensées. Elle l'avait tout juste senti naître, et n'était pas encore sûre de vouloir la tuer, mais ne savait si elle devait craindre l'adrénaline qu'elle nourrissait en l'observant grandir. Bien sûr, elle aurait pu se forcer à tout bonnement l'ignorer. Mais que faire de l'excès passionnel lorsqu'il avait le poids et la force d'une flotte déployée, la proue buttant contre le cadavre de ses envies, et s'emmêlant dans le fil de ses pensées en cherchant à s'en dégager ? Pendant que la musique démarrait, elle suivit des yeux les dépôts blanchâtres qui serpentaient au dessus de sa tête, dans l'air frais. La consommation de tabac ne s'était jamais pleinement marquée comme l'une des habitudes qui rendaient le quotidien de la jeune serveuse si mauvais. Toutefois, depuis que le souvenir fantomatique du goût des lèvres lui étant interdites s'était mis à hanter les siennes, il lui avait semblé tout naturel de trouver un moyen de le chasser. Ironiquement, le contraste frappant entre l'âcreté de la fumée et la douceur de sa peau n'avait fait que renforcer son besoin de la rattraper pour pouvoir y retrouver la paix. Sur le chemin au long duquel elle laissait de temps en temps la mélancolie l'entraîner, il lui fallait constater les occasions manquées, compter les dégâts creusés par ses choix inconsidérés. Des années d'idioties au nom d'une spontanéité illimitée, si nombreuses qu'elle n'aurait même pas pu les compter. Et malgré tout son effort à vouloir intégrer à cette liste le résultat de ses récentes décisions, il lui était tout bonnement impossible de compter comme une erreur la perfection avec laquelle ses mains s'étaient liées aux siennes, et l'aisance de leurs âmes indomptées à adopter une même cadence, à mutuellement apprendre à se calmer. Pas le moindre regret.
De lourds coups contre la porte d'entrée. N'attendant personne, elle crut d'abord à une erreur, et s'autorisa à s'enfoncer un peu plus dans le canapé en augmentant le volume de la musique sur laquelle valsait un flot de sentiments dont elle commençait tout juste à apprécier l'étrangeté. En entendant le mystérieux invité s'acharner sur le bois qui masquait encore son identité, elle décida tout de même de se lever en un soupir râleur, tirant sur le bas du short qui dévoilait ses cuisses. Dans le pire des cas, elle s'attendait à tomber sur un voisin agacé par le bruit, dont elle avait déjà ignoré les premières réprimandes, mais certainement pas à faire face à sa sœur aînée. D'où sa surprise, bientôt accentuée par le sursaut qu'avait provoqué le regard noir qu'elle lui adressait. « On commence par quoi ? Tes mensonges ou tes parties de jambes en l’air avec ton soi-disant prof de batterie ? » Son ton, malgré sa dureté, ne lui inspirait pas encore la peur. C'est plutôt en échouant à se retrouver dans ses yeux qu'elle fut brusquement rattrapée par la réalité. « Qu'est-ce qu– Je t'ai jamais menti. Je sais même pas pourquoi tu... » Ne répondant pas tout de suite à son agressivité, encore un peu déboussolée par la rêverie à laquelle elle venait de l'extirper, elle mit un petit moment avant de retrouver le plein contrôle de ses pensées. « T'es sérieusement venue ici pour me gueuler dessus ? C'est une blague ? » Tout lui revint d'un coup. L'état dans lequel elle l'avait abandonnée ce jour-là, au point qu'elle ne finisse par se forcer à provoquer son propre dégoût, dans le simple espoir de pouvoir lui offrir ce qu'elle voulait ; qu'elle cesse de la désirer. Et maintenant elle venait lui reprocher ? Elle s'en voulut presque de s'être égarée à boire et fumer, aurait voulu trouver des mots plus crus pour répliquer. « C'était avant qu– Et puis merde, qu'est-ce que ça peut te faire, Tawny ?! » Elle passa ses deux mains dans ses cheveux, essayant à tout prix de retrouver un semblant de raisonnement se voulant adapté. Sa sœur avait décidément bien choisi son moment pour s'emporter. Un long soupir, quelques pas dans l'appartement, et elle cracha quelques mots qu'elle pensa rendus inaudibles par la musique encore présente : « Tu dois probablement te taper un tas de filles de ton côté. »
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Lun 27 Mar - 22:49
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
La voir ouvrir la porte me bouleverse presque. Je suis pourtant là pour la voir, je devais m’attendre à ce qu’elle ouvre la porte, il n’est pas si tard que ça, pas aussi tard que lorsque j’ai tambouriné à la porte de son soit disant professeur de batterie. A l’instant où elle pose son regard sur moi je me sens tressaillir, je ne comprends pas comment elle peut avoir cet effet sur moi, et je me sens perdue dans cette salve de nouvelles émotions qui me submergent lorsque je suis auprès d’elle. J’ai autant envie de la serrer dans mes bras que de l’engueuler pour le bordel qu’elle est en train de faire de ma vie. Je sais très bien que je suis au moins autant fautive qu’elle, j’aurai pu simplement mettre une distance entre nous, ne lui laisser la porte ouverte que pour la place de demi-soeur et non pour tout le reste, et je m’en veux pour ça. De lui avoir laisser l’espoir d’être plus qu’une simple soeur à mes yeux. Et putain, c’est bien ce qu’elle est. Plus qu’une soeur. A peine mon regard se pose sur son visage angélique, ses yeux bleus profonds et ses lèvres divines que je sens déjà cette foutue boule au creux de mon ventre. Je ne sais pas ce qu’elle fait pour arriver à me chambouler autant, ni comment elle se débrouille pour arriver à me mettre hors de moi si vite, mais cette pression qu’elle exerce sur moi ne me plait pas du tout. « Qu'est-ce qu– Je t'ai jamais menti. Je sais même pas pourquoi tu… » La jeune femme bredouille à moitié, se confond dans ses fausses excuses et mes sourcils se froncent aussi vite que mes yeux s’assombrissent. Je ne compte pas me laisser embobiner, pas ce soir, ni plus jamais d’ailleurs. « T'es sérieusement venue ici pour me gueuler dessus ? C'est une blague ? » « Non crois moi c’est loin d’être une blague. » Mon ton, toujours aussi sec et cassant, n’annonce rien qui vaille. Je me connais, surtout ces derniers temps, j’ai l’impression de ne plus arriver à me maîtriser. « C'était avant qu– Et puis merde, qu'est-ce que ça peut te faire, Tawny ?! » « Quoi ? Avant quoi ? » Je m’avance vers elle de manière à la faire reculer, entrant dans son appartement avant de claquer la porte derrière moi d’un mouvement de pied sans la lâcher des yeux une seule seconde. « Et ce que ça peut me faire ? C’est à moi de te retourner la question, c’est un blague ? » Je pensais qu’elle avait compris, que le soir où elle est venue chez moi et Phoebe, face à ma soeur de coeur avec qui j’ai grandit, et face à qui je l’ai quasiment défendue, je pensais qu’elle aurait compris ce lien qui nous unissait elle et moi, autre que les liens du sang. « Tu dois probablement te taper un tas de filles de ton côté. » Cette fois je ris. Un rire cynique, presque diabolique. Je me fous ouvertement de sa gueule parce que je mérite bien ça. « Mais Loïs tu peux bien te taper toutes les meufs que tu veux tu sais. On est soeurs on est pas mariées. Mais que tu te tapes ton prof de batterie, et que tu viennes me chauffer quelques jours après, je crois qu’il y a un problème dans la donne là tu crois pas ? » Je passe mes mains dans mes cheveux nerveusement et je ne tiens plus en place, j’ai besoin de gueuler, d’extérioriser. « Tu veux quoi putain ? Tu crois que tu peux entrer comme ça dans ma vie, foutre le bordel, insulter la personne la plus importante, l’expulser de mon quotidien en un tour de main, et que je revienne vers toi la bouche en coeur ? Mais t’es qui putain ? » Je suis obligée de me tourner dos à elle par peur de faire une connerie, je suis en équilibre sur un fil tendu entre deux montagnes, l’une représentant mon attirance pour elle, et l’autre représentant toute l’amertume que je peux ressentir de par ses actes qui me mettent hors de moi. En équilibre au milieu, me tournant sans cesse entre les deux versants espérant trouver les réponses à mes questions, espérant trouver une issue à cette situation. « Qu’est-ce qui t’as pris de coucher avec lui ? Je croyais que t’aimais les filles. Merde Loïs ! » Je me retourne finalement vers elle, le regard toujours aussi dur, à la recherche d’explications qui pourraient être plausibles, qui pourraient me calmer, mais je repense à cette douleur lancinante lorsque j’ai appris qu’elle avait couché avec cet abruti et la colère me revient en une fraction de seconde. « Pourquoi t’es venue ? Pourquoi t’es venue me chercher ? » Je n’arrive plus à savoir si j’aurai envie qu’elle reparte, qu’elle ne soit jamais arrivée, ou simplement accepter sa présence et ce qu’elle représente pour moi désormais, malgré tout le mal que j’ai à me rendre compte de ce qui nous lie.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mar 28 Mar - 0:08
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Surcharge d'émotions. Pétrifiée, découvrir les traits du visage qui l'obsédait se tordre, se creuser en une série d'expressions auxquelles ne s'était jamais confronté sa propre imagination. Une douleur, surtout, qui lui était atrocement étrangère. Sa rage couvrait la musique, mais ne dominait toujours pas le brouhaha qui mettait son crâne sous pression. Dans aucune situation, sous aucun prétexte elle n'aurait pu un jour s'attendre à une telle confrontation. De lourdes paroles, des gestes vifs. A la voir foncer vers elle avec la force d'une tempête déchaînée, elle se retrouva rapidement privée de tous ses moyens, forcée à jeter ses armes près de là où était retombée sa fierté. Par son unique état, elle lui avait commandé l'obéissance qu'elle n'avait jamais su offrir à ceux qui l'avaient précédée. Ni sa mère, ni ses amis, ni ceux qu'elle aurait pu aimer. Cette emprise qu'elle avait sur elle, elle la détestait. « Tu veux quoi putain ? Tu crois que tu peux entrer comme ça dans ma vie, foutre le bordel, insulter la personne la plus importante, l’expulser de mon quotidien en un tour de main, et que je revienne vers toi la bouche en coeur ? Mais t’es qui putain ? » Affronter son regard sans faiblir, ne surtout pas s'attarder à la recherche de l'éclat qui l'avait fait vibrer. Elle ne le trouverait pas, elle ne le trouverait plus. Il avait été englouti dans le vent de sa colère, depuis l'instant précis où elle avait ouvert cette porte qu'elle aurait sans doute dû laisser fermer. Tout ce qu'elle voulait, c'est qu'elle sorte, qu'elle emporte avec elle tout ce qu'elle avait apporté. « J'ai pas choisi tout ça ! » En l'apercevant lever une main, faire un pas soudain, elle crut entendre son cœur s'arrêter de battre, fermant les yeux en un réflexe qu'elle-même avait du mal à justifier. Pendant une seconde, elle avait eu tellement peur que ses gestes ne rejoignent ses pensées. Qu'elle ne retienne de ses mains que la douleur qu'elles auraient pu lui infliger. Etonnamment, la voir lui tourner le dos fut presque plus douloureux que ce à quoi elle s'attendait. « Qu’est-ce qui t’as pris de coucher avec lui ? Je croyais que t’aimais les filles. Merde Loïs ! » Une brèche, enfin. Un moment où elle pourrait s'exprimer. La gorge serrée et les mains moites, elle pria pour que ses cordes vocales fonctionnent aussi bien que son cœur affolé. « C'était une erreur ! C'était une putain d'erreur. » Pause. Reprendre son souffle et la maîtrise de ses idées. Décharger surtout sa poitrine de tout ce qu'elle sentait y brûler. Tout ce qui avait grandi bien plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. Mais comment ? Quels mots employer lorsque cette sensation ne se traduisait même pas en pensées ? « J'pensais qu'à toi, je voulais... Je sais pas. Je sais plus. » Dans sa confusion, elle n'arrivait qu'à s'en vouloir à elle-même. Si elle avait pu se mettre une baffe pour redresser le bordel qui déformait ses pensées, elle l'aurait fait. Elle leva les yeux pour croiser les siens, et se sentit coincée, cernée par leur air réprobateur. « Pourquoi t’es venue ? Pourquoi t’es venue me chercher ? » Parce que depuis leur premier baiser, c'était la seule envie qu'elle avait su conserver. Parce qu'aucun corps ne l'attirait autant que le sien. Parce qu'elle avait échoué à trouver une signification dans les cris d'autres femmes égarées. Parce qu'elle avait peur. Tellement peur que quelqu'un arrive un jour à la remplacer. A clamer les droits de la chaleur qui l'embrasait. « Parce que... putain c'est tellement évident, et toi tu comprends pas. Je peux pas faire autrement. » Tout en parlant, elle marchait hasardeusement, se rapprochant d'elle pour mieux s'en éloigner, levant les bras pour aussitôt les rabaisser. C'était dingue, et stupide, et inconsidéré, mais même en cet instant, elle ne pouvait pas penser à autre chose qu'à la toucher. Il lui fallait à tout prix s'en priver, mais elle ne pouvait pas le nier, son être entier la réclamait. Elle savait que son unique contact était devenu la seule solution pour retrouver l'équilibre, l'accalmie à cette abasourdissante symphonie. « Si je pouvais arrêter tout ça je l'aurais déjà fait. Je supporte pas ce que tu m'fais. » Son regard ne s'accrochait même plus au sien, tremblant aux abords de ses joues rosées, de ses lèvres, ces terribles lèvres qui l'appelaient. « Le pire c'est qu– » Réplique coupée par un stupide rire nerveux, qu'elle aurait voulu tuer avec tout le reste. Ses yeux humides, elle les écrasa sous ses doigts. Si tout son corps cédait, elle, elle ne céderait pas. « Si tu savais à quoi je pense maintenant, t'aurais pas hésité à me frapper moi aussi. » Un dernier regard, pour lui montrer qu'elle ne regrettait pas, qu'elle ne regrettait rien, et accepterait d'encaisser le moindre autre reproche tant qu'il lui assurait d'avoir encore pour elle un semblant d'intérêt.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mar 28 Mar - 9:23
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Je ne suis pas de ces personnes qui arrivent à tout garder pour elles, s’enfermer pour essayer de gérer un tant soit peu cette furie qui sévit au plus profond. Je souffle, respire plus fort qu’il ne devrait, ma tête commence même à tourner par manque d’oxygène. Je ne tiens pas en place, j’ai besoin de lui dire qu’elle est un vrai bordel pour ma tête et pour mon coeur. Ça ne sort sans doute pas comme il le faudrait, mais ça sort et l’important c’est encore que toute cette rage ne reste pas en moi. « J'ai pas choisi tout ça ! » C’est facile de répondre ça, c’est quand même elle qui est venue me chercher, qui a foutu le bordel, c’est elle qui me rend folle, qui cherche à me brouiller l’esprit, qui ouvre une plaie et s’amuse à remuer le couteau à l’intérieur. Bordel que ça fait mal, je pensais pas pouvoir ressentir ce genre de choses. Je ne sais pas à quoi ça correspond, je suis bien incapable de mettre des mots sur mes ressentis présentement, mais je me souviens soudainement des mots de Phoebe il y a onze ans. ‘Ne tombe pas amoureuse, jamais. Ça fait trop mal’. Et si c’était ça, et si c’était ce genre d’amour destructeur qui te pourrit de l’intérieur tellement tu n’arrives à savoir pourquoi ou comment c’est arrivé. J’essaie de me calmer mais je n’y parviens pas, et il n’est pourtant pas question que je m’en prenne à elle violemment comme j’ai pu le faire avec cet enculé qui a… putain. Il a posé ses mains sur elle, il l’a caressée, il a couché avec elle, mais merde, comment a-t-elle pu le laisser faire ? « C'était une erreur ! C'était une putain d’erreur. » C’est toujours bien qu’elle s’en soit rendue compte, et d’un côté, je suis rassurée de l’entendre. Mes épaules se décontractent légèrement, comme un poids qui m’est retiré, aussi petit soit-il. A moins qu’il ne soit plus gros que je ne l’imagine. Je souffle, continue de tourner en rond, mon regard alternant entre le sol que je foule nerveusement et le visage de cette gamine qui me met hors de moi. « J'pensais qu'à toi, je voulais... Je sais pas. Je sais plus. » Je m’arrête, net, mon coeur s’accélérant considérablement dans ma poitrine, à moins qu’il ne se soit arrêté, je ne sais même plus. Les yeux clos, j’essaie de faire la part des choses. Est-elle sincère ou est-ce une simple manipulation pour arriver à me faire me calmer, à ce que je ne continue pas de lui en mettre plein la gueule. J’estime pourtant qu’elle le mérite, juste pour tout ce bordel qu’elle a mis dans ma vie depuis qu’elle y a mis les pieds. Je relève alors les yeux pour la regarder, les sourcils toujours légèrement froncés, les lèvres plissées et les mâchoires serrées. Est-elle vraiment sincère ? Je suis perdue sous le flot de pensée qui me traversent, je n’arrive plus à réfléchir correctement, elle court-circuite tout ce qui fait de moi un être pensant. Je dois lui demander. Pourquoi elle est venue, qu’est-ce qu’elle me veut au juste ? Si c’était juste pour me pourrir la vie, qu’elle reparte, même si cette simple idée fait se compresser mon coeur dans ma poitrine. « Parce que... putain c'est tellement évident, et toi tu comprends pas. Je peux pas faire autrement. » Non je comprends pas, je comprends pas pourquoi je me sens si liée à elle alors qu’on ne se connaît même pas. Je ne comprends pas comment j’arrive à me sentir aussi en colère et pourquoi j’ai tout autant envie de réduire la distance entre nous pour la serrer contre moi, sentir son odeur et m’en imprégner, et ne plus jamais la laisser repartir. Pourquoi j’ai cette envie irrépressible de fuir autant que de l’affronter, de l’engueuler autant que de l’embrasser, de la repousser autant que de la toucher. Mon souffle s’accélère, je commence à perdre pieds véritablement, j’ai l’impression que mon cerveau est en train de s’effriter dans ma tête, que d’ici quelques secondes je ne serai plus capable de rien d’autre que de m’effondrer à même le sol pour se déverser de toutes les larmes qui ne cherchent qu’à couler depuis qu’elle est arrivée, chose que je me refuse, par simple fierté. Je me sens comme une gamine en plein chagrin d’amour, comme une adolescente qui découvre ce qu’est la douleur des sentiments. J’aurai voulu ne jamais ressentir ça, suivre les conseils de Phoebe et ne laisser mon coeur ouvert pour personne. Et pourtant elle est là, devant moi, celle qui hier, aujourd’hui et demain, sera cette encre indélébile sous ma peau, comme un tatouage infligé sans mon consentement, qui est là, qui trône, et qui ne pourra jamais être retiré à moins d’être remplacé par une affreuse cicatrice, vestige de brûlures dévastatrices. Elle est là, il est trop tard pour faire machine arrière. « Si je pouvais arrêter tout ça je l'aurais déjà fait. Je supporte pas ce que tu m’fais. » Je secoue la tête, j’ai l’impression qu’elle retourne la situation, se positionnant en victime alors que de nous deux, j’ai pourtant la sensation de souffrir bien plus qu’elle. Je suis absolument inconsciente de ce qui peut régir en elle. Pour moi, il est presque impossible qu’elle ressente la même chose que moi, cet animal au creux du ventre qui me grignote peu à peu sans que je ne puisse l’arrêter, et qui, dans un brasier ardent, est en train de me rendre plus vivante pourtant que je ne l’ai jamais été. « Le pire c'est qu- » Elle rit. Elle rit et m’accroche encore à elle, mes yeux ne pouvant définitivement pas couper à l’attirance puissante qu’elle représente. « Si tu savais à quoi je pense maintenant, t'aurais pas hésité à me frapper moi aussi. » Je secoue la tête, parce que même sous la colère la plus puissante qui soit, jamais je ne serai capable de lui asséner le moindre coup. Mes pas me rapprochent d’elle alors que mon regard s’ancre dans le sien, plus humide. Elle me pousse dans mes retranchements et je ne suis pas sûre d’aimer ça, pourtant, je suis encore là, et je n’ai pas la moindre envie de m’enfuir. Tant qu’elle sera là, je serai là, tant pis si ça fait mal, tant pis si ça me détruit. Elle m’a eue, elle n’a pas besoin d’autre arme que son regard planté dans le mien. Mon regard toujours ténébreux, le visage dur, je m’approche d’elle encore jusqu’à la faire reculer, manquer de tomber à cause de la table basse, jusqu’à se heurter à la table trônant dans une partie du petit salon. « Ne me force pas à regretter d’être venue. » Comme épris d’une force que je ne saurai retenir même par la plus grande des puissances d’esprit, mon corps se retrouve contre le sien, encore, l’empêchant de tout mouvement. Je sens son souffle qui s’écrase sur mes lèvres, mélange de désir et d’appréhension, certainement. J’aimerai tellement qu’elle m’appartienne, que je sois la seule à avoir le droit de poser mes mains sur elle sans imaginer d’autres souffles sur sa peau, d’autres baisers contre ses lèvres. Je m’efforce d’arrêter de penser à cet enfoiré en train de la posséder, la pénétrer, la faire jouir. Comment a-t-elle pu. Une lueur de rage refait surface dans mon regard et cette fois, je me jette sur sa bouche avec violence, mordant sa lèvre inférieure jusqu’à sentir le goût du sang se répandre sur mes papilles. De ma langue je viens panser la blessure et mes mains accrochent déjà son short pour le faire glisser le long de ses jambes d'un geste sec et dénué d'une quelconque douceur. Jambes que j’attrape pour la soulever et l’asseoir sur la table, souvenir de l’exacte position, phénomène inversé, dans les loges du Fox après mon concert. Cette fois, celui qui viendra nous déranger se verra offrir la peine de mort. Ni plus ni moins.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mar 28 Mar - 12:06
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Les veines sur ses mains, si précisément tracées, figées dans la haine, imprégnées de la beauté hypnotisante qu'aurait eu une sculpture marquée par les années d'un travail appliqué. Ses muscles saillants sous la peau qu'elle savait brûlante sans avoir besoin de la toucher, affectée par la portée de l'extraordinaire attraction qui s'en exhumait. Ces lèvres, qu'elle craignait tout autant qu'elle enviait, qu'elle aurait pu suivre aveuglément à travers la lourde brume qui la poursuivait. Déséquilibre forcé par le meuble auquel elle s'était heurtée en oubliant le monde qui les entourait, et dont elle ignorait la douleur pour réclamer encore qu'elle la bouscule, qu'elle la pousse ; tout était prétexte à retrouver une occasion de la toucher. « Ne me force pas à regretter d’être venue » Ni le temps, ni l'envie de répliquer. Un plaisir incomparable à retrouver le corps qu'elle ne pourrait jamais se lasser d'admirer, elle se figea dans la crainte de voir cette satisfaction lui être à nouveau arrachée. Le baiser qui suivit fut si spontané qu'elle n'eut aucun moyen d'hésiter à le prolonger, s'y abandonnant en glissant ses bras autour du cou encore affecté par l'énervement qui l'avait conduite droit dans le petit appartement. Il n'était plus question qu'elle parte, maintenant. Plus après ce qu'elle avait provoqué. Plus depuis que Loïs n'aurait pu se voir vivre qu'à travers ses yeux et l'intensité de son regard, au point qu'il la rende esclave, dépendante et avide de son attention. Dans un caprice qu'elle-même jugeait égoïstement infondé, elle espérait d'ailleurs en être pour toujours l'unique privilégiée. Ne se sentir liée qu'à elle, comme si la véritable expérience du monde leur appartenait, était leur secret. Son impatience s'exprimait sans peine par la maladresse de gestes trop pressés, en vue de toutes ces fois où elle s'était encore laissée charmer par les contes d'un fantasme envoûtant. Jamais pourtant elle n'aurait confessé s'être à plusieurs reprises assoupie avec pour seule pensée l'imagination de sa présence, de son corps tout juste habillé contre le sien, du souffle léger que chasseraient ses poumons, gonflant régulièrement sa poitrine douce et ferme. Qu'elle s'était vue là, enivrée par le parfum de sa peau fraîche, l'arracher des bras des draps froids pour lui offrir la tendresse et la chaleur de gestes passionnés, qu'elle cédait finalement à chaque fois au confort de ce cocon éphémère, troquant l'imaginaire pour le monde des songes avec la terrible envie d'assister à une fusion de ces deux univers. Ne jamais l'évoquer pour mieux taire la peur qui en résultait. Crainte inavouée face à des émotions qu'elle se retrouvait incapable de diriger.
L'irruption d'une soudaine violence, jetée sur elle comme de l'huile sur le feu. Pion entre les griffes acérées de la passion, le moindre des agissement pouvant potentiellement pousser sa sœur à la complète adoption d'un comportement cruellement bestial ne faisait que l'engager un peu plus à sa propre capitulation. Elle voulait la voir gagner, la gagner. Non sans bataille, mais déjà portée par l'excitation à la savoir se déchaîner. Nouveau baiser, imprégné de la teinte métallique arrachée par les dents qu'elle avait ancré à sa peau, visiblement désireuse de la posséder tout autant qu'elle subissait la douce langueur à s'imaginer sienne. Avant qu'elle n'envisage elle-même de s'affranchir du tissu qui contraignait la réunion de leurs corps aimantés, son aînée prit les devants en dénudant brusquement ses jambes avant de les attraper. Elle savait déjà qu'avec tout l'effort possible, aucune once de son être ne saurait oublier cette soirée. Les deux jeunes femmes touchaient enfin à l'aboutissement de tout ce qui leur avait toujours été refusé, cette fois sans l'ombre d'un doute ou d'une quelconque moralité. Rien ni personne ne pourrait les arrêter. Retrouvant ses lèvres, elle y étouffa un gémissement incontrôlé en sentant ses doigts froids se faufiler entre ses cuisses pour effleurer le tissu préservant encore son intimité. Elle aurait pu blâmer la pauvreté du chauffage alimentant la pièce, mais savait parfaitement qu'elle était celle qui provoquait si aisément ses tremblements incontrôlés. Sous elle, son corps n'était plus le sien. Il semblait n'avoir été crée que pour réagir à ses mains, comme si toute forme de plaisir éprouvé avant celui qu'elle savait si naturellement provoquer avait été le fragment illusoire d'une vaste mascarade. L'absurdité du fait qu'elles se connaissent pourtant si peu la rendait folle, puisque chacune de leurs retrouvailles la forçait à croire qu'elle n'avait encore jamais su vivre comme elle l'avait clamé pendant toutes ces années. Avant qu'elle n'ait le temps de s'en rendre compte, elle fut tout aussi rapidement privée du sous-vêtement qui s'imposait comme obstacle à la course effrénée de son aînée. Une nouvelle pression aux abords de son intimité, et elle lâcha ses lèvres pour mordre les siennes, y retrouver la trace du sang qui s'en échappait. Les ongles enfoncés dans son dos, la fermeté de sa grippe sur le tissu ne tarda pas à s'évanouir sous la vague de plaisir provoquée par les doigts qu'elle sentit brusquement s'insinuer en elle. Aucun répit à la bataille de leurs esprits tourmentés, quand elle ne croisa son regard que pour y constater sa détermination à achever ce qu'elles avaient toutes les deux provoqué. L'issue importait peu, tant qu'elle pourrait la garder contre elle encore aussi longtemps qu'il le faudrait pour calmer les plaintes qu'elle n'aurait pu comprendre seule. Dans la seule pulsion qu'elle put un tant soi peu contrôler, ses mains abandonnèrent les hanches auxquelles elles avaient pris l'habitude de s'amarrer pour venir saisir les pans de sa chemise, et après avoir péniblement peiné à en défaire les boutons, appliquer ses forces à tirer sur l'étoffe pour l'ouvrir d'un geste sec sur le buste qu'elle ne pouvait plus se contenter de deviner par transparence. Elle aussi voulait tant la voir, assujettie par cette impétueuse frénésie, s'abandonner à elle comme elle ne l'aurait fait avec personne d'autre. Il lui fallait à tout prix devenir sa nouvelle et dernière hantise ; avoir la preuve qu'elles seraient liées à jamais.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mar 28 Mar - 17:26
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Je crois que mon quotidien est bien assez compliqué ces derniers temps pour que je n’arrive à me retenir encore aujourd’hui d’assouvir mes pulsions les plus profondément enfouies. Je lui ai dit ce que j’avais à lui dire, j’avais besoin de savoir qu’elle n’avait pas couché avec lui parce qu’elle en avait envie, ce qui aurait été je pense rédhibitoire en mon sens, et m’aurait fait fuir avant même d’avoir pu terminer cette conversation. Je ne contrôle plus mes agissements, mon cerveau n’est désormais plus rattaché à mon corps, et mon seul leit motiv présentement est de réduire en cendre toute la pression que nous avons dû retenir jusqu’à ce soir. Telle une cocotte minute, je viens d’exploser, cherchant en notre passion un moyen de me sentir plus vivante que je ne l’ai jamais été. Le goût de son sang dont je me délecte comme un vampire, le même que le mien, faisant de nous deux membres d’une même famille, créant une unité biologique. Qui a décrété un jour qu’aucune attirance ne devra être ressentie entre deux membres d’une même famille ? Que la biologie interdise les reproductions congénitales pour le bien de l’espèce humaine, je ne trouve rien à redire à ça, mais quel mal fait-on à nous laisser aller à cette puissante addiction qui est née dès notre premier regard échangé. Je ne sais pas où tout ça nous mènera, ni même où j’aurai envie que ça nous mène, mais je suis sûre d’une chose, c’est que jamais avant elle je n’avais ressenti cette multitude de sentiments d’une puissance inouïe. Chaque soupir, chaque manière qu’elle a de se mouvoir, chaque regard, chaque sourire, chaque tintement de son rire me rendent encore un peu plus dingue de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente, sans que je ne sois capable de freiner les ardeurs qui sévissent en moi. Elle fait de moi ce que je n’ai jamais voulu être, l’esclave de quelqu’un ou de quelque chose, rompant ce besoin de liberté qui m’avait jusque là caractérisé. Mes pulsions violentes me poussent à retirer le short qui l’habillait vaguement il y a encore quelques secondes, et je dois encore me contenir de ne pas déchirer son t-shirt pour retrouver la chaleur de son corps. Mais pour l’heure, ma main est irrémédiablement attirée par son entre-jambes et le gémissement qu’elle étouffe contre mes lèvres ne fait qu’augmenter mes pulsations cardiaques, et presser mes lèvres contre les siennes. L’envie d’elle me rend folle et la lionne sommeillant en moi n’est désormais plus sous sommeil. Je lui retire son sous-vêtement sans tarder avant que mes doigts ne retrouvent sa féminité, s’insinuant en elle d’une facilité déconcertante. Les ongles de ma soeur se plantent dans mon dos et je frissonne comme jamais auparavant, faisant aller mes doigts en elle avec de plus en plus de force et de détermination.
A sentir la jeune femme peiner à ouvrir ma chemise, je me résouds à rompre le contact de mes mains sur elle pour attraper ma chemise et faire sauter les derniers boutons que Loïs n’avait pas réussi à ouvrir, la laissant me débarrasser de ce tissus qui m’irrite au plus haut point. Mes doigts agrippent alors le bas du tissus du dernier vêtement qu’elle porte pour l’en démunir et ainsi découvrir son corps totalement nu pour la première fois. Mes lèvres aimantées aux siennes, mes mains s’attardent sur sa poitrine qui me donne cette même impression que la dernière fois, celle d’une union parfaite, comme si son corps avait été créé pour épouser le mien, comme un couple d’Eve dans une réalité parallèle. Nos bustes nus se trouvent enfin et la moiteur de nos peaux fait s’accrocher nos épidermes humides. Je n’ai jamais été patiente, et j’ai déjà beaucoup trop attendu. J’ai besoin de sentir notre connexion au delà de simples mots, de simples baisers. Je veux tout, je la veux entière et que le contrat n’ait aucune limite de temps, je veux être sienne également sans aucune autre contrainte que la fusion de nos âmes. Je laisse mes baisers dévier sur l’arrête de sa mâchoire, séparant nos lèvres à contre coeur mais au profit d’une salve de baisers ardent me permettant de m’imprégner du goût de sa peau. Mais au moment d’arriver à son cou, je m’électrise à la vue de quelque chose que j’aurai préféré ne jamais voir. Un suçon, un putain de suçon. Mon coeur rate un battement et si j’avais réussi à me couper du monde et ne plus penser à ce gars qui avait posé ses mains sur elle avant moi, cette fois c’en est trop. Je me recule d’un pas, comme brûlée vive, portant mes mains jusqu’à mes cheveux, le souffle court, le regard dans celui de Loïs, je n’arrive même plus à voir sa simple nudité sublime, je m’arrête sur ce putain de suçon. Un rire, un rire cynique comme j’en ai le secret, je ne sais plus ce que je dois faire, ce que je dois penser, comment agir. Je vois son regard pétri d’incompréhension et je secoue la tête de gauche à droite d’un air profondément déçu et par la même dégoûté. « Tu l’as laissé poser sa marque sur toi, tu l’as laissé faire ça. Ça devait être sacrément bien ! » Et voilà que mon regard s’assombrit à nouveau, comme une dernière barrière que je m’inflige pour être sûre que ma propre soeur n’est pas en train de piétiner ce qu’il me reste de dignité.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mar 28 Mar - 19:04
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La tête inclinée, ses cordes vocales tremblèrent un peu plus à mesure qu'elle la laissait dévorer son cou nu de baisers. Ses propres mains ne savaient quant à elles où s'attarder, cherchant tantôt à retrouver la chaleur de sa peau, tantôt à progresser à tâtons sur les lignes dessinées par ses muscles épuisés à l'ouvrage de son plaisir. Chaque alternative surgissait comme la meilleure des opportunités, et elle ne peinait pas à comprendre pourquoi ; c'est tout ce qu'elle était qui l'obsédait. Dans la haine comme dans l'exaltation, voire même dans la tendresse dont elle n'avait pour le moment aperçu aucune réelle manifestation. Tout ce qu'elle serait prête à lui livrer, elle le posséderait, en consommerait immédiatement la moindre forme de beauté. Il lui fallait qu'elle lui appartienne et n'appartienne qu'à elle, que personne d'autre ne puisse la remplacer dans les yeux qui l'avaient fait sombrer. Ainsi lorsque ses lèvres s'arrêtèrent, pause imposée à l'apogée, elle s'entendit presque grogner pour la supplier de ne surtout pas la quitter. Chaque caresse ne faisait que concrétiser l'envergure de sa domination sur le corps dont il lui avait fallu gagner la liberté. Elle n'osait même pas imaginer l'effet que lui aurait fait un nouvel arrêt à l'accomplissement de leurs envies sauvages, se pensant sans doute capable d'en périr bien plus que les fois précédentes. Il lui fallut pourtant se faire une raison : ce soir ne serait visiblement pas celui qui marquerait le terme de la cruelle adulation qui avait fait de la jolie brune la chimère favorite de son imagination. En la voyant s'éloigner et rire, d'un rire mauvais, presque impudent, elle se vit confisquée du torrent d'émotion dans lequel elle avait si ardemment plongé en épousant ses lèvres. « Tu l’as laissé poser sa marque sur toi, tu l’as laissé faire ça. Ça devait être sacrément bien ! » L'incompréhension bouscula l'envie, menaçant déjà de la piétiner. Dans ses yeux, la même obscurité que celle qui l'avait tant effrayée. « Putain Tawny, tu me... » Une haine partagée. Cette fois-ci, elle saurait se défendre sans exprimer aucune hésitation, une porte ouverte sur ses pensées. « Tu veux savoir ? Tu veux vraiment savoir ? » Se redressant pour s'approcher d'elle, elle résistait à la force de son regard en lui infligeant en retour l'expression pure de sa contrariété. « Non. C'était mécanique, et c'était con. J'ai rien aimé de ce qui s'est passé. Et je pense en avoir suffisamment souffert pour que t'arrêtes de m'en parler. » Les seuls regrets qu'elle pouvait formuler avaient tous pris source dans les reproches de celle face à qui elle s'était pourtant jurer de ne pas céder. En passant ses mains sur les ecchymoses inscrites au creux de son cou, elle se souvenait encore du rire de celui qui les y avait déposé. Des blagues idiotes sur cette soirée où s'étaient rencontrés leurs corps désorientés. Un humour qui perdait toute son innocence dans les griefs de celle dont les paroles comptaient sans doute bien plus qu'elle ne s'en doutait.
Evidemment, au lieu de fuir comme elle le faisait déjà, elle aurait pu en rajouter. Lui avouer que dès le jour où elle avait été la première à franchir la limite qui les interdisait l'une à l'autre, elle avait sans le vouloir signé l'arrêt prématuré de toute autre perspective pour l'avenir de son désir. Lui déclarer qu'aucune autre femme n'aurait été capable de la faire languir comme elle le faisait, qu'elle se tuait chaque seconde passée loin d'elle à la simple tâche de retrouver une forme d'esthétique qui ne lui rappellerait pas la sienne. Elle aurait pu mais ne savait pas le faire. Devenue muette par un tas d'informations qui la rendaient impuissante, car incapable de les classer. Et pour la première fois, paradoxalement, terriblement tentée par l'idée de savoir leur trouver un nom. Identifier le mal avant d'envisager la recherche et l'administration d'un remède. En tout cela, elle la rendait étrangère à elle-même, et pourtant. Et pourtant, en cet instant, elle ne nourrissait pas la moindre ambition à vouloir la mépriser. Peu importe à quel point elle chercherait à la repousser ; tout ce qu'elle verrait toujours en elle, c'était la beauté de cette aura qui avait le don de la captiver. Une force qui invoquait en elle une aspiration déraisonnée à vouloir s'exprimer dans une langue qu'elle n'aurait su décrypter de son propre gré. Encore une fois, elle ne lui offrirait que les symboles qu'elle saurait interpréter : ceux des corps s'adulant déjà l'un l'autre. C'était plus fort qu'elle, c'était plus fort qu'elles. Nouvel élan précipité, pour la rendre captive, à mi-chemin du couloir qui la mènerait dans la chambre où ses pas s'étaient par mégarde égarés en la voyant s'énerver. Une chance qu'elle n'était pas trop loin ; elle put l'adosser brusquement contre l'un des murs pour l'empêcher définitivement de s'échapper. Et en se penchant vers elle, sans même encore chercher à voler à ses lèvres insolentes un baiser, elle murmura à quelques centimètres de son visage les mots qu'elle jugerait nécessaire pour réordonner momentanément ses pensées : « Personne ne me fait ce que tu me fais. » Aucun engagement. La pure vérité. Elle ne savait pas encore à quel point ces mots étaient vrais.
Dernière édition par Loïs Burton le Lun 3 Avr - 15:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mer 29 Mar - 10:29
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Je m’efforce de ne pas penser à lui, ça me rend folle de l’imaginer la toucher, alors forcément lorsque je vois ce suçon sur son cou, je me sens tressaillir. C’est comme s’approcher trop près d’une source électrique qui vous repousse sans que vous n’en ayez ne serait-ce que l’envie. Je suffoque, perds totalement pied dans le dédale de toutes ces pensées et ces sentiments contradictoires qui me rongent jusqu’au plus profond de mon être. Je n’ai jamais connu ça avant elle, j’ai autant envie de m’unir à elle que de fuir pour ne jamais avoir la possibilité de souffrir plus que ça n’est déjà le cas. « Tu veux savoir ? Tu veux vraiment savoir ? » Je ne cherche pas à retrouver un semblant de respiration correcte, j’ai bien compris que je n’y parviendrai pas. Mon regard de louve dans le sien, je cherche à accrocher ce qu’elle a de plus vrai à me donner. Pas de mensonges ni de faux semblants, je la veux sincère. La jeune femme repose pieds à terre pour s’avancer vers moi, et je ne bouge pas, restant faussement impassible au regard qu’elle m’adresse. « Non. C'était mécanique, et c'était con. J'ai rien aimé de ce qui s'est passé. Et je pense en avoir suffisamment souffert pour que t'arrêtes de m'en parler. » Souffert ? Souffert sincèrement ? Mais pourquoi elle a fait une chose pareille putain ? Elle était si désespérée pour se jeter dans les bras d’un gars ? Putain mais même sous acide et au bord du suicide jamais j’irai trouver refuge chez un mec. Mine de rien, ses paroles me rassurent, je suis présentement comme un enfant qui a seulement besoin d’être rassuré, de savoir que tout se passera bien. Je ne trouve rien à répondre, gardant pourtant mon regard dans le sien jusqu’à ce qu’elle ne s’éloigne, créant en moi une boule désagréable au creux de mon sternum. Tout va très vite et déjà je me retrouve plaquée contre le mur, un souffle s’échappant d’entre mes lèvres comme le résultat d’une satisfaction à son retour vers moi, pétrie par la peur que cette fois celle de trop, qu’elle en ait marre et m’envoie balader de chaque fois trouver un moyen de m’éloigner d’elle. Mais la raison est tellement que je meurs de peur, pas du lien physique et biologique qui nous rassemble, mais de ce lien psychique qui nous unit et nous force à nous retrouver chaque fois avec encore plus d’intensité. J’ai peur qu’une fois cet échange charnel assouvi, une fois la pression retombée, que cette magie et cette attirance ne soit plus jamais la même. Mais pour l’heure, lorsque la jeune femme s’approche de mon visage, je fais taire toutes mes pensées pour ne me concentrer que sur sa voix. « Personne ne me fait ce que tu me fais. » Un courant électrique me traverse de part en part et tout en fermant les yeux, je souffle légèrement comme pour extérioriser la pression qu’elle fait monter en moi. A ces paroles, mes mains retrouvent sa peau pour l’attirer un peu plus à moi. « Tu me rends dingue Loïs. Je sais pas par quel miracle tu arrives à faire des trucs pareil mais… » Je prends une grande inspiration, mon regard toujours ancré dans le sien, et c’est cette fois avec moins d’agressivité mais autant de passion que je viens chercher ses lèvres pour un baiser liant nos âmes d’une toute autre manière que les fois précédentes. Mon coeur se remet à battre à tout rompre et je m’empresse de déboutonner mon pantalon, Loïs me donnant un coup de main pour me retrouver finalement à égalité avec elle, totalement nue. Sans plus attendre je retourne la situation pour la plaquer à son tour contre le mur froid et reprends ma salve de baisers comme un peu plus tôt, mais de l’autre côté, gardant les yeux fermés pour ne pas être énervée d’en découvrir aussi de ce côté là. Je m’efforce de me répéter ses paroles, elle n’a rien aimé de ce qu’ils ont partagé. J’attrape ses jambes et l’incite d’une simple impulsion à enrouler ses jambes autour de mon bassin. La sensation de son intimité chaude et humide en contact avec mon bas ventre me rend totalement folle. Mes bras se referment autour d’elle pour la soutenir et je marche en direction d’une chambre. Elle me fait comprendre que ce n’est pas la sienne et me guide jusqu’à ce que nous arrivions dans cet espace qui lui est réservé. Je ne pose pas de questions sur son éventuel colocataire et m’empresse simplement de l’allonger sur le lit, gardant ma place entre ses jambes tout en ne quittant ses lèvres seulement pour descendre et embrasser sa poitrine dressée en demande de mes baisers. Il n’est plus question d’arrêter quoi que ce soit, j’en serai désormais incapable, le train est lancé à trop grande vitesse pour que nous puissions freiner quoi que ce soit.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mer 29 Mar - 12:44
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L'étreinte du froid mordant ses omoplates nues chargea ses nerfs de l'impulsion nécessaire à lui faire cambrer le dos, rapprochant du même geste leurs deux bassins. Les lèvres s'attardant avec douceur à provoquer la réaction de chacun de ses points de tension balayaient sans difficulté les réminiscences de l'acte qu'elle avait si vivement tenté de justifier. Quand bien même elle en aurait éprouvé l'envie, il lui aurait été impossible de comparer ses caresses à celle d'un autre. La sœur qu'elle n'avait encore jamais connue était devenue l'élue du corps dont elle s'était toujours crue l'unique détentrice, contestant d'ailleurs jusque là toute tentative à sa domination. Ce soir elle ne voulait pourtant s'offrir qu'à elle ; des années de résistance face à l'apprivoisement de son esprit indocile pour finalement léguer ses forces et passions à celle qui était venue les cueillir d'un baiser. Rompant leur échange pour un sourire en la laissant la soulever, elle se considéra charmée par l'ébauche de cette nouveauté à se soumettre aux bras d'une autre. Jamais elle ne parut effrayée par l'ampleur de l'influence qu'elle pourrait exercer sur elle, malgré tout certaine de pouvoir s'émanciper du puissant effet qu'elle lui imposait. Apercevant du coin de l'œil l'un des cartons qui emplissaient encore un coin de l'espace réservé à sa jeune colocataire, elle le fit comprendre d'un geste et quelques paroles étouffées entre une série de baisers, osant tout juste imaginer la réaction de la petite blonde si elle finissait par apprendre quel usage était réservé à sa chambre lorsqu'elle s'en absentait. De vagues indications qu'elle n'espérait même pas être comprises, et elle se retrouvèrent enfin dans la chambre conservant ses affaires. Allongée sur le lit avant de pouvoir former un seul mot, elle se réjouissait déjà à voir les divins baisers de ses lèvres rosées sanctifier la poitrine qui ne réclamait que leur arrivée. Sa peau ne répondrait plus qu'à la sienne, sa sensibilité ne trouverait d'usage que dans l'admiration de leur fusion. Ses mains, rattrapées par l'urgence de trouver une occupation qui les calmerait, allèrent d'abord se perdre dans les recoins de la draperie froissée par les mouvements nerveux de son corps tonifié, s'y enfonçant davantage en sentant l'une de ses mains venir s'allier aux cajoleries de ses baisers en un massage appliqué. Lorsque, les yeux à demi-clos et la bouche entrouverte, elle put imaginer la chaleur de sa langue envahir l'extrémité de l'un de ses seins enflés elle délaissa aussitôt les draps pour enfouir ses doigts dans la chevelure brune dont quelques mèches effleuraient parfois sa peau fiévreuse. Les murs fins du petit appartement ne durent pour le moment que retenir quelques gémissements et souffles saccadés, déjà bien assez couverts par les restes de la musique qui n'allait pas tarder à s'arrêter pour les abandonner seules avec les manifestations crues de leurs corps exaltés. La petite Riley avait décidément tout intérêt à profiter de la soirée qui l'éloignait de la porte d'entrée.
Malgré l'engouement avoué à se savoir possédée par l'unique personne qu'elle jugeait pouvoir le mériter, il ne fallut pas bien longtemps pour que la plus jeune des deux femmes retrouve son habituelle impatience et refuse de n'être que spectatrice de l'acte dont elles avaient toutes les deux tant rêvé. Elle voulait à son tour provoquer en elle le frisson à l'origine de cette terrible addiction l'ayant rendue folle du moindre élan de son attention, persuadée qu'elle était bien plus affectée par cette situation que ne l'était sa sœur. Quittant ses cheveux pour saisir sa nuque, elle captura son attention en un regard la suppliant de retrouver ses lèvres, et au moment où elle put tout juste commencer à goûter à son souffle échauffé, elle s'extirpa de l'emprise imposée sur ses cuisses pour glisser l'une d'entre elles entre les siennes. Une dernière observation du visage si près du sien, la voir réagir en laissant sa jambe se frotter doucement à l'intimité où elle crut déjà constater les traces d'une excitation engagée. Juste avant d'offrir à ses lèvres le baiser qu'elle avait tant réclamé, elle ne put s'empêcher de lui adresser un regard équivoque sur sa récente observation, toujours aussi ravie de constater qu'elle lui faisait autant d'effet. Les paupières bientôt écrasées par le plaisir qu'elle retrouvait sans peine à l'embrasser, elle autorisa leurs langues à s'allier à cet échange fougueux en liant sa main à celle que l'aînée avait abandonné un peu plus tôt sur son sein, appuyant ses gestes, quémandant encore qu'elle la fasse sienne. Torturée par l'envie de ne jamais voir cette liaison s'arrêter, et celle de s'empresser de profiter dans l'excès de ce dont elle avait si longtemps été privée, elle laissait ses mains courir sur son corps, alternait entre gestes brusques et caresses soignées ; il y avait tellement de choses qu'elle aurait voulu lui donner. Pour l'heure elle lui céderait cette docilité passagère, le temps qu'elle efface de ses lèvres les traces de fades conquêtes dont les corps fatigués s'étaient échoués sur le sien. Il n'y avait plus qu'elle dont elle souhaitait se souvenir.
Dernière édition par Loïs Burton le Lun 3 Avr - 15:49, édité 1 fois
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Mer 29 Mar - 17:59
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Je me promets de ne plus mettre un terme à nos rapprochement, plus jamais. Comment réussir à me séparer d’elle maintenant que nos peaux se rencontrent, que nos corps nus s’appels, que nous sommes à deux doigts de passer la barrière que nous attentions toutes les deux. Le souffle court et le coeur tambourinant aux portes de ma poitrine, je porte Loïs jusqu’à sa chambre et ne tarde pas à l’allonger sur le lit. La pression de ses jambes entourées autour de moi est grisante, comme un besoin de sa part de me faire comprendre qu’elle ne me lâchera pas, qu’elle ne me laissera pas partir, et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Nos lèvres s’épousent comme si elles avaient été crées pour ça, ironie du sort puisque nous sommes sorties du même endroit, que nous avons la même mère. Si ça en dégoûte plus d’un, je sais qu’elle et mois ne mettons pas de point d’honneur à ce lien sanguin qui nous unit, parce qu’au fond, nous ne nous connaissons pas comme des soeurs, et que mis à part notre ADN, nous ne sommes pas vraiment des soeurs. Penser à ce lien biologique ne me gêne pas le moins du monde, et je sais qu’il en est de même pour elle, ce qui nous pousse donc à poursuivre de déchaînements de passion qui cherche à nous faire tomber dans les abîmes d’une dépendance rare. Chaque centimètre carré que mes mains frôlent me donne l’impression de le connaître déjà par coeur, chaque morceau de peau que mes lèvres embrassent est désormais gravé dans ma mémoire, et rien ne pourra jamais changer ce que nous sommes, ni ce que nous nous apprêtons à faire. Ma langue s’aventurant sur ses tétons durcis par le plaisir, je me délecte du goût de son épiderme salé par la couche brillante de sa peau, et je m’attarde à lui donner les frissons qu’elle mérite. Déjà son corps se cambre et la vision de ses mains qui se crispent à travers les draps froissés me rend folle. Je sais par avance que ma patience me perdra, mais pour l’heure, je veux juste faire monter la température encore un peu plus, jusqu’à ce que je n’arrive plus à me retenir de lier nos corps.
Mais la jeune femme semble vouloir tester ma résistance, et déjà elle fait glisser une de ses jambes entre les miennes, la remontant juste assez pour que la pression de sa cuisse me fasse échapper un râle presque animal contre ses lèvres que je ne compte pas quitter. Nos langues se mettent à danser l’une contre l’autre faisant monter la pression encore un peu plus. Le sourire que Loïs m’adresse en sentant l’humidité de mon intimité contre ma cuisse me fait fondre. Je me mords la lèvre, lui faisant comprendre par un simple regard qu’elle est simplement en train de me rendre folle. Il a eu tellement de filles avant elle, tellement de filles qui n’ont jamais pu me faire ressentir le centième de ce que je ressens avec elle. Ma patience a des limites et si nos baisers sont puissants, ils me donnent aussi envie de beaucoup plus. Je vais se mouvoir mon corps de manière à entremêler nos jambes et faire se rencontrer nos féminités avides de nouvelles sensations. Je lâche un juron sous la pression du plaisir ressenti, mais ce n’est rien à côté de ce qui nous attend, je le sais pertinemment. Doucement, je commence à onduler mon bassin contre le sien, d’une lenteur infinie, juste pour nous rendre folle, autant elle que moi. Je ralentis également la rapidité de nos baisers, me délectant de sa langue contre la mienne, de mes mains cherchant à recouvrir absolument toutes les parties de sa peau, et je souffle pour essayer de rester patiente, avant de lâcher un léger rire contre ses lèvres. Je me détache de sa bouche pour la regarder, la dévorant de mon regard. « Je suis pas du gente patiente. J’essaie de prendre mon temps mais putain… si tu savais toutes les envies qui me traversent l’esprit… » Je viens mordre délicatement sa lèvre inférieure et passe ma langue sur la petite coupure que je lui ai infligée tout à l’heure.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Jeu 30 Mar - 16:54
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Partageant la même impatience à se lier l'une à l'autre, les baisers échangés se faisaient de moins en moins appliqués, ne contenant plus que partiellement les témoignages de leur plaisir associé. Dans quelques éclats de la voix rauque dont chaque démonstration la faisait toujours autant frissonner, la plus jeune des deux sœurs trouvait un certain plaisir à retrouver le souvenir du soir où elle l'avait pour la première fois entendue chanter. Le même soir où elle avait vu ses mains se balader sur la peau d'une autre, et qu'elle l'avait tant jalousée. Le soir qui l'avait maudite à ne plus savoir profiter de la vie autant qu'à ses côtés. Voilà qu'aujourd'hui elle reprendrait possession du corps qu'elle ne voulait voir s'offrir qu'au sien, en dépit de n'importe quelle contrainte qui pourrait encore s'imposer à l'assouvissement de cet appétit démesuré. Maintenant qu'elle avait goûté au fruit du danger, il n'était pas question qu'elle se prive d'en profiter jusqu'à la dernière bouchée. Le parfum qui avait enivré sa sensibilité, elle était déjà persuadée de ne pouvoir le retrouver auprès d'aucune autre femme. Puisqu'il avait fallu que celle qui devienne sa muse soit celle pour qui elle n'aurait initialement jamais dû éprouver la moindre forme de luxure, Loïs devrait pourtant un jour enclencher le processus qui lui permettrait un jour de s'en échapper. Chaque bribe de l'âme brute qu'elle avait passé tant de temps à admirer lui laissait encore penser que les rencontres qui l'avaient précédé n'avaient été que l'échauffement qui la préparerait à accepter leur fatale compatibilité. La frayeur l'aurait peut-être emportée, si elle s'était attardée à la réflexion ; Tawny paraissait comme l'aboutissement d'un voyage dont elle n'avait jamais planifié la destination, qui en marquerait inévitablement la finalité. Cette réalisation si évidente, elle ne l'avait pas encore faite. Ou du moins elle prétendrait ne pas la comprendre pour pouvoir feindre encore la candeur d'une enfant agissant innocemment. Pour l'heure elle n'était habitée que par un besoin surpassant sa capacité de compréhension, et le sachant réciproque, il n'y avait aucune raison pour qu'elle se prive de son accomplissement.
La lenteur des gestes de sa sœur lui laissa un rapide aperçu de la torture qu'elle lui avait elle-même infligé les fois où elle s'était volontairement imposé le rythme lent de ses attentions appliquées. A chaque fois que son bassin s'éloignait du sien, il lui fallait urgemment s'étirer pour la rattraper, ne perdre aucune seconde à s'en dissocier. Ses doigts traçaient avec une tendresse inattendue les contours de ses hanches, puis sa taille, effleurant de temps en temps la poitrine fiévreuse qui s'appuyait parfois sur la sienne. Chaque baiser s'annonçait par ailleurs comme une bouffée d'oxygène ; une nouvelle accoutumance dont elle n'imaginait déjà plus avoir à se séparer. Il le fallut pourtant, le temps d'un regard qui l'aurait sans doute poussée à tout pardonner. « Je suis pas du genre patiente. J’essaie de prendre mon temps mais putain… si tu savais toutes les envies qui me traversent l’esprit… » Retenant elle-même un rire léger, les mains affairées à couvrir de caresses le dos de celle qui l'avait irrémédiablement changée, elle arqua un sourcil, l'air intéressé. « Personne te retient d'en faire une réalité... » La voyant plonger vers sa lèvre blessée, elle n'eut même pas le temps de sourire avant qu'elle n'échangent à nouveau un baiser. Faufilant une main sur sa joue, elle l'effleura de quelques doigts en poursuivant leur échange, futile diversion à l'autre main qu'elle laissait dévaler le long de ses courbes pour se loger entre leurs corps, auprès de l'intimité contre laquelle elle avait plus tôt appuyé sa cuisse. Des gestes provocateurs, n'effleurant d'abord que les limites des points qu'elle savait déjà sensibles ; elle s'en souvenait. Comment oublier la façon dont son souffle s'était mis à trembler, et la lueur dans les yeux où elle aimait tant se retrouver ? Ses caresses reprirent d'ailleurs un chemin familier, à la recherche des réactions qu'elle se savait capable de déclencher, et qu'elle voulait sentir altérer leur baiser. Rapidement agacée par sa tentative à se faire désirer, elle se vit toutefois rattrapée par sa hâte à l'admirer dans le plaisir qu'elle mourrait d'envie de provoquer, et accéléra ses gestes en les orientant bientôt vers le centre de sa nervosité. Tout en maintenant un rythme vif à l'allure de ses mouvements, elle quitta finalement ses lèvres en repoussant son menton, le regard ancré à celui qu'elle savait lire comme aucun autre. Jamais elle ne lui avait paru aussi belle que dans l'effort, en communion avec l'animation de son propre corps.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Ven 31 Mar - 10:40
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J’ai l’impression que plus rien n’existe autour, que tout mon monde tourne ce soir autour d’elle, et d’elle exclusivement. Si un peu plus tôt mes pensées avaient été détournées vers un tierce individu, il n’est désormais plus question de nous coupe dans ce moment de partage ultime. Chaque seconde semble être la plus précieuse de toutes celles que je n’ai jamais vécue, et je cherche à m’en délecter du mieux que je peux. Je suis une adepte du moment présent et ce soir je veux en profiter un maximum, ne pas perdre une goutte de ces minutes qui s’écoulent, pouvoir m’en souvenir jusqu’à mon dernier souffle. Loïs n’est pas seulement ma soeur, elle semble avoir été crée dans le but de me faire me sentir complète, pour la première fois depuis que je suis venue au monde. Il n’y a jamais eu aucune autre femme avant elle à arriver à me faire me sentir aussi bien dans les bras de quelqu’un, aucune femme à faire battre mon coeur aussi vite et aussi fort, jusque dans le plus profond de mes entrailles. Jamais je n’aurai cru pouvoir vivre ce genre de chose un jour et je sais que ce n’est rien à côté de ce qui m’attend. L’impatience me gagne mais je m’efforce de profiter de chaque instant. Les baisers que nous nous échangeons ne sont comparables à rien de ce que j’ai pu recevoir avant ce soir, rien non plus comparé à ce que j’ai pu donner. Aucune barrière, aucune concession, je suis moi plus que jamais. Le bout de mes doigts s’imprègne des courbes de son corps, comme pour les apprendre par coeur et pouvoir les retracer lorsqu’elle ne sera plus à ma portée, les yeux fermés et le souvenir encore intact. Il m’est désormais impossible de me libérer de ses lèvres dont elle s’est servie pour me rendre totalement captive. Je suis comme une junkie en train de prendre sa dose de crack, et j’en voudrais jusqu’à l’overdose. Je fais comprendre à ma jeune soeur à quel point je me retiens mais mes envies me poussent à en vouloir encore. « Personne te retient d'en faire une réalité… » Je sais qu’elle ne me guidera jamais vers la raison, Loïs est comme moi une jeune femme passionnée, et si j’ai essayé d’être raisonnable pour deux les premières fois, je n’ai pas eu assez d’aplomb pour la repousser plus longtemps. L’attirance était beaucoup trop puissante. Je sens les doigts fins de ma cadette s’insinuer entre nos corps brûlants pour commencer une salve de caresses intimes qui font réagit mon épiderme en une multitude de petits grains, et s’échappe de mes lèvres de nouveaux grognements bestiaux. Mon esprit s’échappe et la déconnexion est immédiate, je n’ai plus de pouvoir sur rien, et je pourrai bien devenir le pantin de ses envies, simplement guidée par une série de ficelles, portée par une passion aveuglante et un désir fulgurant. Loïs me rend complètement folle et je pense ne pas avoir besoin de lui dire, je sais qu’elle le sent, parce que nous avons ce lien si particulier, aucun besoin de parler, un simple regard suffit. Je sens qu’elle cherche à captiver mon regard fiévreux mais je peine à garder les yeux ouverts, et déjà les bras qui me portaient pour ne pas l’écraser commencent à flancher sous les vagues de plaisir qui s’insinuent en moi. Je souffle, tente de garder le cap, mais mon bassin se met seul à onduler pour accompagner ses mouvements, appuyant ses gestes encore un peu plus, mais je n’ai pas besoin de la guider, je n’ai pas à faire à une débutante, et j’ai le sentiment qu’elle saura aussi bien que moi me mener vers le plaisir ultime. Je viens à nouveau chercher ses lèvres, mêlant mon souffle au sien et mes gémissements qui commencent à emplir un peu plus la petite pièce dont la température a grimpé considérablement depuis notre arrivée. Son prénom fuite entre mes lèvres quelques fois mordues dans un réflexe naturel à la traduction du plaisir qu’elle peut bien m’offrir. Je la supplie de ne surtout pas arrêter ses gestes, je crois n’avoir jamais eu autant de facilité à sentir en moi monter l’orgasme. J’aimerai la stopper là pour avoir la plaisance de l’emmener avec moi, mais je me dis simplement que nous avons toute la nuit pour nous retrouver là haut en même temps. Pour l’heure, je suis incapable de lui demander de mettre un terme à ses caresses, et si les doigts de ma main droite s’enfoncent déjà dans la chair de sa cuisse sous le délice de ses caresses intimes, mon autre main elle agrippe une poignée de ses cheveux blonds avant que je n’enfouis mon visage dans le creux de son cou pour que s’extirpe d’entre mes lèvres le dernier gémissement traduisant la jouissance ressentie. Mon corps se contracte, secoué par des tremblements puissants, avant un relâchement vécu comme une descente en abîmes, mon corps me paraissant peser une tonne. Je n’ai pas d’autre choix que me laisser tomber sur son corps, mes bras ne me soutenant plus, et mon visage toujours lové dans le creux de son cou, laissant s’écraser mon souffle rapide contre ce dernier. Ma tête tourne comme jamais et je m’accorde encore quelques secondes de répit avant de partir à mon tour à l’assaut de son corps.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Ven 31 Mar - 13:35
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Le poignet capturé par ses cuisses crispées, elle laissa des gémissements éreintés s'engouffrer entre ses lèvres déjà étirées par une certaine fierté à voir ses bras trembler, bataillant à maintenir la cadence pressée de gestes se faisant de plus en plus ciblés. Le regard dont elle traquait l'intensité était chancelant, reflet du corps dont la détentrice avait perdu l'emprise. En voyant d'ailleurs ses coudes céder avant qu'elle ne loge ses halètements saccadés et rythmés au creux du cou qui n'attendait que ses baisers, elle ne put s'empêcher d'en réclamer davantage, la voir capituler, et reconnaître l'effet qu'elle avait tant de fois cherché à repousser. La rendre définitivement incapable de l'ignorer, même s'il fallait pour cela détruire la moindre règle pouvant les en empêcher. L'entendre souffler son nom nourrissait chaque fois un peu plus le brasier dont elle sentait les flammes danser en elle, bercées par l'irrégularité de ses expirations éraillées. La passion la consumait avec une violente avidité, mais son désir à sentir encore ses hanches rouler à un rythme commandé par ses envies, son plaisir à se savoir maîtresse du corps qui l'avait fui ; elle aurait épousé le danger, s'il lui promettait de ne plus jamais l'abandonner avec la crainte de devoir s'en séparer. Le poids du corps de la jolie brune n'avait rien de semblable à ceux qui s'étaient précédemment perchés au dessus du sien, elle lui accordait une légèreté inouïe, trouvait à l'alliage de leurs chairs une indéniable harmonie. Des sensations nouvelles qu'elle n'aurait jamais cru avoir à rencontrer. Puis la sentir contre elle, toutes deux exemptes de la moindre barrière, lui permettait enfin de discerner en un seul mouvement la réaction provoquée de ses nerfs. Jamais elle ne se serait lassée de contempler en elle l'existence par l'expérience d'émotions crues et entières, celles qu'elle avait elle-même cherché si longtemps à étudier.
Sentir ses doigts glisser et finalement s'accrocher à la peau de sa cuisse, comme elle les avait autrefois vu s'emparer fermement des cordes de la guitare qu'elle imaginait encore s'appuyer contre son corps dans l'effort, enchaînant les accords. Puis les autres, s'enfouir dans les mèches emmêlées qui s'étalaient grossièrement sur l'oreiller accueillant son crâne brulant. La plus jeune des deux femmes laissa elle aussi lui échapper un gémissement qu'elle n'eut pas le temps de camoufler dans une nouvelle liaison des lèvres qu'elles avaient dû se résoudre à séparer, et redoubla aussitôt d'effort pour voir son aînée l'imiter. A son plus grand bonheur, le dernier cri qu'elle parvint à obtenir de sa sœur fut accompagné par une série de spasmes, réflexes de ses muscles fatigués. Lorsqu'elle la vit s'arrêter de trembler, sentit sa peau abandonner sa fermeté pour se laisser envahir par la douceur qu'une agréable tranquillité, elle s'autorisa enfin à libérer sa main de l'emprise des jambes dont toute la tension accumulée s'était finalement échappée. Loïs accueillit son corps avec de nouvelles caresses, frôlant du bout de quelques doigts l'épaule logée sous son menton, avant d'étirer ses gestes jusqu'au creux marqué des reins qui achèveraient sa course à la tendresse qu'elle ne s'était jamais auparavant vraiment autorisé à adresser à celles qui s'étaient appropriées ses lèvres. En l'occurrence, elle n'aurait simplement pu s'imaginer faire autrement. Pendant quelques secondes, elle crut pouvoir entendre son cœur battre tout près du sien, et fut saisie par une étrange crainte, mais ce sentiment fut vite chassé par l'envie qu'elle gardait à la voir à son tour œuvrer au profit de son désir prononcé.
Retrouvant d'abord ses lèvres, elle ne put pas bien longtemps se forcer à laisser ses mains ne saisir que le visage qui s'approchait du sien, et ne tarda pas à leur offrir sans retenue le contact attendu des courbes qui l'obsédaient tant. A chaque fois qu'elle s'appliquait au tracé perfectionniste de leur contour, il lui fallait se confronter à l'effort incommensurable de réaliser qu'à cet instant, celle qu'elle avait si vivement désiré n'appartenait qu'à elle et son toucher, n'existait dans cette dimension que grâce à ses propres attentions. Les savoir autant liées provoquait en elle une excitation poussée, incomparable à toute forme de fantasme qui aurait pu s'accaparer son intérêt. Cette connexion, elle savait qu'elle ne la retrouverait jamais ailleurs qu'auprès de celle qui lui était pourtant interdit de désirer. Et en constatant l'enthousiasme de son aînée à elle-même retrouver ses marques sur le corps qu'elle lui céderait volontiers, Loïs pensait pouvoir prévoir la réciprocité du curieux intérêt qui la rongeait. Pour la première fois terriblement impatiente d'endosser le rôle de celle qui laisserait l'autre la dominer, elle se sentait déjà frémir en réponse à toute manifestation d'un quelconque intérêt cédé au corps qu'elle lui avait docilement livré, la dévorant des yeux alors qu'elle s'affairait à son tour à conquérir les plaintes de muscles déformés par l'envie et le besoin excessif d'être stimulés. A la voir lentement dévier la trajectoire de ses baisers en direction du bas-ventre où régnait une insupportable tension, elle mordit fermement sa lèvre coupée, laissant une goutte de sang perler au bord de sa bouche tremblante que l'appréhension avait brusquement animé quand elle crut sentir déjà son souffle chaud éveiller son intimité. Les mains cette fois fermement accrochées à l'oreiller, elle ne croisa son regard que pour la supplier du sien de ne surtout pas s'arrêter.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Ven 31 Mar - 19:23
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Dans mes souvenirs, je ne crois jamais avoir atteint aussi rapidement le nirvana. Pourtant, j’ai connu des femmes vraiment douées, je pense notamment à Kaylian qui m’a fait tourner la tête plus d’une fois, mais c’est complètement incomparable avec ce que vient de me faire vivre Loïs. Je me souviens encore des paroles de Phoebe il y a onze ans qui me disait que faire l’amour avec une personne qu’on aime, ça change la vie. Je ne sais pas si je peux employer ce terme lorsque je parle de Loïs mais je ne peux qu’être consciente que le plaisir qu’elle vient de me donner n’est rien comparé à tout ce que j’ai pu vivre pendant toutes ces années de maturité sexuelle. Mon corps s’avachit totalement sur le sien, incapable de se tenir droit plus longtemps, mes muscles ne sont plus ce qu’ils étaient et déjà je sens une multitude de frisson s’emparer de mon épiderme lorsque ma jeune soeur se laisse emporter à des caresses d’une tendresse inconnue le long de mon dos, de mes côtes. Je soupire légèrement dans son cou, ronronnant presque sous le délice ressenti. A cet instant, j’ai comme l’impression que mon coeur bat à travers le sien, à moins que ça ne soit l’inverse. Le silence est apaisant bien que nous sachions toutes les deux qu’il n’est que de courte durée. Pendant ces quelques secondes, je laisse mon esprit divaguer, bercé par le souffle de Loïs redevenu plus régulier. Une fois mon coeur remis sur pied, je reviens chercher les lèvres de ma cadette, déjà en manque de leur goût et de la sensation qu’elles me procurent. Et voilà que la flamme se remet à danser, illuminant nos corps à nouveau, et nos yeux d’une intensité que nous commençons tout juste à apprivoiser. Notre connexion est incomparable à celles que j’avais cru pouvoir ressentir avant elle. Si jusqu’à présent je clamais à tord et à travers que la musique était ma voie et mon unique réel plaisir, aujourd’hui je peux affirmer qu’elle n’est plus seule, et que cette sensation que je pensais singulière, ressentie uniquement pendant que j’étais sur scène, vient de se reproduire au centuple dans les bras de cette jeune femme avec qui je partage plus encore que ce moment charnel.
Incapable de séparer mes lèvre de sa peau, ni même mes mains de ses courbes affolantes, je laisse mes baisers me guider le long de son épiderme, toujours plus au sud, parsemant sur son corps une lignée de traces que j’espère indélébiles. Je joue parfois de ma langue pour faire monter la pression, et déjà mon visage trouve refuge entre ses cuisses desquelles je me délecte. L’impatience est palpable dans chacun de ses soupirs, et je m’amuse à la faire languir encore quelques secondes, déposant çà et là quelques baisers coquins en approche de la zone convoitée. Son bassin ondule, il réclame, je crois même pouvoir l’entendre m’appeler. Incapable de résister plus longtemps à ses supplications non verbales, je plonge juste là où elle attendait, commençant par le frôlement de mes lèvres contre les siennes, mon souffle chaud sur sa féminité humide. Un regard en direction de ma jeune soeur et un frisson me dévore à la simple compréhension de ses yeux qui me supplient de ne plus la faire attendre. Alors sans tarder je joue de ma langue pour la faire chavirer, alterne les procédés de manière à la rendre folle. J’ai besoin de m’imprégner de ses gémissements, en savourer chaque note, chaque tonalité, et me tatouer l’âme des frissons que mes caresses lui procurent. Si une de mes mains s’affaire à garder ses jambes ouvertes, ces dernières tendant à se refermer par les vagues de plaisir qu’elle semble savourer, mon autre main elle, s’aventure à nouveau jusqu’à sa poitrine que je me plais à caresser avec passion. La vision de son corps se cambrant sur le lit est absolument divine et je crois que mon esprit pourrait en ressentir les effets de l’orgasme par ce simple tableau dépeint devant mes yeux. J’attends un instant que la jolie blonde soit bien impliquée dans le processus qui la mènera j’espère aussi bien que moi jusqu’aux derniers cieux, et je ne tarde plus à glisser en elle deux des doigts de ma main libérée, extrêmement lentement, dans le seul espoir de lui faire vraiment tourner la tête.
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#)