contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Sam 1 Avr - 4:46
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Les seules limites régissant sur ses agissements étant celles qu'elle fixait seule, les contraintes s'imposant comme restrictions aux expressions de ses ambitions se faisaient déjà d'une extrême rareté. En sa présence, ce goût prononcé pour une inconditionnelle liberté trouvait toutefois le moyen surprenant de s'accentuer. Ce soir, elle n'éprouvait pas la moindre peur à lui dévoiler les effets ravageurs de son engouement particulier à la découvrir activement impliquée à lui offrir le plaisir qu'elle implorait, et cela au point de se ficher éperdument de la vulnérabilité à laquelle elle s'engageait. Bien loin des initiaux principes de la chère et tendre indépendance qu'elle prétendait toujours avoir mérité. Ses poignets inconfortablement tordus par une vaine tentative à se raccrocher à l'oreiller qu'elle n'avait encore qu'à peine serré, elle eut tout juste le temps de les glisser sous le tissu rembourré avant qu'ils ne soient pressés par le poids de la tête qu'elle ne put empêcher de laisser basculer, les yeux fermés. La douceur des baisers qui se déposaient avec quiétude aux abords de son intimité la faisait déjà chavirer, tellement que la chaleur de la langue qui s'engagea finalement poursuivre le tracé des lèvres l'ayant précédé lui arracha sans effort un profond gémissement, bientôt complété d'un juron qu'elle tenta de déguiser parmi ses halètements incontrôlés. En pliant un peu plus les jambes qu'elle ne supportait pas de voir déjà trembler, elle releva la tête dans l'espoir de croiser le regard de celle qui la ferait irrémédiablement sombrer dans un orgasme qu'elle se saurait incapable d'empêcher d'arriver, mais fut assez vite forcée d'abandonner lorsque la concernée entreprit d'accélérer les mouvements les plus susceptibles d'affecter sa sensibilité. Sans même mentionner l'extraordinaire complicité qui les avait si rapidement rapprochées, Loïs aurait pu affirmer sans douter que jamais aucune de ses partenaires n'avait semblé adopter avec une telle aisance la gestuelle nécessaire à la voir s'abandonner à un plaisir aussi euphorisant que celui qui était en train de la gagner. Une sensation si pure qu'elle craignait presque de succomber avec une précocité honteuse aux attentions passionnées dont la couvrait celle qui restait fatalement sa sœur aînée. Même si elle avait songé à le lui cacher, ne serait-ce que pour la faire se languir un peu plus à la voir enfin lui céder, les réactions lancées par l'impulsion parlaient pour elle. Non seulement ses hanches ondulaient de moins en moins lentement sous les lèvres qui embrassaient la porte de sa féminité, ses mains crispées par un poux considérablement élevé naviguaient quant à elle hasardeusement, à la recherche d'un port où s'amarrer. Elles trouvèrent initialement refuge dans les draps chauds et défaits, froissés par les spasmes qui emportaient ses reins, puis tachèrent pour un court instant de remplacer celles qui avaient dû quitter son torse gonflé, avant de se fondre dans les mèches brunes caressant les cuisses qu'elle ne pouvait décidément plus maintenir séparées. Son souffle se fit plus lourd, ses cris plus ronds, et lorsqu'enfin deux des doigts de celle à qui elle s'offrait vinrent s'insinuer en elle, la belle blonde se cambra brusquement, ne laissant l'expression intense de son visage figé s'adoucir qu'une fois l'élan du geste terminé. Maintenue en haleine par une délicieuse appréhension dans l'imagination de ce qui suivrait, elle ne put néanmoins s'empêcher de cracher son nom en sentant ses doigts se remettre à bouger.
Comme elle n'avait eu aucun mal à le présumer, l'alliance des sentiments intraduisibles qui les tiraillaient et la portée de l'incroyable sensualité qui émergeait de ses gestes concentrés eurent raison des dernières traces de sanité affectant la relation dans laquelle elles s'étaient engagées. Echouant à la voir comme une sœur, elle serait condamnée à ne voir qu'en elle le potentiel de cette incroyable satisfaction à se sentir pleinement exister. Plus rien ne la retenait alors de se laisser submerger par l'exaucement inespéré des fantasmes qui l'avaient torturé jusque dans les bras de Morphée. Goûter enfin au plaisir qu'elle n'avait jamais osé se figurer. Les cuisses qu'elle crut pouvoir voir palpiter tremblaient sans qu'elle n'y exerce plus la moindre forme de retenue, son regard éteint ne cherchait plus que celle qui saurait le rallumer, et elle dut même lier empressement ses doigts à ceux qui s'étaient aventurés sur son sein pour serrer sa main dans la sienne dans la dernière contraction des muscles dont l'énergie allait précipitamment s'évaporer. Pour la première fois, allongée là, essoufflée et comblée, elle crut enfin comprendre ce qui l'avait tant poussé à vouloir la retrouver. Avec l'originel baiser, elle avait signé la mort prématurée de sa liberté.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Dim 2 Avr - 22:49
❝ Regrets are for suckers, bitch ❞ tawny + loïs
Impossible de me contenir, j’ai beau jouer les dures à cuir, me retenir pour la faire languir, mais il m’est impossible de tenir plus longtemps et déjà mes lèvres sont attirées par sa féminité qui semble m’appeler depuis bien trop longtemps. Je soupire même de pouvoir enfin goûter au fruit défendu. Le gémissement poussé par Loïs semble me donner des ailes et déjà je m’affaire à lui donner le plaisir qu’elle mérite après m’avoir emmenée avec elle jusqu’au plus haut palier de l’orgasme. J’en ai connu plus d’uns avant celui qu’elle m’a offert, mais aucun n’est comparable. Mes mains cherchent à s’approprier chaque parcelle de sa peau, de son corps nu, et ma langue joue avec le nerf le plus sensible et le plus érotique de son anatomie. J’en soupire de plaisir de l’entendre gémir et chercher à quoi s’accrocher. C’est là la plus belle mélodie qu’il m’ait été donné d’entendre. Le yeux jusqu’à présent clos, je décide de les réouvrir pour admirer le spectacle qui se déroule sous mes yeux, et pour lequel je suis à la fois actrice et spectatrice. Alors que mes doigts se faufilent en elle, son corps s’arque et se tend, bandant ses muscles de la plus belle des manières. Les sonorités de mon prénom lâché dans un soupir hors de ses lèvres me fait frissonner jusqu’au plus profond de mon âme, emplissant mon corps tout entier d’une satisfaction et d’une plénitude encore jamais ressentie. Et voilà que la belle blonde s’abandonne cette fois en totalité, laissant le plaisir la saisir, la secouer, nos doigts liés avec force, et nos coeurs s’accrochant l’un à l’autre, battements à l’unisson. Elle explose et je ne peux me retenir de venir la retrouver, glissant mon corps le long du sien pour parvenir à récupérer des lèvres, un baiser déposé juste à l’endroit d’où venait de sortir les plus beaux gémissements jamais entendus. Elle semble presque inerte, les yeux clos, les lèvres immobiles et seulement le son de sa respiration anarchique. Je souris, taquine. « J’espère que tu n’es pas déjà fatiguée… tu m’as dit tout à l’heure de faire de mes envies une réalité… et pour ça j’ai besoin de toi ! » Lorsqu’elle réouvre les yeux, je me sens comme électrisée, foudroyée par une puissante décharge encore inconnue jusque là. Et comme pour faire taire les bruits incessants de mon coeur battant jusque dans mes tempes, je viens embrasser ma jeune soeur, m’empêchant de penser à ce qu’elle pourrait être en train de représenter pour moi. Il n’est pas question de gâcher un moment pareil pour une réflexion hâtive. Il sera bien assez tôt pour réfléchir à tout ça demain, une fois que cette nuit torride sera terminée.
J’attire la jeune femme à moi, l’incitant à se redresser, et une fois assises sur le lit, je l’entoure de mes jambes et l’incite à en faire de même, face à face, nos regards si similaires ancrés l’un à l’autre. Sans attendre, ma main retrouve la chaleur de sa féminité alors que la jeune femme en fait de même avec moi. Lâchant un souffle me faisant fermer les yeux une seconde, je finis par plonger mon regard dans le sien, cherchant là à sonder le plus profond de son âme, en même temps que le plaisir grimpe en nous simultanément. De ma main libre je viens récupérer sa nuque pour lier nos lèvres d’une nouvelle salve de baisers ardents, sombrant dans la plus belle des luxures que je n’ai jamais connues. Nos gestes s’intensifient, nos gémissements se mêlent entre nos souffles rapides et nos baisers tumultueux. La puissance de ce moment semble être encore plus intense que ce que nous avons pu vivre un peu plus tôt. Jamais je n’aurai pu imaginer trouver quelqu’un avec qui partager ce genre de moment, ce genre de fusion aussi parfaite. Je me rends compte à présent que plus rien ni personne n’aura un goût aussi exquis, toutes paraîtront si fades après elle. La jouissance s’invite en nous une nouvelle fois, et pas des moindres. Les yeux dans les yeux, comme ancrées l’une en l’autre, et cet orgasme simultané qui me semble faire pousser des ailes dans les creux de mes reins. Je rends les armes, m’abandonne à elle pour l’éternité. Je voudrais que ce moment dure l’éternité. Mais les corps ont besoin de repos. Et c’est après avoir succombé à un nombre assez impressionnant d’orgasmes et d’heures passées à apprendre nos corps dans les moindres détails, que nous finissons par nous endormir, Loïs lovée contre moi, notre respiration désormais plus calme. Même pas la force de prendre une douche. Juste elle et moi, dans une chambre sans dessus dessous d’avoir accueilli toutes nos envies, dans ce lit emprunt des vestiges de notre union et de cette nuit d’amour. Je crois que ce soir, ma vie a changé, et qu’à partir d’aujourd’hui, plus rien ne sera jamais pareil.
Dernière édition par Tawny Graham-Lewis le Lun 3 Avr - 10:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: Regrets are for suckers, bitch [Tawis #3] (#) Lun 3 Avr - 10:33
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Renaissance au bord des lèvres qui lui avaient déjà quelques jours tôt permis le premier souffle d'une prochaine vie. Un avenir se dressait aux frontière d'une nouvelle dimension ; il lui faudrait rééduquer son être à la perception d'un monde coloré par l'étrangeté de ces sentiments. Il y avait peu de choses dont Loïs aurait pu être sûre, pas le moindre repère à ses insatiables envies d'aventures, mais à chaque fois qu'elle l'embrassait, jamais elle n'avait été aussi certaine de se trouver au seul endroit où sa place aurait eu autant de sens. Elle échouerait toujours à la voir comme une sœur, mais n'aurait aucun mal à trouver en elle un foyer pour l'âme vagabonde qui était bien trop fatiguée de voyager. Etendue tout contre elle, mains logées sur sa peau dans la crainte inavouée de devoir encore s'en séparer, il lui parut qu'il n'aurait pu y avoir plus belle berceuse que les battements de cœur dont elle se savait l'initiatrice. C'était nouveau, ça aussi : l'envie de ne s'adonner qu'au loisir de l'admirer dans la sérénité, frôler son corps avec tendresse dans un élan d'affection déroutant. Même elle se serait crue incapable de chérir avec autant de précaution celle qu'elle avait pourtant voulu fuir à plusieurs reprises, tiraillée par le charabia de ses émotions. « J’espère que tu n’es pas déjà fatiguée… tu m’as dit tout à l’heure de faire de mes envies une réalité… et pour ça j’ai besoin de toi ! » La plus jeune des deux femmes ouvrit un œil, puis l'autre, mimant bientôt le sourire joueur de son aînée. La lueur si particulière habitant ses yeux à chaque fois qu'elle les posait sur elle était chargée de tant de pureté qu'elle en devenait presque une vulnérabilité. Tout ce qu'elle pouvait encore espérer, c'est qu'elle trouve en retour l'expression du même intérêt. « J'sais pas, hein. Je me disais que tu pourrais repartir chez toi. » Sans avoir le temps d'excuser l'invasion de son humour douteux dans ce moment si précieux, elle répondit avidement aux lèvres qui cherchaient les siennes, laissant un sourire satisfait se glisser dans leur baiser. Ses doigts retrouvèrent une place entre les mèches brunes où l'effort les avait plus tôt poussé à se retrancher, et elle se redressa légèrement, pour le faire durer. Pour une fois, sa faculté à ignorer complètement la moindre structure de moralité se révélait être le plus bel allié dont elle aurait pu rêver.
Nouvelle aspiration à s'adonner à l'union. Soumettre l'une à l'autre les ordres d'un appétit démesuré, quitte à voir les limites de leurs corps céder sous l'effort imposé. Se faisant toutes les deux face, elles laissèrent le plaisir sceller à nouveau l'harmonie de leurs envies. A chaque geste adressé à celle sur qui ses regards significatifs ne cessaient de se poser, elle trouvait une réponse tout aussi engagée. La moindre charge imposée dans l'espoir de la voir lui céder, il lui fallait se préparer à son tour à l'affronter. Si elle apprenait un jour ne plus être la seule privilégiée à la beauté du spectacle qui la captivait, elle croyait bien être capable d'en périr. L'expérience du plaisir la rendait excessivement expressive, peut-être plus qu'elle ne l'avait jamais été. Impossible de contenir les gémissements et souffles qu'elle prenait d'ailleurs le plus grand plaisir à la voir imiter, lorsque leurs mouvements adoptèrent la même cadence et qu'elles furent à nouveau liées. Bientôt réclamée par la main qui couvrait sa nuque fiévreuse, elle trouva confort et pudeur auprès des lèvres qui l'attiraient. D'innombrables baisers, peints de la passion commune qui les dévorait, s'annonçant alors comme le prolongement de leurs échanges rythmés. Parfois leurs lèvres devaient implorer une trêve, le temps de cracher l'une contre l'autre des halètements brûlants. Corps déformés par l'efforts, regards embrumés par l'adrénaline qui poussait déjà sa tête à tourner ; en aucun cas elle n'aurait pu avoir prévu être un jour confrontée à la rencontre si bouleversante qu'avaient opérées leurs âmes si longtemps indomptées. En cet instant, à la seconde où elle se laissa immerger par la jouissance dont elle était certaine de la réciprocité, les yeux fixés aux siens, elle fut saisie par la terrible envie de lui exposer toute la sincérité de ce qui grondait en elle et qu'elle n'avait jamais été capable d'avouer. Les seuls mots qui auraient pu exprimer ce sentiment étranger, ils la terrifiaient. L'amour. Une faiblesse qu'elle n'aurait jamais pu accepter. Il valait mieux se laisser bercer par la détente provoquée par un ultime orgasme, retrouver le confort du mutisme et des bras qu'elle aurait voulu ne plus avoir à quitter. Si elle était bel et bien amoureuse, elle le tairait jusqu'à le tuer.
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