contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Sam 1 Avr - 1:31
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« Nous sommes arrivés, madame Iris. » Le brouhaha extérieur tonitruant qui suggère qu'un événement social est en train de battre son plein parvient à mes oreilles et je relève la tête avant d'écarquiller les yeux bien rapidement, lesquels étaient jusque là vissés sur l'écran de mon smartphone où une conversation défile à toute allure. Ayant revêtu son manteau nocturne depuis déjà quelques heures, la ville obtient un gain de couleurs éclatantes et se retrouve sublimée par cette imposante propriété à l'architecture brièvement coloniale sur laquelle mon regard s'accroche, dont la pelouse méticuleusement tondue est parsemée de jeunes gens bruyants et manifestement imbibés d'alcool, rassemblés en ces lieux pour célébrer je ne sais quelle occasion. Pantoise, je fronce légèrement les sourcils et vais à l'encontre du regard de mon chauffeur, qui m'affiche un air non moins dubitatif que celui que j'arbore. « Êtes-vous certain ? » Prostré dans ses certitudes, je le vois vérifier de nouveau la trajectoire dessinée par son GPS et voguer au gré du tracé de notre parcours à l'aide de son index. Perplexe, il opine une nouvelle fois du chef et je laisse s'échapper un subtile râle avant de baisser la tête pour retrouver dans mon téléphone le mail contenant les précisions faites sur la soirée mondaine à laquelle je suis sensée me rendre. Déjà en retard à cause d'une circulation particulièrement dense sur Wellington et d'un connard qui a été se foutre en l'air contre un rocher aux abords d'une crique, je siffle des injures entre mes lèvres claires lorsque je me rends compte que l'adresse que mes assistants m'ont transmise est erronée. Un jour viendra ma colère noire qui va s'abattre sur leur incompétence, c'est vraiment là tout ce qu'ils méritent. J'avais pourtant bien dicté l'ensemble de la destination à l'oral après un appel passé dans la matinée, je n'aurais jamais du leur faire confiance en transmettant leurs notes directement à Armand sans y jeter le moindre coup d'oeil pour qu'il puisse étudier la route à emprunter. Je serre le poing, furieuse et pour la énième fois déçue de ces minables débutants sans motivation puis verrouille l'écran de mon téléphone avant de pousser un long soupir de résignation, mes doigts allant frotter l'arête de mon nez. Il est indéniable que je n'avais aucune envie de me rendre à cette fameuse soirée, mais je n'avais pas non plus l'ambition de me retrouver au beau milieu d'une fête dont je ne connaissais pas le déroulement quelques minutes auparavant. Je survole du regard l'assemblée de l'autre côté du trottoir, je n'ai décidément pas ma place en ces lieux. Foutue journée de merde. Cependant prise par un élan de spontanéité qui sous-entend mon envie de partir à l'aventure – un sentiment auquel je dois faire face beaucoup plus régulièrement ces temps-ci qu'à l'accoutumée - et une soif de boissons alcoolisées à étancher au plus vite, je m'empare de la bouteille de champagne millésimé sur la banquette d'un geste sec et ouvre la portière dans la même lancée. « Bon vous pouvez rentrer chez vous, je vais m'arranger. » Sans trop comprendre pourquoi, j'ai un certain attrait pour cette notion d'anonymat avec laquelle je m'apprête à flirter dans cette fête. Armand acquiesce en silence, malgré sa mine anxieuse, et les roues de sa berline crissent sur le macadam peu après ma sortie du véhicule. Je passe le portail en bois blanc et manque presque aussitôt d'enfoncer la pointe de mon talon dans l'avant-bras d'une jeune femme, ivre morte sur le chemin de pierres menant au perron de la demeure. Elle murmure quelques inepties à peine audibles tout en agitant une main hésitante en ma direction, je la toise du regard sans lui accorder le moindre intérêt et me rends compte qu'elle est déguisée en girafe. Merde. Je relève la tête, observe les personnes m'entourant et constate qu'arriver dans un déguisement était apparemment le mot d'ordre de cet événement. Merde. Un regard par-dessus mon épaule confirme mes craintes, mon chauffeur est déjà bien loin d'ici. Fait chier. Quelques acolytes bourrés m'admirent en balançant quelques compliments pathétiques et c'est en baissant les yeux sur mon accoutrement que je me sens ici à l'instar d'une extraterrestre, affublée de ma combinaison rebrodée de sequins et serties de minuscules pierres précieuses signée Versace. Je lève les yeux au ciel, dépitée des sentiments que j'inspire dans les têtes de ces jeunes en chaleur et presse le pas pour franchir la porte d'entrée et admirer la fête battre effectivement son plein. L'aspect positif à ces circonstances malencontreuses, c'est clairement qu'il y a sans doute beaucoup plus d'ambiance ici qu'ailleurs. Je hausse les épaules, après tout pourquoi pas voir la vie du bon côté et ne pas me prendre le chou pour une fois. Mes doigts ouvrent la minaudière qui pend sur mon épaule, je porte une cigarette à mes lèvres et je n'ai pas le temps d'attraper mon briquet qu'un pompier s'arrête en face de moi et fais lécher le tabac de ma clope à la flamme du sien. Un air malicieux sur le visage, il m'adresse un sourire accompagné d'un clin d'oeil provocateur. Amateur. « Joli costume. » Je passe à côté de lui sans m'en soucier et poursuis ma route, il faut impérativement que je trouve un moyen de m'acclimater si je veux pas être perçue comme une intruse. J'esquisse un sourire dès l'instant où je remarque un mec endormi sur une chaise en plastique, probablement plongé dans un coma éthylique pour ce que j'en sais. A vrai dire, je m'en tape. Je fends la foule, retire la coiffe d'indien qu'il porte sur sa chevelure gominée et la mets en place sur mon crâne, ignorant l'expression d'indignation que me présente une fille un peu plus loin. Qu'elle arrête de me regarder de cette manière, je ne fais rien de mal puisqu'il n'en a vraiment plus besoin là. Il est peut-être en train de rendre l'âme alors je pense qu'il s'en tape de sa coiffe, le malheur des uns fait le bonheur des autres c'est bien connu. Satisfaite, je tire sur ma clope, sors sur la terrasse – qui surplombe une vue sacrément spectaculaire ainsi qu'une large piscine creusée – et tabasse le cul de la bouteille de champagne jusqu'à ce que le bouchon saute accompagné d'un geyser de mousse. Quitte à être là, autant vraiment se fondre dans la masse, de plus je ne reconnais aucune apparence familière alors je n'ai vraiment rien à perdre. J'avale quelques généreuses gorgées directement au goulot et prends ensuite une profonde inspiration. Ugh, can't be that bad.
Dernière édition par Iris Von Dust le Sam 1 Avr - 21:29, édité 2 fois
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Sam 1 Avr - 14:45
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« Quand je disais que les filles adorent les uniformes, c'est pas tellement ce que j'avais en tête. » Réservant son attention à l'observation moqueuse de la tenue dans laquelle elle ne se remettait toujours pas d'avoir retrouvé son meilleur ami, la jeune serveuse ne tarda pas à renverser la moitié d'une louche de punch sur son propre poignet, ratant lamentablement le gobelet que son rire faisait encore trembler. Redressant le petit conteneur de plastique en reprenant doucement son souffle, le temps de chasser quelques larmes aux coin de ses yeux rieurs, elle put finalement le remplir plus précautionneusement. « Non mais c'est très bien. Comme ça, on sait déjà qui va gagner. » Large sourire, et elle lui tendit le verre le plus fourni avant d'ajouter au sien une bonne dose de la bouteille de gin posée près du grand saladier, léchant au passage sa main droite pour la nettoyer des restes de la boisson fruitée. Ce ne fut qu'après avoir trempé ses lèvres dans le mélange improvisé qu'elle fit retomber sur son nez les lunettes d'aviateur qu'elle avait glissé dans ses cheveux attachés, mains logées sur ses hanches dans une position triomphante qui mettrait en valeur sa combinaison d'astronaute. « Enfin ça, on le savait déjà. » Derrière ces taquineries mesquines se cachait bien sûr l'immense affection qu'elle portait pour celui qui l'avait initiée à la maîtrise des percussions, et avec qui elle partageait bien plus de points communs qu'elle n'aurait pu initialement l'imaginer le soir où elle l'avait croisé aux abords du Foxglove, les mains chargées. Pour preuve, il avait été le premier à qui elle avait eu l'idée de passer un appel lorsqu'elle n'avait qu'à peine entendu parler de cette fameuse soirée déguisée. Cœur volage et fine adepte de la spontanéité, il arrivait fréquemment que Loïs abandonne sans explications ceux qui croyaient pourtant s'être assurés de la durabilité de leur amitié, mais il fallait croire que le pauvre blondinet n'était pas prêt à la voir un jour disparaître de la vie qu'elle avait déjà sacrément bouleversé. Décidément, c'était un don.
Dans la tentative inespérée de se frayer un chemin à travers la foule mouvementée, en plus de se heurter à répétition aux corps désarticulés par l'ivresse, et aux haleines âcres dans lesquelles dansaient près de son visage quelques paroles insensées, celle qui était initialement conviée seule croisait parfois des visages familiers, face auxquels il lui fallait s'arrêter pour échanger des paroles convenues, pourtant peu intéressées. Souvent, elle ne leur accordait qu'une infime partie de son temps, consciente que les effluves emporteraient bien assez tôt toute la maladresse portée par ses mots. Demain, ils auraient sans doute oublié sa simple présence parmi les autres invités. Ce n'était pas tant un problème, pour elle, qui n'était venue ici que dans l'espoir de s'amuser. Ce soir, elle réinventerait une fonction à la notion du présent ; n'accepterait que l'existence de ce qui se confronterait instantanément à elle. Le passé n'existerait plus. Ni dans les choses, ni même dans sa pensée. Depuis trop récemment, elle avait compris que le sien lui avait échappé. Maintenant, elle savait : il n'y avait qu'à appréhender les choses dans leur intégralité, ne les considérer que comme ce qu'elles paraissaient. Derrière elles, plus rien. Pas même l'avenir lui importait. Il était hors de question de laisser encore le souvenir de sa sœur l'affecter. C'était par ailleurs dans cette démarche qu'elle et le jeune batteur sillonnant la masse à ses côtés avaient prévu la mise en place d'un drôle de concours à la séduction. Ce jeu là, elle le gagnerait. Du moins, c'est-ce dont elle était certaine avant de croire constater bien trop tôt la présence de celle qu'elle cherchait à tout prix à éviter. Les doigts serrés sur son gobelet, elle espérait encore s'être trompée, mais ce regard, elle était incapable de l'avoir oublié. « Putain, Ash. Devine qui est là. »
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Sam 1 Avr - 20:21
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Face au fou rire à peine masqué de Loïs, je ne peux que lever les yeux au ciel en soupirant. Depuis dix minutes que nous sommes arrivés sur place, elle n’en a perdu aucune pour se foutre de mon choix de déguisement à grand renfort de moqueries toutes plus sarcastiques les unes que les autres, à mon grand désarroi. « Tu vas arrêter de critiquer ? Il est très bien mon costume, et puis, tout le monde sait que les filles rêvent d’un mec avec un superbe lanceur à particules. » J’ajoute en haussant les sourcils, un sourire entendu au coin des lèvres, tout en désignant l’arme gonflable qui pend à ma ceinture. « Enfin, une bonne partie. » Je me reprends rapidement en constatant l’air amusé de mon amie que j’ai sentie prête à me sortir la fine remarque qui lui brûlait sûrement les lèvres. J’attrape le gobelet rouge rempli de punch qu’elle me tend et me retourne lentement pour scanner la foule qui nous entoure, attentif à ne pas renverser de liquide sucré sur ma combinaison de Ghostbuster. A première vue, je ne connais quasiment personne ici, sans compter les quelques visages vaguement familiers qui datent de mes années lycées. Ce n’est de toute façon pas pour renouer avec d’anciens camarades que j’ai accepté d’accompagner Loïs à cette soirée, mais plutôt pour passer du bon temps et profiter de tout ce qui pourrait m’aider à marquer une pause méritée dans l’aventure aux péripéties sans fin qui me sert de vie.
« Alors, qu’est-ce que tu penses de… celle-là ? » Mon dévolu se porte sur une fille en robe courte dont le seul élément de déguisement reconnaissable réside en son chapeau de cowboy. L’effort minimum, mais ses courbes généreuses jouent en sa faveur. Alors que nous nous approchons de quelques pas, nous frayant un chemin parmi la foule compact de jeunes déjà bien intoxiqués, la fille se retourne et je ne peux m’empêcher de grimacer à la vue de son maquillage qu’on aurait dit peint au rouleau. « Oulah non en fin de compte, oublie. » Derrière moi, j’entends Loïs s’arrêter pour saluer une connaissance alors je fais de même, profitant de ma hauteur pour essayer de repérer une autre cible potentielle à notre jeu de séduction improvisé. Mon regard s’arrête sur un visage que je crois reconnaître au loin, impossible pourtant d’y attacher un nom ou un lieu. Ces cheveux blonds qui lui tombent en vagues sur les épaules, cette silhouette menue… J’ai besoin de me rapprocher pour en être sûr, mais je suis coupé dans mon élan par la voix de Loïs. « Putain, Ash. Devine qui est là. » Je me retourne vivement, détachant à regret les yeux de la jeune femme. « Qui ? Bill Murray ? » Peu sensible à ma référence pourtant bien trouvée, elle m’indique une masse d’individus par-dessus son épaule et je lève la tête pour tenter d’y apercevoir la personne ainsi désignée, ma curiosité soudain piquée. Surprise, confusion, appréhension, agacement, toutes les émotions y passent dés que ma vue se focalise sur Tawny. « Oh putain c’est pas vrai. Mais qu’est-ce qu’elle fout là ? » J’ai bien failli ne pas la reconnaître à cause de son déguisement. « Est-ce qu’elle porte vraiment une moustache ou c’est le punch qui me fait halluciner ? » Presque cachée sous une casquette à l’envers et un survêtement de sport douteux, c’est pourtant bien la petite brune qui fend la foule et se rapproche dangereusement de nous. « Ok, on abandonne la mission ! Nouvel objectif : éviter à tout prix de croiser la route de la dragonne. » Sans perdre une seconde, j’attrape Loïs par le bras et l’entraîne un peu plus loin, jusqu’à l’intérieur de la grande maison aux baies vitrées donnant sur la piscine. Quand j’estime avoir mis assez de distance entre Tawny et nous, je la relâche et prend une nouvelle gorgée d’alcool fruité sans quitter le jardin des yeux, comme si la petite brune à l’air éternellement fâché allait en surgir à tout instant. « Au fait, tu crois qu’elle m’en veut toujours ? »
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Lun 3 Avr - 17:45
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« Bon t’es prête ? » Je sors de ma chambre avec mon survêt qui date du collège, un truc hideux. J’attrape au passage une casquette sur le porte manteau derrière ma porte et la met sur ma tête, à l’envers. « Voilà ! » Elle rit, bien sûr, je n’en attendais pas moins. « Tu crois que tu vas réussir à rentrer avec une fille sapée comme ça ? » « Attends, je peux faire encore mieux ! » Je fouille dans mon armoire, dans une boîte qui abrite tous des trucs de merde de farce et attrape que je garde depuis que je suis gosse, du genre une fausse merde, un dentier de vampire, du sang artificiel, un doigt en plastique imitation pourri et… la fameuse. Je retire la protection sur l’auto collant et applique la moustache au dessus de mes lèvres avant de me retourner vers mon amie, arborant un magnifique regard pervers. Elle manque de s’étouffer, et je ris un peu. « Infaillible la moustache chérie ! Si je chope de la meuf ce soir, tu me payes un verre tous les soir pendant un an ! » Elle tape dans ma main et nous partons dans sa voiture. Vu comme j’ai décidé de ne pas lésiner sur l’alcool ce soir, j’ai préféré ne pas prendre ma moto, je rentrerai en Uber. Si je paume pas - encore - mon portable. C’est fréquent dans ce genre de soirée. J’ai besoin de me changer les idées. Après la déception de Phoebe, et l’absence de nouvelles de Loïs, je crois que j’ai besoin de boire jusqu’à ne plus me souvenir de rien. Je crois que ça ne peut pas me faire de mal. Mais en attendant, j’ai besoin de me changer les idées, m’amuser un peu, et Jamie est là pour ça. Une vieille copine de lycée, on s’est toujours bien entendues, j’ai toujours voulu la mettre dans mon lit mais contrairement à plusieurs hétéros que j’ai réussi à ‘détourner’, elle est une exception à la règle. Aujourd’hui, c’est plutôt un amusement, je m’amuse à la charrier, à lui dire qu’elle prendra jamais autant de plaisir avec un homme que je pourrai lui offrir. Ça la fait rire, et moi aussi, c’est le plus important.
Nous arrivons sur place, Jamie dans son costume sexy de catwoman, et je balaye les environs du regard à la recherche du point de ravitaillement. Bingo. Je m’y dirige sans plus tarder pour récupérer deux verres de punch, non sans rajouter une rasade de vodka à l’intérieur. Les mélanges ça fait tourner la tête, c’est exactement ce dont j’ai besoin. Je cherche mon amie du regard et accroche sa combinaison en latex et ses oreilles de chat, me dirigeant vers elle. Une fois à sa hauteur, je lâche tout naturellement. « J’avais pas fait gaffe qu’il te faisait un cul d’enfer ce costume.» Et là, c’est le drame, Catwoman se retourne et ce n’est pas Jamie mais un mec. Un mec avec une barbe plus vraie que ma moustache. « Eww. » Je grimace en me repassant la scène, un peu plus je lui foutais la main au cul. « Sorry Catwom…grrrr » Je mime un chat, relevant mes babines ornées de ma moustache pour montrer mes dents et plisser mon nez. Ridicule. Ok, demi-tour, en espérant que catwoman transgénique ne vienne pas me coller pour la soirée, j’ai pas que ça a foutre. Je retrouve Jamie et lui donne son verre. « J’ai failli mettre la main au cul à un gars qui avait le même costume que toi et presque aussi bien foutu que toi. » Nouvelle grimace et je vide l’intégralité de mon verre, d’une traite. « Allez, désigne moi une proie, que je grille ma première cartouche ! » Jamie fait plusieurs tours sur elle même avant de pointer du menton une femme sur le balcon. « Tiens, pocahontas ! » Je fronce les sourcils. « Pocahontas a pas de plumes sur la tête ! » « Ta gueule ! » Je lève les yeux au ciel et m’avance vers la jeune femme, remettant bien ma moustache de mes deux doigts. Je la vois boire au goulot de sa bouteille de champagne et m’approche. « Est-ce que nuage d’encens partagerait un peu de son breuvage ? » J’arque un sourcil, le côté pervers en plus. Il est clair que celle qui voudra bien me laisser l’approcher aura la palme d’or.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Lun 3 Avr - 18:59
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Poussée par le réflexe de survie de celui qui l'entraînait déjà par le bras, elle eut tout juste le temps de plisser les yeux, regard jeté par-dessus son épaule, pour constater que l'invitée surprise à leur fête était visiblement bien accompagnée. Pour qui elle se prenait, cette allumeuse en combi-latex ? Clairement, elle devait s'être trompée de type de soirée. « Attends, c'est qui cette connasse ? » remarque crachée entre ses dents serrées, sur un ton tout juste audible parmi le brouhaha de la foule dans laquelle ils s'engouffraient. Une seconde de réflexion l'aurait poussé à réaliser qu'elle n'était pas très bien placée pour ce genre d'accusations infondées : elle était venue ici dans le but précis de trouver l'occasion d'oublier la dernière soirée qu'elles avaient partagé. Mais fidèle à elle-même, Loïs ne trouvait absolument rien à se reprocher. Et avant qu'elle n'ait le temps de dévoiler pleinement le fond de ses pensées, son attention fut volée par la queue d'un costume de dinosaure qui menaçait de se heurter au verre qu'elle voulait à tout prix préserver. Sans alcool, elle doutait grandement de pouvoir profiter des lieux où elle risquait déjà suffisamment de la croiser à nouveau. Ce ne fut qu'une fois entrés dans l'immense propriété que son meilleur ami la libéra de l'emprise qu'il lui avait imposée, fixant toujours l'extérieur d'un regard inquiet. Le voir aussi apeuré de celle dont elle avait tiré une certaine vulnérabilité l'amusait, mais elle se retint en une gorgée de piquer sa fierté avec une anecdote déplacée. « Au fait, tu crois qu’elle m’en veut toujours ? » Un rire jaune, qui la poussa presque à s'étouffer avec la précieuse boisson qu'elle venait de sauver, et elle se mit à nerveusement faire cliquer entre ses doigts le plastique du gobelet. En vue de ses récents efforts à l'éviter, elle n'avait pas de mal à s'imaginer faire partie des sujets susceptibles de l'énerver. « Pas sûre de savoir à qui elle en veut le plus. » C'est en échouant à retrouver la complicité dans le regard du petit blondinet qu'elle fut frappée : elle avait complètement oublié de lui parler de ce qui avait suivi la confrontation dont il gardait encore une belle cicatrice. « Oh. OH. T'es pas au courant. » Sourire hypocrite, faussement désolée, elle gonfla les joues en soufflant longuement par le nez, tapa du pied sur le plancher le temps d'un silence un peu gêné. Elle en rajoutait, bien sûr, pour le faire râler. Ce qu'il en penserait serait sans doute bien loin de l'affecter. Puis soudainement, elle annonça d'une traite : « Il est possible que... On ait couché ensemble. Chez moi. Elle est restée la nuit et je lui ai pas reparlé. ». En voyant son torse se gonfler, le sachant préparer une réponse, elle leva une main pour l'arrêter. « Mais c'était bizarre ! Le genre de truc qui pousse la fille à te dire "on doit parler". Et j'veux pas en parler. » Tout en l'écoutant finalement répondre aux faits qu'elle avait si rapidement dévoilé, elle prit la direction d'une bouteille de bière qu'elle avait bien cru voir abandonnée sur le bord du plan de travail de la cuisine où une bande de filles partageaient rumeurs et cocktails légers. Manque de chance, juste avant que ses doigts ne puissent se poser sur le verre teinté qui l'appelait, l'objet de sa quête lui fut brusquement arraché. En guise d'excuse, une des inconnues qui venait de sauter de la table où elle s'était perchée lui glissa quelques mots à la volée, avant d'en faire l'annonce criée : « Qui est chaud pour un Beer Pong dans le salon ?! ». Main portée à l'oreille qu'elle crut maintenant bien atteinte de surdité, elle se tourna vers celui qui l'accompagnait, un grand sourire devançant ses idées.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mer 5 Avr - 20:36
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Bouteille de champagne fermement tenue entre mes doigts aux ongles manucurés dont je n'hésiterais pas à me servir si me vient l'envie de cut a bitch, je scanne la foule de jeunes individus imbibés d'alcool qui m'entoure et un air mesquin s'empare de mon visage, sur lequel lentement se dessine un sourire teinté d'une malice non contenue. Dans le fond, je pense que je remercie sincèrement le coup du sort de m'avoir portée jusque dans cette demeure, j'étais condamnée à m'ennuyer ferme pour toute la soirée et je me retrouve à la place soulevée par la foule en délire, aux gestes dictés par des rythmes musicaux résonnant dans l'ensemble de l'espace disponible. Le fièvre du samedi soir me guette et n'est dorénavant plus qu'à deux doigts se m'ordonner d'articuler mes membres en accord avec les chansons que les baffles diffusent allègrement. En faisant couler mon regard le long de la rambarde de la terrasse, mes yeux s'accrochent sur le jeune pompier qui est responsable de la fraise de ma cigarette encore bien vive. Il m'adresse un clin d'oeil se voulant charmeur, je lui réponds avec toute la noirceur que mes iris soient capables de produire et il semble lâcher finalement l'affaire. Tant mieux. Un boucan infernal rugit derrière moi, comme si quelqu'un avait subitement décidé de refaire la décoration intérieure de la baraque. Je ne suis clairement plus habituée à ce genre de soirées où tout peut arriver sans vraiment prévenir au préalable. Haussant les épaules avec dédain, le porte le goulot de ma bouteille de champagne à mes lèvrs et en avale une nouvelle rasade, sentant déjà les effets de l'alcool agir sur moi. J'ai pas mangé grand-chose aujourd'hui, ça doit définitivement y jouer. Malgré la foultitude de bras se mouvant devant mes yeux, je peux tout de même remarquer une silhouette dangereusement se rapprocher de ma position, dans l'espoir sans doute de m'adresser la parole. Séparant à contre-coeur ma bouche de sa promise alcoolisée, je tourne la tête vers cette dernière et fronce les sourcils, ne laissant que peu de chance à l'inconnue de me satisfaire de ses propos. « Est-ce que nuage d'encens partagerait un peu de son breuvage ? » Mes yeux se plissent davantage encore, qu'est-ce qu'elle me veut. Les connexions se font finalement dans mon esprit, c'est vrai que j'ai une coiffe d'indien merdique vissée sur la tête et que je détiens une bouteille de champagne dans une main. Forcément, ça attire l'intérêt j'imagine. Levant brièvement les yeux au ciel, je passe une main brusque dans ma chevelure, retire aussi fermement la coiffe et la balance dans la foule avant qu'elle n'atterrisse sur une jeune femme qui s'essayait à une danse psychédélique au goût douteux. Elle me fusille du regard, je souris en coin. Dans ta gueule. « Bon ok, Pornstache. » Je me racle la gorge et tends la bouteille à la jeune femme qui n'a que sa poitrine pour la défendre sur son genre et lui fais face. « Mon excuse concernant mon costume de merde c'est que je me suis gourée de soirée, mais c'est quoi la tienne ? Parce que là, franchement. » Je la toise de haut en bas et secoue légèrement la tête de gauche à droite. Alors qu'elle avale du champagne à coups de généreuses gorgées, j'aperçois une autre fille ricaner un peu plus loin derrière elle. J'ai compris. « C'était un pari de venir m'aborder, c'est ça ? » L'envie de me prendre au jeu me vient à l'esprit, j'esquisse un sourire défiant l'inconnue et rapproche mon visage pour déposer un baiser juste à côté de la commissure de ses lèvres. Parfait pour simuler une authentique galoche. « J'espère que tu vas gagner gros. » Je suis joueuse, ce soir. Un air triomphant sur le visage, je m'éloigne d'elle et lui fais un signe de la main signifiant qu'elle peut conserver ma bouteille avant de tourner les talons et de me diriger vers la baie vitrée. Je pénètre de nouveau dans la gigantesque pièce à vivre et presse le pas en direction de la cuisine pour prendre un gobelet de bière fraîche. Seulement une table de ping-pong dépliée dans le salon attire mon attention, c'était donc ça ce putain de bruit infâme. « Qui est chaud pour un Beer Pong dans le salon ?! » On se croirait dans une fête de sororité, un peu comme dans les séries américaines pour ados en manque d'excitations dans leurs vies monotones. Soyons fou. Deux adversaires s'installent de chaque côté de ladite table alors qu'une foule se rassemble autour. Déterminée à graver la mémoire des jeunes gens ici présents, je fends la foule, m'empare de la balle en plastique qu'un des mecs tenait dans sa main et le pousse du bout de l'index jusqu'à ce qu'il dégage le passage. « Honneur aux dames, mon beau. » Un clin d'oeil plus tard, me voilà face à la table, une main posée à côté du triangle de gobelets en plastique formé devant moi. J'arque un sourcil, toise mon adversaire et ce dernier m'annonce que le dé choisira celui de nous deux qui commencera. Il le lance, 2. Je le lance, 6. My turn. Je balance la balle et cette dernière atterrit du premier coup dans un de ses verres, rempli à ras bord. Hilare, je pose les mains sur mes hanches et penche la tête. « Tu fais pas le poids, j'te préviens de suite. » La foule applaudit et le mec se plie gentiment à son supplice, avaler d'une traite le contenu de son gobelet. I'm on fire.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Jeu 6 Avr - 19:39
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Un éclat de rire en réaction à ma question n’est pas vraiment le genre de réponse à laquelle je m’attendais, alors soit elle se fout de ma gueule concernant ma petite altercation avec Tawny, soit elle va devoir davantage élaborer sa pensée. Semblant d’ailleurs déceler l’incompréhension dans laquelle je nage derrière mon regard vitreux, Loïs reprend la parole mais sans pour autant assouvir ma curiosité, bien au contraire. « Oh. OH. T'es pas au courant. » Je plisse les yeux, essayant vainement de comprendre ce manège qui a l’air de beaucoup l’amuser. « Au courant de quoi ? Qu’est-ce que t’as fait encore ? » Je la pousse à continuer, tout en mettant bien l’accent sur le dernier mot. Ma patience est mise à rude épreuve avec elle, et clairement, vu son petit air innocent, je peux m’attendre au pire. « Il est possible que... On ait couché ensemble. Chez moi. Elle est restée la nuit et je lui ai pas reparlé. » Mes yeux s’écarquillent d’un coup et je manque m’étouffer avec le punch que j’étais sur le point d’avaler. « Mais c'était bizarre ! Le genre de truc qui pousse la fille à te dire "on doit parler". Et j'veux pas en parler. » Evidemment qu’elle ne veut pas en parler, je connais suffisamment Loïs pour savoir qu’elle n’affronte jamais ses problèmes et préfère les ignorer jusqu’à ce qu’ils disparaissent ou lui explosent à la figure. Mais ce détail paraît totalement insignifiant à côté de la révélation que je viens d’entendre. « Vous avez couché ensemble !? Toi et Tawny ? Ta s… Attends mais ! » Les pièces du puzzle s’imbriquent enfin, me laissant bouche bée pendant un court instant devant l’ampleur de la découverte. Ce n’était pas que de l’instinct protecteur et de l’amour fraternel que j’ai pu percevoir dans les yeux furieux de Tawny cette nuit-là, il y avait beaucoup plus. « C’est pour ça que…! Elle m’a…! Putain Loïs ! » Tout s’explique et je peux enfin exprimer l’exaspération qui a remplacé le choc initial. C’est de sa faute si une petite cicatrice décore mon arcade sourcilière, je n’étais qu’un dommage collatéral en fin de compte ! Malgré tout, je suis loin d’être en colère ni même agacé. Plutôt amusé. Il n’y a vraiment qu’elle pour se foutre dans des situations pareilles, elle me fatigue. Je soupire et me pince l’arrête du nez pour la forme, tel un parent venant de lire le bulletin de notes catastrophique de sa progéniture. Bizarrement, le fait qu’elle couche avec sa sœur ne m’interpelle pas plus que ça sur le moment, mais je sais qu’il faudra bien aborder le sujet tôt ou tard. Parce que dans le genre perturbant, on part sur du haut niveau quand même. « Ok ok. On en parlera plus tard. Mais sache que t’es complètement tarée et que je te déteste à partir de maintenant. » Je conclu d’un air qui se veut sévère mais bientôt trahi par le léger retroussement de mes lèvres. Il ne passe pas dix secondes avant que je ne craque, sourire en coin un brin pervers et petits haussements de sourcils répétés. « Et sinon… c’était bien ? » Malheureusement, je n’ai pas le loisirs d’entendre le récit de ses expériences avec Tawny, une voix forte nous faisant tous deux dresser la tête. « Qui est chaud pour un Beer Pong dans le salon ?! » J’échange un sourire entendu avec Loïs tout en réajustant les fausses lunettes de protection qui ornent mon front. « Prépare-toi à manger la poussière Burton, je vais t’écraser. » Du monde commence à se rassembler autour de la table de ping-pong installée au milieu du salon tandis que la partie commence avec une femme habillée de façon beaucoup trop chic pour passer inaperçue parmi la foule costumée. Intrigué, je la regarde lancer sa balle qui atterrit directement dans l’un des gobelets remplis de bière. « Tu fais pas le poids, j'te préviens de suite. » Le type d’en face à l’air aussi surpris de sa défaite que moi et je ne peux m’empêcher d’éclater de rire devant sa tête médusée. Finalement, c’est la réplique de la grande rousse qui me décide à entrer dans le jeu, clappant des mains pour annoncer mon arrivée. « Je relève le défi ! » Je suis assez confiant, j’ai disputé assez de parties de beer pong dans ma vie pour avoir atteint un niveau respectable, voir même olympique. Et même si j’avais initialement prévu d’éclater Loïs, cette femme à l’allure presque royale vient de réveiller mon esprit de compétition. Je me positionne en bout de table, vise, et lance la balle récupérée qui effectue un rebond avant de retomber dans le verre au sommet de la pyramide. La foule applaudi et je me tourne vers mon adversaire, sourire victorieux aux lèvres. « Un point pour le challenger, à toi de boire ! »
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Jeu 6 Avr - 22:38
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C’est un vrai défi que me lance mon amie ce soir, et j’ai bien peur de me manger un de mes plus beaux râteaux. Faut dire qu’avec cette putain de moustache, je vais avoir du mal à trouver quelqu’un à qui je ne ferai pas peur. Mais qui ne tente rien n’a rien, et je ne suis pas du genre à me défiler, alors je fonce droit dans le mur, et demande à ce visage pâle si elle veut bien me donner un peu de sa boisson. La jeune femme passe sa main dans sa coiffe d’indien et l’envoie valser un peu plus loin, je crois que je l’ai vexée. J’aurai pu l’appeler je sais pas Mimi Siku, ou n’importe quel autre nom à la con, nuage d’encens c’est plutôt mignon non ? « Bon ok, Pornstache. » Je pouffe de rire, parce que celui là, je l’ai bien mérité. « Mon excuse concernant mon costume de merde c'est que je me suis gourée de soirée, mais c'est quoi la tienne ? Parce que là, franchement. » Je laisse glisser mes yeux sur sa combinaison à paillettes et ne cherche pas à retenir mon humour pourri. « Oh, c’était une soirée disco ? » Ça n’a pas l’air de la faire rire. « J’ai pas d’excuses, j’avais pas de déguisement, j’ai trouvé qu’une moustache pourrie et j’ai adapté le reste. » Je hausse les épaules de manière plutôt nonchalante. Elle me donne quand même le droit de boire dans sa bouteille et je ne me fais pas prier, buvant goulument quelques bonnes gorgées au goût divin. « C'était un pari de venir m'aborder, c'est ça ? » Surprise et n’ayant pas entendu Jamie glousser derrière moi, je tourne les yeux pour la regarder faire la pseudo innocente, avant de me retourner vers la grande tige à paillettes. « Oh, euhm… » Pas le temps de terminer ma phrase qui n’était même pas encore construite dans ma tête et elle s’approche faisant mine de m’embrasser en plaquant un baiser au coin de mes lèvres. Wow, alors celle là je m’y attendais pas. « J'espère que tu vas gagner gros. » Je ris en la regardant. « T’imagines même pas ! » J’arque un sourcil et la laisse partir, gardant la bouteille puisqu’elle me la laisse, et Jamie accourt. « Attends elle t’a vraiment roulé une galoche avec ta moustache là ? » Je ris et hoche la tête tout en buvant encore au goulot. « Eh ouais ma vieille, on a le talent ou on l’a pas ! » Je lui adresse un regard pervers en haussant les sourcils de manière exagérée, jouant de mes doigts sur ma moustache. « Erh arrête ça tu me donnes la gerbe ! » Nous rions toutes les deux et je lui donne une claque au cul - trop tentant - avant de m’adresser à elle. « Allez viens, faut que je teste encore ma pornstache ! » Elle grimace et je ris alors que nous nous dirigeons vers là où il me semble y avoir de l’animation. Une table de ping pong. Oh mon dieu j’adore ! Je suis pas aussi douée qu’au billard ou au baby foot mais ça peut être cool ! Bon sauf qu’ils joue pas du tout au ping pong en fait. Je m’arrête net lorsque mon regard accroche la silhouette de Loïs, et là, c’est le drame. Ashton, elle est venue avec Ashton. Mon coeur s’emballe et mon regard se teinte d’une noirceur que je déteste. « Ça va pas ? » Je ne prends même pas la peine de répondre au risque de l’envoyer chier. Je préfère bouillir seule dans mon coin. Ahston se met à jouer au Beer pong face à la femmes aux paillettes et Loïs semble jouer les spectatrice, il manquerait plus qu’elle joue les pompom girl pour cet abruti aussi. Je m’approche de Miss paillettes et décolleté, puis me glisse derrière elle pour murmurer à son oreille, plantant mon regard dans celui de Loïs juste pour la provoquer. « Je mise sur toi, explose-le et tu auras la récompense que tu voudras ! »
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Ven 7 Avr - 16:36
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« Prépare-toi à manger la poussière Burton, je vais t’écraser. » Mimant ses gestes pour réajuster ses propres lunettes, elle donna une pichenette à l'arme gonflable glissée à la ceinture de son ami. « T'aurais plus de chances d'attraper un fantôme que de me battre, mais tu peux toujours essayer. » Sur ces mots, et une langue brièvement tirée, elle se laissa emporter par le mouvement de foule jusqu'à la table qui les attendait. Début de match surprenant : une femme dont l'accoutrement contrastait violemment avec celui des jeunes gens les entourant venait de battre à plate couture son adversaire, accordant déjà un point à l'équipe qui s'animait à ses côtés. La somptueuse inconnue ne sembla pas surprise de sa victoire, malgré le fait qu'elle avait l'air de s'être complètement trompée de soirée. L'ambiance frôlait en apparence celle des fêtes étudiantes où l'on scanderait les noms de stupides fraternités, et cette femme était bien plus facile à imaginer mener un bal luxueux, ne couvrir son corps que des plus précieux tissus, et s'endormir seule dans sa seconde villa de plage. Enfin, c'était après tout une soirée déguisée, peut-être qu'elle se trompait. « Je relève le défi ! » Evidemment, il n'y avait qu'Ashton –quand ce n'était pas elle– pour avoir cette idée. En le voyant se préparer, la blonde s'empressa de le rejoindre après s'être battue pour une part de pizza avec un inconnu. Une fois glissée aux côtés de son partner in crime, elle ne put résister à l'envie de le décourager, glissant quelques murmures entre deux morceaux de pizza avalés. « C'est beau le courage. C'est mieux le talent. » Tentative qui se solda qu'en échec, mais ne manqua pas de la faire sourire en le voyant triompher. Après que la diva de la soirée ait descendu d'une traite le gobelet visé, Loïs fut tentée de féliciter son partenaire par la poignée de main qu'ils avaient inventé lors de leur première vraie soirée, mais se ravisa en cours de route lorsque son regard croisa à nouveau celui de sa sœur venant visiblement de joindre le jeu. L'enthousiasme qu'elle venait de porter pour la victoire de son ami n'avait pas l'air de la combler. Elle qui pensait qu'ils en avaient fini, avec cette histoire.
Il aurait été aisé de croire à tort que Loïs alimentait un esprit de compétition virulent. Pourtant jamais ses élans compétitifs n'avaient éveillé des excès de violence, ou d'agressivité ; elle prenait simplement un malin plaisir à embêter le monde, comme d'habitude. Si une chose allait dans un sens, il fallait au moins qu'elle essaye de s'y opposer. Surtout lorsque la chose en question était Tawny, et qu'elle n'avait aucune raison légitime de s'en prendre à son ami. Avalant rapidement le reste de la nourriture qu'elle n'aurait décemment pu se résoudre à gâcher, elle attrapa le batteur par le col pour contrer la provocation attendue de celle qu'elle cherchait à éviter. « On peut pas les laisser gagner. Tawny t'a déjà humilié, tu comptes la laisser recommencer ? » Relâchant doucement le costume de son ami, elle entreprit l'imitation d'un salut militaire en accord avec sa combinaison, et lui souffla un dernier mot d'encouragement : « Si on gagne, je m'engage à être ton wingman pour la soirée. Je te pousse dans la piscine avec la plus jolie fille que tu trouves, s'il le faut, mais on doit gagner. » Il était aussi secrètement question de nourrir l'espoir de retrouver son intérêt. L'attaquer juste pour la voir répondre, se persuader de la solidité du lien qui les liait et l'avait pourtant poussée à s'échapper. Elle testait ses propres limites à pouvoir lui résister. En retrait, à la moindre défaite de son coéquipier, elle ne manquerait pas de courir le remplacer. Et c'est après avoir suivi le combat de quelques balles échangées que sa présence ne tarda pas à être sollicitée. Bousculant son professeur pour prendre les rennes de l'équipe qui perdait, elle arrêta son adversaire d'un doigt levé, et fit glisser en arrière la visière de la casquette qui la gênait, laissant en vue à ceux qui l'encourageaient le logo de la Nasa qui y était brodé. « Pas toi. Je défie l'autre, là. Celle avec le survêt' adidas. » Sourcil arqué, elle fut bien contente de pouvoir masquer son regard derrière les verres teintés. Des jours qu'elle la fuyait, l'ignorait, et le simple fait de la revoir la replaçait dans l'exact état dans lequel elles s'étaient quittées, ce soir où tout avait changé. Lorsque son regard retomba sur la fausse moustache bordant les lèvres où elle aurait pu à nouveau s'égarer, elle fut presque tentée de la remercier ; ce stupide costume l'aidait grandement à luter.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mar 11 Avr - 3:35
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Un sourire railleur étirant toute la largeur de mes lèvres qui se délectent déjà de l'excitante confrontation que je viens littéralement de remporter haut la main, je reconnais prendre une satisfaction certaine dans le fait de voir mon adversaire masculin ridiculisé dès le premier essai d'une femme aussi étrangère à ce type d'ambiance que moi. Durant mes brèves années universitaires à Berlin, je n'ai pas eu l'occasion ou bien même l'envie particulière de me joindre à ce genre de rassemblements entre jeunes adultes que la vie n'effraie aucunement, dans une bulle insouciante et libératrice où l'alcool coule constamment à flots et au cours desquels tout les coups sont permis, ou presque. Sa pomme d'Adam effectuant des trajectoires linéaires sur la longueur de son cou, le jeune homme affublée d'un costume ressemblant de près ou de loin à un ninja termine le contenu de son gobelet en plastique d'une traite, déclarant sans le moindre mot avoir été vaincu à son propre jeu. Fières de ce succès qui ne devrait pourtant pas flatter aussi sincèrement mon estime enfouie, mes oreilles se ravissent de tonitruants éclats de rire francs s'élevant ci et là de la foule déjà entichée des règles simplistes de ces affrontements à venir. Alors que je remets brièvement en place la ceinture métallique m'entourant la taille, je dégage une mèche de cheveux de mon visage d'un coup de tête et mes yeux se déposent au passage sur un chasseur de fantômes, équipé d'accessoires farfelus jusque dans le moindre détail avec sa paire de lunettes de protection épaisses, lui conférant une ressemblance hilarante avec une mouche un peu hagarde et désorientée, emportée par le tumulte environnant. « Je relève le défi ! » J'arque un sourcil, mon esprit compétitif fortement chatouillé par l'intonation arrogante de sa voix et un rictus provocateur qu'il m'adresse non sans me donner la fulgurante envie de m'emparer du premier gobelet venu pour le lui lancer en pleine figure. Malgré tout toujours autant déterminée à me fondre dans cette masse indigeste d'énergumènes appartenant à toutes sortes de sphères sociales, certaines avec lesquelles je ne suis que guère familière, je m'abstiens et me contente d'adopter une attitude un brin plus hautaine, démontrant de ma supériorité par le biais d'un jeu de regards à glacer le sang. La spécialité du chef, à en juger les bruits de couloir qui se répandent à mon sujet avec une rapidité similaire à une maladie vénérienne dans une orgie de ghetto. Sourcil arqué, lèvre inférieure rapidement mordue pour tenter de charmer ce nouveau combattant à l'insolence au moins saluable, au pire pathétique, dos cambré vers l'avant dans ma combinaison étincelant de mille et unes lumières à l'image du chat somptueux qui s'étire, je m'empare délicatement de la balle au centre creux et m'apprête à la lancer lorsqu'une silhouette se penche par-dessus mon épaule. Je me redresse et affiche une expression de dégoût lorsque des poils de moustache frôlent ma joue et provoquent au passage un frisson irrépressible. « Je vais finir par croire que tu me suis comme un chien. » Regard en biais, je n'aperçois que la répugnante apparence de Pornstache, sérieusement ce costume. « Je mise sur toi, explose-le et tu auras la récompense que tu voudras ! » Lèvres légèrement pincées du temps de ma réflexion intensive sur la nature que pourrait bien prendre ladite récompense, déjà plus ou moins assurée d'être suffisamment futée pour battre le gringalet me faisant face, je balaie la foule du regard et m'arrête nette lorsque j'aperçois le fameux pompier au feu de poche en train de parler avec la complice de Pornstache, celle qui l'a sans doute forcée à venir me parler tout à l'heure. Payback time, bitch. « Je veux le mec là-bas. » Pornstache tourne sa tête pour se caler sur une vue similaire à la mienne et je me mets aussitôt à rire d'une façon quelque peu machiavélique. Si le pompier s'avère être le mec de son acolyte, je vais encore plus m'amuser à manipuler son tuyau gorgé d'eau. Je me mords brièvement l'index, émoustillée par cette simple idée de conquête et reprends finalement mes esprits pour ramener mon esprit à la compétition. La première balle atterrit dans un des gobelets que je surplombe, je m'en empare et avale la bière cul-sec, ne quittant pas du regard celui qui s'estime déjà vainqueur. T'es mal tombé, mon petit. Motivée par la promesse du gain, toutes les balles que je tire par la suite atterrissent sur la surface lisse du liquide versé dans les gobelets de son côté de la table. Une blonde intervient, manifestement excédée par tous ces points qui me sont soudainement attribués. Pointant du doigt Pornstache, avec laquelle elle semble aussitôt livrer une authentique bataille visuelle qui m'amuse énormément, la jeune cosmonaute, qui pourrait tout aussi bien être une dresseuse de Pokémon avec sa posture risible au plus haut point, ne démord pas de ses ambitions de varier les plaisirs. « Pas toi. Je défie l'autre, là. Celle avec le survêt' adidas. » Je lève les yeux au ciel dans un léger rire soulignant ma capitulation délibérée et appuie mes fesses contre le rebord en acier de la table de ping-pong, les bras croisés sur ma poitrine et le regard rivé sur la moustachue. « Ce ne sont pas me affaires et je ne peux pas deviner ce que tu as bien pu lui faire, mais je reconnaîtrais cependant ce regard fulminant entre mille. » Je sors une nouvelle clope de ma minaudière et m'empare cette fois assez rapidement de mon briquet pour l'allumer en solitaire. Pivotant doucement la tête sur le côté, je croise le regard du pompier et lui adresse un clin d'oeil, ma cigarette coincée entre mes lèvres alors que des volutes de fumée s'en échappe continuellement. Son regard de braise aussi ne trompe pas, il a envie de me prendre. « A mon tour de miser sur toi. Si t'éclates Blondie, je te file ma carte de visite et tu seras libre de me contacter pour obtenir n'importe quoi. » J'expire une bouffée de fumée avant de reprendre la parole. « Sauf des services à caractère sexuel, j'aime les hommes avec un peu plus de virilité. Sans vouloir te vexer. » Je me redresse brusquement et tourne les talons pour plonger mon regard dans celui de la jolie blonde. Elle boue intérieurement et je trouve ça aussi délicieux qu'intrigant. Il se passe clairement quelque chose de louche entre les deux jeunes femmes. « Tu l'as baisée, hein ? J'en suis sûre. Son aura pue le désir de vengeance, ça cache forcément une histoire de cul. » J'échappe un rire cynique et dépose la balle dans le creux de la main du Freddie Mercury bas de gamme à côté de moi. « Elle va te battre à plates coutures et ce sera probablement bien fait pour ta gueule. » Maintenant, battez-vous.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mar 18 Avr - 22:51
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J’arrive pas à croire que Loïs est là, la même soirée que moi. C’est juste dingue. Et le pire c’est qu’elle est avec Ashton, et je crois que ça me rend complètement folle. Malgré tout, un rictus se fraye un chemin au coin de mes lèvres en voyant les strips sur sa cicatrice à l’arcade. Je m’approche de la jeune femme avec qui j’ai partagé du champagne tout à l’heure et tout en fusillant Loïs et Ahston du regard, je murmure quelques mots à l’oreille de la paillette sur pattes. « Je vais finir par croire que tu me suis comme un chien. » Je lève les yeux au ciel l’air de lui faire comprendre que j’ai franchement autre chose à foutre que de jouer au petit toutou apprivoisé. Mais à ma proposition, elle semble hésitante et pose son attention sur l’assemblée et choisir sa prochaine proie. « Je veux le mec là-bas. » Je tourne les yeux pour suivre son indication et je vois Jamie en train de discuter avec un gars habillé en pompier. Ok. Je hoche la tête. « Vendu ! » Pauvre gars, il sait pas ce qui l’attend. Je la laisse se concentrer et les bras croisés, je souris chaque fois que la balle atterrit dans un gobelet, et je jubile qu’elle soit aussi forte et qu’elle les écrase avec une aisance non dissimulée. Mais c’est sans compter Loïs qui semble vouloir reprendre les rennes, je la reconnais bien là. Mais mon regard s’assombrit et je décroise les bras, à quoi elle joue ? « Pas toi. Je défie l'autre, là. Celle avec le survêt' adidas. » Manquait plus que ça. Je suis pas la plus douée à ce jeu, et elle va me laminer, la saloperie. Mon regard se pose alors sur la jeune femme laquelle je me suis liée comme étant une équipe, et j’en viens à le regretter. Elle se tourne vers moi croisant ses bras sur sa poitrine, et c’est pas plus mal au vue de son décolleté plongeant. « Ce ne sont pas mes affaires et je ne peux pas deviner ce que tu as bien pu lui faire, mais je reconnaîtrais cependant ce regard fulminant entre mille. » J’arque cette fois un sourcil sans la lâcher des yeux. Elle veut en venir où exactement ? Et puis pour qui elle se prend pour juger ? « A mon tour de miser sur toi. Si t'éclates Blondie, je te file ma carte de visite et tu seras libre de me contacter pour obtenir n'importe quoi. » Je fronce cette fois mes sourcils marquant ainsi mon incompréhension. Je sais pas pour qui elle se prend, ni qui elle est, mais franchement je vois pas en quoi je pourrai avoir envie de la contacter pour quoi que ce soit. « Sauf des services à caractère sexuel, j'aime les hommes avec un peu plus de virilité. Sans vouloir te vexer. » Je lâche un rire amusé, parce que son sous-entendu sur ma tenue m’a fait me rappeler à quel point je devais être ridicule. Mais j’en ai absolument rien à foutre, j’étais pas venue là pour trouver la femme de ma vie. Enfin, ça c’était avant que mon regard ne croise celui de Loïs. Pourquoi elle est toujours là ? La tige à paillettes se relève et je prends place au milieu de la table de ping-pong. « Tu l'as baisée, hein ? J'en suis sûre. Son aura pue le désir de vengeance, ça cache forcément une histoire de cul. » A nouveau je fronce les sourcils et la fusille du regard. Je ne me vois pas démentir, en même temps, elle a vu juste. Elle me donne la balle en plastique et nos regards s’accrochent une dernière fois. « Elle va te battre à plates coutures et ce sera probablement bien fait pour ta gueule. » Je souffle un peu en secouant la tête. Quelle idée j’ai eu, en la voyant, j’aurai mieux fait de me barrer loin d’ici. Je tente ma chance mais ne parviens pas à viser juste, et sentir son regard sur moi me déstabilise tellement que je suis complètement à côté de la plaque. A l’inverse, Loïs s’avère être une très bonne joueuse et elle enchaîne les bons tirs, me forçant à boire plusieurs verres d’affilée, jusqu’à ce que mon équipe finisse par perdre. Le sourire satisfait sur ses lèvres me rend dingue, j’ai juste envie de monter sur la table pour aller violer ses lèvres, putain, elle me met hors de moi. La voir se faire féliciter par Ashton me donne envie de vomir et sans plus tarder, je viens chercher la main de la boule à facettes et l’attire avec moi jusqu’à son pompier. Chose promise chose due. « Hey fireman ! je t’ai trouvé la perle rare ! » Je récupère mon amie au passage pour les laisser tous les deux. « Putain Tawny qu’est-ce qui se passe là ? J’étais en train de choper et tu lui fous une bombe atomique dans les pattes. » Je secoue la tête. « Bon écoute, c’est compliqué, je vais faire un truc je te supplie de pas me foutre une baffe, mais t’auras le droit de m’en foutre une paire quand on sera rentrées ok ? » Elle fronce les sourcils et je ne tarde pas à venir chercher son visage entre mes mains avant de l’embrasser. Sans lui laisser le temps de réagir, je prends sa main et l’emmène plus loin, loin de la présence de ma soeur. « Bon tu m’expliques ? » « Non, enfin pas maintenant, enfin c’est… MERDE ! Je vais aller me rafraichir un peu. » En plus toute cette bière m’a donné gravement envie de pisser. J’abandonne Jamie et me dirige vers les toilettes où bien sûr je tombe nez à nez avec Loïs, c’est bien ma veine. Je soupire et lâche juste un « Tu t’es fait voler ton téléphone ? », en rapport avec le fait qu’elle ne m’ait jamais répondu, jamais rappelée…
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mer 19 Avr - 1:59
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Victoire bien méritée, et une fierté tout juste dissimulé à prendre cette revanche informelle sur celle qui n'avait pas laissé une minute de répit à l'agitation de ses pensées. L'idée de la savoir bientôt gagnée par l'emprise de l'alcool, la voir peu à peu perdre plein contrôle de son équilibre et faiblir dans ses gestes au point de devoir s'accrocher au bord de la table pour rester droite la séduisait un peu plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Se savoir à l'origine d'une toute petite perception de faiblesse dans ses regards habituellement si assurés lui donnait fatalement l'envie d'en vouloir plus, redevenir celle qui saurait la faire chavirer, se complaire à s'imaginer seule maîtresse des sautes d'humeurs toutes aussi incontrôlables que celles qu'elle avait provoqué en elle. Plaisir malsain à savoir la provoquer en tout point. Son enthousiasme disparut avec la venue des cris voisins félicitant ses prouesses et la réaction exagérée du meilleur ami à qui elle s'était permis de voler la vedette lorsqu'elle saisit en une image le regard écœuré de la seule personne dont l'attention était digne d'être capturée. Repoussant les bras qui l'entouraient pour s'extirper de la foule sans un mot, elle eut le plus grand mal à se défaire du courant qui l'empêchait de rattraper celle qui s'était mise à la fuir, tout comme elle l'avait fait depuis sa dernière visite. Tout juste le temps d'envisager la similarité entre l'amère impuissance à ne pas pouvoir la rattraper et la distance qu'elle lui avait imposé par caprice et égoïste infondé, simplement parce qu'elle était effrayée. Une toute petite faille, une ridicule pensée à se considérer pour la première fois capable de blesser, et plus rien. Les lèvres convoitées venaient de s'appuyer sur celles d'une autre, et bon sang ce que c'était douloureux. Figée et incompréhensive, une énorme retombée de l'adrénaline qu'elle chérissait, et tout sembla trop lourd, trop pressé, trop. Ce n'était pas comme si elle ne l'avait jamais considéré ; les envies de Tawny ne se limiteraient pas aux siennes, et elle avait tous les droits de s'offrir à n'importe quelle autre idiote capable de la charmer. Serrant les dents pour avaler la colère qu'elle n'aurait su ni traduire ni gérer, elle rebroussa chemin en bousculant sur son passage le petit blond qui l'avait suivie, visiblement inquiet. En se ruant dans les toilettes pour claquer la porte derrière elle et espérer son épaisseur suffisante pour couvrir tout bruit lui rappelant l'existence de cette stupide soirée, elle fut prise d'une colère noire à son propre égard. Parce qu'elle s'était laissée croire, pendant ne serait-ce qu'une fraction de seconde, que les sentiments qu'elle n'était pas prête à accepter trouveraient un minimum de réciprocité. Sourire cynique, tapant frénétiquement du pied en passant une main sur le bas de son visage pour enfoncer ses doigts dans la peau de ses joues, elle croisa son regard dans le reflet du miroir suspendu à ses côtés, et secoua la tête, dépitée. Comment une simple fille parmi tant d'autres avait pu la mettre dans un tel état ? A vouloir s'isoler du monde dont elle réclamait l'ivresse, jusqu'à s'isoler d'elle-même pour ne plus s'entendre penser, pour ne plus s'entendre exister.
Au premier bruit de poignée, elle se redressa d'un bond et attrapa les lunettes de soleil abandonnées sur le bord du lavabo pour les glisser sur ses yeux enflés par les frottements de ses doigts crispés. Ses mains se retrouvèrent dans ses poches, tirant et déformant l'ourlet du tissu orangé dans lequel n'étaient rangées que ses clefs et le téléphone portable dont elle n'avait pu se séparer, nourrissant peut-être l'espoir secret d'y recevoir des nouvelles, malgré sa ferme intention à ne pas y répondre. Si elle avait réussi à s'en empêcher les soirs où elle aurait pourtant tant voulu lui exprimer à quel point elle lui avait manqué, elle n'aurait aucun intérêt à céder aussi rapidement. Il lui fallait simplement du temps, ou du moins elle cherchait à s'en convaincre. « Tu t’es fait voler ton téléphone ? » Un timbre qu'elle aurait reconnu entre milles. Le destin s'acharnait à les réunir, encore, comme témoin de leur liaison indésirée. Sourire forcé, ironique, ne camouflant aucunement énervement. Elle s'en doutait, mais s'en fichait, désormais incapable de la regarder sans imaginer ses lèvres au bord de celles qu'elle était presque surprise de ne pas avoir retrouvé à ses côtés. Tête baissée, violemment fermée au moindre murmure de désir à débarrasser son corps de tous ces artifices grossiers qu'elle prenait maintenant pour cible, elle souffla. « J'étais pas mal occupée. » cracha-t-elle avant de se mordre les lèvres, retenant visiblement le fond ses pensées. Quelques secondes de silence, et elle ne tarda finalement pas à céder : « Toi aussi, apparemment. T'avais l'air de plutôt bien t'amuser, avec ta copine. » En relevant la tête pour ne lui adresser que toute la rancœur face à laquelle elle ne voyait même plus l'utilité de la préserver, elle ajouta enfin « Enfin, tu l'as dit toi-même, on est pas mariées. » avant de s'apprêter à quitter cette foutue soirée pour de bon, voire même la ville, s'il le fallait.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
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○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mer 19 Avr - 10:10
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Mon corps est un volcan qui ne cherche qu’à exploser, et je sais d’avance qu’il est de ces soirs où je ne vais pas avoir l’alcool très bon. Il aurait fallu que la soirée se passe bien, que Loïs ne soit pas là, et que je boive de manière plus raisonnable, plutôt que sur un laps de temps aussi court. Je sens déjà le liquide brûlant naviguer dans mes veines jusqu’à me faire perdre légèrement l’équilibre une fois arrivée dans les toilettes. Mais mon regard se posant sur la silhouette de ma cadette me fait bouillir d’une nouvelle émotion toute particulière. J’ai l’impression d’être un enfant qui apprend à ses côtés, qui se nourrit de nouvelles sensations, de nouvelles impressions pas toujours des plus agréables. Je me sens tellement novice à son contact, pour tout un tas de raisons mais aussi et surtout à cause des sentiments que je nourris à son égard. J’en ai parlé avec Phoebe à l’hôpital, je suis à fleur de peau avec tout ce qui se passe en ce moment dans ma vie et je suis comme une cocotte minute sur le point d’exploser. La moindre petite contrariété serait susceptible de me faire péter littéralement une durite, et le pire c’est que je sens bien que je ne suis qu’à un petit rien de perdre pieds. A peine mon regard posé sur son visage et ses yeux qu’elle m’empêche de voir en les dissimulant derrière ses lunettes ridicules, je sens l’adrénaline monter, mais pas une bonne adrénaline. Je suis blessée de son silence, dégoûtée de me sentir réduite à néant alors que j’avais l’impression d’avoir vécu avec elle un moment hors du temps. Je lui ai offert ce que je n’avais jamais eu l’envie de donner à personne avant elle, je me suis offerte, entièrement, sans concession, simplement moi, mon corps, mon esprit, et jusqu’à la dernière miette de mon âme aujourd’hui torturée de la distance qu’elle met entre nous. Je n’ai jamais autant souffert de quelque chose, d’autant plus que j’ai pris conscience des sentiments qui me liaient à elle sans que je ne puisse rien faire pour empêcher ma descente aux enfers. Je regrette presque d’avoir posé mes lèvres la première fois sur les siennes, d’en avoir développé une addiction pire que toutes celles que j’ai pu rencontrer avant.
Je reste là, figée devant la silhouette fermée de celle qui me perturbe beaucoup plus que je ne le voudrais. « J'étais pas mal occupée. » Je lâche un rire parfaitement cynique dont j’ai le secret. Elle se fout ouvertement de ma gueule. Je sens une colère immense m’envahir et l’envie bientôt incontrôlable de frapper dans quelque chose dans l’espoir de pouvoir calmer mes nerfs. Je me suis promis de ne plus jamais lever la main sur qui que ce soit, et jamais ô grand jamais Loïs n’aura à faire à une once de violence me concernant, j’aurai bien trop de scrupules à abîmer son adorable minois qui me donne présentement envie de hurler, tant de désir que de colère. « Toi aussi, apparemment. T'avais l'air de plutôt bien t'amuser, avec ta copine. » Dit-elle en relevant la tête vers moi, faisant immédiatement se froncer mes sourcils. « Mais c’est… » « Enfin, tu l'as dit toi-même, on est pas mariées. » Cette fois c’en est trop. Elle s’apprête à quitter les toilettes et je me refuse à la laisser fuir à nouveau, alors je hurle son prénom, la faisant sursauter et s’arrêter net avant d’avoir pu atteindre la poignée de sa main tremblante. Je réduis la distance entre nous le coeur battant presque aussi fort que ce soir où nous avons unis nos corps autant que nos âmes. J’attrape son poignet avec fermeté, de quoi l’inciter à faire volte-face pour enfin me regarder. Je viens chercher ses lunettes que je lui arrache d’un geste sec, remarquant son regard posé sur la fausse moustache que j’avais presque oublié. Sans attendre je viens récupérer les poils artificiels pour retirer cet accessoire ridicule de ma lèvre supérieure, laissant derrière elle une rougeur sur ma peau dûe à l’arrachage express du scotch visant à garder le déguisement au dessus de ma bouche. « Tu te fous de ma gueule ! » Son regard retrouve le mien et je suis incapable d’arriver à lire dedans, mélange de beaucoup trop de choses contradictoires. « D’où tu te permets de me donner des leçons ? Je te rappelle que c’est toi qui ne répond pas à mes messages, je suis venue chez toi pour te voir, Riley te l’a forcément dit, et c’est pas moi qui fuis le Fox pour t’éviter. Alors c’est quoi ton putain de problème ? Tu fais tout pour me rendre la vie impossible et maintenant que t’as réussi à me vriller le cerveau tu te casses ? C'est toi qui est venue me chercher Loïs, alors il va falloir m'expliquer pourquoi maintenant tu fais tout pour m'éviter ! » Mon corps s’étant rapproché du sien la faisant reculer jusqu’à la porte de l’entrée des toilettes, comme une vieille habitude, un réflexe qui semble nous poursuivre. Je viens frapper de ma main à plat contre le bois de la porte derrière elle, la faisant à nouveau sursauter, et mon regard noir plongé dans ses iris aux reflets divins. « Il va falloir grandir et savoir ce que tu veux. » J’approche un peu plus mon visage du sien pour intensifier l’accrochage de nos regards puissants. « Dis-moi simplement que cette nuit là ne signifiait rien pour toi et je te laisse partir, t’entendras plus parler de moi. »
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mer 19 Avr - 12:08
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Rattrapée de justesse par le poignet, et pas la moindre force exercée à s'en échapper. Une faiblesse qu'elle n'aurait pu supporter plus longtemps, mais pour laquelle le seul remède présent serait celle dont elle cherchait à s'échapper. Il semblait à présent évident qu'aucun autre refuge n'égalerait le confort de ses bras, et pour ça, elle lui en voulait tellement. Débarrassée de ses lunettes au même titre que sa fierté, elle se mit à fuir son regard pour ne pas lui laisser lire la détresse dans ses yeux fatigués, s'arrêta au bord de la postiche collée sur ses lèvres et sentit sa mâchoire entière se contracter en la voyant enfin l'arracher. « Tu te fous de ma gueule ! » Lèvres scellées et gorge affreusement sèche, elle maintenait la dureté de son expression en se forçant à revoir la scène à laquelle elle avait à peine assisté, l'imaginant maintenant aller bien plus loin qu'un simple baiser. Offrir les mêmes cris que ceux qu'elle avait entendu faire écho aux siens, les mêmes réactions, le même plaisir, crue et pleine entre d'autres mains. C'en était déjà bien assez pour l'écœurer. « D’où tu te permets de me donner des leçons ? Je te rappelle que c’est toi qui ne répond pas à mes messages, je suis venue chez toi pour te voir, Riley te l’a forcément dit, et c’est pas moi qui fuis le Fox pour t’éviter. Alors c’est quoi ton putain de problème ? Tu fais tout pour me rendre la vie impossible et maintenant que t’as réussi à me vriller le cerveau tu te casses ? C'est toi qui est venue me chercher Loïs, alors il va falloir m'expliquer pourquoi maintenant tu fais tout pour m'éviter ! » Dans l'élan d'un courage pseudo-préservateur, elle songea à l'embrasser pour la faire taire, pour ne plus avoir à se confronter à l'armée d'accusations venue la cerner. Dos à la porte, elle fit glisser ses doigts sur le bois pour en faire tourner la clef d'un geste sec, d'abord les empêcher d'être à nouveau dérangées. Ça paraissait si simple, se pencher vers elle, effleurer ses lèvres d'un baiser qui aurait sans doute eu bien plus de sens que le moindre mot qu'elle aurait pu se convaincre de prononcer. Et pourtant, au moment où elle voulu s'exécuter, elle ne fit face qu'à la froideur d'un refus douloureux. La pire torture envisageable. Leurs corps étaient si proches, et elle n'avait jamais paru si distante, inaccessible et fermée. Mordant le sourire confus d'un réflexe idiot, elle battit des cils et échappa un souffle lourd mais tremblant, ne surtout pas céder maintenant. « C'est pas ça, j'essaye de... » Le coup porté sur la paroi à laquelle elle était adossée la fit sursauter, et perdre les mots qui auraient achevé une excuse lâche et maladroite, à l'image de son état. « Il va falloir grandir et savoir ce que tu veux. » Grandir. Léger rire, ravalé de justesse en croisant les yeux qui la défiaient. « Oui, vas-y. Traite moi de gamine, toi aussi. Ça rendra tout tellement plus sim– » Son visage se rapprochant du sien, elle en perdit encore le fil de ses mots au profit de l'admiration du regard dont elle ne pouvait maintenant plus se détacher une seule seconde. La proximité venait à elle seule de détruire ses défenses, et sans qu'elle puisse le contrôler, ses mains frissonnaient déjà à l'idée de venir retrouver la chaleur de la peau qu'elle voulait égoïstement posséder seule, ce soir et tous les autres. « Dis-moi simplement que cette nuit là ne signifiait rien pour toi et je te laisse partir, t’entendras plus parler de moi. » Silence dans la recherche d'une nouvelle issue, un nouveau moyen de se défiler, mais elle craqua en l'entendant soupirer, en voyant s'éloigner les lèvres sur lesquelles elle ne voulait voir se poser que les siennes. « Je peux pas. » Des mots prononcés avec une telle faiblesse qu'elle eut à les répéter face à son air intrigué. « Ce serait faux, et tu le sais. » Bien vite, trop vite, ses doigts glissèrent sur le bord de la casquette dont elle dut la priver pour s'empêcher toute forme de distraction, avant qu'ils ne rejoignent ses hanches et se calment enfin, rassurés de sa présence. « Je veux pas que tu partes, Tawny. » Un murmure, comme pour ne pas déranger l'usuel flot de ses pensées capricieuses et indomptées, ne pas se surprendre à céder des mots qu'elle ne se serait jamais cru capable de prononcer. C'est d'ailleurs dans l'espoir de tuer ces voix qu'elle l'embrassa cette fois sans contrainte, offrir dans un échange passionné ce qu'aucun mot ne pourrait égaler. S'il fallait trouver une excuse à son insupportable vulnérabilité, elle se convaincrait d'être influencée par l'ivresse de l'instant, mais saurait toujours, malgré ses agissements, qu'à l'origine de ce bouleversement se plaçaient les sentiments qu'elle avait tu.
Chacune retrouva aisément habitudes et repères, gestes initiés par la plus jeune des deux sœurs, persuadée qu'occuper leurs corps l'empêcherait de prononcer des mots qu'elle aurait pu regretter. Comme à chaque fois où elles autorisaient leurs âmes à flirter d'un peu trop près, elles se retrouvèrent finalement piégées dans le désir, forcées d'assouvir ses commandements comme si elles n'en auraient plus jamais l'occasion. Une main glissée dans ses cheveux, une autre tout juste accrochée à sa taille, hésitant à la recouvrir de caresses ou à la saisir avec brutalité. Un peu trop tôt cependant, les mouvements de la blonde furent altérés par ce qu'elle avait d'abord interprété comme l'excès d'alcool et de fatigue. L'envie de la posséder était brutalement retombée lorsqu'elle avait constaté que ses gestes et pensées avaient tant changé. Doucement, elle la relâcha, la repoussa, l'observa silencieuse et agacée. Pourquoi fallait-il qu'elle apporte subitement une telle conséquence à de simples paroles, à de stupides pensées ? Celle dont l'étreinte lui promettait la plus ultime des libertés la poussait irrémédiablement à réfléchir, à cadrer l'énergie qu'elle n'avait jamais su faire taire. Evidemment, elle était effrayée, surpassée par l'ampleur. « Attends... Arrête, je... Il faut que je sorte. » Dans sa confusion, elle se heurta à la porte qu'elle avait oublié avoir fermé, trembla davantage en s'attaquant au verrou, et sortit en vitesse pour prendre la direction du jardin un peu plus tôt repéré. Traverser le petit salon protégé par le verre d'une étroite véranda, puis pousser hâtivement la porte vitrée pour la faire coulisser, et elle se jeta à l'extérieur pour prendre une bouffée d'air, comme si elle était sur le point de suffoquer. Peu de gens s'étaient encore aventurés près de la piscine à laquelle elle faisait désormais face, pensant sans doute la porte fermée, alors elle prit soin de la claquer derrière elle avant de s'installer au bord de l'onde chlorée. Si son regard, son souffle se fixaient sur les minuscules vagues formées par les mouvements de ses pieds, peut-être qu'elle parviendrait à oublier le reste. Abuser de sa tendance à être incapable de se concentrer pour ne plus avoir à s'engager dans quoi que ce soit. Mais rien n'y faisait, Tawny la hantait au point qu'elle puisse pratiquement la visualiser traverser le hall pour la retrouver. Quand la porte s'ouvrit derrière elle, sans se l'avouer, elle espérait encore tant qu'elle soit venue la retrouver.
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#) Mer 19 Avr - 14:11
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J’ai l’impression que le seul moyen que j’ai trouvé pour qu’elle me regarde ou qu’elle me parle, c’est la confronter. Je suis obligée d’aller la chercher, de la retenir quand elle se casse, de tout faire pour avoir une once de reconnaissance ou quelque chose qui s’en rapporte. Elle met mes nerfs à rude épreuve et je sais pertinemment que si ça n’avait pas été Loïs, j’aurai abandonné depuis belle lurette. Je peine encore à comprendre pourquoi j’ai ce besoin irrépressible de sentir son regard sur moi, son souffle sur mes lèvres et sa peau aussi près de la mienne, l’envie tremblante d’aller la chercher, la toucher, la caresser, la posséder. Mais pour l’heure, la colère et la rancoeur prime sur le reste, sur ce qu’il me reste de dignité. « Oui, vas-y. Traite moi de gamine, toi aussi. Ça rendra tout tellement plus sim- » comme je m’y attendais, elle se braque sous le terme employé, mais il était précisément choisi pour cette raison, parce que j’ai compris son petit manège, et encore mieux ce côté de sa personnalité. Elle ne me dira jamais ce que je veux entendre tout comme je ne lui avouerai jamais ce que j’ai pu avouer à Phoebe à son propos. Ça irait à l’encontre de ce que nous sommes, et ce n’est pas ce que je désire. J’ai juste envie de savoir, de comprendre pourquoi elle me fuit de cette manière ? Est-ce que j’ai si peu d’importance à ses yeux pour qu’elle en vienne à vouloir m’éviter à tout prix ? J’ai bien compris que les paroles étaient pour elle difficiles, et que les actes comptaient sans doute plus que tout le reste. Mais le fait même d’avoir passé la nuit chez elle, partir au petit matin, je pensais que ça aurait suffi pour lui prouver mon attachement tout particulier. Je m’approche un peu plus d’elle et lui demande d’être sincère, de me dire si elle veut que je m’éloigne, que je ne cherche plus à la voir, à la toucher. Qu’elle me le demande, qu’elle mette les mots là dessus. Silence, son regard qui fuit le mien et mon coeur qui s’effrite peu à peu. J’aurai préféré qu’elle dise quelque chose plutôt que de me laisser encore dans un flou intersidéral. Je m’éloigne d’elle, juste assez pour tenter de reprendre une respiration qui me permettrait de réoxygéner mon cerveau correctement. « Je peux pas. » Je fronce les sourcils, n’étant pas sûre d’avoir entendu ce que j’ai entendu, et elle répète ces trois mots qui semblent pour elle tout aussi difficiles à sortir qu’un ‘je t’aime’. Je n’en demande pas tant. « Ce serait faux, et tu le sais » Mon coeur s’emballe alors que mon regard reste ancré dans le sien, la sentant réduire la distance dans mon sens cette fois-ci. Depuis qu’elle est entrée dans ma vie, j’ai l’impression de faire avec elle un pas en avant et trois en arrière, si bien que je redoute presque chaque avancée qu’elle fait dans ma direction. Elle retire ma casquette et je la laisse faire, laissant mon souffle devenir plus irrégulier, avant qu’elle ne vienne poser ses mains sur mes hanches, comme une habitude devenue quasi routinière, et dont j’aimerai ne jamais avoir à me séparer. « Je veux pas que tu partes, Tawny. » Implosion de mes organes à l’intérieur de mon propre corps, tout s’affole, tout se répand, je ne sais plus qui je suis ni même où j’habite. Je sens presque le sol se dérober sous mes jambes cotonneuses à la simple écoute de ces quelques mots qui signifient tellement. C’est comme si tous mes doutes avaient pu s’envoler en une fraction de seconde, appelés vers d’autres horizons dans le but de m’alléger de toutes ces craintes, toutes ces peurs la concernant, nous concernant. A aucun moment je ne repense au fait que nous sommes liées par le sang, entre toute autre chose, parce que ce détail me semble tellement insignifiant à côté de l’amour profond que je lui porte. Parce que oui, j’ai été obligée de prendre conscience de certaines choses avec l’aide de ma meilleure amie. Et même si je suis pétrifiée à l’idée de me sentir dépendante de quelqu’un à cause de ce genre de sentiments, je sais que j’en suis totalement tributaire et que rien ne pourrait me faire plus de mal que de la sentir aussi loin qu’elle l’a été ces dernières semaines. Maintenant qu’elle est entrée dans ma vie, je suis incapable de la laisser la quitter. Les lèves de la jeune femme viennent s’emparer des miennes et avec ce baiser, tout s’étiole. Chaque pensée s’estompe dans un nuage de fumée provoqué par le plaisir de cet échange charnel. Il n’existe rien de plus agréable que les baisers que j’ai pu donner ou recevoir de cette fille, et c’est sans doute ce qui me déroute le plus. Les actes remplacent tous les mots les plus attendus de la Terre et voilà que mon coeur s’affole, mes mains trouvant repère là où elles avaient déjà pris leurs marques quelques jours plus tôt. Retrouver sa peau frôlée en glissant mes doigts dans sa nuque, et en vouloir d’avantage, frustrée de la combinaison qui m’empêche de faufiler mes doigts sous un éventuel haut désolidarisé de son pantalon. Qu’importe. Nos baisers font taire toute pensée futile, du moins, c’est le cas de mon côté mais je me rends compte qu’il n’en est pas de même pour elle. Et voilà, un pas en avant, trois pas en arrière. « Attends... Arrête, je... Il faut que je sorte. » Son regard perdu m’immobilise complètement sous l’incompréhension, et la voilà déjà loin alors que mon souffle se perd à la quête d’un rythme plus convenable, mes bras ballants et mes jambes perdant peu à peu de leur vigueur. Un coup de vent violent sur un château de cartes à l’équilibre déjà instable. J’ai l’étrange impression que ça ne finira jamais, et que la puissance de notre lien ne nous mènera qu’à notre perte, dans un avenir incertain. Un long soupire et déjà quelqu’un entre dans les toilettes, me coupant de cet état presque léthargique. La jeune femme s’excuse et referme la porte, me laissant le temps de me reconnecter avec le présent, fermer à nouveau la porte, évacuer une partie des bières ingurgitées par la faute de ma soeur, et m’asperger le visage d’une eau glacée supposée remettre mes idées en place. En vain. Je finis par sortir de la petite pièce, incapable de savoir ce que je dois faire. Jamie doit être en train de me chercher, et je n’ai qu’une seule envie, retrouver la nature de mes tourments. Mes pas me guident sans le vouloir jusqu’au jardin, errant comme une âme en peine avant que mes yeux n’accrochent les cheveux blonds de celle qui me procure autant de sentiments contradictoires. Un simple soupire et je décide d’arrêter de jouer les enfants, si une de nous deux doit montrer l’exemple, il paraît que ça doit être moi. Je m’approche doucement et me racle la gorge une fois près d’elle. « Je peux ? » Elle vient poser son regard sur mon attitude presque nonchalante, mains dans les poches. Un mince hochement de tête et je me baisse pour retirer baskets et chaussettes, puis remonter mon jogging jusqu’à mes genoux, on est plus à ça près. Je m’installe dans la même position qu’elle, les mains appuyées sur le rebord de la piscine, et je reste silencieuse un instant, cherchant comment briser le silence. « Jamie est seulement mon amie, c’était la première fois que je l’embrassais et je l’ai fait seulement pour te faire réagir. J’ai jamais couché avec elle, et d’ailleurs j’ai… » J’hésite un instant avant de poursuivre. « J’ai touché aucune fille depuis toi. » Voilà. Au moins c’est dit. Je ne suis même plus sûre de ce qui lui fera plaisir ou la fera fuir, tout est si flou…
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Sujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#)