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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 Go drunk, you're home. ○ RP de groupe

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MessageSujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#)   Go drunk, you're home. ○ RP de groupe - Page 2 EmptyMer 19 Avr - 15:55

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Liées, condamnées à se retrouver. Evidemment qu'elle la suivrait. « Je peux ? » Tout en terminant de défaire les cheveux blonds dont elle avait retiré la casquette maintenant posée à ses côtés, elle tourna la tête vers celle qui l'avait rattrapée pour doucement la hocher, l'air fataliste mais quelque part rassurée. La douleur ancrée à sa poitrine s'effacerait tôt ou tard, il fallait simplement que quelqu'un la pousse à bout, mais elle n'aurait jamais su le réclamer. Toujours dans l'espoir d'occuper son attention à autre chose que l'admiration qui la pousserait sans surprise aux bras du désir, elle faisait cliquer entre ses doigts les branches des lunettes aux verres teintées récupérées sur son passage lorsqu'elle s'était si brusquement éclipsée, attendant qu'elle s'installe sans pour autant s'autoriser à la regarder. Redevenue bête sauvage à apprivoiser avant d'en considérer l'approche. Dans un léger silence qu'elle ne jugea pour l'instant pas nécessaire de briser, elle autorisait ses oreilles à espionner quelques conversations voisines, un brouhaha fragile mais préservateur du calme devenu synonyme de danger. Un voile protecteur qui l'incita à se surprendre dans l'espérance que l'instant ne s'arrête jamais, qu'elles puissent simplement rester là, sans avoir à expliquer quoi ce que soit. De toute façon, elle n'aurait pas su s'expliquer. Il y avait simplement eu cette force, cette poussée pour la survie de tout ce qu'elle connaissait, fuir pour ne pas avoir à rencontrer l'inconnu. L'inauguration d'une nouvelle voie, également : celle de la raison, qu'elle avait si longtemps ignoré. Et un peu plus tôt dans cette salle de bain, piégée dans la toile des inepties de pressentiments grossiers, elle s'était empêchée d'agir sans réfléchir, dans la peur étrangère d'un regret. Ce n'était pas ce qu'elle méritait, ce n'était pas ce qu'elle voulait lui donner. Réservée au mutisme devenu armure, ce fut donc son aînée qui prit la parole, à la seconde précise où elle faillit bien rencontrer le regard qu'elle n'approchait alors qu'avec furtivité. « Jamie est seulement mon amie, c’était la première fois que je l’embrassais et je l’ai fait seulement pour te faire réagir. J’ai jamais couché avec elle, et d’ailleurs j’ai… » Grimace à l'entente du nom de celle qu'elle avait réussi à effacer du tableau, et dont elle revoyait maintenant l'image, cousue par-dessus toutes celles de leurs précédents échanges. Ses lèvres, sa peau, ses doigts, tâchés de l'encre d'une autre vie, répondant aux appels d'une autre voix. Une retenue forcée, tournant la tête dans la direction opposée, et bientôt l'intrigue du silence inattendu à la fin de sa phrase la poussa à se calmer. Doucement, la colère s'effaça pour laisser naître un air curieux, là, au creux des yeux qui ne cherchaient plus qu'à comprendre. « J’ai touché aucune fille depuis toi. » Son cœur se figea avec tout le reste, la laissant silencieuse et coupable pour une seconde. L'impact des mots dont elle avait négligé la portée. Voilà qu'elle aurait désiré lui affirmer avoir fait de même, au moins pour la rassurer autant qu'elle venait de le faire, avec cette toute petite information valant déjà bien plus qu'elle ne le croyait. Un équivalent, alors. Quelque chose de tout aussi important. « J'avais... peur. » Soupir et annonce douloureuse, mais il lui fallait maintenant s'expliquer. Evoquer la première crainte qu'elle s'entendrait formuler. Peur de ne plus savoir vivre sans être assurée de retrouver sa présence, peur d'une nouveauté qu'elle croyait affronter seule, peur de grandir, de changer. « J'ai toujours peur, en fait. » Un rire idiot dans la vaine tentative de camoufler son malaise à évoquer l'angoisse qu'elle n'avait jamais autorisé à laisser la gagner ; l'alcool aidait. Sa déclaration se retournait contre elle-même pour lui infliger la réflexion qu'elle évitait, et elle dut se stopper. Pause imposée, le temps de trouver la force de rompre quelques barrières de fierté à tout ce qu'elle aurait voulu lui déclarer, elle déglutit péniblement et releva les yeux.  « De m'attacher un peu trop à toi, je crois. » Son ton était sensible, mais ses expressions manquaient considérablement de sérieux, barrage défensif à tout excès d'émotivité, comme pour encore se donner l'occasion de prétendre pouvoir s'en échapper. Lui faire croire, se faire croire que les sentiments n'avaient pas autant d'effet que ce qu'ils laissaient penser. Tant d'autres choses à dire, sans doute, mais chaque seconde à rester muette l'enfermait un peu plus dans la crainte de rater toutes les opportunités. Elle adoptait à nouveau les expressions d'une enfant, une gosse qu'on aurait punie en forçant à accepter ses premières responsabilités. Savoir qu'elle la jugerait immature la déplaisait, et le fait que son regard compte autant la déstabilisait. Tawny la mettait à nue, et pas dans le sens du terme le plus plaisant. Du vacarme à l'intérieur de la véranda, l'arrivée fanfaronne de nouvelles têtes, de nouveaux corps, et l'irruption de la musique pour briser l'ambiance intimiste à laquelle elle commençait tout juste à trouver un certain intérêt. Un sourire semi-amusé à voir l'animation déjantée les rejoindre et la sauver, il fallut à Loïs s'écarter de justesse avant d'être malgré tout aspergée d'eau par le plongeon improvisé du premier idiot à s'être jeté la tête la première dans le large bassin chauffé. Renversement inattendu dans l'automatisme de ses gestes : son nouveau réflexe de survie l'avait poussée à naturellement saisir les épaules de sa sœur pour lui servir de bouclier, et sans avoir le temps de prévoir quoi que ce soit, elle s'était retrouvée penchée sur elle au bord du bassin, à nouveau bien trop près. Une main passée dans les mèches mouillées avant que son souffle éreinté ne vienne frôler le coin des lèvres où elle se ravisa de justesse d'abandonner un baiser, prise par l'idée bien plus tentante de l'entraîner avec elle dans l'onde agitée. Se jeter à l'eau, pour de bon, et ne plus avoir à émerger.
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MessageSujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#)   Go drunk, you're home. ○ RP de groupe - Page 2 EmptyLun 24 Avr - 16:44

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Mon regard a à peine le temps de se poser sur Tawny et d’analyser la situation qu’une poigne fermement serrée sur mon col me fait soudain me pencher au niveau de Loïs. « On peut pas les laisser gagner. Tawny t'a déjà humilié, tu comptes la laisser recommencer ? » Je prends un air choqué et blessé face à son phrasé. Pas la peine de remuer le couteau dans la plaie, ma fierté est encore en convalescence. « Si on gagne, je m'engage à être ton wingman pour la soirée. Je te pousse dans la piscine avec la plus jolie fille que tu trouves, s'il le faut, mais on doit gagner. » La défaite n’était déjà pas une option envisageable, mais cette proposition attise encore mon envie de victoire. Un sourire entendu retrousse le coin de mes lèvres alors que je me redresse et assure déjà ma prise sur la petite balle de plastique orange. « Deal. » C’est l’occasion rêvée de prendre ma revanche sans forcément remettre de l’huile sur le feu. Sans me faire davantage prier, je reprends la partie là où je l’avais laissée avant d’être interrompu, enchaînant les lancés jusqu’au point où l’alcool ingurgité fait enfin son effet en altérant la précision de mes gestes. Le cours du match s’inverse et Loïs vient aussitôt me remplacer, acclamée par la foule. « Je sais pas si laisser mon honneur entre tes mains est la meilleure chose à faire, mais je compte sur toi pour ne pas perdre la face contre la moustachue. » J’en profite pour me servir une part de pizza, sans jamais lâcher la table de ping-pong des yeux ni manquer de féliciter mon amie à chacun de ses tirs victorieux. Bientôt la partie est terminée, accordant la victoire à notre équipe. Le simple fait de voir l’air dépité s’afficher sur le visage de Tawny est grisant et fait naître un sourire narquois sur le mien tandis que je prends mon temps pour féliciter ma coéquipière à grand renfort de cris de joie exagérés, de poignées de main personnalisées et de claques amicales sur l’épaule. S’attarder à fêter ses prouesses ne semble pourtant pas être dans ses intentions puisqu’elle s’écarte rapidement de mon étreinte pour, je le devine, suivre le chemin de sa sœur. Oulah, ça sent pas bon. « Loïs, attend ! » Je la suis sans hésiter, me frayant tant bien que mal un chemin parmi la foule compacte, mais mon élan est stoppé net quand mon amie rebrousse soudain chemin et me bouscule sans autre commentaire, un air froid assombrissant son expression. Surpris, je tourne la tête en quête de ce qui aurait pu être la raison de ce changement soudain de tempérament, en vain. La pièce est peuplée de jeunes plus ou moins ivres, impossible de déceler un indice quelconque même si au fond, j’ai mon idée. Une seule personne ici est capable d’atteindre la blonde, et pour une fois ce n’est pas moi. Je décide de lui laisser l’espace dont elle a besoin et fais demi-tour vers la table de ping-pong où des gens ont commencé à aligner des verres à shots.

Toute notion de temps longtemps oubliée, mon esprit divague soudain vers mon amie qui n’est toujours pas réapparue. Je ne crains pas forcément que quelque chose lui soit arrivé, elle est bien assez grande pour se débrouiller toute seule, en revanche elle serait capable de m’avoir laissé en plan et d’avoir quitté la soirée sans même me prévenir. Ou alors elle a retrouvé Tawny et dans ce cas-là, qui sait ce qui pourrait arriver. Je glousse pour moi-même alors que des visuels peu orthodoxes naissent dans mon esprit embrumé tandis qu’un lapin géant me sert un énième gobelet rouge au contenu inconnu. « Le dernier qui finit son verre cul-sec doit piquer une tête dans la piscine. » Merde, j’suis mauvais à ce genre de défis. Surtout que le mien est rempli aux trois-quarts, me laissant peu de chances de succès. « Ok, GO ! » En total contradiction avec mes pensées, ces deux mots jaillissent de ma bouche, coupant court à toute potentielle envie de me défiler. Dans la précipitation, j’en renverse la moitié à côté, le liquide collant à mon menton et venant probablement tâcher ma combinaison beige. Manquant de m’étouffer, j’accepte sans broncher cette défaite évidente. Après avoir confié le contenu de mes poches à mes compagnons de beuverie, je fends la foule sous leurs encouragements, sors de la maison et prends quelques pas d’élan avant de sauter dans le bassin chauffé, mettant un point d’honneur à éclabousser un maximum de personnes dans la manœuvre. « BANZAAAAÏ ! » Le silence soudain, des voix rendues sourdes à travers l’eau tiède, une sensation de temps arrêté. D’un coup de pied, je me propulse à la surface puis secoue machinalement la tête tel un chien mouillé, éclaboussant encore Loïs et Tawny que je n’avais pas encore remarqué assises au bords de la piscine. « Tiens, mais qui voilà ! Bip-bip et Vil Coyote, le monde est petit ! » Je m’approche des deux filles qui m’ont rejoins dans l’eau et avise nos trois corps y flottant seuls, mon regard s’attardant sur la brune alors que je reprends la parole. « Dis-moi Loïs. Je n’ai pas oublié ta proposition de toute à l’heure, pourtant je ne vois aucune jolie fille digne de ce nom… Une promesse est une promesse, pas vrai ? »
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Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3978
○ points : 130
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: Go drunk, you're home. ○ RP de groupe (#)   Go drunk, you're home. ○ RP de groupe - Page 2 EmptyMer 26 Avr - 13:23

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Je ne sais pas exactement pourquoi je ressens le besoin de lui dire que Jamie n’est qu’une amie, qu’elle ne représente rien d’autre pour moi. Me justifier sans doute auprès de Loïs, comme si j’essayais de lui faire comprendre que je n’avais aucune envie de voir d’autres filles depuis elle. Et pourtant, je sais bien que si je ne le dis pas clairement, elle ne pourra pas forcément comprendre. Alors je me lance, me jette à l’eau en lui disant le plus simplement au monde que depuis la dernière nuit partagée, j’ai été incapable de voir quelqu’un d’autre. Il faut dire qu’elle hante mes pensées plus encore que je ne l’aurait cru possible. « J'avais... peur. » J’hésite à la regarder, fronçant les sourcils avant de finalement tourner la tête dans son sens, dans l’espoir de pouvoir lire à travers son regard dans lequel se reflète les couleurs de la piscine sous nos pieds. « J'ai toujours peur, en fait. » Mon ventre se serre en entendant la petite voix de ma cadette et je me contente de déglutir avec un peu de difficulté. « De m'attacher un peu trop à toi, je crois. » Sa voix n’est plus si assurée, on est pareilles sur ce point, dire ce qui nous fait peur n’est pas dans nos habitudes. Je lui adresse un mince sourire, comme pour lui dire que c’est pareil pour moi même si c’est déjà trop tard, et ça, j’en suis consciente. Délicatement et comme pour lui dire sans un mot qu’elle n’a pas besoin d’en dire plus, je rapproche ma main de la sienne sur le rebord de la piscine, frôlant son auriculaire du mien, et me provoquant un long frisson, une décharge électrique des plus intenses. J’aurai voulu lui dire que je n’attendais rien d’elle, mais ce serait mentir, je pense à elle jour et nuit, et imaginer qu’elle puisse se laisser aller dans les bras d’une autre me donne la nausée. Mais avant que je n’au eu le temps de prendre une inspiration dans l’espoir de dire quelque chose de censé, une horde de jeunes gens alcoolisés prennent d’assaut la piscine. Un premier plonge et je me crispe légèrement en relevant mes genoux, mais c’est sans compter Loïs qui semble vouloir me prendre comme bouclier, rapprochant considérablement nos visages. Regards ancrés l’un dans l’autre, je jurerai la voir se retenir de m’embrasser, et je n’ai même pas le temps d’enclencher une quelconque prise de décision qu’elle me devance, mais pas en faisant ce à qui je m’attendais. Au lieu d’un baiser, je me retrouve attirée avec elle dans la piscine. Lorsque ma tête retrouve la surface de l’eau, en même temps que celle de ma cadette, je l’éclabousse en riant. « Saloperie ! ». Et voilà qu’un trouble fête fait son apparition, en fait, non. C’est lui qui est à l’initiative de cette connerie, ça m’aurait étonnée. Ashton. « Tiens, mais qui voilà ! Bip-bip et Vil Coyote, le monde est petit ! » Il s’approche et je le fusille du regard, plissant les yeux en attendant de voir ce qu’il nous réserve. Il faut croire qu’il n’est jamais à bout de nouvelles conneries à faire. « Dis-moi Loïs. Je n’ai pas oublié ta proposition de toute à l’heure, pourtant je ne vois aucune jolie fille digne de ce nom… Une promesse est une promesse, pas vrai ? » Je lève les yeux au ciel en entendant la pique qu’il vient de me lancer mine de rien. Mais l’idée pourtant de lui foutre une jolie fille dans les pattes me débarrasserait de lui, me laissant seule avec Loïs. Alors je tourne sur moi-même pour regarder aux alentours et mon regard accroche une petite blonde tout à fait mignonne. Je fais signe à Loïs de la regarder, elle doit sûrement mieux connaître les goûts de son ami. « Je peux t’aider si tu veux. » Lui dis-je dans un petit sourire complice, retrouvant ce lien si précieux qui nous unit depuis le début.
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