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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Please, don't forgive me | Adrilyn#1

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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyJeu 20 Avr - 19:20


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Les coups de foudre, la vie, les rencontres inoppinées, les gens qu’on aime, ceux qu’on déteste… toutes ces choses qui font qu’une vie est belle ou laide. Rien n’avait plus d’importance. Elle était partie et avait laissé un vide en lui. Deux mois s’étaient écoulés et il avait sombré dans ce qu’on appelle le désespoir. Un désespoir total et sanglant. Adriel savait qu’il avait fait une terrible erreur en levant la main sur elle, il savait qu’elle ne pouvait que mal le prendre. Mais ce n’était pas ça qui les avait détruit. C’était tout ce qu’il y avait eu avant et tout ce qu’il y avait eu après. Il n’était pas parfait et jamais il n’avait prétendu l’être. Mais il était honnête et dès le début il avait joué carte sur table : il n’était pas un cœur à prendre. Il n’était qu’un homme qui vivait sa vie, qui aimait draguer et qui ne voulait pas de contrainte. Les limites sont les barreaux d’une prison destructrice pour l’âme. Caitlyn avait semblé comprendre cela, elle l’avait accepté. Et elle avait joué selon ses envies, elle avait suivi ses besoins à lui. Mais quand il avait fini par devenir le gentil toutou que la société voulait qu’il soit, elle avait commencé à perdre pieds. Peut-être avait-il fait une bêtise en se passant la corde de l’exclusivité au cou. Ou alors était-ce la vie commune qui les avait tué petit à petit. Il n’en savait rien. Il savait juste qu’ils avaient lentement sombré dans une vie sans queue ni tête où leur amour les suffoquait.

La porte claque, elle sort de la chambre à coucher. Son regard est perçant et son visage légèrement mauve au niveau de la joue. Adriel n’ose pas lever les yeux. Il laisse tomber la cravate qu’il tenait en main par terre, se laisse lui aussi aller dans le canapé et de lourdes larmes défilent sur ses joues. « Je suis tellement désolé » aimerait-il dire. Mais pas un mot ne sort de sa bouche. Caitlyn pleure avec de lourds sanglots, des sanglots bruyants qui meurtrissent le cœur de son petit ami. Elle se jette sur lui avec virulence, le tabasse avec ses petites mains tandis qu’il la laisse faire. Elle le traite de tous les noms et tout ce à quoi il réussit à penser, c’est qu’elle l’a bien cherché. A force de le traiter d’infidèle, il l’est devenu. Pas parce qu’il le voulait mais parce qu’il désirait la punir. Elle monte sur ses genoux et frappe encore plus fort, le poussant contre le dos du canapé. Ses yeux rencontrent ceux de sa bien aimée et elle le gifle avec force, tout comme il l’a fait quelques heures plus tôt.  « Je t’aime Lyn. » murmure-t-il. Elle le gifle à nouveau mais cela ne l’empêche pas de réitérer sa déclaration. Elle veut encore agresser son visage de sa main mais il retient son geste en enserrant son poignet entre ses doigts. « Tu me dégoûtes. » crache-t-elle avec chagrin. « Toi aussi tu me dégoûtes. » Elle le regarde sans comprendre, comment est-elle devenue fautive dans ce scénario ? « C’est ta faute, tout est de ta faute. Tu en veux toujours plus. » Il voudrait lui dire qu’elle avait son cœur mais que ça ne lui a pas suffi. A la place, il la regarde avec appréhension. Qu’est-ce qui les attend maintenant ? Leurs visages se rapprochent dangereusement dans cette rage assassine qui les unit. Leurs lèvres sont à quelques centimètres à peine et il les sent qui s’entrouvrent. Mais le désir ne peut pas venir s’installer ici et maintenant, entre deux personnes qui ont tant de problèmes. Il la repousse, la laisse toute seule dans le living pour aller sous la douche.

Adriel cligne des yeux tout en cherchant d’où vient la lumière qui l’aveugle. Ce sont les spots de la boîte de nuit qui éclairent son visage. Il a demandé au patron s’il n’avait pas besoin de main d’œuvre mais la réponse a été claire et nette : aucun américain derrière le bar. Un pur nationaliste ce gars. Ce racisme exacerbé exaspère Adriel. Mais ce n’est pas pour ça qu’il est venu. Il est venu parce qu’il a vu quelqu’un rentrer dans ce trou à rat la veille. Une brune dont il a reconnu les traits sans aucun souci. Il n’a pas osé la suivre à ce moment-là et a préféré attendre toute la soirée qu’elle ressorte. Après, il est entré, a présenté sa photo au barman et a reçu confirmation, Caitlyn était bel et bien la jeune femme qu’il avait vue. Le barman a ajouté que si il revenait le lendemain, il pourrait probablement la voir car depuis le début de la semaine, elle venait chaque jour à la même heure, s’asseyait à la même table avec le même homme. Le cœur d’Adriel s’était serré en apprenant qu’elle voyait quelqu’un. Mais il avait gardé son sang froid. Maintenant, il était vingt et une heure et elle devait apparaître si ses sources étaient fiables. Il attendait dans un coin reculé, observant la table qu’on lui avait indiquée. A vingt et une heures passées de quatre minutes, Caitlyn fit son apparition. Elle était seule. Elle s’assit à la table haute et commanda quelque chose. Adriel allait venir la trouver mais un homme lui barra le chemin et s’installa auprès de sa compagne. Qui était-ce ? Il n’en savait rien mais il était prêt à l’apprendre au prix du sang.
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Dernière édition par Adriel Evans le Sam 22 Avr - 11:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyVen 21 Avr - 20:45


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Il est vingt heures lorsqu’elle sort de son cabinet et alors qu’elle referme la porte donnant sur une rue fréquentée, son regard est immédiatement attiré par sa plaque dorée où sont calligraphiés son nom et son statut. Ca fait seulement deux semaines qu’elle s’est véritablement installée en ville, mais ce n’est pas de tout repos. Les rayures sur cette plaque en sont la preuve. Il est inutile de chercher l’identité de la personne qui a causé ça : elle le sait très bien. S’il pense qu’elle va le laisser agir comme bon lui semble avec de pareilles gamineries, c’est que son confrère ne la connait pas. Caitlyn a beau ne pas avoir confiance en elle, en son physique, tout ce qu’elle dégage montre le contraire. Son fort caractère, sa manière de regarder les gens dans les yeux sans détourner les siens, ou encore son apparence parfois soignée, chic, d’autres fois sexy et aguicheuse. Si elle est autant féminine, c’est parce qu’elle a toujours souhaité plaire à un seul homme et balayer toutes les autres rivales d’un revers de main. Adriel ne fait pourtant plus partie de sa vie depuis deux mois, mais le matin, lorsqu’elle se jauge dans le miroir avec un tube de rouge à lèvres, elle ne peut s’empêcher de penser à lui, à ce qu’il fait, à ce qu’il lui dirait s’il la voyait maquillée de la sorte. Son cœur est emprisonné, sa tête ne cesse de lui dire de tirer un trait sur une histoire qui ont fini par les bouffer.

Caitlyn monte les marches jusqu’au premier étage et entre dans le bureau de celui qu’elle traite de tous les noms d’oiseaux lorsqu’elle en parle avec des amis, de la famille et impulsive, elle balaye le bureau de ses mains, faisant ainsi voler les feuilles posées dessus. « Mais t’es folle ! » s’exclame-t-il. « Ca, c’est pour la plaque ! » Sans crainte, elle le menace de son index. « Et je te préviens, si tu continues tes conneries, la prochaine fois, elles ne seront pas éparpillées, mais découpées en petit morceau de sorte à ce que tu puisses jouer au puzzle ! Crétin ! » crache-t-elle, en s’éloignant, mais il la rattrape, saisit son bras si férocement qu’elle se retourne pour le gifler avec violence. « Petite pute. » souffle-t-il, en posant sa main sur sa joue couleur pivoine. « Je t’emmerde. » réplique-t-elle, sans se démonter. Elle claque la porte et dévale les escaliers pour sortir au plus vite de ce lieu qui l’enthousiasmait tant au début. Il faut dire que c’est la première fois qu’elle investit dans un bureau pour elle seule. A New York, elle le partageait avec une associée et elles étaient toutes les deux serrées. Lors des rendez-vous de chacune, l’une s’arrangeait pour ne pas être présente et si elles devaient recevoir des clients en même temps, Caitlyn les recevait dans un café. On aurait dit une amatrice. En s’installant ici, elle pensait vraiment que ce serait plus professionnel, mais ce type l’a prise en grippe dès la première rencontre, n’a même pas daigné la saluer. Un bonjour n’a jamais tué personne, mais lui, ça lui arracherait la bouche de prononcer ce mot.

Tout en s’engouffrant dans la voiture, Caitlyn a l’automatisme de sortir son téléphone portable et s’arrêter sur le premier nom de son répertoire, Adriel, avant de lancer son appareil sur la banquette arrière. En trois ans de relation exclusive, elle a toujours agi de la sorte après une dure journée : se diriger vers son ex-petit ami en lui envoyant un message banal, sans lui dire que le moral était au plus bas, ou passer directement à son bar avec l’envie folle de se blottir dans ses bras. Sauf que ça fait deux mois qu’elle se passe de tout ça, qu’elle prend sur elle pour bousculer ses habitudes. Pendant quelques minutes, elle reste la tête contre son volant et c’est lorsqu’elle déclenche le klaxon par mégarde qu’elle s’engage sur la route. Dans son appartement, elle envoie valser ses petites ballerines, ses vêtements et après une douche, trouve dans son armoire une autre tenue. Une robe noire, cintrée, mettant en avant sa poitrine. Ses cheveux forment une queue haute, avec quelques mèches rebelles qui s’échappent. Comme tous les soirs depuis une semaine, elle décompresse dans une boîte de nuit et ne rentre qu’à trois heures du matin. Ca l’aide à se familiariser de nouveau avec cette ville dans laquelle elle a vécu de nombreuses années. Elle attrape ses escarpins et quitte son endroit de vie, emportant avec elle un manteau.

C’est une heure plus tard qu’elle pousse la porte du club, prenant place à sa table vide, malheureuse, comme si elle n’attendait qu’elle. « Un Morito, fraise. Merci. » demande-t-elle au serveur qu’elle voit chaque jour depuis le début de la semaine et qui connait sur le bout des doigts sa commande. Cette boisson préférée, elle n’en avait pas goûté depuis bien longtemps, si bien qu’elle profite de ce retour imprévu à Island Bay pour retrouver quelques habitudes. L’alcool… Un vice d’Adriel qu’elle avait banni de son côté dès lors qu’il se trouvait dans les parages. Silencieusement, c’était sa manière de le soutenir, de ne pas le tenter, mais ne le lui disait jamais. Pour ne pas le faire culpabiliser, elle lui disait simplement que l’alcool lui créait des migraines, qu’elle préférait éviter. Cailyn s’inquiétait sérieusement pour lui, bien qu’elle ne sût pas le dire. De longs soupirs et un ramassage de bouteilles tandis qu’il était à côté de la plaque, ou qu’il dormait à moitié. « Salut. » Un sourire se glisse sur son visage, soulagée de voir cet homme qu’elle connait depuis des années venir la rejoindre. Par le passé, ils ont formé un couple qui n’a duré qu’une semaine. Juste après l’acte, elle s’est sentie tellement mal qu’elle a fini par mettre un terme à leur relation et s’il n’a pas compris, il l’a laissé partir sans la retenir, mais n’a eu de cesse de lui faire des avances subtiles. Quelques nuits par-ci par-là, c’était tout ce qu’il demandait et elle le comprenait, mais ne lui donnait pas satisfaction. Il a fini par devenir un ami et en côtoyant Adriel, elle a tout simplement coupé les ponts. Elle-même ne souhaitait pas que son compagnon fréquente ses ex, s’en rendant malade. Elle ne pouvait définitivement pas faire la même chose. Maintenant qu’elle a mis un terme à leur histoire, Caitlyn peut bien faire ce qu’elle veut, même si ça n’a finalement pas été dans ses projets de reprendre contact avec Alban. C’est le hasard qui a voulu le mettre sur sa route et ça fait une semaine qu’il la rejoint tous les soirs. « Ca s’est bien passé aujourd’hui ? » « S’il te plaît, parlons pas de ça et emmène-moi juste danser. » dit-elle, alors que sa commande arrive. Elle se lève, boit d’une seule traite son verre qu’elle recommandera plus tard et lui prend la main, le guidant sur la piste. La musique n’est pas celle qu’elle préfère, mais elle ferme les yeux et se laisse aller, bouge son corps qu’elle trémousse contre celui du blond qui pose ses mains sur ses hanches, tandis qu’elle remonte les siennes de ses hanches à sa poitrine, passant ensuite sur son cou, ses cheveux. Les spots l’éclairent, l’éblouissent, mais ça ne l’a jamais bien dérangée. Sentant le souffle de son ami sur sa nuque, elle rouvre les yeux, s’apprête à tourner la tête vers lui, mais son regard se fige sur une silhouette. Son cœur bat la chamade, lui fait mal, comme si on la poignardait. La bouche entrouverte, le souffle accéléré, elle n’arrive pas à prononcer un seul mot. Elle ne rêve pas : c’est lui, Adriel.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#3 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyVen 21 Avr - 21:52


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

La jalousie ne faisait pas vraiment partie des défauts d'Adriel. Pas au début en tout cas. Il était le jeune homme libre et indifférent que toutes les femmes aiment et que toutes espèrent emprisonner. Mais pour cela il fallait l'attraper dans ses filets et aucune n'avait eu la chance de pouvoir se targuer d'un pareil exploit. Parce qu'Adriel détestait la notion de l'amour. L'engagement, la fidélité, toutes ces mièvreries qui prouvaient qu'un homme était au bord d'un dangereux précipice. Les romances ne menaient qu'à une seule chose: le drame. Et des drames il en avait assez vécu dans sa vie, trop même! C'est pourquoi il avait mis des distances entre les drama queen et lui. C'est pourquoi aussi, il refusait de s'engager dans des relations sérieuses. A côté de cela, il y en avait une qui était parvenue à arracher de lui une affection qu'il n'était pas habitué à donner. Et pourtant, malgré cela, en six années de relation, jamais il n'avait prononcé les fatidiques mots "Je t'aime". Il n'y arrivait pas. Ce que son coeur ressentait, seul son coeur le savait. Adriel préférait fermer les yeux sur les battements de cet organe idiot et fermer sa gueule avec. Il n'avait jamais dit qu'il aimait quelqu'un à personne si ce n'est à son frère. Et encore, les deux hommes étaient trop pudique que pour abuser de cette formulation inutile entre eux: ils savaient très bien que leur amour était indéfectible.

Alors ce n'était peut-être pas de l'amour mais qu'était-ce? De la possession. Ca non plus il ne pouvait le reconnaître. Plus les mois défilaient et plus il était devenu maniaque du contrôle en ce qui concernait sa copine. Elle s'amusait à dire des bêtises sur lui quand elle pensait qu'il n'entendait pas, pour repousser les idiotes qui espéraient qu'il ferait un faux pas. Ca l'amusait et parfois ça le mettait hors de lui. Mais de son côté, il fusillait le moindre mâle qui s'approchait de trop près de sa gazelle. Evidemment, cela se faisait en silence. Là où Cait' hurlait sa jalousie maladive dans tout l'immeuble en faisant des scènes, Adriel serrait les dents et se pétait les poings contre des murs. Lorsqu'elle lui demandait ce qui s'était passé, il avait toujours une bonne excuse: une bagarre au bar ou une rivalité avec un autre pilote de course. Bien qu'il passait de moins en moins de temps au bar, il pouvait se servir de l'excuse autant qu'il voulait. Et là, maintenant, il était justement dans un bar et son poing le démangeait salement.


Ce n'est pas sans un sursaut qu'il vit Caitlyn quitter la table qu'elle occupait avec son compagnon pour rejoindre la piste de danse. Tapi dans l'ombre, il serrait les dents à s'en faire mal. Ce n'était rien, essayait-il de relativiser. Probablement un client dont elle était proche, ils fêtaient la fin de leur coopération et célébraient ça sur la piste de danse. Elle n'était pas passée à autre chose, ce n'était pas possible, pas si vite. Parce que contrairement à lui, elle, elle le lui avait dit qu'elle l'aimait. Et quand on aime, on n'oublie pas si facilement l'objet de notre amour, si? Adriel fit éclater son verre entre ses doigts tant il était crispé. La coupure qui saignait dans sa paume ne l'émouvait pas le moins du monde. Mais Caitlyn qui se donnait ainsi en pâture aux lions, il sentait son cerveau prendre feu. C'était plus fort que lui, il n'arrivait pas à rester dans l'ombre et regarder ce spectacle odieux. Lorsque le blond posa ses mains sur les hanches de Cait', Adriel sentit qu'il perdait le contrôle. Il commanda une autre bière qui lui fut servie en moins d'une minute. Et en tout aussi peu de temps, elle fut terminée. C'était tout sauf une hallucination, Caitlyn flirtait avec cet enfoiré de nazi blond. Elle avait volontairement dirigé ses mains sur sa poitrine. Adriel sortit de la pénombre, droit, il la fixait avec une rage non dissimulée. Lorsqu'elle le vit, il le sut sans aucun problème car son visage se figea.

Adriel n'a jamais été le genre de personne retenue ou bien élevée. Trop franc, trop direct, il est un vrai danger quand il est de mauvais poil. Et en ce moment même, il était des plus énervés. Se dirigeant sur son ex, elle devait savoir ce qui allait se passer. Il détacha les deux corps qui se trémoussaient ensemble sur la piste de danse et mit son poing sur le visage du jeune homme qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. "Dégage connard. " Tentant de se débattre afin de se protéger dans un premier temps, la carrure néozélandaise résistait tant bien que mal. Mais Adriel était un enfant de la rue et il en fallait beaucoup pour renverser ses muscles, surtout lorsqu'il était shooté à l'adrénaline. Un nouveau coup s'abattit sur le visage de son ennemi et le sang de sa main se mêla à celui du nez qu'elle venait d'aplatir. "De quel droit tu la touches?!" Il fulminait. "Tu veux toucher quelque chose? Touche mon poing, enfoiré!" et à nouveau sa main s'abattait avec violence sur le pauvre homme.  Des vigiles intervinrent et séparèrent les deux hommes. Ni une, ni deux, Adriel se retrouva jeté dehors. Les passants le regardaient avec mépris comme s'il n'était qu'un poivrot sans histoire. Il cracha par terre et enfouit son poing dans la porte qui venait de se fermer. Elle s'entrouvrit au moment de l'impact et il faillit toucher Caitlyn qui sortait à ce moment là. "Ca aurait pu être toi, ça m'aurait été égal" cracha-t-il  en regardant Caitlyn et en fixant son décolleté avec mépris. Sa main saignait violemment et il déchira un bout de sa chemise pour l'enrober dedans. Cela semblait un jeu d'enfant. Pour lui ça en était un, il avait l'habitude de ce genre de pépin.
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyVen 21 Avr - 22:54


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

La réalité la frappe en plein visage lorsqu’il la sépare du client et avant même qu’elle n’ait eu le temps de faire un geste vers Adriel pour le calmer avant qu’il n’aille plus loin, le coup part, s’abat sur la figure du blond qui ne comprend pas ce qui lui arrive. « Adriel. » s’exclame-t-elle, peu sûre qu’il l’ait entendu. Elle ne se souvient pas l’avoir vu en colère à ce point ; il faut dire qu’elle ne s’est jamais approchée d’un homme comme ce soir, que l’idée même ne lui venait pas à l’esprit. Caitlyn se serait sentie coupable, se serait ronger les sangs en y repensant. « Arrête, je t’en prie ! » Elle pose sa main sur son épaule, souhaitant l’éloigner, mais le prochain coup part sans qu’elle ne puisse y faire quoi que ce soit. La peur se lit aisément dans ses yeux, mais ce n’est finalement pas pour son ancienne connaissance. Ca devrait. C’est lui qui se trouve en mauvaise posture, avec le nez en sang, en train de se faire tabasser par un type qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam. Tout ça pour avoir posé ses mains sur la mauvaise personne, au mauvais moment, sans savoir ce qu’il risquait. Peut-être qu’il n’en aurait pas autant profiter, peut-être qu’il aurait pris la fuite s’il avait su que l’homme avec qui elle était il y a encore deux mois, serait capable de quitter l’Amérique pour la retrouver en Nouvelle-Zélande. Caitlyn en est la première surprise. Si on lui avait dit ce qui allait se produire, elle aurait ri au nez de l’illuminé. Parce qu’Adriel, ce n’est pas un sentimental, parce qu’il n’est pas démonstratif et que prendre l’avion durant des heures pour retrouver une femme, ce n’est définitivement pas lui. « Tu le connais ce type ? » Alban a la tête penchée en arrière, le nez pincé par ses doigts qui le retiennent, comme s’il avait peur d’en perdre un bout et d’une main, il se retient à un tabouret, tandis qu’il observe les vigiles jeter à la rue Adriel. Tout s’est passé tellement vite qu’elle peine à reprendre ses esprits. « C’est un vrai fou furieux ! » s’écrie-t-il, énervé. « Oh je t’en prie, il t’a seulement cogné, tu n’en es pas… mort. » C’est ridicule de défendre l’indéfendable, mais c’est plus fort qu’elle. Depuis qu’Adriel est entré dans sa vie, tout son entourage n’a eu de cesse de le rabaisser, de dire du mal de lui sans même le connaître. Ils l’ont mis dans une case après que son frère ait balancé à toute la famille que c’était un homme libre qui flirtait avec d’autres femmes en même temps que de la fréquenter et qu’importe s’il s’est arrêté après trois ans de relation étrange, ils n’ont jamais changé d’avis à son propos. Caitlyn montrait pourtant à quel point elle avait confiance en lui, alors qu’elle-même doutait, mais ça, c’était son problème, pas le leur. S’il fallait mentir pour qu’ils aient plus d’estime d’Adriel, elle n’hésitait pas. « Tu te fous de ma gueule ? » Que veut-il entendre ? « Je suis désolée. Vraiment. Il n’est pas comme ça habituellement. » Sa jalousie invisible la confortait dans l’idée qu’il ne tenait peut-être pas tant à elle que ça, que si une belle femme se présentait, il n’hésiterait pas à sauter le pas.

« Je suis désolée. » répète-t-elle, en se dirigeant vers la sortie, espérant y retrouver Adriel, torturée par l’envie de le serrer dans ses bras, par besoin, par manque, tandis que la raison appelle à lui gueuler dessus pour s’être acharné sur ce gars, alors qu’il n’a plus aucun droit sur sa personne. A peine a-t-elle poussé la porte que son poing s’abat sur la porte et c’est avec hésitation que Caitlyn fini de l’ouvrir. Les mots qui lui sont adressés lui serrent le cœur, l’énerve, si bien que l’empathie ressentie en voyant sa main disparait aussitôt. « Me frapper une fois ne t’a pas suffit ? T’en as pas eu assez ce soir ? Tu veux remettre ça ? » Avec violence, elle claque la porte derrière elle et réduit la distance entre eux. « Bah vas-y, qu’est-ce que t’attends ? Mets-moi ton poing dans la gueule. Casse-moi le nez à moi aussi. » s’emporte-t-elle, virulente, en faisant un pas de plus, de sorte à se retrouver à un centimètre de sa silhouette. Elle lui en veut d’être là, surtout pour lui dire une pareille chose. Cait’ comprend encore moins ce qui l’amène ici s’il la déteste autant. Et ça tombe bien : c’est réciproque. « Frappe. » Provocante, elle saisit sa main qu’elle place au-dessus de sa poitrine. « Allez. » A une période, Caitlyn l’aurait senti incapable de lever la main sur elle. A l’heure actuelle, il lui est impossible de savoir si dans la seconde qui viendra, il s’exécutera, emporté par son insistance, à elle.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#5 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptySam 22 Avr - 11:10


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Est-ce qu'elle pouvait s'emporter encore plus? Adriel n'en doutait pas. Elle tournait tel un lion en cage et il savait qu'elle allait finir par lui sauter dessus avec férocité. D'ailleurs, il venait déjà de se prendre quelques coups de griffes dévastateurs. Lorsqu'elle fit irruption dans la chambre à coucher, il soupira avec agacement "Putain Cait', arrête tes conneries!" Mais cela n'y faisait rien, elle se pointa devant lui, insurgeant un index sur sa poitrine avec autorité. Adriel n'était plus d'humeur à s'expliquer, il repoussa la main moralisatrice tandis qu'elle s'énervait de le voir chasser la discussion de la sorte. "Si c'est personne cette garce, alors pourquoi t'as gardé sa carte de visite?" Adriel sortit une chemise de la garde-robe en essayant de contourner sa copine qui l'encerclait à chaque centimètre qu'il faisait. "Bordel, qu'est-ce que tu ne comprends pas quand je te dis que c'est un sponsor?! Elle m'a donné sa carte pour que je la recontacte et je l'ai gardée parce que j'ai rien à cacher!" Ils en étaient déjà à se hurler dessus. Adriel tentait de se calmer en la fuyant mais Caitlyn ne lui en donnait pas l'opportunité. Elle le suivait partout, en agitant le petit bout de carton qui l'avait contrariée. "Ca n'explique pas pourquoi tu sens un parfum de femme." Jetant son blouson par terre, Adriel se changeait à tout vitesse et en même temps répondait aux accusations injustes qui lui étaient portées. "Parce qu'elle est montée dans ma caisse après la course!" Caitlyn devint livide et il haussa les yeux au ciel "T'es pas croyable! J'ai pas dit que je lui avais réglé son compte sur la banquette arrière, elle est juste montée pour me parler de sa compagnie et de l'argent qu'elle voulait placer sur moi." Caitlyn se mit à applaudir avec un sourire sarcastique et secoua la tête ensuite  "Bah oui, elle veut juste te donner du fric sans contrepartie. Tu joues les idiots en plus." Depuis qu'il était devenu pilote de Formule 1, leur vie avait dégringolé encore plus. Elle était jalouse au pas possible et qu'il fréquente tant de personnes sans qu'elle n'ait aucun contrôle dessus, ça la rendait folle. "Tu sais quoi? Ouais, je voulais la sauter cette petite mijaurée. Voilà, t'es contente?!" Des larmes coulaient sur les joues de Cait' tandis qu'il finissait de boutonner sa chemise. "Et tu vas où maintenant?" demanda-t-elle avec angoisse. "Je sors avec Arthur, la voiture a un problème de pression au niveau des pneus." Elle le regardait avec méfiance, doutant de la véracité de ce qu'il lui disait. Il saisit le carton blanc qu'elle tenait entre les doigts et le déchira devant elle. "Arrête de me gaver avec tes bêtises Cait', si je voulais coucher avec d'autres femmes, je ne te mentirais pas, je le ferais et puis voilà. J'ai accepté que l'on soit exclusifs, cela devrait te suffire comme preuve de confiance." Il l'embrassa rapidement sur le front et quitta l'appartement.

A l'heure qu'il était, il y avait encore beaucoup de monde dans la rue. Mais tous deux s'en fichaient. Les scènes de ménage publiques, ils en avaient eu quelques unes, bien que la plupart se soient déroulés dans les confins de l'appartement qu'ils partageaient. Adriel ne supportait pas de devoir se disputer devant des tierces personnes. Il voulait qu'on le respecte et que sa copine lui fasse des scènes en société, c'était très insultant pour son égo de mâle. Mais maintenant, c'était lui qui avait déclenché les choses. Et il se retrouvait avec une Caitlyn qui voyait l'envers du décor, une Caitlyn désirée par un autre homme et qui demandait à sa manière à Adriel d'arrêter ses conneries. Sauf qu'elle avait fait plus que ce que lui faisait autrefois, elle avait incité cet homme à la coller. Mais il y avait une autre différence, elle avait raison, il n'avait plus aucun droit sur elle. Et si autrefois il ne réclamait pas ses droits, il s'en fichait, maintenant... il n'admettait pas qu'on vienne toucher sa femme.


Adriel regarde la poitrine qu'elle lui force à toucher en le provoquant à la frapper. Son regard devient noir et il courbe ses doigts sur ce décolleté dangereux tout en tirant dessus pour l'attirer vers lui. "Pourquoi? Ca ne te suffit pas de te comporter comme une catin avec l'autre?" Il baisse son regard et observe avec attention cette poitrine qui se gonfle et dégonfle aux rythmes de sa respiration. "Tu veux que tout le monde te touche, c'est ça?" Il retire sa main, se retourne et met un coup de pied dans le vide. "Ah elle est bien loin ma Caty prude et innocente qui rougissait quand on la regardait seulement. Maintenant Madame veut qu'on la désire." Ses yeux reflétaient un incendie de rage. "Non Cait', non, je ne vais pas te frapper. Tu es suffisamment douée pour te faire du mal toute seule, t'as pas besoin de moi pour ça." Il avait le sentiment d'avoir du venin dans la bouche et il ne savait s'il exultait de le déverser ainsi sur elle ou si cela le tuait de ne parvenir à communiquer qu'avec des méchancetés. Mais il ne s'était pas attendu à la retrouver dans les bras d'un autre et ça lui avait mis le pire des coups. La main en sang ne pouvait lui faire aussi mal que cette vision horrible de Cait' dansant collé serré avec ce bâtard.

Il cherchait un mouchoir au fond de sa poche quand le tintement de ses clés attira son oreille. Il était temps de partir. Il saisit l'embout métallique et sans même dire au revoir, prit la direction de la BMW qui l'attendait sagement sur le parking de la boîte. Il s'assit derrière le volant, posant sa tête dessus un instant pour recouvrer ses esprits. L'image de Caitlyn dansait devant ses yeux. Elle avait l'air si déboussolée lorsqu'elle l'avait vue dans le bar et ensuite, là, à quelques mètres. Il allait démarrer quand la porte s'entrouvrit. "Dégage, je n'ai pas envie de te parler maintenant." Il savait qu'il avait bu et qu'elle s'inquiétait juste de le voir prendre la route avec quatre verres dans le nez. Mais il tenait à l'alcool et quatre verres c'était fort peu pour lui. "Je te préviens, si tu montes dans cette voiture, c'est à tes risques et périls." Il n'avait pas l'intention de rouler plus lentement ou plus prudemment pour l'épargner. Il avait besoin de se décharger et elle ne faisait qu'empirer les choses, il ne voulait pas d'elle, vraiment pas.
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptySam 22 Avr - 12:45


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

L’époque où ils se disaient des mots doux, agréables, est bien révolue. Et s’ils ont tous les deux l’habitude de recevoir le venin de l’autre, ça n’en fait pas moins mal. Catin n’est pas l’image qu’elle souhaitait donner et elle ne pense pas avoir été si loin pour mériter une telle comparaison. D’autant plus que lui ne le sait pas, mais c’est toujours avec le même homme qu’elle sort. « Catin, rien que ça ? Ce n’est pourtant pas de cette manière qu’il me définit lorsqu’il me touche tous les soirs. » C’est faux, mais il n’est pas obligé de savoir qu’ils se quittent après la soirée, qu’il n’entre jamais dans son appartement lorsqu’il la raccompagne dès lors qu’elle a un peu trop bu. Les occasions, ce n’est pas ce qu’il lui manque, mais Caitlyn a un sérieux problème avec son image, à se sentir à l’aise. Coucher avec des inconnus, elle a essayé, sans y arriver. C’est comme si elle ne se respectait pas. « Non. Un seul me suffit, je ne suis pas comme toi. » dit-elle, observant cette main qui retire sa pression dans la seconde. Fermée, elle croise les bras, contrariée par chacune de ses réflexions, n’hésitant pas à répliquer au feu de rage : « Au moins eux, ils me regardent avec envie, pas avec mépris. Autant en profiter comme il se doit. N’est-ce donc pas ce que tu as fait en culbutant ta garce de passage ? » Elle aimerait le blesser, à son tour, jouer de son imagination débordante pour qu’il puisse créer de toute pièce les moments qu’elle aurait pu passer avec des hommes différents, tandis qu’elle se montre entreprenante. Caitlyn est toujours la même, pourtant, à craindre le regard des autres dès lors qu’ils se posent sur sa silhouette, à s’interroger sur leurs pensées qu’elle croit peu flatteuses, comme s’ils étaient tous au courant d’où elle venait, alors qu’elle se cache bien d’en parler à qui que ce soit, par honte, aussi pour se préserver des jugements, quand le sien lui suffit amplement. Il a raison, elle se fait mal, n’a besoin de personne pour s’enfoncer, mais ce n’est pas un scoop. Et quelque part, c’est ce qu’elle cherche : à se blesser. Comme les nombreuses fois où elle lui a reproché ses infidélités, a douté de lui, jusqu’à finalement le pousser dans les bras d’une autre.

Alors qu’il se trouve à quelques mètres, Caitlyn se décide à le suivre, ouvre la portière sans écouter ses avertissements et prend place à l’intérieur. Son inquiétude refait surface. Elle, elle a bu un seul verre, mais l’idée même qu’il ait pu en prendre plusieurs et se retrouver au volant à présent l’effraie. « Dans ce cas, j’espère que je me retrouverai paralysée, ou dans le coma durant des années, de sorte à ce que tu t’en veuilles à tout jamais. » lâche-t-elle, en claquant la portière. Elle attache sa ceinture de sécurité par automatisme, ne comptant pas quitter le véhicule. « Peu importe la raison de ta venue ici, ce n’était pas une bonne idée. » Les deux mois ont été difficiles et chaque jour est une nouvelle épreuve. Elle ne pensait pas qu’en le quittant, elle devrait faire face à un manque terrible de lui. Ce soir, ils se sont retrouvés en se disputant avec méchanceté, mais c’est tellement bon de le retirer que la phrase qui suit lui déchire le cœur : « J’aimerais que tu partes d’ici. » Qu’ils le veuillent ou non, lorsqu’ils sont l’un à côté de l’autre, ils ne cessent de s’enfoncer. Leur relation est néfaste, ne les fait pas avancer. Elle ne se sent pas apte à oublier sa trahison, cette femme, ce parfum qu’elle a respiré à son retour et n’est pas prête de prendre sur elle, de faire taire cette jalousie. En faisant ses valises, sa décision était prise et prendre la fuite était la meilleure chose à faire pour ne pas changer d’avis. « Que tu emportes ta caisse, tes affaires et ton venin loin d’Island Bay. Tu n’auras aucun mal à te trouver d’autres groupies, il te suffira d’entrer dans une cabine d’essaye pour te les faire. » Souvenir de leur première aventure. Elle avait été si intense, déroutante, qu’elle n’a jamais réussi à s’en défaire, jusqu’à le recroiser.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#7 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptySam 22 Avr - 13:41


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Est-ce qu'il pouvait devenir plus renfrogné? Il ne le savait pas. C'était la première fois que des informations sur les relations sexuelles d'une autre personne le mettait dans un tel état. L'idée que quelqu'un d'autre pose ne serait-ce qu'un seul doigt sur elle, le mettait hors de lui. Et pourtant, comme toujours, il serrait les dents. Qu'elle fasse ce qu'elle veut, elle ne lui appartenait pas. "Ah bon? Et comment est-ce qu'il t'appelle alors?" Il feignait d'être intéressé, voulant voir jusqu'où mènerait l'impudence de celle qui avait prétendu l'aimer si passionnément. "Tu as raison, tu as le droit de t'amuser. J'imagine qu'on a tous les deux bien profiter de cette rupture, c'est qu'on en avait besoin." Il n'a pas besoin d'être devin pour sentir qu'elle tente de l'agacer. Ca marche mais il ne veut pas lui donner gain de cause, alors il cherche à subtilement renverser la tendance. Sans rien dire, il sous-entend qu'il a eu lui aussi des aventures, ce qui n'est pas faux.

Alors qu'il souhaitait partir, faire le vide, elle entre à ses côtés, le forçant à subir sa présence encore et encore. Il ne la regarde même pas quand elle le menace de sa vie. "Je m'en fais pas pour toi, même en chaise roulante tu trouveras un gars qui voudra que tu lui fasses des gâteries, ça en excite certains." Il était mauvais et surtout amer. L'idée qu'elle avait couché avec ce gars, qu'il n'y en avait eu qu'un en plus. Il devait compter. Et pourtant, au lieu de le soigner lui, elle était là dans la voiture avec Adriel.


Elle parlait et il essayait de faire comme s'il n'écoutait pas. Mais cela le gênait d'entendre qu'il était venu jusqu'ici à cause d'elle et qu'elle le renvoyait à New-York. Et il ne tolérait pas qu'elle pense qu'elle avait un tel pouvoir sur lui. C'est pourquoi, il appuya sur le bouton de démarrage de la voiture et embraya avec violence. Le blond venait de sortir de la boîte et Adriel lui adressa un sourire narquois en passant devant lui. Qu'il s'imagine tout ce qu'il voulait, cela créerait des problèmes dans son couple avec Caitlyn et cela ravissait Adriel. Ce dernier finit par prendre l'autoroute et mettre les vitesses à plein gaz. C'était jouissif de sentir la vitesse. Mais il continuait de souffrir, son égo était blessé. "Ne te tracasse pas pour moi. Je finis mon contrat ici, et une fois que la course est terminée, je rentre à New-York. Je n'avais pas l'intention de te revoir." Voilà. Ca y est, c'est la première fois qu'il ment. Elle a tout réussi à lui faire faire. Il a menti. Ce n'est pas dans ses habitudes et pourtant, il n'a pas résisté au besoin de lui faire sentir qu'il n'avait rien à secouer d'elle, qu'il n'était pas à Island Bay à cause d'elle.

Appuyant encore sur la pédale de vitesse, il monte à près de deux cents à l'heure. Les voitures s'écartent sur son passage. Il sent l'adrénaline s'emparer de son corps et se souvient douloureusement d'une course où Caitlyn avait été sa co-pilote. C'était au tout début de sa carrière. Elle était morte de peur et n'avait pas confiance en ses capacités de conducteur. Et pourtant, elle était montée dans le bolide sans rien dire. Les femmes dans le public étaient mortes de jalousie et il aimait que tous les regards les dévorent ainsi. Il avait gagné ce jour-là. Et en sortant de la voiture, il avait pris Caitlyn dans ses bras, l'avait embrassée sans aucune vergogne tout en passant sa main sous sa jupe, devant les yeux de tous. Elle était mortifiée tant la honte s'emparait d'elle mais elle le laissait faire et malgré ses problèmes de morale, il sentait qu'elle prenait plaisir à jouer avec les limites. Avec lui. Pas avec un autre, il ne tolérait pas qu'elle reproduise leurs trucs avec un autre. Il grinça des dents en la revoyant danser avec l'autre et bifurqua violemment pour dépasser par la droite une voiture qui ne voulait pas le laisser passer. Sa conduite était dangereuse et il essayait de la rendre encore plus périlleuse à chaque seconde qui passait. "Tu prends ton pieds avec lui?" Il quitta la route des yeux pour la regarder elle, avec insistance. Sans cacher qu'il lorgnait dans son décolleté, il roulait toujours à la même vitesse. "Je te demande parce qu'il donne l'air d'être un impotent. Je doute qu'il puisse te faire ce que je te faisais..." Son sourire malicieux est rempli de sous-entendu. Il balaye son corps du regard, en évitant soigneusement de se concentrer sur la route. Il tente surtout de cacher l'appréhension qu'il ressent. Et si ce mec la comblait? "Au moins, avec lui t'auras peut-être enfin le gentil toutou fidèle dont tu rêvais tant" finit-il par lâcher avant d'enfin reporter son attention sur la route.
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptySam 22 Avr - 14:41


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

C’est elle qui a voulu mettre un point final à ce qu’ils avaient et jusque-là, elle ne s’en sortait pas trop mal. Aucun appel, aucun SMS, juste des souvenirs pour lui rappeler ce qu’elle abandonnait. Elle s’empêchait de penser à de nouvelles proies, mais maintenant qu’il lui dit clairement qu’il a sauté sur l’occasion de cette séparation pour aller voir ailleurs, son cœur se resserre. « Bien. Tu as retrouvé ce que tu voulais, ta liberté. » dit-elle, mâchoire crispée. La liberté, cette chose qu’elle lui a retirée il y a trois ans de ça, suite à cette exclusivité et à ses crises de jalousie. Elle est convaincue qu’Adriel a regretté amèrement ce changement entre eux, qu’il aurait préféré continuer indépendamment sa vie, sans se soucier des règles de base qu’implique un couple.

Dès lors qu’il démarre, elle pose sa main sur son siège, l’autre sur le tableau de bord pour se tenir. Son rythme cardiaque accélère en même temps que les vitesses. Elle sait que c’est un bon conducteur, mais elle n’a pas confiance en lui là, maintenant, avec la situation dans laquelle ils se trouvent et qui n’aide en rien à le calmer. « Tant mieux, je n’avais pas l’envie de te savoir dans les parages. » C’est douloureux et de peur qu’il s’en aperçoive, elle tourne la tête vers la fenêtre, repensant à son sac et manteau oublié au club. Si elle avait su qu’elle monterait dans sa voiture, Caitlyn aurait pris ses affaires avec elle et avec son comportement avec Alban, elle doute qu’il les lui garde pour les lui redonner un peu plus tard. Avec un peu de chance, un serveur les rangera dans l’arrière club. La vitesse augmente et cette fois-ci, c’est à la poignée au-dessus de sa tête qu’elle s’accroche. « Tu ne crois pas qu’on pourrait en discuter à un autre moment ? » Parce qu’elle est effrayée par sa conduite, par les voitures présentent sur l’autoroute et qu’il pourrait ne pas éviter la prochaine fois. Caitlyn tourne la tête, croise son regard. « La route, Adriel. La route. » Il est en train de la rendre chèvre, de lui faire payer sa danse sensuelle, sexy, d’il y a quelques minutes. « D’un gentil toutou ? Je n’ai pas eu l’impression de te demander de suivre mes choix, de dire amen à tout ce que je te disais et je n’avais certainement pas envie d’un mec sans caractère. » Ca la surprend qu’il le prenne comme ça et elle ne comprend d’ailleurs pas ce qui a pu sortir de sa bouche pour qu’il puisse penser ainsi. « Quant à la fidélité, je te signale que c’est toi qui a voulu de cette relation exclusive. Quand on forme un couple, ce n’est pas normal d’être fidèle à l’autre ? » Là, elle donne un coup sur son bras, puis un autre, repensant à toutes ces fois où il est revenu avec une odeur féminine sur lui. Encore aujourd’hui, elle est persuadée qu’il n’a pas eu une seule aventure, qu’il en profitait avec celles qu’il rencontrait. Trop jalouse, trop possessive, trop excessive, ça a très bien pu finir par le fatiguer, au point de trouver du réconfort dans les bras d’autres. « Mais pour te répondre, il me fait jouir comme jamais tu as réussi à le faire. Tu es bien trop sûr de toi. » Et ça, c’est pour se venger de toutes ses conquêtes qu’elle imagine qu’il a eu, aussi pour le remettre à sa place. « Sa façon de me plaquer contre les murs, de presser ses lèvres contre les miennes, de s’enfoncer en moi… » Caitlyn se détend, rentre dans son jeu et se mord les lèvres. Elle profite du fait qu’il ait les mains sur le volant et qu’il ait eu le regard baladeur sur sa poitrine pour mettre en avant cette chose sur laquelle il lorgne tant. « Ses mains empoignant mes seins, comme ça. » Ses doigts se resserrent sur sa poitrine et doucement, elle fait glisser une bretelle de sa robe. « Ses lèvres parcourant ma peau en même temps qu’il me déshabille. » Caitlyn glisse ses mains sur son corps, jusqu’à ses cuisses. « Et je crois que ce que j’aime le plus, c’est quand il me donne envie de lui en passant sa main sous la table haute, dans ce club. Comme ça. » Allumeuse, démonstrative, elle soulève doucement le bas de sa robe, caresse sensuellement sa lingerie noire en dentelle. « Hmm… » soupire-t-elle, en laissant un doigt s’immiscer entre le tissu et sa chair.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#9 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 0:02


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Jamais elle n'avait eu un comportement pareil auparavant. Et Adriel refusait de la regarder, sachant trop bien qu'elle essayait de jouer avec ses émotions. Le problème c'était qu'elle parvenait à rentrer sous cette carapace de pierre et à lui infliger de sacrés coups. Comment osait-elle ainsi se toucher dans sa voiture? Comment osait-elle prétendre qu'un autre homme l'avait possédée? Plus elle exagérait et plus il devenait fou. Il se doutait dans son for intérieur qu'elle ne cherchait qu'à le faire perdre la tête mais il n'arrivait pas à contenir cette rage bouillonnante qui grossissait en lui. Et pour éviter de faire des conneries, désormais il gardait ses yeux sur la route uniquement. "Je vois que finalement j'avais raison, Caitlyn rime fort avec catin." Sa voix était glaciale. Il zigzaguait entre les voitures avec aisance et rien ne trahissait son mécontentement actuel. "Tu as fort changé depuis que tu es partie. Je vois que les saintes nitouche, c'était que avec moi apparemment..."

Elle ne ressemblait pas à la dame qu'il avait eue dans sa vie. Elle avait des lueurs de folie dans le regard et qu'elle se dévétisse ainsi à côté de lui, c'était tellement dur à comprendre. Il voulait la blesser, lui dire qu'elle était pire qu'une dévergondée mais il savait que plus il l'attaquerait, plus elle comprendrait qu'il était affecté. C'est pourquoi il se contentait des deux remarques lancées à la volée, comme si il avait fait entendre son avis et que le reste maintenant l'indifférait. "Cependant si tu es si satisfaite de ton roméo, tu n'as pas besoin de t'auto-satisfaire dans ma bagnole. Elle est neuve, j'ai pas envie de devoir l'amener au carwash, merci." Il jeta un coup d'oeil en biais vers elle, de cet air mécontent que prend un père lorsque sa fille mange des chips au dessus de ses documents de travail.

La voiture filait dans la nuit et petit à petit, ils s'éloignaient du centre ville. Pour se retrouver où? Il n'en savait rien. L'indicateur d'essence montrait qu'il allait être à court et il lui fallut tirer sur la droite à la première pompe qui se présenta. "Ne bouge pas d'ici." son ton était autoritaire. Il fit le plein et partit payer à la caisse. La caissière lui souriait gentiment tandis que sa carte faisait des siennes. Finalement, elle parvint à encaisser l'argent et il fit demi-tour. Il avait besoin de quelque chose pour supporter la soirée. Regardant autour de lui, il vit ce qu'il lui fallait. Une bouteille de Jack Daniels. La caissière sourit en le voyant revenir pour régler ses consommations une nouvelle fois. "Rude soirée?" essaya-t-elle gentiment. Il jeta un oeil vers la voiture où était censée se trouver sa comparse et vit qu'elle n'était plus dedans. Soupirant, il prit ce qu'il venait d'acheter et répondit amèrement "Vous n'imaginez même pas."
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 13:08


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

« En même temps, à l’époque tu… » Elle ne dit pas un mot de plus et voyant que ça ne lui fait ni chaud ni froid, retire sa main, se redresse sur son siège et cale sa tête contre la vitre. C’est une chose qu’elle s’est bien gardée de lui dire jusque-là et ce n’est certainement pas avec l’énervement qu’elle avouera, dans sa BMW, entre deux mots blessants, que lorsqu’il la prise dans cette cabine d’essayage, elle était vierge. Ca l'avait marqué parce qu'elle a retrouvé du sang séché sur ses cuisses peu après. Caitlyn n’avait jamais osé aller au-delà avec d’autres qui se lassaient de l’attendre, ou de pouvoir simplement toucher son corps par-dessus les vêtements. Avec la génération actuelle, c’est presque honteux de ne pas avoir eu plusieurs partenaires avant vingt-trois ans, mais en y repensant, elle bien soulagée que ce soit avec un homme qui l’a rendu suffisamment à l’aise pour ne pas se préoccuper de l’image qu’elle pourrait lui renvoyer. Ce n’est cependant pas un détail qu’elle compte lui dire. Ca lui donnerait d’autant plus d’importance, chose qu’elle souhaite éviter de faire. « Il me convient tout à fait. Lui, il est fidèle. » Caitlyn n’en sait rien, ils ne sont pas ensemble. Si ça se trouve, après l’avoir raccompagnée, il retourne dans ce club pour se trouver une autre donzelle, mais ça lui est égal. Ce n’est pas comme si elle ressentait des sentiments à son égard. « Et puis ce n’est pas ce que tu voulais ? Une fille dévergondée, qui sache ce qu’elle veut et se mettre en avant, comme toutes les pétasses que tu reluques ? » Elle les enviait, les jalousais. Quand elles, elles savaient dire ce qu’il fallait, le draguer sans hésitation, sans rougir, Caitlyn bafouillait presque et n’était tout simplement pas à la hauteur. En six ans, elle s’est toujours demandée ce qu’il pouvait bien lui trouver et n’ayant aucune réponse, l’imaginer flirter à droite et à gauche pour se satisfaire semblait bien facile. Il a du charme, le sait, en joue, et ce doit être flatteur pour lui d’avoir des minettes venant l’attendre à chaque fin de ses courses. Alors pourquoi donc n’irait-il pas en profiter et perdre son temps seulement avec une bonne femme ?

Adriel s’arrête en lui donnant un ordre qui la sidère. Peut-être que lorsqu’ils étaient ensemble, il avait le droit d’être autoritaire, chose qui la faisait frémir, autant que ça l’agaçait, mais aujourd’hui, elle considère qu’elle n’a plus à l’écouter. Et puisque, après tout, il la considère comme une catin, Caitlyn va faire le trottoir. Elle a toujours eu ce côté imprudent avec lui, qui ressort à chacune de leur dispute. Le voir flirter ouvertement avec la caissière finit de la convaincre. Elle sort du véhicule, s’apprête à partir, lorsqu’une idée l’oblige à revenir à l’intérieur et fouiller dans la boîte à gants. Des papiers, une flasque, des gants, une boîte avec une paire de lunettes à l’intérieur et un couteau suisse. C’était l’un de ses cadeaux, avec ses initiales gravées dessus. Caitlyn enfonce la lame dans les deux pneus arrière avec une telle envie de se venger, qu’il dégonfle aussitôt. « Connard. » dit-elle, en lançant le couteau sur son siège et en volant la flasque par la même occasion. Pas de risque que cette blonde soit assez patiente pour attendre qu'il lui fasse sa fête. Caitlyn retire ses escarpins qui commencent à lui faire mal aux pieds et s’éloigne du véhicule, se mettant sur le bord de la route pour vérifier s’il n'y a pas des voitures qui passent, comptant bien rentrer chez elle en stop.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#11 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 14:57


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

La vérité c'est qu'il n'a jamais pris la peine d'essayer de comprendre pourquoi elle faisait une telle fixation sur son hypothétique infidélité. Pour lui, elle faisait juste des caprices de gamine mal dans sa peau. Il avait essayé à plusieurs reprises de lui faire entendre raison mais c'était sans compter sur son inégalable caractère de cochon. Elle avait renoncé à faire des bêtises mais elle continuait à ronchonner de son côté. Il avait l'air de ne pas l'écouter et pourtant chacun de ses mots tintaient dans ses oreilles. Un soupir agacé siffla hors de ses lèvres quand il entendit à nouveau ce reproche. Il décida de ne pas relever mais elle continuait dans ses travers de petite amie jalouse et possessive et cela finit par l'obliger à réagir. "Si, évidemment, c'était ça que je voulais. C'est pour ça que la première fille avec qui j'ai décidé d'avoir une relation exclusive, c'était tout l'opposé. T'as pas juste perdu ta vertu, on dirait que tu perds tes neurones aussi." Elle n'avait pas entièrement tort ceci dit. C'était vrai qu'avant elle, il passait son temps à monter sur des filles qui écartaient les cuisses assez facilement. Mais celles qui l'avaient toujours attiré c'étaient justement celles qu'il ne pouvait pas avoir ainsi. Il aimait les filles qui en avaient sous le capot mais qui de l'extérieur avaient l'air de vieux modèles. Et tout le monde sait que les vieux modèles sont les plus durs à acquérir. Il se souvenait des rougeurs qu'elle avait aux joues quand elle était venue lui parler la première fois. Elle semblait désirer ce qui allait se produire et en même temps le craindre tellement intensément qu'il avait fondu. C'était instantané, elle avait l'air chaste et prête à être dévorée en même temps.

Lorsqu'il revient à la voiture, il sait déjà qu'elle n'est plus à l'intérieur. A vrai dire il s'en fiche, elle n'a qu'à se trouver un motard, coucher avec pour qu'il la ramène chez elle. Il ouvre sa portière, jette sa bouteille sur le siège qu'elle occupait et observe son canif qui l'attend là aussi. Il n'a pas besoin de vérifier, il sait ce qu'elle a fait. "Putain!" Il frappe le volant avec agacement et sent sa main qui recommence à saigner sous son bandage improvisé. Il retourne à l'intérieur du petit magasin de la station service et demande si un technicien peut venir lui remplacer ses roues. La caissière est ravie de le revoir mais il n'a plus aucun intérêt à flirter, il a juste envie de rentrer à son motel et s'endormir pour oublier cette affreuse soirée. En attendant que quelqu'un vienne le dépanner, il sort, reprend la bouteille d'alcool qu'il vient d'acheter et va s'installer à un des bancs pour pique-nique situé dans le parking. Au loin il voit Caitlyn qui avance, pieds nus, le long de la route. Elle semble chercher quelque chose... et il comprend qu'elle veut faire du stop.  

C'est plus fort que lui, il sourit. Son caractère de mule l'exaspère mais ça lui a toujours plu que derrière cette petite dame propre sur elle-même et trop polie que pour dépasser dans la file d'attente, se trouve une femme capable de crier sur le vendeur s'il fait semblant d'oublier de lui rendre la monnaie. "Tu fais le tapin ma jolie?" Cette voix s'élève des tréfonds de la nuit. Instinctivement Adriel relève la tête et grogne en voyant un homme à la quarantaine tourner autour de Cait'. Sans prendre la peine de réfléchir plus en avant, Adriel quitte son aire de repos et marche d'un pas décidé vers eux. Posant une main lourde sur l'épaule du potentiel agresseur, il attend que ce dernier se retourne pour lui jeter un regard noir. "Dégage. Maintenant." L'homme dévisage Adriel avec un air qui lui indique qu'il n'est pas impressionné avant de remarquer la main dont le sang traverse le bandage en chemise et la bouteille d'alcool entamée qui se trouve dans l'autre main. Le routard jette un dernier regard vers la proie qui lui échappe et s'en va. "Tu te crois maline à jouer ainsi avec le feu?" Il prend une longue gorgée de l'alcool qui lui brûle la gorge avant de se laisser tomber par terre et de s'asseoir en position indienne dans le petit carré d'herbe où ils sont. "J'ai compris Cait', t'es passée à autre chose. On peut arrêter ces enfantillages maintenant?" Ca lui fend le coeur et c'est probablement l'alcool qui parle, parce qu'il n'a aucune envie de lui pardonner.
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 16:32


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Peu à l’aise par cette question, Caitlyn ne répond pas et continue sa route, mais cette fois-ci en regardant bien droit devant elle. Si elle ose répliquer face à Adriel, c’est parce qu’elle le connait, qu’il ne l’effraie pas et aussi parce qu’une part d’elle a confiance en l’homme qu’il est. Mais ce type, il n’est pas là pour lui faire du bien. Tout ce qu’il souhaite, c’est tirer son coup, qu’elle soit d’accord ou non. La peur au ventre, elle accélère le pas, jette la flasque dans le ravin, confisquée pour ne pas qu’Adriel la vide en peu de temps. Un automatisme qu’elle a pris sans même s’en rendre compte. Forcée par l’inconnu, elle s’arrête brusquement, bloquée par sa carrure qui lui fait face et qui bloque le passage. « Tu ne réponds pas ma belle ? » D’un geste automatique, elle pose ses mains sur ses bras pour se protéger de l’homme au regard vitreux. Il doit avoir un peu bu, mais n’en reste pas moins conscient de ce qu’il fait. « Non, je ne fais pas le tapin. » dit-elle, en le contournant, alors qu’elle l’entend le suivre. Ses pas se rapprochent, si bien qu’elle accélère la cadence, jusqu’à ne plus l’entendre du tout. A la place, c’est la voix d’Adriel qui brise le silence. Caitlyn se retourne, dévisage Adriel qui vient à sa rescousse et c’est un véritable soulagement qu’elle ressent. Elle ne craint plus rien avec lui. Son corps entier se détend en voyant le gars s’éloigner. « En quoi ça te dérange ? Tu pouvais très bien passer la soirée avec ta pouf. » crache-t-elle, jalouse, possessive, alors qu’elle est vraiment reconnaissante de son comportement. S’il n’avait pas été là, Caitlyn n’ose même pas imaginer ce qui aurait pu se passer. Elle lâche un soupir en s’apprêtant à repartir, n’ayant pas la moindre envie de continuer à discuter, ou d’être près de lui. Lui mentir, lui dire toutes ces choses pour lui faire croire qu’elle a tiré un trait sur lui, Cait’ est capable de le faire lorsque l’adrénaline est présente, mais si elle se calme, il est fort possible que les larmes lui montent aux yeux. Seulement, elle ne peut le laisser seul ici, avec une bouteille à la main. Lâchant un soupir, elle se penche vers lui et récupère son Jack pour la poser un peu plus loin. Il a de la chance, Caitlyn aurait pu la vider sous ses yeux. « Arrête avec ça. Je t’ai déjà dit mille fois que tu ne devais pas boire autant. » Elle vient le rejoindre, lâche ses chaussures par terre et s’assoit en tombant nez à nez avec sa main dont le bandage est complètement foutu. Sa robe, elle a un certain prix, mais si elle a la valeur de l’argent, Caitlyn sait faire une différence entre ce qui est matériel et important. Et là, sa priorité, c’est sa blessure. Elle tire sur le bas de sa robe, déchire un long morceau de celle-ci et retire son bandage pour le remplacer par un nouveau de fortune, noir, qu’elle serre au mieux. « J’ai oublié mon sac au club. J’avais ce qu’il fallait dedans. » Toujours emporter le nécessaire, c’est à ça que les sacs sont utiles. Il lui a toujours été impossible de prendre avec elle une simple pochette, parce qu’elle se disait que s’il arrivait une bricole, elle pourrait gérer. Là, Caitlyn se sent inutile. « C’est quoi, ton contrat ? » souffle-t-elle, calmement. Ce n’est pas pour combler un vide, c’est parce qu’elle est curieuse, que ça l’intéresse et que tout ce qu’il a dit, elle l’a enregistré, comme toujours. C’est un sujet banal, pour ne pas parler de ce qui est douloureux, pour éviter de parler d’eux, aussi. Rien que d’y penser, Caitlyn mord l’intérieur de sa joue afin de ne pas défaillir. Elle s’interdit de lui dire que ces deux mois passés loin de lui ont été difficile, qu’elle a souvent pensé à lui, à ce qu’il faisait, ce qu’il devenait. S’il était dans le même état qu’elle, ou si, au contraire, il n’avait pas de mal à se taper d’autres filles en criant de joie tant la liberté lui a manqué. Alors elle s’efforce de rester sur un chemin sûr. Et puis, tête baissée, elle ajoute : « Je te remercie. » murmure-t-elle, remerciant la pénombre de cacher ses joues rougies.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#13 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 18:01


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Entre eux ça n'a jamais été de tout repos. Dès les premiers instants, ils s'étaient embarqués dans des montagnes russes dont ils ne connaissaient pas les loopings à venir. Et bien que nombreuses avaient été les fois où il avait eu la nausée, Adriel ne pouvait oublier toutes celles où l'adrénaline lui avait chatouillé le coeur avec une telle intensité qu'il en avait perdu la tête. Caitlyn avait été la seule à comprendre ou du moins à accepter qu'il ne soit pas un connard comme les autres. Il faisait des trucs pas corrects, il ne se liait pas à une fille mais à côté de ça, il demeurait le plus parfait des gentlemen. Et qu'elle, elle qui le connaît mieux que tout le monde, puisse continuer ainsi à douter de lui, c'était probablement ça qui lui faisait le plus mal. Dans chacun des doutes qu'elle avait émis à son sujet, il avait ressenti que leur couple battait de l'aile. Il avait dû prendre énormément sur lui pour quitter sa vie de Don Juan célibataire. Mais il l'avait fait parce qu'il ne se voyait pas continuer sans elle. Il avait vraiment eu envie d'essayer. Et à chaque fois qu'elle lui avait crié qu'il n'était qu'un goujat infidèle, il avait entendu la même chose "Je n'ai pas confiance en toi, tu n'en vaux pas la peine." Elle n'avait pas besoin de le dire tel quel, c'était tout aussi clair comme ça.
Elle lui ôte la bouteille des mains et Adriel grimace. Il a toujours détesté ce côté maternel qu'elle avait de lui imposer des choses. L'alcool faisait partie de sa vie tout comme une autre centaine de tares. "Vraiment?" maugrée-t-il tandis qu'elle pose la bouteille plus loin. Et alors qu'il était prêt à lui sauter au cou en lui signalant qu'elle n'avait aucun droit de lui faire la morale ou de lui interdire de boire, il se tait en la voyant déchirer sa robe. Intérieurement il se dit que c'est tant mieux qu'elle soit fichue. Il le déteste ce bout de chiffon. Il représente tout ce que Caitlyn n'est pas. Mais pendant qu'elle le transforme en pharmacie de secours, elle redevient un court instant celle pour qui il a traversé l'océan. Il se tait et la laisse panser sa blessure quand bien même elle ne peut apaiser les autres plaies ouvertes qui vaquent dans son âme.   

Elle n'est plus dans l'attaque, elle lui parle. Et ça fait du bien. C'est une trève illusoire parce que rien n'a changé, parce qu'elle est partie, qu'il l'a trompée, qu'elle a couché avec un autre etc. Mais ça fait du bien d'avoir Caitlyn devant lui qui parle normalement, comme s'ils étaient chez eux, cet endroit qui n'existe plus. Elle le remercie et il hausse les épaules. Il a très bien compris de quoi elle parlait et il n'a pas envie de jouer les héros ou d'accumuler des lauriers non mérités. Mais dans cette atmosphère plus sereine ou en tout cas plus neutre, il décide de répondre à la question qu'elle lui a posée quelques secondes plus tôt. "Y a pas de contrat." Il évite son regard pendant un moment, fixant l'endroit où se trouve la bouteille confisquée. "J'ai menti, j'ai rien ici." Il a effectivement menti et maintenant que leur conversation s'est apaisée, il ne voit plus de raison de continuer à le faire. Cela ne lui correspond pas de jouer avec la vérité. Mais il n'a pas pour autant envie de lui confesser que ce qui l'a motivé à venir jusqu'ici c'est elle. Elle comment? Pourquoi? Il n'en sait rien. Quand il a appris où elle était, il ne s'est pas posé des questions. Il a fait ses valises et est monté dans l'avion. "Me demande pas pourquoi Caty, je suis juste là, c'est tout." Et comme si cela mettait fin à leur conversation, il se lève sur une jambe pour aller récupérer la bouteille. Au même moment, la caissière sort du magasin en agitant les clés de la BMW. "La voiture est prête, on devrait rentrer. Je te ramène chez toi."
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 19:27


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Pas de contrat, aucune raison justifiée qui le mène à Island Bay. Caitlyn n’a pas besoin qu’il lui donne une raison, elle l’a connait, bien qu’elle ne sait pas exactement ce qu’il attend. Est-elle la seule à ne pas voir d’issue ? A se dire que peu importe les sentiments qu’ils peuvent éprouver l’un pour l’autre, ça ne défait pas tout ce qu’ils se sont dit, tout ce qu’ils ont fait. Dans les dernières semaines, ils ne se parlaient plus, ils se criaient. Parfois ils ne dormaient plus ensemble et lorsque c’était le cas, ils se tournaient le dos. Pourtant, elle l’aime toujours autant et ça la bouffe de savoir que même après deux mois de séparation, elle est toujours folle de rage lorsqu’une femme lui adresse un sourire. Ce qui est le cas de la blonde plus loin, qu’elle voit dans toute sa splendeur, avec sa mine enthousiaste, son sourire éclatant, ses yeux rieurs. S’il voulait, il pourrait récupérer son numéro de téléphone dans la seconde. « Je conduis. » dit-elle, en désignant la bouteille. « Je ne viens pas avec toi avec ça si tu conduis, alors tu me laisses tes clés. Entre-nous, je suis la plus sobre et j’ai assez de bol pour ne pas tomber sur les flics sur la route. » Plus malchanceuse qu’elle, il n’y a pas et il le sait, mais entre rouler sans ses papiers oubliés au club et avec un plein d’alcool dans le sang, il y a tout de même une marge. De plus, elle ne souhaite pas qu’il leur arrive un accident. Au volant, elle est raisonnable, prudente, parfois trop. On lui a déjà donné une amende parce qu’elle était trop lente, de quoi avoir honte. « Comme ça, tu pourras te bourrer la gueule pendant que je conduirai. » Ce qui est arrivé plus d’une fois. Caitlyn n’aime pas le savoir sur la route lorsqu’il a trop bu, alors parfois, il lui est arrivé d’appeler ses amis avec qui il passait ses soirées pour leur demander de l’appeler dès lors qu’ils comptaient se séparer, afin d’être là pour le récupérer, mais au lieu de raconter à Adriel qu’elle avait une bonne source dans son entourage, elle préférait le laisser croire qu’elle était dans le bar d’en face en train de le surveiller. La petite amie possessive, elle l’était déjà, alors un peu plus ou un peu moins, ça ne lui faisait ni chaud ni froid. C’était mieux que de rester chez eux à s’inquiéter. Caitlyn a conscience que sur tous les points, elle était bien trop sur lui, mais elle ne pouvait s’en empêcher.

Elle s’arrête à côté de la voiture, s’appuie sur la portière, tandis qu’elle le regarde récupérer ses clés. Cette femme est jeune, peut-être un peu plus qu’elle. Ses cheveux sont longs, tombent en cascade sur ses épaules et elle la déteste de le dévorer des yeux de cette façon, de croire qu’elle pourrait avoir toutes ses chances. Parce que oui, elle les a. Agacée, elle remet ses chaussures et ouvre la portière arrière, récupérant le manteau d’Adriel afin d’avoir moins froid, mais surtout pour s’interdire de les fixer. Si elle le fait, elle serait tentée de s’en approcher pour la remettre à sa place et lui faire doucement comprendre que son sourire à deux balles, elle peut bien l’utiliser avec un autre, que celui-ci est chasse gardée. Cette Caitlyn là, elle la déteste pour plein de raisons, mais elle refait surface lorsque la blonde lui tend un papier. Dessus, elle devine qu’il y a son numéro. D’un pas pressée, Cait’ les rejoint et entoure son bras autour du sien, le cœur battant à cent à l’heure. Ce contact, ça lui a manqué, même si ce n’est pas pour une bonne raison. « Tu viens ? Je commence à avoir froid. » Tout en s’adressant à lui, c’est la caissière qu’elle fusille des yeux, si bien que son papier finit rangé dans sa poche, sans même avoir atteint sa destination.
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MessageSujet: Please, don't forgive me | Adrilyn#15 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 EmptyDim 23 Avr - 19:50


Please, don't forgive me
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

"Il n'en est pas question." Elle cherche à justifier qu'elle veut lui ôter le volant des mains quand ils entreront dans la voiture et il ne compte pas capituler si facilement. Prétendant coopérer, il la laisse en pan tandis qu'il retourne auprès de la caissière qui l'attendait avec son trousseau. "Alors, il a mis deux nouveaux pneus mais il faut faire attention parce qu'ils ne sont pas... euh, il a dit un mot spécial, je crois que c'est." "Rôdé." Adriel finit la phrase pour elle tout en récupérant ses clés. "Oui, c'est ça. Rodés. Et donc, il ne faut pas rouler trop vite avec, le temps que le caoutchouc s'use un peu." Elle lui sourit naïvement et ainsi, elle est même très jolie. Adriel la voit qui lui tend un petit bout de papier sur lequel il distingue des numéros alignés avec une écriture parfaite. Alors qu'il se demande s'il devrait prendre cette invitation à la revoir, un bras s'agrippe au sien. Une bouffée de chaleur s'empare de lui. Autrefois cela aurait été de la colère mais cette patte légère qui vient indiquer qu'il appartient à quelqu'un d'autre le ravit. Dans sa tête, elle considère qu'il lui appartient toujours. Mais il n'oublie pas qu'elle est partie, qu'elle l'a laissé dépérir tout seul à New-York tandis qu'elle s'envoyait en l'air avec un homme qui soi-disant lui procurait plus de plaisir que lui.
Adriel la regarde et voit qu'elle porte sa veste. "Pourtant, tu as l'air bien emmitouflée." Son regard est sévère. "Merci, mademoiselle." La caissière, déçue de voir qu'il a déjà quelqu'un dans sa vie, n'abandonne pas tout espoir pour autant. "Julia." corrige-t-elle. Prenant plaisir à prolonger cet échange, Adriel continue en souriant et en jouant avec le coeur de deux femmes en même temps. "Julia, c'est noté." Il n'a plus trop de raisons de s'attarder mais il finit par en trouver une. "Tiens Cait', tu peux déjà mettre le moteur en marche pour te réchauffer, je file aux toilettes et après on peut partir." Il lui tend les clés alors qu'il n'avait aucunement l'intention de la laisser conduire et attends qu'elle parte vers la voiture.   

Une fois qu'elle est assez loin, il se penche vers Julia et lui souris tout en murmurant "Ma soeur est assez possessive, je suis désolé." Le visage de la jeune femme s'illumine. "Je pense que tu voulais me donner ton numéro." Il est direct et sûr de lui. Elle sort le petit bout de papier de sa poche et il le prend tout en déposant un baiser vieux style sur sa main. Elle glousse et il fait demi-tour pour retourner à la voiture. Caitlyn a probablement vu toute la scène et il sait qu'elle doit fulminer. C'est pourquoi lorsqu'il entre dans la voiture, il coupe court à toute conversation et dit d'un ton sévère "Ne refais jamais ça. Tu n'as aucun droit sur les femmes qui me draguent. Tu as perdu ce droit au moment où tu as pris tes affaires et es partie Cait'. Ne refais jamais ça." La portière claque tandis qu'il attache sa ceinture sur le siège passager. "On ferait bien d'y aller, tu roules lentement et on est loin d'Island Bay, ça va prendre des plombes d'arriver à destination." Il n'est pas fâché, il n'est pas triste, il est confus et il le cache derrière son ton neutre. Il ne veut plus se disputer mais il ne veut pas non plus qu'elle pense qu'elle a des droits sur lui uniquement parce qu'il est venu jusqu'ici. Il est venu, mais il ne sait pas pourquoi.
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MessageSujet: Re: Please, don't forgive me | Adrilyn#1 (#)   Please, don't forgive me | Adrilyn#1 Empty

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