Un, deux et trois le compte est bon

   

Tom Berenson

petite citation pour faire joli

   
   

les informations en vrac

   Je fume comme un pompier, j'ai besoin de cela pour décompresser avec mon boulot. › J'ai besoin aussi d'énormément de sexe mais seulement avec Félix et avec Charlie depuis son arrivée dans notre vie. › C'est avec elle que je découvre les courbes féminines, je n'avais jamais touché une femme avant qu'elle vienne nous rejoindre Felix et moi. › Je suis assez joueur comme gars, j'ai toujours ce besoin de prendre du plaisir et ce peu importe le moment › Je suis totalement libéré, je vis très bien ma sexualité › j'ai la mauvaise manie d'avoir très souvent si ce n'est toujours mon téléphone vissé à mon oreille. › J'ai une préférence pour les bruns ténébreux et cette petite brune ne me laisse pas indifférent. › j'aime dire des choses crues durant l'acte › Il m'est déjà arrivé de me caresser en regardant Charlie et Félix coucher ensemble › J'ai un fantasme assez coquin mais seules deux personnes seront au courant, car je compte bien le réaliser avec elles › Je suis incapable de cuisiner un truc sans le rater au mieux et sans le faire cramer au pire. › J'ai déjà failli foutre le feu en m'endormant avec une clope allumée › j'aime la boxe et pour me maintenir en forme, je vais m'entrainer dans une salle du noble art. Monter une fois sur un ring ? Pourquoi pas un jour mais durant des vacances car je ne peux me présenter au boulot le visage tuméfié › En parlant de travail, je suis quelqu'un d'assez carriériste, s'il faut marcher sur d'autres personnes pour arriver à mes fins, je le ferai. J'ai un autre énorme défaut c'est que je suis calculateur › Avec tout ça, je suis très bordélique sauf sur mon bureau › Je ne porte que des couleurs foncées sur moi pour aller au boulot. Nous avons un code vestimentaire qui nous y oblige tout comme le port de la cravate › Je fais d'énormes allergies au lait de vache › Je suis accro au thé et ce depuis que je vis avec Félix, avant je consommais beaucoup de café. › Je retourne souvent voir mes parents à Wellington, nous sommes toujours en bon termes et ce même s'il nous arrive d'avoir des tensions. Par contre avec mon frère c'est plus compliqué, nous sommes en froid depuis deux ans maintenant. › Il m'arrive d'aller surfer mais, j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère. › J'aime garder ma barbe et je peux le faire à condition qu'elle soit entretenue. › Je peux me retrouver seul sur la plage pour regarder les vagues et méditer un peu sur l'avenir et ma vie assez sportive.


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>Jake Gyllenhaal ›</pris> tom berenson

       

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

   

Un homme court, il a du mal de respirer, il tente de suivre une jeune infirmière fine et élancée, elle peut carrément se qualifier de sportive. Lui est un peu bedonnant, la trentaine fraichement atteinte, il est ce genre d’homme d’affaire qui ne sait plus depuis des lustres ce que signifie le mot sport. Il venait de sortir faire une pause cigarette lorsque la jeune femme du personnel médicale est venue le chercher. Sa son épouse l’a réclamé alors qu’elle perdait à peine les eaux. Cela ne devait être qu’un contrôle de routine normalement. Le petit être en elle, pressé de sortir ne l’a pas entendu de cette oreille visiblement. Désireux de voir ce monde, il a fait parvenir le message et deux trente après les premières contractions, le travail a commencé. Il est maintenant proche de vingt heure selon les aiguille de l’horloge, les tic-tacs de la trotteuse raisonnent, ils bercent l’ambiance pesante qui règne. Le petit peut arriver d’une minute à l’autre. C’est le front en sueur que le père de famille arrive, il se fait aboyer dessus par sa femme furieuse, elle sait qu’il a été fumer, c’est même elle qui l’y a envoyé ne pensant pas que le petit serait si pressé. Une femme entre, elle a la quarantaine, son teint hâlé, doré contredit sa crinière de blé, tous se demandent si elle a abusé des UV ou si elle passe ses congés à bronzer. Elle se dirige fièrement vers la patiente, donne des directives aux autres femmes qui l’ont précédé. Toutes s’affairent, c’est une mini ruche qui se met en place. Gants passés, masque antibactérien placé, elle regarde l’entre jambe de la mère de famille, ce n’est pas son premier, la femme a déjà donné vie, un petit garçon de trois ans prénommé Angus. Le petit frère de ce dernier ne va pas tarder, il commence à arriver, il est demandé à la future mère de souffler, de pousser et de recommencer jusqu’à y arriver. Enfin la délivrance après la souffrance, le second enfant des Berenson vient de naitre, il sera prénommé Tom comme l’oncle qui vient décéder et qu’il ne connaitra jamais. Cet enfant, il s’agit de moi, en effet, je ne nomme Tom Berenson et vous venez de connaitre les premières minutes de ma vie.


Mon enfance a été heureuse, joyeuse même, nos parents ont toujours été très présents pour Angus et moi. Papa a toujours travaillé dans la même compagnie, celle qui accompagne les familles dans les dernières démarches suite à un décès. Pas toujours drôle, il s’est souvent retenu de craquer devant nous tous maman compris. Cette dernière a repris son travail de vendeuse au zoo de Wellington quand j’ai été en âge d’aller à l’école. C’est notre grand-mère maternelle qui nous récupérait à l’école quand aucun de nos parents ne pouvait le faire. Avec Angus cela a parfois explosé, il faut dire que nous avons eu des jeux assez physiques et lui a toujours été plus costaud que moi. Bon élève, j’ai toujours eu d’assez bonnes notes et surtout en mathématiques. J’aimais déjà les chiffres à cette époque.

Le début de l’adolescence a été un tout petit peu plus compliqué. Le changement d’établissement scolaire m’a fait un choc, la pression qui y a été exercée aussi, je me suis rendu malade, les profs ne m’ont jamais aimé et la bouffe y a été infecte. Mes parents ont voulu tester une école privée, mal leur en a pris, je les ai déçus même s’ils ne me l’ont jamais avoué. Ils ont toutefois préféré la santé de leur fils à un chèque de de plusieurs centaines de dollars néo-zélandais. Je suis donc retourné dans un établissement public où la pression y a été la même mais, où je me suis senti moi-même. Pas de costume, des vêtements simples, une joie de retrouver les bancs scolaires et faire de belles connaissances.

J’ai dix-sept ans quand je rencontre Jared, un touriste qui a une année de plus que moi. En réalité, il n’est un pas un touriste ordinaire, il est venu en Nouvelle-Zélande avec son équipe de rugby pour un camps d’entrainement. Il est un beau bébé de cent quatre-vingt-dix centimètres pour un truc comme soixante-dix kilos. Nous nous rencontrons alors que j’accompagne mon frère dans une boutique de sport qui est somme toute un lieu très banal. Avec le bellâtre, nous échangeons moult regard et finalement, il vient me trouver, nous discutons, j’apprends qu’il est anglais et qu’il va jouer sous peu la coupe du monde junior de Rugby chez nous. Avant qu’il ne s’en aille, il me fixe un rendez-vous le lendemain soir, lui et son équipe auront quartier libre et cela sera sans doute le dernier avant la compétition. Je reverrai le sportif encore deux fois avant qu’il ne s’en aille éliminé en demi-finale de cette épreuve qui a tant compté à ses yeux… Il restera à toujours jamais celui qui m’a fait découvrir -bien que je m’en doutais un peu- ma sexualité car il m’aura offert mon premier baiser.


Je vais devoir affronter mes parents, l’épisode Jared a laissé des traces dans mon cœur et surtout dans ma tête. Après le départ de mon flirt d’été, j’ai rencontré Stan au hasard d’un détour obligatoire, volontaire pour une future soirée. Il y a de cela quatre mois désormais. Il a failli me renverser avec sa moto et s’est arrêté pour prendre de mes nouvelles. Véritable ange gardien, il a voulu s’assurer de mon état de santé en m’invitant prendre un verre qui s’est finalement transformé en un petit plus. Un rendez-vous le lendemain, puis un autre et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on s’embrasse et finisse dans le même lit. Il n’a pas été ma première fois car c’est Jared qui a eu ce privilège mais, cela a été bien plus bestial et animal avec Stan. Nous sommes réellement amoureux et il m’a fait comprendre qu’il était temps que je sorte du placard que j’avoue que je suis pd à es parents. Ah ce terme… il fait énormément rire mon copain, il est comme un gosse à toujours le répéter.

Le jour J est arrivé, rendez-vous est pris avec mes parents et mon frère, un repas de famille rien de tel pour l’annoncer et peut-être péter une ambiance. Comme d’habitude, j’aide à placer la table, ma mère me questionne, elle se doute d’un truc, Stan ne cesse de m’envoyer des textos et ces derniers me font à chaque fois sourire, rougir ou encore limite fondre. Tout se passe bien, nous ripaillons de bon cœur, les quelques blagues s’enchainent tout au long des étapes et vient finalement le dernier café dans le salon. Je me racle la gorge, mes parents sont à mon écoute, je commence à tout raconter, tout avouer. Ils me surprennent, me rassurent, je suis un de leur deux fils et ma sexualité est ce qu’elle est et leur amour ne changera jamais. Cette déclaration me tire les larmes, je suis touché et émus car j’ai douté. J’ai eu le malheur de lire un peu des retours de gays hommes ou femmes suite à leur coming out et cela n’a guère été joyeux tandis que moi, moi j’ai la chance d’avoir une famille compréhensive.


Félix il est beau, Félix est l’homme qui me fait totalement oublier Stan. Ses coups de reins sont tout aussi dévastateurs que ceux de mon ex-petit copain. Dire que cela ne devait être qu’une histoire de colocation à la base … Après dix années de tumultes avec Stan, je me suis retrouvé l’âme en peine, abandonné par l’homme que j’ai aimé et c’est pour cela que j’en veux à mon frère ! Si cet idiot n’était pas venu avec sa copine et le frère de cette dernière rien ne serait arrivé… Enfin si peut-être, je ne sais pas, je ne sais plus à la longue… Je suis heureux d’avoir rencontré Félix, d’avoir répondu à cette annonce de colocation alors que je suis tapé tous les jours la route pour aller bosser.

Un soir alors que je venais de rentrer tout s’est emballé, sans savoir pourquoi, ni comment, nous nous sommes retrouvé à nous embrasser à nous caresser nous laissant aller à quelques menus soupirs et à des coïts endiablés. Doux ronronnements de jouissances et sens en effervescences voilà ce qui nous a emmené à continuer aussi longtemps qu’on a pu, qu’on a voulu.

Il y a trois mois, nous sommes passé de deux à trois. Une femme est venue vivre avec nous. Belle et jeune, nous avons de suite accroché pour former une belle brochette complice mais, là aussi cela a dérapé… Il y a un mois de ça…

Charlie cuisinait ce soir-là, Félix et moi avons eu besoin de nous soulager dans l’une de nos chambres dont nous avons oublié de verrouiller la porte. Fière de ses gourmandises prêtes, la belle brune est arrivée et nous a surpris en pleine action. Cela ne l’a pas perturbée et c’est tout naturellement qu’elle est venue nous rejoindre. Cette nuit torride a été la première fois pour deux raisons en ce qui me concerne. J’ai eu le droit à mon premier plan à plusieurs et surtout cela a été la première fois que j’ai touché une femme.

Nous formons aujourd’hui un couple à trois, il nous arrive souvent de nous faire des soirées très coquines que cela soit à deux ou à trois. Tout va bien pour le meilleur des mondes et pourvu que cela dure …