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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.

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MessageSujet: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyMer 26 Avr - 22:00

Balthazar était couché depuis quelques heures, bien confortablement dans son lit, dans ses draps chauds, quand son téléphone se mit à sonner. Il ne l'éteignait jamais, surtout avec sa colocataire enceinte, il préférait. Il n'eut pas la force de le prendre, mais il sonna plusieurs fois, à la suite. Il se dit que c'était étrange. Il grogna alors, en se tournant pour le prendre, retenant le poids de son corps sur son coude, tandis qu'il regardait ses messages. Dakota. Il ne se dit pas que cela faisait des jours qu'il n'avait pas de nouvelles d'elle, mais il s'inquiéta tout de suite en voyant ses sms. Bon, hormis l'orthographe qui lui piquait les yeux -ainsi que la lumière de son écran- il se dit que c'était sa jeunesse qui la faisait écrire comme ça. Mais ce qui l'inquiéta vraiment, se fut le contenu de ses messages. Elle disait qu'elle avait besoin d'aide, qu'elle était perdue et qu'elle ne se sentait pas bien. Il regarda l'heure, il était plus d'une heure du matin. Il s'assit sur son lit, pianotant sur les touches de son téléphone pour lui répondre rapidement. Elle lui avait indiqué une adresse. Il passa sa main dans ses cheveux, tout en grognant à nouveau avant de sortir du lit. Il était en caleçon, il attrapa un jeans, un tee-shirt, un sweat et sa veste en cuir. Il chopa ses clefs de moto, qu'il cala dans sa bouche, alors qu'il enfilait ses chaussures puis se souvint que l'adolescente n'aimait pas la moto. Merde. Il sortit de sa chambre, vérifiant qu'il ne faisait pas de bruit, mais vit de la lumière sous la porte de la chambre de Claüs, il toqua. Il regardait un film sur son lit. « Ca va ? » demanda son colocataire. « Non, j'ai b'soin de ta caisse pour un truc urgent, je te la ramène vite » « ouais vas-y, les clefs sont sur le bureau, ça va aller ? » « ouais t'inquiète, merci gros » il prit les clefs dans le foutoir de son colocataire puis quitta l'étage de la maison en trombes. Il ouvrit le garage et sortit la voiture de Claüs, prenant la route en direction de l'adresse que lui avait envoyé Dakota. Il essaya de l'appeler, mais ça ne décrochait pas. Il jura dans sa voiture, en balançant le téléphone sur le siège du passager avant. Il était inquiet, très inquiet même. Qu'est-ce qu'elle foutait dehors à cette heure ? Et apparemment, elle n'était pas avec son frère, puisqu'elle lui avait demandé de ne pas le prévenir. Elle ne se sentait pas bien, mais il ignorait pourquoi ? Que s'était-il passé ? Qu'avait-elle fait pour se retrouver dans une situation où elle demande de l'aide, qu'elle ne se sent pas bien et qui nécessite de ne rien dire à son tuteur ? Il frotta ses yeux, ouvrant la vitre de son côté pour que ça le réveille. Il arriva bientôt en ville, cherchant alors avec les panneaux la direction dans laquelle il devait aller, pour retrouver la jeune fille. Finalement, il tomba sur un quartier résidentiel plutôt calme -en même temps, il était presque deux heures du matin maintenant- et puis finalement, il la trouva. Elle était assise sur le bord du trottoir, peu couverte malgré la fraîcheur de la nuit. Il se gara un peu à l'arrache, devant elle, et descendit de la voiture pour s'empresser de la rejoindre. Il se mit accroupie et ne tarda pas à demander « Dakota ? Ca va ? » il ne voulait pas lui montrer l'inquiétude qui l'avait rongé après la lecture de ses sms, elle n'avait pas besoin de ça, mais il était vraiment très inquiet. Ses mains se posèrent sur ses épaules, elle était glacée. Il retira sa veste en cuir pour la lui déposer sur les épaules, avant de l'aider à se relever, pour lui dire « viens, monte dans la voiture, je te ramène chez toi »
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyMer 26 Avr - 22:55

Je t'en prie, aide-moi...


Malgré l’été, la soirée était froide. Elle avait bien commencé pourtant. Dakota avait dit à son frère qu’elle allait au cinéma avec des copines avant d’aller dormir chez l’une d’elles. Et c’était vrai, elle y avait cru. Mais ça ne s’était pas passé aussi docilement. Contre toutes ses attentes, les parents de Dolorès, la fille qui l’avait invitée, n’étaient pas là. Bien vite, la belle maison avait été bondée d’adolescents qui remplissaient les punch si chastes d’alcool. Dakota avait décidé de rester. Ça n’avait rien de bien sorcier. Ce n’était pas comme si elle n’avait jamais goûter à un peu d’alcool. En plus, il y avait des garçons canons des années supérieures au Lycée. Juste ça, c’était son point d’honneur pour rester au lieu de retrouver sa fratrie pour un peu de sagesse.

Dolorès l’avait invitée, contre toute attente. Depuis quelques semaines, les étudiants de son niveau – et même un peu au-dessus- regardaient Ziegler d’un œil accusateur. C’était dû à un manque de tact, elle le savait bien. Alors, quand l’investigatrice de la soirée l’avait invitée comme si elles étaient de grandes amies, elle avait accepté. Croyant naïvement à sa rédemption. Elle avait eu beaucoup de plaisir, d’abord. La tête qui tourne, les chaleurs, la musique… C’était l’éclate. D’autant plus qu’elle n’avait pas besoin de boire beaucoup pour ressentir les effets.

Au cours de la soirée, cependant, les choses avaient commencé à devenir bizarres. Elle se sentait bien trop végétative. Elle avait du mal à suivre et, sur un premier temps, elle avait mis la faute sur l’alcool. Un jeune homme l’avait alors ouvertement draguée. Il était mignon et plus vieux. Il avait des allures de sportifs. Elle se laissa faire volontiers.  Souriant, il la fit tourner sur elle-même avant de se plaque sur son corps. Il devait avoir 18 ans. C’était sympa de se faire regarder comme ça. Ils s’étaient un peu rapprocher dans un recoin reculé de la pièce quand, tout à coup, la tête tournante de Dakota l’emporta, la faisant s’écraser sur le sol. Elle allait mal. Beaucoup trop mal simplement pour de l’alcool. Quand elle tomba, tous les regards se braquèrent vers elle.

« Il était temps, brailla une voix.

Dakota n’y comprit rien. Le garçon tout à l’heure si charmant se pencha sur elle pour lui offrir un sourire méchant.

- Tu croyais pouvoir faire chier ma sœur ? L’humilier ? La faire pleurer dans les couloirs ?

Dakota se mit à trembler. Elle avait bien du mal à comprendre les mots, mais, bien vite, elle pigea malgré tout que le jeune homme était le frère de Sandy. Ses yeux devinrent larmoyants.

- Regarde toi, tu tiens à peine debout. T'est l'air de rien. Tu croyais quand même pas que je m'intéressait sérieusement à toi ?

Les regards tout autour d’elle l’observaient en ricanant. Dakota vit ses yeux devinrent larmoyants. Pourquoi ? Elle n’avait pas voulu, elle… Elle essaya de se relever péniblement quand le garçon la bouscula pour qu’elle retombe sur le sol. Les rires fusèrent. La gorge de la pauvre adolescente se compressa.

- Allez la chialeuse, debout !

Elle réessaya de nouveau, couverte de honte. Il approcha son visage du sien :

- Oh, est-ce que tu vas pleurer ?

Elle ravala sa salive difficilement. Après quelques minutes de railleries, elle réussit à prendre ses jambes à son cou. Ce fût difficile. Elle laissa ses souliers derrière elle, n’attrapant que son sac au passage. Elle courut avec difficulté dans la rue alors que ses poursuivants la laissaient faire.

Une fois plus loin, elle se laissa tomber sur le trottoir en larmes. L’alcool n’aidait pas et ce qu’ils avaient mis dans son verre à son insu non plus.

Elle ne savait pas quoi faire. Elle finit par sortir son téléphone portable. Elle fit le tour de ses contacts. Elle était complètement pétée. Elle ne pouvait pas appeler Laszlo au secours. Elle ne voulait pas que qui que ce soit de sa famille ne la voit comme ça : complètement vulnérable. Ce fût en arrivant au niveau des « b » qu’elle crût trouver son salut. Elle envoya des textos à Balthazar. Il répondit malgré l’heure tardive.

Il lui signifia qu’il s’en venait et, de soulagement, elle pleura encore.

Quand il arrive, ce fut en voiture. Encore heureux, elle n’aurait pas tenue sur sa moto. Il lui parla de la ramenée chez elle alors qu’il l’aidait à se relever. Elle tenta de se défaire de son étreinte – sans succès – pour le regarder de ses yeux larmoyants :

- Non, pas chez moi ! Pas chez moi… Je ne veux pas qu’ils me voient comme ça… Balth s’il te plait…

Elle l’implorait du regard.

« Je t’en prie… »



Dernière édition par Dakota Ziegler le Mer 26 Avr - 23:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyMer 26 Avr - 23:26

Il ne se serait jamais imaginer trouver une adolescente en larmes, recroquevillée sur elle même. Elle le supplia de ne pas la ramener chez elle, de ne pas appeler son frère. Il ne savait pas quoi faire. Déjà, elle devait lui expliquer ce qu'il s'était passé, ce qu'elle foutait là, et pourquoi elle était dans un tel état. Elle semblait totalement perdue, un peu bizarre, totalement vulnérable, désemparée et terrorisée. Il se posait milles questions, il ne savait pas comment gérer ce genre de crises, il n'avait pas eu de sœurs, il n'avait pas eu à faire à des ados, il n'avait pas de gosse : que fallait-il faire ? Que fallait-il dire ? Finalement, dans le feu de l'action, il réagit instinctivement, parce qu'il n'avait que ça. « Ok, ok » murmura t-il en la rapprochant de lui, pour passer un bras autour d'elle, afin de la réchauffer un petit peu. Elle claquait des dents et elle avait besoin d'être rassurée, ça se voyait. « Viens dans la voiture » demanda t-il quand même. Ils avancèrent vers la caisse de Cläus et y grimpèrent. Il referma sa fenêtre, coupa le moteur et se tourna vers elle, frottant ses mains l'une contre l'autre pour se réchauffer. Finalement, il remis le compteur de l'auto, afin de pouvoir enclancher le chauffage pour réchauffer l'adolescente. Le silence se brisa rapidement, il ne savait pas trop comment faire, comment réagir, alors il demanda, d'une voix calme, maitrisant ses angoisses et son impatience d'en savoir plus sur la situation. « Dis moi ce qu'il s'est passé » demanda t-il calmement. Il aurait eu très envie d'ajouter : pour que tu sois là, à cette heure, toute seule et dans cet état là ! Il avait envie de savoir tout de suite ce qu'il s'était passé, la raison pour laquelle elle était là. Il ne voulait pas l'assommer de questions, d'angoisses, de ses inquiétudes. L'adolescente semblait chamboulée, perturbée par ce qu'elle venait de vivre, elle n'avait pas besoin que quelqu'un lui rajoute du stress, elle avait besoin d'être protégée, comme malheureusement pour elle, une enfant. Elle avait besoin d'un soutient, fidèle, stable et fort et Balthi était heureux qu'elle l'ait appelé. Il le lui dirait plus tard. Mais il était content qu'elle l'ait fait. Elle avait pensé à lui, à l'appeler dans un moment de détresse et ça montrait qu'elle avait confiance en lui, qu'elle le jugeait capable d'être à la hauteur de cette situation délicate. Là, deux jeunes gens arrivèrent près de la voiture. Vu le silence qui régnait dans la nuit, Balthazar pu entendre ce qu'il disait. « Où elle est passée cette chialeuse ? » « Pleurer dans les jupes de sa maman » -imitations funestes de pleurs d'enfants criards. Balthazar regarda par la fenêtre, pour les regarder -chose qu'il n'avait pas fait avant. « Dakotaaaa ? Houhouuuuu ? » appelait l'un d'eux. Balthazar tourna la tête vers l'adolescente, puis, sans attendre quoi que ce soit, il sortit de sa voiture, refermant la portière derrière lui, dans un claquement. Les deux jeunes adolescents avaient fait plusieurs pas devant la caisse. « Qu'est-ce que vous lui voulez à Dakota ? » lâcha t-il de sa voix masculine. Il n'avait certainement pas peur de ces deux gamins et il ne supportait pas de savoir qu'ils l'avaient mis dans un tel état. Parce que c'était ce qu'il avait rapidement comprit avec ce qu'ils avaient pu dire. « Heu... t'es qui toi ? » lâcha l'un des deux adolescents. Balthazar, les mains dans ses jeans, s'avança calmement vers eux et les détailla. Ils tenaient des verres en plastiques colorés, avec, vu l'odeur quand il les renifla, de l'alcool dedans. Il sourit, plaçant son pouce sur son nez dans un geste vif, pour réagir calmement « J'suis quelqu'un qui n'aime pas les petits cons comme vous. Si vous voulez pas que je prévienne les flics, vous irez vous excusez auprès de Dakota au lycée, et je le saurai si c'est pas le cas, ok ? » « Non mais le gars il croit que... » « Ta gueule. C'est clair ? -le coupa Balthi- je suis pas un « gars » je suis LE gars qui va te causer bien plus de problème que tu ne le crois si tu continues comme ça, tu m'as compris ? » « Heu.. » « Hé mais vas-y tu t'es pris pour qui ? » « Non mais toi aussi ta gueule en fait. J'vous demande pas votre avis, je vous menace, c'est clair ? Pauvres cons, vous vous pensez intelligents là ? Wooou je bois de la bière en pleine semaine à deux heures du matin je suis trop in » imita Balthi. « Donc maintenant vous vous barrez d'ici ou j'en prends un pour taper sur l'autre, et vu vos gueules boutonneuses ça vous ferait du bien » grogna t-il. Les deux jeunes le regardèrent puis firent demi-tour pour reprendre la route vers là d'où ils venaient. Balthi resta en dehors de la voiture, pour les regarder partir et voir vers où ils se rendaient. Finalement, il rentra dans la voiture, les nerfs lui montant au pif. Putain, ça ne donnait pas envie d'avoir de gosses.
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 0:09

Je t'en prie, aide-moi...



Dakota n’avait pas du tout les idées claires alors sa fierté à deux balles, elle était bien loin sous terre. Quand il passa ses bras autour d’elle d’un geste protecteur, elle se laissa aller contre son torse. Elle se sentait faible. Vulnérable. Étourdie. Une moins que rien stupide. Mais au moins, pour la première fois depuis que tout était tombé en morceaux, elle se sentait à l’abri. Elle pouvait faire confiance à Balth. Tout irait bien. Sans vraiment en prendre conscience, elle sanglota :

- Ils ont encore mes chaussures… Ce sont mes seules chaussures, Balthazar… Elles sont vieilles, mais j’en ai pas d’autres…. Je peux pas y retourner… J’aurais plus jamais de chaussures…

Ses joues gelaient sous les larmes et ses lèvres tremblaient à cause du froid. Balthazar ne la ramènerait pas chez elle. Il l’avait promis. Elle voulait le croire. Son cerveau était bien trop cotonneux pour tenter autre chose. Alors, quand il l’invita à prendre place dans la voiture elle obtempéra. À l’intérieur, elle se recroquevilla sur elle-même, les larmes avaient presque cessé de couler. Tout le moins, leur débit était bien moins flagrant. Il voulait savoir ce qui s’était passé. Elle aurait bien aimé le lui dire, mais en réalité elle n’en savait rien. Tout allait si bien au début… Et puis, elle s’était transformer en cette larve hideuse et tout le monde s’était moqué. Elle ouvrit la bouche pour tenter de répondre quelque chose quand les voix dehors la pétrifièrent. Elle écarquilla les yeux, recommençant à tremble de plus belle. Leurs voix… elle avait l’impression qu’ils la hantaient. Elle plaqua ses mains contre ses oreilles, les yeux de nouveaux couverts d’eau.

« Non… Non s’il vous plait » Gémit-elle.

Les substances illicites qu’elle avait ingérées la rendaient complètement parano. Et elle ne savait même pas ce qu’elle avait pris.

Elle avait entendu la porte ouvrir et vu Balth disparaître. Elle quitta son cocon pour s’étirer afin de ne pas le perdre des yeux. Il allait où ? Elle ne pouvait pas rester toute seule. Sa voix frappa le silence de la nuit. C’était une grosse voix pas contente. Dakota se mordait les lèvres. C’était comme un tigre qui se mesurait à deux fourbes serpents. Le fauve remporta, bien sûr, sa colère aurait pût faire trembler la ville entière. Les vipères retournèrent se terrées dans leur tanière et la bête revint, toujours aux aguets.
Puis, Balthazar reprit place dans la voiture.
Il changea le mode du véhicule pour s’avancer dans la rue et, tout de suite, Dakota eut plusieurs appréhensions. Surtout quand il se gara devant chez Dolorès. Allait-il la livrée ?! Se demanda-t-elle du haut de sa paranoïa. Elle le vit descendre. Quand ce fût chose faite et qu’elle le vit se diriger vers la maison, elle verrouilla toutes les portes, juste au cas. Elle ne savait pas ce qui se passait à l’intérieur, mais les clés étant toujours dans le contact, elle se sentait en sécurité, enfermée dans le véhicule.

Après d’interminables minutes, elle vit l’homme revenir. Il essaya d’ouvrir la portière sans succès. Devait-elle le laisser entrer ? Était-il toujours de son camp ? Quand il lui désigna ce qu’il tenait en main, elle s’étira sans attendre pour déverrouiller la porte côté conducteur. Il prit place et lui rendit son butin :

- Mes chaussures… Chuchota Dakota la voix faible.

Elle les tenaient tellement fort que ses jointures étaient blanches. Elle tourna la tête vers Balthazar. Il n’y avait plus beaucoup d’émotions dans ses yeux mais elle lui dit quand même :

- Merci, Balthazar Williams. »

Elle agissait bizarrement. Même si elle l'aurait voulu, elle n'aurait pas pensé à se justifier. De toutes façons, l'odeur d'alcool avait déjà du la trahir.

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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 0:35

Dakota avait des réactions vraiment particulières. Elle tenait absolument à récupérer les chaussures, qui apparemment étaient les seules qu'elle avait et qui plus est, se trouvaient à l'intérieur de la maison. Balthazar alluma le contact sur la voiture de son colocataire, pour avancer lentement vers l'endroit où les jeunes s'étaient réfugiés quelques instants auparavant. Dakota était totalement angoissée et ses réactions étaient disproportionnées, mais il ne tarderait pas à comprendre ce qu'il s'était passé. Il la laissa là, en silence et referma la porte derrière lui pour avancer vers la maison. Il y avait des jeunes gens, que des lycéens, des bébés pour lui. Il y en avait dans le jardin, la maison était entièrement éclairée et rapidement, il entra à l'intérieur. La musique était immonde -pas du tout le style qu'il écoutait- et ça gueulait à tout va. Certains visages se tournaient vers lui, se demandant ce qu'un « vieux » pouvait bien foutre ici. Son visage était fermé, il fusillait du regard quiconque le regardait. Il pouvait voir de l'alcool, et un foutoir pas possible. Les jeunes filles, à peine plus âgées que Dakota étaient habillées comme des traînées, ça lui brulait les yeux tellement c'était immonde. Finalement, il vit les deux petits cons qu'il avait croisés dans la rue, en compagnie de plusieurs filles, de la même tranches d'âge que Dakota. Il avança vers le petit groupe, les filles le montraient déjà du doigt, angoissant déjà, vu leurs gueules. Il fit se tourner un des gamins, par une main sur son épaule, lui montrant bien la force qu'il avait dans la main -juste dans la main. Le gamin semblait surprit de le voir ici. « File moi les chaussures de Dakota » ordonna Balthi, sans aucune politesse. Le gamin ne semblait pas du tout comprendre ce qu'il lui demandait. La musique était trop forte ? Aucun problème. Balthazar s'approcha du « buffet » où prônait au centre un grand vase de punch et d'alcool -ce qu'il ignorait. Il le saisit et le renversa volontairement sur l'ordi par lequel était branché les enceintes diffusant la musique infâme. Il y eu des étincelles, des petites flammes aussi et surtout, des cris des gens et un silence apaisant pour le trentenaire. « Je disais » reprit-il soignant sa mise en scène. « File moi les chaussures de Dakota » le gamin ne bougeait pas, surement trop surprit de voir le comportement de Balthazar, ici, parmi eux. « MAINTENANT ! » grogna le jeune trentenaire d'une grosse voix. Des cris se firent retentirent, personnes n'osaient intervenir, ni bouger, ni dire quoi que ce soit. Alors que le gamin se hâtait à chercher les chaussures de Dakota, il se tourna vers les gamines terrorisées et il leur lança « Vous lui avez fait quoi ? » Elles n'eurent pas le cran de tout lui avouer tout de suite, mais sous l'attitude énervée du trentenaire, elles ne purent retenir leurs aveux. Ils avaient fait boire l'adolescente et lui avait donné du VHB pour la droguer. Balthi sentit ses poings se serrer et ses dents grincer. Ces gamins étaient totalement irresponsables, c'était incroyable ! Il était fou de rage. « Vous êtes vraiment une bande de petits cons de merde » lâcha t-il. Il leur demanda pourquoi un tel comportement, quelle raison allaient-ils lui sortir pour tenter de justifier toute cette horreur ? Il n'y en avait aucune à ses yeux de toute façon. L'une des filles raconta alors l'histoire que lui avait déjà raconté Dakota, à propos de cette fameuse Sandy. « Ah oui, j'en ai entendu parler de cette p'tite conne » rigola t-il. « Elle se fait passer pour une victime alors qu'elle a quand même failli faire tuer son amie. Ah ouais, belle mentalité !» il fit une pause, tandis que le gamin revenait appeuré avec les chaussures dans les mains. Balthazar les lui arracha et grogna à nouveau « Le prochain qui s'en prend à elle, je m'en occuperai personnellement, c'est clair ? » Là dessus, il donna un coup de pied dans le guéridon qui trainait devant lui, histoire de faire de la casse pour les parents qui payaient cette maison, car pas sûrs qu'ils sachent que leur gamine organise des soirées alcoolisés chez eux. Sur ce, il quitta la maison, toujours en silence pour revenir vers sa voiture. Dakota était toujours dedans, mais il ne parvenait pas à ouvrir la portière et elle, elle semblait terrorisée à l'intérieur de la caisse. Il lui montra ses chaussures, à travers la vitre, avec un sourire doux, histoire de la rassurer un peu. Elle lui permis d'entrer et c'est ce qu'il fit, en posant ses chaussures sur ses cuisses. Elle le remercia en prononçant son nom complet, ce qui le fit rire. Maintenant qu'il savait ce qu'il s'était passé, il fallait prendre une décision. Elle ne voulait pas rentrer chez elle, il était tard, il ne savait pas quoi faire. Est-ce que la drogue et l'alcool qu'elle avait ingurgité allaient lui donner des effets secondaires ? Il n'en savait rien. Mais il connaissait quelqu'un en qui il avait confiance et qui s'y connaissait en drogue. Nikki. « Tu te sens comment ? » demanda t-il enfin. Finalement, il alluma le compteur de la caisse pour quitter cet endroit et prendre la direction de la coloc. Il n'avait pas de meilleure solution, dans l'urgence. Il allait réveiller Nikki et avec un peu de chance, Cläus ne dormirait toujours pas et à eux trois, ils arriveraient à trouver une solution, du moins pour passer la nuit. En fait, il avait surtout peur des drogues qu'elle avait prises, en plus de l'alcool, il savait que le mélange était mauvais. Surtout pour un si petit corps. Et Nikki saurait gérer tout ça, l'instinct maternel pensait-il, comme un con. Une fille quoi. Ils roulèrent en silence, il faisait meilleur dans la voiture, maintenant que le chauffage avait envahit l'espace.
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 1:14

Je t'en prie, aide-moi...



Comment elle allait ?
Elle n’allait pas bien, mais alors là, pas bien du tout. Elle avait des sueurs froides désagréables et ses yeux fermaient tous seuls, augmentant ses étourdissements. Elle avait le cœur aux bords des lèvres et les mouvements du véhicule n’y arrangeaient rien. Elle descendit sa fenêtre, espérant que l’air frais baisserait ses nausées, mais elle eut beaucoup trop froid. Aussitôt, elle remonta la vitre. Elle n’avait pas répondu à Balth. Elle ne s’en souvenait d’ailleurs pas. Il reposa alors sa question, la voix empreinte d’inquiétudes.

Elle secoua la tête pleine de bonne volontée, mais sa bouche, pâteuse rendue sa parole difficile :

- Pas bien… On arrive bientôt ?

Il lui répondit à l’affirmative. Elle n’était même plus certaine de leur destination. Mais tout allait bien aller. Le tigre veillait sur elle. Les vipères, elles étaient loin derrière. Ses paupières étaient lourdes, tout autant que tous ses autres muscles. La voiture s’immobilisa et Balthazar coupa le moteur. Il descendit d’abord pour venir aider Dakota à se mettre sur pieds. Il ne la porta pas, mais presque. Elle avait du mal. Beaucoup de mal. Son équilibre était précaire à souhait.

Quand elle le vit entrer sans toquer, elle douta qu’ils étaient chez lui.

- J’dois aller à la salle de bain… Dit-elle difficilement.

À peine eut-il poussé la porte qu’elle se détacha de lui pour s’écrouler devant la cuvette.  Son intestin se contracta, puis, dans une manœuvre disgracieuse, son système éjecta comme il pût la toxine de son organisme. Elle gerba à trois reprises. Peut-être quarte ; elle ne prit pas la peine de compter. Ses yeux étaient larmoyants et son état lamentable. Malgré tout, vomir lui avait fait du bien. Difficilement, elle essaya de se relever. Ce fût Balthazar qui partit la chasse – cet amour. Appuyée sur le lavabo, elle laissa couler l’eau sur ses paumes de main avant de se la mettre durement sur les yeux. Elle avait chaud elle avait froid… elle ne savait plus où se mettre.

- J’ais soif…

Sans même qu’elle n’ait le temps de cligner des paupières, un verre se matérialisa. Tien. Balthazar était magicien. C’était nouveau ça. Elle bût une lapée qui ne passa pas très bien, puis cracha la deuxième dans le lavabo. C’était sa façon de se rincer la bouche pour faire disparaître ce goût infect.

- On est chez toi ? Finit-elle par demander d’une toute petite voix.

Elle le regardait alors qu’il hochait la tête. Il était si gentil. Sans réfléchir – puisqu’elle n’en était plus tellement capable - elle s’approcha de lui pour coller sa tête sur son torse, en quête d’un peu de réconfort sans même ajouter un mot. Sa tête était lourde. Et ses paupières, tout aussi encombrantes, se fermèrent. Sa respiration s’était calmée. Peut-être un peu trop, même, mais pour l’instant ce n’était pas alarmant.

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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 1:38

Clairement, il croyait qu'elle allait vomir dans la caisse, surtout quand elle ouvrit la fenêtre pour prendre l'air : c'était un indice. Et puis cette façon de se concentrer dans le vide, comme pour retenir ses envies, ou pour se calmer, essayant d'éviter d'en foutre partout : vous visualisez cette attitude ? Elle était totalement dans cet état. Balthazar essayait de ne pas rouler trop vite, pour ne pas trop la brasser, et comme il n'y avait personne sur la route à cette heure, il trouva rapidement le chemin de la villa. La jeune fille lui répondait à demi-mots, sans toujours tout entendre du premier coup. Finalement, il sortit le premier, lui ouvrant la porte, tenant ses chaussures par les lacets, tout en l'aidant à tenir debout. Elle titubait, elle n'était pas vraiment au meilleur de sa forme et désormais, il savait pourquoi. Il n'entra pas la voiture dans le garage, son ami ne lui en voudrait pas trop. Ils entrèrent dans la maison, il n'eut pas tellement l'envie de lui faire visiter, étant donné qu'elle indiqua le besoin d'aller à la salle de bain, sûrement pour vomir ce qu'elle avait retenue durant le trajet en voiture. Le jeune homme posa ses chaussures dans l'entrée et l'aida à marcher jusqu'à l'étage, où se trouvait la salle de bain. Il ferma un peu la porte, pour ne pas réveiller ses colocataires qui semblaient tous, endormis. L'adolescente tomba presque tout de suite la tête dans la cuvette, vomissant ses boyaux. L'odeur était insoutenable et Balthi -comme la plupart des gens- ne supportait pas trop le vomi, mais il prit sur lui, parce qu'elle avait besoin de lui. Finalement, il alla dans sa chambre chercher le verre d'eau qu'il mettait toujours au bord de son lit, pour le vider dans l'évier et le remplir d'eau fraîche, qu'il tendit à l'adolescente qui en profita pour se rincer la bouche. Et oui, les restes n'étaient pas ce qu'il y avait de plus agréable. Elle lui demanda si ils étaient chez lui. Il sourit, content qu'elle puisse prononcer une phrase cohérente et lui répondit doucement « Ouais, mes colocs dorment, tu les verras demain ». Voilà, ça c'était rassurant, parce que ça voulait dire qu'elle allait passer une bonne nuit ici et que demain, tout serait rentré dans l'ordre. Du positivisme, Balthi l'était tout le temps alors ce soir oui, il avait eu peur, mais il retrouvait son positivisme et c'était une bonne chose. Finalement, il vit l'adolescente s'approcher de lui, laissant sa tête tomber contre son pull. Il sourit, ne sachant pas trop quoi faire. Il passa ses bras autour de son corps, tout petit et il sourit. Il lui frotta le dos, et lui murmura « ça va aller, ok ? Tu vas prendre une douche chaude, je vais te filer des fringues pas trop grandes et puis demain ça ira mieux, d'accord ? » demain c'était samedi. Heureusement, il n'aurait pas besoin d'appeler son lycée pour prévenir d'une absence, parce que ça aurait été compliqué à justifier pour son frère. Et aussi, il ne travaillait pas, donc il pourrait s'occuper d'elle le matin, sans problème. Finalement, il se recula, lui disant de s'asseoir sur la cuvette refermée des wc. Il alluma la douche, pour que l'eau chaude se prépare et puis alla chercher un tee-shirt à lui, qui serait naturellement, trop grand pour elle mais bon. Il trouva aussi un short, qui serait toujours aussi grand, mais qui avait un lien pour le serrer à la taille. Aller hop, ah oui et des chaussettes, pour pas qu'elle ait froid. Il revint dans la salle de bain, posa tout ça sur le meuble et sortit une serviette de toilette propre. « Tu vas dormir dans ma chambre cette nuit, je dormirai sur le canapé d'en bas, ok ? » Il se demandait quand même s'il ne faudrait pas prévenir son frère... « tu veux pas prévenir ton frère du tout ? Il va pas s'inquiéter de pas te voir rentrer ? » demanda t-il de façon innocente, avant de refermer la porte pour la laisser se doucher. En attendant, il descendit dans la cuisine pour prendre une bouteille d'eau dans le frigo, ainsi qu'un citron, qu'il coupa en deux. Le meilleur remède contre la gueule de bois. Ensuite, il prit des médocs et remonta dans sa chambre, il n'avait pas le temps de changer les draps, mais c'était pas grave, hein ? Il refit un peu son lit, rangea un peu sa chambre et posa tout ce qu'il avait remonté, sur la table de chevet. Il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir, et la vit apparaître dans ses fringues trop grands, il sourit. Elle avait vraiment l'air sonnée. Une bonne nuit, et ça irait mieux demain, il en était convaincu. Finalement, il la laissa s'installer dans son lit précisant « J'ai pas changé les draps, tu m'en veux pas ? ». Il prit le verre d'eau et pressa le citron au dessus, sortant un médoc aussi, qu'il lui donna « aller, bois moi ça cul sec, ça te fera du bien » plaisanta t-il. Une fois fait, il reprit le verre qu'il posa sur la table de chevet. Il lui remonta la couverture grise et bien épaisse sur elle, s'asseyant au bord du lit. Il la regardait, souriant. « Bon aller, je suis en bas si tu as besoin, ok ? Je laisse la porte ouverte si tu veux » il approcha son visage pour déposer un tendre baiser sur son front, le tout premier qu'ils se faisaient en plus -mais il ne s'en rendit pas compte- et puis il la laissa dans sa chambre. Il éteignit la lumière, lui souhaitant une bonne nuit et ferma -pas complètement- la porte. Il alla à la salle de bain, il ramassa ses affaires pour les mettre à la machine à laver et puis pour ranger un peu. Ensuite, il alla au salon. Il soupira, passant une main sur son visage, épuisé. Il retira son pull et son jeans, gardant son caleçon et son tee-shirt et s'allongea sur le canapé, prenant la couverture pilou-pilou des filles pour la mettre sur lui. L'heure sur le décodeur télé indiquait bientôt 4 heures du matin, oui, il était grand temps de dormir !
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 2:41

Je t'en prie, aide-moi...



Balthazar Williams était très attentionné, même du haut de sa renommée maladresse. Dakota ne s’en rendait pas bien compte, mais elle le laissa faire sans se plaindre. Elle allait dormir chez lui qu’il disait. Dans son lit. Avec lui ? La réponse à sa question vint en retard : il dormirait sur le canapé. D’accord. Il parlait de son frère tout à coup. Elle secoua la tête.

« Dolorès… Je devais dormir chez elle, indiqua-t-elle, pas très clair et avec un léger temps de retard.

Elle avait réussi à entrer seule dans la douche ce qui était déjà bien. L’eau chaude coula sur son corps couvert de chair de poule et, bien vite, les vapeurs chassèrent le peu de stress qu’il lui restait. Elle prit le temps de se passer le savon sur tout le corps, à la vitesse que lui permettait celui-ci. Son maquillage ne disparaitrait pas en entier, bien sûr, mais ce serait toujours mieux que les coulisses qu’avaient provoqué ses larmes. Elle passa de longues minutes sous la douche, bien que ce ne soit pas dans ses habitudes. Elle était bien loin de passer une soirée ordinaire, il fallait le dire. Tous ses problèmes étaient bien loin. Son cerveau était complètement vide. Il n’y avait pas Laszlo, ni la fratrie. Sandy, Dolorès et cet horrible garçon… tous avaient disparus. Elle en avait presque oublié Balthazar et l’endroit où elle se trouvait, la pauvre chérie. Quand elle sortit de la douche, l’air embué lui permit de ne pas crever de froid. Elle se sécha comme elle pût avec sa terrible motricité Et enfila les vêtements que lui avait prêtés quelqu’un. Qui déjà ? En les enfilant, elle reconnut l’odeur. Ah oui, Balthazar.

Elle eut du mal à ajuster le short. Chaque fois qu’elle essayait d’ajuster la boucle - qu’elle avait déjà bien du mal à faire – le pantalon prenait ses aises pour descendre jusqu’à ses genoux. Quand elle réussit enfin, après plusieurs tentatives, Elle enfila le t-shirt et les chaussettes. Elles étaient grandes. Elle en regarda le bout trop long bien longtemps avant de finalement essayer de retrouver son hôte. Elle eut un peu de mal. Elle faillit ouvrir la porte de chambre de l’un de ses colocs quand elle le vit un peu plus loin, abandonnant la poignée toujours inbougée, elle alla le rejoindre. Son lit était grand. Enfin, plus que le sien. Elle y prit place écoutant ce qu’il disait d’une oreille distraite.

Puis, il parla des draps. Cette fois, elle hocha la tête, bien trop absente pour comprendre qu’elle fournissait la mauvaise réponse. En réalité, ça ne lui dérangeait pas le moins du monde : elle avait connu pire. Et puis Balthazar sentait bon. C’était loin d’être un supplice. Il lui fila un truc à boire. Elle obtempéra difficilement et passa tout près de tout recracher face au gout acide auquel elle ne s’attendait pas. Ça avait été terriblement mauvais, mais voilà qu’en une grimace, elle n’y pensait déjà plus. Elle se laissa tomber mollement sur le matelas et trouva refuge sous la couette. C’était d’un confort exemplaire. Elle crut l’entendre préciser qu’il ne serait pas loin en cas de pépins. Puis, elle senti quelque chose sur son front ; un baisé. Elle aurait bien sourit par réflexe, mais son corps était si fatigué qu’il fût à peine visible.

Quand Balthazar lui souhaita bonne nuit, Dakota dormait déjà. Et sa nuit, contrairement à d’habitude, n’abrita pas un seul rêve.

***

Elle ouvrit les paupières doucement. Le soleil filtrait à travers le rideau mal fermé. Ses cils papillonnèrent alors qu’elle se tirait tout doucement du sommeil. Elle avait l’impression d’avoir dormi trois siècles. Et pourtant, elle était encore un peu dans les vapes. Quand sa vue se clarifia, elle fronça les sourcils. S’asseyant sur le matelas, elle observa la chambre dans laquelle elle se trouvait.

Où était-elle ?

Elle portait des vêtements de garçon – bien trop grands qui plus est. Et, tout de suite, elle alla s’imaginer qu’elle avait commis une bêtise. Elle devint très vite rouge pivoine. Elle essayait de remettre la main sur ses souvenirs, mais tout était tellement flou… Elle se passa une main sur le front, puis dans les cheveux. Il y avait eu une soirée chez Dolorès. Avait-elle terminé sa nuit avec l’un de ces beaux parleurs ? Quelle sottise !

Elle se releva du mieux qu’elle pût, toujours déconcertée par des étourdissements. Elle ne savait pas la cause, cependant. Maintenant que les effets du GHB s’étaient dissipés – tout le moins en grande partie - elle ne se souvenait pas de cette soirée d’enfer.

Elle essayait de réfléchir. Son entre-jambe n’était pas douloureux. C’était sans doutes bon signe… non ? Elle se mordilla la lèvre. La seule idée qu’elle avait de la chose c’était les brefs récits à l’eau de rose de Leo. Pas de quoi aller bien loin, niveau connaissances. Elle ouvrit la porte de la chambre restée entrouverte et entreprit de retrouver ses affaires et la sortie. Ou, au mieux, une âme pouvant lui expliquer toute cette histoire. Quand elle arriva au rez-de-chaussée, cependant, la personne qu’elle y découvrit était bien la dernière qu’elle s’attendait à voir.

« Balthazar ?!

C’était sorti tout seul. Il était là, debout, à la regardée d’un grand sourire alors qu’elle, elle se posait mille et une questions. Pourquoi il était là ? Était-elle chez lui ? Comment avait-elle atterrit ici alors qu’elle devait être chez Dolorès ?

Mais la plus grave de toute s’imposait à son esprit comme un train qui fendait les rails à toute vitesse :

Avait-elle couché avec Balthazar Williams ?

- Q-qu'est-ce que je fais ici ? » Demanda-t-elle, un peu terrorisée à l'idée d'avoir franchit le pas et de ne même pas s'en souvenir. Qu'est-ce qu'elle avait fait bon sens ?!

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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 3:07

La nuit ne fut pas terrible sur le canapé. En réalité, il réussit à ne dormir que quelques heures à peine, ne trouvant pas de position confortable dans laquelle il aurait pu se laisser aller à dormir. Finalement, aux alentours de neuf heures du matin, il se décida à quitter son lit de fortune. Il enfila son jeans, son sweat et après avoir étendu la machine -où était le linge propre de l'adolescente- quitta la maison. Vu ce que Dakota avait prit la veille en matière de drogues et d'alcool, elle n'était pas prête de se lever tout de suite, cela ne l'inquiétait pas. En réalité, il avait plutôt une idée derrière la tête. Il y avait pensé dès qu'elle en avait parlé la veille, dans la voiture et depuis, il y avait pensé. Il reprit la voiture de Claüs, vu qu'elle était de sortie et qu'il avait la flemme d'aller sortir sa moto du garage et il prit la direction du centre ville. C'était le petit matin, le soleil se levait doucement, les gens partaient tous au travail. Il savait très bien ce qu'il voulait, si bien qu'il se dirigea tout de suite vers la boutique qui l'intéressait : une boutique de chaussures. Elle venait tout juste d'ouvrir, il était le premier client. Il souria à la vendeuse, sympathique. Elle lui demanda s'il avait besoin d'aide. Il lui expliqua qu'il cherchait une paire de chaussures pour une adolescente de quatorze ans, une paire spéciale. Elle sourit, heureuse d'apprendre que ça devait être un grand frère qui faisait un cadeau à sa sœur, ce qui le fit sourire. Elle lui désigna plusieurs paires, mais Balthi n'aimait pas vraiment. Finalement, il s'arrêta sur une paire, tout de suite, il les vu aux pieds de Dakota, elles seraient parfaites : simples, mais avec du caractère. Il les prit, paya et s'en alla. Il continua sa petite balade. Il avait lavé les vêtements de l'adolescente, mais elles ne seraient sûrement pas sèches à son réveil, il se décida à lui acheter une tenue, afin qu'elle se sente mieux que dans ses grandes fringues à lui. Il entra dans une autre boutique et demanda conseil au vendeur cette fois-ci. Il lui demanda des fringues pour adolescente, simples et confortables. Il opta pour une robe, parce qu'il ne connaissait pas la taille pour les jeans. Il prit un modèle simple, de couleur bleue, parce qu'il aimait bien cette couleur. Il paya encore une fois et sorti. Un sourire amusé aux lèvres. C'était la première fois qu'il achetait ce genre de vêtements et il trouvait ça rigolo. Il espérait que ça lui plairait, et puis qu'à son réveil, elle se sentirait mieux. Finalement, il passa devant une pharmacie et s'arrêta demander conseil à la personne présente. Il lui parla de GHB et s'il y avait des précautions à prendre. La pharmacienne s'interrogea et il expliqua qu'une amie à lui en avait prit contre son gré la veille, qu'il n'y avait pas eu d'incident, mais qu'il voulait se renseigner. Elle lui donna quelques conseils, il la remercia et sortit de là. Il reprit le chemin de sa voiture mais avant ça, une odeur titilla ses narines. Celles de petits muffins bien chauds sortant du four. Il déposa ses achats dans sa voiture, pour finalement retourner à la boutique délicieusement parfumée, pour y prendre un grand café -il en avait vraiment besoin- et puis quelques trucs à manger pour ce matin. Une heure déjà était passée, il se dépêcha de rentrer, parce qu'il voulait être là au réveil de Dakota. Il rentra, et au même moment, Cläus sortit de la maison, ils se saluèrent, et son coloc lui demanda si ça c'était bien réglé son urgence de la veille. Balthi lui expliqua les grandes lignes et puis finalement, prit les clefs de sa voiture pour partir. Balthi entra dans la maison, silencieuse. Jillian et Nikki devaient encore dormir, ainsi que sa jeune invitée. Il déposa la bouffe dans la cuisine, puis déposa les sacs de vêtements et chaussures sur la table de la salle à manger. Il retourna à la cuisine, où il continua de boire son café, tout en préparant la table du petit déjeuner. Il ne savait pas si elle allait avoir faim ou pas, mais lui, en voyant les muffins, il avait son ventre qui gargouillait. Finalement, alors qu'il allait monter voir si l'adolescente avait survécu à sa nuit, il tomba sur elle. Elle semblait se demander où elle était et sembla surprise de le voir : elle ne se rappelait pas ? Il sourit et ne perdit pas de temps à lui répondre « Tu m'as envoyé un sms hier soir, tu n'as pas vraiment passé une bonne soirée. Tu voulais pas rentrer chez toi, alors tu as dormi ici, ça va mieux ? » demanda t-il. Il la laissa entrer -parce qu'elle était toujours dans l'escalier- et il passa une main dans ses cheveux, se tournant un peu pour qu'elle puisse voir la maison dans son ensemble. Finalement, il lui lança, en avançant vers la table « ah et... je t'ai acheté des fringues, parce que... parce que je me suis dit que tu en aurai besoin » rigola t-il. Il lui tendit le sac où se trouvait la robe bleue, gardant le sachet des chaussures pour plus tard. Il la regarda, pour essayer de voir sur son visage si elle aimait la robe et quand il vit sa réaction, il prit le carton où se trouvaient les chaussures. « Ah et ça... c'est pour que tu en es une seconde paire... au cas où » il sourit, doucement. Il était un peu gêné, mais dans le fond, lui acheter ces chaussures, c'était un petit symbole. Ca lui avait paru tellement important la veille et quand elle lui avait annoncé qu'elle n'avait qu'une seule paire, il avait tout de suite eu envie de lui en acheter une autre. Il ne savait pas pourquoi, il avait aussi envie de lui faire plaisir, pour qu'elle oublie la soirée de la veille, qui aurait pu être tragique finalement. « Ca te plait ? » demanda t-il. Finalement, il l'invita à aller vers la cuisine pour prendre un petit-déjeuner, dévoilant les douceurs gourmandes sur la table. « On a tout ce qu'il faut, tu veux quoi ? » demanda t-il alors qu'il reprenait son café qu'il avait posé sur la table.
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 3:45

Je t'en prie, aide-moi...



Dakota regardait Balthazar en battant des paupières à intermittence régulier. Elle le suivit à la cuisine en pensant à ses mots. Un SMS ? Pourtant ses souvenirs de la soirée lui étaient agréables… Quoique ces propos pouvaient expliquer ce malaise qu’elle ressentait quand elle essayait de se souvenir de la fête. Songeuse, elle laissa son regard divaguer sur la maison. Wouah. C’était une villa ou quoi ? Grande, lumineuse et bien rangée… voilà qui jurait avec la maison familiale des Ziegler. Toujours souriant, Balthazar lui refila un sac, la sortant de ses pensées.

En le prenant, elle l’entendit signifier qu’il s’agissait de vêtements qu’il lui avait acheté. Elle marqua un temps d’arrêt. Attend quoi ? Elle repassa sa phrase dans sa tête et ouvrit le sac pour en sortir la robe bleu. Elle était bouche-bée. Dans un premier temps parce qu’elle l’adorait déjà et, dans un deuxième, parce que c’était Balthazar qui le lui avait offert. Les derniers souvenirs de lui remontaient à cette fois où ils avaient décrétés qu’ils n’étaient que des amis. Qu,est-ce qui s’était passé pour qu’il lui fasse des cadeaux ? Pour qu’elle dorme chez lui ? Dans son lit ? Pour qu’elle porte ses fringues ? Qu’est-ce qu’elle avait raté bon sens ?!

Elle n’aimait pas perdre le contrôle, déjà, alors, ne pas se souvenir c’était le comble.

« Ah et ça... c'est pour que tu en es une seconde paire... au cas où »

Elle le regarda, sans comprendre, puis nota la paire de baskets. Heu… Comment est-ce qu’il savait qu’elle n’en avait qu’une paire ? Elles étaient très jolies, bien sûr, mais Dakota aurait bien aimé comprendre. Il lui demanda si ça lui plaisait d’un petit sourire gêner. Ok, songea la jeune femme, clairement, peut importe les évènements de la veille, elle et Balthazar étaient bien plus proches. Quand il parla de bouffe, elle s’aperçut qu’elle avait faim. Elle prit place derrière le comptoir, toujours songeuse alors qu’elle observait Balth. Elle se devait d’être franche. D’une prière silencieuse, elle espérait ne pas le blaisser avec la vérité.

« C’est très gentil tout ça, Balth, vraiment, mais… Mais je ne me souviens pas d’hier soir… Enfin si un peu… Je me souviens de la fête chez Dolorès, mais… C’est tout. S’il te plait… Raconte-moi ce qui s’est passé, parce que là je… je suis dépassée… Avoua-t-elle.

Elle prit une inspiration. S’ils avaient couchés ensemble, il n’y avait pas beaucoup de chance qu’il prenne son amnésie très positivement, ça c’était certain.

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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 12:36

Ils s'installèrent à la table de la cuisine, où il invita Dakota à s'asseoir. Elle restait étrangement silencieuse. Il attrapa son café pour en boire une lampée, avant de lui demander ce qu'elle voulait prendre pour son petit déjeuner. L'adolescente ne lui répondit pas, elle semblait ne se souvenir de rien, hormis qu'elle était chez sa fameuse amie Dolorès, pour passer une bonne soirée. Balthi qui était face aux placards, pour sortir ce dont la jeune fille avait besoin, se tourna pour lui faire face. Il lu son inquiétude dans ses yeux et il s'installa à table, son café posé devant lui. Il lui répondit en sortant son téléphone de sa poche, pour lui montrer les sms. « Tu m'as envoyé ça vers une heure du matin » les messages se terminaient sur celui de Balthi, elle allait donc comprendre qu'il était venu la chercher. Il lui expliqua ensuite « je suis venu, (j'ai vu, j'ai vaincu) et tu étais assise par terre dans la rue. Tu étais incohérente, tu avais peur, tu voulais pas rentrer chez toi » il prit une gorgée de café et continua « du coup j'ai été cherché tes affaires chez ta fameuse copine et c'est elle qui m'a dit ce qu'ils t'avaient fait. Ils t'ont fait boire et ont mi du GHB dans ton verre pour se venger de la fameuse Sandy » Il leva les sourcils au ciel et continua à raconter, d'une voix un peu dégoûtée par ce qu'avaient fait ces jeunes. « Du coup je savais pas trop quoi faire, il était 2h, je t'ai emmené ici. T'as vomi, tu as prit une douche et je t'ai couché. J'ai dormi en bas, sur le canapé » précisa t-il même s'il n'en voyait pas l'utilité. Après tout, il avait fait chié la gamine suffisamment longtemps avec leur différence d'âge pour tout foutre en l'air avec un truc aussi con. Non non, il n'avait que le niveau BAC, mais il avait surtout un cerveau. Le jeune homme sourit à l'adolescente, espérant que ses souvenirs reviennent petit à petit au fil du temps « tu vas retrouver tes souvenirs, par morceaux, laisses toi le temps, d'accord ? » il sourit et re-demanda à la jeune fille ce qu'elle voulait pour le petit déjeuner, maintenant que le récit était terminé. C'est à ce moment là que Jillian fit son apparition dans la coloc. La jolie blonde, enceinte de plusieurs mois maintenant, était radieuse certes, mais surtout, elle se demandait ce qu'une adolescente pouvait bien faire ici. Elle n'était au courant de rien après tout. « Jillian, Dakota ; Dakota, Jillian » présenta Balthi en se levant pour déposer un baiser sur la joue de sa colocataire. Jillian, d'un œil accusateur et tout en finesse, demanda à en savoir plus. « Dakota est la jeune fille avec qui je suis restée coincé sur la plage, tu te souviens ? » Jillian y vit bien évidemment plus clair. Elle était au courant de cette histoire, elle souria à Dakota, pour lui ajouter un « enchanté » fleuri. Elle se prépara un thé pour venir les rejoindre à table, admirant les muffins avec envie. Eh oui, une femme enceinte quoi. Ca faisait rire Balthi. Finalement, Balthi expliqua brièvement la raison de la présence d'une adolescente à 10 heures du matin, un samedi, chez eux. « Dakota a eu un souci hier soir, je l'ai emmené dormir ici, elle ne voulait pas, elle ne voulait pas prévenir son frère » sans en dire plus, Jillian comprit que ça devait être quelque chose de personnel, sinon, Balthazar lui en aurait dit plus. Et là, ce fut au tour de Nikki d'apparaître. La jeune brunette n'avait pas le sourire, étant donné qu'elle n'était réellement réveillée qu'après son café. Elle marmonna, ne faisant même pas attention à la jeune fille qui était au milieu de la table. Balthi lui sourit, l'attrapa par les hanches pour la faire tomber sur ses genoux, ce qui la fit jurer, elle voulait son café. Il rigola, la laissant s'en faire un. Finalement, elle arriva à table, alors que Balthi avait demandé aux autres de se servir pour les muffins. Lui, il en choisi un aux myrtilles, il adorait ça. Il y en avait au chocolat bien sûr, à la vanille, aux fruits rouges et au caramel. Nikki s'était installée à table, pour boire son café et c'est à ce moment là qu'elle se rendit compte qu'une ado était assise à côté d'elle. « Dakota je présume ? » perspicace la brunette. Ouais, Balthi leur en avait parlé, après la fois où elle était venue au garage. Les deux filles échangèrent quelques mots, alors que Balthi demandaient le programme à ses colocataires, voir si elles avaient des trucs de prévu. Jillian avait des rendez-vous avec du shopping pour bébé, tandis que Nikki avait « des trucs à faire » sans en dire plus. Ok, super. Balthi venait de finir son café, il lança à l'adolescente « Bon, tu dois être rentrée à quelle heure chez ton frère toi ? »
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 14:57

Je t'en prie, raconte moi...


Ce qu'apprit Dakota lui laissa un goût amer dans la bouche. Sa peau était recouverte de chair de poule et ses yeux bleus ne lâchaient pas les lèvres de Blathazar, bien trop accroché à ses mots.

Droguée.

Le verdict était tombé. Un verdict effrayant. Sonnée, elle laissa son regard descendre vers le sol. Une vengeance. Elle se mordilla la lèvre. Ils s'étaient foutu de sa gueule. Et ce garçon avec qui elle avait dansé ? Lui aussi ? Est-ce que tout le monde avait été complice de ce macabre plan ? Dakota savait bien que depuis quelques semaines elle n'était pas la plus populaire, mais de là à ça ? Sa gorge se compressa. À mort la vie sociale, clairement. Elle se sentait trahie. Complètement et ridiculement mise à part. Détestée. Haïe.

Du GHB, merde !

Elle avait eut raison de ne pas vouloir prévenir ses frères. Ils seraient morts ces connards. Et c'était pas tellement le moment pour que les plus vieux se retrouvent en prison. Ça npas'était jamais d'ailleurs. Subtilement, elle essayait de faire taire les tremblements dans ses mains. Elle connaissait les effets du GHB. Elle avait eut droit d'en entendre parler souvent à l'école. Sans parler des films.

— Et je... Demanda-t-elle timidement... J'ai rien fait de déplacer ..? Hier soir ..?

Elle avait la trouille de ce qu'elle avait pût faire et elle était consternée à l'idée de ne même pas s'en souvenir. Avait-elle tenté quelque chose ? Non... Balthazar ne réagirait pas de cette façon. Il serait bien plus mal à l'aise, plus paniqué, plus distant. Elle l'espérait tout le moins. S'il y avait bien une chose qu'elle ne désirait pas, c'était de créer cet ambiguïté entre eux. Même si ça avait été à mettre sur la faute de la drogue, elle ne se le serait pas pardonner.

Balth eut à peine le temps de répondre que Dakota ne pût pas poser plus de questions du genre : une jolie blonde clairement enceinte venait de faire son entrée. Elle était très jolie avec son ventre bedonnant. D'abord la jeune femme, qui s'appelait Jillian, selon Balthazar, fusilla l'homme d'un regard de braise. Dakota eut un petit sourire. Elle l'accusait clairement pour la présence de l'adolescente. Ils ne devaient pas se connaître beaucoup, si -même deux minutes- elle crut que Balthazar s'était tapé la gamine qu'elle était.

Non, Ziegler faisait confiance à Balth. C'était d'elle-même dont elle avait peur. Les deux jeunes femmes furent vite présentée l'une à l'autre et, grâce aux explications, Jillian se désamorça et prit place à la table, n'ayant plus d'yeux que pour la nourriture. En temps normal, Dakota aurait trouvé ça amusant. Mais, dans les circonstances actuelle, elle était encore bien trop sous le choc.

Quand une autre femme entre, clairement de mauvais poil, l'adolescentea regarda en silence. Elle avait l'habitude des déjeuner avec une tablée remplie, mais elle devait admettre qu'elle ne s'attendait pas à en trouver une chez Balth.

Bien que ce soit des inconnues, elle se sentait un peu mieux vis à vis de la présence de plusieurs personnes. L'habitude, dans doutes.

Quand Balthazar attira la nouvelle venue, Nikki, sur ses genoux, Dakota écarquilla les yeux. C'était sa copine ? Sans doutes. Si non pourquoi agir comme ça ? Elle ne posa pas de questions, cependant. La-dite Nikki devina même l'identité de Dakota, après s'être fait un café. validant qu'elle avait raison timidement, la jeune fille continuait de l'observer à la dérobée.

Comment savait-elle qui elle était ? Balthazar devait avoir vendu la mèche, bien sûr, pensa-t-elle bien vite.

La discussion s'installe autour de la table. Les femmes avaient des trucs à faire dans la journée. Quoique Nikki resta pour sa part bien vague. Balthaza en profita alors pour demander à quelle heure Dakota devait rentrer. Elle haussa les épaules en reprennant un muffin. Elle crevait la dalle.

« Y'avait rien de prévu. On est samedi alors je fais bien ce qu'il me plait.

Elle lui offrit un petit sourire.

— T'auras qu'a te débarrasser de moi quand t'en aura marre, donc.

Elle ne voulait pas déranger. Mais elle devait admettre qu'elle aurait apprécié se changer les idées avant de rentrer. Sans oublier qu'elle devrait expliquer ses nouveaux fringues à son frère sans lui parler de la soirée et, donc, de balthazar. Si elle rentrait plus tard elle pourrait dire qu'elle était allé faire du shopping avec le filles.

Ne lui manquerai plus qu'à trouver une excuse plausible pour cet argent qu'elle n'avait absolument pas...
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 15:22

La jeune fille lui demanda si elle n'avait rien fait de déplacé, elle ne se souvenait vraiment de rien ? D'un côté, ce n'était peut-être pas plus mal. Balthazar aimait l'idée que ces connards allaient s'excuser au lycée -car il les avait menacé- et qu'elle ne saurait jamais que ça venait de lui. Il sourit tout en lui répondant « Tu n'as rien fait ou dit de déplacé, tu étais surtout dans les vappes, rassure toi » la rassura t-il. Le petit déjeuner se passait bien, les muffins faisaient un carton, mais Balthi, bien qu'amusé par ses colocataires, se rendait bien compte que Dakota n'était pas au mieux de sa forme. Il lui servit un verre de jus d'orange dans un verre histoire que ça lui fasse du bien. Un plein de vitamines, c'était toujours bien, non ? Les filles parlaient de choses et d'autres, Balthi prenant part à leur conversation, toujours aussi souriant. Quand il lui demanda à quelle heure elle devait rentrer, il pensait à ce qu'elle avait dit la veille, comme quoi elle était supposée rester dormir chez sa copine, et rentrer que le lendemain, son frère n'allait pas se poser de questions à ne pas la voir rentrer tout de suite après ? Bon. Il se fiait à ce qu'elle lui disait, comment pouvait-il faire autrement ? Les filles restèrent à table, il leur laissa donc cela à débarrasser, après tout, il avait tout préparé ! Il sortit de la cuisine, Dakota sur les talons. Il lui proposa qu'ils s'habillent, se prépare tranquillement, pour voir ensuite ce qu'ils pourraient bien faire, bien qu'il avait déjà une idée en tête. Ils arrivèrent à l'étage de la villa. Il lui donna une brosse à dent propre, parce qu'ils en avaient toujours d'avance, pour les partenaires de Cläus qui restaient dormir. Finalement, le jeune homme ouvrit la fenetre de sa chambre pour aérer la pièce, il lança un peu de musique, et puis prit des vêtements dans son armoire pour s'habiller. Il lança à l'adolescente qu'il allait prendre une douche, qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait, comme chez elle quoi. Il la laissa là et se rendit dans la salle de bain, pour prendre une bonne douche chaude. L'eau lui fit du bien, mais elle réveilla la fatigue qu'il avait, par sa mauvaise nuit sur le divan. Après de longues minutes, il sortit de la douche, se sécha, se brossa les dents et enfila ses fringues propres, pour déposer les sales dans le panier à linge. Après quoi, il retourna dans sa chambre, il avait un pull bordeaux, par dessus un tee-shirt blanc, et un jeans. Ses cheveux étaient mouillés, mais ça ne le dérangeait pas. Il invita la jeune fille à faire un brin de toilette, tandis qu'il entendait les filles jacasser dans le couloir. Il alla à leur rencontre, échanger quelques mots tandis qu'elles se préparaient elles aussi pour leurs journées respectives. Balthi entendit son téléphone sonner, un message. Il sourit en le voyant, y répondit, puis le fourra dans sa poche. Bon, si Dakota passait quelques heures avec lui, il fallait qu'il trouve quelque chose à faire. Il avait une idée, mais est-ce qu'elle serait d'accord, il n'y croyait pas trop. Dakota fit alors son apparition, avec la robe bleue qu'il lui avait acheté. Il sourit en la voyant « eh beh c'est parfait ça ! » sourit-il tandis que les filles la complimentèrent aussi. Nikki envoya des pics au garçon, lui lançant qu'il avait apparemment plus de gouts en matière de fringues pour celles des ados, que pour lui, ce à quoi il répondit par un juron, d'une voix amusée. Il se tourna vers Dakota et lui lança « Bon... je sais que tu n'aimes pas trop la moto, mais si tu veux qu'on s'entende vraiment bien, va falloir que tu t'y habitues » lança t-il. Il invita la jeune fille à sortir de la maison, pour se rendre dans le garage, où dormait sa bécane. Il ouvrit la porte du garage, se plaçant à côté de sa moto, pour la regarder, il en était fier. Il se tourna vers Dakota et lui demanda « Qu'est-ce qui te fait peur avec ça ? » désignant sa moto de son menton. C'est vrai qu'il avait grandit avec une moto, qu'il avait parcouru pas mal de pays avec cet engin et qu'il pouvait comprendre la crainte de certain, par rapport à la vitesse, la confiance qu'on doit avoir avec le conducteur etc. mais il n'était pas quelqu'un de fou, il était prudent et il avait essayé de le lui montrer la dernière fois, mais meme avec ça, elle n'avait pas du tout apprécié la balade. Pourtant, c'était son moyen de locomotion et il adorait en faire, souvent, tous les jours en fait, c'était sa passion, une véritable passion. C'était dommage s'il ne pouvait pas partager ça avec elle. Maintenant qu'ils étaient, amis.
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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 20:42

Je t'en prie, raconte moi...


Le reste du petit déjeuné se déroula sans accrocs et, alors que Dakota finissait à peine de manger, elle suivit Balthazar qui s'éclipsait de la salle à manger. Elle resta au niveau de la porte pour l'observer tirer les rideaux et ouvrir la fenêtre pour obtenir la fraîcheur de la journée à venir. La lumière se rependait dans la pièce d'un coup et Balthazar signifiait à Dakota qu'il fillait à la douche, histoire de se préparer à affronter la journée. Elle pouvait « faire comme chez elle » avait-il dit avant de s'enfermé dans la salle d'eau. Ok... songea-t-elle. Elle ne savait pas trop quoi faire, elle devait bien l'admettre. Alors, curieuse, elle se mit à vagabonder dans les pièces de la villa. Il ne lui en fallut pas beaucoup pour piquer son attention. La maison était tellement à l'opposé de ce qu'elle connaissait qu'elle n'en revenait toujours pas. Chez elle, c'était plutôt petit. En tout cas, pour un foyer avec huit gamins. Elle devait partager son chambre avec sa sœur Murphy, 16 ans et son frère cadet, Eliott, 7 ans. Il y avait donc pas mal de chose dans la pièce. En d'une tonne de vêtement jusqu'à des jouets et des Legos, en passant par la guitare de Murph... Tout y était dans ce souk.

La douche de Balth ne fût pas bien longue, empêchant à Dakota de se tourner les pouces après sa petite visite libre. Il lui laissa la p;ace dans la salle de bain en lui refilant une brosse à dents. Eurêka. Elle s’enfermât donc à son tour. Elle glissa dans la robe qui fût bien heureusement à la bonne taille et farfouilla dans les tiroirs histoire de trouver une brosse à cheveux pour mater sa crinière. Avec deux femmes dans cette maison, il devait bien y en avoir une. Après quelques compartiments fouillés, elle tomba sur ce qu'elle cherchait. S'emparant de son sac qu'elle avait emporté avec elle, elle en ressortis un élastique à cheveux qu'elle gardait toujours sur elle - en cas d'urgence. Avec une volonté de fer, elle parvint tant bien que mal à se faire une tête pas trop terrible. Ses cheveux, toujours aplatis de la veille, ne montraient pas trop de résistance. Elle se brossa les dents, ayant horreur de les savoir sales et fût prête à ressortir.

Quand elle regagna une pièce commune, retrouvant Balthazar, Jillian et Nikki, elle eut droit à plusieurs compliments qui l'auraient fait terriblement rougir si l'une des femmes n'avait pas lancer une vanne à Balth coupant ainsi court au malaise. Dakota se laissa rire devant leur chamaillerie. C'était sympa de voir autant de légèreté dans un foyer. Chez elle c'était encore difficile. Elle se sentait bine, là avec eu. Puis, sans prévenir, le tout se corsa :

« Bon... je sais que tu n'aimes pas trop la moto, mais si tu veux qu'on s'entende vraiment bien, va falloir que tu t'y habitues »

Il l'avait dit d'un sourire, mais la jeune fille l'avait quand même prit moyen. Elle se mordillait la lèvre en le suivant à l'extérieur. Il se dirigeait vers le garage qu'il déverrouilla pour entrer à ses côtés. Quand les lumières s'allumèrent, éclairant la bête, Dakota la regarda fixement, essayant de contrôler sa respiration. Son rythme cardiaque, lui s'emballait sans qu'elle ne puisse rien y faire. Balthazar dû répéter deux fois sa question pour que l'adolescente ne l'entende. Elle haussa les épaules. Qu'allait-elle lui dire ? C'était stupide, elle le savait bien. Elle lança alors, ne sachant pas trop quoi pondre d'autre :

- Mon père en avait une.

Elle retint une grimace sans jamais quitter la moto du regard. Elle détestait parler de lui. Et sa phrase au passé le pousserait sans doute à poser des questions. Aussi, elle coupa donc très court :

- Il est mort. »

Aussitôt, la tête de Balthazar changea du tout au tout. Clairement il ne s'y attendait pas. Aussitôt il essaya de lui refiler ses condoléances et tout le tralalala. Encore heureux qu'il n'en sache rien pour Maman Ziegler. Dakota le regarda finalement, lasse :

- Ne soit pas désolé. C'était sa décision. Y'a rien a dire. »

Bien que Dakota n'eut été tout à fait honnête elle ne s'en voulait pas. Pour elle, c'était tout comme si son père s'était enlevé la vie. À ses yeux, il n'était plus. Ça n'avait pas clairement pas expliquer son aversion pour la motocyclette, cependant. Alors elle ajouta :

- La dernière fois que j'en ai fait j'avais sept piges. On a faillit faire un accident. J'ai rien eut, mais... J'étais jeune. Ensuite mon père à disparût. Alors j'en ai jamais refait. Enfin, jusqu'à l'autre fois. Ça ne s'est pas tellement passé mieux que quand j'avais sept ans, tu me l'accorderas. Le traumatisme a dû resté, j'imagine.

Elle releva la tête pour le regarder dans les yeux.

- Alors ? On y va ? »

Oui, elle était têtue. Depuis qu'elle s'était aperçue cette fois-là, grâce à Balthazar, qu'elle avait la trouille de monter sur une moto, ça l'avait durement travailler.

S'il y avait bien une chose qu'elle haïssait plus que tout ; c'était d'être domptée par ses peurs.

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MessageSujet: Re: (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3. (#)   (Dakota) la gamine et le centenaire, épisode 3.  EmptyJeu 27 Avr - 21:06

Devant la moto, Dakota lui dit un aveux. Son père était mort. De la façon qu'elle avait eu de lui raconter ça, Balthazar comprit qu'il s'était tué volontairement en moto. Ok, il savait qu'il était maladroit mais on ne pouvait pas faire pire, comme démonstration. Il perdit son sourire, pour s'excuser, d'avoir été maladroit encore une fois. Après tout, il ne connaissait pas grand chose d'elle, alors il fallait être plus prudent, personne ne pouvait devenir la vie des autres, d'un simple coup d'oeil. Elle n'avait pas l'air plus enclin à parler de tout ça, alors il n'insista pas. Il était prêt à faire demi-tour, quand elle lui demanda quand partaient-ils. Il se retourna vers elle, surprit par sa demande. Elle voulait vraiment grimper dessus, après lui avoir avouer ça ? Il aurait comprit maintenant que non, la moto ne serait jamais son truc. Il lança donc rapidement « On n'est pas obligé hein » mais elle plantait son regard dans le sien, lui répondant que si, elle voulait grimper dessus. Balthazar fut admiratif. Admiratif de son courage, parce qu'elle avait les couilles d'essayer de combattre ses peurs et que ça n'était pas donné à tout le monde. Loin de là même. Non. Cette adolescente prenait le problème à bras le corps et il ressenti énormément d'admiration pour elle à ce moment-là. Il ne tarda pas à lui dire « On va se préparer pour partir » agrémenté d'un doux sourire. Les deux jeunes gens allèrent donc à nouveau à l'intérieur de la maison, pour y prendre la veste en cuir de Balthi et aussi, pour qu'elle prenne un sweat à lui, afin de se protéger du froid -parce qu'en moto, il faisait vite froid- et aussi, pour la rassurer, au cas où elle tomberait -chose qui n'arriverait pas avec Balthi, mais il voulait qu'elle se rassure. Il lui fila des gants, en prit pour lui aussi. Et pour finir, ils reprirent la direction du garage, pour enfiler les casques. Il avait toujours celui de la dernière fois, qu'elle avait utilisé. Il ne l'avait pas ramené au garage -et heureusement. Il le lui tendit, l'aidant alors à mettre correctement son uniforme va t-on dire, puis alluma la moto, sans pour autant y monter dessus. Il mit son casque, ferma sa veste en cuir après avoir mis ses gants, et il grimpa dessus. Il invita la jeune fille à faire de même. Il prit ses mains, pour les positionner sur ses hanches et il dit, assez fort pour qu'elle l'entende « Si ça va pas, tu me tapes sur le ventre, ok ? » oui, parce que si elle s'agripait à lui trop fort, ou faisait autre chose, il pouvait mal réagir sous la surprise, et donc, favoriser un accident, ce qui n'était absolument pas le but, bien au contraire. Une fois Dakota installée, il recula la moto grace à ses pieds sur le sol, puis, tourna le guidon. « On y va ? » demanda t-il assez fort pour qu'elle l'entende, encore une fois. Là, il fit avancer la moto, doucement, pour quitter leur allée, pour finalement, pénétrer dans la rue. Il roulait lentement, parce que de un, il ne voulait pas qu'elle ait peur et puis deuxièmement, parce que c'était une zone résidentielle. Il faisait vraiment son maximum pour que la vitesse ne se ressente pas, pour qu'elle n'ait pas peur. Finalement, ils quittèrent la zone résidentielle et il s'arrêta au stop, relevant la visière de son casque, il tourna la tête, pour qu'elle l'entende. « Tu me fais confiance ? » demanda t-il, un léger sourire au coin des lèvres. Souriant à la réponse de la jeune femme, il reprit la route. Il partait en direction du bord de plage, mais pas celui de la première fois, non. Il partait en direction de la forêt, qui bordait la mer. Cette direction était belle, parce qu'il y avait la forêt tout près, les dunes de sable douces, la mer visible et puis, c'était calme, doux, désert. Balthazar adorait se promener en moto dans ce coin là, parce que la vue était splendide et il espérait qu'elle l'admirerait et pas qu'elle fermerait les yeux. Bien sûr, il avait accéléré, pas trop, pour ne pas lui faire peur, mais il roulait à présent à 70km/h. Si elle avait peur, elle le lui dirait. Il vérifiait ses mains, rejointes ensemble sur son ventre. Il sentait son casque taper contre le sien parfois. C'était normal, le casque était lourd et il entraîne facilement la tête du voyageur à chaque accélération, coup de frein, mouvement. Il souriait. Balthi se sentait bien, il adorait faire de la moto, il ne pourrait pas vivre sans sa moto. Il profitait du paysage, tout en restant bien concentré sur la route. Dakota ne semblait pas avoir peur, puisqu'elle ne lui tapait pas dessus -pas encore. Alors il accéléra encore une fois, passant à 80km/h. Le vent les fouettait directement, la route était belle. Aux virages, il essayait de les prendre plus calmement, parce qu'il savait bien que c'était ce qui faisait sûrement le plus peur.
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