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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey)

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MessageSujet: Re: Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey) (#)   Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey)  - Page 2 EmptyMer 7 Juin - 1:03

Who the f*** is she?!
Nilo, Tracey & Riley

Je pris d’assaut ses lèvres, toute cette colère, toute cette rage mais également tout cet amour que je ressentais pour elle me rendant avide d’elle et de son corps. Peut-être effectivement que mon cerveau était situé au bas de ma ceinture, comme elle me l’avait reproché, mais pour le coup on ne pouvait pas me targuer d’être le seul à avoir envie de l’autre à ce moment-là ! Riley s’assit sur le meuble, près du lavabo, et entoura ma taille de ses fines et longues jambes, nous collant ainsi l’un à l’autre. D’amouraché notre baiser devint passionnel, et je sentis ses petites mains s’afférer à défaire ma ceinture puis à ôter ma chemise de mon pantalon avant de la déboutonner avec fièvre. De mon côté, je laissai mes mains caresser ses jambes si douces, s’aventurer sur ses cuisses puis remonter sans tergiverser sa robe que je lui ôtai sans réfléchir le moindre instant. J’avais oublié tout ce qui nous entourait : ces autres couples dans ces autres pièces, ce connard de Lucas et pire… Tracey… Que lui arrivait-il ? Avait-elle des problèmes ? Etait-elle déjà partie ? Se doutait-elle de ce qui était en train de se passer entre Riley et moi ? Toutes ces questions, j’aurais dû me les poser. Mais je ne l’avais pas fait, pour la simple et bonne raison que je ne pensais plus. En parfait égoïste que j’étais également, je ne pensais plus qu’à mon petit bonheur et au déluge intérieur qui me secouait, trop heureux que Riley partage à présent mes sentiments à son égard.
Nos respirations devenaient saccadées. Je sentis mon pantalon glisser le long de mes jambes que j’écartai légèrement pour retenir sa course au-dessus de mes chevilles, afin qu’elle ne voit pas mon bracelet électronique. Mes mains dégrafèrent avec agilité et aisance son soutien-gorge qui tomba négligemment au sol. Elles épousèrent la forme arrondie et rebondie de sa poitrine que j’embrassai avec désir, avant de capturer à nouveau ses lèvres. Et lorsqu’elle fit glisser mon boxer, ce fut le signal ultime. Nos lèvres se quittèrent l’instant d’un regard et d’un sourire enflammés, et je lui ôtai sa petite culotte. Et alors, nous ne fîmes plus qu’un. Et ce fut encore meilleur que les fois précédentes, surtout lorsque vint un orgasme démesuré qui nous ébranla tous les deux. Tentant de reprendre mon souffle, je me retirai, sentant presque mon corps être parcouru de tremblements d’extase.

« Rappelle-moi de nous engueuler plus souvent. » Riais-je en déposant un baiser à l’extrême commissure de ses lèvres.

Je revêtis mon boxer, remontai mon pantalon dont je fis glisser la braguette et refermai le bouton, avant d’attraper ma chemise et la glisser sur mes bras dont j’avais retiré les bandages, sous conseil de mon médecin à l’hôpital. Et honnêtement, ça n’était pas encore très beau à voir, loin de là même. Mais bon… Je reboutonnai ma chemise, et la re-glissai dans mon pantalon avant d’enfiler ma veste de costume. Je repassai une main dans mes cheveux châtains pour les remettre en place, ni-vu-ni-connu-je-t’embrouille, et lâchai un soupir en tournant la tête vers ma belle Riley.

« Tu es prête ? » Lui demandais-je, ce à quoi elle me répondit par l’affirmative.

J’ouvris la porte et passai une main délicate dans son dos pour l’enjoindre à passer devant, puis nous retrouvâmes l’ambiance déchaînée de la fête. Soudain, une terrible angoisse m’envahit.

Merde… Tracey…

Je la cherchai vivement du regard, de plus en plus paniqué à l’idée de ne pas la voir. Bon sang, où était-elle ? Qu’avait-elle donc fait ? Je me tournai vers Riley qui m’interrogeait du regard, et lui dis en essayant de contenir mon calme :

« S’il-te-plait, est-ce que tu peux m’aider à la retrouver ? Elle consomme plus que si tu m’avais trois fois sous les yeux, alors je m’inquiète. Ça ne t’ennuie pas ? Je t’en prie… »

Je parcourus la terrasse, le balcon, et croisai Lucas qui me lança un regard foudroyant.

« Tiens, t’es encore là, toi ? »

« Pas le choix. Je cherche mon amie Tracey, est-ce que tu sais où elle est ? Je sais que tu me détestes à présent mais dis-le-moi et je dégage de ta fête. Parole d’honneur. »

« Ah parce que tu as un honneur, toi ? … Elle est là-bas. » Me dit-il en soupirant, désignant du menton l’intérieur du salon où un tas de types étaient amassés.

Lâchant un nouveau juron, je me précipitai en courant vers le salon, croisant Riley au passage.

« Là. » Lui dis-je en poussant les mecs trop bourrés pour protester.

Allongée sur le canapé, jupe remontée et haut descendu, elle dormait profondément. Me précipitant à ses côtés, je la rhabillai correctement avant de poser ma main doucement sur sa joue et de l’appeler par son prénom. Mais rien, aucune réaction. Riley se tenait là, derrière moi, et je tournai la tête vers elle, la suppliant du regard.

« Ecoute, je sais que tu la détestes et je comprends qu’il y a des raisons pour cela, mais s’il-te-plait, aide-moi. Quoique, attends… » Lui dis-je.

Je me permis de glisser une main dans la poche de sa jupe, non pas baladeuse bien entendu quoique l’on aurait pu se poser des questions si l’on ne me connaissait pas, et je priais pour que Riley ne croit pas en cela. Par chance, j’en sortis ce que je cherchais : les clés de son appartement.

« Allez, on y va. » Lui dis-je en la soulevant pour la porter comme une princesse.

Si cela c’était produit il y a une demi-heure à peine, j’étais certain que je me serai pris plus d’un coup de poing dans la face. Seulement à présent, tous étaient dans un état plus qu’improbable. Etat dans lequel j’aimais me plonger mais ne l’avais pas fait ce soir, et, qui plus est, où j’avais retrouvé pleinement mes esprits après le combat verbal contre Riley et, surtout, nos retrouvailles. Nous partîmes loin de la fête, et j’échangeai un dernier regard avec Lucas qui signifiait ceci « fous à nouveau le bordel chez moi, humilie-moi encore une fois, et ta belle saura tout… ». Il était devenu dangereux, ça j’en avais conscience. Et à partir d’aujourd’hui, j’allais soigneusement l’éviter et faire en sorte qu’il en soit de même pour Riley même si elle ne comprenait pas l’entièreté du problème.

Nous traversâmes les rues désertes à cette heure-ci, et j’esquissai un sourire de douleur.

« Putain, j’ai l’impression qu’on me fait sauter les points avec les dents… Je sais c’est dégueulasse mais je remettrai mes bandes en rentrant. »

Porter des poids lourds étaient plus que déconseillé, et si Tracey était très mince pour ne pas dire maigre, il n’en demeurait pas moins qu’elle était un poids lourd. Il me tardait donc d’arriver à son appartement. Une dizaine de minutes plus tard, nous arrivâmes face à l’immeuble dans lequel elle vivait, et je dis à Riley :

« Tu peux attraper les clés dans ma poche gauche, s’il-te-plait ? Je te remercie. » Lui dis-je alors qu’elle s’exécutait, avant d’ouvrir la porte qui menait au hall d’entrée.

Riley s’apprêter à prendre l’ascenseur, mais je la stoppais.

« Eh non, ça serait trop magique et magnifique s’il marchait. On va prendre les escaliers. Ça va, il n’y a que cinq étages même si je sens que je vais crever ! » Lui dis-je à bout de souffle, tant j’avais mal aux bras.

Nous montâmes les escaliers et arrivâmes au numéro 54. J’indiquai à Riley que c’était ici. Elle ouvrit la porte pour déboucher sur une toute petite pièce, et je passai devant pour allonger la belle endormie pendant que Riley appuyait sur l’interrupteur. Je m’accroupis aux côtés de Tracey et lui pris la main pour lui demander :

« Tracey, est-ce que tu m’entends ? Si tu m’entends, serre-moi la main. De toutes tes forces. »

Je vis alors ses paupières bouger légèrement, et sentis une légère force serrer ma main.

« C’est bon, elle va bien. Tu peux la surveiller ? Je vais lui chercher un verre d’eau. » Demandais-je à Riley.
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MessageSujet: Re: Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey) (#)   Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey)  - Page 2 EmptyJeu 8 Juin - 22:47

Très vite il ne se passa plus rien.

Petite, comme j'avais grandi comme une sauvageonne, toute seule, j'avais pris l'habitude de me protéger quand il se passait quelque chose autour de moi, de tout d'un coup me renfermer sur moi, d'éteindre l'interrupteur, de laisser la Terre tourner quand moi j'étais en veille, parce que je décidais que c'était mieux pour moi. Il y en avait eu, des occasions ; le plus souvent quand mon père rentrait ivre mort et hurlait contre moi, quand il était violent, quand je devais subir en silence et sans bouger. Quelque chose s'éteignait dans ma tête et je n'étais presque plus là, à part sous la présence d'une spectatrice un peu lointaine et un peu blasée, qui regarde un mauvais film en grignotant du pop-corn. Je pouvais revenir des minutes comme des heures plus tard, retrouvant l'espace de mon corps avec une habitude presque douloureuse, sur le moment. Rentrer dans le moule. Pas le choix. Parfois mon esprit dérivait vers plein de choses diverses, ayant trait plus ou moins à la situation en cours (combien de morts j'avais imaginées pour mon père, de la plus rapide à la plus glauque, et qui me donnaient chacune de la satisfaction), parfois il ne se passait plus rien, plus rien du tout, je flottais dans un espace vide et léger, comme ballottée par une bulle de savon.

Ce soir, grâce à la drogue que je prenais encore et encore, mon esprit se détacha, et il ne se passa plus rien. Je ne pouvais pas lutter, ou ne je ne voulais pas, ce qui était un peu différent. La soirée que j'avais imaginé sous un certain angle avait pris un tout autre chemin, Nilo n'était pas disponible pour moi, la petite peste qui lui servait d'élève avait réussi son coup, et j'avais envie de lui prendre sa tête entre les mains et de la serrer, serrer, jusqu'à ce que ses grands yeux clairs sortent de leurs orbites et explosent. Oh, elle était jolie - évidemment qu'elle était jolie, me dit une voie perfide, évidemment, il a bon goût, et il a au moins la décence de préférer une belle petite poupée à toi, c'est la moindre des choses. Je me demandai l'espace d'une seconde qui était Riley, à part un grand point d'interrogation, ce qu'elle faisait, sa personne, d'où elle venait, ce qui les liait. Puis je balayai tout cela d'un léger signe de tête. Ça n'était pas mon problème. Nil avait avec moi un lien indéfectible, je lui faisais confiance, il était tout dans mon monde et il le savait. Rien ni personne ne pouvait changer cela.

Je n'avais plus qu'à faire une croix sur ce soir, lâcher prise, planer jusqu'au lendemain, jusqu'au retour dans la vie, la vraie, celle qui ne faisait pas de cadeaux mais qui ne laissait pas le choix non plus, elle était là, c'était la mienne, il fallait bien que je tienne.

Parfois j'avais peur lors des soirées comme celle-là de me trouver face à face à des « clients » de la boîte, mais c'était assez rare, heureusement. Et puis, c'était souvent eux, les plus mal à l'aise. Je m'accrochai à Tom comme à une bouée, dansant, buvant, inspirant de la poudre et avalant des comprimés, riant à ses blagues, participant du bout des lèvres aux discussions qu'il essayait d'avoir avec moi et qui ne m'intéressaient pas pour un sou. J'acquiesçais mollement, je restais vague, lointaine. La lueur dans ses yeux était presque fébrile et je savais que je l'obsédais, qu'il me voulait, que je le fascinais, mais il était gentil et assez attentionné, ce n'était pas un bourrin, c'était plutôt agréable en vérité. J'aurais préféré la chaleur de Nilo mais les bras de Tom fournissaient un réconfort qui pouvait presque combler ce que je ressentais. Il ne rechignait pas à me fournir tout ce que je voulais, ce qui m'adoucissait, et je finis même par le laisser m'embrasser pour de bon et me serrer contre lui, comme une récompense, un os que l'on donne à un chien. J'avais quitté mon enveloppe corporelle depuis bien longtemps, je planais, ailleurs. J'étais bien.

Tellement bien que lorsque j'émergeais avec douleur, comme un arrachement, de ma torpeur, il y avait la présence de Nilo (sa voix, son odeur, sa silhouette, ses yeux) tout autour de moi, tandis que je sentais que j'étais allongée, dans un lit. Je poussai un soupir de contentement en le voyant et tentai d'ouvrir les lèvres pour parler, mais aucun son ne sortit de ma bouche.

Je retombai endormi quelques instants, avant d'émerger de nouveau, plus doucement cette fois. Une douleur me sciait la tête en deux, mais autrement tout mon corps était anesthésié, comme ouaté, endormi, inerte et tout léger. Je connaissais cet état, la fin de soirée, celui qui précède quelque chose de beaucoup plus dur - mais je n'y étais pas encore, pourquoi y penser ? Je compris, lentement, que j'étais chez moi, que Nilo m'avait portée dans ses bras (de vagues images apparaissaient), que j'avais passé la soirée avec Tom et finis je ne savais comment.

« Mon chériiiii » roucoulai-je à moitié, ma voix parvenant enfin à se faire entendre « tu restes dormir avec moi, dis ? »

Je souriais de toutes mes dents, j'étais encore en plein vol, je me rapprochais du sol mais je planais, mes ailes déployées sous le soleil, j'avais chaud, je me sentais libérée de toute pression.

« J'ai pas pu profiter de toi, Nil, ça me manque, je ne veux pas être seule. »

Je m'entendais parler tout doucement, comme une enfant, cherchant un peu mes mots, dans mon demi-sommeil. Je tournai mollement la tête, on m'avait donné à boire, j'avais du mal à avaler, et très mal entre les tempes dès que je bougeai d'un millimètre. Soudain, l'image d'une autre silhouette, plus mince, en retrait, m'interpella et je levai mollement un doigt interrogateur à son égard :

« Pas elle. »

Sans comprendre vraiment le fil de mes pensées, j'agrippai le poignet de Nil, l'implorant de mes yeux plein d'un sommeil cotonneux, luttant sans grand succès contre cette envie de sombrer à nouveau.
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MessageSujet: Re: Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey) (#)   Who the f*** is she?! (Nilo&Tracey)  - Page 2 EmptyMer 14 Juin - 0:05

Who the f*** is she?!
Nilo & Riley & Tracey

La folie s’empare rapidement d’elle sans qu’elle ne puisse l’en empêcher. Elle attaque ses lèvres avec amour et sauvagesse, laissant son avidité mener leur danse charnelle qui, très bientôt, les unira comme jamais. Elle se sent désormais libre, dénuée de ce lourd poids qui la consumait sans qu’elle ne s’en rende compte. Ces sentiments qu’elle ressent tentaient tant bien que de mal de se manifester clairement dans son esprit volontairement étriqué, refermé de toute émotion qu’elle juge étrangère. L’amour n’étant pas désirable, elle avait tout fait pour ne pas le ressentir. Et pourtant, ses efforts furent vains: très rapidement, son coeur a tangué et est tombé entre les mains de son beau professeur. Un homme ténébreux et pourtant si illuminé, un homme au passé mystérieux et au futur prometteur. Un homme qu’elle aime avec une sincérité manifeste, malgré le déni qui lui semble beaucoup plus simple. Mais elle s’est ouverte comme jamais. Peut-être est-ce l’alcool qui a détruit les barrières qu’elle a érigées avec toutes ses forces, ou peut-être est-ce ce besoin d’honnêteté qu’elle devait combler, mais elle n’a pas pu retenir davantage cette vérité. Bousculée, agitée et poussé à bout, ces paroles fatidiques se sont évadées de sa bouche à son grand dam, unissant son coeur à celui de cet homme dont elle ne croyait jamais tomber amoureuse. Dès le premier instant où son regard s’était posé sur lui, jamais elle n’aurait cru que d’ici plusieurs semaines, ils vivraient une histoire magnifique mais tout aussi complexe qui n’a pas fini de les éberluer. Leur récit ne fait que commencer, et ils sont loin de ce douter de ce qui les attend. L’épée Damoclès n’attend que le bon moment pour les transpercer impitoyablement, et ce, à plusieurs reprises.  Mais cela ne les arrêtera pas à continuer de s’aimer et de croire en leur couple qui, au fil du temps, deviendra aussi solide que le diamant.

Amourachés l’un de l’autre, ils se redécouvrent sous un autre angle. Ils s’unissent à travers cet acte primitif et pourtant si magnifique guidés par un amour réciproque qui les fait danser dans une parfaite symbiose. Main dans la main, complices de vie, ils atteignent l’ultime paroxysme et reprennent calmement leur esprit, réalisant peu à peu ce qui vient juste de se passer. La jeune femme récupère ses sous-vêtements et sa robe et les enfile à la hâte, ne voulant pas monopoliser la salle de bain encore plus longtemps même si elle pourrait y rester toute la nuit, tant ce besoin de s’abandonner à nouveau dans ses bras la consume violemment. “Fais-moi couler le prochain contrôle et je te promets une nuit de sexe bestial”, réplique-t-elle en rigolant non sans lui lancer un regard rempli de sous-entendus. Ils quittent la salle de bain comme si de rien était, et très rapidement, la soirée prend une tournure toute autre. Nilo lui demande de l’aider à trouver Tracey, ce qui ne lui plait pas particulièrement. Néanmoins, elle ne peut s’empêcher de se sentir légèrement mal pour cette femme littéralement abandonnée par l’homme qui, de toute évidence, fait battre son coeur. Elle doit certainement se consoler dans l’alcool et la drogue, se résignant à cette solitude qui sera la seule et unique qu’elle embrassera dans sa malheureuse vie.

Lucas leur pointe la direction vers la jeune femme et Riley suit d’un pas nonchalant un Nilo agité. Elle n’a pas envie de l’aider, et ce, même si la bonne personne en elle l’implore de faire quelque chose pour cette pauvre femme. Sans se faire prier, mais également sans n’ajouter mot, elle l’aide à la transporter jusqu’à son appartement. Le trajet s’avère relativement long, d’autant plus qu’elle peut voir la douleur que ressent Nilo causée par le poids de la jeune femme qui s’affaisse impunément contre ses blessures qui peinent à guérir. Ils finissent par aboutir à l’étroit appartement dans lequel elle a élu domicile. Ses yeux balaient le logement tandis que Nilo la dépose sur son lit. Tout doucement, Tracey reprend ses esprits et baragouine quelques mots que la belle discerne facilement. Non, il ne dormira certainement pas avec toi, pense-t-elle. Au même moment, son regard rencontre celui de son ennemi juré, causant une grande déception chez celle qui croyait pouvoir s’envoyer en l’air avec un homme qui ne sera désormais rien de plus qu’un triste songe du passé. “Tu vois qu’elle va bien. On peut rentrer”, dit-elle en ignorant le commentaire émis avec dédain par la jeune strip-teaseuse. Vaut mieux sortir d’ici avec que la bagarre ne commence, car elle sent que la vilaine chatte écrasée sur le sofa ne prendra pas beaucoup de temps avant de sauter sur ses pattes puis, ultimement, à la gorge de l’étudiante.
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