contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Les apparences sont parfois trompeuses [Feat. Nilo Toskàv] (#) Mar 13 Juin - 14:18
Les apparences sont parfois trompeuses
Nilo & Sasha
Pour un changement de métier, c’était radical. Passer de flic à concessionnaire d’automobiles de luxe, ça n’était pas à la portée de n’importe qui. Mais au fond, je trouvais que ce métier lui correspondait plutôt bien : il parlait avec aisance et conviction, de même que l’on arrivait facilement à lui faire confiance. Quoi de mieux pour un client qui va engloutir ses dépenses dans une telle affaire ? Certes les clients qu’il avait étaient des privilégiés, mais s’offrir une voiture à ces montants-là, ça n’était jamais un achat que l’on faisait à la légère. Du moins, presque jamais.
« D’où t’es venue cette passion pour l’automobile ? Et… pourquoi avoir arrêté de travailler dans la police, si ça n’est pas trop indiscret ? Tu sais, je te pose des questions mais tu dois avant tout savoir que tu n’es pas tenu d’y répondre. Si je suis trop curieux, fais-le-moi savoir, car parfois, derrière une question qui peut sembler anodine se cache des vérités difficiles à admettre et à avouer. Donc n’hésite pas à m’envoyer à la pêche, je ne le prendrai mal en aucun cas. D’accord ? » Lui dis-je d’une voix qui se voulait douce et rassurante.
Et en parlant de question intrusive… j’allais encore une fois mettre les pieds dans le plat. Là, je savais pertinemment que cela serait difficile, et si ça n’était en aucun cas de la curiosité malsaine, je le jurerai devant n’importe quelle divinité, je savais bien évidemment qu’il pourrait me faire confiance, là où je lui avais déjà fait part de l’un de mes plus gros secrets. Tout ce qu’il ignorait à propos de mon bracelet, c’était la raison pour laquelle on me l’avait mis. Alors je pris des gants, et lui demandai finalement ce qui l’avait mené à dire qu’il aurait dû faire pari des jeunes comme moi. Cela laissait-il sous-entendre qu’il avait déjà assassiné quelqu’un autrement qu’à cause de son travail ? Sasha baissa un instant la tête, fixa le sol qui défilait sous nos pas dans le chemin fait de gravier blanc, et me dit sans détour qu’il avait tué son oncle. Je restai silencieux, n’en ajoutant pas plus. Cette révélation était tout bonnement énorme, à lui de voir s’il voulait approfondir les révélations ou pas, mais au fond cela ne m’étonnait pas. Pour posséder le même, je savais ce que ce genre de sourire signifiait : qu’un être faussement heureux recelait de bien des surprises. Alors je voulais en savoir plus, mais ne lui dis rien. S’il voulait faire le dernier pas, libre à lui d’en décider. Et, à ma plus grande surprise, c’est finalement ce qu’il fit. Il me raconta l’histoire de l’accident de voiture où son père et sa mère ont perdus tous deux la vie, alors qu’elle était qui plus est enceinte. Il vécut alors auprès de son oncle, et si j’espérais qu’il fut heureux à ce moment-là, la suite des révélations me prouva le contraire. Il buvait, se droguait… Tiens, il me rappelait farouchement quelqu’un. Des femmes différentes chaque soir ? J’en venais presque à penser que son oncle était en réalité mon père. Ce qui était faux, bien entendu, mais si je sentais que l’italien et moi nous ressemblions point pour point, je ne pensais pas que cela fut à ce point. Et pire encore, il fut battu. Comme moi. Jusqu’au jour où, n’en pouvant plus, il l’assassinat de plusieurs coups de couteau. Il m’avoua qu’il ne regrettait en rien son geste, et je me contentai de hocher la tête, compréhensif. Nous arrivâmes devant un banc. Je lui proposai ou bien de rester, ou bien de marcher si le cœur lui en disait, et heureusement il opta pour la solution que je préférai également. Marcher nous faisait le plus grand bien et nous permettait de nous défouler un petit peu là où les révélations que nous faisons tour à tour étaient lourdes. Très lourdes. Je demeurai silencieux, non pas parce qu’il me dégoutait puisque j’avais un vécu très similaire au sien, mais justement parce que cela me chamboulait profondément. Oui, s’il y avait bien quelqu’un sur cette Terre qui pouvait le comprendre, c’était bien moi. Il fit une allusion au fait que je pourrai revenir autant de fois que je le souhaitai ici pour un retour aux sources, et j’acquiesçai d’un simple hochement de la tête pour lui répondre finalement quelques secondes plus tard, d’un air pensif.
« Oui, on verra. Je ne sais pas si ça m’aidera, mais bon. Ça ne coûte rien d’essayer. »
Je pris une légère inspiration, une dernière taffe de ma cigarette que je terminai de fumer et m’arrêtai un instant devant une poubelle en fer verte munie d’un cendrier. J’écrasai mon mégot dessus, et nous reprîmes notre marche jusqu’à ce que je lui dise enfin :
« Confidence pour confidence, je veux que tu comprennes pourquoi je ne peux que te comprendre. Bien plus que tu ne peux le penser, en réalité, et que j’ai pu le croire jusqu’à présent. »
Je poussai un léger soupir, le cœur battant la chamade car même s’il avait vécu sensiblement la même chose, je craignais toujours d’être traité à tort. Je shootai du pied dans un caillou sui était sur le chemin, celui-ci achevant sa route dans les hautes profondes du lac où cygnes et canards cohabitaient.
« Ok. C’est parti. Voilà, je suis né auprès d’une mère qui m’associait à la huitième merveille du monde, et auprès d’un père qui, lui, a essayé de me tuer dès ma naissance. Ma mère était très amoureuse de lui, c’est pourquoi elle lui pardonnait tout : les coups de poing qu’il lui mettait, les viols et non pas l’amour qu’il lui prodiguait, les putes qu’il se tapait et l’alcool et la drogue en très grande quantité qu’il absorbait. Au début, j’étais frappé, comme elle, à coup de ceinture en cuir, ou bien de débris de verre de bouteilles, etc. Puis vint le jour où je me suis rebellé et où j’ai décidé de ne plus nous laisser subir ses changements d’humeur. Je n’hésitais pas à me battre contre lui, tant et si bien que nous étions la risée de tout un quartier pourtant mal famé. Je suis garni de cicatrices, et c’est un peu l’horreur, je dois dire. Je n’étais pas un élève très studieux, mais lorsque me vint à la fin des années lycée ma passion pour la photographie, j’entrepris de faire des études en la matière à l’université, où là, en revanche, j’excellais. Et puis un jour, un dix-sept juin je me souviens, je suis rentré chez moi, master de photographie apparemment en poche au vu des résultats qui avaient été affichés. Lorsque je suis rentré chez moi… et bien j’ai vu ma mère en sang, par terre, et mon père complètement défoncé, près à l’achever. Et c’est ce qu’il fit, sous mes yeux. Je lui arrachais le couteau qu’il avait planté dans le corps de ma mère, et le poignardais en plein cœur. Je n’avais que vingt-deux ans. C’est jeune, mais pas autant que toi, ce qui fait que j’ai donc été jugé car les voisins, alertés par les cris et voyant le cadavre ensanglanté de ma mère que je portais à bout de bras pour demander de l’aide, tous crurent que je l’avais tuée elle aussi. En comptant les multiples délits que j’eus fait comme trafiquant de drogue et de maintes arrestations pour violence contre tout un tas de personnes y compris des flics, on m’a accordé vingt ans de prison. Là-bas, j’ai fait je ne sais combien de tentatives de suicide. Tu verrais mes bras, c’est encore plus abominable que ce que m’a fait mon père, ce qui n’est pas peu dire. Cependant on m’a sauvé à chaque fois, et je fus finalement jugé à nouveau au bout de seize ans de tôle pour que l’on m’annonce que, grâce à ma conduite exemplaire, je pouvais être libéré en échange d’une surveillance continue, ce qui me vaut donc le bracelet que tu as vu. Ouf, je crois que je n’ai jamais autant parlé de toute ma vie, hormis en cours ! » Soufflais-je.
Mon corps était parcouru de tremblements, car jamais encore je n’avais livré ce secret. A la prison, tout le monde le connaissait, même s’il était déformé, mais je n’eus jamais à en parler. Et hormis Tracey, personne ne savait quoi que ce soit sur moi. Pas même ma Riley. Cependant, je me rendais compte qu’en ayant fait l’erreur de lui dire la durée de mon arrestation et l’âge à laquelle on m’avait arrêté, il devinerait, s’il avait été attentif, que j’étais dans l’incapacité de passer un doctorat, donc. Ainsi, je n’avais pas le droit d’exercer à l’université, alors je priai pour qu’il ne se doute ou ne se rende compte de rien. Car peut-être que ça, il ne l’accepterait pas…
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Sujet: Re: Les apparences sont parfois trompeuses [Feat. Nilo Toskàv] (#) Mer 14 Juin - 13:12
Sasha commençait à se demander où est-ce qu'il en serait de sa soirée s'il n'avait pas abordé Nilo, et qu'il avait repoussé Tyler pour éviter qu'il le drague. Il serait probablement chez lui, seul, à se perdre dans ses pensées. Mais au lieu de ça, il était avec le jeune homme, en train de lui avouer son plus lourd secret alors qu'au fond, il ne le connaissait que depuis une ou deux heures. C'est fou parfois comment on se livre à de parfaits inconnus. Parfait inconnu peut-être, n'empêche qu'ils se ressemblaient sur beaucoup de points, voilà pourquoi Sasha n'avait sans doute pas peur de se faire juger de quelconque manière que ce soit.
" - J'ai toujours aimé les voitures, fut un temps j'étais mécanicien, et puis, petit à petit j'ai fini par m'occuper des voitures neuves, celles qui fallaient vendre et puis voilà, j'ai monté ma concession.. C'est cool, j'aime ce que je fais mais.. Voilà y'a toujours un truc qui me manque.. Je sais pas trop comment expliquer ça c'est bizarre.."
Lui-même ne savait pas vraiment ce qu'il désirait faire, la mécanique lui manquait c'était indéniable, mais d'un autre côté la police aussi. Mais aurait-il la force de mettre sa vie en danger une seconde fois ?
" - J'ai passé mon concours pour entrer dans la police quand j'avais dix huit ans, ensuite lorsque j'ai eu mon concours à vingt trois ans, j'ai été intégré à un service pendant deux ans. Et pendant ces deux années je n'ai quasiment fait que de la paperasse, quelques arrestations, mais rien de ce qui me plaisait vraiment. Alors je me suis orienté vers l'armée. À vingt cinq ans j'étais dans les commandos et à vingt sept j'ai failli perdre la vie à cause d'une balle. Je suis resté plusieurs mois dans le coma, et aujourd'hui j'ai encore des pertes de mémoire à cause de tout ça.. Je suppose simplement que j'ai réalisé qu'en échappant à la mort il y a beaucoup de choses que j'aurai aimé faire avant de mourir, alors je me suis lancé dans ce projet de concession automobile."
Suite à cet incident dans sa vie, Sasha avait encore des maux de tête qui le faisait souffrir, malgré les médicaments qu'on lui avait donné. Il s'était finalement résolu au fait qu'il aurait probablement ces pertes de mémoire jusqu'à la fin de ses jours.
Finalement après tout ça, l'italien finit par se livrer sur le secret qu'il gardait en lui. Personne ne l'avait jamais entendu, et surtout, personne n'aurait jamais pu le comprendre aussi bien que le pouvait Nilo. En l'écoutant lui raconter son histoire, on aurait presque pu croire qu'ils étaient frères et qu'ils avaient vécu la même chose dans la même famille. Malheureusement des hommes comme son père ou comme l'oncle de Sasha existaient, et beaucoup plus qu'on ne puisse le penser. Le jeune homme n'avait aucun regret de dire que si c'était à refaire, il n'hésiterai pas une seconde à reproduire les gestes qu'il avait eu à l'âge de dix ans. À l'époque, il ne mesurait nullement les conséquentes, aujourd'hui, il risquait beaucoup.
Suite à sa confession, Nilo se livra lui aussi sur son passé, sur ce qui l'avait amené tout droit en prison. Clairement, ils avaient vécu la même chose, peut-être lui encore pire que l'italien, voir son propre père tuer sa mère, ce devait être un choc psychologique énorme. Au fond, Sasha espérait que d'éventuelles thérapies avaient pu l'aider à accepter tout cela et à l'aider avec lui-même, ce n'était sans doute pas facile tous les jours de revoir les images défiler devant ses yeux. Sasha revoyait son oncle le frapper et ses cicatrices se mettaient à le brûler. Voilà pourquoi il ne découvrait pratiquement jamais son corps, trop de marques indélébiles sur son corps, il en avait honte tout simplement.
Cependant tout en l'écoutant, un détail marqua Sasha. Il avait vingt deux ans quand il a été envoyé en prison. Il a fait avait pris vingt ans mais n'en avait fait que seize. Par conséquent, le diplôme de professeur il n'avait pas pu le passer, à moins qu'il y est possibilité de le faire en prison, mais Sasha en doutait fortement. Ce détail le chiffonait. Ça voulait donc dire que Nilo avait sans doute bidouillé son CV pour être pris, il avait peut-être les compétences pour, et vu même comment il parlait de la photographie, c'était certain qu'il était un bon professeur mais de là à entrer de manière pas très légale, ce n'était pas du goût de l'italien.
" - Mais si tu avais vingt deux ans, et que tu n'as fait que seize ans, comment as-tu pu passer ton doctorat ? Non en fait ne me dit rien, je veux pas savoir."
Il ne le jugeait pas, simplement il n'approuvait pas ce genre de choses, et savoir comment il avait fait pouvait le rendre complice d'une manière quelconque, alors il ne voulait pas savoir comment il s'y était pris. S'il aimait son métier et qu'il vivait sa passion c'était très bien, il espérait simplement que ce mensonge ne finirait pas par se retourner un jour contre lui. C'est le risque quand on passe sa vie dans un mensonge, on finit par y croire soi-même.
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Sujet: Re: Les apparences sont parfois trompeuses [Feat. Nilo Toskàv] (#) Mer 14 Juin - 16:06
Les apparences sont parfois trompeuses
Nilo & Sasha
« Ça n’était pas dans mon intention d’en parler… » Lui répondis-je.
Je n’aurai jamais dû lui donner autant de détail. En dire aussi long sur moi. Comment allait-il me considérer à présent ? Sa phrase était simple, elle voulait simplement dire que même pour les personnes en qui nous avions confiance, il fallait savoir se taire pour conserver notre jardin secret. Sasha n’était pas idiot, bien sûr qu’il avait découvert le pot aux roses. Et ça, ça me foutait vraiment dans la merde. Cependant j’avais besoin de savoir une et une seule chose :
« Tu as l’intention de me dénoncer ? » Lui demandais-je en regardant droit devant moi.
S’il le faisait, il se dédouanerait de toute complicité présupposée si un jour je venais à me faire choper. Et le plus tard sera le mieux. Nous passâmes à côté d’un clochard qui s’était endormi sur un banc, et je le regardais non pas avec pitié, mais avec compassion.
« Dire que je devrais être comme lui. » Soupirai-je.
Je n’avais trouvé aucun travail, et honnêtement pourtant j’avais continué à chercher même après avoir été embauché à l’université. Travailler illégalement ne me plaisait absolument pas, et c’était sans compter sur les risques que j’encourrai tous les jours où je m’y rendais. Je prenais le risque d’être reconnu par mes anciens professeurs dorénavant collègues de travail, dans un travail où je n’avais reçu qu’une formation partielle. Certes un Master c’est déjà pas mal, mais ce qu’il fallait c’était un Doctorat. Rien de moins.
« Tu sais, si tu préfères que nos chemins se séparent pour te préserver, je le comprendrai sans la moindre difficulté. Après tout, je n’apporte que des malheurs. Je dois avoir le mauvais œil, si ça existe. Tous ceux que je connais finissent par mourir ou bien à me haïr. Ce type que j’ai eu au téléphone, Lucas, on a été en prison ensemble, mais sa durée de peine était bien moindre de la mienne. Elle a durée… quatre ans, je crois ? Bref. Je l’ai humilié publiquement car il tripotait ouvertement la femme que j’aime. Il ne l’a pas supporté, et en plus de refuser de continuer à être mon dealeur, il m’a avant tout fait ouvertement comprendre qu’il ferait tout pour me la reprendre. Et le problème, c’est qu’avec tout ce qu’il sait sur moi et que Riley ignore, il a de quoi l’éloigner définitivement de moi… »
Je glissai mes mains dans mes poches, les protégeant du vent glacial qui se levait. L’automne arrivait à grands pas. Je refermai un peu mon manteau en contractant les épaules pour me réchauffer. Les graviers crissaient sous nos pas et nous venions d’achever le tour du parc. Nous traversâmes les grilles qui nous séparaient de l’extérieur en passant devant l’immense portail en fer vert grand ouvert, et je m’arrêtai en me tournant vers lui. Jetant un coup d’œil à ma montre, je déclarai non sans un certain malaise dû à ma révélation précédente :
« Voilà. C’est ici que nos chemins se séparent, ma copine doit être sur le chemin du retour à l’heure qu’il est. Merci pour ce moment partagé et désolé d’avoir été si… ouvert. Je ne sais pas ce qui m’a pris et j’espère sincèrement que tu ne me foutras pas dans la merde plus que je ne le suis déjà. Je suis même obligé de vivre chez elle car je n’ai plus un rond, donc… Enfin voilà, j’ai ton numéro et tu auras le mien lorsque je t’enverrai un texto. Libre à toi de me répondre et de le conserver ou non. Il est évident que j’irai vers toi car j’ai sincèrement apprécié notre lourde conversation, cependant je te demanderai de bien vouloir faire toi-même le pas vers moi, car il y a des vérités qui auraient méritaient d’être cachées. J’ai été trop explicite et je ne l’aurai pas dû. Après tout cela ne fait que trois heures à présent que l’on se connait, alors tu n’avais pas à entendre ça, même si je pense que tu es apte à le comprendre. Cependant je frise tous les jours l’illégalité, alors en tant qu’ancien flic et ancien militaire, tu as une droiture et une rigueur que je devrais avoir, mais que je ne possède malheureusement pas. Je comprendrai toutefois que tu me dénonces, et au font je ne suis pas sûr que je pourrai t’en vouloir. On a tous quelque chose qui nous motive : toi tes voitures de luxe, moi la femme que j’aime et ce boulot qui me passionne, même si je suis malhonnête. Alors voilà, je te souhaite une bonne soirée, et j’espère que tôt ou tard nos chemins se recroiseront. Si tu le désires, car c’est toi et à toi seul d’en décider. Bye. » Lui dis-je en poussant un profond soupir et en baissant la tête, avant de faire demi-tour.
Je n’avais pas vu le temps passer avec Sasha, mais à présent il était temps de rentrer. Le goût de la cigarette avant remplacé celui de la bière, ainsi Riley ne saurait pas que j’en avais descendu une chope, même pour six sous. Je pris un chewing-gum mentholé pour chasser le goût de la clope, car même si elle fumait, les traces de saveur de la cigarette n’étaient jamais très agréables à ressentir. Je m’insultais mentalement pour avoir été si sot envers l’italien, cependant ce qui était fait était fait, et nul ne pourrait revenir en arrière même à la seule force de son esprit. Ouais, t’as encore perdu une belle occasion de fermer ta grande gueule, Nil…
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Sujet: Re: Les apparences sont parfois trompeuses [Feat. Nilo Toskàv] (#) Jeu 15 Juin - 0:07
Sasha n'était pas de nature méchante, il était même plutôt conciliant sur certaines choses, mais il y a bien une chose qu'il ne supporte pas, c'est le mensonge. Alors bien évidemment, il n'allait rien faire contre Nilo, déjà parce qu'il avait passé l'âge de faire ce genre de dénonciation, et que ça le mettrait plus dans l'embarras qu'autre chose. Et ensuite, il n'allait pas le faire parce qu'il ne voyait aucune raison de lui pourrir son existence. Il avait menti certes, mais ce n'était pas à Sasha de faire quoique ce soit, et encore moins d'aller le dénoncer. C'était sans doute son âme de flic qui parlait encore au fond de lui.
" - Tu crois vraiment que j'ai que ça à faire ? Je ne supporte pas le mensonge, mais je vois pas pourquoi j'irai faire une telle absurdité. J'espère juste pour toi que tu arriveras à garder ton mensonge aussi longtemps que tu le peux, mais sache que vivre dans un mensonge n'engage à rien de bon. Ça t'a peut-être sorti de la merde quand tu en avais besoin, mais crois-moi, tôt ou tard, et j'espère sincèrement que ce sera le plus tard possible, tout ça va te retomber dessus, et tu risques de t'en mordre les doigts."
Ce n'était pas nouveau, à force de s'enfoncer dans un mensonge, d'y croire, tout est bâti sur du vent. Et le jour où une tempête menace, mieux vaut ne pas être dans les parages. Ce n'était qu'un conseil que lui donnait l'italien, en aucun cas c'était une leçon de morale, il était bien assez grand pour savoir ce qu'il faisait.
" - Arrête de croire qu'à chaque difficulté tout le monde t'abandonne. Je t'ai promis de t'aider, d'être là et je le ferai. Je n'approuve pas tes choix pour faire ce que tu fais aujourd'hui, mais je n'irai pas d'enfoncer encore plus. Je pense que tu as déjà assez payé le prix depuis le temps."
Le ton de sa voix s'était peut-être fait un peu plus froid qu'il ne l'aurait voulu, mais il voulait lui montrer qu'il ne le lâcherai pas, il avait fait une promesse, il la tiendrait.
" - Je pense que si tu tiens réellement à ta copine, tu dois lui dire la vérité. Au moins pour ton bracelet. Mieux vaut qu'elle l'apprenne par toi que par ton supposé ami. Elle t'en voudra peut-être, mais si elle tient à toi et si elle est assez intelligente, alors elle saura passer outre et t'aimer pour ce qui se trouve ici." fit-il en pointant du doigt l'endroit où se situait son coeur.
Une fois que leur tour du parc fut terminé, Sasha avait pas mal de choses qui tournait dans son esprit, notamment toute cette conversation qu'il avait eu avec Nilo, ainsi que ses révélations. Il cherchait comment il allait pouvoir l'aider à l'avenir.
" - Si t'as besoin d'un logement, j'ai une villa, j'ai plusieurs chambres et elles ne servent jamais, donc n'hésite pas, je pourrai t'accueillir si t'as besoin, mais je comprends que c'est plus sympa de se réveiller dans les bras de sa chérie que chez un vieux flic." dit-il sur le ton de plaisanterie.
Finalement, il écouta le jeune homme jusqu'au bout, il ne jugea pas utile de lui répéter pour la dizaine fois qu'il ne le lâcherai pas et qu'il attendrait avec impatience son message, afin de l'aider le plus rapidement possible. Puis, ils se saluèrent, Sasha reprenant le chemin vers sa grande et vaste demeure en réfléchissant à tout ce qui venait de se passer. Non seulement ça lui faisait de la peine de voir un jeune homme dans le besoin comme Nilo, mais surtout, il essayait de trouver la meilleure façon de l'aider et de lui permettre d'être heureux dans sa vie, sans se soucier du reste.
HRP:
Je pense que ceci sonne la fin de notre rp, du coup, quand tu auras envie de poursuivre, n'hésite pas à me faire signe ^^
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Sujet: Re: Les apparences sont parfois trompeuses [Feat. Nilo Toskàv] (#)
Les apparences sont parfois trompeuses [Feat. Nilo Toskàv]