contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Lun 12 Juin - 22:10
❝ Why I'm alone and freezing ? ❞ Nolay
Quand j'arrive devant la maison de Nolan, je sais que je fais une bêtise en venant ici. Je sais que je ferais mieux de rentrer chez moi, mais je ne me sentais pas capable d'affronter Eden. Je ne peux pas rentrer. Pas maintenant. Pas après ça. Et cette histoire avec lui me consume, me bousille de l'intérieur. Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas qu'il m'oublie, je ne veux pas faire semblant de l'oublier et espérer que la douleur de son absence s'évapore. Je veux que nos paroles continuent d'être vraies et le soient toujours. Pour l'éternité. Je m'en veux. Atrocement. Je sais que j'ai merdé et si je le pouvais, je reviendrais en arrière, mais ce n'est pas en mon pouvoir. J'aimerais lui dire tout ça. Avoir le courage de lui dire ce que j'ai sur le cœur, mais est-ce qu'il a vraiment envie de l'entendre ? Je l'ai blessé. Je lui avais promis d'être là, de ne jamais l'abandonner, mais je l'ai fait. Même si mon silence n'a duré que quelques jours, il était suffisamment long pour qu'il cesse de croire en moi. Et ça me rend dingue. Je ne peux pas laisser notre lien se briser. Pourtant, après ce qu'il a fait, je devrais. Je devrais le laisser tomber, le haïr, l'insulter. Mais qui est la personne a blâmer ? Lui ou Eden ? Je n'en sais rien. Mes idées ne sont plus cohérentes depuis que je sais. Je m'étais promis de ne pas pleurer devant lui, mais les larmes me montent aux yeux et quoi que je puisse faire, elles ne s'arrêteront pas. Pas avant de lui avoir parlé. Pas avant qu'il m'ait pardonné. Je traverse l'allée qui mène jusqu'à sa porte et laisse mon bras dans les airs au moment de toquer. Mon bras tremble. J'ai peur. Peur qu'il me rejette, peur qu'il me claque la porte au nez. Peur qu'il me laisse tomber de la même manière que je l'ai fait. Et je l'aurais mérité. Peut-être que c'est ça, le truc. Je mérite toute cette merde qui me tombe dessus et qu'est-ce que je peux y faire ? M'excuser ? Supplier ? Tout le monde s'en foutrait. Le mal est fait et fait et rien ne pourra l'effacer. Mais je peux peut-être essayer de l'estomper. Alors je toque à sa porte. Doucement, une première fois. Nerveusement, une deuxième fois. Résolument, une troisième fois. « Ouvre-moi, je t'en supplie… » murmuré-je plus pour moi-même. Énergiquement, une quatrième fois. Puis mon bras retombe moelleusement le long de mon corps. Je me sens brisée. Je suis brisée. En mille éclats. Le vent vient frôler ma joue, emportant avec lui dans sa ronde quelques-unes de mes larmes. J'ai peut-être une nouvelle sœur, mais je me sens si seule. Et j'ai froid…
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mar 13 Juin - 1:04
breathme.
L'abandon, malheureusement, tu connais ça. Tu souffres déjà bien assez de l'absence de tes parents, tu souffres parce qu'il n'y a pas moins de deux jours, tu as envoyé un message à ta mère qui, au lieu de te répondre, a envoyé un sublime message en guise de "arrête de me faire chier", qu'en plus de ça, tu souffres de l'absence de May. Naturellement, tu te mets à imaginer mille choses, mais tu restes sur le fait qu'elle a simplement voulu jouer de toi. Tu te sens utiliser comme la pauvre merde que tu es, mais en même temps, c'est le cas. Tu as tout ce que tu veux pour toi, de l'argent, une belle maison, tu as une petite-amie véritablement adorable que tu aimes plus que tout et pourtant, tu continues. Tu continues de coucher avec tout le monde, tu continues d'embrasser et de regarder d'autres personnes. Deux ans de relation, plus de six mois que tu gâches tout. Tu ne mérites pas d'être encore ici, tu devrais sûrement partir sur Paris pour tout oublier, tout recommencer, pour te reprendre en main. Ton téléphone est à côté de toi, tu es allongé sur le lit, incapable de faire autre chose que de regarder le plafond. Ton coeur bat trop difficilement, à chaque fois que ton téléphone s'allume, la seule chose qui arrive à te détruire le coeur est le fond d'écran de ton téléphone. Vous êtes beaux, alors merde Nolan. Tu as reçu un nombre immense de messages de la part de Clélia que tu as fini par mettre votre conversation en sourdine ; pour le moment, tu ne veux pas entendre parler d'elle. Tu ne réponds qu'à Andrew et à Murphy, et encore, tu déclines toutes les invitations, tu mets extrêmement de temps à répondre aux deux personnes vraiment importantes pour toi. Jusqu'à ce que la bombe explose, jusqu'à ce que les messages de May-Line dérivent sur une pente dangereuse. Et pourtant, tu es sérieux, il est hors de question que tu revois son visage. Elle t'a abandonné, exactement comme tes parents, et en sachant qu'elle était au courant de ton passé, tu n'arrives pas à l'accepter. Les larmes quittent tes joues, tu es pris d'une immense détresse bien trop difficile à surmonter. Tu as envie d'être dans ses bras à elle, mais tu as trop joué et tu es en train de la perdre. Tu dois lui dire, parce que va savoir pourquoi, mais May-Line a été l'élément déclencheur, l'élément de trop. Tu ne supportes plus toutes tes conneries, tu ne supportes plus et la peur de perdre Murphy est bien trop immense. Elle te donne envie de gerber. Mais tu ne peux pas rejeter ta faute sur les autres, c'est simplement ta faute à toi. Tu entends des coups, mais tu n'as aucunement envie de voir quelqu'un, tu n'as pas non plus envie de sortir de ton lit et de descendre en bas. Les larmes brouillent ta vue, tes sanglots brisent le silence.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mar 13 Juin - 1:55
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
Je ne sais pas ce que j'espérais en venant ici. Une réponse ? Certainement pas. Il va me snober comme moi je l'ai fait. Je ne peux pas m'empêcher de me répéter en boucle que si tout ceci se passe ainsi, c'est parce que c'est de ma faute. Parce qu'au lieu d'assumer ma peur, de lui dire, j'ai préféré fuir. J'ai été lâche, tellement lâche. Je frappe une nouvelle fois contre sa porte ou plutôt, je m'acharne contre elle. Je veux qu'il m'ouvre, je veux lui parler, je veux le serrer contre moi et bordel, je veux lui prouver que je tiendrais promesse. Lassée, je stoppe mes coups et me laisse glisser le long de sa porte. Assise sur le perron, je prends mon visage entre mes mains et me laisse mes larmes couler le long de mes jours. Je n'ai pas envie de m'en cacher, plus maintenant. Je suis mal et je m'en fiche de passer pour une traînée. Je sais que je suis pathétique à m’apitoyer sur mon sort, à attendre qu'il daigne m'ouvrir et m'invite à rentrer. Je n'ai jamais eu une grande estime de moi, mais aujourd'hui, je me sens pitoyable. Aujourd'hui, je me déteste tellement que j'en viendrais presque à regretter que ma mère m'ait mit au monde. Mes idées noires dépassent l'entendement. C'est moi qui aurais dû mourir. C'est moi qui aurais dû mettre fin à mes jours, certainement pas Clarisse. Je donne un coup de pied dans un cailloux se trouvant devant moi et me mets à pester. « Fait chier ! » Un tas de jolis noms d'oiseaux sortent de ma bouche, même ceux que je n'aurais jamais cru connaître. Et j'en ai peut-être même inventé certains, mais ça me fait du bien, ça me libère. Je ne peux pas crier, mais insulter la terre entière fait plutôt bien l'affaire. Une fois à cours d'insultes, je me redresse péniblement essuie mes larmes. Je n'ai pas envie de lâcher l'affaire. Je tiens trop à lui pour ça. Je n'obtiendrais rien venant de lui en tambourinant comme une force née contre sa porte alors autant que je tente ailleurs. Alors je contourne la maison, essayant de me remémorer sur quel paysage donne sa chambre. Une fois devant la fenêtre de celle-ci, je soupire de soulagement en voyant que la lumière est allumée. Il est donc bien chez lui. Dans un sens, je suis vraiment ravie de savoir que je ne me suis peut-être pas déplacée pour rien et que le vacarme que j'ai fait a bien été entendu. Mais dans l'autre, mon cœur est meurtri de savoir qu'il va aussi mal pour ne même pas prête la peine de venir voir qui s'acharne… Je me positionne sous sa fenêtre, me baisse pour prendre un petit cailloux, prenant le plus grand soin à vérifier que je ne risque pas de briser quoi que ce soit avec et le lance dessus. J'en prends un autre et répète le geste. J'espère sincèrement qu'il finira par se bouger, par venir voir. Et je suis prête à recommencer éternellement, voire même à continuer toute la nuit s'il le faut.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mar 13 Juin - 2:19
breathme.
Tes doigts serrent ta couette, tu t'enroules dedans, tu t'engouffres même. Ta tête se cache sous les draps, alors que plus les minutes passent, plus tu craques véritablement. Tes nerfs lâchent, tu envoies valser ton téléphone à l'autre bout de la pièce parce que tu ne supportes plus ses nombreuses sonneries qui te percent les oreilles. C'est trop douloureux, tu as l'impression que ton crâne va exploser. Tu trembles dans tes bras, tu as envie de hurler, la solitude est en train de bouffer tes entrailles. Tu vas faire comment pour la suite des événements ? Sûrement que tu vas prendre ton courage à deux mains et véritablement annoncer tes conneries à Murphy. Sûrement que tu vas désormais tout perdre, mais c'est le mieux pour vous tous. Pas pour toi, mais elle mérite vraiment de connaître la vérité, quitte à ce qu'elle choisisse de partir, quitte à ce que tu te retrouves tout seul. Au fond, tu pleures pour beaucoup de choses. Pour l'abandon à plusieurs reprises, pour le pathétique sort d'une vie que tu as toi-même choisis. Tu essayes de te dire que de toute manière, c'est tes choix, c'est toi qui as décidé d'embrasser une fille à cette soirée, c'est avec elle que tout à commencer. Si c'était qu'une erreur de parcours, tu n'aurais pas recommencé la soirée suivante. Sûrement que tu aurais déjà tout avoué à Murphy, mais merde en fait, tu n'en sais rien. Quand tu entends les cailloux sur les carreaux de ta fenêtre, tu sers tes poings, tes sanglots se multiplient et tu n'es plus capable de rien. Tu es certain que si tu te lèves, tu ne vas même pas tenir sur tes jambes. Tu es incapable de parler à cause de cette boule dans la gorge, à cause de tes larmes, à cause de ton mal-être. Alors, tant pis, tu laisses les putains de cailloux s'explosaient contre ton caillou, tant pis si ton carreau pète, tant pis pour tout. Parce que de toute manière, tu es déjà au plus bas, tu ne risques pas de plus.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mar 13 Juin - 3:25
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
J'en ai marre. Marre de l'attendre, d'espérer qu'il me réponde. Marre d'être prise pour une idiote et surtout marre de le laisser faire ! Et puis merde, je m'inquiète. Je sais que ça ne va pas et juste de l'imaginer me rend malade. Et tout ça, c'est de ta faute sombre crétine, me dis-je, parce que tu aurais dû être là pour lui. Plusieurs fois, j'ai envie de crier son nom, mais je me retiens. Il ne manquerait plus que je réveille tout le voisinage, qu'ils sortent pour voir ce qui se passe ou pire encore, qu'ils appellent les flics. J'ai envie de tout, mais alors vraiment de tout, sauf de ça. Ce serait qu'une emmerde de plus à gérer et je n'en ai pas besoin. Je laisse tomber l'idée des cailloux, bien que l'idée de lui briser la vitre en le traitant de connard soit tentante. Je ne sais pas si ça l'amuse de me laisser en plan alors que j'ai quand même fait l'effort de me déplacer, mais moi, ça m'énerve. Seulement, je suis bien décidée à lui parler, même si pour ça je dois enfoncer la porte. Je lance un dernier coup d’œil vers sa chambre avant de retourner au niveau de l'entrée. Je reste quelques minutes devant la porte avant de poser la main sur la poignet. Je ne sais pas ce que j'espère, si ce n'est un miracle, mais je la tourne et comme par enchantement, elle s'ouvre. Je recule de quelques pas, surprise de ne pas avoir eu besoin de mettre en pratique le crochetage de serrure, finement apprit grâce aux films d'espionnage et passe la tête par l’entrebâillement. Est-ce que c'est considérer comme une infraction si je rentre alors que la porte est ouverte ? C'est vrai quoi, ne pas la fermer à clef, c'est le bon moyen pour encourager les voleurs à rentre. Ou dans mon cas, les filles complètement désespérée. Je me décide enfin à rentrer à l'intérieur et je referme délicatement derrière moi, essayant de faire le moins de bruits possible. Bon. Finalement la première étape n'était pas si difficile que ça. La seconde, bah je ne parierais pas là-dessus. Je monte les escaliers à pas de loup, mais bien décidé a avoir cette foutue conversation avec lui. Et je ne repartirais pas sans être certaine que tout ça est du passé. Lorsque j'arrive à l'étage, je tourne la tête en direction de sa chambre et prend une grande respiration. Au pire, qu'est-ce que je risque ? Pas grand-chose, si ce n'est un coup d'oreiller en pleine face. Mais je suis préparée, donc je pense être capable de l'intercepter en cas de besoin. Je ravale ma salive et parcours les quelques mètres qui me séparent de la pièce. Je regarde mes pieds, parce que je ne suis pas certaine de pouvoir affronter son regard tout de suite et murmure ; « Nolan… ? »
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mar 13 Juin - 11:53
breathme.
Les coups s'arrêtent, comme par miracle et sûrement que là, tu es enfin tranquille. Sûrement que là, tu vas pouvoir pleurer en silence, on va enfin te foutre la paix. Malheureusement, il ne se passe pas ça du tout. Tu pensais être tranquille, et le pire n'est pas encore arrivé. Tu pensais être libre, mais tu vas simplement te laisser bouffer. Ton rythme cardiaque est un bien trop rapide, tu n'arrives pas à te calmer et c'est vraiment difficile d'essayer de te dire qu'il faut que tu reprennes les choses en main. Parce que tu n'y arrives pas. Soudainement, tu entends la porte d'entrée, tu comprends, tu sers simplement les draps comme s'ils allaient venir te chercher et te sauver. Par la suite, se sont des pas dans l'escalier. Tu éclates encore plus en sanglots quand tu entends sa voix. Tu étais sérieux dans ses messages, tu ne veux plus la voir. Et, à cet instant précis, c'est douloureux. Ton prénom sonne doux dans sa bouche, sonne gentil alors que tu es loin d'être comme ça. Tu es juste un fils de pute, rien de plus, rien de moins. Tu penses à Murphy, son visage hante tes pensées depuis que tu essayes de mettre de l'ordre dans le bordel de ta vie. Depuis que tu te dis qu'elle ne mérite absolument pas tout ça et qu'il faut que tu reprennes les choses en main de toute urgence. Sans te retourner, tes yeux clos, les larmes qui coulent le long de ta joue, tu dis difficilement. « Casse toi. » Une première fois, c'est trop lent, trop doucement, alors tu enlèves ta tête des draps, tu essayes de te reprendre en main et tu puises toutes les forces qu'il te reste. Alors que tu te redresses, tes yeux ne quittent plus May-Line. « Casse toi putain ! » Tu hurles, comme une hystérique, comme si tu étais possédé. Avec ta voix faible, les morts sortent bizarrement de ta bouche et là, tu es juste épuisé.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mar 13 Juin - 18:07
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
Je mentirais en disant que de le voir dans cet état ne m'arrache pas le cœur. D'ailleurs, ça ne fait pas que de me l'arracher. Ça me le piétine, me le broie. C'est une véritable torture. J'aimerais hurler à ma conscience d'arrêter de penser, ordonner à mon corps d'avancer et le serrer contre moi. Oui, j'aimerais, mais je ne le fais pas. Je ne le fais pas parce que je suis paralysée par la peur. Celle qu'il me rejette, celle qu'il ne veuille réellement plus de moi. Je ne veux pas que notre relation se termine là, comme ça. Et je ne veux pas le laisser tomber comme je l'ai fait. Non. Pas une deuxième fois. Pourtant, je sais que c'est ce qu'il veut. Ou peut-être pas vraiment, mais c'est ce qu'il me dit. Et ça me fait mal. Entendre sa voix brisée me donne envie de vomir. Elle me semble si lointaine, presque irréelle. Comme un songe que j'aurais imaginé. Mais je ne rêve pas. Je n'ai pas rêvé de ses paroles et j'en ai la certitude au moment où il se redresse et me fixe du regard. Un regard qui en dit long et qui me fait froid dans le dos. Je ne l'ai jamais vu comme ça et je prends conscience de toute la peine que je lui ai causé. Cette fois-ci, il n'y a plus de place pour le doute. Trois mots. Je me les prends en pleine figure. Ils sont aussi violents qu'une claque. Mais il fallait peut-être bien ça pour que je réagisse et que je comprenne. Je ravale difficilement ma salive. Je pourrais partir. Ce serait la solution de facilité, celle qui, peut-être, nous arrangerait tous les deux sur le moment. Mais je sais que si je prends cette décision, je finirais par le regretter. Alors après une longue inspiration, j'ose lui dire. « Non. » C'est simple. C'est tout bête. Juste ça. Rien de plus. Mais mon non est ferme. Catégorique. « J'ai merdé une fois Nolan, et j'en suis désolée, mais je ne recommencerais pas. Je ne ferais pas deux fois la même erreur. Alors tu peux me crier dessus, m'insulter, me faire tous les reproches du monde, me frapper si ça peut te défouler et même me pousser du haut des escaliers si ça te fait plaisir, mais tant que je serais encore vivante, je ne partirais pas d'ici. » Et je le pense. Parce que même s'il arrive à me mettre dehors, même s'il gagne la première manche, je n'aurais pas dit mon dernier mot. Je reviendrais. Et je reviendrais éternellement, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus me supporter, jusqu'à ce qu'il fasse une overdose de ma personne, jusqu'à ce qu'il me haïsse encore plus. Mais je ne laisserais pas tomber. Putain nan. Pas une deuxième fois. « Je reste. » J'essuie mes yeux avant de me remettre à pleurer parce que je n'ai pas le droit de le faire. Pas devant lui. Pas après ce que j'ai fait. « Pour toujours. » Je suis sincère. Je ne l'ai jamais autant été. Je reste plantée sur le seuil de sa chambre. Je n'ose pas bouger pour rentrer, pour le rejoindre, mais je ne bougerais pas pour partir.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mer 14 Juin - 7:21
breathme.
Elle ne part pas, tu auras beau crier, beau hurler, elle ne va pas partir. Tu ne sais pas trop quoi dire, quoi faire, c'est trop douloureux. Tu as l'impression que le schéma se répète, c'est insupportable. Quelques temps, c'était tes parents, désormais c'est May-Line. Si les gens font ça, c'est qu'ils veulent fuir quelque chose. Ils veulent te fuir toi. Tu es sûrement comme une de ses maladies, tu es sûrement atteint de la peste, sûrement même de la rage, une de ses maladies qui fait peur à tout le monde. Tu n'as même plus confiance en toi, par contre, tu sais te protéger, tu sais limiter les dégâts alors tu te renfermes sur toi-même. C'est triste, tu as l'air d'être un petit enfant, mais c'est comme ça. C'est triste, parce qu'encore une fois, c'est toi qui prend tout sur le dos. Mais c'est comme ça, tu l'acceptes en fermant ta gueule, sauf qu'il ne faut pas déconner. Si le but de May-Line est de te faire souffrir, elle réussi plutôt bien son jeu. Mais toi, tu n'as rien demandé, quitte à t'embrouiller avec elle par message, elle n'était pas obligé de se ramener jusqu'à chez toi. Parce que ça te fait trop souffrir, parce que tu refuses tout ça, parce qu'imaginer une seconde que tu es vraiment important pour elle te fait trop mal. Non. Non et d'autres mots sortent de sa bouche et toi, tu ne sais pas qui croire. C'est trop facile, c'est trop si impossible à entrer dans ton cerveau que tu n'y crois pas. Mais tu te retrouves con, tu ne sais même pas quoi lui répondre. Alors, doucement, tu t'allonges à nouveau sur le matelas en changeant de côté. Doucement, tu fermes les yeux parce que ses mots tournent en rond dans ta tête et que tes larmes reviennent de plus belles. Tu es juste un enfant blessé, il n'y a pas plus de mots pour expliquer à quel point tu es blessé, à quel point tu refuses désormais que l'on t'aime. Tu réalises également que tu ne peux plus te permettre de perdre Murphy mais l'angoisse est là, tu as trop peur de la perdre alors qu'au fait, tu sais que c'est sûrement la fin. Mais ce n'est pas la faute à May, c'est juste toi et ton comportement. Et ce soir, ce soir c'est difficile, au point de perdre cette confiance si difficile à avoir. « J'peux pas réussir à te croire, j'réussi pas. » Tu te répètes dans ton lit, comme si la seule chose que tu étais capable de faire c'était simplement d'être là, sur ce matelas, dans ses draps humides de tes larmes.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mer 14 Juin - 20:07
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
C'est comme un couteau qu'on enfonce loin dans mon âme. Et qu'est-ce que ça fait mal. Le pire, c'est que je réalise que je lui ai dit les mêmes mots, à quelque chose près, par messages. Moi aussi, je lui ai dit que je ne voulais plus, que je ne pouvais plus le croire. Je l'ai pensé sur le coup, vraiment. Mais plus maintenant. Je regrette amèrement de les avoir écrits et si je le pouvais, j'appuierais sur le bouton reset, je ferais une marche arrière et je recommencerais tout. J'effacerai mes jours de silences, j'effacerai les horribles paroles que j'ai eues à son égard, j'effacerai sa peine, ses problèmes et sa douleur. Et s'il le fallait, je les encaisserais à sa place. Je le ferais parce qu'il mérite de trouver le bonheur et parce que si je dois n'être que de passage dans sa vie, je ne veux pas qu'il garde qu'un souvenir négatif de moi, un souvenir qui le blessera. Il arrivera sûrement à m'oublier, parce que c'est toujours comme ça, on fini par tirer une croix sur moi et petit à petit les souvenirs deviennent flous, s'évaporent, jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune trace de mon passage. Alors peut-être que c'est ce qui se passera. Je deviendrais qu'une fille parmi les autres et le temps arrivera à effacer sa peine, mais ce n'est pas ce dont j'ai envie. Je ne peux pas accepter de faire souffrir quelqu'un parce qu'il m'arrive parfois de réagir comme la première des connes. « Je ne te demande pas de réussir tout de suite. » Qui serais-je pour lui faire ça ? « Essaie seulement de mettre dans un coin de ta mémoire que je suis sincère. Et quand tu seras prêts, tu pourras peut-être repenser à ce que je t'ai dit concernant ma sincérité. Et là, tu arriveras sûrement à me croire. » Je soupire légèrement. « Je n'ai pas d'excuses bidons à te fournir pour me défendre et pour expliquer mon geste, si ce n'est ma bêtise. J'avais peur et je me suis montrée lâche en fuyant, mais ce n'est pas toi que je fuyais. C'est moi. Je… Je ne voulais pas te faire souffrir, je préférerais mille fois me faire piétiner le cœur plutôt que de te faire mal. C'est pour ça que j'ai eu besoin de temps, de réfléchir. Je ne sais pas comment apporter du bonheur aux gens parce que je ne sais pas moi-même comment le trouver. Je ne sais pas ce que c'est d'être heureuse de vivre et je ne voulais pas t'entraîner encore plus au fond avant moi. Mais j'ai compris trop tard que ce n'était pas à moi de décider pour toi de ce que tu voulais. » Je ne sais pas comment je vais pouvoir lui démontrer que je suis sincère, surtout s'il refuse de me parler, mais je trouverais bien un moyen. Je fini toujours par trouver un moyen. Pour le moment, je sais ce que je peux faire. Et je compte bien mettre cette idée en pratique. Je l'ai prévenu, je ne bougerais pas d'ici. Je m'assois en d'ailleurs, dos contre l'encadrement de la porte et soupir très légèrement. « Je suis là et je reste. » Je ne sais pas lequel de nous deux craquera en premier, mais quand je le souhaite, je peux être très tenace. Et si pour obtenir un peu de son pardon je dois rester toute la nuit ou même des jours, je le ferais.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mer 14 Juin - 23:04
breathme.
Tu ne supportes plus la douleur, cette sensation d'un rythme cardiaque bien trop rapide, cette sensation de souffrir tellement l'abandon fait mal. Tu puises au fond du trou pour trouver un moyen d'arranger les choses, mais tu ne sais pas si tu en es capable. Elle t'a fait du mal, vraiment. Tu as été froid, certes, sur la plage, mais jamais tu lui as dit de dégager de ta vie. Elle a pris l'initiative seule, et toi c'est trop tard. Toi, tu ne demandes pas grand chose, mais le soucis, c'est que quand on te lâche la main et que tu t'écrases dans le vide, forcément c'est douloureux. Forcément que ton dos rencontre le sol, qu'il se craque, et que tu te retrouves sans vie. Sans âme, sans plus rien. Et du coup, la seule et unique chose qui te rappelle que tu es un être-humain, ce sont les larmes. Les sanglots, ceux qui brisent ta gorge au plus profond de ton âme, les choses difficiles qui te ramènent dans le passé parce que trop de mauvais souvenirs surviennent dans ta tête. Tu revois tes parents te ramenaient chez toi après l'accident de voiture, à ta sortie de l'hôpital. Tu revois les premiers jours de bonheur, alors qu'ils te préparaient au pire. Tu n'avais que sept ans, quand les nourrices ont pris la place de ta propre mère. Tu n'étais qu'un enfant, depuis plus de dix ans tu dois dépendre de toi-même, sauf que ce soir, tu n'as pas envie de faire d'effort, ce soir ce n'est pas toi qui va craquer parce que ce n'est pas toi le fautif. C'est elle, qui a imposé le silence, et elle a beau te tendre la main, c'est trop le bordel dans ta tête pour que tu prennes une bonne décision. Tu entends le bruit de son dos qui s'installe sur le sol, tu ne te retournes pas, un silence pesant brise la pièce parce qu'il n'y a que tes sanglots qu'on entend. « Tu voulais juste tirer ton coup. » Tu dis, à un moment, parce que c'est trop le bordel dans ta cervelle et que les mots ont dépassés tes pensées. « Tu es ici parce que tu as pitié, parce que tu sais que tu as fait une connerie et que ta conscience ne l'accepte pas. Mais t'es pas là par envie May-Line. » Tu es difficile dans tes mots, mais tu le penses. « Tu veux quoi ? Tu es là pour tirer ton coup ? Alors vas-y May-Line ! » Tu ne contrôles plus rien, tu te lèves d'un seul coup. Tu retires ton tee-shirt, tu sèches rageusement tes larmes, tu retires ton pantalon qui se perd dans le sol de ta chambre et très rapidement, c'est ton boxer qui retrouve tes affaires. Tu mets tes bras sur le côté et tu dis, plus faiblement. « Alors viens, soit tu m'fais une pipe ou c'que tu veux, soit tu dégages, mais tire ton coup, vas-y, et après tu te casses de ma vie ! » Tu es littéralement brisé.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Mer 14 Juin - 23:44
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
Je suis tellement surprise que je manque de m'étouffer avec ma salive. Je tousse pendant quelques secondes et lève mon regard vers lui. « Pardon ? » J'ai peur d'avoir mal entendu, ce n'est pas possible autrement. Oui, ça doit être ça. J'ai rêvé ou alors j'ai de gros problèmes d'auditions. Ou peut-être que j'entends des voix. Ce serait le comble, mais je ne trouve pas d'autres explications plus logiques. Parce que non, il ne peut certainement pas penser ça. Pourtant, j'ai comme un léger doute qui plane et je déteste ça. Je déteste qu'il puisse s'imaginer une seule seconde que j'avais juste envie de sexe. Parce que c'est faux ! Je ne suis pas une putain qui le fait avec n'importe qui, je ne suis pas ce genre de filles. Et quand il se met à débiter un flot de paroles épouvantables à me sujet, je craque. Je me relève d'un bond en même temps que lui et je le toise. « Je ne serais pas là si je n'en avais pas envie ! Tu crois que j'aurais parcouru toute la ville si c'était le contraire ? Tu crois vraiment que je serais venu parce que ma conscience regrette alors que tu t'es permis de lâcher une bombe par message ?! Putain mais réfléchis deux minutes ! » Mes mains tremblent. Tout mon corps tremble. Je sais que je suis au bord de la crise de larmes, que ma voix risque de flancher en même temps que mes jambes, mais je dois tenir bon. « Oui je regrette ! Mais si je ne tenais pas à toi, je t'aurais tout simplement rayé de ma vie ! » Mon cœur rate un battement lorsqu'il prononce de nouveau cette phrase. Non, je n'avais pas rêvé la première fois et pourtant, j'aurais bien aimé. « Putain mais tu t'entends Nolan ?! » Et là se produit la chose la plus étrange qui m'a été donné à voir. Il se déshabille à une rapidité impressionnante et je le fixe d'un regard éberlué. Je ne comprends plus rien à ce qui se passe ou peut-être que si, je comprends, mais je préfère ne pas y croire. Parce que la vérité est trop difficile à encaisser. Il me prend vraiment pour une fille facile, pour la petite garce du coin. Je ne contrôle plus mes émotions et quand il reprend la parole, je me mets à pleurer. Silencieusement. Mais mes larmes sont bien visibles. Je suis incapable de bouger, incapable de parler. Je me concentre sur son visage, uniquement son visage et puis je fini par détourner les yeux. Je baisse le regard et m'approche de lui. Au dernier moment, je m'écarte de ma trajectoire, ramasse ses affaires avant de les lui jeter à la figure et lui tourne le dos. Ma gorge est serrée et mes yeux me brûlent à cause de mes larmes. « Je ne te ferais pas une pipe. Et je ne dégagerais pas non plus… » Ça y est, ma voix c'est brisée et je suis prise de petits soubresauts à cause de mes sanglots. « Et tu sais quoi… ? Pense ce que tu veux. Traite-moi de salope si ça peut te faire plaisir… et si ça t'aide à te sentir mieux. » Le problème c'est que moi, ça ne fait que m'entraîner dans un gouffre. Et bizarrement, je crois que celui-ci est sans fond.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Jeu 15 Juin - 0:00
breathme.
Ton cerveau te bouffe des mauvaises ondes, tu es entièrement paumé et tu ne sais pas quoi dire. May-Line se défend, mais tu ne sais pas quoi dire toi. Elle a raison, tes paroles dépassent la limite, mais bon sang qu'elle te comprenne. Tu baisses la tête, la sensation de te faire gronder est tellement désagréable. Puis elle pleure, elle pleure à cause de toi, elle pleure parce que tes mots sont tellement horribles, parce que tu es tellement méchant, tu essayes de te défendre, tu essayes de tout faire pour qu'elle parte, parce qu'au final, tu ne sais pas vraiment ce que tu essayes de montrer. Sûrement que tu veux qu'elle soit en sécurité, sûrement. Elle te balance tes affaires, tu te retrouves abasourdie, tu ne sais pas quoi répondre parce qu'elle vient de te faire un electro-choc. Comme par automatisme, tu remets ton boxer, tu n'es capable de faire que ça. Tu trembles, tes jambes sont à deux doigts de te lâcher. Tu relèves ton regard, tu croises ses yeux pleins de larmes et tu te retrouves con. Alors c'est toi qui craque. Sans t'approcher, sans rien, tu souffles. « Je suis désolé... » C'est bas, tu n'es pas vraiment certain qu'elle ai entendu tes trois mots. Tu t’assois sur ton lit parce que tu sens que tu ne vas pas tenir longtemps. Tu caches ton visage dans tes mains et tu exploses en sanglot à nouveau, sauf que c'est différent, tu baisses les armes, tu laisses la faiblesse prendre part. « Je suis tellement, tellement désolé... » Tu es désolé pour tout, d'avoir lâcher la bombe, de lui avoir fait du mal, tu ne sais pas trop quoi faire, hormis des excuses d'un pauvre lâche comme toi.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Jeu 15 Juin - 0:26
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
Une réflexion de ce genre, une insistance de plus et je crois que je pars. Je suis déjà à deux doigts de craquer, à deux doigts de lui casser sur le crâne la première chose qui me passera sous la main. Je tente de me maîtriser, de contrôler mes larmes, de contrôler ma respiration, mais ce n'est pas facile. Et le silence qui s'installe entre nous devient pesant. Trop pesant. Je n'ose pas enlever le flou qui s'est installée devant mes yeux à cause de mes pleures, de peur de voir le pire devant moi. Je ne sais même plus si je serais capable de le regarder de nouveau en face. Pas après ce qu'il a pu dire sur moi. Le fait qu'il le pense me rend malade. Il arriverait presque à me dégoûter de moi-même. Mais lorsque je sens son pas se rapprocher de moi, je me crispe. Je ne veux pas qu'il s'approche. Non. Je ferme les yeux et serre les poings, mais contre toute attente, ce sont des excuses qui parviennent jusqu'à mes oreilles. Je suis sidérée. Encore une fois, j'ai peur de rêver, mais cette fois-ci je ne veux pas, je veux que ce soit réel. Je déglutis difficilement et quand je l'entends s'éloigner et s’asseoir sur le lit, j'essuie mes larmes avec mes mains et tourne discrètement la tête dans sa direction. Il est abattu et je sais alors qu'il est sincère. D'un coup, je me sens fébrile et je m'appuie contre le mur afin de calmer les palpitations de mon cœur. Il s'excuse de nouveau et je soupire. « Moi aussi je suis désolée Nolan… » Et c'est la seule chose que je dis avant de tourner les talons et de sortir de sa chambre. J'aurais peut-être dû lui dire que je revenais, que je ne partais pas, mais je ne peux plus réfléchir, plus aligner deux pensées cohérentes. J'ai besoin de faire ce à quoi je pense, j'en ai besoin. Je cherche des yeux la chambre d'amis où j'ai dormi le premier soir, celui de notre rencontre. Je pénètre à l'intérieur, priant pour trouver ce que je cherche. Pour ma plus grande joie, le lit est toujours fait et ce sont les mêmes draps que cette nuit là. Je le défaits en tirant dessus et retourne voir Nolan. C'est peut-être complètement débile, enfantin ou niais, mais c'est là qu'il m'a dit qu'il resterait. Je ne l'ai pas oublié et je ne l'oublierais jamais. Je veux lui faire comprendre, encore, que ce ne sont pas des paroles en l'air. Je m'assois à côté de lui et nous enroule dedans. Nos épaules se frôlent et délicatement, à l'aide de ma main, je prends son menton pour l'obliger à me regarder. « Ça va aller. Ok ? »
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Jeu 15 Juin - 0:42
breathme.
Tu t'excuses, parce que tout ça, c'est de ta faute. Tu prends les choses trop à coeur, et du coup, la défense est présent. Mais maintenant, tu te rends compte qu'il faut que tu te calmes, tu réalises qu'elle ne se foutait pas vraiment de toi mais la peur de l'abandon a pris place dans ton coeur, et tu t'es mis à croire trop de choses. Mais maintenant, tu dois reprendre les choses en main. Le soucis, c'est que quand elle part, ton coeur rate plusieurs battements. Tu comprends que ses excuses étaient un au revoir. Tu fermes les yeux, c'est trop douloureux, tu as envie de vomir. Tu trembles de plus en plus, elle ne reste pas, elle part, elle s'en va loin de toi et de toutes les choses négatives que tu peux lui apporter. Et d'un côté, elle a raison, elle se protège et c'est mieux pour elle, c'est mieux pour tout le monde. Tu t'attends à entendre la porte qui claque, les pas qui partent et de te retrouver seul dans cette maison qui te fous les jetons. Tu souffles un bon coup, alors que doucement, tu sens un tissu se mettre sur tes épaules et tu comprends que tu as juste eu peur. Elle ne part pas, elle reste, elle te le promet quand tu regardes le drap. Tu mets du temps à tout comprendre, et vos yeux se croisent. Tu hoches délicatement la tête. « Oui, ça va aller... » Parce qu'elle reste, tu sens son parfum, tu souffles légèrement pour calmer tes sanglots, parce qu'elle reste. Et, doucement, tu poses tes lèvres sur les siennes. Elle reste bordel, elle reste avec toi et elle ne va pas t'abandonner. Tu auras beau être méchant, dire des choses qui font mal, non elle ne t'abandonne pas. Et toi, comme un con, tu l'embrasses parce que tu ne sais pas quoi faire pour remercier cette fille.
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Sujet: Re: Why I'm alone and freezing ? (nolay #3) (#) Jeu 15 Juin - 1:14
❝ Why I'm alone and freezing ?❞ Nolay
Je lui souris. Pas d'un sourire radieux ou remplit de joie. Non, rien de tout ça. Juste un sourire qui se veut rassurant. Qui se veut protecteur. Je ne partirais pas, plus jamais. C'est dingue à dire, je suis peut-être complètement folle. Je pense même avoir perdu la raison, mais bordel, il a le con de me retourner le cerveau, de me retourner le cœur, de me faire planer. Et quand il dépose ses lèvres sur les miennes, des papillons naissent dans mon estomac. Je pourrais exploser en de milliers de morceaux. En fait, je me sens revivre. J'avais oublié à quel point cette sensation était agréable, à quel point j'aimais sentir ses lèvres contre le mienne. Alors je prolonge son baiser et inconsciemment, je le fais basculer sur le lit. Je pourrais passer la nuit à l'embrasser. La nuit à respirer son odeur, toucher sa peau, sentir la chaleur de son corps contre le mien. Je me fiche de savoir que ce soit mal. Je me fous de tout. Je veux juste être avec lui. Je ne veux plus savoir où cette relation va nous mener, je ne veux pas penser au futur, juste à l'instant présent. Parce que c'est la seule chose qui compte. Ce sont des moments comme ça qui nous permettent de frôler le bonheur, voire même de le toucher et je dois apprendre à l'accepter. Ce n'est pas facile, mais je sais que je pourrais y parvenir. Et lui aussi. On aura sûrement beaucoup d'autres tempêtes à traverser, on tombera un nombre incalculable de fois, mais on a toujours le choix. On peut accepter de rester à terre ou de se relever. Tout peut rester comme ça, nos vies, nos peines, no problèmes ou tout peut changer. La décision nous appartient. Je me retire délicatement, nos visage son si proche, nos nez se touchent et je trouve ça mignon. Je le regarde, je regarde ce gamin qui est en train de changer ma vie, de la bouleverser comme personne n'a réussi à le faire avant. La peur me rattrape, mais cette fois je ne partirais pas. Je ne fuirais pas. Alors je presse de nouveau mes lèvres sur les siennes. C'est doux, passionné et émouvant à la fois. Mes larmes se remette à couler, mais la tristesse s'est évaporée. Ce sont des larmes d'une fille émue. Je plonge mon regard dans ses yeux avant de rire légèrement. Je dois ressembler à une sorcière et je suis presque sûre que je fais peur à voir. Mon maquillage a dû dégouliner et je suis étonnée de ne pas encore lui avoir fait peur. « Tu…tu me montrerais la salle de bain… ? »