Why I'm alone and freezing ? (nolay #3)

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breath me.
Vos lèvres se touchent, se découvrent à nouveau, comme si c'était la première fois alors que c'est loin de l'être. C'est mal, mais tu chasses tes idées parce que là, tu ne penses qu'à elle. Tu sens ses larmes qui coulent le long de ses joues, alors tes mains se posent sur celle-ci et tes pouces effacent les traces. Tu ne supportes pas qu'elle pleure, c'est trop douloureux, trop difficile. C'est de ta faute, et tu ne trouves pas de mots pour t'expliquer. Alors tu te montres présent. Vos lèvres se quittent, se frôlent, vos regards ne se lâchent pas et quand elle prend l'initiative de t'embrasser, toi tu ne l'as repousse pas. Tu soupires légèrement, tu sens ton ventre se contracter, tu sens que c'est agréable. Cette fois-ci, tu t'enfonces dans une bulle et tu vas pousser le moment légitime, le moment où elle va éclater. Tu n'es pas préparé, tu n'as pas envie de te plonger dans ce monde réel à nouveau, parce que tu ne le supportes pas. Elle te demande quelque chose qui te fait rater plusieurs battements. Tu mets du temps à répondre avant de finalement hocher la tête. Tu retires le drap que tu déposes sur ton lit, tu prends sa main dans la sienne et tu te lèves avec elle. Tu ne marches pas longtemps, l'avantage d'avoir une salle de bains personnel est beaucoup mieux. Tu ouvres la porte, allume les lumières alors que tu t'engouffres en premier pour regarder ton visage dans le miroir. Tu as les yeux rouges, ils sont explosés à cause des larmes. Tu n'oses pas faire le premier pas, alors que l'envie de l'embrasser est bien trop grande. Tu as peur. Alors tu te contentes de la fixer intensément, à travers le miroir, alors que ton coeur rate plusieurs battements. Tu veux qu'elle comprenne ce que tu penses, mais tu n'es pas capable de faire le premier pas, parce que cette fois-ci, ce n'est pas toi qui mène la danse.

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❝ Why I'm alone and freezing ?❞
Nolay

Il hoche la tête et nous quittons la chaleur des draps, de nos corps. Je regrette presque de lui avoir posé la question. Nous nous levons et je suis prise de frissons dans tout le corps lorsqu'il me prend la main et m'accompagne jusqu'à la salle de bain adjacente à sa chambre. Je la presse très légèrement, comme si j'avais peur qu'il s'envole, avant de la lâcher quand nous nous apprêtons à passer la porte. Nous entrons dans la salle de bain et au moment où je me positionne devant le miroir, au-dessus du lavabo, je manque de faire une crise cardiaque et je lâche même un petit hoquet de surprise. On pourrait presque croire que je suis défoncée tant mes yeux sont rougis et je ne parle même pas de mon mascara qui me donne un air de famille avec les pandas. « Je pourrais être enfermée dans un zoo… » J'ouvre le robinet sur l'eau tiède et commence à me rincer le visage. Ça me fait du bien. J'efface toutes les traces de mes larmes, j'efface les mauvais souvenirs de cette soirée. Je coupe l'eau, m'essuie avec la manche de mon tee-shirt et quand je relève la tête pour me regarder de nouveau dans la glace, mes yeux croisent ceux de Nolan. Son regard est profond. Je peux lire à travers lui. Je sais ce qu'il veut. Je sais de quoi il en a envie. Je le sais parce que moi aussi. Je sais également qu'il ne fera pas le premier pas, je sais qu'il n'ose pas et que tout repose sur mes épaules. Je ne prends que quelques secondes pour réfléchir puis je me tourne lentement pour lui faire face. Sans quitter ses yeux, j'attrape ses mains pour le tirer doucement vers moi. Une fois suffisamment proche, je les dépose sur le haut de ma poitrine. « Ferme les yeux. » J'attends qu'il s'exécute et sans le lâcher une seule seconde, je fais glisser ses mains sur mon corps. Aucune partie n'échappe à ses caresses presque involontaires, je contrôle le moindre de ses faits et gestes et j'aime ça. J'aime mener la danse. Petit à petit, je les fais passer sous mon tee-shirt, elles remontent le long de mon ventre jusqu'à atteindre ma poitrine. Par dessus mon sous-vêtement, je lui fais caresser mes mamelons, puis je lui rend sa liberté. « Ne les rouvre pas, pas tant que je te l'aurais dit… » murmuré-je. « Profite juste du moment. » Je me mords la lèvre inférieur tout en débottant quelques boutons de ma chemise. « Tu te souviens ce que tu m'as dit dans la chambre… ? Tu veux vraiment que je le fasse ? »

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breath me.
Elle comprend, à travers votre regard, ce que tu as envie au plus profond de ton âme. Tu ne peux pas t'empêcher de la trouver magnifique, malgré son mascara qui a coulé, malgré ses yeux rougis de sang. Ton coeur se met à battre à une vitesse folle quand elle se rapproche de toi. Tu ne dis rien, tu te laisses faire. Tu n'arrives pas à détourner ton regard dans le sien, tes yeux sont obnubilés par ses pupilles. Tu laisses May-Line contrôlait tes gestes, tu fermes effectivement les yeux à sa demande, tu te mords doucement la lèvre inférieur. Ton imagination joue beaucoup, parce que tes mains touchent son corps, parce que d'un seul coup, tes doigts touchent du bout des doigts sa peau. Tu deviens dingue, dingue quand tes doigts touchent sa poitrine, dingue de trop de choses. Tu lâches un léger soupir, tu deviens soudainement pris de tremblement, alors que tu as désormais envie de l'embrasser. « Je ne les ouvre pas. » Tu promets, alors que tu es pris de frissons le long de ton échine. « Oui j'veux. » Tu souffles, totalement confiant, alors que tes bras restent le long de ton corps. Tu ne sais pas comment faire pour lui faire comprendre que tu en veux plus, juste avec elle. Tu te mords la lèvre alors que tes doigts touchent à nouveau sa peau, tu ne sens plus le tissus de sa chemise et sûrement qu'elle est allé rejoindre le sol. Tu sais que tes doigts se déposent sur sa taille alors tu l'attires contre toi et tu l'embrasses. Tu en as besoin, et bordel tu le fais. Elle peut avoir le contrôle sur tout ce qu'elle veut, mais toi tu ne demandes qu'elle.

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❝ Why I'm alone and freezing ?❞
Nolay

Après notre baiser, je pose mon front contre le sien et je ferme les yeux à mon tour. Je n'ai pas envie de briser ce contact. Je pourrais rester ainsi des heures durant, sentir le souffle de sa respiration dans mon cou. Puis lentement, je m’accroupis, tout en embrassant son torse un millions de fois. Je fais descendre le long de ses jambes son caleçon jusqu'à ce qu'il se retrouve sur le sol, puis je glisse l'un de mes doigts sur son attribut masculin. Mes caresses sont tendres, je veux simplement, pendant quelques instants, le faire vibrer d'envie. Et comme je sais que ça rendra ce moment encore plus érotique, encore plus intense, je vérifie qu'il ne triche pas et que ses yeux sont toujours bien fermés. Je regrette un peu de ne pas pouvoir les lui bander, mais je lui fais confiance. Alors je continue encore un moment le même mouvement jusqu'à ce que celui-ci devienne plus vif et ne se fasse plus qu'avec un de mes doigts, mais toute ma main. Je garde un rythme suffisamment soutenu et exerce une pression légèrement plus forte lors du mouvement du bas vers le haut. Je ne suis pas une experte, mais il paraît que c'est ce qu'il faut faire, alors je le fais. Doucement, je retire ma main et dépose de doux baisers, du bout de mes lèvres, sur la partie inférieure de son sexe. Je laisse ensuite passer entre mes dents une partie de ma langue. Elle remonte ensuite tout le long de son membre maintenant dressé, mais je prends soin d'éviter son gland afin de créer une légère frustration. Ça me fait sourire et c'est ma petite façon à moi de me venger pour l'épisode de la plage. S'il croyait que je ne lui rendrais pas la monnaie de sa pièce un jour, il se trompait éperdument. Je peux sentir l'envie monter en lui et je décide de stopper ma petite torture. Ou presque. Je laisse pendant quelques secondes son attribut pour glisser mes mains le long et son torse et embrasser ses cuisses. Cette fois-ci, j'estime que je l'ai suffisamment fait patienter. Je prends son sexe en bouche et commence à faire de légers vas-et-vient. Et plus le temps passe, plus ma cadence augmente.

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breath me.
Elle met du temps, elle veut te torturer, elle joue de toi et tu ne le supportes pas. Pourtant, tu ne craques pas, jamais, tu vas avoir l'impression de briser sa confiance si jamais tu ouvres, ne serais-ce pendant une seule seconde, les yeux. Jusqu'au moment où elle te prend véritablement en bouche. Tes jambes se mettent à trembler, tu lâches un soupir, jusqu'au moment où tu viens dans sa bouche. Jusqu'au moment où elle te donne son autorisation, jusqu'au moment où tu peux ouvrir les yeux et que vos lèvres se croisent. Tu l'attires contre toi, tu l'emmènes jusqu'à la douche alors que l'eau mouille rapidement vos vêtements, que vous vous retrouvez rapidement sans vêtement et très rapidement, tu prends les choses en main. C'est différent avec May, tu n'es jamais sauvage, jamais. Tu tiens à faire les choses bien, alors c'est de l'amour. Des sentiments d'illusions, parce que tu aimes Murphy, mais c'est vrai que dans ses bras, tu l'oublies. Elle a passé son temps à soupirer, mais jamais c'était chiant, tu profitais de chaque seconde avec elle jusqu'au moment de l'orgasme. Là aussi, tu as eu du mal à t'enlever. Tu l'as embrassé, à plusieurs reprises, tu as eu dû mal à te détacher d'elle ne serais-ce que pour finir cette douche. Et quand vous vous êtes retrouvés dans ta chambre, tu n'as pas mis longtemps avant de t'allonger dans ton lit tout comme elle n'a pas mis longtemps avant de s'allonger à tes côtés. Tu as entouré sa taille, tu as frôlé ses lèvres. « On reste. » Un léger baiser sur ses lèvres avant que tes yeux ne se ferment, et que tu t'endormes rapidement.

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