l'histoire de ma vie
petite citation pour faire joli
Mes parents voulaient une grande famille, même si nous sommes six enfants, ils auraient voulu en avoir encore. Sauf que les grossesses devenaient trop dangereuses pour la santé de ma mère, donc ils ce sont contentés de nous.
D'abord, il avait eu mon grand-frère. Mon père était l'homme le plus heureux, car il avait son petit garçon à lui. Ensuite, il y avait moi qui venais combler le duo garçon et fille de toute famille parfaite. On m'avait donné deux prénoms, bien que je n'en utilise qu'un. Freya étant en mémoire de ma grand-mère maternelle décédée quelques mois avant ma naissance. Tout le monde disait que je lui ressemblais et qu'en vieillissant c'était encore flagrant. À la différence que celle-ci n'avait pas la langue dans sa poche.
Ensuite, il avait eu quatre autres garçons dans la famille. Ouais, je m'étais retrouvée à être l'unique fille avec cette bande de tarés ! J'avais beau être une petite fille très sage, les garçons étaient toujours en train de venir m'ennuyer, briser ou cacher mes jouets. Seule contre eux, j'étais faible. Bien qu'en vieillissant, cela n'ait pas changé, ils ont toujours été présents pour prendre ma défense. Et moi, j'étais toujours derrière les plus jeunes pour leur donner un coup de pouce ou autres.
Âgé de sept ans, je m'étais fait hospitaliser. La cause ? Quelques garçons plus vieux, incluant le grand frangin, qui avaient trouvé intelligents de me courir après déguisés en zombies dans un bois... J'avais beau courir, il en avait toujours un qui me rattrapait. Je m'étais retrouvé au coin de ma rue incapable de respirer. Mon frère m'avait attrapé dans ses bras pour m'apporter jusque chez moi. Nos parents s'étaient empressés d'appeler le service d'urgence... Deux mois passés sous observation pour découvrir que je faisais de l'asthme et que je devrais faire attention d'éviter de m'essouffler. De plus, j'avais vécu un petit traumatisme à cause de la peur causer par ses crétins.
Tout le reste de mon enfance avait été des plus normales. J'avais fini par convaincre les parents d'acheter un petit chiot, que j'avais nommé Pako. Un gros toutou qui me suivait à la trace dans la maison et dans la cour arrière. Il nous arrivait souvent de nous endormir au soleil, ma tête accotée contre son dos et mes bras lui faisant de gros câlins. De belles années accompagnées de joie et tristesse d'une petite fille qui grandissait trop vite.
Les études, je m'y étais consacré totalement, oubliant même de me préoccuper des garçons. Bien que j'aie connu quelques amours sans que cela ait trop loin. J'étais trop coincé pour eux. Puis, je ne crois pas y avoir réellement été amoureuse. Manque de temps où qu'ils n'avaient pas ce petit quelque chose de spécial à mes yeux. Bref, j'ai continué ma vie célibataire, fait mes études en soins infirmiers.
Lors d'une soirée, quelques amis de mon grand-frère que j'avais gentiment repoussés ont eu une idée folle d'avoir gain de cause. Kyle avait cru bon de leur faire part de mon itinéraire après les cours de fin de soirée. Le résultat m'avait fait me retrouver dans un coin de rue immobile, réussissant à peine à laisser entendre un cri de panique. Me retrouvant rapidement avec le tee-shirt déchiré incapable de me sortir de cette tentative de viole. Je ne remercierai jamais assez cet homme qui passait par là et qui m'était venu en aide. La peur m'ayant paralysé, je ne savais pas ce qu'il avait fait pour qu'ils prennent la fuite. Tout ce que je savais, c'était que son regard était venu croiser le mieux tout en me tendant une veste et qu'il m'avait raccompagné à la maison. James, de son prénom, avait passé un peu de temps avec moi et nous avions discuté. Une amitié était née de cette mésaventure.
Ma vie avait changé à ce moment précis, je savais que James serait cet homme si important dans ma vie. Bien, que je gardais l'information pour moi. J'avais l'impression de lui devoir beaucoup. Puis, le soir de mes 21 ans, je lui demandais, un peu gênée, d'être ma première fois. Il était un peu tombé des nus en apprenant que j'étais toujours vierge. Mais il avait fini par accepter.
Vous n'imaginez même pas toute ma colère intérieure le jour où il m'avait présenté sa petite amie. Jillian, je l'aurais brûlée pour m'avoir piquée celui dont j'étais amoureuse, depuis toutes ces années. J'avais dû prendre sur moi et jouer à celle heureuse pour lui. Puisque c'était tout ce qui importait de le voir bien. Non ?
Puis, un jour, il l'avait suivi dans une autre ville... Me laissant seule. J'ai maudit son choix. Encore une fois, je n'avais pas eu la force de lui avouer tout ce qu'il représentait à mes yeux.
Tout ce temps sans lui, j'ai essayé de le sortir de mes pensées. De me concentrer sur mon rôle d'infirmière à l'urgence. J'y ai même rencontré des gens sympas, je me suis même fait un sexfriend. J'avais pris une routine qui me plaisait, faisant mon jogging chaque matin pour garder un bon cardio, donnant un petit coup de pouce à mes problèmes d'asthme.
Sauf que, tout prendra un nouveau sens quand il frappera à ma porte de nouveau m'informant qu'il est à nouveau célibataire et de retour en ville pour y rester.... Nécessairement, j'inventerai un mensonge pour protéger mon coeur de sa personne... Serais ce suffisent ?