Here for you, even if you don't want it • Edwy

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poulet & kiki

i am no longer the same with anyone. 
except with you brother, my brother 
how could i lie to you or even change ?

- Parce que tu sautes vraiment des repas ?! Nina ne m'avait rien dit, c'était juste une supposition comme ça. Edwy ta santé n'est pas un jeu, sauter des repas ne mènera à rien à part l'hôpital malgré ce que tu dis. je lève juste les yeux au ciel et ne répond rien. Oui j'en sautes est alors ? C'est comme ça. Mais bon je ne réponds pas plus sur ce sujet sinon je risque de réellement m'énerver. On part alors à la découverte des vagues. La première me fout complément à l'eau en poussant un drôle de crie. - Tu vois que tu n'es pas si nul, tu étais à deux doigts d'y arriver ! Le timing c'est ce qu'il y a de plus difficile à avoir et toi tu l'as. pendant que je remontes sur ma planche je lève doucement les sourcils en te regardant. « Ouais on va dire ça comme ça. » mauvaise fois est de retour. - On y retourne ? je hoche simplement la tête en haut en bas. Plusieurs essayes qui ont été le résultat d'échec total. Ca commençait a me gonfler et je voyais bien que tu t'arrêtes plus vraiment. Quand je te vois directement repartir, je soupire puis je fais demi-tour pour retourner sur la plage. Je ne voulais pas continuer, je ne voulais pas rester là a me prendre des gamelles monstrueuses et plus encore, des plats parfaits qui me tue quand même le dos... Je viens alors marcher sur le sable, d'un coup franc je plante la planche dans le sable retirant la combinaison puis je viens m'essuyer les mains pour prendre un cigarette et l'allumé. Je tire doucement dessus et je te regarde au loin, sur le coup je pense que tu ne m'as pas vue ressortir, tu t'éclates tellement mieux que moi. Je passe une main dans mes cheveux mouillé et … bouclant. Je prends mes lunettes de soleil, soupire à nouveau. Ca devait être une journée a me changer les idées mais c'est totalement louper, puis le fait que tu me parles de sauter des repas... Sur le coup ça ne m'aurait pas étonner que Nina t'en aille parler parce que ouais, ouais elle aussi s'inquiète réellement pour moi mais je gère la situation, enfin je le pense, je pense que je gère tout ça. Je viens alors m'allonger dans le sable en attendant que tu arrives fumant toujours ma clope, jambe replier et j'observe le ciel. Un moment de nostalgie me vient. J'ai simplement envie d'exprimer mes paroles tout haut en m'adressant à ma mère. : « maman... pourquoi, pourquoi moi ? Pourquoi tout ça m'arrive à moi. Tu étais toute ma vie mais maintenant ma vie n'est plus rien sans toi. Tu as réussi a m'aider dans les pires moments mais là... même mes meilleurs amis n'arrive pas a m'aider comme tu le faisait... » je ferme les yeux lentement. Jusqu'au moment ou j'entends ta voix, comme si tu me reproche de ta pas faire des efforts. Je me redresse doucement. « J'arrête là moi c'bon ! C'trop ! Vas y toi, tu t'éclates tellement bien, que je t'attendrais ici au pire hein. » je hausse un sourcil doucement puis murmure : « J'ai l'habitude maintenant. » ouais, malgré mon humeur à la con quand on se retrouve tout les trois ou a plusieurs je suis souvent à l'écart, simplement parce que : c'est trop pour moi ? Parce que je me force et que ce n'est pas l'idée, simplement parce que j'arrive pas a passer à coter de toutes ses putains de merde. Je passe alors mes bras autour de mes jambes en soupirant puis je te regarde a travers mes vers teinté, vers qui t'empêche de voir mes yeux. C'était une bonne chose.

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- Allez Ed' je suis sûr que tu vas finir par y arriver si tu fais plus d'efforts ! non, non je n'avais pas envie d'en faire et ça se voyais que j'en faisais pas, plus même. J'étais alors poser sur le sable à t'attendre entrain de fumer. Puis quand tu arrives que j'arrête là mais surtout que j'avais l'habitude d'être a part le plus souvent possible. - Comment ça tu as l'habitude ? je te regarde en secouant la tête tout en haussant d'un sourcils et fume en détournant le regard lentement. - Parce qu'avec Nina on a pour habitude de te laisser de côté peut-être ?! Quand j'entends la suite de t'es paroles je me lève rapidement pour être face à toi, c'était mieux pour parler. « Ouais ! Et vous vous en rendez pas compte ! » Je te dis drois dans les yeux. Franchement même. - Et puis peut-être que si tu y m'étais un peu plus du tien au lieu de ronchonner sans arrêt ça se passerait différemment ! je secoue la tête en te regardant. « Pardon ? T'es sérieux là ? Attend y mettre du mien ? Tu te fous de moi Aaron ! » je commence à m'énerver malheureusement. « Si je n'y mettrais pas du mien est-ce que je serais là avec toi a faire un foutu effort pour cette journée ? » je te regarde en croisant les bras a mon tour. « Juste pour info ouais vous me foutez à l'écart sans vous en rendre compte parce que je ne rendre pas dans votre délire simplement parce que j'ai pas envie putain ! » je fronce alors des sourcils en te regardant, la colère, et la tristesse est présente. « Mais a près tout, ouaaais c'est vrai tout est de ma faute, tout est de ma faute si j'suis à l'écart, tout est de ma faute si je fais plus d'effort, tout est de ma faute si c'est le putain de bordel à la maison, tout est de ma faute si ma petite sœur me hais au plus au point, tout est de ma faute si mon grand frère me déteste lui aussi, tout est de ma faute si ma mère est morte ! Excuse moi, éloigne toi de moi tu as ma finir toi aussi à se que je comprends ! » je te dis franchement, sous la colère mais les larmes commencent à monter, c'est la dernière chose que moi poigne le cœur, la mort de ma mère, j'arrive pas, j'arrive pas à faire sans elle, j'ai essayer pour tant. Je passe doucement ma main dans mes cheveux encore mouiller. Ouais le voilà le problème. Ma mère, j'arrive pas a l'accepter. Je m'avance doucement vers l'eau les bras croisés sur mon torse les larmes aux yeux. Je fixe l'eau qui se balance puis j'essaye de penser à autre chose, mais non, non je n'y arrive pas. Quand je sens ta présence venir vers moi, la voix tremblante j'ouvre les lèvres doucement. « Je venais souvent ici avec ma mère quand elle était encore présente... Beaucoup trop de chose me fait pensée à elle dans la maison mais aussi cette situation... Situation qui me bouffe... » je passe rapidement ma main sur mes joues. « Je ne sais pas comment elle faisait pour supporter tout le monde, pour être aussi forte que ça... Je ne le suis plus Aaron... Je n'y arrive plus... » je baisse ma tête en laissant mes larmes dévalées sur mes joues sans dire autres choses, sans rajouter quelque chose d'autre.

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- Parce que pour toi tu as fait beaucoup d'efforts aujourd'hui ? Si tu ne rentres pas dans nos délires pourquoi tu continues à être amis avec nous ? Si on est tant que ça nul tu peux toujours te trouver d'autres amis plus compétent ou plutôt qui ne feront aucun effort pour essayer de t'aider puisque tu sembles ne pas apprécier ce geste ! je le voyais, je le sentais que tu t'énerves toi aussi mais, pour ne pas agraver les choses je ne réponds pas à ça sinon, ça partirait loin trop loin même. Je secoue doucement la tête de gauche à droite en te regardant, puis je te laisse continuer. - Arrête de tout confondre ! Oui c'est de ta faute si tu ne fais pas d'efforts et si tu te mets à l'écart, mais je n'ai jamais dit que TOUT était de ta faute ! Bien sûr que non ce n'est pas de ta faute si ça ne va pas chez toi, ou pour ta soeur et ton frère, c'est encore moins de ta faute pour ta mère et tu le sais très bien alors arrête de penser ce genre de choses qui te fait clairement dérailler. je haussi a nouveau des épaules à t'es parole en continuant de te regarder, mais voilà, voilà la corde sensible, voilà on c'était le problème. « Et ça me fera toujours autant dérailler si je ne quitte pas cette putain de baraque ! » Mais en parlant de ma mère, c'était à se moment là que mes larmes montent qu'elle sont au bord de l'explosition prête a me dire : merde, pleure putain, tu ne la pas fait à son enterrement alors fait le, maintenant, tu es en confinace là ! T'es peut-être un homme mais fait le putain ! C'est tout aussi pour ça que je commence a m'éloigner pour être plus calme mais aussi laisser cette tristesse m'envahir au reste, envahir le reste de mon corps pour quelle puisse enfin exploser. Je pouvais sentir ta présence près moi, comment ? Je ne sais pas, sûrement un instinct. Tu es mon meilleur ami, mon frère alors ouais je le ressent très vite, trop vite même. Quand tu déposes ta main sur mon épaule, je peux aussi sentir ton regard sur moi, mais ta voix a totalement changer en un rien de temps. Plus de colère, juste cette voix réconfortante. - Ça te bouffe également de garder tout ça pour toi poulet, tu sais que je suis là pour écouter tout ce que tu pourrais avoir à dire. je hoche la tête de haut en bas en baissant un peu mon visage pour laisser mes larmes dévalent sur mes joues, pour qu'elles sortent enfin, que cette douleur s'épavore. Peut-être pas un seul coup, mais petit à petit. - Ce n'était pas la même chose pour elle, toi tu les vois comme tes frères et sœurs, elle comme ses enfants, ce n'est pas forcément le même amour. Et puis surtout son départ a créé un déséquilibre, d'où le fait que ce soit plus difficile pour vous tous de vivre ensemble alors que vous n'avez toujours pas digéré cette perte. je soupire doucement à t'es mots. Puis j'arrive un peu a calmer mes pleurs pour reprendre la parole. « Mais malgré tout c'était moi qui m'occupais d'eux quand elle bossait d'arache pied pour subvenir a nos besoins... Maintenant tout le monde ou presque me voit comme un monstre, un sombre connard... » je dis avec une voix remplis de tristesse, mais aussi, une envie de pleuré à nouveau, que je ne retiens pas une seule seconde. Oui ça me fait mal, mal que mes frères et sœurs me voient ainsi. Mais je sais que tu restes près de moi sans me juger, ni même penser que je suis faible. Tu connaissais la vie de famille que j'ai, les problèmes avec Dakota qu'on voulait qu'elle parte en foyer pour la remettre dans le droit chemain.. Mais non, j'ai plus la force en ce moment même pour soutenir Laszlo parce que je ne veux pas le laisser tout faire seul. Je craque quand même. - Si des fois tu as besoin de souffler loin d'eux sache que la porte de chez moi t'es toujours ouverte. je calme a nouveau mes pleurs pour me retourner vers toi. « Je sais, et promis je le ferais. » je dis en souriant doucement. Puis je viens de prendre dans mes bras, cette accolade de réconfort mais aussi de remerciement, d'avoir supporter ma stupidité de la journée. Une fois cette stupide engueulade passer, je te propose qu'on reparte à la conquète des vagues, bon ouais j'aime pas ça mais ma colère et tristesse est soulager et ouais pourquoi pas finir de profité de cette journée, du reste de la journée plutôt. Reprenant ma planche avec toi, tu pouvais voir que j'y mettais bien plus du mien pour surfer et que je m'en sortais quand même, je n'irais pas dire super bien, mais je m'en sors simplement. Cette journée à du se terminée plus rapidement qu'on le pensais par un appel, c'était ton téléphone on te demandait au boulot. Je t'avais dis que c'était pas grave et qu'on allait remettre ça plus tard, a nouveau.