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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Tel est pris qui croyait prendre [Luker]

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MessageSujet: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyLun 4 Juil - 23:46

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas

Un oeil à ma montre et j’enfile mon tablier noir, vérifiant que j’ai bien tout ce qu’il me faut sur mon service. Quelques minutes me séparent de mon début d’embauche et je prends le temps de décrocher mon téléphone et appeler la jeune femme qui s’occupe de Kenzo et Noa. « Tout va bien ? » J’ai beau être une mère en carton la plupart du temps, j’aime mes enfants, plus que tout, et j’ai besoin de savoir qu’ils vont bien. J’entends la voix de Kenzo et je souris alors qu’au loin les cris de Noa se font entendre. Elle a déjà un caractère bien trempé et je pense que je vais en chier avec elle. Je suis une jeune maman qui essaie de s’en sortir. J’approche de la trentaine et je suis encore rendue à devoir être serveuse dans un restaurant pour payer le loyer et la vie de tous les jours. Je sais que je ne suis pas la mère la plus parfaite qui existe, que mes enfants pourraient peut-être être plus heureux ailleurs mais que voulez-vous. Personne n’est parfait. « Lane, tu prends ton service dans 2 minutes. » Je hoche la tête et raccroche mon téléphone avant de commencer à bosser. Ma journée se passe plutôt bien jusqu’à la rencontre d’un homme d’affaires. enfin je suppose au vue de son costume trois pièces et de sa manière de se comporter. Il a beaucoup d’argent et ça se voit. C’est la fin de mon service et l’homme en question se lève pour venir payer sa note directement au comptoir. Je me rapproche de la machine et lui sors son ticket, il semble pressé. « Je suis désolé de vous poser cette question mademoiselle mais, donneriez vous des cours particulier ? » Je le regarde, interdite, clignant tout juste les yeux. « Je vous demande pardon ? » « Je suis désolé, j’ai surpris une conversation que avez eu tout à l’heure avec un de vos collègues… » J’arque un sourcil, je laissant poursuivre. « J’ai une fille, une adolescente qui aurait bien besoin de cours de soutien pendant les vacances. Ça vous intéresserait ? » J’ai terriblement besoin d’argent, je ne me vois pas refuser. Donner des cours c’est toujours mieux que d’aller nettoyer les chiottes d’un camping. Je hoche la tête. « Je peux vous joindre comment ? » Il sort une carte de l’intérieur de sa veste, attrape un style et y note une adresse. « Retrouvez-moi à cette adresse demain à dix sept heures si ça vous convient. Je vous la présenterai. » Je hoche à nouveau la tête et récupère la carte. Demain, je ne travaille pas. « Je serai là. » Un sourire charmeur sur son visage carnassier et le voilà qui s’éclipse. Je le déteste déjà. Mais si je peux me faire un peu d’argent, je ne vais pas cracher sur la soupe.

C’est donc le lendemain, dix-sept heures passées de quelques minutes que je sonne à la porte de l’immense villa sur pilotis, les pieds dans l’eau. Un homme d’un certain âge ouvre la porte. « Melle, Monsieur Antonelli vous attend dans le petit salon, je vais vous y conduire. » Il me fait signe de le suivre. Putain, un majordome. Je crois que je vais gonfler un peu mes tarifs. Je laisse traîner mes yeux un peu partout. Bordel, c’est ça qu’ils appellent un petit salon, mais à quoi doit ressembler le grand alors ? « Mademoiselle, je suis très heureux de vous voir ici. » Il me tend la main que je viens serrer. « Je ne sais même pas comment je dois vous appeler.» « Parker, ça ira. » Il hoche la tête et me fait signe de m’installer. Pendant une bonne quinzaine de minutes, je le sens dragueur, limite borderline parfois dans ses sous-entendus. Je ne suis pas réceptive et n’y réponds pas, restant bien à ma place. Je viens de lui donner un tarif exorbitant et il n’a pas bronché, je vais me faire un max de blé. C’est jackpot ! Enfin, ça c’est sir la gamine en question n’est pas une gamine en problème et dans ce cas, je ne tiendrai pas longtemps. J’ai bien assez des miens ! Il s’approche un peu plus, charmeur plus que de raison, posant même une main sur mon genou. Je me crispe légèrement et heureusement, la sonnerie de son téléphone me sauve. « Veuillez m’excuser quelques minutes, je fais au plus vite. » Je hoche la tête et le regarde repartir, tirant légèrement sur ma robe printanière, décroisant mes jambes pour les recroiser dans l’autre sens. Je vois arriver une ravissante jeune femme que je détaille en quelques fractions de seconde, un regard bleu puissant, une chevelure pas réellement soignée, un look assez grunge qui me fait sourire, et la voilà qui s’assied près de moi sur le canapé. « Bonjour… tu dois être Lukas c’est ça ? » Je ne lui dis pas encore qui je suis ni même ce que je fais là. « Ton père m’a beaucoup parlé de toi. » Je tente d’être le plus neutre possible, de ne pas montrer à quel point je la trouve absolument magnifique, et tout à fait à mon goût…
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMar 5 Juil - 1:28

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas


Les vacances avec mon père, ce n’est pas exactement ce que j’imaginais. On a pris Charlie pour une fois, même si mon père le laisse dans un coin, mais il a 12 ans, il se complaît à trouver de cigarettes de contrebande à acheter pour les vendre un peu plus cher sur la plage à des jeunes locaux. Ce môme est aussi doué pour les affaires que notre père et il n’est pas foutu de le voir. Pas que ce soit très légal mais je ne suis pas dupe, personne n’est clean dans le milieu, pas quand on est riches à milliards comme l’est mon père. Ça me surprend d’ailleurs qu’il n’ait pas acheté une île pour nous vacances, il se contente de la Nouvelle-Zélande. Je ne suis pas contre, j’aime bien changer d’air et puis ça nous changera un peu de NY et des têtes que j’y vois déjà toute l’année. C’est l’été, autant en profiter, et quoi de mieux pour en profiter que de ne pas avoir à préserver quelque réputation que ce soit ?
Seulement avec mon père, tout a un prix, et tout a un but. Ces vacances ne sont pas simplement faites pour nous retrouver en famille, ça, il s’en fout mon vieux, c’est plutôt pour affaires qu’il est ici. Il ne passe pas une soirée entière à nos côtés, il sort, et nous en faisons de même. Charlie a payé la « nounou » assez cher pour qu’elle lui foute la paix quand il veut aller sur la plage jusqu’à pas d’heure entouré de filles toutes plus goalées les unes que les autres, un génie ce gosse !
Quant à moi, j’ai 17 ans, et j’enchaine moi aussi les soirées sur la plage et les histoires d’amour qui ne durent que le temps d’un flirt. Je ne m’en plains pas, je ne m’attache pas, ça fait trop mal. Rien que d’aimer son propre père fait mal, alors un inconnu…

Mais il n’est pas le denier à draguer non plus, mon père est un Dom Juan, le vrai de vrai, il les séduit toutes, sans exceptions, en tout cas celles qu’il veut et les obtiens toutes. Enfin, c’est son fric qui les obtient, mais on ne va rien lui dire, il doit sans doute y croire encore. Quand on est riche à en crever comme Santo Antonelli, à votre avis, ça se passe comment dans vos rapports sentimentaux ? A coup de rivières de diamants, pour commencer, ensuite on a le droit à des vacances en amoureux, on se marie, sous contrat bien entendu, et on divorce parce qu’il est bien trop con pour garder une femme. 6 femmes, autant d’ex-femmes et donc de pension alimentaires, à croire qu’il aime ça. Je ne me suis jamais vraiment entendue avec mes belles-mères, sans doute parce qu’il préférait leur donner raison à elles plutôt qu’à nous et qu’aucune n’était assez mûre pour pouvoir prétendre au rôle. J’ai déjà 17 ans, et en général, elles ont tout juste une dizaine d’années de plus que moi.
Son grand délire cet été, c’est de me prendre la tête avec mon foutu diplôme. Je suis dans la meilleure école de Manhattan, vous comprendrez que j’ai un certain rôle à tenir ! Et il s’imagine pouvoir m’acheter en blindant mon compte en banque. Chose à laquelle je ne crois pas. Bien sûr que l’argent ouvre des portes, mais vous avez vu à quel point il peut rendre con ? Je crois que si je ne m’y intéresse pas, c’est que je le tiens de ma mère. Cette femme qui ne venait pourtant de rien, une artiste, une photographe très talentueuse, que mon père avait repérée. En fait, il avait acheté une de ses photos un jour, grand amateur d’art, et avait remué ciel et terre pour en trouver l’auteur. Il était tombé sur elle, et ne l’avait plus jamais quitté. Le seul acte désintéressé que le monde ne lui ait jamais connu ! Quand elle a mis fin à ses jours, elle a emporté une grande partie de l’humanité de mon père avec elle, pour ne pas dire toute entière. Comme toute artiste elle était plus fragile que la moyenne, plus sensible, et il n’avait rien voulu y voir.

Mon père m’a fait appeler, visiblement, il me fallait être à la maison pour 17 h, et j’ai du retard, encore. Je suis née en retard, il devrait finir par se faire une raison au bout de tant de temps, non ? Ca aussi je dois sans doute le tenir de ma mère, ce côté fantaisiste, qu’il ne comprend pas, et qu’il ne comprendra sans doute jamais étant donné que je ne partage rien avec lui, et encore moins ses ambitions. 17 h 30, je vais me faire allumer. J’entre discrètement et Henry, le majordome, m’indique que mon père est dans le petit salon. Je ne manque pas de le remercier, et de lui sourire, je dois être la seule à me montrer un peu humaine ici. Mon frère passe par les fenêtres, il ne le croise pour ainsi dire, jamais. Une femme m’y attend. Merde, il a rencontré une autre poule de luxe et veut nous la présenter, mais pourquoi mon frère n’est pas convié lui aussi ? Il est plus ponctuel que mon père, c’est pour dire ! Je ne laisserais pas une femme gâcher nos vacances une nouvelle fois, ni le reste de l’année. Je m’approche de la pièce, y entre, toute courtement vêtue que je puisse l’être. Un short en jean coupé juste sous les fesses, à la limite de la décence, et c’est bien pour faire chier mon paternel, un t-shirt Nirvana qui sent le vécu, de multiples bracelets noirs au poignet, et une paire de Converses usées, que mon père menace de jeter. Ou plutôt de faire jeter, pardon. Il ne se salit jamais les mains lui-même. Ma coupe en vrac, mes cheveux souffrant du coiffage à l’iode vu que je passe le plus clair de mon temps à la plage, et mon teint halé, de celui qu’offre l’été à l’étranger. Une femme se tient droite dans le canapé, bordel, c’est ça qu’il nous ramène maintenant le vieux ? Un avion de chasse, j’ai jamais vu ça ! Depuis maman, elles sont toutes sans expression, refaites, et sans saveur, mais elle… Elle, elle a l’air de vivre, je vous jure, même ses seins ont l’air vrais ! « Bonjour… tu dois être Lukas c’est ça ? » Mon Dieu, elle parle notre langue et sans accent, je n’y crois pas, pincez-moi, elle ne cherche pas des papiers ! « Ouais… et vous, vous êtes… ? » Je ne suis pas polie, et c’est volontaire. Je la teste, c’est mon rôle non ? De m’assurer que mon papa chéri est bien entouré. Je me laisse tomber sur le divan, non loin d’elle, nonchalamment et m’avachi même un peu pour lui faire comprendre que je décide ici, que je n’en n’ai rien à foutre de rien, en gros, que je suis une ado à la con, et que je n’ai pas fini de dicter ma loi, qu’elle ne la fera pas parce qu’elle couche avec mon père ! Elle mérite d’ailleurs mieux qu’un cinquantenaire en costar, goalée comme elle est, c’est un putain de maître-nageur en sueur que je me taperais, tous abdos sortis ! « Ton père m’a beaucoup parlé de toi. » « Et il vous a aussi parlé des 6 autres femmes qu’il a eu avant vous ? » Entortillant une mèche de mes cheveux qui virent au blond autour de mon doigt. Le soleil les décolore, il paraît que je suis canon comme ça. C’est le dernier mec en date que j’ai pu me faire qui me l’a dit ! Je me retourne face à elle, posant une main sur le dossier du canapé, tout près de son dos. « Et il vous a déjà fait le coup du jet privé ou il garde ça pour quand vous aurez couché ? » Elle me regarde, intriguée, pas le moins du monde choquée et prête à partir, ce qui me surprend. «Entre nous… il paraît que je suis un bien meilleur coup que lui… » Révélais-je dans un sourire coquin, faisant glisser le bout de mon index sur mon genoux, tout près du sien, maintenant collé au sien.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMar 5 Juil - 10:08

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas

Il m’avait dit une adolescente, un adolescente c’est vague au niveau de l’âge. Je ne sais pas pourquoi mais dans ma tête j’imaginais plutôt une sale gosse de riche de 13 ou 14 ans, prude à souhait, avec petite robe plissée et serre-tête dans les cheveux. Me voilà servie. Je ne sais pas exactement l’âge qu’elle peut bien avoir, quelque chose comme 16 ou 17 ans, bien qu’elle fasse plus. Les filles font toutes plus vieilles maintenant. Je la détaille, la regarde s’échouer dans le canapé avec cet air légèrement condescendant. Son look ressemble à une chanteuse de rock des années 90, manque plus qu’un piercing sur le nombril et un autre sur la langue. Je crois que si elle n’avait pas un père comme le sien, ce serait déjà fait. Un tatouage dans le creux des reins, et tout ce qui fait cliché comme mettre un bon morceau de rock à fond dans sa chambre dont elle aurait claqué la porte avec violence après une dispute avec son père. Je continue de la détailler, ne lâche pas son regard, sa silhouette qui semble extrêmement bien formée. Elle doit en faire tomber plus d’un. « Ouais… et vous, vous êtes… ? » Et insolente en plus. Il ne lui manque plus qu’un chewing-gum qu’elle mâcherait vulgairement en ouvrant bien la bouche. Elle me plait. On dirait moi à son âge. Bien qu’à son âge, je venais de mettre au monde mon premier gamin et j’arrivais en hôpital psy. Ou pas loin. « Parker. » Je n’en dis pas plus pour le moment, je garde la surprise. Le but n’étant pas de la faire fuir, parce qu’au vu du phénomène, je doute qu’elle ne soit très heureuse à l’idée de recevoir des cours pendant ses vacances. Je la regarde me détailler à son tour et je ne peux m’empêcher de sourire, un sourire qui reste encore assez neutre pour le moment, comme pour lui laisser la place de montrer ce dont elle est capable avant d’enchérir. Elle ne sait pas encore à qui elle a à faire. Mais je reste dans une dynamique d’observation pour le moment. Je me contente de lui dire que son père m’a beaucoup parlé d’elle. « Et il vous a aussi parlé des 6 autres femmes qu’il a eu avant vous ? » Cette fois je lâche un petit rire amusé. « Oh tu sais il a pas vraiment eu besoin de me le dire, c’est un peu marqué sur son front, et sa manière de draguer. Je pense que c’est un secret pour personne, je me trompe ? » Je penche légèrement la tête sur le côté en lui souriant. Je la regarde entortiller sa mèche décolorée par le soleil autour de son doigt et voilà qu’elle s’approche considérablement, venant poser une main sur le dossier du canapé, dans mon dos. Je ne bouge pas d’un centimètre, plongeant mon regard avec un peu plus d’intensité dans le sien. « Et il vous a déjà fait le coup du jet privé ou il garde ça pour quand vous aurez couché ? » J’arque un sourcil, mon sourire devenant légèrement plus intéressé à ce qui est en train de se passer. Le tout est de ne pas nous faire surprendre par son père qui pourrait très mal vivre la chose. La femme qu’il convoite en train de flirter avec sa fille, moyen. « Peut-être bien oui.. il attend sûrement de savoir si je lui conviens aussi au lit ! » Elle ne faiblit pas et frôle même mon genou, faisant s’accélérer un peu plus mon palpitant sous l’excitation. « Entre nous… il paraît que je suis un bien meilleur coup que lui… » Mon sourire s’étire un peu plus alors que mon regard jongle entre ses yeux et ses lèvres. « Oh, vraiment ? C’est bon à savoir ! » De ma main délicate, je remets en place une mèche de ses cheveux derrière son oreille et avec mon regard de braise, je cherche à la déstabiliser, chose qu’elle n’a pas réussi à faire avec moi, et qu’elle n’arrivera sûrement pas. Si elle s’amuse à frôler à peine mon genou de son index, je pouce le vice un peu plus loin et attrape sa main pour la faire remonter le long de ma cuisse, sous ma robe, histoire de voir sa réaction. Je suis sadique et je le sais, mais j’adore la voir se faire prendre à son propre jeu, parce que j’y vois clair. A la base c’était juste pour me faire fuir, ou pire, juste faire chier son père.

D’ailleurs, on entend des pas revenir vers nous et immédiatement Lukas s’éloigne de moi, reprenant place au milieu du canapé, ce qui me fait rire très légèrement. « Ah te voilà toi ! Peut-être qu’un jour tu arriveras à être à l’heure ! » Il soupire et je me pince un peu les lèvres, n’aimant pas vraiment le ton qu’il utilise avec sa jeune fille. « Vous avez fait connaissance je suppose ? » « Oui, enfin presque. » J’adresse un sourire à Lukas, plus complice qu’autre chose, mais très charmeur aussi. « Je suis vraiment désolé, mais je dois m’éclipser, rendez-vous important. Vous n’avez qu’a commencer par un cours d’essai, et si ça se passe bien on établira un planning ! » « Très bonne idée Mr Antonelli. » Il s’approche et je me lève, passant mes mains sur ma robe avant de récupérer la main qu’il me tend. « Travaillez bien ! Et merci Parker. » Je lui adresse un hochement de tête et le laisse repartir. Une fois entendu la porte se refermer, je me tourne vers Lukas. « Je suis là pour te donner des cours. Il va falloir que tu me dises où sont tes lacunes. Pas au niveau du culot et de l’insolence, de toute évidence. » Je ris légèrement, restant debout. « Tu me montres où est ta chambre ? » Non, ce n’est pas - encore - une invitation.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMar 5 Juil - 12:55

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
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« Parker. » C’est un prénom de mec, mais elle le porte plutôt bien. Je suis persuadée que le prénom peut influencer sur la personnalité. J’ai des tas d’idées à la con comme ça, totalement irrationnelles, que je dois tenir du côté artiste de ma mère, au contraire de l’esprit ultra cartésien de mon père. La fille parfaite n’existe pas. « Oh tu sais il a pas vraiment eu besoin de me le dire, c’est un peu marqué sur son front, et sa manière de draguer. Je pense que c’est un secret pour personne, je me trompe ? » « Donc vous êtes juste là pour les diamants et vous ne vous en cachez même pas, c’est cool, on va rigoler. » Ca changera de toutes ces pétasses qui sont là à roucouler avec mon père en lui faisant croire que c’est un Dieu vivant. Il ose y croire ce con. Il a sans doute du charme, mais ce n’est pas non plus Brad Pitt, n’abusons rien ! Je ne sais pas ce qu’elle peut bien lui trouver, elle qui pourrait avoir n’importe qui. Est-ce l’argent qui l’attire à ce point ? Pourquoi ne prendrait-elle pas plutôt un impuissant ? Au moins, elle ne risquerait rien, là, je peux vous dire que mon père est ce qu’il est, mais il est tout sauf impuissant !

« Peut-être bien oui.. il attend sûrement de savoir si je lui conviens aussi au lit ! » «Sauf votre respect, ce que fait mon père au pieu m’inspire moyen, je me passerais des détails… Et puis vous pourriez viser un peu plus haut. » Non, je dis ça comme ça, mais si l’argent n’est pas le seul critère, je ne comprends pas comment elle peut se laisser acheter comme ça. Comme une transaction commerciale qui lui permettrait un accès au jet et à quelques privilèges.

« Oh, vraiment ? C’est bon à savoir ! » Putain, je suis en train de me laisser prendre à mon propre jeu. Elle remonte ma main sur sa cuisse, et je sens malgré moi une boule se former dans mon ventre. Pas de stress, non, mais de désir. Putain de merde, je suis en train de me mettre dans quel merdier encore ? Mais je ne me laisse pas démonter, je ne peux pas, ce serait trop facile pour lui. Je la laisse faire, la regardant dans les yeux, plus un air de défi qu’autre chose. J’appose une légère pression sur sa peau, prête à me laisser prendre au jeu, quand des pas dans le couloir me font refaire surface. Je me rassieds comme à mon arrivée, bien droite, les jambes serrées l’une contre l’autre et essuie les remontrances de mon père. « Ah te voilà toi ! Peut-être qu’un jour tu arriveras à être à l’heure ! » « Tu n’étais pas là non plus que je sache, quand je suis arrivée. » On ne fait pas attendre une jolie femme, paraît-il. Je n’ai pas autant d’assurance que face à la dite Parker, mais je dis ce que je pense. Il doit savoir que je trainais sur la plage. J’adore cet endroit, j’adore l’eau, j’adore la mer. C’est un peu con pour une New-Yorkaise. « Vous avez fait connaissance je suppose ? » « Oui, enfin presque. » « Pourquoi Charlie n’est pas là ? » Il veut qu’on fasse connaissance, c’est bien le but, non ? Alors pourquoi mon petit frère n’est pas là ? Il n’a jamais eu une once de considération pour lui, pourtant c’est un garçon, un héritier digne de ce nom qui lui ressemble en tous points, je ne comprends pas son détachement ni l’énergie qu’il peut mettre à le détester, froidement.

« Je suis vraiment désolé, mais je dois m’éclipser, rendez-vous important. Vous n’avez qu’a commencer par un cours d’essai, et si ça se passe bien on établira un planning ! » « Wow, un cours ? » Je crois que je viens de me méprendre comme jamais je n’ai pu le faire auparavant. Un cours, bordel, il m’a foutu un prof dans les pattes. Enfin un prof, c’est un test ou quoi ? C’est la tentation cette nana ! « Très bonne idée Mr Antonelli. » « Travaillez bien ! Et merci Parker. » Je le regarde s’éloigner, et me lancer un regard qui veut bien dire que j’ai tout intérêt à me tenir si je veux revoir la plage un jour. Il se méfie de moi et il a bien raison, il sait à quel point je peux être un enfer à gérer. En tout cas quand j’ai décidé que ça en valait la peine. Et toute occasion de pourri la vie de mon père en vaut forcément la peine.

« Je suis là pour te donner des cours. Il va falloir que tu me dises où sont tes lacunes. Pas au niveau du culot et de l’insolence, de toute évidence. » « Pourquoi, vous donnez des cours de comédie ? » Insolente, encore une fois. Je n’aime pas me faire mener en bateau, comme toute petite fille capricieuse qui se respecte et je viens de me faire grandement entuber. Mais je lui reconnais au moins le fait d’avoir su le faire avec brio. « Tu me montres où est ta chambre ? » « Vous êtes rapide en affaire vous, il vous paye combien mon père ? Je suis prête à mettre le double… » Allumeuse, encore une fois, avant de mettre fin à ce petit jeu et d’indiquer l’étage au-dessus.

Nous gravissons les marches, une par une, et une fois arrivée devant ma chambre, je l’ouvre et la laisse pénétrer dans mon univers. C’est un endroit où personne ne rentre en dehors de mon frère. Pas même les domestiques pour y faire le ménage, c’est mon espace à moi. Je me débrouille toute seule. Un ou deux posters de groupes de rock pour rappeler la maison, quelques photos, dont une de ma mère, sur le bureau. Une belle blonde au sourire éclatant et à l’air sincèrement heureux. Quelques pétards déjà roulés dans le tiroir de mon bureau, des fringues en boules dans un coin, d’autre pliées dans un autre. Pas mal de bouquins, une guitare, quelques DVD, et un ordinateur dernier cri posé sur le lit. Elle y entre, et par la même, apprend qui je suis. «Mon père balise à mort à l’idée que je n’ai pas mon diplôme, mais c’est de la parano de parent jamais là. C’est juste histoire de se donner bonne conscience, alors je vous propose un truc… Prenez le fric et contentez-vous de lui dire que ça avance, d’accord ? Vous avez sûrement besoin de vacances et autre chose à foutre, et moi aussi. Deal ? » Je suis détendue, on ne peut plus tranquille dans ma tête, la corruption est un mode de vie chez nous, vous savez. « Tenez, ça c’est un bonus, ça reste entre nous. » Lui tendant une dizaine de billets de 20 $. « Mais une dernière question si vous le permettez, avant de vous laisser partir… Vous couchez avec mon père ou pas encore ? » A savoir à quel point elle risque de lui confier sur l’oreiller à quel point je tiens de lui, pour les manières.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMar 5 Juil - 14:43

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas

« Sauf votre respect, ce que fait mon père au pieu m’inspire moyen, je me passerais des détails… Et puis vous pourriez viser un peu plus haut. » Je ris très légèrement, amusée par la jeune femme qui de toute évidence n’a pas la langue dans sa poche. J’adore. Elle me plait de plus en plus. Je n’enchéris pas pour le moment, lui laissant la place de continuer son petit numéro de charme insolent. Si son jeu de base pour faire chier son père ne marche pas puisque je ne suis pas intéressée, son jeu qui consiste à me charmer pourrait bien fonctionner, lui. J’en oublie presque le fait qu’elle soit mineure. D’ailleurs, à l’instant où je fais glisser sa main sous ma robe, je n’ai que faire qu’elle soit mineure, bien au contraire. Elle resserre son étreinte et je lui souris, charmeuse, féline, intéressée, mais son père ne tarde pas à nous rejoindre, forçant la jeune femme à lâcher sa prise. Son père et moi prenons soin de ne pas relever l’interrogation de Lukas et ce n’est qu’une fois parti que je me tourne vers elle pour lui expliquer les choses. « Pourquoi, vous donnez des cours de comédie ? » Un sourire en coin, le sourire arqué, je ne relève pas et lui demande simplement de me mener à sa chambre. « Vous êtes rapide en affaire vous, il vous paye combien mon père ? Je suis prête à mettre le double… » Je secoue légèrement la tête, amusée et la suis jusqu’à sa chambre à l’étage. Au passage, je ne me fais pas prier pour mater ses longues jambes et son parfait petit cul moulé dans ce short à la limite de la décence.

Une fois dans sa chambre, je laisse mon regard parcourir la chambre, ça lui ressemble assez. C’est dingue, mon appart est même plus petit que sa chambre. Avec deux gamins… Je soupire légèrement à ma propre réflexion et reporte mon attention sur la jeune femme. « Mon père balise à mort à l’idée que je n’ai pas mon diplôme, mais c’est de la parano de parent jamais là. C’est juste histoire de se donner bonne conscience, alors je vous propose un truc… Prenez le fric et contentez-vous de lui dire que ça avance, d’accord ? Vous avez sûrement besoin de vacances et autre chose à foutre, et moi aussi. Deal ? » Je croise mes bras sans la lâcher du regard, arquant un sourcil à nouveau de la voir essayer de se dépatouiller de moi. « Tenez, ça c’est un bonus, ça reste entre nous. » Cette fois, je ris, un rire un peu cynique, à moins que ce soit quelque chose de plus moqueur. « Arrête ça, on dirait que t’es en train de te payer les services d’une prostituée. C’est vexant. » Je garde mes bras croisés et donc ne récupère pas la liasse de billets qu’elle me tend, même si je sais que je pourrai faire beaucoup de choses avec ça. « Mais une dernière question si vous le permettez, avant de vous laisser partir… Vous couchez avec mon père ou pas encore ? » Je secoue la tête à la négative. « Je ne coucherai pas avec lui pour un certain nombre de raisons que je n’énumèrerai pas. Par contre, tu ne vas pas te débarrasser de moi comme ça ! » Je décroise mes bras et m’éloigne d’elle pour aller m’asseoir sur le bord de son lit. « Si ça te convient, on fait un marché. Tu me propose un deal qui ne me convient qu’à moitié, je vais poser mes conditions. » Je penche un peu la tête sur le côté, croise sensuellement mes jambes et pose mes mains sur le lit, un peu derrière moi.

« Tu essaies de me soudoyer, ça aurait pu fonctionner si je n’avais pas un minimum d’éthique. Je n’ai aucune envie que ton père me retrouve une fois que tu auras raté ton diplôme. Alors je vais te faire faire un test, si j’estime que ton niveau est assez bon et qu’effectivement tu n’as pas besoin de cours, je mentirai à ton père. S’il s’avère que tu as besoin de cours, tu n’y couperas pas. Deal ? » Cette fois je me lève pour aller la rejoindre et me plante très, très près d’elle. « Et si tu prenais place devant ton bureau pour commencer ? Hum ? » Ma voix est charmeuse, comme à mon habitude quand une femme me plait. Mais là, c’est encore une adolescente, et si je me suis amusée avec elle un peu plus tôt, je sais que je vais devoir me freiner un peu pour éviter la case prison. Manquerait plus que ça.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMar 5 Juil - 15:36

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas


« Arrête ça, on dirait que t’es en train de te payer les services d’une prostituée. C’est vexant. » « Attendez que je vous demande vraiment ce genre de service en y mettant les formes, vous serez charmée, pas vexée. » Et ma grande gueule un jour, elle me posera des problèmes, je le sais pourtant ! Je la ramène trop, depuis toute petite, et si ça amusait mon père quand j’étais toute petite, ça l’amuse beaucoup moins aujourd’hui. On dit que l’argent apporte la liberté, tu parles, l’argent enferme dans un monde, l’argent conditionne, il ne nous laisse pas le choix d’en être digne ou pas, il mène à un comportement type, c’est encore pire que le reste. Je les laisse tout de même sur la commode, comme si ce n’était qu’un bout de papier, peut-être qu’elle finira par les prendre si j’affiche autant de mépris. Si elle s’abaisse à donner des cours en plein été, et surtout à une fille de bourges, à supporter les avances de mon père, c’est bien qu’elle a besoin de fric. Je respecte ça.

« Je ne coucherai pas avec lui pour un certain nombre de raisons que je n’énumèrerai pas. Par contre, tu ne vas pas te débarrasser de moi comme ça ! » Je m’installe contre mon bureau, une fesse sur le bois, les bras croisés, méfiante. Elle n’est décidément pas facile à corrompre, je n’ai pas l’habitude de ça ! « Si ça te convient, on fait un marché. Tu me propose un deal qui ne me convient qu’à moitié, je vais poser mes conditions. » Je l’incite à poursuivre, ne la lâchant pas des yeux. Elle me tient tête, c’est bien la première fois qu’on ose le faire en dehors de la personne de mon père, qui, lui, passe son temps à le faire. « Tu essaies de me soudoyer, ça aurait pu fonctionner si je n’avais pas un minimum d’éthique. Je n’ai aucune envie que ton père me retrouve une fois que tu auras raté ton diplôme. Alors je vais te faire faire un test, si j’estime que ton niveau est assez bon et qu’effectivement tu n’as pas besoin de cours, je mentirai à ton père. S’il s’avère que tu as besoin de cours, tu n’y couperas pas. Deal ? » « Ca se tient, mais vous savez, la seule que mon père tiendra responsable de mon échec, c’est moi. Il n’a aucune estime pour ce que je fais, alors un peu plus ou un peu moins… » Haussant les épaules avec un sourire amusé. Je masque très bien ma déception, donne le change, c’est l’histoire de ma vie, l’histoire de mon monde, que voulez-vous.

Elle se lève, s’approche de moi, me colle presque et mon souffle s’en trouve altéré. Je respire difficilement, mon cœur s’accélère et j’apprécie dangereusement la présence de cette femme aussi près de moi. Bordel, c’est quoi mon problème ? Et le sien ? « Et si tu prenais place devant ton bureau pour commencer ? Hum ? » «Vous voulez jouer les maîtresse d’école ? » Je lui souris, charmeuse, et comprend que ce n’est pas un jeu, elle veut vraiment que s’enquérir de mon niveau. Merde, elle a une conscience. J’adore jouer avec le feu, mais je fini toujours par me bruler les ailes. Notons que pour le moment, le but premier est encore de faire chier mon père. Ça devient une discipline Olympique chez moi.
Plusieurs séries de questions, je commence à saturer, mais elle ne lâche rien. Un élastique à mon poignet, je fini par attacher mes cheveux en vrac, dans une queue de cheval on ne peut plus brouillonne. Il fait très chaud ici. Surtout quand elle fait les cents pas à côté de moi ! L’épreuve des langues est une balade, celle de la littérature aussi. Mais quand on passe aux matières scientifiques, c’est un parcours du combattant, sur lequel je me rétame sur les maths. Une fois le contrat rempli, je lui rends mes copies. Une prof particulière. Et je m’autorise une dernière provocation. «Vous n’enseignez que des matières politiquement correctes ? » Un sourire en coin, et j’ouvre le tiroir de ma commode pour en retirer un pétard d’un pochon de plastique. «Après l’effort, le réconfort, vous connaissez sûrement l’adage. » Je hausse les épaules et, la cigarette bio en main, je monte sur ma chaise, puis sur le bureau et disparaît sur le toit par le Vélux. Libre à elle de me rejoindre ou pas, mais j’ai une foutue passion pour la hauteur, autant qu’elle me fait peur, parfois. Les genoux ramenés à moi, je l’allume, en faisant barrage de mes mains pour préserver la flamme. J’avais besoin d’une taf, à peu près autant que de changer d’air.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMer 6 Juil - 11:34

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
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« Attendez que je vous demande vraiment ce genre de service en y mettant les formes, vous serez charmée, pas vexée. » J’arque à nouveau un sourire, sans vraiment sourire cette fois. Elle se veut drôle mais ne l’est pas vraiment. Qu’elle ne s’avise pas de me prendre pour une pute ou elle risquerait de réellement le regretter. Je veux bien jouer mais il y a des limites à tout. J’ai bien compris que cette gamine avait une gueule plus grande qu’elle, mais qu’elle n’essaie pas d’aller trop loin. Une fois qu’elle a fini de vouloir me corrompre, je lui fais comprendre que ce n’est pas du tout mon style. « Ca se tient, mais vous savez, la seule que mon père tiendra responsable de mon échec, c’est moi. Il n’a aucune estime pour ce que je fais, alors un peu plus ou un peu moins… » J’ai cru comprendre à la manière dont il lui parlait un peu plus tôt. Sa manière de s’adresser à elle, de la regarder. J’ai l’impression de voir mon père, je ne peux que comprendre. A la différence que moi, il m’a éjectée de chez moi, pour les mauvaises raisons. Je finis par m’approcher d’elle, changer de sujet sera bon pour tout le monde. Je n’ai aucunement envie de parler des relations père-fille. Je la charme, une fois de plus, essaie de la déstabiliser pour qu’elle perde un peu la confiance qu’elle semble avoir face à moi. « Vous voulez jouer les maîtresse d’école ? » Je ris un peu, amusée de son culot. Moi qui m’imaginais une jeune fille froide et insipide. C’est bien là tout le contraire. Je lui fais signe de s’installer, elle n’a pas le choix. Elle sort tout ce dont elle a besoin et je reste derrière elle, lui dictant quelques questions imaginées à la volée. J’essaie d’être le plus complète pour voir son niveau sans que ce soit nécessairement très long. Juste histoire de savoir où elle en elle. Je tourne en rond dans la chambre, pas loin d’elle, pour chercher l’inspiration. Quelque fois je m’approche d’elle, dépose une main sur sa chaise et me penche légèrement mais je comprends vite que ça la perturbe plus qu’autre chose alors je m’éclipse. Une fois terminé, je sens qu’elle sature. « Vous n’enseignez que des matières politiquement correctes ? » Je lève les yeux au ciel face à son énième provocation. Elle ne pouvait pas décemment rester calme pendant aussi longtemps sans finir par me provoquer à nouveau. Pour l’instant, je me contente d’un silence, ne voulais pas non plus entrer dans son jeu, parce que je sais que je pourrai m’y perdre, et il n’est pas question que je cède aux avances d’une gamine de 17 ans.

Je récupère ses feuilles et les parcoure rapidement. Elle a une jolie écriture, bien qu’elle devienne bien plus brouillonne une fois les matières scientifiques arrivées. « Après l’effort, le réconfort, vous connaissez sûrement l’adage. » Je relève les yeux et les dépose sur la jeune femme, puis descends jusqu’à ses mains dans lesquelles elle tient un pétard. Je suppose que son père n’est pas au courant de ça, mais je ne suis pas celle qui ira la vendre. J’ai fait bien assez de conneries pour savoir qu’on n’accordera jamais sa confiance à quelqu’un qui n’en est pas digne. Elle monte sur sur bureau et s’éclipse à travers le velux. Je la regarde faire, un peu surprise mais pas tant que ça au final. Une vraie rebelle. J’hésite un instant à la suivre et me rappelle que je ne suis pas là pour ça. Alors, je prends place sur sa chaise, et dépose ses copies sur le bureau pour les parcourir avec attention. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre son niveau. Elle est bien meilleure en lettres et langues qu’en matières scientifiques, ça ne m’étonne même pas. On se ressemble plus qu’il n’y paraît. J’hésite un instant et monte à mon tour sur le bureau pour passer ma tête à travers le vélux. Lukas se retourne et me fait signe de la rejoindre. Je ne me fais pas prier et grimpe avant de m’asseoir à ses côtés. Je viens chercher le joint qu’elle tient entre ses doigts et le porte à mes lèvres pour en inhaler une bouffée. Ça fait un moment que je n’ai pas touché à ça, je sais que mon psy me tuerait, que ça n’est pas compatible avec mon traitement, mais après tout, qu’est-ce qu’en ai à foutre ? « Tu avais raison, tu n’as pas vraiment besoin de cours, à part peut-être en maths et encore… malheureusement, je ne suis pas la meilleure qui soit dans tout ce qui concerne les matières scientifiques. Je ne vais pas t’être d’une grande aide ! » Je hausse un peu les épaules avant de plonger mon regard dans le sien. « Alors on va dire deal. Faudra quand même que je fasse acte de présence de temps en temps, pas que ton père imagine qu’on se fout de sa gueule… » Je lui souris de nouveau et arque un sourcil. « Il va falloir trouver comment s’occuper… tu as peut-être une idée ? »
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMer 6 Juil - 13:23

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
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Elle semble se vexer, tout du moins vouloir mettre un terme à ce petit jeu dégradant, j’ai été trop loin, c’était une certitude. Je m’en veux maintenant, mais je ne le ferais pas remarquer. Je me tais, tout du moins j’essaye et me décide à accéder à sa demande de test. Elle veut mettre mon niveau à l’épreuve ? Et bien bon courage ! Je ne suis pas certaine de pouvoir lui donner entière satisfaction mais je sais que mes facilités peuvent me mener très loin sans trop d’effort. Je suis la parfaite réplique de la branleuse de base. Mon père ne supporte pas ça, mon frère opère la même attitude, alors forcément, tous les ingrédients sont là pour lui faire péter un plomb. Il rêve du moment où nous serons parfaitement à son image, mais nous ne le seront jamais, il est beaucoup trop exigeant et nous ne parvenons pas à suivre. Encore aurait-il fallu qu’on en ait envie !

Le test dure une éternité et à chaque fois qu’elle s’approche un peu trop de moi, je panique, je perds mes moyens et ma concentration. Je ne vous raconte même pas l’épreuve de maths, une épreuve, oui, à proprement parler. Sentir son parfum, ses gestes autour de moi, son aura, tout ce qui fait qu’elle est on ne peut plus attirante et joue de ses charmes sur chaque personne qui l’entoure. Je n’aime pourtant pas les filles, mais cette femme a un truc particulier, je ne sais pas si c’est de l’attirance ou de la curiosité, mais elle ne me laisse pas indifférente. Je fini par trouver le moyen de m’éclipser, et de monter sur le toit, comme pour couper court à tout ça, la tête me tourne et c’est de son parfum dont j’ai envie. Ne nous emballons pas, elle est engagée par mon père, il y a forcément une condition de plus là-dessous. Je le connais, le roi de la magouille, comment pensez-vous qu’il ait pu monter un tel empire ? Pas en restant droit en tout cas, je sais comment marche ce monde et c’est tout sauf joli joli.
J’allume mon joint et tire dessus, ça me fait du bien de me sentir au moins libre une fois dans la journée. Je pensais comme tout le monde que grandir nous apporterait la liberté et tout ce qu’on pense aller avec. Tu parles, rien de tout ça, seulement des conventions et des obligations. Au bout d’une bonne demie heure à rêver d’horizon, Parker passe enfin la tête par le Vélux pour s’enquérir de ce que je peux bien fabriquer. « Montez. » Je l’invite, elle peut encore refuser, mais préfère accéder à ma demande et quand je lui tends mon joint, elle ne refuse pas et tire même dessus. J’aime son attitude. Propre sur elle en apparences, mais pas la dernière pour me suivre. En tout cas sur ce point-là. « Désolée pour tout à l’heure, je ne voulais pas vous manquer de respect. » Je sais aussi reconnaître mes tords.

« Tu avais raison, tu n’as pas vraiment besoin de cours, à part peut-être en maths et encore… malheureusement, je ne suis pas la meilleure qui soit dans tout ce qui concerne les matières scientifiques. Je ne vais pas t’être d’une grande aide ! » « Je n’ai aucune logique, je suis une artiste, pas une pragmatique. » Ni une scientifique ! Je suis littéraire, j’aime rêver, j’aime créer, mais quant à s’en référer à la logique, c’est une toute autre histoire. « Alors on va dire deal. Faudra quand même que je fasse acte de présence de temps en temps, pas que ton père imagine qu’on se fout de sa gueule… » « Mon père n’est jamais là, il n’imaginera rien du tout, parce qu’il s’en fout. Il se fout de savoir ce que je fais quand il est occupé du moment que ça ne fait pas les gros titres de la presse. Alors prenez ce fric et faites en bonne usage. C’est l’été, profitez, non ? Vous êtes loin de sembler être le genre de femmes qui reste dans son canapé avec un plateau télé. Je suis sûre que vous savez profiter de la vie ! » J’imagine une grande clubeuse, je l’imaginerais même en robe hors de prix sur un tapis rouge, elle est tellement classe !

« Il va falloir trouver comment s’occuper… tu as peut-être une idée ? » « Mais j’ai des tas d’idées… » Charmeuse, plongeant mon regard dans le sien tout en tirant sur le joint que je fini par lui tendre, et me lève, sans prévenir. « On va dire que j’ai un foutu retard dans tout ce que j’entreprends, ce qui n’étonnera personne aux vues du regard que mon père pose sur moi. Je vais donc devoir avoir besoin de votre aide toute la soirée, peut-être même une bonne partie de la nuit pour combler mes lacunes. » La regardant malicieusement en marchant de façon un peu bancale sur le toit, lui expliquant la suite de mon plan. «Ce soir, ils inaugurent une boite sur la plage, mais je ne suis pas majeure, vous, par contre, vous l’êtes. Vous me faites rentrer, je règle les frais. C’est un bon deal, non ? Et puis j’ai encore beaucoup à apprendre sur les coutumes locales, visiblement, vous semblez les connaître. C’est juste un échange de bon procédé. » Je ne l’achète pas, je lui propose de passer une soirée avec moi, j’ai besoin de sa majorité, pas de ses cours, et elle a besoin de fric, j’en ai. Quel mal y a-t-il à une transaction qui arrange tout le monde au final ? Gagnant gagnant.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMer 6 Juil - 19:34

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Lukas m’invite à monter et je ne me fais pas prier. J’ai toujours adoré la hauteur, c’est quelque chose qui ne me fait pas peur bien au contraire. Et puis, admirer la vue et l’horizon de là, c’est juste magnifique. Mon regard se perd au loin alors que la jeune femme s’excuse pour ce qu’elle m’a dit un peu plus tôt tout à l’heure. Je tourne la tête pour la regarder. « Désolée pour tout à l’heure, je ne voulais pas vous manquer de respect. » Je hoche à peine la tête, ravie de voir qu’elle sait reconnaître ses tords, mais je ne réponds rien pour autant. Je pense que je n’en ai pas besoin. Je passe directement au sujet principal, ma présence ici. Je lui donne vaguement le résultat de son test, je n’ai pas mis de note je n’en vois pas l’intérêt, dans la globalité ça se serait rapproché d’un 15 voire un 16 ce qui est fortement honorable. « Je n’ai aucune logique, je suis une artiste, pas une pragmatique. » Je lui souris, parce que je me retrouve bien en sa description. Décidément, ça fait beaucoup de choses en commun. « Mon père n’est jamais là, il n’imaginera rien du tout, parce qu’il s’en fout. Il se fout de savoir ce que je fais quand il est occupé du moment que ça ne fait pas les gros titres de la presse. Alors prenez ce fric et faites en bonne usage. C’est l’été, profitez, non ? Vous êtes loin de sembler être le genre de femmes qui reste dans son canapé avec un plateau télé. Je suis sûre que vous savez profiter de la vie ! » Je ris légèrement. Si elle savait. Bien sûr que j’en profite de cette putain de vie, mais j’ai aussi deux gamins à nourrir, et je ne peux pas me permettre de faire n’importe quoi, même si c’est ce que je fais la plupart du temps. Au moins, cet argent gagné à rien faire me fera souffler un peu. Je ne suis pas du genre à culpabiliser, ce n’est pas comme si elle avait cruellement besoin de cours.

Je lui propose quand même de passer de temps en temps pour enlever les soupçons de son père. Elle est encore jeune, elle le déteste, elle s’imagine qu’il ne voit rien mais j’en doute sérieusement. Alors, autant faire en sorte qu’il ne se mette pas en colère, parce que je suppose que ça ne doit pas être très beau à voir ! « Mais j’ai des tas d’idées… » Elle s’approche, charmeuse, arquant légèrement un sourcil et je lui souris, attendant la suite. elle me tend son joint que je prends entre mes doigts fins et la regarde se lever, marchant sur les tuiles plates du toit de la maison. « On va dire que j’ai un foutu retard dans tout ce que j’entreprends, ce qui n’étonnera personne aux vues du regard que mon père pose sur moi. Je vais donc devoir avoir besoin de votre aide toute la soirée, peut-être même une bonne partie de la nuit pour combler mes lacunes. » Son regard empli de malice me fait totalement craquer. Cette fille est bourrée de charme. « Ce soir, ils inaugurent une boite sur la plage, mais je ne suis pas majeure, vous, par contre, vous l’êtes. Vous me faites rentrer, je règle les frais. C’est un bon deal, non ? Et puis j’ai encore beaucoup à apprendre sur les coutumes locales, visiblement, vous semblez les connaître. C’est juste un échange de bon procédé. » Je finis le joint en tirant une dernière taffe et balance le morceau qu’il reste un peu plus loin, atterrissant dans la gouttière. Je fais mine de réfléchir un peu. « Ok, va pour ce soir. Je ne garantis pas le… » Mon téléphone sonne dans la chambre de Lukas et si je n’ai pas l’habitude de paniquer, c’est un peu le cas quand j’entends la sonnerie qui est dédiée au poste fixe de chez moi. J’ai toujours peur qu’il soit arrivé quelque chose à mes gosses. « Excuse-moi. » Je me glisse par le vélux et récupère rapidement mon téléphone sur le lit. C’est ma nounou, mais tout va bien, heureusement. J’en profite pour lui demander si elle peut être là ce soir, et même passer la nuit à la maison. Elle a l’habitude. Et puis elle n’est pas mécontente quand je rentre alcoolisée et que je lui fais sa fête juste parce que l’alcool a tendance à révéler en moi de véritables pulsions sexuelles. Je raccroche le téléphone au moment où Lukas entre dans la chambre. « Je disais que… » et voilà que mon téléphone sonne encore. Je soupire, levant les yeux au ciel mais en voyant l’appelant, je grimace et lui montre le téléphone avec marqué le nom de son père. Et je décroche. « Oui ? Ah Mr Antonnelli ! » Je souris à Lukas qui se trouve en face de moi, et je m’approche d’elle, féline. « Oui… oui je suis encore avec elle…. oh non ça va prendre un moment, j’ai fait le tour de la question et vous aviez raison, y’a de sacrés lacunes… » Je m’approche encore de Lukas, lui souriant de manière complice, et je viens attraper une mèche de ses cheveux que j’entortille entre mon doigt. « Je pense qu’on va travailler jusque tard ce soir, je dois reprendre les bases et y’a du boulot. Très bien. C’est promis. Bonne soirée Mr Antonnelli. Merci. » Je me la joue sensuelle au téléphone, histoire qu’il continue de m’avoir à la bonne alors qu’il ne m’intéresse pas le moins du monde. « Bon, je vais rentrer chez moi pour me changer, on se donne rdv à quelle heure ? » Je récupère mes affaires et l’écoute me donner son heure de prédilection.

C’est donc à l’heure dite que je me présente à l’adresse donnée par la jeune femme. J’ai revêtu une robe aussi courte que moulante, haut bustier mettant en valeur ma poitrine, et une paire d’escarpins turquoise, assortis à ma pochette, histoire de donner un peu de couleur à tout ça. Mon regard se pose sur Lukas un peu plus loin qui arrive vers moi. « Alors, prête à combler tes lacunes jeune demoiselle ? » Je lui souris, toujours aussi charmeuse.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyMer 6 Juil - 20:40

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« Ok, va pour ce soir. Je ne garantis pas le… » J’ai toujours eu pour habitude qu’on accède à la moindre de mes demande, c’est facile avec de l’argent, tout le monde dit oui. Le oui s’achète, bien sûr. Que le premier qui me dit qu’il n’est pas corruptible lève la main, tout le monde l’est, pas forcément avec de l’argent, mais avec tout autre chose, tout est bon pour monnaie d’échange, et on l’apprend très vite quand on vient de mon milieu. Il y a toujours un moyen de faire chanter quelqu’un, et la morale… on s’en tape ! En tout cas on doit le faire si on veut s’en sortir sans heurts. C’est tellement facile de feindre des sentiments, tout le monde peut le faire, mais les ressentir, c’est tout autre chose.
Son téléphone sonne et elle descend pour répondre. Je n’écoute pas sa conversation mais descends à mon tour pour retrouver ma chambre, une fois mon joint fini, je n’ai aucune raison de rester ici si elle est sur le point de partir. Si tôt, ça m’emmerderait.

« Je disais que… » Second coup de fil, c’est qui cette femme, le premier ministre ou quoi ? C’est mon père, putain ! « Oui ? Ah Mr Antonnelli ! Oui… oui je suis encore avec elle…. oh non ça va prendre un moment, j’ai fait le tour de la question et vous aviez raison, y’a de sacrés lacunes… » Elle joue parfaitement le jeu tandis que mon père doit saliver derrière son téléphone, cette voix ! Et elle entortille son doigt autour de mes cheveux, merde alors, je peine à déglutir correctement, le cœur à cent à l’heure, je ne me sens pas très bien, je crois que je ne sais pas comment réagir et elle me coupe la chique pour la première fois de ma vie, sincèrement ! « Je pense qu’on va travailler jusque tard ce soir, je dois reprendre les bases et y’a du boulot. Très bien. C’est promis. Bonne soirée Mr Antonnelli. Merci. » Il doit lui dire de faire au mieux, qu’il a confiance en elle et qu’elle se doit de serrer la vis si jamais le besoin y est. Il est aussi très occupé et ne peut pas la garder en ligne, mais serait ravi de dîner avec elle pour débrifer de tout ça. « Bon, je vais rentrer chez moi pour me changer, on se donne rdv à quelle heure ? » « 20 h 30 sur la plage, ça vous irait ? »

20 h 30. J’ai passé tellement de temps à hésiter sur ce que je dois mettre que je me demande qui est réellement cette femme. Je suis de ces gamines qui n’ont rien à foutre des codes de leur monde, qui ne pensent pas que mettre deux fois la même robe en soirée fait de vous une paria, et encore moins le genre à devoir piller tous les magasins à la moindre occasion. Mes choix sont très facilement arrêtés, et je sais tout de suite ce que je dois porter en telle et telle occasion. Mais ce soir, je pense surtout à cette femme, cette femme qui a une place dans cette vie que je mène, dans mes vacances, qui fera partie de mon quotidien, que je ne comprends pas, que je ne parviens pas à identifier, et ça me fait peur. Ce n’est pas une figure maternelle, c’est encore moins une conquête de mon père et je ne vois pas comment elle pourrait avoir des vues sur moi, tout ça n’est qu’un jeu, n’est-ce-pas ? Je ne suis qu’une gamine, une gamine insignifiante qui n’a rien à apporter à personne, une gosse de riche qui se joue de tout et de tout le monde, voilà ce que je donne à voir, alors sincèrement…

« Alors, prête à combler tes lacunes jeune demoiselle ? » Elle se pointe, dans une robe indécente, bordel ce fantasme ! Un cul moulé dans une robe, mais je ne vous raconte que ça. Une déesse, pire que ça… Je ne comprends pas comment elle peut être ici à draguer qui que ce soit, ce qui veut dire qu’elle est célibataire, elle ? Laissez-moi rire. Je ne suis pas attirée par les filles, alors qu’est-ce-qui me prend à baver dessus comme ça ?! J’ai pour ma part enfilé un short très court, en jean, et une chemise blanche, nouée juste au-dessus du nombril, et largement décolletée, avec mes cheveux attachés, quelques mèches de chaque côté de mon visage, et un trait de crayon noir, un peu de gloss. Une gamine basique, une gamine qui se font dans le décor, et c’est tout ce que je cherchais. Rien de trop clinquant. « Vous êtes… Ouah, je me sens légère à côté. C’est une boite si chic que ça ? » Je me sens un peu complexée par ma simplicité, par la banalité de ma tenue à côté de la sienne. Elle doit connaître cette boite et son ouverture ce soir, alors c’est moi qui suis en décalé. « C’est moi qui paye la tournée, je vous l’ai dit. Vous prenez quoi ? » Lui tendant quelques billets, ne pouvant pas aller commander moi-même au bar, il comprendrait que je suis mineure et je n’ai même pas pris ma fausse carte d’identité. Elle va commander pour nous et nous prenons une petite table, dans le patio, à l’extérieur, les pieds dans le sable. Il fait encore jour, sans doute pas pour longtemps, mais c’est agréable. « Sérieusement, ça vous éclate de sortir avec une gamine, plutôt qu’avec un mec ? Quoi que vu vos fringues, c’est ce qui va vous tomber dessus. » Je lui souris en coin, amusée, sirotant mon mojito sans complexe. Je tiens très bien l’alcool, ce n’est pas un souci. Le DJ pour l’occasion ne manque pas de passer les meilleurs titres de l’été, quand une chanson en particulier se fait entendre. « Suavemente. » Je ne peux m’en empêcher, c’est plus fort que moi. « Vous dansez ? J’adore cette chanson ! Allez, venez, j’ai encore beaucoup de lacunes dans ce domaine-là aussi ! » Je ris, sincèrement, et sans retenue, lui tendant la main dans l’espoir qu’elle accède à ma demande.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyJeu 7 Juil - 22:08

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas

Je sens le regard admiratif de la jeune femme, et je ne peux m’empêcher d’arborer un magnifique sourire au coin de mes lèvres pulpeuses. De son côté, elle a opté pour quelque chose de plus simple, encore un short très court, et une chemise nouée au dessus de son nombril, me faisant entrevoir sa corpulence à la fois menue et finement musclée. Son chemisier ouvert sur plusieurs boutons laisse lui deviner qu’elle n’a pas mis de soutien-gorge, et je me gifle intérieurement à cette pensée. Elle n’a que 17 ans Parker, ressaisis-toi ! « Vous êtes… Ouah, je me sens légère à côté. C’est une boite si chic que ça ? » Je ris très légèrement, me cramponnant pour le moment à ma pochette turquoise. « Je n’en sais rien, mais dans le doute… et puis, quand je sors, je ne fais pas les choses à moitié. » Je penche un peu la tête sur le côté pour lui sourire. « C’est moi qui paye la tournée, je vous l’ai dit. Vous prenez quoi ? » Je viens d’abord passer mon bras sous le sien pour rejoindre l’entrée de la boîte. Nous faisons la même taille avec mes talons, je n’avais même pas remarqué qu’elle était si grande tout à l’heure. Une fois à l’entrée, le vigile nous regarde toutes les deux et je fais glisser ma main le long du bras de la jeune femme pour venir chercher sa main et entrelacer nos doigts. « Cette demoiselle est mineure je me trompe ? » Je lui adresse un très large sourire charmeur à qui rien ne résiste. « Oui, mais elle est avec moi. Et je ne suis plus mineure depuis un certain temps. » Il regarde nos mains et son regard change légèrement. Pervers. « C’est bon, allez-y les filles. » Je reste courtoise même si j’aurai bien eu envie de lui faire comprendre le fond de ma pensée quand à son regard de porc lubrique. Une fois à l’intérieur, je lâche la main de Lukas et nous nous dirigeons vers le bar. Elle me donne de quoi payer nos consommations que je ne tarde pas à commander. Un mojito pour la jeune femme, et un cosmopolitan pour moi. Nous nous installons à l’extérieur sur une terrasse les pieds dans le sable. Je prends soin de retirer mes chaussures et m’assieds en face de Lukas. « Sérieusement, ça vous éclate de sortir avec une gamine, plutôt qu’avec un mec ? Quoi que vu vos fringues, c’est ce qui va vous tomber dessus. » Je baisse les yeux sur ma robe bustier puis je replonge mon regard dans celui de la jeune femme. « Qui te dit que c’est un homme que j’ai envie d’attirer dans mes filets avec ça ? » Je lui souris, complice, et attrape de mes lèvres la paille de mon cocktail pour venir en récupérer une gorgée. « Et si j’ai accepté c’est uniquement parce que je ne voulais pas te laisser seule alors que cette boîte a l’air vraiment tendance… » Je tourne un peu les yeux pour regarder les gens qui s’y trouvent et ceux qui dansent déjà comme des dingues.

Mais soudain, sans que je m’y attende, Lukas semble illuminée d’une lueur dans son regard, et alors qu’elle me tend la main, voilà qu’elle me demande « Vous dansez ? J’adore cette chanson ! Allez, venez, j’ai encore beaucoup de lacunes dans ce domaine-là aussi ! » Je ris, secouant la tête d’un air amusé, et viens récupérer sa main avant de me lever. « Très bien, mais si tu arrêtes de me vouvoyer alors. Je me sens vieille c’est atroce ! » Ça ne semble pas trop la déranger, et je récupère mes talons pour la suivre sur la piste de danse. Une fois rechaussée, je commence à danser sur le rythme de la musique. Evidemment, elle n’a pas choisi ni la plus calme, ni celle sur laquelle on danse tous la même chorégraphie à l’image de la macarena. Non, là c’est quelque chose de bien plus sensuel, quelque chose qui se danse à deux, collé serré si vous voyez ce que je veux dire. Et ça ne tarde pas. Je suis obligée de relever légèrement ma robe le long de mes cuisses pour avoir tout le loisir de plier mes genoux légèrement, emboîtant mon corps avec celui de Luka qui a désormais une de ses jambes entre les miennes. Nos bassins ondulent l’un contre l’autre, ma main dans le creux de ses reins, je sens la chaleur monter considérablement, surtout au vue de notre regard intense. Je me mords la lèvre inférieure, juste pour la faire chavirer. Lukas est une joueuse, je veux voir jusqu’à quel point elle va jouer avant de succomber. Je ne sais pas si elle a vécu d’autres histoires avec des filles avant, mais je veux juste arriver à ce qu’elle se prenne elle-même à son propre jeu. L’idée n’est pas - pour le moment - de la mettre dans mon lit, même si ça m’a effleuré l’esprit plus d’une fois, j’ai encore une barrière morale qui m’empêche de faire des conneries avec une gamine qui ne sera majeure que dans 4 ans. Mon dieu. Une fois la chanson terminé, le souffle un peu plus court, je me redresse tout en restant très proche de Lukas. Je fais redescendre légèrement ma robe et lui souris. « Tu n’as pas l’air d’avoir beaucoup de lacunes dans bien des domaines, jeune fille… » Mon regard charmeur la toise sans me cacher, et je lui fais signe de me suivre alors que nous retournons nous asseoir. « Une fille aussi débrouillarde que toi, je m’étonne que tu n’aies pas de combine pour entrer dans un endroit comme ça sans avoir besoin de l’aide de quelqu’un de majeur… A moins que tu m’aies joué ce tour là juste pour que je t’accompagne. Dans ce cas, c’est bien joué ! » Je lui souris de plus belle, le temps de tirer sur ma paille pour boire quelques nouvelles gorgées de mon cocktail.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyVen 8 Juil - 1:20

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas


« Je n’en sais rien, mais dans le doute… et puis, quand je sors, je ne fais pas les choses à moitié. » Non, je viens de le voir. Elle est… belle à couper le souffle. Comment se fait-il que personne n’ait eu le temps de l’aborder avant que je ne la rejoigne ? Elle est attirante, elle est mystérieuse, elle est tout ce qu’un homme est censé aimer, non ? En tout cas dans mon monde, certains auraient déjà sorti leur carte de crédit pour lui offrir la lune. A moins que ça ne soit qu’à moi qu’elle fasse cet effet. Je chasse cette idée de ma tête, elle est ridicule.
J’impose de payer ma tournée mais elle mêle ses doigts aux miens et passe le videur avec une aisance totalement déconcertante. « Cette demoiselle est mineure je me trompe ? » « Oui, mais elle est avec moi. Et je ne suis plus mineure depuis un certain temps. » « C’est bon, allez-y les filles. » Donc en fait, elle n’a qu’à ouvrir la bouche. Elle impose et ils disposent. Je n’ose même pas imaginer le film qu’il vient de se faire ! Je paris même qu’il en peindra ses draps ce soir, c’est abjecte. Mais les hommes sont de cette espèce assez primitive qui trouvent toujours le bon prétexte à se rassurer avec leur virilité.

« Qui te dit que c’est un homme que j’ai envie d’attirer dans mes filets avec ça ? » « OK, si votre came c’est plutôt les femmes, moi j’ai rien contre. » Haussant les épaules en lui souriant, mais j’efface ce petit effet pour entourer ma paille de mes lèvres, me rendant soudain compte que ses petits gestes ne sont peut-être pas anodins. Je la pensais juste joueuse, mais non, elle a l’air d’être redoutable à côté de moi qui ne joue qu’un jeu trop compliqué pour moi. « Et si j’ai accepté c’est uniquement parce que je ne voulais pas te laisser seule alors que cette boîte a l’air vraiment tendance… » « Vous vous en faites pour moi ? Je suis la fille d’un requin, ne l’oubliez pas. » Je lui adresse un clin d’œil que je veux complice en avalant une certaine dose d’alcool.

Je lui propose d’aller danser, sans doute pour chasser cette conversation durant laquelle je n’aurais pas le dernier mot, sa répartie est redoutable, et encore une fois, elle a bien plus de qualité que moi, elle est plus solide et plus maligne. « Très bien, mais si tu arrêtes de me vouvoyer alors. Je me sens vieille c’est atroce ! » «Vieille ? Vous avez… tu as, tellement plus de classe et de charisme que les ¾ de cette boite… » Sirotant mon mojito en regardant les femmes danser, certaines en tout cas sont déjà trop bourrées pour tenir debout sur leurs talons, c’est un motif de renvoi social à Manhattan ça ! Nous dansons après qu’elle ait accepté. Et une fois sa robe remontée, elle attire encore plus les regards, mais c’est moi qui en profite en dansant avec elle, ses bras autour de moi, son corps contre le mien, je me sens toute chose, mais j’adore ça. J’adore tellement ça. Le public improvisé nous encourage et nous applaudit, ça me fait sourire, j’ai encore l’impression d’être un genre de reine de soirée, sauf qu’avec mon nom, c’est facile de là d’où je viens, ici, ça se mérite, puisque personne en dehors des initiés ne le connaît, et ça fait du bien d’exister par soi-même, sincèrement. Quand elle pose sa mai sur mes reins, mon cœur s’emballe, s’affole et mon visage s’approche ostensiblement du sien, sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Mais elle met fin à ce petit jeu quand la musique s’arrête et je maudis le DJ de mettre fin à un si beau moment. « Tu n’as pas l’air d’avoir beaucoup de lacunes dans bien des domaines, jeune fille… » « Mais tu as l’air de pouvoir m’apprendre beaucoup de choses, pourtant… » Encore une fois provocatrice, mais je soupçonne le fait qu’elle aime ça. Nous retournons nous asseoir et je m’empresse de finir mon verre. Quand le serveur passe derrière nous, je lui fais signe de nous remettre la même chose.

« Une fille aussi débrouillarde que toi, je m’étonne que tu n’aies pas de combine pour entrer dans un endroit comme ça sans avoir besoin de l’aide de quelqu’un de majeur… A moins que tu m’aies joué ce tour là juste pour que je t’accompagne. Dans ce cas, c’est bien joué ! » «Démasquée. Mais je m’étonne que tu ne t’en sois pas rendue compte plus tôt. Et puis même si c’était le cas, qu’est-ce-que tu aurais répondu, oui, ou non ? » Si elle avait compris que je voulais l’inviter elle, tout simplement, qu’aurait-elle eu à répondre ?
Je suis comme dans ma bulle, dans une bulle dont je ne veux pas sortir, parce qu’elle en en fait partie. Je ne sais pas comment l’aborder, mais je suis au moins sûre d’une chose, elle ne me laisse pas indifférente. Je me perds dans son sourire, sur sa bouche pulpeuse, quand deux bras passent autour de moi et que des lèvres se posent dans mon cou, par surprise. « Je croyais que tu étais prise dans un diner d’affaire ce soir, bébé ? A moins que tu ne me fuis parce que la dernière nuit qu’on a eu à passer ensemble était trop… trop pour toi ? Je t’avais pourtant dit de laisser un souvenir marquant à toutes celles que je croise. Je n’ai pensé qu’à toi, et qu’à tes courbes… ce que tu en faisais aussi… » Petit polo bien sage et hors de prix, une chevelure tirée en arrière et le sourire plein d’ambition des jeunes de mon milieu. Je pose mes mains sur ses bras autour de ma taille, non pas pour l’encourager, mais pour les desserrer, mais il ne semble pas le comprendre et prend ça pour un geste tendre étant donné qu’il embrasse mon oreille toute entière. Et merde… forment mes lèvres en fuyant le regard de Parker que j’ai l’impression de mettre dans l’embarras, à moi que ça ne soit moi qui le soit. « Silas, je te présente Parker. Une… une amie. » « Silas Dean, enchanté. » Lui baisant la main. «Je tiens à offrir ma tournée. Ce sera quoi mesdames ? » Une fois la commande prise, il s’éloigne vers le bar pour récupérer les boissons et je cache mon visage derrière une de mes mains, accoudée sur la table. «Il faut absolument que je m’en débarrasse, je suis vraiment désolée, c’est très gênant… » Il vient juste de lui faire comprendre qu’on s’était envoyés en l’air toute une nuit. Ça le fait moyen pour la crédibilité, n’est-ce-pas ?
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyVen 8 Juil - 22:16

❝ Tel est pris qui croyait prendre ❞
Parker & Lukas

« Vous vous en faites pour moi ? Je suis la fille d’un requin, ne l’oubliez pas. » Elle n’a pas tout à fait tord. Mais à vrai dire, qu’elle soit la fille de n’importe qui, ça ne l’exempte pas du danger pour autant, bien au contraire. Les hommes sont coriaces, et souvent sans pitié. Alors quoi qu’il arrive, une femme de son âge doit faire attention. Je sais bien qu’elle serait sortie sans moi si je lui avais dit non, je sais bien que je ne serai pas toujours auprès d’elle. Mais ce soit, j’avais envie. « Vieille ? Vous avez… tu as, tellement plus de classe et de charisme que les ¾ de cette boite… » Je lui souris de plus belle, flattée de son compliment. C’était une manière détournée de lui faire dire ce qu’elle pensait de mon âge, avancé comparé au sien. Certes, elle ne sait pas quel âge j’ai, mais moi je le sais. Et 12 ans de différence, c’est beaucoup. Enfin, je n’ai pas encore passé la trentaine, et ça viendra bien assez tôt. Elle m’invite à danser et je la suis avec plaisir, continuant là le petit jeu que nous avons commencé il y a quelques heures plus tôt. Je sens que je la trouble, mais elle ne semble pas apeurée pour autant. C’est ce qui m’indique que je peux continuer mon numéro de charme. J’y mets pourtant un terme une fois la musique terminée. Toutes les bonnes choses ont une fin. « Mais tu as l’air de pouvoir m’apprendre beaucoup de choses, pourtant… » J’arque un sourcil, amusée de sa voix charmeuse, et lui souris de plus belle. Si elle savait… Nous nous réinstallons à notre table et Lukas s’empresse de nous commander de nouvelles boissons. Je n’ose pas l’arrêter mais je me promets de m’arrêter après ce 2ème verre. Je n’aime pas particulièrement l’alcool, et encore moins la sensation d’en être imprégnée. « Démasquée. Mais je m’étonne que tu ne t’en sois pas rendue compte plus tôt. Et puis même si c’était le cas, qu’est-ce-que tu aurais répondu, oui, ou non ? » Je ris, amusée qu’elle imagine que je n’avais pas vu son petit jeu. « Lukas, j’ai plus d’expérience que toi, et bien sûr que j’avais vu ton petit numéro. Si je n’avais pas voulu venir, je t’aurai dit non ! » Je lui souris, gardant toujours ce petit charme au coin de mes lèvres. Mais ce moment de complicité naissante ne dure pas bien longtemps puisqu’un jeune homme nous rejoint, enlaçant Lukas par derrière comme s’il était son petit ami. Il l’est sans doute d’ailleurs. « Je croyais que tu étais prise dans un diner d’affaire ce soir, bébé ? A moins que tu ne me fuis parce que la dernière nuit qu’on a eu à passer ensemble était trop… trop pour toi ? Je t’avais pourtant dit de laisser un souvenir marquant à toutes celles que je croise. Je n’ai pensé qu’à toi, et qu’à tes courbes… ce que tu en faisais aussi… ». Il me dégoûte. Il n’a pas honte de parler comme ça devant quelqu’un qu’il ne connaît pas ? Je veux dire… il peut bien lui susurrer tout ce qu’il veut à l’oreille quand ils font ce qu’ils ont à faire, mais putain je suis là ! Je grimace un peu et soupire très largement comme pour faire comprendre que je suis là. « Silas, je te présente Parker. Une… une amie. » « Silas Dean, enchanté. » Me dit-il en récupérant ma main pour y déposer un baiser. Désuet, dégueulasse. Je me retiens de l’envoyer bouler, au cas où ce soit son petit ami, pour de bon. « Je tiens à offrir ma tournée. Ce sera quoi mesdames ? » « Non merci, pas pour moi. » Ma voix est sèche et suffisante pour qu’il comprenne que je n’ai aucune envie qu’il me paie un verre. Il s’éclipse pourtant assez rapidement pour aller nous chercher quelque chose à boire. Je repose finalement mon regard sur Lukas qui se cache de sa main. « Il faut absolument que je m’en débarrasse, je suis vraiment désolée, c’est très gênant… » J’arque un sourcil, retrouvant un léger sourire. « C’était si bien que ça cette nuit ? » Il semblait se la jouer Don Juan, le genre qui laisse une trace indélébile sur les femmes avec qui il couche. Ça me répugne. Le voilà qui revient, très vite, avec ses boissons et son air d’abruti. « Excuse-moi. Silas c’est ça ? » Il me sourit comme un con et j’esquisse un sourire en coin mais plutôt l’air de lui dire qu’il est vraiment con. « Ecoute, je suis désolée de te demander ça mais…si j’ai invité Lukas ici ce soir, c’est pas pour qu’on soit dérangées par un de ses exs collants. C’est déjà très puéril d’étaler tes soit disant prouesses aux yeux de tous, je pense qu’il serait plus intelligent de décoder un peu les messages qu’elle te passe. Enfin quoi qu’il en soit, vos affaires restent vos affaires, j’aimerai juste pouvoir continuer de la draguer tranquillement, si tu vois ce que je veux dire ! » Je lui souris, toujours de manière condescendante, et il nous regarde toutes les deux tour à tour, et Lukas avec un peu plus d’insistance. Ah oui mon gars, t’avais pas imaginé qu’elle puisse se faire draguer par une femme et aimer ça. « Ah mais si vous voulez, je peux vous satisfaire tous les deux hein! » Bordel. Mais il sort d’où celui là ? Je lâche un rire aussi cynique de dépité. « Ecoute moi bien mon chéri. Si je n’aime pas les hommes, bien que tu n’as pas l’air d’en être un à part entière, c’est justement pour ce genre de comportement qui donne juste envie de vomir. Donc le jour où tu n’auras plus besoin de te vanter de tes sois disant mérites d’homme viril et satisfaisant la totalité de la population féminine, le jour où tu auras entre les jambes autre chose que ce truc flasque dont tu ne sais pas te servir, tu reviens. On fait comme ça ? » Je me lève de ma chaise, récupère mes talons que j’avais retiré, et tends la main à Lukas. « Viens ma belle, j’ai un tas de trucs à te montrer que ce cher Silas n’a sûrement jamais eu ne serait-ce que l’idée d’explorer… »
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyVen 8 Juil - 23:30

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« Lukas, j’ai plus d’expérience que toi, et bien sûr que j’avais vu ton petit numéro. Si je n’avais pas voulu venir, je t’aurai dit non ! » « Et vous avez dit oui. Je dois comprendre quoi ? » Encore une énième provocation, je ne l’emporterais sans doute pas au paradis. Je sais pourtant que je n’ai pas les épaules pour rivaliser avec elle. Elle pourrait me bouffer d’un trait, d’une seule traite, et je sais que je n’aurais pas le temps de le voir venir. Je suis assez lucide en général et cerner les gens est une seconde nature parce que c’est nécessaire dans mon milieu pour survivre. Combien de fois ais-je pu me briser les dents sur un espoir fondé en quelqu’un qui ne le méritait pas ? Sans doute trop utopiste, sans doute trop naïve, encore un peu innocente ? Je peine à le croire.

Nous fumes rejointes par Silas, ce jeune homme rencontré à une soirée sur la plage, du même milieu que moi et malheureusement pour moi, du grand monde lui aussi, mais à Los Angeles pour sa part, son père est lui aussi un mania de l’industrie financière et je ne peux lutter contre ce côté sans doute auto destructeur qui me pousse à aller vers les hommes qui finiront par m’enfermer. Je tente de fuir cette tendance, mais je baisse parfois les bras et espère peut-être que mon père finira par remarquer mes efforts. 17 ans, je suis encore une enfant, je n’ai même pas mon diplôme, comment je pourrais savoir ce qu’il me faut, ce qui est bon pour moi ? Mon père a sans doute raison sur un point : je suis incapable de faire les bons choix, depuis toujours. Il m’enlace et emploi des propos tellement graveleux que je ne peux me sentir à l’aise, et préfère fuir Parker du regard. Je me sens sale, et honteuse. Mais je suis prise à mon propre piège et je crois que c’est bien fait pour moi, ce soir. Il propose ensuite de payer sa tournée, comme pour asseoir le fait qu’il ait du fric et donc le pouvoir de changer le cours de notre soirée. « Non merci, pas pour moi. » Elle lui fait cet affront, chose que je comprends tout à fait. Et je l’admire de se montrer si déterminée et si droite par rapport à lui, personnellement, il me fait ce genre de numéro de charmes, j’en viendrais à rire cyniquement et le renverrais dans ses buts. « C’était si bien que ça cette nuit ? » « Non. Il a voulu remettre ça trois fois. Une catastrophe, mais il prend sa peine à jouir pour la certitude que c’est un étalon. C’est pitoyable. » Et le pire dans tout ça, c’est de l’avoir laissé faire. Je n’aime pas ce type et je n’aimerais même jamais ce genre de connards prêts à tout pour prouver qu’ils sont capables de tous les attirer. Il n’a aucun mérite, il a juste celui d’en chopper plusieurs, mais bizarrement, aucune ne reste ! J’ai 17 ans, la vie devant moi, et je prends la possibilité de faire ce genre de choix pour une liberté, c’est moi qui m’aveugle.

Quand il revient, il pose les boissons sur la table et ne se cache pas de passer ses bras autour de moi, glissant une main sur ma poitrine sans gêne aucune avant de prendre place à mes côtés. Gênée, je tente de me défaire de son étreinte, mais c’est peine perdue. « Excuse-moi. Silas c’est ça ? » Merde, elle va s’en mêler, je me sens en-dessous de tout avec ces histoires de gamine. Elle doit me prendre pour qui ? « Ecoute, je suis désolée de te demander ça mais…si j’ai invité Lukas ici ce soir, c’est pas pour qu’on soit dérangées par un de ses exs collants. C’est déjà très puéril d’étaler tes soit disant prouesses aux yeux de tous, je pense qu’il serait plus intelligent de décoder un peu les messages qu’elle te passe. Enfin quoi qu’il en soit, vos affaires restent vos affaires, j’aimerai juste pouvoir continuer de la draguer tranquillement, si tu vois ce que je veux dire ! » Je ravale ma salive et fait des yeux ronds. Elle me joue quoi là ? Je suis en train de chercher à me cacher dans un trou de souris, bordel, sortez-moi de là ! «Excusez-moi, mais je n’ai rien d’un ex, et les filles ne l’intéressent pas, elle a beaucoup trop à faire avec les hommes. C’est une vraie tigresse. Et ce que vous avez à lui proposer là, c’est pas son truc. » « Je… » Je m’éclaircie la gorge, mais je pourrais sans doute répondre moi-même non ? Je ne supporte pas qu’on parle en mon nom sans me demander avant si je le permets ou pas. Je suis encore libre de mes idées, que je sache, pauvre con ! « Ecoute moi bien mon chéri. Si je n’aime pas les hommes, bien que tu n’as pas l’air d’en être un à part entière, c’est justement pour ce genre de comportement qui donne juste envie de vomir. Donc le jour où tu n’auras plus besoin de te vanter de tes sois disant mérites d’homme viril et satisfaisant la totalité de la population féminine, le jour où tu auras entre les jambes autre chose que ce truc flasque dont tu ne sais pas te servir, tu reviens. On fait comme ça ? » « Et toi tu la laisses dire ? » « Dégage, Silas… » Accoudée sur la table, cachant mon visage d’une main, n’osant même pas affronter le regard de l’un ou l’autre. Je ne sais plus où me mettre et les aveux de Parker, factices ou pas, me tordent le ventre. Je pourrais pleurer de reconnaissance. « Viens ma belle, j’ai un tas de trucs à te montrer que ce cher Silas n’a sûrement jamais eu ne serait-ce que l’idée d’explorer… » Je prends sa main et me laisse guider. Nous partons sur la plage, un peu plus loin, loin de la foule en tout cas, et tandis que je sens qu’il me regarde encore, je lâche la main de Parker et vient plaquer les miennes autour de son visage, l’embrassant d’une passion rare, d’une passion sincère, d’une pulsion que je ne parviens pas à contrôler. Mes lèvres épousent parfaitement les siennes et mes épaules se hissent pour approfondir ce baiser, un peu plus tendrement. Puis je la laisse là, en plan, accélérant le pas pour prendre la fuite sans un regard en arrière. Au bout de ma course se trouve une digue de rochers, sur laquelle je viens me percher, au prix de quelques crapahutages. Là, je regarde l’horizon, et laisse couler mes larmes. Des larmes ? De colère, de honte, de dégoût pour moi-même.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre [Luker] (#)   Tel est pris qui croyait prendre [Luker] EmptyLun 11 Juil - 19:38

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C’est avec curiosité que je demande à Lukas si elle a apprécié cette nuit avec le jeune homme. Il semble si prétentieux que j’ai un peu de mal à y croire, mais après tout, pourquoi pas ? « Non. Il a voulu remettre ça trois fois. Une catastrophe, mais il prend sa peine à jouir pour la certitude que c’est un étalon. C’est pitoyable. » Je grimace sans me cacher, et sens même un haut le coeur me secouer l’estomac. Comment les hommes comme lui peuvent exister ? Et comment voulez-vous que les femmes n’essaient pas avec d’autres femmes quand elles ont connu quelque chose comme ça ? Oui parce qu’à ce stade, on peut dire ‘quelque chose’. Le jeune homme ne tarde pas à revenir et il m’est carrément impossible de faire semblant, de lui sourire mine de rien et l’écouter faire son goujat. Pas question. Je sais que je n’y vais pas de main morte mais pourquoi le ménager, je pense au contraire qu’il a bien besoin que quelqu’un le secoue, bien que je ne sois pas sûre que ça suffise à lui reconnecter ses deux pauvres neurones. « Excusez-moi, mais je n’ai rien d’un ex, et les filles ne l’intéressent pas, elle a beaucoup trop à faire avec les hommes. C’est une vraie tigresse. Et ce que vous avez à lui proposer là, c’est pas son truc. » Je ris, cynique comme à mon habitude. Il me fatigue, et je n’en ai pas terminé avec lui. Ça ne fait que commencer. Je crache sur lui le venin retenu un peu trop longtemps, et finis sur une touche glaçante qui semble ne pas lui convenir. « Et toi tu la laisses dire ? » « Dégage, Silas… » Lukas se cache le visage d’une main et je comprends que j’ai sans doute été un peu trop loin, mais ma patience a des limites. Et avec lui, elle n’en avait pas beaucoup, je dois bien l’avouer. Mais je ne me démonte pas pour autant et me lève, tendant la main à Lukas en espérant qu’elle ne me mettra pas le vent du siècle face à ce petit insolent qui se croit le roi du monde. Heureusement, Lukas se lève et vient récupérer la main que je lui tends. Nous nous éloignons un peu plus loin sur la plage, mais Lukas décide de faire quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. Elle lâche ma main, me fait face, et viens prendre mon visage entre ses mains pour m’embrasser langoureusement. Je peux sentir la passion dans ce baiser et même si je suis d’abord surprise, je la laisse faire, et réponds même à son agression qui se trouve être fortement agréable. Une de mes mains vient même trouver le creux de ses reins pendant que l’autre glisse sur sa joue et dans ses cheveux. Mais elle met un terme assez rapidement à cet échange et je la regarde courir vers un amas de rochers un peu plus loin. Je soupire légèrement, sans bouger, et une fois que je vois son ombre s’immobiliser en position assise au bout de la digue, je me décide à bouger et la rejoindre. Un petit détours me permet de trouver un accès moins compliqué qu’une fois les pieds dans l’eau, et je tente de passer de rocher en rocher, pieds nus, sans me casser la figure. Il commence à faire nuit et manquerait plus que je me fracasse le crâne là dessus. « Lukas… » Je m’approche, doucement, dépose mes chaussures et ma pochette sur un rocher plat tout près, et viens finalement m’asseoir près de l’adolescente. « Ça t’arrive souvent de t’échapper comme ça ? » J’étends mes jambes et laisse mon regard flirter avec l’horizon, ne regardant pas vraiment Lukas, même si je vois qu’elle a pleuré. « Tu m’en veux de lui avoir répondu comme ça ? » Cette fois, je tourne la tête et la regarde, venant poser ma main sur sa cuisse nue. « Je suis désolée, je me suis un peu emportée. Mais ce n’est pas parce qu’il ne me plait pas qu’il doit te déplaire à toi aussi. Si c’était pas si mal avec lui, n’hésite pas, peut-être que dans le fond c’est un gars gentil… » Je retire ma main de sa cuisse pour venir dégager doucement ses cheveux et voir un peu mieux son visage. « Faut pas te mettre dans ses états pareils ma belle ! Ou alors c’est parce que tu m’as embrassée juste pour ne pas lui donner raison, et alors là, c’est encore moins grave. A moins que tu aies vraiment détesté ça et que tu es tellement dégoûtée que tu n’attends qu’une chose, c’est que je me casse d’ici le plus vite possible ! » Je ris légèrement, sachant pertinemment que ce n’est pas le cas, parce que j’ai senti son baiser sincère, elle ne faisait pas semblant, et elle n’avait pas l’air de se forcer non plus…
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