then finally i rested in your bed. (nc18 - dylios#2)

tu n'as absolument aucune idée de l'heure qu'il peut bien être. deux, trois, quatre heures du matin ? tu sais juste qu'il fait nuit, de toute manière trop alcoolisé pour réfléchir plus que ça à la question. tu sais pas. tu sais pas pourquoi, tu sais pas ce qu'il t'a prit ce soir. t'avais promis de moins boire, de te reprendre en main. tu sais pas. t'es juste sorti parce que t'avais besoin de prendre l'air, de sortir de cet appartement qui te semble étouffant. t'es pas aller loin, t'habites dans le centre, t'as bien rapidement trouvé un bar. et t'as bu. sans savoir pourquoi. encore et encore. et maintenant t'es la. tu sais pas pourquoi t'es la et tu sais plus trop quoi faire. tu refermes la porte de ton appartement derrière toi, pas très discrètement. tu t'adosses contre cette dernière, les yeux fermés, les lèves pincées. tu sais pas trop quoi faire maintenant. t'as pas envie d'avoir mal au dos et d'être mal foutu sur le canapé. t'as juste envie de dyl. un faible gémissement s'échappe de tes lèvres alors que tu te redresses, d'un geste tremblant, tu enlèves tes chaussures et tu te diriges vers la chambre. sa chambre. votre chambre. tu sais plus, t'es paumé, perdu dans ton propre esprit. dédale de souvenirs et de sensations. tu laisses la porte ouverte derrière toi et tu grimpes sur le lit, tes mains glissant déjà sur le corps de ton ex petit-ami, contre son torse. dyl. tu écorches doucement, pas vraiment certain de réussir à en dire plus pour le moment. tu te couches contre lui, le serrant dans tes bras, tes mains contre sa peau que tu caresses doucement, alors que tu glisses une jambe entre les siennes. dyl. tu répètes, les yeux dans le vague. tu ne peux pas t'empêcher de venir l'embrasser, te fichant bien de le savoir réveiller ou pas, t'as juste besoin de lui. maintenant plus que jamais. complètement défait par l'alcool et pas votre situation.

hélios ne quittait jamais ses pensées. il était toujours là. quelque part. même au boulot, dyl était incapable de se concentrer. c'était tout simplement horrible. de grandes migraines prenant possession de son cerveau. il avait beaucoup trop à réfléchir. à faire. il s'en voulait d'être à ce point peu productif. l'équipe avec laquelle il travaillait, devait s'occuper d'un gros projet et son inefficacité pouvait se ressentir. des gens comptaient sur lui. il devait mettre ses problèmes de côté. rester professionnel. avancer. travailler. il soupira. regardant pour la énième fois son écran d'ordinateur. attendant que la solution apparaisse comme par magie. il s'était résolu à travailler de chez lui. du moins chez hélios maintenant qu'il n'était plus à l'hôtel. il avait pris quelques jours de congés. il s'était dit que c'était pour le mieux. qu'il reviendrait frais et énergique. il ne voulait surtout pas être le boulet qu'on traine. dyl passe sa main dans ses cheveux et se masse la nuque. il grogne. ce n'est pas encore ce soir qu'il allait résoudre ses problèmes. il rangea son ordinateur. demain était un autre jour. il trouverait bien un moyen de parvenir à tout arranger. il lançait un regard autour de lui. hélios n'était toujours pas rentré. il se mordillait la lèvre inférieure. il avait envie de l'appeler, de lui envoyer un message. savoir où il était. ce qu'il faisait. il s'inquiètait. peut-être que ce soir il bossait? le jeune josovan ne lui avait pas demandé. il préférait vivre dans l'ignorance. ne pas savoir. sinon sa jalousie allait prendre le dessus. à vrai dire, il avait tout entreprit pour l'éviter. il ne sentait plus aussi à l'aise. mais sa présence lui manquait. que des sentiments contradictoire. il laissa de nouveau échapper un grognement, et se laissa tomber sur le lit. il enfoui sa tête dans l'oreille. et sans se rendre compte, il s'endormi. il pouvait entendre son prénom au loin. un murmure dans son oreille. si proche mais à la fois si lointain. il sentait une chaleur enroulée autour de son corps. c'était confortable. inconsciemment son corps se rapprocha. cherchant à se rapprocher de la source. soudainement des lèvres viennent sur placer tout contre les siennes. ses yeux s'ouvrent en grand. bordel. hélios se tenait à quelque mètre de lui. il pouvait sentir ses mains sur sa peau. hélios? sa voix est rauque, celle du sommeil. tu vas bien? la tension était palpable. son réflexe n'était même pas de se pousser, de créer la distance entre leurs deux corps. d'une main timide, il caressa sa joue, plongeant ses yeux dans les siens. qu'est ce que tu fous là? t'étais pas au boulot? il chuchotait. il ne savait même pas pourquoi. il n'avait pas encore remarqué l'odeur d'alcool qui transpirait du corps de son ex.

t'es fatigué, épuisé de te battre. tu ne sais même plus pour quoi est ce que t'essayes de lutter. pour récupérer dyl ? sans doute, au fond. pourquoi pas. t'arrives plus à réfléchir. tu te contentes de te glisser contre dyl. il dort. tu crois. tes mains partent à l'exploration de sa peau, sous le haut qu'il porte pour dormir. tu viens l'embrasser quand il se rapproche un peu plus de toi. il dort. évidemment qu'il dort. sinon sans doute qu'il t'aurait déjà foutu à la porte de la chambre. cette pensée te chamboule, ton cœur se serre, tu secoues la tête. tu sursautes presque en le voyant ouvrir les yeux, en sentant sa main sur ta joue. hélios ? tu vas bien ? qu'est ce que tu fous la ? t'étais pas au boulot ? tu l'observes un instant sans comprendre. boulot. pourquoi il te parle de bosser maintenant ? tu secoues la tête de gauche à droite, sans savoir à quelle question tu réponds. tes doigts jouent nerveusement avec l'ourlet de son t-shirt que tu tires un peu, cherchant maladroitement à le déshabiller. j'ai... j... tu fronces les sourcils, incapable de savoir ce que tu voulais dire. merde. t'es vraiment mal ce soir. tu fixes dyl un moment, soudainement perdu. pourquoi t'es la ? 'besoin de toi. tu écorches sans réfléchir. tu fais basculer dyl sur le dos. tes jambes de part et d'autre de son bassin, tu tires sur son haut. enlève. tout souffles. t'as envie. t'as besoin. de lui. tu veux sentir ses bras autour de toi, ses lèvres contre les tiennes, autre part, partout. t'as chaud, l'alcool. tu te penches, tu viens l'embrasser de nouveau. c'est moche. c'est brouillon. tant pis. dyl. tu souffles, suppliant, contre ses lèvres.

il y avait bien pire que de se réveiller ainsi. au coté de la personne que l'on aime. c'est ce que dyl aurait aimé croire. peut-être qu'hélios avait enfin délaissé le canapé pour la confort du lit.  la proposition de muraille de chine version coussins était toujours ouverte. et la bienvenue.  il ne savait pas vraiment ce qui se passait. il était bien trop concentré par les mains sous son t-shirt. par la proximité de son ex. il forçait sur ses yeux, pour admirer tendrement l'homme qui se tenait à ses cotés. dans la noirceur de la chambre ce n'était pas si facile et pourtant hélios irradiait. dyl perdit rapidement son sourire niais. le jeune andersson ne semblait visiblement pas vouloir répondre à ses questions. son pouce caressait avec tendresse la joue d'hélios. ce dernier avait du mal à figurer ses mots. comme s'il les cherchait mais qu'il était incapable de les attraper. il n'arrivait même pas à former des phrases. dyl aurait rit si la situation avait été différente. mais là il imaginait le pire. t'as pris d'la drogue ou quoi? qu'il s'exclame soudainement les yeux ronds. hélios disait qu'il avait besoin de lui. et dyl n'était pas complètement stupide. il n'avait pas besoin qu'on lui fasse un dessin. quoi que. hélios le fait basculer sur le dos. il le domine. les lèvres de dyl s'humectent légèrement. dans d'autres circonstances il aurait accueilli à bras ouvert cette grande démonstration. et le fait qu'il n'avait pas baiser depuis leur rupture n'aidait en rien le jeune homme. maintenant il arrivait à sentir l'alcool qui transpirait du corps de son ex. il haussait un sourcil. et après tu m'dis que t'es pas alcoolique. il roule les yeux au ciel, laissant échapper un petit rire. ce mec était vraiment irrécupérable. il retire son t-shirt. pas parce qu'on lui a demandé, mais parce qu'il trouve qu'il fait drôlement chaud dans cette pièce. hélios. qu'il chuchote comme s'il parlait à un enfant. peut-être que tu devrais t'allonger. sa voix était douce, il ne souhaitait pas le brusquer. pas lui faire peur. là, juste à coté de moi comme on était avant. il lui offrit un petit sourire. espérant qu'il allait accepter sa demande. il devait absolument l'éloigner de son corps.

t'as bu. t'as beaucoup trop bu. t'aurais sans doute pas du. t'aurais pu terminer dans les bras d'un inconnu, dans un appart que tu connais pas. mais tu sais pas pourquoi, t'es rentré malgré celle qui te draguait depuis plusieurs minutes déjà. tu pouvais juste pas. tu te traines jusqu'à ton appartement, aux côtés de ton ex, dans ton lit. t'as chaud, t'es perdu, paumé, il n'y a plus que dyl face à toi. son corps, ses prunelles dans les tiennes. sa chaleur, sa présence, son pouce contre ta paume, sa voix rauque de sommeil qui te donne encore plus envie de lui. tu fermes les yeux, ton souffle totalement désordonné. t'as pris d'la drogue ou quoi ? tu secoues vaguement la tête de gauche à droite. la drogue. non non non. tu touches pas à ça toi. t'es pas comme ça. tu fais basculer dyl et tu t'installes sur tes hanches. tu tires son t-shirt qu'il retire et presque aussitôt, tu laisses tes mains explorer sa peau nue, encore et encore, comme si tu le découvrais pour la première fois. après tu m'dis que t'es pas alcoolique. tes doigts toujours contre la peau brûlante de dyl. j'suis pas ... 'coolique. juste ... verre d'trop. tu marmonnes faiblement. parler devient compliqué à ce stade. aligner deux pensées cohérentes aussi. hélios. peut-être que tu devrais t'allonger. là, juste à côté de moi comme on était avant. tu distingues à peine le sourire de dyl, perdu dans ta contemplation, dans tes pensées, tes envies, ton esprit totalement retourné. tu en oublierais presque de respirer. tu reprends une goulée d'air, tes doigts se crispent un peu sur le ventre de dyl. tu retraces la très légère ligne de poil qui part de son nombril pour disparaître sous son boxer. tu te mords la lèvre, de nouveau totalement paumé. qu'est-ce que tu fais la, putain ? non. tu souffles, te rappelant soudainement de la demande du brun. non, non, non. tu souffles, paniqué à l'idée de t'en éloigner. tu te dépêtre de ton t-shirt, te retrouvant torse-nu au-dessus de dyl. j... je, j'ai, je. tu clignes des yeux. rapidement. plusieurs fois. tu relèves la tête. je ... besoin d'toi... dyl... tu souffles à peine, tes mains tirant déjà sur son boxer, tes doigts allant à sa rencontre. t'as besoin. juste besoin d'une bonne baise et ça ira mieux demain. tu espères.

dyl avait bien compris qu'hélios avait la tête ailleurs. si avant il dormait, maintenant ce n'était clairement plus le cas. surtout lorsque son ex était assis au dessous de lui à marmonner des choses incompréhensibles. des mots qui se voulaient surement doux. dyl se mordille la lèvre inférieure. il soupire un grand coup. il sentait une chaleur naitre dans le bas de son ventre, mais il n'y prêta pas attention. ce n'était pas le moment. même s'il trouvait le hélios qu'il avait sous les yeux particulièrement adorable. j'suis pas ... 'coolique. juste ... verre d'trop. dyl se met à rire à gorge déployer. un son mélodieux sortant de ses lèvres. il n'avait plus rit. surtout après leur rupture.c'est ce que disent toujours les alcooliques. qu'il répond sur un ton qui se voulait malicieux. le jeune josovan pose chacune de ses mains sur les cuisses du jeune homme. il voulait lui faire sentir qu'il était ici. à ses cotés. et qu'il n'allait en rien l'abandonner. il lisait de la crainte dans ses yeux. alors de sa voix la plus onctueuse il ajoute. tu te souviens j'ai promis que je ne te quitterai pas. il ne briserai jamais une promesse. c'était la pire des trahisons. il ne savait pas vraiment si hélios l'écoutait, ou s'il l'avait entendu. ce dernier semblait quelque peu en trance. et à vrai dire, dyl ne se souvenait pas de l'avoir déjà vu dans un état pareil. son ex semblait décidément vouloir le sentir contre lui. il sentait qu'on tirait sur son boxer, et que des mains baladeuses imprégnaient sa peau. hélios. qu'il chuchote. il le suppliait de ne pas le faire. dyl avait besoin de se contrôler. de se rappeler que le jeune homme qui se tenait au dessus de lui n'avait pas toute sa tête. qu'il ne pouvait décidément pas accepté d'aller plus loin. même s'il en mourait d'envie.  il attrape ses deux mains qu'il pose sur son torse. partout. mais autre part que là. il sentait déjà une bosse se former, son boxer commençant à être légèrement trop petit. bordel qu'il avait besoin d'une douche froide. il fallait qu'hélios se pousse. dyl n'était qu'un homme et son corps avait ses limites. il tenait fermement ses poignets. refusant de lâcher. pourquoi tu bois? il avait besoin de savoir. il tente de le pousser avec gentillesse, de le faire tomber sur le lit. crois-moi je pense que tu voudras faire ça quand tu seras sobre. pas maintenant. il le fait rouler. il lui lâche les mains. il se rapproche et embrasse son nez. je pense que tu devrais dormir.

tu ne comprends pas vraiment pourquoi dyl se met à rire. tu fronces les sourcils, tes épaules se tendant légèrement. peut être qu'il rit à cause de toi. parce que t'es la et que t'es pas totalement sobre. tu cherches son regard avec tes prunelles paumées, mais t'es même pas certain de réussir à te concentrer sur lui. c'est ce que disent toujours les alcooliques. ton souffle se bloque dans ta gorge, tu baisses la tête et tu frissonnes en sentant les mains de dyl sur tes cuisses. tu te souviens j'ai promis que je ne te quitterai pas. tu clignes des yeux, tu frissonnes un peu plus, ses mains juste posées là, sur tes cuisses, te faisant bien plus d'effet qu'il ne faudrait. ce n'est pas la quantité d'alcool dans ton sang qui t'aides à réfléchir correctement et ton pantalon trop serré ne cache rien de ton état d'excitation. tu tires sur son boxer, tes doigts glissants en-dessous. lui aussi il commence à être excité. hélios. il attrape tes mains pour les poser sur son torse. tu grognes légèrement, mécontent de son comportement. t'as envie de lui. et lui aussi, visiblement. il fait peut-être nuit noire, mais tu sens bien son état. son boxer tendu, déformé par un début d'érection. tu te mords la lèvre. pourquoi est-ce qu'il veut pas ? pourquoi tu bois ? tu ne résistes pas quand il te pousse, et tu tombes sur le matelas, ta joue écrasée contre les draps. crois-moi je pense que tu voudras faire ça quand tu seras sobre. pas maintenant. je pense que tu devrais dormir. tu relèves les yeux quand tu le sens embrasser le bout de ton nez. tu fronces les sourcils. parce que t'es plus la. tu souffles dans un élan de lucidité, pensant à sa question. pourquoi tu bois ? tu enfouis ton visage contre le matelas. tu me manques. tu souffles, la voix pâteuse. on se serait mariés, hein ? tu m'aurais demandé. pour nos six ans ... tu ne bouges pas, fermant les yeux, tes doigts serrant les draps avec force. et j'aurais répondu oui. tu délires. complètement. dans tes rêves, dans un futur qui n'arrivera jamais. on aurait pas pu porter du blanc. tu ris maladroitement, secouant la tête, un soupir mélancolique sur tes lèvres. t'aurais été beau ... tellement beau ... ta voix se brise. tu laisses le silence retomber entre vous, fermant les yeux une nouvelle fois.

dyl refusait de répondre à ses avances. à son instinct primitif qui lui disait de continuer. hélios n'était pas le seul à vouloir sentir son corps contre le sien. il grogna comme un animal. cri guttural provenant du fond de sa gorge. il fallait qu'il se montre plus fort que cela. dyl souhaitait prendre soin de l'homme qui se tenait à ses cotés. surtout après toutes les souffrances. la douleur. les pleures. il voulait le voir heureux. ou du moins alléger sa journée. hélios était cette fois-ci allongé sur le lit. plus passif. peut-être qu'il avait compris que cela ne servirait à rien de persister. que dyl ne lâcherai pas l'affaire. parce que t'es plus la. oh. fut le seul son qui sorti de sa bouche. il était con. il aurait dû s'en douter. il n'était pas le seul à souffrir dans cette histoire, et disons qu'ils avaient tous les deux leurs propres façons de réagir. il s'en voulait presque de l'avoir ignoré, de l'avoir évité. il aurait dû se montrer plus attentif.  tu me manques.  entendre ces mots lui pince le coeur. il rapproche le visage du sien. il cherche son regard. il attrape une de ses mains et la serre pour l'encourager. toi aussi. il se montre honnête. il a toujours été. il ne voulait pas qu'hélios se mette dans des états pareils. qu'il se mette à boire pour oublier. pour peut-être s'éloigner. on se serait mariés, hein ? tu m'aurais demandé. pour nos six ans ... il le laisse continuer ne sachant quoi dire. il sentait la nostalgie s'emparer de son corps. il se souvient qu'il avait tout planifié. que ce moment aurait dû être parfait. hélios ferme les yeux. il semblait s'être projeté dans un autre monde. et j'aurais répondu oui. les mains de dyl deviennent moites. son souffle se saccade. il a presque du mal à respirer. il s'était toujours demandé ce qu'aurait pu être la réponse de son ex. et au fond il était soulagé. il se sentait rassuré. on aurait pas pu porter du blanc. dyl voulait le coupé. il se faisait du mal à penser à de telles choses. mais il ne pouvait pas lui en vouloir. les mêmes pensées lui avaient traversées l'esprit. t'aurais été beau ... tellement beau ... dyl ne disait rien. embrassant le silence. ses mots se perdaient sur sa langue. il entremêle ses jambes autour du corps d'hélios. ses bras plongent pour l’enlacer. tu m'aurais fait un strip tease le soir de notre nuit de noce. il souhaite en rigoler. rendre l'atmosphère plus dense. moins tendue. ne pense pas à ça hélios.   il murmure. peut-être que je ne suis pas le bon. qu'il ajoute. il le serre un peu contre lui, car au fond il savait que c'était un mensonge. ils étaient fait l'un pour l'autre. s'il te plait ouvre les yeux. il voulait pouvoir plonger dans son âme. dans sa tête. dans son coeur. il voulait le comprendre. tu as encore la bague n'est ce pas? il avait besoin de vérifier. il avait encore du mal à mettre des mots sur ses émotions. il ne savait pas s'il devait le pardonner. s'il en était tout d'abord capable. s'il pouvait mettre de coté le fait qu'il soit strip teaser.

tu abandonnes, tu retombes mollement contre le matelas, tu fermes les yeux. ton corps te semble lourds, tellement lourds. t'as plus la force de bouger, de faire quoi que ce soit. t'as chaud et t'as froids en même temps. t'as un élan de lucidité, tu ne sais pas pourquoi ni comment. tu parles. tu parles sans t'arrêter. tu aurais aimer lui répondre oui, tu aurais aimer te marier, l'épouser, porter son nom ou qu'il porte le tient. putain oui, tu le voulais, tellement fort. tu fermes les yeux, tu refrènes tes sentiments, tes émotions. tu parles parce que t'as besoin qu'il le sache, qu'il l'entende. tu sais pas combien de temps tu pourrais parler comme ça. tu restes silencieux, tu fermes les yeux. t'as envie de dormir, de fermer les yeux, d'oublier, de te réveiller demain ou pas du tout. t'as pas la force de continuer, pas ce soir. tu m'aurais fait un strip tease le soir de notre nuit de noce. tu viens enfouir ton visage contre le torse de dyl quand il glisse ses jambes entre les tiennes et qui passe ses bras autour de tes épaules. ne pense pas à ça hélios. peut-être que je ne suis pas le bon. tu ris nerveusement, tes épaules s'agitant légèrement. tu ne crois pas tes propres paroles. tu marmonnes, tu te mords la lèvre, tu fermes les yeux. tu soupires longuement. s'il te plait ouvre les yeux. tu as encore la bague n'est-ce pas ? tu relèves les yeux et tu croises son regard. tu restes immobiles, te perdant dans ses yeux malgré l'obscurité de la chambre. tu hoches la tête en silence, tu baisses un peu les yeux. oui. tu murmures doucement. elle est rangée. tu murmures, tu tends la main pour effleurer sa joue, tes doigts tremblant. je l'ai pas ouverte. tu sais. la boite. j'ai pas vue la bague. tu souffles en fermant de nouveau les yeux, te pinçant les lèvres. je suis sûr qu'elle est magnifique. en argent. tu souffles d'un air mélancolique. reviens dyl ... tu souffles, presque suppliant.

tu ne crois pas tes propres paroles. il étouffe son rire dans les draps. il sait qu'il a raison et pourtant parfois il se dit que sans lui hérios aurait peut-être une meilleure vie. dyl souhaite simplement le voir s'abandonner dans ses bras. il veut qu'il se rend compte à quel point il aime. à quel point cette passion le dévore de l'intérieure. reste dormir avec moi ce soir. il le supplie. il ne veut ps le voir s'éloigner. le voir le quitter. il se rend compte à quel point il a besoin de lui dans sa vie. son métier n'est qu'une futilité. il veut plus. bien plus. il se rend compte à quel point il a été stupide de le quitter. et combien il avait de la chance qu'hélios veuille bien le reprendre. il resserre son embrasse. il se rassure. je l'ai pas ouverte. tu sais. la boite. j'ai pas vue la bague.il ferme les yeux. il imagine la bague sur le doigt de l'homme qui se tient à ses cotés. petit bijou argenté qui met en valeur sa beauté naturelle. je suis sûr qu'elle est magnifique. en argent. il hoche de la tête, un petit sourire apparait sur les commissures de ses lèvres. il se souvient lorsqu'il était dans le magasin. son regard avait tout de suite été attiré. quand il l'avait vu, il savait que c'était celle qui lui conviendrait le mieux. elle t'irait bien. il le chuchote plus pour lui que pour son compagnon.  l'espace d'un instant il veut y croire. reviens dyl ... sa voix se brise. sa demande refermait une telle nécessité. une telle vigueur. il n'avait qu'une envie c'était de lui dire oui. alors il se dit que peut-être il pouvait se jeter à l'eau. qu'ils avaient tous les deux trop souffert. oui trois lettres. à peine audible. il est gêné. hélios andersson je veux t'aimer jusqu'à la fin de ma vie. je veux t'épouser. il ne peut pas le voir, mais il est certain que ses joues deviennent rouge. il peut sentir le feu brûler sa peau. est ce que tu accepterais de me reprendre? il ne savait même plus ce qu'il disait. la fatigue surement. la peur de le voir partir avec un autre. il ne savait pas trop, tout ce qu'il savait c'est qu'il l'aimait. et ça c'était suffisant. demain il nierait surement tout en bloc.

reste dormir avec moi ce soir. tu hoches la tête. tu es incapables de bouger de toute façon, même si tu le voulais. tu restes dans les bras de dyl. tu te sens bien. tu te sens protéger de tous, de tout le monde, de la vie. tu souris doucement quand tu parles de la bague. elle t'irait bien. je n'en doute pas. tu souffles. il a du goût, dyl. et s'il a choisit une bague, c'est que c'est la bonne. tu le sais. tu t'en rendras sans doute compte si tu la vois, un jour. tu fermes les yeux, tu lui demandes de revenir, presque suppliant, incapable de réfléchir. oui. je veux t'aimer jusqu'à la fin de ma vie. je veux t'épouser. est ce que tu accepterais de me reprendre ? tu le regardes sans comprendre tout ce qu'il peut te dire. tu te sens glisser dans les bras de morphée et tu ne tardes pas à fermer les yeux, n'arrivant plus à lutter contre le sommeil.

tu grognes légèrement quand tu veux ouvrir les yeux, les refermant aussitôt. tu attrapes le premier coussin pour enfouir ton visage contre ce dernier. tu as l'impression d'avoir un étaux autour du crâne et t'as aucune foutue idée de comment t'es arrivé là. tu tentes une nouvelle fois d'ouvrir les yeux, laissant ton regard s'habituer à la lumière. tu te tournes vers la petite table de nuit et tu fronces les sourcils. ta chambre. qu'est-ce que tu fous ici ? tu frottes ton visage et tes tempes du paume de la main. tu remarques un verre d'eau. et une boite d'aspirine. tu soupires, prenant deux comprimés sans même réfléchir. tu te laisses retomber contre l'oreiller, grognant à cause de ton mal de crâne. t'as pas l'envie, la foi, la force de bouger. t'es encore habillé, enfin, torse-nu. t'arrives pas à savoir pourquoi. t'as bu autant que ça hier soir ? tu entends du bruit et tu rouvres doucement les yeux, distinguant la silhouette de dyl à la porte. salut. tu murmures d'une voix rauque, frottant de nouveau tes tempes, cherchant à faire partir cette foutue migraine.

dyl ne savait pas ce qui lui avait pris. il avait demandé à hélios de le reprendre. d'être à nouveau ensemble. et pourtant son ex n'avait jamais répondu. il ne savait même pas s'il l'avait entendu alors qu'il s'était endormi. et ce matin, il était bien trop peureux de redemander. de peur de se faire rejeter. il avait pris son manque d’engouement pour de la réticence. il avait été stupide de faire sa déclaration, alors que de l'alcool coulait encore dans les veines d'hélios. un moment de faiblesse de sa part. mais se réveiller à coté d'hélios était le plus beau des cadeaux. il était resté plusieurs minutes à l'admirer en silence. à observer tous les détails de son visage, comme s'il voulait les imprégner dans sa mémoire pour ne jamais les oublier. malgré déjà les six ans de relation. ouvrir les yeux dans des draps froids était une nouvelle habitude depuis ces dernières semaines. la chaleur de son corps le rassurait. au début, il n'avait pas osé bouger de peur de le réveiller. leurs jambes étaient encore entremêlées, et dans la nuit dyl avait enfoui son visage dans le creux du cou du jeune andersson. cette sensation lui avait manquée. c’était si familier. il regarde l’heure et se rend compte qu’il est déjà dix heures passé. il grogne légèrement mais fini par se lever. il décolle tout doucement son corps. son compagnon mérite de se reposer. sur la pointe des pieds, il se dirige vers la cuisine. il boit de l’eau, se rafraichi. il fouille un peu les tiroirs et met la main sur un paquet d’aspire. tendrement, il l’amène sur la table de bruit avec un verre d’eau à coté. il n’y a pas besoin d’être magicien pour savoir que le réveil risque d’être difficile pour hélios. il s’étire. baille un peu. il se dirige vers la salle de bain, se brosse les dents. il entend bouger dans la chambre. salut. sa voix est rauque. cela l’attire. le réveil. dire qu’hier soir, hélios avait tenté de le déshabiller pour coucher avec lui. il rigole. hey. qu’il souffle gentiment. bien dormi ? il lève un sourcil inquisiteur. il se rapproche du lit. s’assoie sur le rebord. il est encore en caleçon. t’as pris une sacrée cuite hier soir. un sourire apparait sur ses lèvres. c’était très drôle à voir. ses yeux brillent de malice. il ne sait pas s’il se souvient de tout. au fond il n’espère pas. il ne veut pas reparler d’un certain moment.

t'as mal au crâne. t'es chaud. t'as l'impression que ton corps refuse de bouger. tu sais pas quelle heure il est, t'es même pas certain de pouvoir donne la date. tu vois la silhouette de dyl, pas trop loin de toi, et un sourire se dessine sur tes lèvres. il est beau. hey. tu souris un peu plus, les yeux à moitié fermés encore à cause de la luminosité. bien dormi ? tu te pousses un peu quand dyl vient s'asseoir sur le bord du lit, et tu passes une main sur ton visage. t’as pris une sacrée cuite hier soir. c’était très drôle à voir. tu grognes, levant les yeux au ciel, ouai, tu t'en doutes que t'as pris une sacré cuite. ouai, j'ai le retour la, c'pas agréable. j'sais pas quelle quantité j'ai bu, mais plus jamais. tu marmonnes, tu doutes respecter cette paroles, mais tant pis. tu viens frotter une nouvelle fois tes tempes, grognant de nouveau face à la douleur. j'ai l'impression d'avoir un marteau-pique dans le crâne. joie. tu te redresses, arrivant à tenir assit. enfin. approximativement. tu te débarrasses du pantalon avec lequel tu as dormi et tu soupires, te retrouvant en boxer, tout comme ton ex petit-ami. tu te frottes les yeux doucement. je me souviens d'rien putain. c'est insupportable, comme sensation. je sais même plus comment j'suis rentré. tu relèves la tête vers dyl. t'es épuisé, t'as l'impression de pas avoir dormir. tu sais pas ce que t'as pu faire ou raconter. tu te mords la lèvre, passant une main dans tes cheveux, retenant de justesse un bâillement. j't'ai réveillé ? tu demandes, une pointe de culpabilité dans la voix. tu te mords la lèvre. t'es un boulet jusqu'au bout, sans doute. tu grattes ta joue du bout des doigts, songeant que si tu as le courage, tu te raseras aujourd'hui. désolé. tu souffles, la voix toujours rauque et pâteuse. tu récupères le verre d'eau pour le terminer en quelques gorgées.

pour l'avoir déjà vécu, dyl savait à quel point les lendemains de soirées pouvaient être difficiles. c'est pour cela qu'il avait été prévoyant, qu'il lui avait apporté de l'aspirine. peut-être que cela allait l'aider. dyl passe une main dans ses cheveux, ne sachant quoi dire. ils étaient sensés avoir rompus, et pourtant ils étaient tous les deux là. sur un lit. c'était bizarre. ouai, j'ai le retour la, c'pas agréable. j'sais pas quelle quantité j'ai bu, mais plus jamais.  quand je t'ai demandé, tu m'as dit un verre de trop. il se passe la nuque. les yeux pétillants se remémorant la scène. il n'avait même pas été foutu de former une phrase. j'aime bien le hélios bourré, il est très sympathique. il penche un peu la tête sur le coté, admirant la vue au passage. puis finalement décide de se laisser tomber en arrière, se retrouvant sur le dos. il observe le plafond, silencieux. il écoutait son ex parler. il souhaitait lui laisser le temps de se réveiller. de s'adapter à son environnement. à la migraine qui devait surement apparaitre le bout de son nez. je me souviens d'rien putain. son coeur cesse de battre. son souffle se coupe. ses mains deviennent moites. vraiment? on pouvait entendre une pointe d'espoir dans sa voix. une partie de lui même soulagée. même s'il s'en voulait de ne pas avoir les couilles de lui redemander. il était con. il le savait. il devrait faire, mais ce ne fut pas ces mots là qui sortirent de sa bouche.même pas le moment où tu as tenté de me déshabiller? il tourne la tête vers le jeune andersson, un regard amusé. en vrai, il aurait dû le filmer avec son portable. pour avoir une preuve. il avait envie de lui mentir. d'en rajouter. mais il avait peur que s'il parlait trop,les souvenirs allaient lui revenir. il préférait éviter. mieux valait ne pas prendre de risques.peut-être que cela devait juste ne pas se faire. j't'ai réveillé ? plus ou moins c'est pas comme si tu m'avais crié dyl plusieurs fois dans les oreilles. il rigolait cette fois-ci. il tourna la tête vers son ex, jaugeant sa réaction.

un verre de trop, il paraît. tu te mords la lèvre, tu hausses les épaules. pas qu'un seul, à ton avis. plutôt dix verres de trop qu'un seul. tant pis. ce qui est fait, est fait et tu ne peux pas vraiment revenir en arrière. j'aime bien le hélios bourré, il est très sympathique. tu lèves les yeux au ciel, tu lui fais un doigt en riant. tu sais très bien comment t'es, bourré. tu sais que t'es du genre à faire des câlins à tout le monde et à rire de tout et de rien. pire que d'habitude, quoi. tu te mords la lèvre quand dyl se laisse tomber sur le dos, se retrouvant seulement vêtu d'un boxer. juste sous tes yeux. tu retiens un soupir, tu tournes la tête, te passionnant soudainement pour le coussin à côté du lit. tu fronces les sourcils, réfléchissant à la soirée de hier. rien. aucun souvenir. vraiment ? même pas le moment où tu as tenté de me déshabiller ? tu restes immobile, comme si apprendre tout ça ne te dérangeait pas le moins du monde. mais au fond, tu sens ton cœur battre plus fort dans ta poitrine et tu fermes les yeux un moment pour reprendre tes esprits. j'ai réussi au moins ? tu pouffes doucement, rouvrant les yeux, te tournant vers dyl. tu lui demandes si tu l'as réveillé, mais cette question est totalement débile, sachant que t'as essayé de le fou à poil. plus ou moins c'est pas comme si tu m'avais crié dyl plusieurs fois dans les oreilles. tu te mords la lèvre, te penchant pour être à son niveau. mm. comme si ça te dérangeait quand je cri ton prénom. tu murmures d'une voix rauque, ta main se posant sur ton torse. tu te pinces les lèvres, osant poser la question qui te brûle les lèvres. on a fait un truc ? cette nuit. tu souffles, cherchant son regard.