then finally i rested in your bed. (nc18 - dylios#2)

tu te laisses tomber sur le lit, le souffle court, le corps humide et totalement détendu. bon sang que ça t'as manqué de faire ça avec dyl, de le sentir te posséder, encore et enore. tu fermes les yeux, reprenant peu à peu ton souffle. tu geins légèrement quand dyl s'éloigne. t'as pas la force de rouvrir les yeux, tu te contentes d'attendre qu'il vienne s'allonger prêt de toi. tu devais t'y attendre, mais il reste éloigné, distant. tu te mords la lèvre, tu viens te blottir contre lui, passant une jambe entre les siennes et ton bras en travers de son torse. tu viens poser ta tête contre son épaule, tes doigts caressant distraitement sa peau. c'était bon. tu souffles, totalement serein et détendu. tu te redresses un peu, appuyé sur un coude, alors que tu viens caresser la joue de dyl, cherchant son regard par la même occasion. ça va ? tu murmures doucement. tu vois bien que quelque chose ne va pas. il a ce même air qu'il y a plusieurs années, quand vous vous êtes réveillés ensemble pour la première fois et qu'il n'était pas celui qui assumait le plus. et tu es légèrement peiné de voir qu'il est toujours dans cet état d'esprit. vous n'avez rien fait de mal, non. vous en aviez tous les deux, envie, c'est tout. tu vois pas le problème toi, mais dyl n'est pas comme toi. vous êtes différents sur bien des points et parfois, c'est ce qui vous éloigne, mais également ce qui vous rapproche le plus l'un de l'autre. et c'est pour ça que tu l'aimes, que tu peux pas le laisser partir.

dyl peinait à reprendre son souffle. il accueillait à bras ouvert le bien-être qui suivait l'action. il s'était allongé sur le lit, mais son corps refusait de bouger. on pouvait croire qu'il commençait à regretter ses gestes, mais c'était loin d'être le cas. il était juste gêné. extrêmement embrassé qu'hélios l'ait vu ainsi. le sexe avait toujours été un sujet très personnel. intime. il sentait son ex-petit ami (ou peut-être son petit ami point) se rapprocher. la chaleur de sa peau contre la sienne le rassurait. pourtant il n'arrivait pas à le regarder en face. il s'attendait toujours à ce faire brûler par les flammes de l'enfer. il se souvenait encore, peut-être trop bien, les paroles de son père. que l'amour entre deux personnes du même sexe était mal. il voulait juste prendre un oreiller et se cacher. se faire tout petit. ça va ? hum? il sort de ses pensées, se concentrant à nouveau sur l'homme qui se tenait à ses cotés. il était si beau. ce fruit interdit. il se mord la lèvre. juste fatigué. il reporte son intention sur le plafond. il préfère mentir. il attrape néanmoins la main du jeune andersson, et la serre dans la sienne. il veut juste se prouver qu'il est bien là. que rien de tout cela n'est un rêve. on aurait peut-être pas du... leur relation était déjà suffisamment confuse comme cela. il ne savait vraiment plus quoi penser. de sa main libre il se masse le front. peut-être qu'il réfléchissait trop? il aimait juste être là dans les bras d'hélios. il le rendait heureux. il l'aimait.

tu fronces un peu les sourcils. quelque chose cloche. tu n'arrives pas à mettre le doigt dessus. dyl a toujours été le plus réservé de vous deux. mais la t'as carrément l'impression qu'il regrette le fait que vous ayez couchés ensembles. juste fatigué. il fuit de nouveau ton regard et semble se prendre de passion pour le plafond. tu soupires silencieusement, les yeux fermés, les lèvres pincées. tu le laisses cependant entremêler vos doigts et tu serres sa main contre la sienne. on aurait peut-être pas du... tu soupires et tu t'éloignes de lui, te laissant tomber sur le matelas, tes deux mains dissimulant ton visage. arrête de réfléchir. tu soupires longuement. il pense trop. sa famille. ce que ses parents lui on foutu en tête. tu aimerais balayer tout ça de revers de la main, tu aimerais qu'il s'assume, qu'il assume totalement ce que vous faites. tu te redresses venant t'asseoir à côté de lui, un air plus que sérieux sur le visage. est ce que tu regrettes. tu souffles d'une voix sûre. la. maintenant. est ce que tu regrettes avoir couché avec moi. tu cherches son regard, espérant sincèrement qu'il te dise non, qu'il te dise qu'il ne regrette rien. tu rêves de pouvoir dormir avec lui à nouveau, le serrer dans tes bras, l'aimer. encore, toujours. tu retiens un soupir, tes doigts caressant sa joue avec douceur.

dyl avait toujours ressenti le besoin d'être rassuré. et ce sentiment s'était intensifié au fil des années. surtout après le rejet de sa famille. ils avaient planté une graine dans sa tête. depuis le jeune josovan remettait toujours tout en question. il se disait qu'il n'était jamais suffisamment bien. qu'il n'apporterait rien de bon à personne. qu'il n'était qu'un boulet que devait trainer hélios. bien évidemment , il tentait au quotidien de chasser ses pensées négatifs. le fait qu'il se renferme sur lui même n'arrangeait rien. pourtant il essayait vraiment d'être plus ouvert. de sourire. tout pour éviter la dépression. en réalité, c'était son ex petit ami qui le tenait à flot. qui l'empêchait de couler. de sombrer. il l'aimait infiniment pour cela. d'ailleurs hélios avait toujours été très doué pour lire ses sentiments. pour le comprendre. comme à cet instant présent, où il pouvait définitivement sentir que quelque chose n'allait pas. arrête de réfléchir. et pourtant c'est ce qu'il faisait de mieux. il le voyait s'écarter. noooon qu'il avait envie de crier, mais à la place il se chuchota plus pour lui même que quelqu'un d'autre. bravo dyl t'as encore tout merdé. oui il avait une estime de lui même bien basse. il ne choisissait jamais les mots juste. c'était toujours les mots blessants et jamais les mots doux qui sortaient de sa bouche. il comprendrait si le jeune andersson à besoin d'espace. est ce que tu regrettes. la. maintenant. est ce que tu regrettes avoir couché avec moi il soupire. parce que savoir semble trop lui en demander.il était revenu vers lui cette fois-ci plus sérieux. ses yeux avaient rencontré les siens, mettant en avant toutes ses insécurités. il se sentait si vulnérable dans sa tenue d'adam, devant ses yeux brûlants. après plusieurs secondes il lâche un non. plutôt faible. il se racle la gorge et redit. non. cette fois-ci avec un peu plus de force. parfois je ne comprends vraiment pas pourquoi tu m'aimes. qu'il avoue. parce que lui, il se serait donné des claques depuis bien longtemps.

parfois, tu ne sais pas pourquoi, tu as l'impression que dyl est à deux doigts de sombrer, de se laisser couler. et tu le sens, là, maintenant, que quelque chose ne va pas. et tu ne sais pas si c'est juste le fait d'avoir couché avec lui alors que vous êtes censés être séparé, mais tu sens qu'il est sur le point de craquer, intérieurement. tes doigts effleurent sa joue. il pense trop, il réfléchit trop. tu lui as toujours dit. il faut qu'il se sépare des idées que ses parents lui ont foutu dans le crâne. alors tu préfères lui demander sérieusement, s'il a regretté ou pas. tu te doutes qu'hier soir, enfin, dans la nuit, tu as dû tenter la même chose, coucher avec lui. et pas seulement le déshabiller. et tu ne veux pas qu'il se soit sentit forcé ou quoi que ce soit. tu ne te le pardonnerais pas, pas du tout. non. parfois je ne comprends vraiment pas pourquoi tu m'aimes. tu souris doucement, caressant sa joue du bout des doigts. tu passes tes doigts sur son front, éloignant une mèche rebelle. j'sais pas. tu souffles, sincère. tu sais vraiment pas pourquoi, c'est arrivé, c'est tout. j'aime ta manière de vouloir bien faire, j'aime te voir te rebeller contre tes parents, j'aime te voir dans mes bras, j'aime tes réactions quand j'utilise des mots crus. j'aime te prendre dans mes bras, t'embrasser, te caresser. j'aime pouvoir me blottir contre toi la nuit, pouvoir te regarder t'habiller avant que tu partes au travail. j'aimais quand tu glissais tes mains contre mon corps pour me dire que tu partais, je me retournais toujours, pour me mettre à ta place, et je prenais ton oreiller aussi. tu murmures, nostalgique, perdu dans ton énumération de tout ce que tu aimes et tu adores chez lui, tes doigts toujours contre sa joue. tu fermes les yeux, te pinçant les lèvres, retenant un soupir. tu n'arrives pas à te dire que tout ça est vraiment terminé, que ça n'arrivera sans doute plus. tu secoues la tête, tu te penches et tu déposes un baiser sur son front. juste ça. parce que t'as besoin de le faire.

dyl était stupide. il le savait bien. et comme toujours il doutait. c'était devenu une seconde nature chez lui. une mauvaise habitude. mais comme à chaque fois, hélios semblait trouver les bons mots. chacune de ses paroles le rendaient heureux. ses joues devenant à nouveau rouge. il avait envie de lui dire d'arrêter. il voulait cacher sa tête avec la couette tellement il était gêné et pourtant il ne dit rien. il savait que son estime en avait besoin. même s'il avait du mal avec le concept qu'était les compliments. il ne le méritait décidément pas. mais ce qui lui faisait le plus mal c'est qu'il parlait de tout cela au passé. alors que dyl souhaitait qu'il en parle au présent. il se mord l'intérieur de la joue. appréciant les doigts d'hélios sur sa joue. tu sais toujours autant me faire rougir. qu'il s'exprima souhaitant dissiper la gêne. il s'assoit à son tour pour être de la même hauteur que son ex petit ami. il attrape son oreiller, et cache ses parties intimes. il a aussi du mal avec la nudité. à part hélios le seul homme qu'il a vu à poil c'est le petit jésus, et encore, en photo. il roule les yeux au ciel face à son innocence. cela allait surement faire rire le jeune andersson. mais la conversation était sérieuse. il essayait vraiment de combattre ses démons. ce qui explique les traces de bave sur mon oreiller. qu'il tente avec une petite pointe d'humour. il se mordille les doigts. commence à se ronger les ongles. il ne sait pas s'il peut lancer ce sujet. ses mains deviennent à nouveau moites. il les essuie sur l'oreiller. peut-être....peut-être... il prend son souffle. pourquoi les mots refusaient de sortir de sa bouche? qu'onpourraitreesayer. qu'il soit super rapidement. tellement rapide que ses oreilles peinent à tout comprendre.

tu souris face à dyl. doucement, tendrement. amoureusement. tu ne sais pas si un jour, tes sentiments à son égard changeront ou pas. pour le moment, ils sont toujours aussi présent, toujours aussi fort, juste la, au creux de ta poitrine, ton cœur qui bat trop vite quand t'es prêt de lui. tu sais toujours autant me faire rougir. tu souris comme un con, le laissant se relever et tu ris doucement quand il récupère un oreiller pour se dissimuler un minimum. tu lèves les yeux au ciel, tu fais de même. sais qu'il est plus pudique que toi. et tu ne veux pas le mettre mal à l'aise. ce qui explique les traces de bave sur mon oreiller. tu pouffes de rire, haussant les épaules avec un air innocent sur les lèvres. sans doute. tu passes une main dans tes cheveux, un air détendu sur le visage. la situation est sérieuse, mais tu as toujours un de mal à l'être, sérieux. t'es un grand enfant.  peut-être....peut-être... qu'onpourraitreesayer. tu fronces les sourcils, tu te mords la lèvre. t'es pas certain de ce que t'as entendu, de ce qu'il te demande. ton cœur bat plus vite dans ta poitrine, tu ne veux pas t'emballer trop vite, mais tu pries silencieusement pour que ce soit ce que tu penses. pardon ? tu souffles avec douceur. tu cherches le regard de dyl, le tient est hésitant et tu ne veux pas te prononcer. tu veux être certain. certain qu'il veut réessayer, qu'il veut vous donner, te donner une seconde chance. tes doigts se resserrent autour de l'oreiller et t'es certain que si tu ne pouvais pas le faire, tes doigts trembleraient. tu viens serrer les mains de dyl entre les tiennes, les caressant doucement. tu veux lui laisser le temps de formuler ses mots, de les trouver, d'avoir le courage de les prononcer.

il ne sait pas vraiment ce qui lui prenait. après six longues années d'amour. de joie. il avait l'impression que les choses ne pouvaient pas finir comme cela. il y avait tellement plus à explorer. à faire. il voulait hélios à ses cotés. il avait l'impression que c'était la chose à faire. son instinct lui criait de mettre sa jalousie de coté. que le métier du jeune andersson ne devait pas être l'unique raison de leur rupture. que s'il ne le faisait pas il allait s'en mordre les doigts jusque le reste de sa vie. de plus, hélios avait toujours pris soin de lui. il ne lui avait jamais rigolé au nez lorsqu'il avait appris de son éducation catholique et de son manque évident d'expérience. il s'était montré compréhensif et ouvert d'esprit. et aujourd'hui dyl devait faire de même. leur couple méritait une deuxième chance. surtout hélios. dyl avait essayé de vivre sans lui, mais cela avait été impossible. alors il prend son courage à deux mains et pose la question. vite. surement trop vite. pardon ? dyl se mord la langue et observe l'homme qui se tenait à coté de lui. il pouvait voir ses mains trembler. il passe une main dans ses cheveux et soupire. je...je...je.  allez un peu de courage! hélios place ses mains dans les siennes, et ce simple petit geste lui donne la force de continuer. il ferme les yeux pendant plusieurs secondes. il les rouvre et d'une voix plus distincte il demande."est-ce que tu veux réessayer?" et parce qu'il ne savait pas si ce qu'il disait était compréhensif il rajouta. "je veux dire toi et moi, nous." il cherche son regard. un indice. une étincelle. il a peur que cela soit trop tard.

tu es persuadé que vous ne pouvez pas, vous n'avez pas le droit de foutre en l'air six ans de relation. juste comme ça. juste parce que dyl est jaloux, parce que t'es borné. vous pouvez pas simplement fermer les yeux et fermer la porte. vous le savez tous les deux. c'est trop. trop fort, trop bon, trop beau, d'être l'un avec l'autre. tu lui demandes de répéter quand tu n'es pas certain des paroles de ton ex petit-ami. tu oses espérer qu'il veuille vous donner une nouvelle chance, mais rien n'est certain. non. rien du tout. tu serres sa main contre la tienne, l'encourageant à répéter, tu lui laisses le temps qu'il lui faut. est-ce que tu veux réessayer ? je veux dire toi et moi, nous. tu cherches son regard, les yeux brillant. tu serres ses mains entre les tiennes, incapable de penser ou de parler correctement. oui. évidemment que oui, tu veux réessayer. tu te sens totalement incapable de vivre dans dyl à tes côtés. tu n'arrives déjà pas à vivre alors qu'il dort dans la pièce d'à côté ... tu lâches ses mains pour encadrer doucement son visage, caressant ses joues. évidemment que je veux réessayer ... j'te promets que je foirerais pas cette fois ... tu murmures doucement, hésitant un instant avant de te pencher pour l'embrasser avec amour et délicatesse. tu sens ton cœur battre bien trop fort dans ta poitrine, comme s'il essayait de s'en échapper. tu fermes les yeux, appuyant ton front contre celui de dyl. je t'aime tellement. tu chuchotes contre ses lèvres. tu l'aimes tellement de vous donner une seconde chance.

FIN