i'm still hoping it's you and me in the end. #dylios3

dyl était nerveux. il se rongeait les ongles. aujourd'hui il avait demandé à son boss s'il pouvait partir plus tôt du boulot. très exceptionnellement. après tout ce qui s'était passé entre lui et hélios, il avait décidé que tous les deux avaient besoin de prendre l'air. de faire quelque chose en dehors de ce foutu appartement.  surtout qu'avec leurs horaires de boulot aussi décalé, ce n'était pas évident de trouver un moment de libre. il soupire et passe une main dans sa nuque. l'idiot qu'il était voulait le surprendre. il lui avait envoyé un message pour savoir où il était, et combien de temps cela allait lui prendre. il était venu attendre devant la boite de nuit où son petit ami travaillait. il avait d'abord fait une grimace, n'aimant point cet endroit, mais avait tout de même fait un effort.  il voulait que les choses reviennent comme avant. dyl souhaitait simplement passer un moment avec lui. même si le mot rancard le lorgnait dans sa tête. il n'était pas très à l'aise avec ce mot. alors il tenait tellement à ce que tout se passe bien. il avait choisi de l'emmener se promener sur la plage pour leur permettre de faire plusieurs choses s'ils en avaient envie, plutôt que le classique dîner au restaurant.  dyl savait que la nervosité l'aurait empêché de profiter de moment, alors que là, le changement ne pouvait lui faire que du bien.dans un sac, il avait fourré des maillots de bains et serviettes. bon il faisait froid. du genre à se geler les miches. mais sait on jamais. il espérait simplement que ce dernier accepterait son offre. dyl souhaitait vraiment se faire pardonner pour toutes la souffrance qu'il lui avait causé. l'appréhension tiraillait le ventre du jeune josovan et ses mains devenaient moites. il s'était mis debout, contre le mur, près de la porte d'entrée. heureusement pour lui, la plage n'était pas si loin. en y réfléchissant, il était encore surpris. hélios et lui formait de nouveau un couple. ils partageaient à nouveau le même lit. et cette pensée lui suffisait. un sourire niais trônant fièrement sur ses lèvres. il n'aimait pas trop attendre, mais pour lui, il aurait fait n'importe quoi.

tu souris comme un idiot alors que tu es concentré sur ton téléphone, échangeant quelques sms avec dyl. tu as l'impression de te sentir revivre, au moins quelques secondes, jusqu'à ce qu'on te ramène sur terre. tu pousses un faible soupir, te re concentrant tant bien que mal sur la réunion qui s'éternise. vraiment. et puis ça fait bizarre d'être dans la boite alors qu'il n'y a personne. mais bon, il faut bien discuter des horaires de temps à autre. tu passes une main sur ton visage, attendant patiemment que le temps passe, mais heureusement pour toi, les deux heures s'achèvent enfin. tu te diriges vers la sortie quand une de tes collègues et amie s'approche de toi en courant et en riant, sautant à moitié sur ton dos. tu la prends dans tes bras, la tenant comme un sac à patates sur tes épaules. elle crie, tu ris avec elle et vous faites autant de bouquins que des gosses de cinq ans à qui on a donné des pistolets à eau en plein été.

en sortant de la boite, tu remarques tout de suite dyl, adossé non loin, tu sens ton cœur battre plus fort et tu t'empresses de laisser ton amie retrouver la terre ferme. tu lui marmonnes un 'salut' avant de te diriger vers dyl, les mains enfoncées dans les poches de ta veste. tu sais qu'il doit probablement détester cet endroit, et te voir aussi complice avec une fille ne doit pas arranger ton cas. mais tu ne savais pas qu'il passerait. t'as l'impression d'avoir fait une autre connerie. hey. tu souffles en arrivant à sa hauteur. je pensais pas te retrouver ici. tu murmures, un sourire sur les lèvres. tu hésites quelques secondes, avant de te pencher pour l'embrasser doucement. tu sais plus comment réagir avec dyl. tu sais pas ce que tu dois faire pour qu'il te pardonne totalement. mais sans doute que sa présence ici est déjà un bon point.

dyl observe autour de lui le parking vite. il attend silencieusement. de toute façon il ne peut faire que cela. il peut difficilement entre dans le club et kidnapper hélios. bien que cette possibilité soit très tentante. alors il fait du mieux qu'il peut et prend son mal en patience. le fait de savoir qu'il allait bientôt pouvoir le voir le suffisait grandement. c'était tout de même triste d'être aussi dépendant. il venait de le retrouver, et une partie de lui même avait du mal à le réaliser. il s'attendait toujours à ce qu'il parte. ses insécurités reprenaient le dessus comme toujours. il décida de chasser ses pensées négatives. il ne voulait pas que ses trois secondes à se morfondre, gâche les 20 218 secondes et bien plus qui lui restait dans la journée. entendant des rires,  il tourne rapidement la tête. il ne s'était pas rendu compte que des gens avaient commencés à sortir de l'établissement. au loin, il reconnu tout de suite cette silhouette  si familière. il aurait pu la reconnaître entre mille. hélios. ses sourcils se froncèrent. il n'était pas tout seul. bien au contraire, une fille était très proche de lui. elle était carrément sur son dos. ses lèvres se pincèrent, alors que la jalousie commençait à s’immerger dans ses veines. il ferma sa main dans un poing, tentant de contrôler sa jalousie. il devait se rappeler, toujours lui donner le bénéfice du doute. pourtant ce n'était pas si simple lorsque là personne que vous aimiez était tout autant attiré par les hommes que par les filles. beaucoup trop de compétitions au goût de dyl. ses yeux était froid et calculateur. et au lieu de prendre hélios dans ses bras comme il l'avait prévu. il ne bougea point. son cerveau étant encore sur cette fille. il décida qu'il ne l'aimait pas. elle touchait ce qui lui appartenait. salut. il se racle la gorge tentant de se dérider un peu.je pensais pas te retrouver ici peut-être qu'il n'avait rien à faire ici. peut-être qu'il le dérangeait. bien trop préoccupé par sa possessivité, il ne réalisa que trop tard l'hésitation du jeune homme. il lui rendit son baiser. mais il ne savait pas trop. ce n'était plus pareil. cela semblait forcé. il se mordille l'intérieur des joues. hum j'me suis dit que je pouvais te faire la surprise. il se masse la nuque avant de continuer. j'pensais que peut-être on pourrait marcher le long de la jetée, ou sur la plage. allez savoir pourquoi il était toujours aussi gêné. peut-être parce qu'il s'agissait d'hélios. il lui prend la main timidement. cherchant son contact. sa chaleur. hum c'était une amie? qui fini par demander avec une certaine nonchalance dans la voix. il avait besoin de savoir. il voulait se rassurer.

tu t'aperçois presque immédiatement de la présence de dyl qui t'attends non loin. et tu as l'impression de revivre vos premiers rendez-vous, les petites surprises, attendre l'autre pour l'embarquer toute la soirée. ça te fait du bien de le voir là, comme ça, à t'attendre. tu laisses ton amie se détacher de ton dos et tu la salues rapidement, rejoignant plutôt dyl, un sourire sur les lèvres. mais tu remarques tout de suite une sorte de retenue, comme si quelque chose vous empêchait d'être comme avant. il répond tout de même à ton baiser, mais il n'est pas comme celui auquel tu t'attendais. tu tentes de cacher la petit déception qui se fraye un chemin sous ta peau, dans ton cœur. hum j'me suis dit que je pouvais te faire la surprise. j'pensais que peut-être, on pourrait marcher le long de la jetée, ou sur la plage. ton sourire s'élargit et tu serres la main de dyl contre la tienne quand ses doigts se glissent prêt des tiens. tu te rapproches de lui et tu laisses vos épaules s'effleurer. t'as besoin de le sentir prêt de toi. tu t'apprêtes à parler, mais dyl est plus rapide que toi. hum c'était une amie ? tu fronces un peu les sourcils. la jalousie. évidemment. c'était ça, cette retenue. tu te mords la bout de la langue. j'adore ce genre de surprises. la plage est une très bonne idée. tu murmures en continuant de marcher, sa main serrée dans la tienne, la seconde enfoncée dans une poche de ta veste à cause du froid. tu aurais aimé te baigner avec lui, mais vu la température, pas question de retirer ne serait-ce qu'une chaussure pour marcher dans le sable. c'est une amie. rien de plus. tu te retournes doucement, espérant voir une scène familière. tu tires un peu sur la main de dyl pour qu'il fasse de même. elle est avec son mec, regarde. d'un geste du menton, tu désignes le couple avant de te rapprocher de nouveau de dyl. mais tu sais juste pas quoi dire. c'est étrange. c'est plus comme avant, sans doute que ça ne le sera jamais plus. fais-moi confiance dyl. tu chuchotes doucement en caressant le dos de sa main du bout des doigts. tu veux le rassurer. tu veux lui montrer que les autres ne sont rien, qu'il n'y a que lui. qu'il n'y a jamais eu que lui. mais tu sais pas comment faire, tu sais pas comment t'y prendre. t'es un peu nul pour ce genre de trucs.

puisqu'il avait décidé de se racheter, dyl tentait de faire des efforts. même si c'était des pas de bébés. les remords et l'amour nourrissaient ses actions. il voulait faire plaisir à hélios. lui montrer à quel point il comptait pour lui. après six ans de relation, les gens délaissent leur conjoint. les moments de la vie deviennent juste une routine. dyl voulait continuer à le surprendre. dans l'espoir de peut-être réapprendre à le connaitre. à vivre avec lui.  j'adore ce genre de surprises. la plage est une très bonne idée. il soupira de soulagement. son corps se relaxant. il souriait. il était satisfait. encore plus lorsque sa main se serra contre la sienne. il se dit qu'il y avait de l'espoir. je suis content. je me suis dit que cela nous changerait un peu d'air. qu'il avoua. son petit ami prenait du temps pour être avec lui, comme dyl en prenait pour être avec hélios. si tous les deux continuaient à faire des efforts, il était persuadé que tout rentrerait dans l'ordre. c'était légèrement naif et optimiste de sa part. l'air marin avait au moins le bénéfice de soulager ses poumons. même si une partie de lui même continuait à penser à cette fille.  c'est une amie. rien de plus. il fronce les sourcils. tout le monde commence par le stade de l'amitié et après ça devient plus. hélios lui tire la main, et le force à se retourner. alors le jeune josovan s'éxécute.  elle est avec son mec, regarde. en effet, il pouvait la voir au loin avec un autre homme. maintenant il se sentir particulièrement stupide. comme d'habitude il avait jugé sur les apparences. fais-moi confiance dyl. il détourne le regard. il s'en veut d'être aussi con. les caresses d'hélios sur ses mains réussissait néanmoins à le relaxer. désolé j'suis vraiment un idiot. il souffle un coup et rajoute. tu sais j'ai confiance en toi. il était vraiment sincère. mais je n'ai pas confiance aux autres. il ne savait pas trop comment l'expliquer, et il savait encore moins si ce qu'il expliquait était compréhensif. quand je te vois avec quelqu'un d'autre, j'ai ses petits picotements dans le bas du ventre.  j'deviens jaloux. parce que j'aimerai être  à leur place. c'est juste que je veux que tu passes tous ses moments avec moi. il s'embrouille lui même. il continu de marcher. promis je vais essayer de me contenir. dit-il en ravalant sa fierté. dieu sait que la jalousie était loin d'être sexy. il ne voulait pas se montrer étouffant avec lui. il savait qu'il ne tenterait rien avec une ou un autre. vraiment.

avec dyl, il n'y a jamais eu de routine, chaque jour état beau, fort, puissant, comme le premier. tu avais l'impression que le temps n'était rien, que les années ne défilaient plus. et pourtant, à quelques années de la redouter trentaine, tu te sens soudaine perdu, paumé. ça ne t'étais plus arrivé depuis ton adolescence, depuis les moments ou tu te demandais comment faire pour annoncer à tes parents que t'aimait aussi les mecs. tu te sens comme un adolescent caché dans l'ombre, qui ne peut pas se montrer, qui essaye de trouver une solution. je suis content. je me suis dit que cela nous changerait un peu d'air. tu serres toujours la main de dyl dans la tienne, tu hoches la tête en silence. il a raison. tu as l'impression de tourner en rond dans ton - votre - appartement. il te demande ensuite si la fille qui était avec toi n'est qu'une simple amie. tu souris, tu serres sa main contre la sienne et tu lui confirmes qu'elle a un mec - et que c'est pas toi. tu caresses le dos de sa main du bout des doigts, tu le sens se détendre doucement contre toi. tant mieux. tu n'as pas envie de te prendre la tête, juste profiter de ton petit-ami. même si c'est étrange et que ce sera jamais comme avant. désolé j'suis vraiment un idiot. tu sais j'ai confiance en toi. mais je n'ai pas confiance aux autres. tu hoches la tête en silence. toi non plus tu ne fais pas confiances aux autres, mais tu te sais moins jaloux que dyl. ou du moins, tu sais mieux le garder au fond de toi. quand je te vois avec quelqu'un d'autre, j'ai ses petits picotements dans le bas du ventre. j'deviens jaloux. parce que j'aimerai être à leur place. c'est juste que je veux que tu passes tous ses moments avec moi. promis je vais essayer de me contenir. tu souris doucement, tu tournes la tête et tu viens déposer un baiser sur sa joue, avant de te blottir contre lui. vous arrivez à la plage après quelques minutes et tu sens tout de suite la différence sous tes pas, quand vous marchez. on venait souvent avant. tu murmures doucement. quand ni toi, ni dyl ne bossait. quand vous étiez encore étudiant. tu te rappelles des journées passées sur le sable à bronzer. tu souris à cette pensée. tu tournes la tête vers l'océan qui semble déchaîné aujourd'hui. elle doit être glaciale. tu te mords la lèvre. peut-être que s'il faisait un peu moins froid, tu l'aurais mit au défi de piquer une tête. mais pas, aujourd'hui, tu veux juste garder dyl contre toi. merci d'être venu à la boite. je sais que c'est un effort. tu chuchotes presque. t'as pas envie d'aborder le sujet qui fâche, mais t'avais besoin de lui dire merci pour ça. tu sais qu'il fait des efforts pour passer au-dessus. et toi, tu réfléchis à comment faire pour changer de job. mais rien n'est simple.

sa jalousie le mettait toujours dans des situations délicates, et pourtant il assumait. c'était une part de lui même. c'était qui il était.  et il était vraiment reconnaissant de la patience qu'avait hélios envers lui. il gardait toujours une voix douce, et évitait de s'énerver. surement parce que le sujet strop teaser était tabou. cependant, il ne devait pas l'être. dyl souhaitait qu'hélios lui parle ouvertement de ce qu'il faisait, même si cela le mettait mal à l'aise. il devait prendre sur lui voilà tout. surtout si c'était une part aussi importante de sa vie. alors le jeune josovan lui explique ce qu'il ressent. les émotions qui le domine quand il le voit avec quelqu'un d'autre que lui. on pourrait croire qu'après une aussi longue relation, il serait bien au dessus de cela, mais ce n'était pas le cas. comme d'habitude, son petit ami se montrait compréhensif. quelle perle il était! il sent les lèvres d'hélios se poser sur sa joue. et puisqu'ils étaient lancés sur le sujet, dyl décida qu'il pouvait tenter un peu sa chance. tu sais j'commence à me faire à l'idée. qu'il murmure. doucement mais surement. est ce que quelqu'un d'autre est au courant? il se mord les lèvres. il préfère demander, histoire de ne pas faire de bourde dans un futur proche. ce n'était aucun cas un jugement, mais bien plus par curiosité. il aurait bien aimé savoir ce que les autres en pense, même si au fond il se foutait pas mal de leur avis. d'ailleurs comment ça s'fait que tu m'fais jamais de strip tease? qu'il demande cette fois-ci les yeux pétillants, une fausse moue boudeuse aux lèvres. il le taquine. il l'attire un peu plus contre lui. surtout avec ce froid, sa chaleur n'est qu'un plus. il peut le sentir se blottir contre lui. ils commencent à marcher tous les deux dans le sable fin. ils en auront surement pleins leurs chaussures. on venait souvent avant. c'était le cas. il avait raison. des souvenirs lui refaisaient surface. dyl qui forçait hélios à venir se baigner avec lui alors que ce dernier dormait tranquillement. hélios qui lui mettait de la crème dans le dos. dyl qui se faisait attaqué le petit orteil par un crabe. une vague nostalgique s'était emparée de lui.c'est qu'on en a fait du chemin. le temps était passé si vite. et ils étaient toujours là, à se tenir par la main. au fond c'était inspirant. elle doit être glaciale. il hoche de la tête. il n'y a pas moyen qu'il foute un pied dedans. s'il était pas aussi gentil, il aurait poussé hélios dans l'eau juste pour qu'il puisse confirmer. mais il n'oserait pas. jamais. trop peur de se faire priver de sexe à vie. merci d'être venu à la boite. je sais que c'est un effort. c'est normal. et puis ça m'aide à m'habituer. il place son bras autour de sa taille.

tu aimes ces petites moments. ou tout semble comme avant. tu sais j'commence à me faire à l'idée. est ce que quelqu'un d'autre est au courant? tu te mords la lèvre et tu restes silencieux quelques secondes. tu observes le paysage qui s'offre à vous avant de répondre. seulement sierra. mais elle était censée le savoir non plus. c'était genre, la semaine dernière. tu souffles avec un sourire dans la voix. et tu repenses à cette nuit, il y a très peu de temps, ou sierra t'as confronté à cette écrasante vérité. vous veniez tout juste de vous séparer, avec dyl. et t'étais pas au meilleur de ta forme. d'ailleurs comment ça s'fait que tu m'fais jamais de strip tease? tu ris un peu en te blottissant contre dyl. vous vous enfoncez dans le salon et tu restes contre lui au possible. tu hausses un peu les épaules à sa question. aucune idée. ça te plairait ? tu murmures doucement, les sourcils légèrement froncés. après toute cette histoire, tu serais étonné qu'il te réponde oui. mais sait-on jamais, c'est une bonne information à retenir, pour la suite. vous marchez sur la plage et tu te sens soudainement nostalgique de tous ces moments passés. ces journées à ne rien faire et ces baignades qui n'en finissaient plus. c'est qu'on en a fait du chemin. tu hoches la tête une nouvelle fois. oh oui, vous en avez fait, un bon bout de chemin. tu remercies dyl d'être venu à la boite. c'est normal. et puis ça m'aide à m'habituer. tu ne réponds pas, tu te contentes de passer ton bras dans le dos de dyl et de le garder contre toi, alors qu'il passe le sien autour de ta taille. tu enfouis ton visage dans son cou quand une bourrasque de vent te surprend. tu te rappelles la fois ou on a fait l'amour sur la plage. tu souffles en souriant dans son cou. on avait du sable partout. et ça grattait pendant des jours. tu pouffes. c'était une mauvaise idée de faire ça, mais le soir là, c'était magique, comme à chaque fois. tu te pinces les lèvres, tu le lâches un court instant, le temps de passer ta main sous sa veste et son haut, la posant contre sa peau chaude. tu frottes doucement son dos pour faire passer le froid sans doute provoqué par ta peau.

ce n'était pas forcément tous les jours facile, mais ils avançaient. à leur propre rythme. et cela lui suffisait. le plus important c'est qu'ils soient ensemble. dyl pousse un peu sa curiosité. il veut en apprendre sur le sujet. peut-être qu'en parler avec quelqu'un d'autre l'aiderait? il n'en savait trop rien. de toute façon jamais rien ne changerait l'image qu'il avait de lui. certes, savoir qu'il se prenait pour magic mike était très déconcertant. mais petit à petit il y arriverait. seulement sierra. mais elle était censée le savoir non plus. c'était genre, la semaine dernière. le sentiment de surprise devait être évident sur le visage du jeune homme. il ne s'attendait pas à cela. sierra était tout de même sa soeur jumelle. elle avait surement dû comprendre que quelque chose de louche se tramait. c'était le genre de fille intelligente qui ne laisse personne indifférent. quoi? vraaaiment? il avait les yeux aussi gros que des soucoupes. et comment elle a pris la nouvelle? elle est ok avec cette profession? qu'il demande avec une certaine timidité, ne sachant s'il approchait d'un terrain dangereux. il suffisait de voir comment lui avait réagit. c'était pas forcément une nouvelle évidente à intégrer, surtout quand la nouvelle ne sort pas de la bouche du dit petit-ami. dyl lui demanda ensuite pourquoi lui avait toujours été écarté. un strip tease ne semblait pas si mauvais. aucune idée. ça te plairait ? heu. très bonne question. le jeune josovan n'en savait trop rien. ce n'est pas comme s'il avait une quelconque expérience dans le domaine. je ne sais pas. mais la vue d'un tel show ne devrait surement pas le déranger. c'est pas comme si j'ai pu en voir beaucoup avant. j'ai pas d'expérience dans ce domaine. il reporte son regard sur le ciel. loin devant lui. ce n'était pas la peine de lui rappeler son inexpérience, et son éducation très stricte. hélios était surement le plus au courant puisqu'il lui avait littéralement tout appris. et des moments gênants il y en avait eu. c'est qu'à l'époque il ne savait pas du tout quoi faire avec ce qu'il avait entre les jambes. tu te rappelles la fois ou on a fait l'amour sur la plage. on avait du sable partout. et ça grattait pendant des jours bordel.dyl failli s'étouffer dans sa salive. mais ça va pas de sortir des trucs comme ça. ses joues étaient rouge. comme d'habitude. mais il pouvait le mettre sur le compte du froid. et si vous ne le saviez pas, ce n'était en rien l'idée de dyl. il n'était pas à l'aise avec son corps et encore moins sa nudité alors. je ne sais même pas comment j'ai pu accepter ça. j'suis pas un nudiste. hélios l'avait surement convaincu avec ses mots doux et ses yeux de merlan frit. mon dieu faire ça à la vue de tous.

l'ambiance est plus détendue que ces derniers jours. tu te sens bien contre dyl, même s'il s'aventure sur le terrain de ton job. dangereux. tu te mords la lèvre, répondant à ses question assez calmement. quoi ? vraaaiment ? et comment elle a pris la nouvelle ? elle est ok avec cette profession ? tu te mords la lèvre, haussant un peu les épaules. sierra, c'est ta jumelle, et sans doute qu'elle serait capable de tout accepter sans hésitation. elle en a plus rit qu'autre chose, en réalité. tu réponds avec un petit sourire sur les lèvres, vous continuez de marcher et ça te fait du bien de pouvoir en parler, au moins un peu, avec dyl. ça montre qu'il fait des efforts pour passer outre toute cette histoire. ça te fait du bien de savoir qu'il essaye. il te demande sur un ton léger comment ça se fait que tu ne lui ai jamais fait de strip-tease à lui. tu sais pas vraiment, t'as jamais réfléchit à ça en réalité. tu lui demandes avec un sourire en coin si ça lui plairait. je ne sais pas. c'est pas comme si j'ai pu en voir beaucoup avant. j'ai pas d'expérience dans ce domaine. tu te mords la lèvre, retenant un léger rire. tu sais que ça le gène, souvent, d'avoir eu une éducation très stricte. je garde ça en tête alors. tu murmures, tes lèvres collées contre son oreille. tu laisses un léger silence s'installer, tu te laisses aller à la nostalgie de vos journées passées sur la plage. avant de te remémorer celle ou vous avez fait l'amour sur cette même plage. tu souris, passant ta main dans le dos de dyl, remémorant ce souvenir. et tu éclates de rire quand il manque de s'étouffer. mais ça va pas de sortir des trucs comme ça. je ne sais même pas comment j'ai pu accepter ça. j'suis pas un nudiste. tu lèves les yeux au ciel, le serrant contre toi. c'était le soir, y'avait plus personne ! même pas, tu te souviens, je devrais te faire la gueule pour ça. tu ajoutes en souriant, un sourire sur les lèvres et dans la voix. tu lui donnes un léger coup dans les côtes pour le punir de cet oubli, avant de t'arrêter pour venir l'embrasser tendrement.

ils étaient à nouveau ensemble, mais cela ne pouvait pas dire qu'ils étaient aussi à l'aise qu'avant. maintenant, ils choisissaient leurs mots avec précision pour éviter des terrains minés. alors que plus tôt, ils auraient surement juste dit les choses ouvertement. cela ne dérangeait pas vraiment le jeune josovan. dans un sens cela rendait les choses plus guindées. et il était heureux de constaté qu'hélios ne se braquait pas. son petit ami semblait lui laissé poser des questions, même s'il pouvait y sentir une légère pointe de réticence. peut-être qu'il se disait que dyl tentait de le piégé et trouver une autre excuse pour lui faire la gueule. non. jamais il n'oserait. elle en a plus rit qu'autre chose, en réalité. sa surprise ne fit que s'accentuer. il avait imaginé quelque chose d'autre. elle lui lançant son escarpin dans la figure. une scène avec une certaine violence. cette fille était définitivement quelque chose. il était content de savoir que la famille d'hélios était totalement différente de la sienne. ouverte d'esprit. aimante.  il y avait une mince chance qu'ils le soutiennent dans ce qu'il le faisait.  généralement ils ne jugeaient pas les autres. j'l'aime bien ta soeur. qu'il avoua avec un petit sourire aux lèvres. mais t'inquiète elle est pas aussi joli que toi. il lui offre un petit clin d'oeil. puis, contrairement à son petit-ami,dyl était définitivement gay. il ne pouvait donc rien se passer. ensuite, dyl lui avoua qu'il n'avait jamais vu un strip tease de sa vie. et connaissant son passif, il n'y avait rien de très surprenant dans cette revélation. je garde ça en tête alors qu'il lui chuchota qu'on son oreille. un frisson parcouru le corps de dyl. s'attendant au pire. peut-être que le tenté n'avait pas été une de ses meilleures idées. il souffla un bon coup. il verrait bien. après, il le serre contre lui. il lui rappelle ce merveilleux souvenir. ou pas. c'était le soir, y'avait plus personne ! même pas, tu te souviens, je devrais te faire la gueule pour ça. oh non. il ne voulait surtout pas qu'il lui fasse la gueule. peut-être que j'm'en souviens pas parce que c'était juste trop horrible. qu'il souligne avec un certain amusement. hélios lui donne un coup dans les cotes et comme d'habitude dyl en fait des masses. aïe mais ça fait mal. c'est bon je suis en train de mourir. la vérité? il n'avait rien senti tout enrobé qu'il était dans son manteau d'hiver. puis hélios vient l'embrasser tendrement. ses lèvres sont si douce. dyl veut tout de suite recommencer. j'veux un être bisous magique. qu'il chuchota tel un gamin. mais il est impatient. alors il n'attend pas. il le tire un peu plus vers lui. il pose ses lèvres sur les siennes. délicatement. passionnément. et langoureusement.

c'est étrange, cette sorte de retenue entre vous. parce que rien n'est plus comme avant et rien ne le sera plus jamais. sans doute. tu as du mal à croire que votre relation redeviendra comme avant, belle, forte, puissante, rayonnante. tu te doutes qu'il osera de nouveau songer à te demander en mariage. et parfois, la nuit, tu t'en veux. tellement fort. mais vous essayez. vous essayez de revenir comme avant. vous faites des efforts, dyl te pose quelques questions sur ton job et ta sœur, et ça te fait du bien de savoir que petit à petit, il commence à accepter tout ça. tu le gardes contre toi. j'l'aime bien ta sœur. mais t'inquiète elle est pas aussi joli que toi. tu ris doucement, secouant la tête. tu te souviens des premières réactions de ta sœur quand tu t'es mis en couple avec dyl. elle avait l'impression qu'il te volait l'attention que tu portais à sierra. mais avec le temps, tout va mieux. tu espères pouvoir en dire de même pour votre couple. tu te mords la lèvre doucement. elle a pas de pénis surtout. tu pouffes de rire, imaginant déjà la relation de dyl à tes mots. il a toujours été assez mal-à-l'aise sur certains points, notamment la ou tu t'exprimes sans barrière, il n'est pas le plus loquaces quand il s'agit de faire des allusions sexuelles. peut-être que j'm'en souviens pas parce que c'était juste trop horrible. tu lèves les yeux au ciel, préférant donner un léger coup de coudes dans les côtes de ton petit-ami plutôt que de répondre. il en fait des caisses et tu viens l'embrasser pour te faire pardonner. il revient tout de suite contre tes lèvres et tu te sens tellement bien. j'veux un bisous magique. tu souris et tu réponds bien volontiers à son baiser teinté de passion et de tendresse. tu glisses tes mains dans son dos et tu passes une jambe derrière la sienne pour le faire tomber dans le sable. oops. tu ris doucement avant de revenir l'embrasser, tes mains sur ses joues. tu viens t'asseoir sur ses hanches, l'observant un moment. j'suis bien la, j'ai pas envie de bouger. tu souffles avec un sourire taquin.

dyl essayait vraiment de prendre sur lui. de se lâcher. d'être plus relax et moins coincé. mais c'était pas toujours évident. surtout lorsque c'était tellement ancré dans ses veines. foutue éducation catholique. parfois il se disait que sa vie aurait pu prendre un tour bien différent s'il avait été dans une famille normale. mais peut-être qu'il n'aurait pas rencontré hélios? peut-être même qu'il n'aurait pas cette tronche? si ça se trouve à la place de lui il y aurait une fille. il fronce les sourcils. il se dit qu'il pense trop. surement la fatigue. trop de travail ainsi que l'inquiétude du future de sa relation. il faudrait qu'il se ménage plus.  elle a pas de pénis surtout. dyl l'observe avec surprise, arquant un sourcil. au début ses oreilles ne comprennent pas. puis ses joues deviennent rouge. toujours aussi prévisible. il s'esclaffe de rire. parce qu'au fond c'est drôle, même si c'est toujours bizarre d'entendre des mots aussi crus sortir de sa bouche. surtout sur le sexe. bah j'suis pas allé vérifier. qu'il rajoute en roulant les yeux au ciel. un peu de respect ils parlaient tout de même de sa soeur. puis, dyl quémanda un autre bisous magique comme il disait. habituellement, il évitait de montrer autant d'affection en public, mais comme dit plus haut il essayait. et puis qui allait venir sur la plage avec un temps pareil? à part eux ? il ne fut plus qu'heureux quand se petit ami s'exécuta. mais ce dernier était vil, et quand dyl compris ses arrières pensées il était déjà dans le sable. sur le sol. mais ça va pas. qu'il s'exclame de nouveau avec cette petite mine boudeuse alors qu'hélios se moquait ouvertement de lui. qu'est ce qui lui avait pris? heureusement que son mentaux avait pris la plus grande partie du choc. alors qu'il s'apprêtait à se relever, son petit-ami en décida autrement. ce dernier semblait jouer à un jeu dangereux, l'embrassant, pour ensuite venir s'asseoir sur ses hanches. j'suis bien la, j'ai pas envie de bouger. dyl grogna. hélios paul andersson. qu'il commença à menacer. il tentait de le pousser, mais ne faisait que s'enfoncer un peu plus dans le sable. maaaais. il était coincé. là. allongé. à sa merci.  aurais-tu la gentillesse infime de te pousser ô amour de ma vie? il ne suppliait pas. dyl suppliait jamais. il demandait juste. espérant que le jeune homme n'est pas d'autre idée derrière la tête. parce que le voir ainsi sur lui donnait de certaines envies qu'il préférait pour le moment ignorer. est ce que c'est le moment où tu me fais un strip tease? qu'il ricane bêtement.

bah j'suis pas allé vérifier. tu grimaces, préférant ne pas imaginer ton petit-ami dans le même lit que ta sœur jumelle. tu te mords la lèvre. tu le taquines, le frappant à peine alors qu'il en fait des tonnes et réclamer un baiser magique. tu te mords la lèvre, lui offrant avec plaisir, profitant de ses lèvres contre les tiennes, encore et encore, toujours aussi douces après tant d'années et sa légère barbe. tu profites de vos baisers pour le faire tomber dans le sable, riant doucement contre ses lèvres, revenant les embrasser avec fougue et passion. mais ça va pas. tu viens t'asseoir sur ses hanches, l'empêchant par la même occasion de se relever. hélios-paul andersson. tu fronces les sourcils, les lèvres légèrement pincées. maaaais. aurais-tu la gentillesse infime de te pousser ô amour de ma vie ? tu arques un sourcil, secouant malicieusement la tête de gauche à droite. je l'aurais fais, si tu avais pas utiliser mon prénom entier. tu ris doucement, un sourire sur les lèvres. t'aurais pas du bébé. tu souffles en te penchant pour l'embrasser de nouveau. tu ignores sa remarque sur un éventuel strip-tease, préférant glisser tes mains sous sa chemise, au contact de son ventre alors que tu sais que tes sont glacés. ça c'était pour mon prénom tu souffles en riant contre ses lèvres, l'embrassant délicatement alors que tu retires tes doigts. tu regrettes de ne pas pouvoir les laisser se réchauffer contre la peau de ton petit-ami. ce soir, si tu es sage, je te montrerai ce que je sais faire. tu souffles en venant déposer un baiser sur le bout de son nez. tu te redresses ensuite, l'aidant à faire de même, avant de glisser ta main dans ses cheveux pour le débarrasser du sable.

ils étaient bien. là. sur cette plage. rien que tous les deux. dyl avait l'impression d'avoir une certaine liberté. libre des regards indiscrets. sans ombre sur le tableau. il souhaitait simplement profiter du moment. même si cela voulait dire: se retrouver le cul dans le sable. c'est qu'hélios s'était montré fourbe. dyl avait baissé ses défenses. il n'y s'était pas préparé. mais tomber ne faisait pas mal. et puis avoir hélios assit sur ses hanches n'avaient rien de dérangeant. forcément, le jeune josovan suppliait son petit ami. bon peut-être que supplier était un grand mot. disons qu'il lui demandait très gentiment de le laisser partir. c'est qu'il préfèrait tout de même être debout. et comme d'habitude, hélios devait se montrer compliquer. il arborait ce petit regard qui lui disait ne rêve pas trop. je l'aurais fais, si tu avais pas utiliser mon prénom entier. dyl rigola à gorge déployée. il n'avait jamais compris pourquoi son homme n'aimait pas ce prénom. paul. franchement il y avait pire. c'était pas si dégueulasse à prononcer. hélios l'embrasse de nouveau. ses lèvres chaudes contre sa peau. nectar des dieux. t'aurais pas du bébé.  qu'il ricane plaçant ses mains froides sur le torse de dyl. booordel de merde. qu'il s'écrit en frissonnant, lançant un regard mauvais à sa moitié. c'est qu'il commençait à en avoir mal de se faire mal traité. dire qu'il avait gentiment voulu l'emmener se balader. voilà comment on le remerciait.  ça c'était pour mon prénom qu'il était mesquin. mais il l'embrasse à nouveau, sachant que cela allait l'attendrir. que dyl était trop faible pour vraiment s'énerver. qu'il allait conserver son calme. sauf que lui commence maintenant à avoir froid. ce soir, si tu es sage, je te montrerai ce que je sais faire. et mais j'suis tout le temps sage. que dyl marmonne. désespéré? un grooos oui. hélios ayant toujours le contrôle lui dépose un baiser sur le nez avant de l'aider à se relever. dyl frotte son pantalon, tentant de retirer un maximum de sable. il commence à faire une drôle de danse pour enlever le plus gros. et pourquoi tu n'aimes pas ton second prénom déjà  paul? que le jeune josovan ose demander avec une certaine pointe d'amusement dans la voix. surtout pour que cela puisse le mettre dans des états pareils. et d'ailleurs j'ai parlé de toi à mes parents. que dyl avoue plutôt timidement. enfin parler était un grand mot. il leur avait simplement qu'il sortait depuis six ans avec un homme se nommant hélios et avait envoyé une photo. et comme d'habitude ses parents en avait faire des caisses. il soupire. il reprend la main d'hélios dans la sienne. et ils ont tout nié. rien de très surprenant pour dyl. ils trouvent qu'hélios est un très joli prénom pour une fille, et que tu devrais laisser pousser tes cheveux pour accentuer le coté féminin de ta personne. que dyl rigole roulant les yeux au ciel. ils étaient irrécupérable. dyl ne pouvait rien faire de plus. s'ils refusaient de voir la vérité en face c'était la fin.