la vie est faite de surprise. / ninaarwy.

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surprise, pas la meilleure.
ninaarwy

Ce matin je me suis réveiller avec un migraine pas possible, j'avais un mal de tête qui ne passe même pas avec un cachet. C'est pour ça que j'ai enfiler mes lunettes avant de me lever du mon … non pas mon lit mais mon matelas qui est au sol a présent. Je sais qu'aujourd'hui c'est le grand jour, on a eu les clefs la veille et on a décidé d'emménager aujourd'hui. Nina m'avait dit qu'elle avait trouver des gros bras, je suis rassurer pour elle car je ne pouvais pas venir même si j'aurais vraiment aimer venir l'aider. Moi, c'était mon grand frère qui c'était proposer, je ne lui avais pas demander mais il sait proposer se qui ma, toucher, plus et que je n'ai pas refuser. Je me lève alors difficilement car oui le sol est bas et que je suis pas si petit que ça. Je descends déjeuner, puis, je vais rapidement m'habiller d'un jogging et un tee-shirt quelconque que j'avais laisser sortie pour aujourd'hui. Laszlo entre dans ma chambre pour me dire qu'il est prêt et qu'on peut commencer a tout mettre dans les voitures. Heureusement qu'il y a la voiture familiale pour les gros trucs. Je viens alors l'aider, bien sûr on arrive a se faire rire l'un comme l'autre a se taquiner. C'était rare, mais j'apprécie ce moment passer. Une fois que nous sommes a la maison, faut dire se que c'est, il m'aide a tout sortir. Et même a installer mon lit que... ouais j'arrive pas à faire ça. Je finis de sortir mes cartons en attendant. Au moment ou je prends un carton entre mes mains je vois une voiture que je reconnais de loin, celle de Aaron qui arrive. D'accord, Nina ne ma pas dit que c'était Aaron qui était avec elle, pourquoi ? Je ne sais pas, mais je ne vais pas chercher plus en réalité. Quand j'arrive dans la chambre je dépose mon carton en soupirant. Mon frère se doute qu'il se passe quelque chose, mais ne m'en demande pas plus. Quand on se retrouve au salon alors qu'on ma donner un dernier coup de main ou mon bureau qui est dans ma chambre je le regarde. « Ca va l'faire, il me reste quelques cartons dans ma voiture, t'en fais pas je vais me débrouiller. Tu m'as déjà bien aider pour le reste merci Las'. » je dis en souriant. Quand il allait répliquer, je vois entré Nina toute heureuse. Je souris a son bonheur, je la prends dans mes bras : « Hey toi ! » et je la laisse dire bonjour à Las', quand je vois Aaron arriver mon sourire s'efface assez rapidement et je déglutis un peut. Je peux sentir le regard de mon frère sur moi. « J'y vais Ed, les petits vont pas tarder. » il me dit en souriant doucement et me prend dans ses bras, je le serre, l'étreinte fraternelle. En faite c'était l'excuse pour partir et nous laisser seul. Je vais pour sortir, aller chercher le reste de mes cartons et passe a coter d'Aaron : « Salut. » je dis simplement avant de sortir rapidement pour qu'il ne m'interpelle pas. J'avais pas envie, pas maintenant, c'était beaucoup trop tôt pour moi, je n'arrive pas, pas avec se qui c'est passer. J'irais pas au point de dire que c'était un trahison mais... ouais j'ai mal, mal de savoir se qu'il a fait, mal de le voir là. Je prends mes derniers cartons et ferme ma voiture. Je file rapidement dans ma chambre pour les déposés. Je tire un peut la porte en soupirant discrètement en regardant mes cartons devant moi. Je passe doucement mes mains dans mes cheveux en fermant un peut les yeux. Essayant de pas penser que ouais, Aaron est là. Je sens mal, je sens l'embrouille arriver, je sens que Nina va nous faire quelque chose. Je ne sais pas si elle sait tout, si elle sait que c'est lui l'ami qui a embrasser Emeline, si... arrête avec t'es si Ed. Tu verrais le moment venu.

**○ inscrit le** : 07/09/2016

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C'était le grand jour. Ouais. Enfin le grand jour. Elle déménageait. Enfin. Et bien sûr, elle avait demandé de l'aide à Aaron. Parce que ... Parce qu'au départ, elle ne savait pas. Elle ne savait pas que Aaron avait embrassé Emeline. Si elle avait su dès le départ ? Est-ce qu'elle aurait quand même demandé à Aaron ? Sans doute qu'elle aurait été faire un tour chez lui pour avoir le fin mot de cette histoire. Mais au départ, ouais, si elle avait été le voir, c'était simplement parce qu'elle avait besoin d'un coup de main et qu'elle devait le convaincre de l'aider. Il avait été gentil de bien accepter. Même après qu'il lui ait dévoilé que ... Ca risquait de pourrir l'ambiance. Elle le savait. Ca ne serait pas simple. Ca allait être la merde. Mais ils ne pouvaient pas rester comme ça tous les deux. "T'es prêt ?" Sans doute que ça devait être compliqué pour Aaron. Sans doute qu'il n'avait pas envie d'être là. Si ça se trouvait, il n'avait qu'une envie ... partir en courir. Et ne pas aider Nina comme il avait dit qu'il le ferait. Elle avait posé une main sur celle d'Aaron et elle avait tourné la tête vers lui. "Je sais que c'est pas simple." Elle secoua la tête. "Mais faut le faire." Ouais. Ils devaient le faire. Nina était sortie de la voiture. Elle avait vu Edwy avec son frère Lazlo. Elle espérait que les choses allaient s'arranger aussi pour ces deux là. Parce qu'elle savait qu'ils étaient du genre ... A se fritter un peu dernièrement. Enfin, ça allait peut-être mieux. Toute souriante, elle avait fini par se rapprocher d'Edwy pour lui faire un gros câlin. "Hey toi !" avait-elle répondu. Elle l'avait serré tout contre son coeur juste quelques instants. Après cette forte étreinte, elle salua le frère de son meilleur ami. Lazlo était parti. Et l'accueil d'Edwy envers Aaron était froid. Glacial ... "Le blizzard ..." Elle avait posé une main sur l'épaule d'Aaron. Ca devait pas être ... Comment dire ... Ca devait être dur. Pour l'un. Comme pour l'autre. "J'vais chercher un carton. Peut-être que tu devrais aller le voir." Ou bien, il pouvait aider Nina et après, il irait voir Edwy. La balle était dans son camp.

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Nina. ▬ Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting, all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess. It's a love story

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Nina, Edwy & Aaron

Et voilà c'était aujourd'hui, je ne pouvais plus reculer, j'allais revoir Edwy pour la première fois depuis l'histoire du baiser et je ne savais pas à quoi m'attendre...ou plutôt j'avais peur de savoir à quoi m'attendre. Mais j'avais donné ma parole à Nina pour l'aider lors du déménagement donc il était hors de question que je n'y aille pas, surtout que c'était quand même une excellente occasion d'essayer de me réconcilier avec Edwy.

- Franchement je n'en ai aucune idée...

Ça ne servait à rien de mentir à Nina, elle connaissait toute l'histoire et donc savait que je redoutais cette confrontation. J'acquiesçais quand elle me disait qu'il fallait le faire même si la situation était compliquée. On avait donc chargé les affaires de Nina dans ma voiture et on s'était rendu au nouvel appartement qu'elle allait partager avec Edwy. En entrant Nina se dirigeait rapidement vers Edwy pour le prendre dans ses bras. Je sentais mon coeur se serrer à cette vision surtout que j'avais remarqué le sourire du brun s'effacer quand il m'avait vu. Je remarquais également que Laszlo était là et dans une tout autre situation j'aurais été content de le constater parce que c'était signe de mieux entre les deux frères. D'ailleurs ce dernier partait, nous laissant tous les trois, enfin pas longtemps puisque Edwy sortait également. En passant à mes côtés il me saluait enfin, un salut plus que glacial.

- Salut ! Répondis-je presque dans un chuchotement.

Je regardais tristement Nina quand elle venait poser sa main sur mon épaule avant de me dire qu'elle allait chercher ses cartons, elle me suggérait de partir voir Edwy dans la pièce où il venait d'entrer avec ses cartons, mais je n'étais pas convaincue que ce soit la bonne chose à faire.

- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée que j'y aille maintenant...faut déjà qu'il digère le fait qu'il va devoir passer cette journée en ma compagnie. Et puis je suis venu pour t'aider à déménager donc je ne vais pas te laisser décharger tes cartons toutes seules.

Au pire j'irais voir Edwy une fois qu'on aura remonté plusieurs cartons, le temps que Nina range leurs contenues. On sortait donc de l'appartement pour rejoindre ma voiture et prendre plusieurs cartons d'affaires, bien sûr j'en prenais toujours plus que Nina et les plus lourds. Lorsqu'on terminait notre deuxième aller-retour Nina me lançait un regard et je comprenais qu'elle voulait que j'aille voir Edwy. Sûrement en avait telle marre de voir ma tête de chien battu ou de mon silence inhabituel. Je soupirais légèrement avant de poser ce que j'avais dans les bras et souriais légèrement à Nina avant de me diriger vers la porte par laquelle était passé le brun un peu plus tôt. Peut-être que crever l'abcès dès maintenant allait nous permettre de passer une meilleure journée. Je frappais légèrement à la porte avant d'entrer sans avoir attendu de réponse.

- Ed'...je sais que tu veux pas me voir, mais on peut essayer de discuter ?

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Ouais je sais que je ne fais pas le meilleur accueil a … mon meilleur ami. Enfin, oui c'est toujours lui mon meilleur ami mais pour le moment ça ne passe pas du tout se qu'il a pu faire et je lui en veut, réellement. Je ne sais pas si c'est de ma faute mais j'ai l'impression d'enchaîne dispute sur dispute avec lui. Mon état ? Je ne sais pas... J'ai tellement envie de partir loin de cette ville pour quelques temps, je suis même perdu dans mon propre métier, je n'ai plus la fois ni même l'envie de continuer se que je suis entrain de faire alors quoi ? Je vais laisser Nina toute seule ici et partir moi tranquillement en voyage ? Non je ne peux pas lui faire ça, ça sera même de trop. Je vais devoir me pencher sur une chose autre que le webmaster... J'ai tellement envie de retrouver a mes dessins, mes photos que... j'ai même plus le temps pour ça. Après le salue glaciale, je suis partie « m'enfermer » dans ma chambre. Ouais c'est le truc que je viens de faire. Je ne les écoute même pas parler, je ne vois pas pourquoi j'écouterais. Puis je pense, je suppose qu'il à promis a Nina de venir pour l'aider. Assis sur ma chaise, pencher la tête dans un de mes cartons, pour sortir mes papiers, tout mes dessins en réalité. Pendant qu'Aaron aide Nina a défaire les cartons moi je suis alors appuyer sur mon bureau avec tout mes dessins devant moi dont certains que j'avais fais pendant que, ouais qu'Aaron et moi était entrain de bien s'amuser. A cette époque là aussi je prenais des écarts de temps en temps pour mortaliser des moments... non pas en photo mais en dessin. Je soupire une nouvelle puis je me redresse avant de balancer tout les dessins a terre. Au même moment j'entends frapper à ma porte. Je me retourne un peu surpris, je ne m'attendais pas a se que ça soit toi, toi Aaron, toi qui vient là. - Ed'...je sais que tu veux pas me voir, mais on peut essayer de discuter ? je soupire quand tu dis ça et je te regarde droit dans les yeux. « Ouais j'ai pas envie de te voir et non j'ai pas envie ! » je lui dis avec franchisse puis je passe a coter de lui pour éviter qu'on parle, mais, j'ai laisser tout mes dessins a terre, ceux qui nous représentent, représentait enfin je ne sais pas du tout. Je me faufile rapidement dans la salon mais je sens, je sens ta présence derrière moi, je sens que tu en as envie mais pas moi. Je passe mes mains dans mes cheveux en me retournant face à lui rapidement. « Quoi ? Quoi ? Tu veux qu'on parle pas de soucis ! » je fronce les sourcils en le regardant, remontant comme je peux mes lunettes commençait a m'énerver. « Tu veux qu'on crève l'abcès, ok pas de soucis crèvont le ! » je me fichais qu'il y ai Nina ou non dans la pièce, je sais qu'elle va se sentir mal mais je suis en colère, je suis en colère contre Aaron. « Tu crois quoi ? Tu crois qu'après se que tu as fais avec Emeline je vais vous pardonner ? Comme ça ? En un claquement de doigt ! » je lève doucement les bras en l'air en te parlant, je suis partie et pas près de m'arrêter. « C'est pas s'qui m'fallait putain ! Toi mon meilleur ami qui embrasse la... Emeline ! » je garde les sourcils froncés mais aussi je fais des gestes avec mes bras. « Ca commençait a s'arranger avec mon frangin, j'étais entrain de me poser des foutus questions sur Emeline mais maintenant je pense que c'est décidé, je ne m'en poserais plus. T'es l'bourreau des cœurs et ça, ouais, je t'en veux, je t'en veux d'avoir faire se que tu as fais. Alcool ou non ! » Je passe mes mains dans mes cheveux pour essayer de me calmer mais non, je tourne un peu en rond. « Et là tu vas m'dire que c'est pas t'faute mais que étais sous l'emprise de l'alcool c'est tout. Ca n'excuse pas tout ! » je n'y vais pas de main mort mais Aaron et Nina me connaissent, ils savent que je suis franc et que ouais je suis pas du genre a tenir ma langue ou bien même laisse le temps aux autres de parler. Énerver je parles un peut de trop...

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Ca passe ou ça casse comme on le dit si souvent. Et Nina ... Elle voulait croiser les doigts. Et se dire que ça allait bien. Que ça irait bien. Et se dire qu'ils allaient arrêter de se faire la gueule. Ca allait péter un bon coup, c'était certain. Ca devait péter un coup d'ailleurs. Ce n'était qu'en faisant taper le poing contre la table, si on peut dire ça ainsi, que ... Et bien, que les choses pourraient s'arranger. Tout simplement. Enfin, c'était ce que Nina voulait croire. Elle ne voulait pas croire que leur belle amitié allait être détruite à cause de cette maudite histoire. Non. Ca n'allait pas se passer comme ça. Et Nina n'allait pas laisser faire les choses. Non. Du tout. Il était vrai qu'elle n'avait pas son mot à dire. Mais elle n'allait pas les laisser s'entredéchirer. Oh que non. Il n'était pas question que ça se passe comme ça. En tout cas, l'accueil d'Edwy envers Aaron avait été froid. Vraiment froid. C'était le blizzard, comme elle le disait. C'était une tempête. "Bon ... Ca aurait pu être pire." Nina conseillait à Aaron d'aller le voir. Seulement, le jeune pompier ne voulait pas. Il voulait ... attendre un peu à dire vrai. Attendre de déménager les affaires de Nina. Il était là pour elle après tout. Elle pencha la tête sur le côté. "Ok, ok. Je vois que ta décision est prise et que je ne pourrais pas te faire changer d'avis." Ouais. Il était vrai qu'il était là pour elle. Pour l'aider avec ses cartons. Et comme elle en avait plusieurs ... Elle avait ses fringues, principalement, des bouquins, des dvds, quelques babioles, des petites choses dans le genre. Mais ça faisait quelques cartons. Des meubles ? Non. Elle n'en avait pas. Son précédent appartement était meublé. Et vu comme elle avait été dans la merde, elle n'avait pas vraiment eu l'occasion d'en acheter. Non. Maintenant ... Oh, maintenant, elle allait continuer à faire attention à ce qu'elle achetait ou ce qu'elle n'achetait pas. Ce n'était pas parce que sa situation était plus ... comment dire ... Qu'elle allait jeter l'argent par les fenêtres. Hors de question que ça se passe comme ça. Parce qu'elle savait très bien que du jour au lendemain, tout pouvait recommencer. La merde et tout ça. Donc, autant l'éviter. Autant s'éviter des ennuis et garder de l'argent de côté. Tout simplement. Après un bon moment, tous les cartons de Nina étaient sortis et étaient entreposés dans sa chambre. Et comme ils avaient plus ou moins fini, c'était le moment pour Aaron d'aller parler avec son frère de coeur. Et ça criait. Comme elle pouvait s'y attendre, ça criait. Et Nina n'allait pas s'en mêler tout de suite. Alors, elle s'était servie un coup à boire. Et puis, elle avait filé dans sa chambre. Pour commencer à ranger un peu tout son bordel. Mais elle gardait une oreille attentive sur les deux zouaves. Histoire ... Qu'ils ne s'entretuent pas tous les deux.

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J'acquiesçais légèrement de la tête quand Nina me disait que cet accueil glacial aurait pu être bien pire, oui ça aurait pu être le cas, mais c'était quand même difficile à vivre de voir son meilleur ami agir comme ça. La rouquine voulait quand même que j'aille le voir tout de suite, mais comme c'était une discussion qui risquait de durer longtemps je préférais d'abord aider Nina à décharger ses cartons, j'étais venu pour ça. Comme elle n'avait pas énormément d'affaires et pas de meubles ce fut assez rapide et bien rapidement je me trouvais à frapper à la porte d'Edwy, prêt à faire face à la colère de ce dernier. En entrant je lui avais demandé si on pouvait discuter et j'avais l'impression de recevoir un coup dans le ventre quand il me disait ne pas vouloir ni me voir, ni discuter avec moi. Il passait donc à côté de moi pour changer de pièce et peut-être que je l'aurais laissé tranquille si je n'avais pas aperçu ses dessins de nous, que visiblement il regardait avant que j'arrive, ça me donnait bizarrement l'espoir suffisant pour suivre Edwy et pour persévérer, car si on discutait pas jamais les choses pourraient s'arranger. Je me stoppais net quand Edwy se retournait vers moi et commençait à s'énerver. J'avais rarement vu mon meilleur ami autant en colère et savoir que c'était uniquement de ma faute ne faisait que me rendre encore plus mal. Malgré mon envie de lui répondre tout de suite je le laissais me dire tout ce qu'il avait à me dire, de toute façon il ne me laissait pas vraiment en placer une, maintenant qu'il était lancé je ne pouvais plus l'arrêter. Si je n'étais pas autant convaincu qu'il fallait qu'on passe par cette dispute pour espérer se réconcilier j'aurais regretté avoir lancé la discussion, car ça faisait mal, mon cœur se serait quand il disait que tout commençait à aller mieux avant que je fasse le con. Je faisais non de la tête quand il ajoutait que j'allais probablement essayer de me cacher derrière l'excuse de l'alcool et profitais d'un moment de répit pour lui répondre.

- Tu me connais mieux que ça quand même. Oui j'ai fait une connerie quand j'étais bourré, mais jamais je reporterais la faute sur l'alcool, j'assume ce que j'ai fait même si je regrette infiniment.

Bien évidemment j'avais insisté sur le dernier mot parce que je ne voulais pas qu'il puisse penser que j'assumais et que si je pouvais revenir en arrière je serais capable de faire la même chose, car si c'était possible jamais je n'embrasserais Emeline. Après j'étais peut-être trop bête, je n'avais peut-être pas fait assez attention aux indices qui m'auraient fait comprendre les sentiments d'Edwy.

- Je ne m'attends pas à ce que tu me pardonnes en un claquement de doigt, je sais qu'il te faudra beaucoup...beaucoup de temps avant que ça puisse être possible.

En espérant que ce soit possible, mais je voulais croire que oui puisqu'il n'avait parlé que de ne pas pouvoir me pardonner rapidement, pas de ne pas pouvoir me pardonner du tout.

- Je suis vraiment désolé Edwy si j'avais su qu'Emeline était aussi importante pour toi jamais je n'aurais fait ça...je ne pensais pas que tu commençais à avoir des sentiments amoureux pour elle. Alors peut-être que oui je suis un bourreau des cœurs, mais je te jure que jamais je ne l'aurais embrassé en sachant que tu l'aimais, tu es plus important que n'importe quelle fille pour moi.

Quand j'avais pensé à cette conversation j'avais eu peur de m'énerver à mon tour et de me mettre à crier contre Edwy, mais il fallait croire que j'étais tellement accablé par tout ce qu'il m'avait dit que je ne pouvais que parler d'une faible voix, presque avec quelques trémolos de temps à autre.

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Je n'y arrive pas, je n'y arrive plus, je n'arrive plus à me contrôler, à contrôler cette colère qui est en moi. Tu me connais tout aussi bien que moi je te connais. Ouais sur le coup, sur le cocup je pensais pas que tu aurais fais ça, tu m'auras fais ça en réalité. - Tu me connais mieux que ça quand même. Oui j'ai fait une connerie quand j'étais bourré, mais jamais je reporterais la faute sur l'alcool, j'assume ce que j'ai fait même si je regrette infiniment. je hausse alors des épaules quand tu dis ça, je vois que insiste bien sur le infiniment, mais ouais, se que je retiens c'est le « j'assume ce que j'ai fais. » mais ça me tourne dans la tête, ça me tourne a l'intérieur et ses putains d'images aussi. - Je ne m'attends pas à ce que tu me pardonnes en un claquement de doigt, je sais qu'il te faudra beaucoup...beaucoup de temps avant que ça puisse être possible. Je passe alors mes deux mains dans mes cheveux, je t'avais laisser le temps de t'exprimer comme tu l'a fais pour moi. J'attends que tu finisses. - Je suis vraiment désolé Edwy si j'avais su qu'Emeline était aussi importante pour toi jamais je n'aurais fait ça...je ne pensais pas que tu commençais à avoir des sentiments amoureux pour elle. Alors peut-être que oui je suis un bourreau des cœurs, mais je te jure que jamais je ne l'aurais embrassé en sachant que tu l'aimais, tu es plus important que n'importe quelle fille pour moi. je hausse doucement un sourcils en te regardant. Puis je dépose alors mes mains sur mes hanches en te regardant. « Attend, attend ! Combien de fois j'ai pu te parler d'elle ? Combien de fois tu m'as vue sourire tellement débilement quand je te parle d'elle et quoi ? Tu n'as rien remarquer ? Non, c'est vrai vous tous, tous bloquer sur moi et mon malheur ! Stop, j'ai envie d'en sortir de ça alors stop ! Mais ça, se qui c'est passer ça passe pas ! Non ! Il t'en faudra du fils a retordre pour te faire pardonne je te le jure mais aujourd'hui, c'était pas le bon moment et j'pense que tu l'as bien compris Aaron ! » C'était rare, très rare que je t'appelle comme ça, je ne savais pas comment t'appeller sinon, notre surnom serait signe de, et bien que je m'en fous tout se qui c'est passer mais simplement que je fais la gueule pour rien mais non, non ce n'étais pas le cas. Je pivote attrappe mes clopes que j'avais poser sur un petit meuble puis j'ouvre la porte vitré pour attérir dans le jardin. Et bien quoi ? J'arrive pas, j'arrive pas a rester dans la même pièce pour parler, parce que je vais rabacher exactement tout se que je viens de te dire. J'ouvre mon paquet, sort une cigarette l'apporte a mes lèvres puis je l'allume. Je m'éloigne de la porte vitré car ouais, j'avais promis à Nina que l'odeur n'allait pas entré dans la maison et c'est ce que je fais, clairement. Je tremble un peu sous la colère, je sais que tu avais vue les dessins, a terre, mais j'ai juste envie de que me trouve les bons arguments pour que je puisse commencer à te pardonner, à te pardonner de tout ça, après que Nina t'aide je m'en fous, mais je veux juste que tu trouves de bon prétexte tout simplement et rien d'autre. J'appuie doucement mes bras sur la barrière du jardin en fumant, regardant autour de moi, levant les yeux au ciel pour regarder la gueule du temps puis je ferme doucement les yeux en le voyant devenir gris a la limite de la pluie, mais je m'en fous, je reste dehors à fumer.

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Nina s'était allongée sur son lit. Les yeux rivés vers le plafond, elle poussa un soupir. Elle les écoutait. Elle les entendait. Elle n'avait pas toute la conversation. Elle ne comprenait pas tout. Mais elle savait que c'était houleux. Très houleux. Edwy avait déversé ... toute sa colère envers Aaron. C'était moche. C'était même très moche. Pour autant, Nina s'attendait à cela. Elle savait très bien que ... ça serait difficile. Pour lui. Pour Aaron. Pour Edwy. Pour eux. C'était même très compliqué. Pour autant ... Ouais, ils devaient en passer par ce stade. Ils devaient ... Ils devaient se disputer. Bien malheureusement. Ses deux hommes étaient têtus. Et pas qu'un peu. Ouais. Ils n'allaient pas plier facilement. Ni l'un. Ni l'autre. En même temps, elle comprenait Edwy. Elle aurait une copine qui lui volerait son mec, ouais, elle n'était pas certaine qu'elle aurait réagi d'une autre manière qu'Edwy. Pour autant, ces deux là ... C'était une amitié qui durait depuis pas mal d'années. Et Nina ne pensait pas que ça pouvait se terminer comme ça. Non. Ca ne devait pas se terminer comme ça. La rouquine s'était redressée. Un peu. Cherchant à savoir ce qu'elle pourrait bien faire à dire vrai pour les réconcilier tous les deux. Elle aurait pu appliquer la méthode Keira Knightley dans Pirates des Caraïbes 2. C'est à dire de faire semblant de ... d'être mal. De s'évanouir pour attirer l'attention des deux. Seulement, ça n'avait pas bien fonctionné dans le film. Elle se doutait que ça ne fonctionnerait pas à nouveau. "Allez Nina ... Faut que tu arrives à trouver quelque chose ..." Elle passa une de ses mains autour de sa nuque et elle poussa un nouveau soupir ennuyé. Elle ne savait pas trop quoi faire. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire. "Si tu leur proposes de faire à manger, y'en a un qui risque de ne pas se retrouver à table." Ouais. Elle pencha la tête sur le côté tout en soupirant à nouveau. Ouais. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait faire pour les aider. Nina ouvrit la porte quand elle entendit qu'il n'y avait plus de bruit. Normal. Edwy était parti pour fumer un peu. Nina s'était approchée de Aaron. "C'est pas la joie. J'me trompe ?" Pour autant, elle espérait que c'était pas fini. Elle espérait ... Qu'ils allaient encore parler. Même s'ils s'engueulaient. Mais ils parlaient quand même. En quelque sorte.

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Oui je n'étais pas forcément des plus observateur, surtout quand il s'agissait d'amour, peut-être uniquement parce que je n'étais jamais tombé amoureux et donc ne savait pas ce que ça pouvait faire sur nous.

- Et bien excuse moi, mais non ça ne m'a pas mis la puce à l'oreille désolé, tu sais bien que j'ai un cœur de pierre ! Ce n'était pas plus simple de me dire avec tes mots que tu tombais amoureux d'elle ?

Non bien sûr que non il avait fallu que ce soit seulement par des allusions et des sourires. Alors oui certes c'était en grande partie de ma faute de ne pas avoir su lire ce genre de message, mais il aurait également pu être plus explicite avec moi.

- On aimerait bien ne pas bloquer sut ton malheur, mais c'est assez difficile vu comment tu agis !

Bon en même temps c'était difficile de ne pas paraître triste quand on l'était, mais justement s'il paraissait abattu on ne pouvait que s'inquiéter pour lui et ça m'énervait qu'il nous reproche d'être de bons amis pour lui. J'avais l'impression de recevoir un coup dans le ventre quand il m'appelait par mon prénom, c'était une chose bien trop rare et de mauvaise augure.

- Ce sera quant le bon moment au juste ?

Ça faisait déjà plusieurs jours que ça s'était passé et pourtant pour lui c'était comme si c'était hier alors à ce rythme dans dix ans on y serait encore. Après ça Edwy partait dans leur jardin avec ses clopes et j'entendais une porte s'ouvrir, signe que Nina venait d'entrer dans la pièce.

- Non...malheureusement non. Désolé, j'aurais préféré me tromper en te disant que j'allais amener la mauvaise ambiance ici.

Bon elle m'avait déjà dit ne pas s'en soucier quand je l'avais mise en garde, mais c'était autre chose de le vivre en vrai, surtout que je me doutais fortement qu'elle avait dû entre toute notre dispute.

- Si tu veux je peux partir maintenant, après tous tes cartons sont tous là et Edwy ne veut pas discuter...donc autant que j'y aille.

J'en avais pas envie, parce que je voulais à tout prix avancer un peu avec Edwy, mais pas sûre que ça puisse donner de réel résultats et si c'était pour entendre mon meilleur ami me crier dessus encore longtemps ça allait être éprouvant.

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- Et bien excuse moi, mais non ça ne m'a pas mis la puce à l'oreille désolé, tu sais bien que j'ai un cœur de pierre ! Ce n'était pas plus simple de me dire avec tes mots que tu tombais amoureux d'elle ? Je ne réplique rien la dessus, je ne préfère pas sinon ça va vraiment partir dans tout les sens et que non, il ne fallait pas, fallait pas que ça finisse comme ça, du moins pour aujourd'hui mais surtout pour nous deux, nous trois car je sais que de l'autre coter Nina entend tout se qu'il se passe les cris mais surtout des explications si je peux appeler ça comme ça. De toute façon il n'y a pas grand chose à dire a part laisser un peut de temps à mon esprit de digéré tout ça. - On aimerait bien ne pas bloquer sut ton malheur, mais c'est assez difficile vu comment tu agis ! Je lève alors les yeux au ciel en entendant t'es paroles. « J'vais pas agir autrement que tu en sais exactement les raisons ! » je secoue doucement la tête, puis, quand tu m'adresses ses dernières paroles : - Ce sera quant le bon moment au juste ? je commence a prendre la direction du jardin, cigarette en main. « Quand mon esprit et mon cœur aura accepter toute cette putain d'merde. » je dis assez franchement, mais, je ne sais pas je ne trouvais pas d'autre mot pour décrire tout se qui se passait. Les deux choses bien était le déménagement puis qu'on arrive a mieux recoller les morceaux avec Laszlo mais ça, je ne sais pas, je n'arrive pas a mettre des mots dessus. J'avais refermé derrière moi pour ne pas laisser le froid entré, mais surtout que je préfère être un peu seul. J'avais allumer ma cigarette et même pas fait gaffe que Nina avait rejoint Aaron. Je préfère reste un peu là pour me calmer, calmer mes ardeurs, calmer ma colère. Colère qui ne devrait pas être car oui c'était vraie, si je t'aurais clairement parler d'Emeline peut-être qu'il ne se serait pas passer se qu'il ses passer, ou bien, elle l'aurait fait pour se venger de moi ? Je n'en sais rien du tout et je ne préfère pas y penser en ce moment. Le froid me saisi rapidement, je finis aussi rapidement ma cigarette, puis en tirant mes manches pour caché mes mains, je préfère rentré, tête baiser, quand j'entre je peux remarquer aussi que je coupe une conversation. Je file direction ma chambre en fermant doucement ma porte pour vous laisser a nouveau parler tranquillement. Je me mets à genoux pour commencer à ramasser mes dessins qui sont a terre. Il en manque un, je viens alors mettre mes genoux a terre en soupirant pour le chercher pensant qu'il a glisser sous mon lit et pas manquer. Je l'attrape doucement en soupirant un peu voyant que c'est l'un de nous deux, jeunes, très jeunes. Je les remets en ordre puis les poses sur mon bureau en venant m'asseoir sur ma chaise en attendant, attendant de se qui se passe. Je tourne un peu sur celle-ci, puis, je me décide d'enfin les remettre en ordre, dans l'ordre qu'ils doivent être, du plus vieux au plus récent. Mais je ne sais pas pourquoi je fais ça, instinctivement ? Machinalement parce que j'aime pas les voir dans le désordre ou tout simplement parce que je les voir malgré moi, pour essayer de me faire comprendre que je dois te pardonner.

**○ inscrit le** : 07/09/2016

the big day! and the three war world

Elle s'y attendait ... Ouais. Elle savait que ça serait la merde. Elle savait qu'il y aurait des cris. Elle savait qu'Edwy n'allait pas passer l'éponge facilement. Mais bon, ça la peinait. Quand même. Ca la peinait un peu. Beaucoup. Elle avait passé une main dans ses cheveux. Aaron s'excusait. Il avait ramené la mauvaise ambiance. "C'est pas de ta faute." Elle regarda son ami. "Enfin, si, c'est un peu de ta faute. Mais bon ... On s'y attendait après tout." Elle eut un hochement de la tête. C'était la merde. C'était la galère. Ca criait. Et c'était normal après tout. C'était même bien normal. Elle poussa un soupir et enleva sa main de ses cheveux. "Fait chier quand même ..." Et pas qu'un peu. Ouais. Aaron était prêt à partir. Et Edwy était rentré à l'intérieur. Aussi vite que possible avant de retourner s'enfermer dans sa chambre. Nina tourna la tête vers Aaron. "Non." Ouais. Non. Il n'allait pas partir comme ça. "T'as pas mangé un bout. Et j'suis pas d'accord que tu partes comme ça." Têtue Nina ? Un peu. Beaucoup. "Mes cartons, j'aurais le temps de les manger plus tard." Elle cligna des yeux après la connerie qu'elle venait de dire. "Non, pas manger. Ranger. C'est pareil. Tu m'as compris." Au moins, ça avait eu le mérite de lui arracher un sourire. Et c'était ce qu'elle demandait. Tout simplement. "Pâtes ou une de ces fameuses pizzas dont je t'ai parlé l'autre jour ?" demanda-t-elle. "Edwy étant fan de pizza, il aura pas de choix que de la manger avec nous." Elle eut un hochement de la tête. "Donc, ça peut aider." Elle avait eu un haussement des épaules. "Enfin, j'veux croire que ça peut aider." Elle espérait. Après, sinon, elle allait devoir mettre son nez là-dedans. Et gueuler plus fort que tout le monde. Et elle ne savait pas si elle y parviendrait. Elle essayerait, au pire.

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Nina. ▬ Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting, all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess. It's a love story

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Everything screw up so easily

Nina, Edwy & Aaron

C'était assez difficile de parler avec Edwy, on disait des choses, mais sans vraiment écouter l'autre, ou sans vraiment comprendre ce que voulait dire l'autre. Je baissais la tête quand il me répondait que ce sera le bon moment pour parler de ça quand son esprit et son cœur auront digéré. Il partait ensuite s'isoler dans le jardin et Nina elle refaisait surface. Bien sûr je m'excusais, parce que je n'aimais pas rendre cette journée aussi déprimante alors que ce déménagement était une excellente chose pour eux deux. Je regardais dubitativement Nina quand elle commençait à dire que ce n'était pas de ma faute avant de finalement admettre que si, ce qui était bien plus juste, on savait tous les trois que cette situation n'était due qu'à moi.

- Oui on s'y attendait...mais ça reste violent et triste même en s'y attendant.

Juste après avoir proposé à Nina de les laisser tous les deux, une chance pour eux de pouvoir mieux finir cette journée qu'en ma compagnie, Edwy revenait du jardin et partais immédiatement dans sa nouvelle chambre, là où je l'avais trouvé un peu plus tôt. Je m'étais pas attendu à ce que Nina me dise de partir, mais un "Non" clair et franc je m'y attendais pas non plus pour dire vrai, même si j'avais dû m'y attendre vu qu'ensuite elle me parlait de manger, comme dans notre conversation d'il y avait quelques jours. Je souriais quand elle s'emmêlait avec les mots par la suite.

- Je suppose que ça ne sert à rien de discuter, tu ne changeras pas d'avis.

Bon si je voulais vraiment partir je n'étais pas sûr qu'elle soit en mesure de m'empêcher de partir, mais entre amis on n'agissait pas de cette façon. Evidemment elle me reparlait de leurs fameuses pizzas. Même si j'adorais les pâtes que faisait Nina, son argument comme quoi Edwy aurait du mal à résister à l'appel de ces pizzas me faisait me décider.

- Va pour les pizzas alors ! Je vais prévenir Edwy pendant que tu appelles.

Oui j'étais peut-être un poil suicidaire, mais surtout têtu et je voulais vraiment qu'on arrive un peu à se parler avec Edwy. Je toquais donc à la porte, mais n'entrait pas cette fois-ci, au cas où il voudrait me jeter quelque chose à la tête.

- On va commander des pizzas avec Nina, tu veux quoi ?

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surprise, pas la meilleure.
ninaarwy

J’étais rentré un peu en surprenant tout le monde c’est peut-être pour ça que Nina et Aaron se sont arrêté de parler quand ils m’ont vue. C’est aussi pour ça que je suis partie dans ma nouvelle chambre en fermant la porte, je ne suis pas du genre à écouter, écouter les conversations qui ne me regarde pas, mais je me doute fortement qu’ils parlent de nous deux, de comme ça c’est passer, de comment ça s’est passer nous deux puis, comment dire, je pense que ni l’un ni l’autre ne s’écoutaient réellement mais c’est comme ça, au moins je lui ai dit ce que je pensais réellement mais surtout qu’il me faudrait du temps pour que je digère tout ça. Mais bon. Une fois dans ma chambre j’avais sorti ma trousse ou se trouve une grande partie de mes stylos, crayons à papier pour dessiné. J’attrape une des feuilles blanches qui est dans ma petite pochette puis je réinstalle mes lunettes sur mon nez. Je soupire doucement. Je dépose mon téléphone sur mon bureau, sortant aussi mes écouteurs ou je les mets puis je mets de la musique, pas bien forte mais j’en mets quand même. Je devais respirer, souffler mais surtout m’exprimer. Ouais j’étais mal, très mal avec ce qui vient de se passer avec Aaron, c’est normal. C’est comme mon frère alors bon, je pense qu’un frère ne ferait pas ça, mais c’était fait et je devais passer outre, passer à autre chose. Je viens alors prendre mon crayon à papier puis je commence à dessiner ce qui me passe par la tête, c’est-à-dire, lui et moi. Pourquoi ? Je ne sais pas du tout, j’ai besoin. Alors que j’étais assis à mon bureau j’entends frapper et retire un écouteur et laisse échapper un : « Mh ? » je ne savais pas si c’était Aaron ou Nina mais bon, j’entends la porte s’entre ouvrir, mon petit bruit voulait dire entré enfaite. - On va commander des pizzas avec Nina, tu veux quoi ? Je tourne un peu sur ma chaise reconnaissant la voix de Aaron. Les pizzas, astucieuse cette Nina. « Dit lui que je prends comme d’habitude, elle va savoir la quel c’est. » Ouais, celle que je prends toujours, la spéciale, avec tout le fromage qu’il faut, et tous les ingrédients bien gras. Après tout ça ne me ferait pas de mal du tout. Quand j’entends la porte se refermer je viens alors me remettre dans mon dessin. Même si ça ne me prends pas autant de temps que ça je préfère qu’il soit bien fait. Un peu de couleur par ci, par là mais sans plus. A mon habitude en fait. Puis quand je vois que l’heure va arriver pour que les pizzas soient prêtes. Je prends le dessin en main et sort de ma chambre. J’entends que l’on sonne à la porte, le livreur. Je viens ouvrir avant que Nina soit à la porte, sachant très bien qu’elle n’est pas dans la pièce. J’offre un petit sourire au livreur et lui donne la monnaie. Je récupère les pizzas dans une main puis je les dépose sur la table du salon. « A taaable ! » je dis assez fort pour qu’on m’entende, puis je viens alors regarder qu’elle pizza est à qui. Quand je vois Aaron arriver à ma hauteur, je viens doucement lui tendre le dessin, dessin que je viens de faire. Je ne sais pas si la parole sera bien présente en ce moment mais bon. Au moins, ce dessin peut représenter une sorte de pardon ? Je ne sais pas, ça sera à lui de juger. Dessin qui représente lui et moi quelque seconde plutôt, mais entrelacer, j’avais espéré qu’il aille les bonnes paroles pour lui pardonner mais tête de mule que nous sommes c’était un peu dur. Je viens prendre ma pizza et contourné la table pour m’asseoir en face de la personne qui sera. Je passe un pied sur la chaise et j’ouvre ma boite, un peu trop silencieux en fait…

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the big day! and the three war world

C'était la guerre entre Aaron et Edwy. C'était un fait. Mais que pouvait-elle faire ? Nina n'était pas ... Et bien, elle ne pouvait rien faire à dire vrai. Ils devaient arranger cette histoire. Tous les deux. Ils devaient se parler. Ils devaient faire la paix. Ce n'était pas simple. Mais ils n'avaient pas le choix. Du tout. Elle n'avait pas encore de solution. Elle ne savait pas vraiment comment ... Et bien elle allait réussir à les faire s'entendre à nouveau mais bon. Elle ne voulait pas ... Elle ne voulait pas perdre espoir. Du tout. "Je sais, je sais. Et la route va être encore longue." Elle eut un hochement de la tête. "Mais on va y arriver. Hein, d'accord ?" Il ne devait pas désespérer. Non. Ca allait le faire. Ca allait le faire et pas qu'un peu. Ca prendrait un peu de temps mais ils y arriveraient. C'était certain. Aaron avait envie de partir. Et tout net, Nina avait refusé. Ouais. Il n'était pas question qu'il s'en aille. Pas question du tout. Il était temps qu'ils mangent un bout. Elle lui avait promis une pizza. De lui faire découvrir ces pizzas dont elle lui avait tant parlé. "Non, t'as raison. C'est mieux si tu épargnes ta salive." Elle eut un hochement de la tête. "Parce que tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis. Du tout." Aaron proposait d'aller voir Edwy. Pour demander ce qu'il voulait. Ellee le laissa faire. Bien qu'elle savait déjà ce que Edwy allait prendre à dire vrai. Parce qu'il prenait tout le temps la même chose. Elle aussi. Donc ... Ca facilitait les choses. Ouais. Aaron était revenu auprès de Nina pendant qu'elle était au téléphone. "Tu prends quoi toi ?" Elle lui avait sorti le dépliant sur la table afin qu'il regarde et qu'il choisisse. Elle avait commandé la sienne. Celle d'Edwy. Et après que Aaron eut fait son choix, elle commanda la dernière. Bien. Très bien. Ouais. Maintenant, y'avait plus qu'à attendre que les pizzas arrivent. "Bon, en attendant, tu vas m'aider avec certains meubles de ma chambre." Et elle était montée sur le dos de Aaron. Il avait besoin de se détendre un peu le kiki. Surtout après ce qui venait de se passer avec Edwy. "Allez, hue !" Elle faisait souvent cela. Que ça soit avec Aaron ou bien Edwy. Plus avec le pompier. Parce qu'il était plus costaud. Enfin. Quand on sonna à la porte, une bonne vingtaine de minutes plus tard, Nina s'était redressée. "Ah, ça doit être les pizzas." Sauf qu'Edwy était plus rapide qu'elle. "Espèce de fourbe !" lui avait-elle lancé. Elle s'attendait à ce qu'il fasse ça. Elle s'était installée à la table avec sa pizza. "Hmmm ... Ca sent trop bon." Elle avait vu Edwy tendre un truc à Aaron. Le dessin de la réconciliation ? Ouais. Elle devrait peut-être filer dans sa chambre avec la pizza histoire ... de les laisser tous les deux. Ca pourrait être pas mal en fait. "J'peux vous laisser sans que vous vous écharpiez ?"

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Everything screw up so easily

Nina, Edwy & Aaron

J'acquiesçais doucement quand Nina me disait que la route risquait d'être longue avant qu'on arrive à être à nouveau amis comme avant avec Edwy. Malheureusement je savais qu'elle avait raison, il n'y avait que le temps qui pourrait calmer assez le jeu pour qu'on puisse espérer se retrouver.

- Oui on va y arriver, il est hors de question que j'abandonne de toute façon.

Même si c'était difficile à vivre en ce moment, il était hors de question que je jette l'éponge, je connaissais Edwy depuis bien trop longtemps pour vouloir perdre son amitié. Je souriais légèrement quand Nina me confirmait que débattre ne servirait à rien, Nina ne voulait pas que je parte tout de suite donc elle ne me laisserait pas partir.

- Pas sûr que ce soit une bonne idée qu'on ait formé un trio de têtus. Disais-je avec amusement.

Enfin parfois c'était plutôt une bonne chose et là c'était le cas puisque ça me donnait une occasion de plus de faire un pas vers la réconciliation avec Edwy...ou une nouvelle occasion qu'on s'engueule, c'était tout à fait possible également. D'ailleurs j'allais vers la chambre d'Edwy, frappais à la porte, mais n'entrait pas et lui parlais des pizzas qu'on allait commander. Il me répondait vouloir la même que d'habitude. Je refermais donc la porte et retournait vers Nina qui me donnait la liste des pizzas pour que je choisisse à mon tour ce que je voulais manger. Mon choix s'arrêtait sur une pizza avec du jambon fumé et des pommes de terre dessus. La rouquine passait donc commande avant de me dire qu'en attendant le livreur j'allais l'aider avec ses meubles, puis soudain elle grimpait sur mon dos, comme elle le faisait souvent, pour que je la conduise à sa chambre. Ça devait faire vingt bonnes minutes qu'on montait les meubles de Nina, quand la sonnette de la porte d'entrée se faisait entendre, signe que notre diner était arrivé. Nina était rapidement sortie de sa chambre, mais Edwy avait été bien plus rapide qu'elle. Je m'approchais de la table où les pizzas étaient posées, ça sentait vraiment bon d'ailleurs, quand Edwy venait à me tendre un dessin, un que je n'avais jamais vu, donc qu'il avait dû faire très récemment. Je restais quelques instants à regarder ce dessin qui nous représentait, mais surtout à réfléchir à ce qu'il signifiait en cet instant pour nous. Je revenais à la réalité quand Nina nous demandait si elle pouvait s'éclipser sans qu'on s'entre tue.

- Oui vas-y t'en fais pas pour nous. Lui répondis-je en souriant.

Edwy s'était déjà installé à table et j'allais faire de même, mais avant je posais le dessin sur la table et venais faire le tour pour enlacer Edwy. Je n'avais pas de mots, ce dessin était une preuve qu'Edwy n'allait pas m'en vouloir toute sa vie, c'était ce dont j'avais le plus besoin en ce moment, savoir que oui il y avait vraiment un espoir. Après quelques instants je le relâchais et partais m'installer en face de lui, je prenais une part de ma pizza et mordais dedans.

- Nina avait raison, ces pizzas sont vraiment bonnes !

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