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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 I'm still loving you [Doryan]

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MessageSujet: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 20 Aoû - 23:06

I'm still loving you



Nous ne l’avions pas fait. Mais je n’étais pas prêt. Ça n’est pas grave, ça n’était que partie remise, seulement… seulement j’avais peur. Peur de m’être aventuré sur un terrain dangereux en lui parlant de sa famille. Après tout, je ne connaissais rien d’eux, et si j’avais toujours été maltraité où que j’aille, j’avais eu une famille en or. Doryan, lui, n’avait pas cette chance. Lorsque j’avais passé ma journée de cours séchés chez lui, en tête à tête, alors que Lysandre, sa sœur, et son père étaient absent, avant que je ne reprenne le bus puis la route pour rentrer chez les Berenson et prétendre avoir passé une journée basique puis de m’enfermer dans ma chambre, nous nous étions fait des confidences. Aucune ayant un rapport sexuel, non. Des confidences lourdes, qui me montraient en un sens que nos vies étaient échangées : je connaissais des misères en dehors d’une sphère familiale douce et aimante, même si je l’avais parfois dédaignée à mauvais titre, et Doryan menait une vie de rêve au lycée et même bien avant, et un véritable cauchemar familial. La seule personne avec laquelle il avait été proche était sa mère, aujourd’hui gravement malade. Sa sœur Lysandre était, dit-il, fausse, toxicomane et alcoolique, et quant à son père, il était à ses yeux un enfant prodige temps qu’il ne se rendait pas compte que son fils était homosexuel. Là, ce serait le coup de grâce pour lui, l’enfer sur Terre d’un homme qui renierait son propre enfant qu’il était censé aimer tout cela pour son orientation sexuelle. J’avais parlé à celui que j’aimais de ces numéros que j’avais moi-même une fois composé et qui permettaient de parler et d’être secouru par des écoutants doux et serviables qui sauraient être de bons médiateurs ou tout du moins de bons récepteurs de confidences pour les adolescents qui ont besoin de se confier sur leur différence sexuelle. Mais Doryan ne le voulait pas… Et je ne pouvais que le comprendre. Moi-même j’avais eu la chance d’être « dépisté » très tôt par mes parents qui, à travers mes actes et mes dires, avaient compris que j’étais gay sans avoir à le leur confié. Ne serait-ce par exemple qu’en tombant amoureux de mon instituteur au primaire. C’était plutôt rare dans ce sens-là, qu’un petit garçon en aime un plus âgé, mais c’est bien ce qu’il s’était passé. Et ensuite ? Le déni. Un déni qui leur avait prouvé que j’étais homo. Alors les choses s’étaient faites naturellement, et la seule personne qui, bêtement, avait refusé d’admettre ceci c’était moi-même. Je maintenais que j’aimais les filles mais que je n’avais pas de chance en amour, ce qui était parfaitement faux. Et comme un con, car c’était bien l’adjectif qui me qualifiait, j’avais refusé d’admettre cette vérité jusqu’à ce que Julian ne m’embrasse. Mieux encore : jusqu’à ce que mon regard ne croise celui de Doryan, qui était à présent devenu mon petit ami. Et que j’aimais comme un dingue. Alors j’avais demandé pour ce weekend aux Berenson s’il pouvait venir dormir chez eux – j’avais encore du mal à dire « nous », et ce même si je faisais partie intégrante de la famille maintenant. Au moins, cela nous permettrait de passer un bon moment tous les deux, en tête à tête, de lui présenter mon Chiffon, depuis le temps, et puis surtout de fuir un peu sa famille envers qui il donnait trop sans rien recevoir en retour. Pas même un merci. Et par chance, je dirai même par bonheur, il avait accepté. Je ne sais pas comment il a vendu cela à son père qui me détestait pour pressentir que j’étais gay et que j’allais entraîner son fils dans les « profondeurs des Enfers », mais certainement me le raconterait-il. Ou, s’il ne le faisait pas, je n’allais pas aborder le sujet. J’avais compris depuis un bon moment que c’était un sujet tabou, et que la seule personne qui connaissait la vérité à mon égard était certainement sa mère qui était entre la vie et la mort. Une chose était certaine : je serai là pour lui quoi qu’il m’en coûte. C’était une promesse que je faisais sur les tombes de mes proches.
Pour sa venue ici, je m’étais amusé à préparer des coulants au chocolat cœur chocolat blanc, et avais préparé un temps assez considérable dans la salle de bain à essayer de me faire tout beau tout propre. J’avais mis mon meilleur parfum, avais inspecté qu’un bouton ne pousse – et j’avais la chance que ça ne soit plus le cas – et m’étais observé pendant des lustres devant le miroir en espérant lui plaire, m’attirant les foudres d’Andrew qui avait besoin de la salle de bain. Puis je retournai dans ma chambre et enfilai un jean gris souri légèrement délavé sur les cuisses, ainsi qu’une chemise blanche pour me mettre sur mon trente-et-un et de jolis baskets noirs. Pourquoi aujourd’hui plus qu’hier ? Je n’en avais pas la moindre idée. J’en avais envie, c’est tout. Puis je me coiffai soigneusement, avant que mon cœur ne s’emballe lorsque la sonnerie de la porte d’entrée ne s’enclenche. J’accouru hors de ma chambre, dévalai les escaliers et ouvris la porte d’entrée, un beau sourire illuminant mon visage lorsque mes yeux bleus azur se posèrent sur son visage. Je refermai la porte derrière moi pour ne pas être dérangé et l’embrassai avec amour et passion avant de lui dire :

« Je suis heureux que tu ais pu venir. »

J’ouvris la porte et lui fis signe d’entrer à l’intérieur, et le présentai à ma famille d’adoption avant que Chiffon ne déboule comme un fou et lui tourne autour des pieds tout guilleret en remuant la queue. Il devait lui aussi sentir combien je l’aimais et partagerait ce sentiment tout autant que moi.

« Viens, je vais te montrer ma chambre, tu pourras y débarrasser tes affaires. » Lui dis-je en entrelaçant tendrement mais discrètement nos doigts, même si tout le monde savait ce que nous étions l’un pour l’autre et s’en amusait poliment.

Nous montâmes les escaliers, traversâmes le couloir éclairé par la lumière blanche et neigeuse du jour qui filtrait à travers les larges fenêtres, et ouvris la porte de ma chambre, vers le fond, et lui disant :

« Entre, fais comme chez toi. »

Spacieuse, ma chambre était munie d’un grand lit plus grand que deux places, ainsi que d’un lit d’appoint placé à quelques pas sur le côté et soigneusement installé. Mes livres et classeurs de cours étaient bien rangés sur le bureau et dans les étagères, tel l’élève studieux et modèle que j’étais.

« Merci d’être venu. » Lui dis-je, rougissant légèrement, espérant lui plaire physiquement entre autre intérieurement.


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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 20 Aoû - 23:55

I'm still loving you.
joshyan  I'm still loving you [Doryan] 1242777542

Tu prépares tes affaires, ton sac ouvert sur ton lit, le coeur qui bat à son maximum en sachant que tu t'éloignes de ta maison pendant un week-end pour dormir chez ton copain. Tu dois avouer que tu ne lui as jamais posé la question principale ; sont-ils au courant pour vous ? Tu n'en sais rien, mais tu sais que tout va bien se passer. Et cette fois-ci, tu ne vas pas avoir besoin de passer par la fenêtre de Joshua, mais directement par la porte. Et forcément, c'est déjà plus agréable. Tu fermes ton sac, lâchant un léger sourire sur ton visage alors que la porte de la maison claque. Sachant que ce n'est pas Lysandre, tu es étonné que ton père soit déjà là. Tu entends les pas dans les escaliers avant qu'il ne toque à ta porte. « Tu vas où ? » Qu'il te demande, complètement étonné. « Je dors chez un pote ce soir. » Tu ne lui dis pas qui, parce qu'il va dire non. Tu ne précises pas non plus la relation avec ce dit pote parce que sinon, tu sais que c'est foutu d'avance et qu'il va sûrement t'enfermer dans ta chambre en te coupant les vives. « Ah mince, j'étais rentré plus tôt pour qu'on passe un moment tous les deux. » Tu connais ton père, tu sais qu'il fait ça pour te faire culpabiliser ; pour que tu annules tes plans et que tu restes avec lui. Mais pas ce soir, pas quand tu t'apprêtes à rejoindre l'homme que tu aimes. Puis, sûrement que cette nuit, il va se rendre compte de ce qu'il se passe vraiment dans cette maison quand il n'est pas là. Tu espères sincèrement que Lysandre va rentrer dans un piètre état que d'habitude, et tu ne seras pas là pour cacher les bêtises de ta soeur. Ce soir, ils vont se débrouiller sans toi. Tu mets la sangle de ton sac sur ton épale, t'approchant de ton père. « Désolé, mais c'week-end je suis pas là. Bonne soirée. » Tu dis, en espérant simplement qu'il va pas te lancer dans un sujet, dans un débat pour te retenir parce que clairement, ça va vite te les briser. Tu ne te laisses donc pas faire, te dépêchant de claquer la porte après avoir enfiler ton mentaux. La neige continue de s'envoler, dans les airs, tu as un sourire qui ne quitte pas tes lèvres alors que tu te dépêches de marcher les quelques minutes qui te séparent de ton copain. Il fait froid, mais dans quelques minutes tu es au chaud. Bon sang. Tu vois sa maison, tu frappes et il se dépêche de t'ouvrir. Tu n'as pas le temps de réagir qu'il ferme la porte et que vos lèvres se touchent. Trop rapidement à ton goût, mais tu finis par entrer dans la maison en saluant tout ce monde. Forcément, que tu es carrément gêné, mais ça va vite passer. Tu sens les doigts de ton amant, et ton coeur s'emballe. Alors tu récupères ses doigts, serrant la pression de vos mains en le laissant t'emmener jusqu'à sa chambre. Tu fais genre qu'tu connais pas, alors que c'est loin d'être le cas, tu y es déjà allé ici, c'est dans son lit que vous avez fait vos premières caresses. Cette soirée est bien trop importante pour toi. « Tu es beau. » Que tu murmures en déposant tes lèvres sur les siennes, ta main qui se pose sur son dos, alors que tu mets à nouveau de la distance pour observer à nouveau la tenue de son petit ami. « Je t'aime, tellement. » Qu'tu murmures pour la première fois. Qu'tu murmures, en le pensant d'un amour bien trop fort.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyLun 21 Aoû - 17:51

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Je me sentis rougir lorsqu’il me dit que j’étais beau. Il est vrai que j’avais passé un temps assez considérable dans la salle de bain, au grand damne d’Andrew qui n’en pouvait plus d’attendre. Il y avait déjà eu les essais de vêtements dans ma penderie, puis je m’étais pris une bonne douche. Ensuite les essais coiffure pour que j’opte finalement pour celle que j’avais habituellement, en bien plus soignée. Puis le lavage long et soigneux de dents pour les avoir bien blanches et avoir une haleine irréprochable, comme tous les jours mais en encore plus poussé. En effet, j’avais passé montre en main neuf minutes trente-six à me les laver. Juste le minimum pour me sentir à peu près satisfait. Je m’étais mis du déodorant, m’étais parfumé, et avais regardé mon reflet mon miroir. Si je passais mon temps à me cacher derrière une pile de vêtements, cette fois, porter quelque chose près du corps me fit découvrir que les séances de musculation avec Sasha avaient quelques peu portées leurs fruits. Ma silhouette était plus élancée mais surtout légèrement plus solide, plus musclée. C’était mince, mais le remarquerait-il ? Je m’étais précipité en bas lorsque j’avais entendu la sonnette retentir, m’étais précipité à ouvrir et avais laissé mon cœur parler lorsque j’avais refermé la porte derrière moi, me laissant ainsi à la merci du froid, pour embrasser Doryan avec passion. Je pus ainsi lui dire que j’étais heureux qu’il soit venu, et l’invitai à entrer pour qu’il ne soit plus gelé par la neige qui tombait drue. Tout le monde le salua et nous nous regardâmes en souriant, un peu gênés, sachant qu’au moins ici personne ne nous gênerait. Personne n’avait d’a priori sur l’homosexualité, et de toute manière le seul fait que je demande si un copain pouvait venir dormir avait fait tilt dans leur tête. Après tout, ils n’étaient pas nés de la dernière pluie. Par politesse, Mrs Berenson avait installé un lit de camp pour que je puisse laisser mon lit à Doryan et dormir à côté de lui. Le clin d’œil qu’elle m’envoya à ce moment-là me fit comprendre qu’elle savait très bien que nous ne nous compterions pas utiliser celui-ci, mais je répondis par une mimique innocente, comme si de rien n’était, sachant pertinemment que l’un comme l’autre n’aurait pas non plus l’intention de nous en servir.
Nos doigts se joignirent, discrètement je l’espère non pas par honte mais par pudeur, et nous montâmes les escaliers pour arriver jusque dans ma chambre, parfaitement bien rangée comme à son habitude. Je le remerciai d’être venu ce weekend, et ajoutai :

« Voilà, je te laisse mon lit. Je pense que tu y seras à l’aise. » Lui dis-je tout en priant pour qu’il me dise de l’y rejoindre à un moment ou à un autre.

Je sentis son regard peser sur moi et me retournai vers lui, jusqu’à ce qu’il me dise ces paroles : il me trouvait beau. Un grand sourire illumina mon visage de même que mes joues s’empourprèrent, et je lui répondis sincèrement un :

« Pas si beau que toi. »

Nous nous embrassâmes tendrement jusqu’à ce qu’il se recule une nouvelle fois pour me regarder, me gênant positivement un peu plus. Je ne pus m’empêcher de rire doucement, et me cœur s’arrêta lorsqu’il me dit… qu’il m’aimait ? Une main sur l’un de ses pectoraux et l’autre autour de son cou, je me plaquai contre lui et l’embrassai furieusement, prenant tout mon temps avant de lui dire :

« Excuse-moi, c’était l’élan du cœur… Moi aussi je t’aime… Tu n’as pas idée à quel point. » Lui dis-je avec toute la sincérité du monde.

Tout à coup, nous fûmes arrêtés par la voix de Drew qui frappait à la porte, réclamant que l’on descende car il avait la dalle.

« Je t’ai préparé quelque chose, j’espère que tu aimes ça. » Dis-je à mon amant dans un petit sourire intimidé, priant pour que ça soit le cas.

Nous descendîmes les escaliers après avoir quittés ma chambre, et nous dirigeâmes vers la cuisine dans laquelle une délicieuse odeur de chocolat flottait. Mrs Berenson me proposa de les sortir du four, ce que j’acceptai volontiers tandis que je sortais plusieurs petites assiettes que je plaçais devant Tom, Drew, elle et son mari, ainsi bien entendu surtout que Doryan. Ah oui, et puis moi. Je démoulai les coulants aux deux chocolats et les plaçai sur une petite assiette avant de servir Doryan en premier, avec anxiété.

« Promets-moi que si tu n’aimes pas le chocolat ou que tu ne les aimes pas, tu me le diras. Je ne le prendrai pas mal, je te le jure ! » Lui dis-je, le cœur battant avec angoisse.

Nous mangeâmes les coulants qui étaient délicieux, soi-disant, et cela me rappelait que ma mère en raffolait. Un léger pincement au cœur, ce souvenir positif m’apporta cependant un peu de bonheur. Puis lorsque nous eûmes tous finis notre quatre heures, Mrs Berenson me débarrassa de la « corvée » de ranger les couverts et les assiettes pour que je profite de notre invité, et nous remontâmes dans ma chambre.

« Euh, je vais vite me brosser les dents pour la septième fois aujourd’hui. Je ne m’en remettrai jamais si je te souriais de toutes mes dents en ayant du chocolat dessus. » Riais-je en mettant ma main devant ma bouche pour ne pas avoir l’air d’un idiot.

Je fonçai à la salle de bain, coupant la route à Drew qui râla une énième fois. Je m’excusai rapidement avant de mettre du dentifrice sur ma brosse à dents et de me les nettoyer de fond en comble. Plusieurs minutes plus tard et après une longue inspection pour vérifier qu’elles étaient irréprochables, je retournai dans la chambre pour rejoindre Doryan. M’asseyant au bord du lit auprès de lui, je posai ma tête sur son épaule et lâchai un soupir de bien-être.

« J’avais tellement hâte d’être à ce weekend. » Lui confiai-je en fermant les paupières.


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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyVen 25 Aoû - 11:31

I'm still loving you.
joshyan  I'm still loving you [Doryan] 1242777542

Tu connais déjà la chambre de Joshua, mais tu ne peux pas t'empêcher de jouer le jeu à la perfection, parce que tu es mort de peur qu'ils se rendent compte que tu es déjà venu ici à l'improviste, sans vraiment passer par la case porte d'entré. Tu fronces les sourcils, ton coeur qui rate plusieurs battements, alors que t'es clairement surpris par ce qu'il te dit. « Ah mais tu dors avec moi, hein ? Pas que j'suis pas content d'avoir un grand lit pour moi, mais j'veux dormir contre mon copain. » Tu déposes un baiser sur son front, te retenant de ne pas l'embrasser sur les lèvres parce que tu ne veux pas que ça dérape. Pas dans le sens d'aller trop loin, mais pour au moins se faire un peu de bien avec des coups de mains. Ton coeur rate plusieurs battements, un sourire se dessine sur tes lèvres alors qu'il te retourne les sentiments. Putain que c'est fort, et tu t'accroches à ses lèvres, tu t'accroches à lui parce que c'est impressionnant les sentiments que tu ressens envers lui. C'est impressionnant à quel point il a pris une importance capitale, et désormais, tu t'vois plus vivre quelque chose sans qu'il ne soit là. Alors que c'est ridicule, vous êtes deux gosses bordel. Tu caresses sa joue, n'ayant pas le temps de répondre quoi que ce soit que tu te fais emmener à la cuisine. Une boule se creuse dans ton ventre, forcément que tu t'sens pas encore dans ta place dans cette grande famille et que tu n'arrives pas à être à l'aise dans cette situation comme celle-ci. Pourtant, tu apprécies énormément les coulants qu'à fait Joshua, et même si tu n'ouvres pas ta bouche de tout le repas ; trop intimidé, tu ne peux pas t'empêcher cependant de lancer des regards qui en disent long à ton amant. T'es amoureux de lui ; bien trop. Puis, adorable qu'il est, quand vous remontez, tu ne peux pas t'empêcher de pouffer de rire face à ses mots. Tu te contentes de t'asseoir sur le lit, ton téléphone à la main en envoyant un message à ton père suite à une avalanche de "tu sais où se trouve ta soeur ?", ouais bon courage papa. Joshua qui revient, sa tête sur ton épaule, alors tu l'attires contre toi en déposant tes lèvres sur les siennes. « Moi aussi mon coeur je suis content. » Ta main se pose sur sa joue, alors que tu finis par déposer un baiser langoureux, parce que tu en as b'soin, parce qu'il te manque trop quand tu es loin de lui et que forcément, ça y joue beaucoup. Tu finis par te séparer de lui, en essayant de te contrôler. « T'es vraiment beau Joshua. » Que tu répètes, en le pensant véritablement. Il est beau ; il est qu'à toi.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyVen 25 Aoû - 17:50

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Je ne pus m’empêcher de rire lorsqu’il réagit au quart de tour pour me dire qu’il n’était pas question que je dorme sans lui. De mon index et mon majeur, je fis comme si je faisais quelques pas sur le col de son pull pour me rapprocher de lui, et lui répliquai sur un ton malicieux :

« Tu croyais que j’avais l’intention de te laisser dormir tout seul ? »

Je déposai un furtif baiser sur ses lèvres lorsqu’on nous appela tout à coup pour venir prendre le goûter. Un peu comme les enfants, oui, mais après tout c’est une bonne ou une mauvaise habitude, ça dépend comment on le voit, qu’il est bon de gardé. Je le pris par la main et celles-ci se détachèrent lorsque nous arrivâmes en haut des escaliers. Je sentais qu’il n’était pas très à l’aise au sein de cette famille nombreuse, alors je me rapprochai de lui, sans que personne ne nous voit encore, trop afféré dans la cuisine, et passai mon bras autour de ses hanches pour lui murmurer à l’oreille :

« T’inquiète pas, si moi j’ai réussi, toi tu peux le faire aussi. »

Je lui offris un sourire plein de douceur et de soutien, et l’invitai d’un signe de la tête à descendre avec moi. Mrs Berenson lui fit signe avec un grand sourire de s’assoir à une certaine place, tandis que je démoulai précautionneusement les coulants au deux chocolats. Je servais les assiettes, non sans le servir en premier, et m’assis enfin en face de lui avant de planter ma cuillère dans le petit gâteau d’où se déversa un peu de chocolat blanc fondant. Oui, ça n’avait l’air pas trop mal tout ça. Je mis une cuillère à ma bouche, et mon regard se leva vers lui, plongea dans le sien, infiniment amoureux. Alors c’était comme s’il n’y avait plus personne autour de nous deux. Les Berenson et les recueillis avaient disparus pour ne laisser place qu’à nos regards amourachés qu’eux, bien trop occupés à manger et à rire, ne remarquaient même pas. La seule chose qui me détourna de la contemplation de son si beau visage fut un coup de coude de la part de Drew pour me dire de cuisiner plus souvent. Je n’aimais pas trop manger, en vérité –et cela se voyait – mais en ce moment plus que de coutume, il me tardait que nous finissions ce petit met pour remonter dans ma chambre et nous retrouver tous les deux en tête à tête. Et enfin, lorsque nous finîmes, je rangeai à la va-vite mais sans éveiller les soupçons toutefois les petites cuillères et les assiettes terminées dans le lave-vaisselle avant de l’inviter à remonter là-haut. Puis, lorsque nous retournâmes à l’étage, je lui dis de retourner dans ma chambre et de se mettre à son aise, le temps que je me relave les dents pour la centième fois au moins aujourd’hui histoire de ne pas avoir plein de chocolat dessus. Soyons glamour, au moins un peu, n’est-ce pas ? Il s’amusa de mes paroles et je barrai à la route à un Drew qui n’avait décidément pas de chance aujourd’hui pour aller se laver. Je ne pus m’empêcher de ricaner en lui fermant la porte au nez et lui promis plus sincèrement de faire très vite. Enfin… presque. Lorsque je fus bien propre et m’étais assuré de ne pas sentir la transpiration ou quoi que ce soit, je retournai dans la chambre que je refermai à clé derrière moi. Sait-on jamais, l’arrivée d’une personne X dans un moment d’intimité quel qu’il soit serait très gênante. Je le retrouvai avec son portable, la mine légèrement préoccupée, et lui demandai :

« Est-ce que tout va bien ? »

Je m’assis à ses côtés et posai ma tête sur son épaule, lui avouant combien j’avais été impatient d’être à ce weekend pour pouvoir passer du temps avec lui. Rien que nous deux, en tête. Lui et moi, pour des moments d’amour inoubliables qui seraient chers à mon cœur. Il m’expliqua qu’il en allait de même pour lui, et m’attira ensuite contre lui avant de m’embrasser langoureusement, sa main sur ma joue. Puis nos lèvres se séparèrent, et il me répéta que j’étais vraiment beau. Les joues rougies, je le poussai doucement – et sans force, puisque je n’en ai guère – en lui répondant :

« Si tu tentes de trouver la phrase qui me fera le plus rougir pour aujourd’hui crois-moi, tu gagnes de minute en minute ! Je ne suis pas beau, j’essaie juste de trouver la seule chose chez moi qui pourrait te faire regarder autre part que sous les jupes des pompons girls ou les jolies fesses nues de tes coéquipiers dans les vestiaires. » Lui dis-je en riant.

Je déposai un tendre baiser sur sa joue, et lui dis en entourant sa nuque de mes bras, mon front posé contre le sien :

« Jamais je ne pourrai t’égaler niveau beauté, et ne me dis pas le contraire. Cependant je suis heureux de te plaire car je te crois quand tu me dis ces choses-là. Je crois tout ce que tu me dis, et j’en suis très flatté. Mais le plus beau de tout le lycée et à jamais dans mes yeux ça sera toi, Doryan Thomas. »

J’avais tellement envie de lui plaire, de dépasser ma timidité, d’être entreprenant, … Bref, je voulais tout faire pour que ses beaux yeux bleus ne voient que moi. Alors je menai mes lèvres à ses oreilles et lui dis :

« Allonge-toi… »

Je priai pour qu’il ne me voit pas rougir ni qu’il ne devine à quel point j’avais chaud tout à coup. Passant une jambe de chaque côté de son corps, je laissai mes mains glisser sur son torse si ferme et si musclé, et l’embrassai avec une passion telle que nous ne l’avions jamais expérimentée.



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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyVen 25 Aoû - 22:48

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joshyan  I'm still loving you [Doryan] 1242777542

Un soupir qui passe la barrière de tes lèvres, un père qui ne va pas te lâcher. Putain, heureusement qu'il ne sait pas que tu es chez Joshua, parce qu'il n'hésiterait pas à faire toutes les maisons de la ville pour te retrouver. C'est clairement casse-couille, et tu sais pas trop comment faire pour éviter la situation où il peut vous chopper par faute d'attention. Alors, forcément, quand tu es chez Joshua, ça va, mais quand il vient chez toi, on sait jamais ce qu'il peut se passer. Il peut y avoir ton père qui vous prend par surprise, il peut y avoir ta soeur et les nuits difficiles qu'elles te donnent... Tu veux pas que Joshua subisse tout ça, alors tu te contentes de profiter du lycée, parce que même si tout le monde est au courant pour vous, vous restez quand même discret. Tu as toujours été pudique sur tes sentiments, faut pas se mentir. Il pourrait être une fille que les choses seraient la même chose. Joshua n'est pas une coupe qu'on montre à tout le monde, Joshua n'appartient qu'à toi, ça s'arrête là. Tu l'aimes vraiment, et tu as besoin de préserver une vie privée, des moments qui ne regardent que vous. Forcément qu'au début, tu ne te rends pas compte que Joshua est de nouveau là, alors tu lui montres ton téléphone, le laissant lire les messages de ton père. « C'est insupportable, je peux pas rester tranquille sans qu'il me fasse chier. » Tu soupires, tes mots sont maladroits parce que tu sais très bien que tu ne dois pas te plaindre parce que tu as tout de même la chance d'avoir encore ton père. Parce que pour ta mère ; c'est tout autre chose. « C'est délicat de dire ça pour toi, je suis désolé mon coeur. Mais... J'en ai marre. J'crois qu'il suspecte quelque chose, j'sais pas, j'suis fatigué qu'il me prenne autant la tête. » Tu murmures, alors que tu finis par éteindre ton téléphone et de le jeter sur le lit de camp en face de vous. C'est loin d'être ta priorité, tu préfères profiter de lui. Puis de toute manière, quand vos lèvres se touchent, tu ne penses plus à rien. Pouffant de rire à sa phrase, tu t'accroches à nouveau à lui, embrassant sa mâchoire quelques secondes. « Mais j'aime te voir rougir, j'y peux rien si tu me fais craquer. » Tu te mets en place sur le lit, tes jambes qui s'étendent le long de son lit alors que ta main descend le long de son dos, que ton coeur s'emballe face à ses compliments. « Je t'aime. » Parce que c'est la seule chose que tu es capable de répondre avant que sa demande ne te coupe le souffle, avant que sa demande fasse augmenter la cadence de ton rythme cardiaque. Ses mains sur ton torse, ton corps qui se réveille d'un seul coup alors que le baiser explose tout. Tu réagis bien directement, ne lâchant plus ses lèvres alors que tes mains essayent de retirer la chemise qui est désormais de trop sur son corps. Essayent, parce que tu trembles trop. Essayent, parce que tu ne sais plus comment penser.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 16:40

I'm still loving you



Il avait l’air tellement préoccupé… Je n’aimais pas le voir comme cela, le regard rivé sur un téléphone qui n’avait pas l’air de lui annoncer de bonnes nouvelles. J’aurai aimé, au moins pour un weekend, le divertir, lui faire penser à autre chose qu’à ses trop nombreux tracas quotidiens. Etait-ce un membre de son équipe qui venait lui chercher des noises ? Son entraineur homophobe ou pire, son père qui jouait dans la même catégorie que cet homme, à savoir le refus de laisser le moindre instant son fils sir précieux tomber dans les bras d’un autre garçon qui ne le mérite pas ? Je vins m’assoir près de lui, et posai ma tête contre son épaule en lâchant un léger soupir. Loin de moi l’idée de regarder les échanges qu’il entretenait avec cette personne qui avait gâché son beau sourire. J’espérais juste que par ma présence, il y aurait peut-être un quelque chose qui le rassurerait, qui le réconforterait. Je posai ma main sur sa cuisse que je caressai pensivement, il me dit alors qu’il n’en pouvait plus qu’il le fasse chier, en me montrant son portable. Mes grands yeux bleus se posèrent alors sur cet échange qu’il entretenait avec son paternel, sans que je sache quoi lui dire. Cet homme lui gâchait la vie, et j’aurai aimé faire quelque chose pour l’aider, mais… quoi ? Il s’excusa d’avoir de telles pensées, sans doute parce que lui avait encore le sien, mais il m’avoua que cet homme semblait peut-être suspecter quelque chose entre nous deux. Ainsi, Doryan ne lui avait pas dit où il était. Rien de surprenant. Il me dit dans un murmure qu’il n’en pouvait plus de tout cela.

« C’est compréhensible, après tout. Ne t’inquiète pas, tu n’as vraiment pas à t’excuser. Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir un père comme le mien, j’en ai conscience, et je vois ce qu’il se passe avec le tien. J’aimerai tant pouvoir t’aider, te dire des mots qui te rassureraient, mais… je ne sais pas lesquels. Je ne sais pas si le mensonge arrangera tout, mais pour ce weekend au moins tu peux dire que tu es parti réviser chez un ami ou je ne sais quoi. Au pire s’il devine où tu es, crois-moi que les Berenson sauront te défendre ! Sur Alastair, tu ne l’as pas encore vu, c’est le père de cette famille. Il ne fait vraiment pas commode du tout mais il est génial. » Essayai-je de le rassurer avec douceur.

J’ignore si j’y arrivai, mais au moins avais-je tenté. Mais Doryan préféra éteindre son portable pour ce soir, une initiative qui me plaisait honnêtement. Là, il se tourna vers moi et m’embrassa, alors que ma main venait de quitter sa cuisse pour remonter le long de son bras et glisser sur sa nuque pour approfondir notre baiser. Puis il me dit que j’étais vraiment beau, et à nouveau je sentis mes joues chauffer. Je lui répliquai que s’il tentait par chacune de ses phrases de me faire rougir un peu plus, il y réussissait parfaitement, suivi d’une blague stupide sur les petites fesses de ses camarades de foot qui ne tarda pas à la faire rire franchement. Ses baisers descendirent le long de ma mâchoire, m’arrachant des frissons d’excitation et de plaisir. Il me dit alors qu’il m’aimait, et mon sourire s’agrandit alors que je lui demandai de s’allonger. Lorsque se fut chose faite, sous son regard tendrement interrogateur, je le chevauchai et lui murmurai à l’oreille un :

« Moi aussi, je t’aime… »

Là, mes lèvres se déposèrent sur le siennes et je l’embrassai passionnément, mes mains glissant sur son torse si musclé. Je sentis ses mains rejoindre ma chemise et essayer de la déboutonner. Le cœur battant la chamade, je savais parfaitement ce que je voulais ce soir. J’ignore s’il était prêt, j’ignore si j’étais prêt, mais j’avais envie d’essayer. Au moins pour que cet air préoccupé ne quitte son si beau visage pour qu’un sourire amoureux et surtout heureux ne vienne le remplacer. Il tremblait, tout comme moi je tremblai. Après tout, c’était nouveau, et j’ignorai s’il l’avait déjà fait avec une autre fille ou un autre garçon avant moi. Sur le moment, je ne voulais pas le savoir. J’avais trop peur de sa réponse. Tout ce que je voulais, c’était nous offrir un moment inoubliable. Notre moment inoubliable… Je me redressai, mes mains suivant sur son torse mon mouvement de recul, et j’échangeai avec lui un regard amouraché. Mes mains se posèrent délicatement sur les siennes pour l’interrompre dans son mouvement, et je lui dis dans un murmure :

« Je ne sais pas ce à quoi tu penses. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais… j’ai terriblement envie de toi. Et pas de la manière dont on l’a fait jusqu’à présent. Mais c’est peut-être un peu trop… tôt ? Dis-moi ce que tu ressens, car je suis tout à toi. Je t’appartiens. » Lui dis-je avec le cœur.


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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 17:32

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joshyan  I'm still loving you [Doryan] 1242777542

La différence, avec toutes les personnes que tu cotoies, est là. Joshua, il sait quoi dire, il sait quoi faire, sans jamais te juger. Parce qu'il t'écoute, parce qu'il est là. Alors que les autres personnes te diront de relativiser, que c'est pas bien grave, puis ils partiront sur un autre sujet. Tu apprécies cette main sur ta jambe, qui te provoque de multiples frissons, tu apprécies son contact, ton coeur ratent plusieurs battements, mais tu commences à t'habituer. Parce qu'il te rend dingue, quoi qu'il fasse, sans même qu'il ne s'en rend compte. Tu hoches la tête, te sentant rassurer, en étant complètement reconnaissant. Parce que tu lui fais confiance, parce que tu sais qu'il ne te dit pas ça pour te faire plaisir et ça te réchauffe le coeur d'être autant protéger par une unique personne. Jusqu'à ce que les choses dérapent. Joshua sur tes jambes, des soupirs qui passent la barrière de tes lèvres avant que vos lèvres s'unissent à nouveau. Tu trembles entièrement, et tu sais qu'il est dans le même état que toi. Tu sens que c'est pas comme d'habitude, que cette fois-ci, ça risque d'aller plus loin qu'un petit coup de main. Et forcément, ton corps réagit face à lui, la bosse est déjà présente malgré ton jean, ses mains sur ton tee-shirt, les tiennes qui essayent de retirer sa chemise. Tu trembles, tes doigts n'arrivent pas à tenir ne serais-ce qu'un bouton, et tu te retiens de ne pas finir par l'arracher parce qu'elle lui va à merveille, et que tu n'as pas envie qu'elle se retrouve à la poubelle. Puis vos regards se croisent, tu respires fort, ta main qui se pose sur sa joue. « Moi aussi, j'ai envie de toi Joshua. De toi, pas des filles qui s'accrochent à moi dans l'espoir de m'avoir que pour elles. De toi, pas de ces pompoms girls, pas de mes coéquipiers parce que clairement je m'en fiche d'eux. » Tu réponds, à bout de souffle, reprenant les mots qu'il a utilisé tout à l'heure, alors que tu déposes à nouveau tes lèvres sur les siennes, alors que tu finis par prendre sur toi pour réussir à lui retirer cette chemise, pour que tes mains glissent sur son dos. Tes lèvres qui s'envolent dans son cou, et cette fois-ci, tu ne te retiens pas, tu laisses une marque, t'en fichant complètement du regard des autres. Puis, tu finis par relever ton regard, serrant ta main qui est dans la sienne. « J'sais pas comment on fait, mais j'suis prêt à passer cette étape avec toi. Parce que oui, t'es qu'à moi. » Derniers mots, avant de finir par écraser tes lèvres sur les siennes, avant de faire basculer son corps sur le matelas et de te retrouver sur lui. C'est beau, c'est tellement fort bordel.
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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 18:52

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J’espérais que mes mots le réconforteraient, car j’avais peur d’être totalement inutile pour lui, de ne rien lui apporter et de n’être qu’accessoire. Jamais je ne le jugerai, et surtout jamais je ne prétendrai que, de par la mort de mes parents, il ne pouvait rien me dire et encore moins se plaindre soit disant parce que j’avais vécu le pire. C’était faux, aucune situation n’était pire qu’une autre. Moi, j’avais peut-être perdu mes parents, mais j’avais eu le temps d’être très proche d’eux. Lui, était en train de perdre sa mère qu’il aimait tant, et devait se contenter de vivre avec un père qui ne l’acceptait pas, ou du moins qui était en phase de le rejeter par crainte de ce que son fils pouvait être. Alors non, je ne l’enviais pas. Non, je ne voulais pas être à sa place, surtout pas. Et oui, je ferai tout pour le soutenir, même si parfois et bien des fois je n’avais pas les mots. Je pensais qu’au pire des cas, si son père venait à découvrir qu’il était chez les Berenson avec moi, Alastair saurait nous défendre. Et surtout le défendre. Cet homme était imposant, intimidant, et nul doute qu’il saurait le calmer et lui faire entendre raison. Si ce n’est cela, qu’au moins il prendrait sa défense. Ces mots semblèrent rassurer Doryan, et mon cœur s’en trouvait apaisé. Et voilà qu’à présent je me retrouvai assis à califourchon sur lui, en train de l’embrasser de tout mon cœur, imaginant avec envie et angoisse à la fois ce qu’il pourrait se passer si la même idée germait dans la tête de mon amant. J’avais mortellement envie de lui, de son corps, de ses soupirs, de ses baisers… Tout ce qui lui appartenait je voulais le faire mien, tout comme je désirais lui appartenir, moi, entièrement. Ses mains tremblaient, il peinait à m’enlever ma chemise, là où je me disais que j’étais un peu con d’en avoir mis une : c’était joli, vraiment, mais pas très pratique pour ces envies qui germaient en moi depuis le moment-même où j’avais initié l’idée de l’inviter ici. Oui, depuis tout ce temps je nous avais imaginés faire des choses, lui et moi, qui ne s’arrêteraient pas à la barrière de nos mains. Je voulais plus. Infiniment plus… Les choses allaient peut-être un peu trop vite, je ne sais pas, et je comptais sincèrement sur lui pour me le dire si tel était le cas. Et lorsqu’il m’avoua que lui aussi avait envie de moi et non pas de ces pompons girls ou des autres joueurs de son équipe, mon cœur se réchauffa. Ainsi donc… j’avais peut-être un peu plus que ceux-là ? A ces yeux, c’est ce qui semblait être le cas, en tout cas. Il se fichait des autres, mais pas de moi. Qu’avais-je de plus que les autres ? A mes yeux, rien. Aux siens, beaucoup plus de choses, vraisemblablement. Il faudra que je pense à lui demander quoi…
Je sentais cette bosse dans son jean qui m’excitait grandement. Mon corps répondait au sien, surtout lorsqu’il parvint à m’ôter enfin cette foutue chemise que j’envoyai valser par terre, un peu plus loin je ne sais où dans la pièce. Ses lèvres quittèrent les miennes et un soupir brûlant s’échappa d’entre mes lèvres lorsque je sentis les siennes me faire un suçon dans le cou. Tant pis si cette marque se verrait, sur le moment j’en étais bien trop fier, là où j’en serai intimidé dans quelques heures vis-à-vis des autres. Mais à quoi bon se préoccuper d’autrui ? C’était ma vie, et je n’en avais rien à faire qu’elle indispose ou non. Moi, j’en étais infiniment heureux, car ce garçon-là, je l’aimais comme un dingue, et j’espérais du plus profond de mon être que jamais rien ne nous séparerait. Puis nous regard se croisèrent et, ma main dans la sienne, il me dit qu’il ne savait pas comment cela se faisait, mais qu’il avait tout autant envie que moi de passer ce stade. Et lorsqu’il me dit que je n’étais qu’à lui, un grand sourire illumina mon visage. Je hochai la tête, pour lui faire comprendre qu’il avait plus que raison.

« Et rien qu’à toi. » Confirmais-je avant que d’un coup de hanche il ne nous fasse basculer sur le lit pour que je me retrouve en dessous de lui.

J’attrapai le bas de son haut et le lui ôtai en le remontant pour qu’il rejoigne ma chemise quelque part par-là. Je sifflotai en voyant ses muscles bandés avant de me mettre à rire de ma bêtise.

« Je n’y peux rien, j’ai l’impression d’être dans les bras de Mister Univers. »

Et ça n’était même pas faux ! Combien y avait-il eu de chance pour que le type le plus beau de tout le lycée et certainement même de toute la Nouvelle-Zélande ne tombe amoureux de moi en retour ? Moi, un petit être insignifiant qui n’avait pas grand-chose franchement à lui apporter ? Alors je voulais faire mon maximum pour le rendre heureux, car c’était là ce que je voulais plus que tout au monde à présent : lui, et son bonheur.
Mes mains caressaient son torse et chaque parcelle de son dos, avant de descendre lentement, hypnotiquement, et, du bout des doigts, effleurer les plis de l’aine qui se trouvaient ensuite masqués par son pantalon et son boxer. Les doigts tremblants même si j’étais certain de ce que je voulais, je détachais le bouton de son pantalon et fis descendre sa braguette, avant que mes grands yeux bleus ne croisent la magnificence du sien lorsque je lui murmurai d’une voix rendue haletante :

« Doryan… »

J’avais peur qu’il ne refuse, même si tous les signes étaient là. J’avais peur qu’il ne me rejette, même s’il ne semblait pas le vouloir. Mais jamais, ô grand jamais je n’avais été si peu sûr de moi, moi qui ne l’était d’ordinaire déjà absolument pas. Je pressai ses omoplates contre moi pour qu’il se rapproche, et murmurait à son oreille d’une voix brûlante :

« Fais-moi l’amour… » Lui dis-je en attrapant de mes dents le lobe de son oreille que je titillai et suçotai avec ma langue.



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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 19:21

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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 20:09

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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 20:40

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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 21:18

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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyDim 27 Aoû - 22:17

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MessageSujet: Re: I'm still loving you [Doryan] (#)   I'm still loving you [Doryan] EmptyLun 28 Aoû - 13:44

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