contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Maya rougit sous son compliment un brin mensonger sachant pertinemment qu’elle n’était pas forcément super belle sans maquillage. Elle portait la trace de ses nombreuses nuits d’insomnie, la trace des séances de sport à outrance qu’elle imposait à son corps l’obligeant ensuite à s’écrouler de fatigue dans son lit ou dans tout autre endroit lui permettant d’être assise. Elle avait de grosses difficultés de sommeil depuis la mort e son frère, prenant sur elle pour ne rien laisser paraître, même si elle était épuisée physiquement et mentalement.
Elle s’étonnait encore d’être toujours debout craignant de tomber de fatigue un jour, ne pas dormir pendant plusieurs jours, s’épuiser en faisant du sport, dormir enfin d’un sommeil absolument pas réparateur. Juste quelques heures lui permettant de garder les yeux ouverts, d’avoir un minimum de vigilance dans son travail, à moto ou dans toutes autres situations. Une blonde au bout du rouleau, prête à tomber au moindre coup dur. Elle hocha la tête lorsque Allison renonça à prendre sa voiture et ne rajouta rien jusqu’à ce qu’un oreiller et une couverture atterrisse dans ses mains.
Objet inutile vu ses insomnies quotidiennes, elle posa le tout sur le canapé avant de prendre Allison dans ses bras lui claquant un bisou sur la joue. J’adore aussi passer du temps avec toi, j’ai beaucoup aimé notre soirée, la séance de cinéma et tout le reste. Tu es une personne formidable que je suis heureuse de connaître et je te souhaite de faire de beaux rêves.
Elle refit un bisou sur la joue de la jeune femme gardant ses bras autour de la taille de la jolie femme outrepassant sûrement les limites d’Allison. Je ne vais pas rester longtemps, je ne veux pas te déranger, mais je serais discrète promis. Tu m’as dit être fatiguée alors je te laisse aller au lit, on se voit au boulot de toute façon, je serais sûrement déjà là vu que je dois partir plus tôt. Maya sourit avant d’enlever ses bras s’éloignant de quelques pas. Merci encore de me prêter ton canapé, je ne sais pas comment j’aurais fait sinon.
B-Ever
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Dernière édition par Maya Schepper le Lun 11 Sep - 21:11, édité 1 fois
Allison adorait faire des compliments, surtout à Maya. Les compliments de la blondinette étaient toujours sincères. Allison n'a jamais vraiment aimé les mensonges. Elle savait que c'était mal de mentir et qu'il fallait mieux dire la vérité. Elle vit Maya rougir, ce qui la fit sourire. Maya était toujours belle, que ce soit avec du maquillage ou sans maquillage. Elle se doutait bien que Maya n'était pas de cet avis, mais Allison savait qu'elle avait raison sur ce point. Allison était heureuse que Maya reste dormir chez elle. Il fallait dire que dame nature faisait des folies, alors ce n'était pas une excellente idée de sortir de chez elle par ce temps. Allison avait emmené des couvertures et un oreiller, afin que Maya dorme bien sur le canapé, même si ce n'était pas le meilleur endroit pour dormir. Allison sourit au baiser de la blondinette sur sa joue. C'était le premier gros rapprochement entre les deux femmes et, pour la tatouée, c'était un excellent signe. « Je suis heureuse de savoir que tu aimes passer du temps avec moi. Je suis heureuse de t'avoir comme apprentie tatoueuse. » Allison sourit grandement au deuxième bisou sur la joue de Maya. La jeune femme laissa ses bras autour de la taille d'Allison. La tatouée fit la même chose, ce qui les rapprocha encore plus. « Tu peux rester aussi longtemps que tu le désires. Oui, on se revoit demain. » Allison enleva ses mains de la taille de Maya. « Ça me fait plaisir, sincèrement. » Elle alla embrasser la jeune femme sur la joue. « Bonne nuit. » Allison alla ensuite dans sa chambre et se coucha sur son lit, s'endormant très rapidement, un sourire sur les lèvres.
Maya laissa la jeune femme s’échapper en direction de sa chambre à coucher regrettant presque de la voir dormir dans un lit sans qu’elle-même n’y soit. Mais elle ne voulait pas céder surtout qu’elle ne devait pas oublier qu’Allison restait sa patronne, elle pouvait être proche d’elle, mais elle devait garder une certaine distance si elle voulait être prise au sérieux lorsqu’elle demanderait une augmentation ou lors d’un conflit.
Elle n’avait jamais été amie avec l’un de ses patrons ou l’une de ses patronnes et elle ne savait pas comment se comporter. Demain allait être un autre jour et elle espérait qu’elle allait avoir les bons gestes en croisant sa patronne au salon. Elle s’assit sur le canapé en songeant à ce détail non négligeable avant de s’allonger fermant les yeux pour essayer de dormir. Elle s’endormit une petite heure avant de se réveiller en sursaut, elle poussa un soupir en dégageant ses cheveux de son front mouillé de transpiration avant de fermer les yeux. Elle savait qu’elle ne dormirait plus après son habituel cauchemar et ses essais pour se rendormir lui confirma sa crainte.
Elle repoussa la couverture, rangea correctement le canapé et les quelques trucs traînant au salon avant de quitter l’appartement sur la pointe des pieds. Elle poussa un soupir de soulagement en arrivant en bas de l’immeuble sortant sous la trombe d’eau sans même s’en rendre compte. Elle rabattit sa capuche sur sa tête avant de marcher en direction de son appartement petit fantôme dépressif, portant la marque de la tristesse sur son visage. Une tristesse en raccord avec le temps qui lui permit de pleurer sans bruit brisé en songeant à ce cauchemar qu’elle faisait encore et encore, comme une malédiction collée au corps, comme une torture permanente de Dieu.