talk to me (siloë)

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siloë et venus

Ce jour marquait le début d’une semaine de libération et de folie. Mon mari, celui que j’ai décidé d’épouser il y a déjà quelques années partait pour un long voyage d’affaire, qui étrangement me faisait plus plaisir que de peine. Dès lors de son annonce pour ce départ, j’avais eu du mal à contrôler ma joie. Evidement, je devais faire comme ci ce voyage me peiné et que passer cinq jours sans lui allait m’être horrible. Si jamais, mon mari voyait une pointe de bonheur sur mon visage, il aurait surement posé des questions, m’auraient coincés a la maison, ou m’aurait fait suivre, pensant tout de suite que je pouvais le tromper. Sa jalousie maladive gâchait notre mariage, et je devais tout faire pour me faire passer pour la femme mariée la plus sage possible. « Vee ? » Appelais l’homme dont j’étais tombée amoureuse. Je me dirigeais immédiatement vers la pièce dont le son venait. Il était, comme toujours, assis dans le canapé, attendant sagement l’heure de partir. « Tu as des choses de prévu cette semaine ? » Demande-t-il sereinement, comme si je ne savais pas ce qu’il voulait vraiment savoir. Evidement, il s’imaginait déjà que je passais tous ces jours à le tromper. Il devait se douter, que lorsqu’il n’est pas là, je sors beaucoup plus, et ça doit le ronger de l’intérieur. « Tu sais, j’ai beaucoup de travail au boulot, nous sommes sur de grosses recherches en ce moment. Et c’est la rentrée, nous avons tous le musée a réorganiser, toutes les vitrines a revoir. J’aurais a peine le temps de dormir. » Dis-je pour me justifier, bien qu’en fait, je mens. Je me sentais obligée de mentir, pas pour le rassurer, mais pour moi. J’ai si peur qu’il reste alors que j’imagine déjà la semaine qui arrive comme l’une des meilleures de l’année. J’en profiterai surement pour passer plus de temps avec ma collègue et amie Iris ou avec d’autres de mes amis.

Mes amis, c’est justement ma priorité lorsque je peux faire ce que bon me semble. Alors pour ce premier soir sans mon homme, j’avais déjà prévu de le passer avec l’une d’entres elles. Siloë, rencontrer un peu par hasard il y a quelques temps, je me suis prise d’affection pour elle très vite. Sans même savoir pourquoi, ni comment, j’ai une impression étrange lorsque je me trouve a ses cotés. Comme si elle pouvait comprendre, sans le savoir, tous mes malheurs. Comme si je n’avais aucuns secrets pour elle. Pourtant elle ne sait rien de moi. Rendez-vous dans le bar du coin, nous avions juste prévu de nous détendre autour d’un verre. Assise à une petite table sur la terrasse, j’apercevais la femme en question et levais la main pour l’attirer vers moi. « T’as faillis être en retard ! » Dis-je en riant, bien qu’elle était loin de l’être, je voulais juste la taquiner. Nous nous embrassons en guise de salutation et je continuais de parler. « C’est bon de te voir ! Ça fait si longtemps ! » Ajoutais-je sincèrement. Elle comme moi avions des emplois du temps chargés et nous n’arrivons pas souvent a caler une date pour nous voir toutes les deux tranquillement. « Comment tu vas ? » Demandais-je alors qu’elle s’installait en face de moi.

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siloë et venus

Tu commençais petit à petit à te faire à cette vie ici. Bien que.. tu n’ai pas grand chose à faire. Ce n’était pas très différent de Wellington. Tu devais juste t’habituer à vivre avec ton frère ainsi que son meilleur ami. Pour le travail, tu y arrivais petit à petit. Tu débutais mais tu t’en sortais. Tu avais une patronne sympathique et des collègues adorables. De ce fait, on ne te laissait pas de côté. Tu avais leur soutien et tu savais que si tu avais besoin d’aide ou quoique ce soit, ils seraient là. Tu t’occupais également du livre d’Angus. Une première pour toi mais cela te tenait à coeur. Pas parce que c’était ton colocataire, tu ne le savais même pas avant. Parce que c’était le premier livre dont tu t’occupais et tu voulais terminer et y arriver. C’était ton objectif. Après tout les échecs que tu avais eu, tu voulais réussir quelque part. Mais pour le moment tu avais prévu de rejoindre une amie, Venus. L’amitié était important pour toi. Tout comme la famille. Ton frère te manquait d’ailleurs et tu avais bien envie d’un moment avec lui mais il n’était pas disponible. Tu avais donc accepté la proposition de ton amie. Puis, d’un côté, tu pourrais échapper à ton petit ami. Tu l’aimais, oui, mais tu avais envie de souffler un peu. Le fait que tu ailles prendre un verre avec Venus ne lui avait pas vraiment plus. Quand bien même tu ne sortais pas avec un homme, il aurait voulu te garder. Tu lui avais dit que tu n’étais pas son objet mais rien à faire. Tu avais séché tes larmes et t’étais rendu jusqu’au bar. Lorsque tu arrivais, tu remarquais la jeune brune déjà présente. Elle te taquinait d’ailleurs. « Raté ! Je ne suis jamais en retard. » En tout cas, tu n’aimais pas vraiment cela. Tu préférai arrivé de longues minutes à l’avance et attendre que l’inverse. Tu embrassais ses joues avec un sourire. « Moi aussi, ça me fait plaisir. » Tu lui souriais de nouveau avant de t’installer sur la chaise en face d’elle. Tu croisais tes jambes. « Je vais bien, et toi ? » Tu retournais sa question alors que le serveur arrivait pour prendre vos commandes. Tu te tournais vers la jeune femme. « Qu’est ce que tu prends ? C’est moi qui offre. » Tu pouvais bien faire cela, et puis, ça te faisait plaisir après tout.

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C’est vrai, mon amie n’était jamais en retard mais j'aimais beaucoup la taquiner, c’est un petit jeu entre elle et moi. Je me demandais si elle remarquerait ma bonne humeur toute nouvelle, qu’elle n’a pas du voir bien souvent sur mon visage. J’avais une petite pensée pour mon mari, actuellement dans l’avion, pensant que je suis déjà couchée, ou devant la télé, seule, a rien faire. Mais en réalité, je ne voulais pas me coucher maintenant, jamais même. Je voudrais ne pas dormir pendant une semaine, juste pour profiter de mon temps libre. Je me demandais brièvement, si je ne devais pas un jour prendre mon courage a deux mains et demander le divorce. Lui m’aime, trop fort même, mais moi, je sais qu’en réalité, tous mes sentiments pour lui on disparu depuis des mois. Et je suis triste de devoir attendre qu’il parte pour être heureuse. Je reprenais mes esprits pour m’intéresser de nouveau a celle qui se trouvait en face de moi et qui me retournait ma question. « Tout va bien. » Comme toujours de toute façon. Même quand ça ne va pas, je fais mine que mon quotidien est splendide. Personne n’a besoin de savoir ce qui se passe chez moi. Personne n’a besoin de savoir que la fille forte et indépendante est en fait soumise et meurtrie par son mari. Elle me demande alors ce que je veux boire, m’offrant cette tournée. « Un verre de vin blanc alors. Commençons doucement. » Dis-je en riant. Je suis une grande amatrice de vin et je ne l’ai jamais caché. Si je pouvais me nourrir qu’à ça. « Quoi de neuf dans ta vie de dingue ? Tu as intégré une nouvelle boite a ce que j’ai entendu. » Nous ne nous étions pas vus depuis si longtemps, et nous avions été si occupées que les mois sont passés sans que nous puissions nous donné les détails de nos vies trépidantes. Je sortais les cigarettes de mon paquet, parce que oui je fumais lorsque j’étais libre. Juste pour savourer ma vie que j’ai l’impression de gâcher chaque jour. « T’en veux une ? » Proposais-je à mon amie, allumant la mienne dans la foulée.

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Ton amie semblait aller bien. Mieux même que les dernières fois. Seulement, tu ne voulais pas trop lui poser de questions. De ton côté, tu n’aimais pas vraiment qu’on t’en pose. Dans le sens où.. cela ne regardait pas vraiment les autres. Tu ne voulais pas vraiment qu’on sache tes problèmes non plus. De ce fait, tu te mettais à la place des autres, te disant qu’ils ne voudraient probablement pas non plus. « Je vois ça. » Le serveur venait te voir ainsi que voir Venus, savoir ce que vous comptiez prendre comme boisson. Tu te tournais vers ton amie pour savoir ce qu’elle voulait avant de lui sourire. « Je vais prendre la même chose dans ce cas. » Tu disais au serveur alors que celui-ci repartait dans la direction opposée pour aller chercher vos commandes, sûrement. Tu joignais tes doigts entre les tiens, regardant ton amie. « Oui c’est vrai, j’ai commencé un boulot dans une boîte d’édition et je vis avec mon frère et son meilleur ami depuis quelques semaines. Ca va, je commence à m’y faire. Et toi alors ? » Tu la questionnais, te doutant que sa vie serait bien plus intéressante que la tienne. Elle aurait probablement plus de choses à te dire que toi même. Hormis ton boulot, ton nouveau colocataire et ton petit ami violent, il y avait rien à dire. Tu vis ton amie sortir un paquet de cigarette, ne te souvenant plus si elle fumait depuis longtemps ou si ceci était encore récent. De ton côté, tu ne fumais pas. Tu n’avais jamais aimé l’odeur de cigarette mais tu ne blâmais pas ceux qui le faisaient. Elle pouvait donc fumer devant toi, cela ne te dérangeait pas tant que ça, au contraire. « Non merci, je ne fume pas. » Tu la remerciais tout de même alors que le serveur revenait avec vos consommations. Tu prenais ton verre de vin en main, regardant ton amie. « Alors, on trinque à quelque chose ? » Tu lui demandais, lui laissant le droit de choisir ce à quoi elle voudrait trinquer. Ce qui lui ferait plaisir.

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Mon bonheur et ma joie de vivre nouvelle devaient transparaitre sur mon visage et je m’en voulais presque. Siloë et moi ne nous étions pas vu depuis des mois, peut-être avait-elle eu des mois difficiles, des mauvaises nouvelles. C’est pour cela, que je lui demandais ce qu’il y avait de nouveau dans sa vie, curieuse de savoir si tout va bien. Je me sentirai mal d’apprendre qu’elle a eu des problèmes, et que je n’ai pas pu être là pour elle. Elle commande nos deux verres de vin blanc et répond a ma question suivante. « Oui c’est vrai, j’ai commencé un boulot dans une boîte d’édition et je vis avec mon frère et son meilleur ami depuis quelques semaines. Ca va, je commence à m’y faire. Et toi alors ? » Répond-t-elle souriante. Je suis heureuse qu’elle ai trouvé ce travail dans une maison d’édition, je me souviens combien elle aime de milieu littéraire. Elle doit au moins se plaire dans son travail. Mais je me demande pourquoi vit-elle avec son frère et son meilleur ami. Je la savais vivre seule, mais si la solitude la dérangeait, pourquoi ne pas vivre avec son petit-ami ? Cet homme que je n’ai jamais réellement apprécié, j’ai toujours eu un pressentiment. Il ressemble beaucoup a mon mari, étrangement. « Je suis toujours au musée, et je vis toujours avec mon mari. Il est en voyage d’affaire pour une semaine là.. » Je ne pouvais cacher le petit sourire qui suivait cette phrase. Mais même si je ne lui en ai jamais parlé, elle a déjà remarqué que je ne suis plus très bien avec Tyron. Elle refusa ma cigarette et demanda ensuite a quoi nous devions trinquer. J’avais plein d’idées mais je calmais mes ardeurs pour ne pas jeter mon bonheur a son visage. J’attrape mon verre et le lève vers le sien. « Trinquons à cette bonne soirée entre copines ! » dis-je un peu plus fort que d’habitude en tapant contre son verre. « Comment ça va avec Jayden ? » Demandais-je, pour m’intéresser un peu a son couple que je n’ai jamais vraiment approuvé. Enfin, surtout lui. Et même, quand elle parle de lui, j’ai l’impression qu’elle cache quelque chose. J’ai déjà essayé d’en savoir plus, mais elle esquive toujours la conversation.

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Tu n’avais jamais vécu avec ton petit ami. Celui-ci vivait à Wellington quand toi tu étais venue à Island Bay. Tu n’étais pas prête à le faire. Tu ne voulais pas non plus vivre avec cet homme qui te frappait. Pourtant, tu ne le quittais pas mais tes sentiments pour lui étaient plus fort que cela. Tu préférai vivre avec ton frère qui, lui, te protégerait toujours. Comparé à ton petit ami. Tu parlais à ton amie de ton nouveau travail. Tu aimais la littérature, les livres. Tu avais toujours aimé cela. Tu avais toujours voulu faire ça. Tu eus une moue quand elle te parlait de son mari. Tu avais l’impression qu’elle n’était pas totalement heureuse. Elle semblait comme.. soulagée qu’il soit parti. « Il ne va pas tant te manquer que cela je suppose ? » Tu la questionnais, même si elle ne te parlait que rarement de son mari. Tu ne l’avais jamais rencontré il te semblait. Pour le moment. Il semblait être occupé par sa carrière. Tu prenais ton verre en main pour trinquer. « A cette soirée alors ! » Tu lui disais avant de venir boire une gorgée de ton verre. Tu le déposais sur la table avant de te sentir soudainement gênée. Tu n’aimais pas vraiment parler de ton couple car tu devais mentir. Faire que tout allait bien alors que non. Mais tu ne pouvais pas dire ce qui se passait. Tu ne pouvais encore moins laisser arrivée cette histoire aux oreilles de ton frère. C’était la dernière personne qui devait l’apprendre. « Comme d’habitude, ça va bien avec lui. Je dois le voir demain ou après demain normalement. Je voulais profiter de ma soirée avec toi. » Tu lui annonçais en souriant, faisant comme si tout était vrai. Ceci dit, tu voulais vraiment passer cette soirée avec ton amie. Ton petit ami pourrait attendre un peu puis il aurait fallu que tu ailles à Wellington. « Tu devrais passer à l’appartement un jour pour le visiter. » Tu lui proposais, en profitant également pour changer de sujet.

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La question de mon amie supposait bien que mon malheur avec tyron se voyait, même si je donnais toutes mes forces pour ne pas que ça se voit. Je dois dire que je suis tellement découragée par ma relation amoureuse, que je ne fais plus beaucoup d’effort. « ça fait du bien d’avoir du temps que pour soi. » dis-je pour lui répondre, bien que réellement, ça fait du bien de ne pas avoir un homme possessif qui me surveille à longueur de journée. Evidement, quand on me demande, je dis que je suis toujours la femme heureuse que je l’étais à notre mariage, mais je ne montre plus de signes d’affection a son égard depuis bien longtemps. Et puis, j’avais déjà confié a mon amie quelques uns de mes problèmes de couple. Elle les comprenait, et ce qui m’avait donné la puce à l’oreille sur son couple à elle. Les choses avaient changé et j’avais toujours voulu savoir pourquoi. Nous trinquons et buvons a nous, les deux amies qui se retrouvent. Elle me dit alors qu’elle doit le voir dans les jours a venir, et je souris, parce qu’elle a l’air d’avoir envie de le voir. Mais mon sourire était surtout destiné a la fin de sa phrase. C’est vrai que cette soirée, nous l’attendions depuis longtemps. Nous avons échangé des sms depuis des mois pour trouver un moment pour nous voir. « Super alors ! Quand est-ce que vous emménagez ensemble les amoureux ? » Demandais-je, parce que j’étais vraiment curieuse de savoir pourquoi après temps de temps de relation, ils n’ont toujours pas passer ce cap. Elle me dirait rien si elle ne voulait pas, mais j’essayais toujours de savoir. Elle continuait, me proposant de venir a son appartement pour le voir. Ça serait évidement avec plaisir. « Ça serait géniale ! Je pourrais même rencontrer ton frère dans ce cas. Je suis curieuse de savoir s’il te ressemble. » Dis-je en riant, bien que ça soit vrai. Belle comme elle l’est, j’imagine son frère d’une beauté extrême. Je buvais de nouveau ce vin délicieux. « Merci pour le verre. » lui dis-je, sachant très bien que je paierais le prochain. « J’ai toute la semaine si tu veux. Tu peux aussi passer chez moi ! Nous serons tranquille. » Dis-je en riant, mais c’est vrai, aucuns maris pour nous déranger.

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T Tu te doutais que tout n’allait pas forcément bien dans sa relation avec son mari. Tu ne voulais pas lui en parler. Du moins, pas clairement. Si elle voulait te dire quelque chose alors elle saurait le faire. Tu serai la pour elle. Tu voulais toujours être présente pour tes amies, surtout pour celles qui comptent le plus pour toi. Bien entendu, tu ne la forçais pas puisque tu n’aimais pas quand on te forçait à dire les choses. Tu lui parlais de ton petit ami, du moins, que cela allait bien. Tu toussais légèrement à sa question. Tu n’avais pas prévu d’emménager avec Jayden. D’autant plus que, tu venais à peine d’emménager avec ton frère et ton colocataire. Tu n’avais donc pas prévu de déménager de nouveau. « Oh.. ce n’est pas encore prévu. Pour le moment on est bien chacun de notre côté. » Même si.. oui, cela faisait deux ans que tu étais en couple avec lui et que cela pouvait surprendre. Pourtant, Jayden te l’avais proposé. Mais tu avais refusé. Tu souriais alors que tu avais proposé à Venus que de venir à l’appartement pour le visiter. C’est vrai qu’elle n’avait jamais rencontré ton frère encore. Tu avais hâte de lui présenter, parce que, c’était ton frère et qu’il était important à tes yeux. « C’est vrai oui ! Il est mon opposé et il peux être étouffant parfois mais.. c’est mon frère. » Tu l’aimais comme cela après tout. C’était ton frère et tu ne l’échangerai pour rien au monde. Elle te remerciait pour le verre, ce qui n’était rien à tes yeux. « C’était avec plaisir. » Tu lui avouais alors que tu buvais une autre gorgée de ce vin délicieux. Elle te proposait d’aller chez elle, puisque son mari n’était pas là. Elle était donc toute seule. « Si tu as du vin chez toi alors.. je ne suis pas contre. » Tu aimais sortir en sa compagnie mais il est vrai que tu serai tranquille en sa compagnie. « Et de la glace, j’ai envie de glace. » Tu lui disais avec un rire.

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Je sais reconnaître une femme qui n’est pas heureuse, et malgré ses grands sourires quand elle parle de son petit-ami, je sens que quelque chose ne va pas. Si moi-même ma relation n’était pas ainsi, je n’aurai pas su déceler les problèmes de mon amie. Mais le fait est que je connais les signes d’un problème de couple. Alors peut-être que je me fais des films et je ne pourrais jamais la forcer à me parler. Mais si je pouvais la mettre en confiance pour cela, je le ferai. Elle m’explique qu’ils préfèrent vivre de leur coté et je respecte leur choix, cela dit, je trouve cette relation bizarre. J’imaginais toujours que lorsqu’on amoureux, on veut passer tout son temps avec sa moitié. « Si vous êtes heureux ainsi. » Dis-je sans grandes convictions. Nous parlons ensuite de sa famille, et de son frère. J’avais très envie de le rencontrer, et voir combien ils sont opposés. Mais nous décidons que nous devrions nous revoir dans la semaine, chez elle ou chez moi pour boire un coup de nouveau. Ça serait avec plaisir, moi qui suis seule pendant cinq jours. Je veux en profiter avant de me retrouver de nouveau coincée chez moi, a m’occuper de monsieur. « J’ai une grande cave, tu pourras choisir le vin que tu veux ! » Dis-je en riant. Sans vouloir me vanter, avec l’argent que je gagne chaque mois, j’aime mettre une petite somme dans du bon vin. Je ne bois jamais de la piquette pour sdf. Le vin, c’est une passion. « J’achèterai toutes la glace que tu veux. Framboise, chocolat, citron.. » Continuais-je, déjà alléchée à l’idée d’en manger. Je ne jouis pas souvent de tel plaisir, mon mari mettant un point d’honneur a manger sainement et équilibré. Imaginer la honte si sa femme avait quelques kilos en trop ? « On peut y aller ce soir si tu veux. » Proposais-je doucement. J’avais une idée derrière la tête, et j’imaginais que ça serait mieux si nous étions seules. Je voulais la faire parler. « J’ai vraiment besoin de parler tu sais.. de plein de choses. » De mon mari en réalité. Je n’allais pas lui dire le moindre détails des problèmes de notre relation, mais j’imaginais que me confier l’aiderai a faire de même. Je ressens vraiment le besoin d’être la pour elle. Quelque chose cloche.

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Heureuse ? Tu ne l’étais pas. Dans le font, qu’est ce qu’était le bonheur ? C’est juste quelque chose d’éphémère qui ne dure pas longtemps. Tu savais que trop bien que le bonheur n’existait pas vraiment. En amour, tu ne l’étais pas mais tu restais dans ce cercle, dans cette bulle sans t’en sortir. L’amour t’aveuglant sûrement. « Oui ça va. » Tu lui disais avec un autre sourire, peu convaincant. Tu tentais de te persuader du contraire en tout cas. Venus te proposait d’aller chez elle, chose que tu acceptais avec envie. Son mari ne serait pas là et tu n’aurai pas l’impression de déranger ou quoique ce soit. Bien sûr, tu avais tes conditions. Enfin, tu la taquinais surtout, comme elle aimait le faire avec toi. « Je t’avoue que je ne m’y connais pas trop en vin. » Tu lui disais en riant. Tu te contentais de prendre au magasin celui qui était bon marché et pas trop cher. Celui que tu avais l’habitude de voir, c’était plus simple. Les vendeurs voudraient te vendre le plus cher si tu les questionnais. Tu souriais à sa réponse, la glace te donnant déjà envie. « Hum.. on peux toujours faire un mixte. » Le choix de parfum était trop dur, même si tu avais tes préférés, comme tout le monde. Tu ne savais pas celui que préférait Venus mais, vous auriez le choix au moins. La brunette te proposait finalement d’y aller ce soir. Cela ne te dérangeait pas. Vous étiez venues en villes pour sortir mais tu pouvais très bien aller chez ton amie. Le plus important était de passer la soirée avec elle. « Oui on peut. » Tu lui disais alors qu’elle te confiait vouloir parler de certaines choses. Tu comprenais alors pourquoi ce besoin d’aller chez elle. « Oui bien sûr, tu peux tout me dire. » Tu terminais ton verre alors que tu demandais l’addition au serveur. Tu cherchais ensuite un billet dans ton porte monnaie et le déposait. Tu finissais par te lever. « On y va ? » Que tu lui demandais.

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Je comprenais très vite que mon amie n’avait pas envie de parler de son petit-ami alors je décidais de ne pas insister là dessus. Et ce silence à propos de lui prouvait tellement de choses, de cachoteries, de mensonges. Je la comprenais, je faisais pareil lorsqu’on me demandait si tout se passait bien dans mon mariage. Je souriais faussement et déviait la conversation au plus vite. Je proposais alors à mon amie de partir chez moi, on nous serions plus tranquille pour discuter et déguster de bons vins. « Je t’apprendrais alors » Dis-je alors quand elle m’avoue ne pas s’y connaître en vin. Et comme le vin ne suffit pas toujours, nous parlions déjà de nous prendre tous les parfums de glace possible, car c’était impossible de choisir. Gourmandes que nous sommes. Nous décidons alors toutes les deux de partir chez moi maintenant, après avoir terminé notre verre. Moi je lui avouais vouloir lui parler de certaines choses. Je sentais que je pouvais me confier à elle. Et le faire pourrait la pousser à me parler elle aussi. « Oui allons-y » Répondais-je à mon amie, finissant la fin de mon verre. Nous nous levions toutes les deux pour rejoindre le verre ou le serveur encaissant la somme de nos consommations. Et comme promis mon amie paya. « Merci pour le verre. » Remerciais-je mon amie avant de prendre le route de mon appartement, non loin de l’endroit ou nous nous trouvions, nous pouvions y aller facilement à pied.

Chez moi, nous nous installions sur le canapé. J’allais chercher deux verres à pied et attrapais une première bouteille de raisin arrangé. Du blanc, celui que je préfère. Je retournais au salon m’installer au coté de Siloë. « Voilà, c’est l’un de mes vins préférés. » Dis-je en ouvrant la bouteille, le bruit du bouchon nous invitant à le gouter. Je nous servais brièvement. Nous trinquons et goutons a ce breuvage si délicieux, j’espérais qu’elle aime, au prix de la bouteille. « Alors ? » Demandais-je, sirotant de nouveau ce bon vin. Puis je me souvenais de ma mission, enfin de ce dont je voulais lui parler pour la pousser à faire de même. « En fait, c’est de mon mari dont je voulais te parler.. » Dis-je doucement. Même si je savais que je pouvais avoir toute confiance en elle, cela me faisait toujours bizarre de parler de lui, enfin de parler de ce qui ne va pas avec lui. « Notre mariage ne va plus. » Continuais-je, mais n’arrivant pas a en dire plus. Elle devait déjà s’en douter.. ça se voit.

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Tu ne te connaissais pas trop en vin. En alcool tout court à vrai dire. Tu connaissais quelques uns, bien entendu. Les classiques en réalité. Mais ensuite, tu prenais ce qui te venait sur la main. « Merci. » Tu répondais avec un sourire à ton amie. Tu avais décidé, avec elle d’aller jusqu’à chez elle. Elle voulait visiblement te parler mais pas aux yeux de tout le monde. Il y avait parfois beaucoup trop d’oreilles curieuses. De ce fait, tu ne voulais pas être là à parler de sujets importants. Tu payais le verre alors que tu te levais. « Ce n’est rien. » Tu pouvais bien offrir un verre à ton amie.

Tu marchais en compagnie de Venus en direction de chez elle. Tu t’étais installée sur le canapé. Tu avais posé ta veste et ton sac, attendant que ton amie ne revienne avec du vin. « Je ne connaissais pas. » Tu lui disais mais acceptais de goûter. Après tout, il était préférable de le faire avant de porter un jugement. En tout cas, elle avait raison et tu comprenais pourquoi c’était un de ses préférés. Le vin était délicieux. « Il est vraiment bon, merci. » Tu posais ton verre alors que tu te tournais finalement vers elle. Il était vrai qu’elle voulait te parler. Tu fronçais les sourcils à ses mots. Son mari ? Qu’est ce qui se passait ? Tu n’allais sûrement pas tarder à le savoir. Leur mariage n’allait plus et tu te demandais pourquoi. Tu trouvais cela malheureux même, se marier pour que les choses n’aillent plus. « Pourquoi ça ? Il s’est passé quelque chose ? » Tu lui demandais en te demandant si un évènement avait pu se produire, ce qui aurait provoquer cela. « C’est pour ça qu’il n’est pas là ? » Tu sautais peut être trop vite aux conclusions mais on ne savait jamais.

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Ça me faisait tellement plaisir de recevoir à la maison. Mes amis ne viennent que très rarement chez moi. Il faut soit que mon mari ne soit pas là ou alors qu’il me donne l’autorisation d’inviter, et bien sur qu’il soit là pour surveiller mes faits et gestes. Alors cette semaine, je m’autorisais n’importe quoi, d’inviter, de sortir, de rire, de m’amuser, de me changer les idées. Dans cinq jours il reviendra et je serai de nouveau coincée dans mon donjon d’argent. Assisse sur le canapé, nous goutions au breuvage que je venais de servir. « Je savais que tu aimerais. » Dis-je à mon amie qui venait de me dire aimer mon vin. J’avais ensuite décidé d’engager la conversation sur le cas de mon couple. Je sentais que je pouvais et voulais parler de ça. Avec Siloë, il n’y presque pas de secrets. « En fait, ça fait un an que ça ne va plus.. » Dis-je pour répondre à sa première question. Il s’est passé qu’il a changé. Il n’est plus l’homme dont je suis tombée amoureuse il y a quelques années. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il autant changé, pourquoi s’imagine-t-il que je pourrais partir. En tout cas, je ne le pouvais pas il y a un an. « Non, il a un voyage d’affaire cette semaine. » Dis-je, et c’était la vérité. Elle pouvait s’imaginer que nous étions séparés ou en pause, mais non, je n’oserai jamais. Je dois l’avouer j’ai peur de lui. « Il a beaucoup changé depuis notre mariage. Nous étions heureux et un jour, il s’est prit de jalousie pour n’importe quoi. » Dis-je doucement.. sans en dire plus. Je ne peux pas prononcer les mots qui diront que je suis sous l’emprise d’un homme violent psychiquement. « Il a du mal a me voir sortir, il se fait des films, vérifie tous mes messages.. il est trop jaloux. » On pourrait croire que la jalousie est une belle preuve d’amour et d’attachement, mais quand c’est trop, c’est tout le contraire. Quand on t’empêche de vivre, ça gâche ta vie.

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Tu aimais te retrouver en compagnie de ta meilleure amie. Tu n’étais pas contre aller dans un bar avec elle. Au contraire. Seulement.. tu aimais également te retrouver avec elle, chez elle. Vous étiez tranquilles et, au moins, vous pouviez parler de tout et de rien. Bien qu'elle semblait avoir le besoin de te parler de quelque chose en particulier. Finalement, elle lâchait le morceau. Elle souhaitait te parler de son mari et tu te demandais ce qui n’allait pas. Tu fronçais les sourcils, étonner lorsqu’elle te disait que cela faisait un an que ça n’allait plus. Vraiment ? « Pourquoi tu ne m’en a pas parlé avant ? » Tu pouvais parler, après tout, tu ne lui parlais pas non plus de Jayden mais ce n’était pas le sujet. Tu t’étais trompée, il avait un voyage d’affaire. Bon.. tant mieux. Tu te mordillais l’intérieur de la joue, te rendant compte que ton amie semblait vivre des choses que tu vivais également. Tu ne savais pas s’il la frappait puisqu’elle ne te le disait pas mais tu n’osais demander, de peur de te trahir toi même. « Il s’est passé quelque chose pour qu’il soit jaloux ? » Tu lui demandais alors. Un homme, un évènement.. quelque chose qui aurait pu provoquer cela. « Tu as déjà essayé d’en parler avec lui ? » La violence ne résolvait rien. Tu ne savais pas si elle en avait déjà parlé avec son mari. Tu ne le connaissais pas plus que ça alors tu ne connaissais pas vraiment son caractère. « Qu’est ce que tu comptes faire ? » Par la, tu voulais savoir si elle comptait divorcer mais cela faisait un an que ça durait alors.. tu ne savais pas trop. Tu voulais que cela s’arrange pour elle.

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siloë et venus

Je ne voulais pas donner trop de détails sur le comportement de mon mari, d’une part parce que ça inquiétera beaucoup mon amie, et d’autre part, parce que je ne pensais pas non plus avoir besoin de le dire. Rien de parler de mon couple, en péril ces temps-ci, ça me fait beaucoup de bien, je devais l’avouer. Je remarquais de suite le visage inquiet de Siloë et je comprenais que je ne devais pas trop en dire. Elle me demanda pourquoi si je ne lui en avais pas parlé avant mais les raisons semblent évidentes. « Je ne sais pas. Je n’en voyais pas l’utilité mais ces temps-ci, je sens qu’il faut que j’en parle. » Dis-je simplement. C’est vrai qu’elle est officiellement la seule a qui je parle des mes soucis de couple. Elle continue a me poser des questions et j’y répond immédiatement buvant mon verre en même temps. « Je ne vois rien qui ait pu l’inquiéter plus qu’autre chose ces derniers temps. Il est juste devenu.. parano. Pourtant je n’ai rien fais qui puisse lui faire croire que je le trompe. » Répondais-je a mon amie avant de reprendre. « Et je ne le ferai jamais. » Ajoutais-je, pour marquer le fait que même si notre mariage tourne mal, je ne pourrai jamais aller voir ailleurs. « Je n’arrive pas à lui en parler.. » Continuais-je, parlant plus doucement. Je sais que si je lui en parle, il s’énervera et les choses ne s’arrangeront pas. La communication est si difficile avec lui. « Je ne sais pas quoi faire. » Dis-je, vraiment peu convaincue que les choses s’arrangent un jour. Honnêtement, j’ai déjà espéré qu’il puisse vouloir divorcer mais son comportement me prouve chaque jour combien il m’aime, trop. « J’espère au fond de moi que ce n’est qu’une période et qu’il va redevenir l’homme que j’ai épousé. » Et c’est vrai, même si les sentiments sont différents maintenant, je l’aime encore et je l’aimerai toujours. Il est le premier homme que j’aime et j’espère le dernier. « Pardon, je parle beaucoup.. » Dis-je, me demandant si toutes mes plaintes n’embêteraient pas mon amie. « En tout cas, j’espère que ton chéri a toi ne fera pas ça, la jalousie c’est incontrôlable. » Ajoutais-je, pas pour la prévenir mais plutôt pour qu’elle fasse attention. Surtout que je ne le sens pas son mec.