contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mer 13 Sep - 16:43
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
Deux semaines. Quinze petits jours de réflexion intense, où tes journées se ressemblaient de plus en plus, où l'enthousiasme des premiers jours disparaissait petit à petit pour laisser place à la morosité grandissante d'un homme en colère. Ses derniers mots résonnent encore dans ton esprit, tu as bien eu du mal à les entendre, à les assimiler, à tel point que tu l'as laissé fuir, à son tour, sans broncher, sans la moindre réaction, debout et seul à la merci du destin pendant quelques longues minutes. Tu te rappelles ensuite t'être précipité au bar, avoir feinté que tout allait parfaitement bien, savourant ta réussite auprès de la gente féminine, mais aveuglément tourmenté. Et c'est le cycle infernal, tout les matins, tu te réveilles avec la gueule de bois, tu cours à la salle pour combler ton impénitence, tu erres jusqu'à la tombée de la nuit où une nouvelle journée de travail t'attend, et, fidèle à toi-même, tu restes maître en l'art de la dissimulation, affichant à qui veut le voir ce sourire presque angélique, profitant de l'ambiance festive pour enfiler quelques verres à l'occasion. Ton petit plaisir du samedi soir devenait un fardeau quotidien, mais tu n'en tiens pas compte ; tu te dis encore que tu tiens l'alcool, et cette habitude refoulée n'alertes pas tes comparses. Tu pensais enfin être libéré d'un poids en laissant Alexy poser la dernière pierre, mais au contraire, tout ne s'est qu'accentuer. Tu t'interdis de la rechercher à chaque recoins de la ville ou sur les réseaux sociaux, tu préfères prendre un long détour quitte à éviter cette rue maudite. Tu veux simplement limiter les dégâts, pour une fois, quitte à en payer le prix fort et à t'en mordre les doigts pour un long moment. Tu ne sais pas au final, tu ne sais pas où tu seras demain, quel poids pèsera de nouveau sur tes épaules. Tu n'as rien d'un visionnaire, d'un idéaliste, tu erres dans un labyrinthe sans issue, comme un oiseau en cage dans ce bas monde, à en redemander encore, à faire tout pour rester dans cette drôle d'optique sans même t'en rendre compte. C'est à se demander si un jour, la pérennité t'a-t-elle habité, mais tu ne peux concevoir une réponse positive sans penser à Elle.
Tu arrives ce soir avec un peu de retard, inhabituellement peu enthousiaste. Très vite derrière le comptoir, tu salues les quelques têtes familières d'un bref signe de main tout en te concoctant un americano, le premier d'une longue série de breuvage que ton cher protégé amusé de la situation gardera sous silence pour longtemps, monnayant parlant. " Deux Wisky s'il vous plaît " Le gars de l'autre côté du comptoir te sors de tes pensées, tu ne tiens guère compte de son état d'ivresse avancé en le servant à la hâte. Quelques secondes plus tard, alors que tu t'actives sur la machine à sou, un rire esclaffé à l'autre bout de la salle te stoppe net. Son rire, celui que tes souvenirs reconnaissent d'entre milles, même après des années. Tu soulèves ton regard, le soutient vers les tables du fond, où la silhouette de l'homme que tu viens tout juste de servir vient s'asseoir auprès de deux autres silhouette, la reine au centre, amusée, ivre morte surtout. Tu tombes des nus, vois rouge quand le sale bras de ce type vient enrouler ses frêles épaules découvertes. Après quelques longues secondes d'interrogation, tu décides de t'en mêler, encore et toujours. "Garde le bar. Appelle les flics seulement si ça dégénère. " Ton vis-à-vis te regarde d'un air totalement décontenancé, mais n'aura pas le temps de répliquer que tu te diriges déjà d'un pas confient devant ta belle et ses nouveaux princes. C'est plus fort que toi, tu ne peux que tout assimiler à ce foutu destin; peut-être ne fait-elle que de s'amuser. Oh, tu la connais trop pour te faire berner une fois de plus.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mer 13 Sep - 20:06
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Tu gardais un souvenir amer de ces retrouvailles arrivée il y a deux semaines maintenant. Bon point pour toi et surement pour lui, vous ne vous êtes pas recroisés après et tu aimes penser que c'est une bonne chose. Après tout, tu n'allais pas pleurer toute la sainte journée, tu devais reprendre du poil de la bête et c'est dès le lendemain que tu continuas à mener ta petite vie, essayant de faire barrage entre tes souvenirs. D'ailleurs ce soir tu sortais avec des amis, enfin tu ne savais pas si tu pouvais leurs donner ce titre mais ils étaient sympa avec toi et tu passais du bon temps. Alors pour l'occasion, tu avais mis une petite robe. Prendre soin de toi était rare, tu n'aimais pas te féminiser tant que ça, un jean et un t-shirt avec une paire de basket ou de bottines à talons ça te convenait. Alors c'est vrai que ce soir tu faisais un effort. Et ça faisait quelques heures déjà que tu étais entourée de tes deux amis à boire, discuter et rire. Tu étais déjà bien chauffée par la boisson alors que tu n'avais bu que deux verres. Tu les avais laissé choisir pour toi car tu n'y connaissais rien en alcool et tu devais avouer que tu étais dans un état d'euphorie, très joyeuse. Ton rire cristallin baignait toute la pièce du bar que tu trouvais fort charmant. Tu n'avais jamais mis les pieds dans ce bar là, typiquement British, tu te retrouvais alors dans un moment de nostalgie à penser à ta mère, ton père emprisonné, tout ce que tu as laissé derrière toi pour mener une nouvelle vie en Nouvelle-Zélande depuis deux ans maintenant. Ton ami revenait du comptoir avec deux verres de whisky, il te tendait un des verres. « J'sais pas trop si c'est raisonnable. » Une moue vint se glisser sur ta bouche, faisant mine de réfléchir même si tu savais pertinemment que tu ne pouvais prendre de réelles décisions par toi-même. « Mais si, c'est cool Alexy, bois. » Tu le regardes et trempes tes lèvres dans le verre, grimaçant fortement lorsque le breuvage glissa dans ton œsophage, trouvant cette boisson bien trop forte pour toi. Puis tu ris, sans réellement savoir pourquoi, sans te rendre compte de ce qu'il se passait, tes épaules se retrouvaient entourées des bras de la personne qui venait de revenir avec les boissons. L'alcool en toi t'empêchait d'analyser la situation, si tu pouvais avoir confiance ou non alors tu le laisses faire t'accordant un sourire sur les lèvres que tu avais du mal à dissimuler bien que tu n'étais pas à ton aise dans cette position. « Un problème? » Tu croyais que c'était à toi qu'il s'adressait, tu regardais ton ami qui lui fixait une personne en bout de table. Tu suis le chemin et l'incompréhension prenait l'espace de ton esprit. « D..Dwight? » Tu l'interroge, hésitante dans tes paroles. Tu te demandais pourquoi il se tenait devant vous, pourquoi son regard était si mauvais. Honnêtement, tu n'étais pas en état de pouvoir régler tes comptes maintenant, tu n'en avais pas l'envie non plus, mais tu sentais que quelque chose de mauvais se tramait dans l'air, l'ambiance entre vous tous venait de changer.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Jeu 14 Sep - 0:04
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
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Les mots te manquent pour qualifier ton ressentiment actuel. Tu ne sais pas ce qu'elle fiche ici, encore moins pourquoi. Elle ne semble savoir qui est le gérant de l'établissement, ta névrose, elle, en tiendrait un tout autre discours. Calme toi Dwight ! Après tout, pourquoi ne pourrait-elle pas s'amuser, prendre un bon bol d'air, aller voir ailleurs ? Comme si avait-elle besoin de ton approbation. Si seulement tu pouvais la négliger, continuer ta route sans t'en soucier, trouver une autre proie et jouer à ce petit jeu malsain, à ton tour. Mais non, elle ne sait pas que tu es ici, encore moins que tu tiens ce bar, du moins, c'est ce que tu constates à son regard. Ce regard surpris, craintif, quelque peu troublé. Les petits détails ne loupent pas ton œil de lynx et tu vois bien qu'elle n'est plus totalement sobre et responsable. Tu vois rouge à cet instant ; non pas qu'elle n'ait pas le droit de se divertir un peu, mais tu connais assez bien Alexy pour avoir partagé sept ans de ta vie à ses côtés et pour savoir qu'elle n'est pas ce genre de proie facile et influençable pour enchaîner les verres. Elle était autrefois la première à te sermonner sur le sujet, et quand madame se permettait quelques écarts, les soirées ne duraient pas. C'est exactement ce genre de spectacle que tu voulais éviter à la longue en restant avec elle, de peur qu'elle sombre à son tour, avec toi. Mais tu n'avais pas imaginé la chose sous un autre angle, celui qui n'avait plus rien à dire, celui de l'inconnu silencieux. Du moins, en principe. Parce qu'encore une fois, tu ne peux t'empêcher de jouer les preux chevaliers, bouillonnant de l'intérieur quand ce gars-là ose la moindre approche, à son égard, mais aussi à la tienne, beaucoup moins complaisante. Tu n'en tiens pas tout de suite compte, fixant Alexy de ton air dur, comme un père irait hurler sur sa fille. Pourtant, ton courroux ne lui est pas destiné, elle le sait, elle sait pertinemment comment cela va se finir. « Tu les connais ? » Tu tentes, même si tu sais qu'une réponse positive ne te suffirait pas. C'est d'ailleurs la tierce personne jusque là silencieuse qui prend le monopole de la parole. « Mais oui elle nous connaît, on va prendre soin d'elle, t'inquiète pas. » Son ton ne te convainc pas, encore plus quand celui-ci se suit du rire persifleur du collègue. Ton coeur palpite, tu sens l'explosion arriver d'une minute à l'autre, mais tu n'oublies pas l'endroit dans lequel tu te trouves; encore moins celle qui te fait face. Tu t'es juré de la préserver de tout ça et tu tiendras promesse si ces deux-là arrivent à se montrer coopératif. Mais tu t'es aussi fait la promesse de la protéger, quel qu’en soit les moyens. " Tiens. " Le vigoureux se détache de l'étreinte de ton ex pour se lever et te faire face d'un air dédaigneux. L'erreur. Il te tend un billet et continue sur sa lancée. "Hey ! Retourne donc bosser derrière le comptoir, recharge nous en boisson, et viens plus nous faire chier. " Tu ne sais pas si l'alcool et le cadre sont responsables de ce calme imparable qui te possède actuellement mais tu ne vas plus pouvoir en supporter davantage longtemps. Tu le fusilles du regard, enchaînant sur le même ton. " Je pourrais également décliner l'offre et vous dire à toi et à ton pote de lui foutre la paix et de dégager gentiment, auquel cas je te laisse imaginer où finira ton putain de billet. " Les regards commencent à se tourner en votre direction. Tu espères sincèrement qu'il coopéra mais, ayant déjà été à sa place, tu sais ce qu'il en adviendra. Il te toise, rit nerveusement, furieusement, ivre d'adrénaline. Il te bouscule une première fois, puis une deuxième, quand le premier coup part. Ô Alexy, pourquoi tient-elle tellement à te rendre fou ?
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Jeu 14 Sep - 1:33
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Tes yeux ne quittent pas ceux de Dwight, son regard tu le connaissais, tu savais que ça n'allait pas bien se finir, au contraire. Tu gardais un infime espoir que tes amis ne jouent pas à ce genre de jeu avec lui car tout finirait mal et tu détestais voir Dwight dans un état comme ça. Mais entre toute chose, tu n'arrivais pas à comprendre pourquoi il réagissait comme ça. Peut-être te pensait-il en danger, alors que plus tôt tu riais aux éclats. Mais peut-être que toi même tu ne voyais pas le danger, n'étant pas apte à pouvoir avoir de réelles réflexions en vu de ton état. Tu voulais lui répondre à la positive mais malheureusement l'un de tes compagnons qui n'avait jusque là pas bronché, répondait à ta place en disant tout ce qu'il ne fallait pas dire. Alors tu fermes les yeux, tu te pinces les lèvres et tu attends. Tu n'oses pas rencontrer à nouveau le regard dur et rempli de haine de Dwight, tu te sentais à cet instant vraiment petite, pas apte à faire la maligne avec lui, à lui montrer que tu n'avais pas besoin de son aide. Et puis tu compris rapidement, lorsque le premier se lève pour lui tendre un billet, qu'il travaillait là, ou qu'il gérait le bar tu n'en savais pas plus. Tu savais que ça allait en venir aux mains et ça t'étonnait de voir Dwight prendre sur lui malgré ses paroles. La tensions entre les trois était entrain d'accroître et il ne manquait qu'un rien pour que la bombe explose. Tu les regardes, un par un, te demandant qui allait frapper en premier, te préparant mentalement au brouhaha qui allait s'en suivre, comprenant qu'une bataille allait éclater entre ton amour et tes amis. « Chris, arrêtes! » Tu te lèves espérant que tes paroles aient une quelconque emprise sur la situation, mais tout t'échappait. Dwight, pour quelqu'un de sanguin, avait prit sur lui le long de cet échange, mais tu doutais fortement qu'il accorde une telle clémence quant à la provocation pour une bagarre. Et tu avais raison car une seconde plus tard tu voyais le poing de Dwight entrer en collision avec le visage de Chris et tu ne compris plus rien à ce qu'il se passait. Le geste était tellement violent que tu te demandais comment il faisait pour s'être relevé si rapidement. « Non, Dwight! » Ton ami qui était resté assit à tes côtés se leva pour prêter main forte au provocateur et sans pouvoir te l'empêcher, tu commençais à avoir peur pour l'homme qui se battait seul. Les autres regardaient de leurs chaises, d'autres venaient essayer de les séparer mais sans grand succès. Voyant Dwight trébucher, les deux autres prirent cette occasion pour le frapper mais rapidement les rôles s'inversaient. « Arrêtez! Stop! » Tu cries mais rien n'y fait, ta voix, bien qu'elle soit montée dans les aigus ne pouvaient convaincre personne de stopper cette effusion où le sang commençait déjà à couler. « Mais faites quelque chose bordel! » Tu venais de monter sur le fauteuil, hurlant à gorge déployée pour qu'une bande de costaud ne vienne les séparer. Mais tu avais l'impression que plus tu criais, plus les coups étaient violents. Essayer de les séparer toi-même ne servait strictement à rien, ton corps aussi fin qu'un coton tige ne pourrait faire quoi que ce soit face à la carrure des hommes si ce n'est être plié en deux. Alors qu'un homme réussit à attraper un de tes amis pour le sortir du bar, Dwight maîtrisa le second, celui qui s'était accroché à toi plus tôt, d'une facilité déconcertante, tu te demandais même comment il pouvait avoir autant de sang sur lui alors que présentement, il pouvait le manier comme il le voulait.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Jeu 14 Sep - 17:38
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Le coup part tout seul, rapidement, spontanément. A bout de nerf, tu avais pourtant essayé de ne pas flancher, sachant pertinemment quelle bête te possèderait à l'appel de la violence. Tu redeviens cet être primitif, cet animal à l'instinct trompeur que tu pensais avoir enterré pour encore un long moment, ici. Depuis ton arrivée en Nouvelle-Zélande, on ne t'avait pas donner l'opportunité d'une telle rixe. Bien-sûr, tu avais croisé quelques clients difficiles, bien-sûr, dans ces cas là, le ton montait mais tu essayais tout de même de garder le cap, de te restreindre à quelques poignes frénétiques pour les faire dégager. La trentaine bien entassée, tu te disais que tout ce beau monde devenait irraisonnable pour toi, et tu semblais avoir réussi à t'apaiser, à ne plus partir au quart de tour dès que tes yeux croisaient le regard malveillant d'un arsouille, sans jamais réellement perdre ce tempérament sanguinaire. Tu n'oublieras jamais d'où tu viens, et tu n'en as pas honte, au final. Cette fois-ci, tu avais faibli, ton poing s'écrasant sur le nez de ton rival, tu sens son cartilage craquer net, et ses yeux virer au rouge sous la démence. Tu n'as pas vraiment le temps de tenir compte d'autres détails, habité par ce fort soulagement pour un millième de seconde de répit, avant d'en prendre pour ton grade à ton tour. Il te saute dessus à l'instar de son pote, les chaises commencent à voler autour de vous et la panique s'installe. Tu es comme possédé par cette rage indescriptible, celle que tu avais tant renfloué pour se venger à présent sur le corps de ce chien. Son majordome à l'action, tu te retrouves bousculé sur une table voisine sans lâcher ton adversaire initial, sans même sentir les quelques casseaux de verres nommant ton épiderme domicile. Tu frappes, oubliant tout ce que la boxe t'aura enseigné ces vingt dernières années. Tu le frappes au sang, tu encaisses également, le troisième violemment bousculé à la renverse par ton coup de coude, laissant le champ libre à quelques clients pour tenter en vain, de te séparer du fomentateur de toute cette histoire. Si les supplications d'Alexy ne t'avait pas fait revenir à une certaine forme de raison, tu aurais probablement achevé cet homme tant tu ne pouvais t'arrêter. Mais si la brune n'avait pas été là, jamais tu n'en serais arrivé aux mains non plus. Tout les deux épuisés, tu profites de la situation pour te relever non sans difficultés, dévoré d'une force presque surhumaine pour agripper violemment ce dénommé Chris par le col et le poussé jusqu'à la sortie, où un petit groupe s'est entre temps formé pour tenter de retenir le troisième homme encore offensif. " Vous la remercierez. " Tu pousses l'homme qui s'écrase de nouveau au sol, mais n'en rajoute point. Fatigué, essoufflé, la douleur apparaît peu à peu et tu vois bien au regard des autres qu'ils t'ont probablement tout autant amoché. Tu rebrousses chemin en jetant un rapide coup d’œil en direction d'Alexy, juste pour vérifier si elle allait bien. Tu te diriges avec une telle férocité à l'arrière que personne n'ose t'adresser la parole. Tu te précipites sur le lavabo, les membres grognant de rage, les mains tremblotantes sous l'eau coulante, tu t'asperges un peu d'eau glacée et lèves les yeux face au reflet du monstre. Le bon soir pour un t-shirt blanc, immaculée de sang. Tu l'enlèves avec difficulté, une énorme douleur aux côtes te fait grimacer, à tel point que tu ne peux t'empêcher de t'appuyer de nouveau sur le lavabo une fois la tâche accomplie. L'arcade sourcilière ensanglantée, tu ne cherches même pas à stopper cet abondance rougeâtre. Tu essaies tant bien que mal de te calmer, ne serait-ce que par l'état dans lequel tu te trouves actuellement, mais la porte claquante et cette seconde silhouette qui fait son apparition dans le reflet de la glace te rappellent à quel point tu restes un être vulnérable et miséricordieux. " Appelle un taxi et rentre chez toi. " Tu baisses la tête, le regard rivé sur ce lavabo tacheté. " Fous moi la paix Alexy. SORS !" Tu t'énerves de nouveau, hurlant de ta voix rauque sur elle, honteux. Honteux de lui avoir fait subir ça de nouveau, au bout de votre seconde rencontre. Honteux d'agir aussi faiblement face à ton amour. Honteux de ne pas avoir su, ni pu la protéger ces deux dernières années.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Jeu 14 Sep - 18:59
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Cette impuissance qui te gagnait et surtout cette peur de toute cette violence t'empêchait de bouger, du moins d'essayer de les séparer. Il te serait impossible de le faire, même avec tout le courage du monde. Alors tu criais à qui voulait bien l'entendre de les séparer, et aux bagarreurs du soir d'arrêter ça. Mais qui bien aurait voulu t'entendre ou t'écouter? Tu haïssais cette face de Dwight, tu as toujours détesté la violence, trouvant cet acte barbare et sans intérêt, mais tu devais bien avouer que pour une fois, ce n'était pas lui qui l'avait créée, même s'il a été le premier à porter le coup. Tu ne pouvais regarder d'avantage ce carnage, ces chaises virevolter, une envolée à travers une table, les débris de verres cassés au sol, le sang coulant sur le par terre du bar. Un groupe qui regardait, un autre qui essayait de les séparer et ce fut enfin la délivrance. Le calme plat malgré quelques paroles des voyeurs extérieurs. Tu vis Dwight pousser l'homme vers la sortie, voyant par ailleurs lorsqu'il se tourna vers toi son visage bien amoché et quand ton regard croise le sien, tu te presses à les baisser, te sentant tellement petite à cet instant. Sans un mot, tu vas au dehors pour voir l'état de tes amis, te demandant pourquoi ils avaient réagis comme ça, pourquoi ils avaient crée toute cette scène. Ils n'en étaient pas sortis vainqueurs, en fait, aucun des trois ne l'étaient ce soir, faiblir au point de devoir faire couler du sang te retournait le cerveau. Les intimant de rentrer chez eux pour se soigner, tu retournais à l'intérieur du bar, cherchant Dwight des yeux. Il avait disparu de la salle mais quelques gouttelettes de sangs t'indiqua le lieu où il se trouvait. Malgré les protestations de quelques serveuses, tu te précipitais à sa rencontre, laissant claquer la porte derrière toi pour lui faire signe de ta présence, regardant son dos nu avec quelques éraflures dû aux verres cassés. Il avait l'air d'avoir mal, très mal et rien que de penser à ça te formait un nœud dans le ventre. Il t'ordonnait de partir, te le hurlait même. Et une fois de plus, tu sursautes face à tant de férocité en ton égard. Mais tu ne cèdes pas et mieux, tu ne cherches pas de confrontations particulières, tu ne voulais juste pas le laisser seul. Tu ne savais pas si c'était à cause de cette bagarre mais tu te sentais d'un seul coup plus consciente de ton état. Tu t'approches lentement de lui, posant une main frêle sur son dos, descendant ton regard jusqu'à son flan qui avait l'air de lui faire mal. Tu le retournes face à toi, découvrant une fois de plus le carnage, son sang couler le long de son visage marqué par les années. « Je ne partirai pas. » D'un ton calme mais catégorique il n'y avait rien qui pouvait te faire changer d'avis. Cette bagarre était peut-être causée par ta faute, tu n'en savais rien mais la culpabilité était bien présente. Tes yeux rougis et vitreux se posaient sur les siens encore voilés par la colère et c'est en regardant de plus près que tu te rendais compte que lui non plus n'était pas sobre. Peut-être était-ce à cause de ça qu'il était parti au quart de tour, tu n'en savais rien. Alors tu le pousse jusqu'à un tabouret qui traînait là, près du lavabo. Tu ne connaissais rien aux soins, bien que tu travailles aux côtés d'infirmières, si ce n'est panser une blessure, poser un bandage ou stopper le sang, tu ne savais cependant pas si c'était assez grave ou non. Alors tu cherchais autour de toi un bout de tissu propre et le trempa dans l'eau. Il n'avait pas l'air d'avoir envie que tu sois présente, ni même que tu l'aides à se débarbouiller de ce sang collant, mais tu ne lui en laissait pas le choix, tu t'agenouille face à lui, prenant son visage entre ta main et de l'autre, tu essores un peu le tissu pour venir le poser sur son arcade, évitant ainsi qu'il ne continue de saigner. « Si ça a de quoi te rassurer, ils sont moins beaux à voir que toi. » Tu tentes, même si le temps n'était pas favorable pour que tu fasses de l'humour.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Jeu 14 Sep - 23:14
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Ta voix se fait entendre à l’extérieur de la pièce mais tu n'en tiens pas rigueur sur le moment. En vérité, tout ce qui t'empêche de réitérer est cette douleur qui te transperce le flanc gauche au moindre effort ou gros soupir. Tu aurais tellement aimer qu'elle comprenne, qu'elle rebrousse chemin, qu'elle s'en aille une bonne fois pour toute. Tu penses. Parce qu'au son de ses talons en approche, tu ne bronches pas. Un frisson te traverse au premier contact, sa main posée sur ton dos balafré, tu as bien l'impression qu'il ne te manquait que ça pour véritablement te calmer. Tu tentes de résister, mais n'en trouve plus la force quand elle t'oblige à lui faire face. Vos yeux rentrent inévitablement en contact, peut-être une ou deux secondes, avant de flancher une nouvelle fois, la laissant seule dans ses diverses constatations. Tu es pathétique, mais elle est là, bel et bien présente à tes côtés, elle ne partira pas. Tu as envie de lui balancer le fond de tes pensées, que tu peux te débrouiller tout seul. Mais tu n'arrives pas, tu n'arrives plus à parler, las et totalement tourmenté par cette soudaine proximité. Elle te fait asseoir, ta tête tourne de plus belle, au moindre mouvement. Tu soupçonnes un mauvais coup à l'arrière de ton crâne d'un des gars ou d'un rebord de table, tu n'es plus sûr de rien. Tu te laisses faire, Alexy aux petits soins pour tes petits bobos sans gravités. Pour tes côtes et ton mal de crâne, c'est une toute autre histoire. Après tout, tu en as connu des plus violentes. Ce ne sera pas la première, ni la dernière fois qu'on t'amochera. Il n'y a dans cette histoire, que ton tempérament fier pour te croire infaillible. Quand la belle dépose le chiffon humide avec la délicatesse que tu lui connais, tu ne bouges pas d'un poil, ton visage prisonnier de ses doigts, tu sens son souffle fort caresser ta peau, ton regard de nouveau planté dans le sien quand elle rompt de nouveau le silence. Tu n'écoutes plus, l'esprit ailleurs, noyé dans ces yeux gonflés par l'émotion, tu constates qu'elle s'est laissée, elle aussi, envahir par les émotions. Tu te sens si faiblard, la pression relâchée en un temps record, tu voudrais simplement retrouver ton lit, te réveiller de ce doux cauchemar. Ce n'est pas à elle de jouer les infirmières avec toi. Ton esprit vacilles à nouveau, tu te sens totalement capable de te lever et d'assurer cette fermeture précoce, mais elle t'en empêche. A nouveau, elle t'en empêche beaucoup par sa simple présence. Après quelques longues minutes silencieuses, tu as bien du mal à supporter cette atmosphère, ainsi que cette position assise qui, pour le coup, t'apparaît inconfortable. Tu te mords les lèvres pour camoufler le moindre signe de détresse, tentant même de te lever pour aller chercher de la glace tout seul, mais tu ne fais même plus le poids face à la brune. Au final, tu n'arrives pas à comprendre sa réaction, pourquoi vient-elle à toi et non à ses « amis » ? Pourquoi ici, avec ce genre de gars louche ? Tu la connaissais assez pour savoir qu'elle ne traînait pas avec n'importe qui, alors probablement t'es-tu emporté pour rien, probablement as-tu chercher les ennuis là où il n'y en avait pas, sûrement même. Ta réaction conforte cette décision que tu as prise il y a deux ans, mais en même temps, tu n'arrives pas à te détacher d'elle. Tu es fou d'elle, abusivement. " Tu pourras toujours rajouter cet endroit à ta liste noire. " Tu susurres presque désormais, jouant à ton tour au jeu de la décompression. Parce que tu n'es toujours pas prêt d'oublier ce qu'elle t'a dit l'autre soir et que, cette fois-ci, tu peux te vanter de ne pas être le plus fautif de tous. Tu pourrais aussi très bien t'excuser, mais tu n'en as pas envie. Ni envers ses compagnons du soir, ni envers elle, étrangement, du moins, pour le spectacle que tu lui offres actuellement et encore convaincu de la légitimité de ton acte. Le fait de voir qu'elle le fait de son plein gré n'est pas pour te déplaire non plus, mais tu commences à saturer de l'illogisme de toute cette histoire, ce foutoir que tu es le seul à avoir créer. "Rentre à la maison; ça va aller. " tentes-tu posément, sans vraiment réfléchir à la double consonance des mots employés, perdu et instable à la fois.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Ven 15 Sep - 1:40
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Pourquoi tu étais là, à t'occuper de lui alors que tu le savais par toi-même que tu n'avais absolument rien à faire ici. Après tout, n'était-ce pas toi deux semaines avant qui lui crachais au visage que tu ne souhaitais plus jamais le voir? Tu te sentais coupable de cette bagarre alors tu voulais te rattraper? Comme s'il avait besoin de toi pour faire ce que tu t'appliquais à faire, à soigner ses plaies. Encore à l'époque tu aurais trouvé ça normal d'agir ainsi envers lui, mais ce soir, tu sentais cette gêne de sa part et de la tienne, ce n'était pas normal. Mais malgré tout, malgré ce que tu pouvais t'obstiner à penser, le voir dans cet état te retournait l'estomac, te transperçait le ventre, te tordait les boyaux. Alors oui ta place devait être partout sauf à ici, mais pour une fois tu ne pensais pas à ce que ta tête te criait de faire, tu le voulais, c'est tout. Alors face à lui, tu résistes à ne pas rencontrer son regard lorsque tu sens le sien brûler tes yeux, t'appliquant à ta tâche. Tu oses même feindre un sourire amusé que tu caches à la seconde d'après. En toute logique, il n'y avait pas que son bar que tu devais ajouter sur ta liste noire, mais cette ville entière. Durant ces quinze derniers jours, tu te demandais comment tu allais faire, gérer le fait de pouvoir le croiser partout, peut-être n'habitait-il qu'à Wellington, qu'il n'allait jamais à Island Bay. Mais le simple fait de te dire que tu n'allais mettre les pieds dans la capitale juste pour travailler, t'empêchant tous loisirs qui pourraient te faire croiser sa route te donnait l'envie folle de te cogner contre un mur. Tu finiras surement par t'habituer à sa présence, ça t'aidera surement mieux à fermer ce roman interminable bien que tu étais persuadée du contraire. Tes sourcils se froncent, ta main reste en suspend à ses paroles. Peut-être que tu avais mal interpréter la chose mais cette phrase provoque en toi un sentiment de lourdeur, de goût amer. Rentre à la maison. Il t'avait dit ça un jour alors qu'il n'était pas au meilleur de sa forme, sûrement même pire qu'à présent, tu l'avais écouté parce qu'il était bien entouré, tu l'avais attendu toute la nuit dans votre lit. Ça va aller. Tu n'y croyais pas même si tu aurais voulu le contraire. Et là tu te disais qu'en fait, il ne voulait sûrement pas de ta présence, mais la simple idée qu'une autre puisse prendre ta place t'effrayait, t'énervait. Et pourtant tu te doutais bien qu'il en avait au moins mit une dans son lit, tu connaissais le personnage volage qu'il était, la simple pensée de l'imaginer avec une autre te fit automatiquement serrer le poing où tu tenait le tissu humide, laissant couler le long de ton bas l'eau rougeâtre. « Je t'ai dis que je n'partirai pas. Tu devras faire sur moi, ce que t'as fais à mes amis pour quitter le bar. » Tu grinces des dents, rinçant le tissu comme pour pouvoir t'occuper. Tu le sentais que tu étais de trop et que ta présence ne servait à rien du tout. Peut-être étais-tu encore brouillée par l'alcool pour pouvoir garder une certaine proximité avec la raison de tes cauchemars, mais ton subconscient aura le dernier mot.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Ven 15 Sep - 4:34
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Chassez le naturel et il revient au galop. Tu ne te rends pas compte de ta légère bourde sur le moment, tu te contentes d'apprécier silencieusement, les yeux fermés, désarmé, déconnecté, jusqu'à ce qu'Alexy y réponde. Cette fois, tu ne te prives pas de soupirer d'agacement. Peu importe le sens de sa phrase ; l'idée même de lever la main sur ta « petite femme » comme tu prenais plaisir à l’appeler de votre temps de couple te révulsait et encore aujourd'hui, elle ne te traverserait pour rien au monde l'esprit. Que ce soit avec elle, ou une autre d'ailleurs, tu as toujours eu une certaine forme de respect pour la gente féminine, du moins physiquement parlant. Un soir, une violente dispute avait éclaté entre vous, à en réveiller l'immeuble dans lequel vous habitiez à l'époque. Les bris de verres et les hurlements avaient poussé tes voisins de palier à appeler la police pour tapage nocturne. Tu avais ta petite réputation là-haut, l'homme qui s'emportait facilement. Tu ne leur en veut toujours pas de s'être inquiété pour elle. Parce que toi, comme elle, aviez retourné à bien des moments l'appartement pour éviter le moindre écart. Elle était intouchable dans ces moments là, jamais ô grand jamais tu ne l'aurais touché. Et elle le sait très bien, encore aujourd'hui, que tu en serais incapable. Ton tempérament merdique à ses limites, tu ne comprends alors pas son petit jeu, si tenté qu'elle ait voulu de cet affront là. « Ne joue pas à ça avec moi. » Tu ne sais pas si elle pensait à ce qu'elle disait ou non, perdu dans cette contiguïté incompréhensible qui vous unie actuellement. Pourquoi ne s'inquiétait-elle pas davantage pour ceux qu'elle n'omet pas de mentionner comme ses « amis » dans ce cas ? Personne ne contrôle réellement la situation, actuellement. Mais tu estimes t'être déjà battu pour une cause perdue, ce soir. Sa présence ne te dérange pas. Du moins, ce n'est pas le mot que tu emploierais, car au fond de toi, tu sais qu'elle te conforte. Elle aurait pu te taper un scandale, te laisser plié en deux, que tu n'aurais quand même pas lever le petit doigt sur elle. Peut-être que l'alcool te laisse faire ton propre film actuellement, mais que ses intentions soient bonnes ou mauvaises, tu sais qui finira perdant ce soir. La jeune femme continue d'agir étrangement, le poing serré sur ce pauvre tissu flétri, quelques gouttes tombent à présent sur elle et tu ne vois aucune réaction de sa part. Vous n'êtes plus totalement maîtres de vous-même tout les deux, tu n'oublies pas pour ta part, les quelques verres enchaînés avant tout ce grabuge. Tu te demandes même si ton barman aura fini par appeler les sbires, ou encore quelle sera l'intensité de la mauvaise pub pour ton bar à la suite de cette soirée. Si le patron lui-même n'est pas capable de tenir en place, qu'adviendra-t-il à l'avenir ? Tout un tas de questions sans réponses, toutes plus pessimistes les unes que les autres, c'est dans tes habitudes. Encore est-il que le reproche mal dissimulé de la brune ne passe pas. « Alors reste. Je ne suis pas prêt de partir tu sais, j'ai encore de nombreuses choses à régler. C'est à tes risques et périls. » Tu laisses la porte ouverte, baisses les armes, conscient que ça ne sert à rien de radoter. Tu lèves la tête d'un geste nonchalant, avec l'impression que celle-ci a fini par doubler de volume, pour éviter que le sang coule de nouveau. Au final, le noble sport t'aura bien enseigné. Tu ne voulais pas la regarder de nouveau, l'affronter, capituler face à elle. Mais tu ne peux que lui demander, d'une voix aussi douce qu'assurée. « Pourquoi tu fais ça ? » Pourquoi sent-elle le besoin ou l'envie de venir te débarbouiller après ce fiasco et le dénouement que tu as donné à sa soirée ? Tu ne sais même pas si tu veux entendre cette réponse, finalement. Tu la crains un peu, tu ne sais même pas si celle-ci sera sérieuse ou non. Autant rentrer dans le tas et poser les questions fâcheuses coup sur coup.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Ven 15 Sep - 19:39
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Dans d'autres circonstances tu aurais cherché le conflit, tu l'aurais poussé à bout, provoqué, telle est votre relation, telle qu'elle l'a toujours été. Tu l'aurais surement fait sortir de ses gonds mais là, pour une fois tu avales ta salive et laisse couler. Tu n'as pas d'autres choix d'ailleurs car même si cette bagarre n'aurait jamais eu lieu, tu n'aurais peut-être pas supporté une énième crise de nerf. Te mordant la langue pour t'empêcher d'ouvrir la bouche, tu t'affaires à nettoyer le chiffon que tu tenais entre tes mains, bondé de sang qui avait coulé aussi jusqu'à ton coude pour s'échouer sur tes genoux.Tu savais que jamais il ne t'aurait touché, jamais, même si vos crises étaient violente où la vaisselle se cassait en milles morceaux, où tout ce qui rencontrait votre chemin s'échouaient soit sur les murs, soit au sol, tout pour que vous n'en veniez pas aux mains. « À mes risques et périls? » Tu le reprends, ne comprenant la nature de ses paroles. Mais au moins, il ne te disait pas de partir, tu pensais qu'il avait enfin compris que tu ne partiras pas, que tu allais rester jusqu'à ce que tu sois assez certaine qu'il aille un peu près mieux, s'il fallait que ça dur jusqu'au petit matin, ça durera le temps qu'il faudra. S'il fallait même que vous ne vous parliez pas durant ce temps, tu pourrais accepter cette sentence, aussi dure qu'elle était. Voyant qu'il levait le visage, les yeux fermés, tu ne savais s'il fallait le prendre comme une invitation à continuer ce que tu t'affairais il y a quelques secondes. Mais tu vins te perdre dans les traits de son visage, voyant qu'il n'avait pas si changé que ça, souvent tu pouvais te demander si son visage avait changé, s'il était toujours le même qu'il y a deux ans. Bien sûr, certaines rides avaient élus domicile, tu sentais aussi beaucoup de fatigue qui n'était pas seulement dû aux événements de ce soir. Reprenant tes esprits lorsqu'il te demandait la raison de ta présence, tu papillonnais des yeux, soulagée qu'il ne t'ait pas vu le contempler, haussant les épaules pour nettoyer le reste de son visage, essayant d'arrêter le flux de sang qui coulait encore de son arcade pour t'occuper de sa lèvre inférieur légèrement gonflée et ouverte sur le côté. Tu te sentais soudainement mal à l'aise de voir ton visage si proche du sien. Tu étais bien contente que ses yeux étaient toujours clos car tu aurais juré te sentir rosir au niveau des pommettes. « Je ne sais pas, peut-être parce que je me sens responsable de ce qu'il vient de se passer. » Etait-ce réellement la culpabilité qui t'avait amener à t'occuper de lui? Tu en doutais fortement, pour toi, ces mots sonnaient faux bien que tu te sentais tout de même responsable. Mais il n'avait pas besoin de connaître tes réelles raisons. Tu étais là, c'est tout.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Sam 16 Sep - 17:20
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Tu lèves les yeux au ciel quand elle te reprend, complétant sur la foulée ton geste d'une longue inspiration. Tu ne sais pas toi-même pas pourquoi tu lui as dis ça, peut-être pour rendre la situation plus difficile qu'elle ne l'est déjà, sûrement en pensant que cela lui rajouterait une pression suffisante pour la faire partir dans un élan de dernier recours. Tu n'en sais rien et préfères jouer la sourde oreille en espérant que cela fonctionne. Vous n'êtes pas sobre, et dans cet état, tu as tendance à laisser ton inconscient parler à ta place, à dire ou faire n'importe quoi, mais à rester lucide de tes actions, prisonnier. Est-ce probablement la raison de ton emportement du soir, laisser parler ton insanité paraît tellement plus simple. Lever la tête, te déconnecter, tu pensais sur le coup que ça allait t'aider, mais tu n'échappes pas au souffle très proche d'Alexy sur ta peau. Tu veux agir comme un « homme », ne pas baisser les yeux sur elle, mais il suffit qu'elle reprenne sa tacticité à ton égard pour sentir ton cœur palpiter à nouveau, de stress cette fois-ci. Le problème entre vous, c'est qu'il n'y a jamais eu de ligne fixe. Vos humeurs tanguent, se croisent et rentre à nouveau en conflit. Jamais vous ne pouviez être sur la même longueur d'onde bien longtemps et c'est tout ce qui pouvait faire le charme et l'authenticité de votre relation ; au final, vous vous battez toujours à l'appel, à la différence que le fil s'est brisé il y a de ça deux ans, que rien ne vous rattache désormais, si ce n'est que la rancœur et l'amertume. Sa réponse ne te convainc pas plus que ça. Tu as même l'impression qu'elle te déçoit, mais tu préfères garder ton ressenti pour ta pomme. Au final, cela ne justifie pas le choix de son camp, rajouté à cela que tu détestes l'entendre culpabiliser, à ta place. Tu es le fautif dans l'histoire, de la première page jusqu'au dernier coup, c'est toi et toi seul qui devrait te sentir responsable. Tu ne manques pas de le lui faire comprendre quand ton regard se fixe dans le sien. Cette fois-ci, pas d'affront, pas d'éclair, juste un brin de bienveillance à son égard, tu ne veux plus te cacher, même si ça vous met tout les deux aussi mal à l'aide. Tu y restes accroché pour une longue seconde avant d'enfin répliquer, à nouveau. « T'as pas à te sentir coupable de vouloir faire la fête avec tes amis... je ne voulais pas m'emporter comme ça. C'était totalement puérile et immature mais...j'ai eu peur pour toi, c'est tout.» Tu sens tes traits se décomposer tellement la sensation est désagréable à vivre. L'alcool brave décidément tout tes interdits, mais tu refuseras toujours de t'excuser. Vous n'êtes pas dans un film à l'eau de rose, tu ne supportes pas cette idée de mignardise. Et toi qui pensais que les années passantes feraient tout simplement l'affaire, ce soir prouva bien qu'il en faudrait davantage pour clore enfin ce chapitre. « Tu devrais voir ta tête actuellement. » Ce visage poupon qui, pour le coup, n'a réellement pas changé depuis la première fois que tu l'as entraperçue dans ce café. Tu en es arrivée à la conclusion que personne ne voulait réellement se battre ici, autant en profiter pour voir si vous pouvez enfin tenir une conversation normale, apaisante pour ta part. Ses pommettes virent au rose et tu trouves sa mine quelque peu inquiète et innocente totalement plaisante. Tu lui souries, sincèrement, toi qui préfères jouer sur la franchise quitte à paraître plus ridicule que tu ne l'es déjà en vu de ton état.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Dim 17 Sep - 3:38
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Tu bloques. Tu restes immobile, ton regard dans le sien, imprimant ses paroles dans ta tête. Tu ne sais pas pourquoi mais l'entendre te dire qu'il avait eu peur pour toi te réconfortait quelque part. Tu n'avais jamais douté de ça dans le passé, mais tu ne savais pas qu'il pouvait encore ressentir ça en ton égard. Au fond, tu ne savais pas si c'était une bonne chose de savoir ça, car ça te raccrochait encore un peu à lui. Pourquoi tout pouvait devenir si compliqué entre deux personnes alors qu'aux yeux extérieurs, rien ne l'était. C'est vrai que des "oublie le. Avec le temps, ça passera" et d'autres futilités qui se ressemblent étaient très facile à dire. Mais si compliqué à achever. Rougissante encore plus, c'était le moment où tu revenais à la réalité, où tu posais même une main sur ton visage par timidité, pour cacher ta face. T'avais l'air belle tiens à réagir comme ça. Mais tu profitais de ce moment de répit, de ce temps-mort pour profiter du premier sourire que tu voyais sur son visage depuis son départ. « J'ai chaud. » Un raclement de gorge plus tard suivit d'un sourire gêné, tu reprends tes petits soins sur sa lèvre, enlevant les dernières gouttes de sang. Maintenant tu pouvais profiter de voir son visage, plus propre malgré ses balafres, ses bleus, la bordure de sa lèvre inférieure gonflée et entaillée, jumelle avec son arcade d'ailleurs. Et cette vision t'attristait, oh il n'était pas en pire état que tes deux amis, c'était sûr mais tu continuais à penser que si tu n'avais pas mis les pieds dans ce bar ce soir, jamais cette fichue bagarre ne se serait déroulée, jamais tu n'aurais été dans cette petite pièce avec l'homme que tu haïssais et aimais en même temps. Même si rien ne t'obligeait à faire ça, à rester avec lui alors que tu aurais pu t'occuper de tes amis, ils étaient censés être prioritaire sur cette échelle là au jour d'aujourd'hui. Toi qui aimais tant crier ta loyauté, ce soir elle t'avait quitté pour ton passé. « J'ai eu peur aussi.. mais pour toi. Ça aurait pu être pire, vraiment pire. Ils étaient deux contre toi. » Tu glisses ton pouce sur sa lèvre inférieure, contournant sa blessure, murmurant la dernière phrase. Tu t'es toujours inquiétée pour lui, c'était un sanguin, un rien pouvait le faire vriller et ce n'était pas de simples bousculades ou quelques poings échangés, c'était violent, terrifiant. La violence physique t'avait toujours effrayé, pourtant jamais tu n'as connue un événement qui aurait déclenché cette peur. « Tu devrais quand même aller aux urgences, ton corps a l'air de te faire tellement mal. » Tu tentes pour combler ta gêne, torturant ta lèvre avec tes dents, lorsque ton pouce, lui, glissait de sa bouche pour venir s'échouer sur ta hanche. Tes yeux lâchèrent enfin les siens pour regarder son torse nu où tu pouvais à présent voir le reste des dégâts même si tu savais que son dos était tout aussi bien amoché. Comment pouvait-il supporter la douleur, le faisait-il juste parce que tu étais là, ou parce que l'adrénaline des événements plus l'alcool ingurgité y aidait.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Ven 29 Sep - 4:20
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Tu ne tiens pas à poser de suppositions hâtives à ce moment précis, mais tu ne peux dénier apprécier ce tête à tête dans un moment d'accalmie. Tu ne peux t'empêcher de répondre à ce sourire camouflé, contemplant les moindres détails d'un minois bien trop précieux pour tes yeux. Ils plissent, doucement tu les baisses, comme ton expression se durcit de nouveau. Pourquoi toujours vouloir fuir la gaieté des choses ? Pensons nous. C'est plus fort que toi et tu en as conscience, l'alcool ne s'allie pas à la raison. Personne ici ne contrôle réellement la situation, loin de vouloir penser qu'Alexy partage ton ressenti pour autant. Tu restes sur l'idée qu'elle n'a rien à faire ici, à tes côtés plutôt qu'à ceux de ses prétendus amis. Ta tête et ton cœur se font la guerre, et c'est fréquemment l'organe de l'amour putréfié qui l'emporte. Sauf pour elle ; juste pour elle, malheureusement pour vous. Tu avais tant espéré la revoir un jour, ne serait-ce que pour t'assurer qu'elle allait bien et pour lui apporter les réponses qu'elle mérite d'entendre et maintenant que vous êtes tout les deux réunis, tu te retrouves une fois de plus à tomber dans le panneau, surestimant ta bravoure à penser que quelques mots allaient suffire à définitivement clore le chapitre. Elle a eu raison de te dire que tu n'aurais jamais dû revenir dans sa vie, puisque tu prends le risque à ton tour de la laisser rentrer dans la tienne à nouveau, à supposé qu'elle en soit déjà sortie. Ici se retrouve la personnalité limite et bancale, à batailler l'envie forte de la faire taire ou de la faire tienne, ou encore les deux combinés par la forte tentation d'un baiser volé. Mais l'idée ne dépasse pas le seuil de tes pensées, que cela soit pour contrer l'alcool, la douleur ou le respect que tu lui dois depuis cette fameuse nuit. "J'ai connu pire, tu sais. Je ne pouvais pas rêver mieux comme aide-soignante." Tentes-tu pour pallier la trouille. Tu fermes les yeux, bouche cousue, hantée par le doux mouvement circulaire de la brune. L'état de transe te frôlerait presque; si tant est qu'il s'agit d'un jeu de sa part ou non, elle te rend bien plus faible que tu ne l'es déjà à l'instant même. Encore, ton regard rencontre le sien et la seconde suivante, ta belle se relève, t'échappe. Fuis moi, je te fuis, une fois de plus. Mais vous vous l'êtes interdit; il y a deux ans pour ta part. Quant à ton ancienne moitié, elle te l'a clairement fait comprendre. Alors pourquoi ? Pourquoi déjouer les règles s'avèrent plus simple ce soir ? Tu te lèves à ton tour, péniblement soit, mais en un seul morceau. " La prochaine fois, ramènes-en des plus costauds. " Le ton trahit, tu es sûrement trop vieux pour ces foutaises, mais la douleur physique n'est rien comparée à l'amertume d'une telle assistance, un crève-cœur qui noue tes entrailles, joue avec tes nerfs. L'alcool, la colère; tu as l'impression que tout remonte à la surface en un temps record quand tu lui fais face. Vous êtes si proche, presque collés l'un à l'autre, et si loin en même temps. Si muet, si sourd à la fois. Tête baissé, vos fronts s'épousent petit à petit d'une manière bien plus douce qu'à la première fois. Tes mains frôlent ses bras, remontent jusqu'aux épaules. Tu la redécouvres, la touche comme tu n'aurais jamais dû te le permettre, à un point où ta raison en fait encore des siennes pour penser à une tout autre chose. Tu romps le contact, te dégage pour te diriger d'un pas faiblard vers ton blouson mis en boule sur une chaise, tâtant les poches à la recherche du remède malsain dans son carton. " T'en veux une ? " En attente d'une réponse, tu allumes ta cancérette en premier, restes immobile, le regard vide vers la porte. Il te suffirait d'aller dehors pour ne pas enfreindre les règles établies mais tu te sens enfermé dans ta douce prison. Tu ne veux pas avoir affaire aux remontrances, assumer tes tords, savourer ton statut de bête de foire. Tu as peur de t'absenter, ne serait-ce que deux minutes pour finalement constater qu'elle a prit le large, à son tour.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Sam 30 Sep - 19:18
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En seulement quelques minutes, il venait encore de te faire sourire. La seconde fois. Tu te sentais un peu bête de te laisser aller avec lui, comme si que vous étiez devenus de bons amis avec une forme d’ambiguïté certaine. Alors que c'était tout le contraire, vous n'étiez pas amis et ne le seriez jamais. Ton cerveau te criais de rentrer chez toi, qu'il allait bien alors ça ne valait pas la peine que tu restes plus longtemps dans cette pièce avec cet homme en face de toi. Mais ton coeur encore bien déchiré te disait de rester là. Alors tu t'occupes de lui du mieux que tu le peux, ne pensant plus à tes amis, pensant juste à lui, à essayer d'arranger son visage amoché. « Et encore, j'ai pas la tenue adéquate. » Tu t'autorise à rire légèrement, avant de t'éloigner d'un grand pas, croisant un instant son regard lorsque quelques secondes plus tard, il se retrouve debout face à toi. Tu sens son souffle chaud sur ta peau, ton visage. Tes yeux clos, tu n'ose pas les ouvrir, affronter cette réalité. L'alcool t'enlevait tout raisonnement. En temps normal, sobre, tu l'aurais repoussé à la seconde même où il aurait posé les mains sur toi. Cette proximité te faisait mal, ça te ramenait aux années heureuses où le simple goût de ses lèvres te rendait euphorique. Mais pour une raison qui t'échappe jusque là, tu profites de cette accalmie, de ce silence et de cette tacticité. Ses doigts glissent sur tes bras, ton corps entier en frissonne, hurlant au désir d'en avoir un peu plus. Ton coeur tambourine contre ta poitrine comme si le temps s'arrêtait. Vos fronts se collent l'un contre l'autre, le souffle court tu bouges ta tête lentement de droite à gauche pour toute réponse, comme si ta voix s'était brisée, comme si aucun son ne pouvait sortir d'entre tes lèvres qui elles étaient entre-ouverte pour laisser ton souffle s'échapper et s'échouer sur le visage que tu ne connaissais que trop. Comme si que s'en était assez, un brutal retour à la réalité lorsqu'il se détache, qu'il t'abandonne et te laisse doucement reprendre tes esprits. Tu lâches un long soupire que tu veux discret pour te redonner contenance. Pour que tu ne cède à une action que tu pourrais regretter le lendemain en te réveillant. L'opportunité était bien trop grande mais ta douleur et tes souvenirs de ce jour où l'amour de ta vie s'est enfuit était bien pire. Tu te sentais bête, faible d'avoir pensé une chose pareille. Honteuse. Et comme pour te faire revenir sur terre, Dwight te propose une cigarette, le visage tourné en sa direction, ton nez se retrousse. « Euh non merci. » Tu t'adosses contre le lavabo, les mains derrière le dos, détaillant Dwight de la tête aux pieds sans jugements, sans réellement d'intentions précise, juste le regarder comme tu le faisais bien des années auparavant. Tu aurais presque oublié sa musculature, son torse taillé, ses épaules carrés. Tu te souvins même que tes mains étaient si petites et si ridicules face aux siennes qu'une fois posé sur son épaule, tu te demandais même si elle n'allait pas te bouffer les cinq doigts. Exactement tout vous opposais alors la question qui revenait souvent était pourquoi t'avoir choisi toi, pourquoi est-il resté avec toi si longtemps, toi qui avait l'air encore enfant et lui si mature. Mais une seule petite question en ce moment précis te trottait l'esprit. « Depuis combien de temps tu es là? » Tu ne voulais pas d'une autre scène comme il y a deux semaines, si c'était pour que tu t'enfuis encore en courant, les yeux embuées de larmes ça ne servait à rien alors au lieu d'étudier les questions fâcheuses, celle-ci serait sûrement plus appropriée et ouverte à la discussion.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Sam 4 Nov - 5:55
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D'aussi loin que tu te souviennes, jamais l'idée de posséder une chose pour acquis ne te semblait aussi vaine et de ce fait, irréfutablement inaccessible. Mais ton chic à toi, c'est bien de poursuivre ce que tu t'es donné sans mal à perdre, un temps que tu voulais révolu et sans regret pour entamer une nouvelle page, blanche, d'avantage amadoué par ses bordures que par sa contenance, aussi vide soit-elle, sinistre néant t'embrigadant tel un visionnaire sans inspirations. « Se projeter », terme qui a du mal à te coller à la peau, par peur plus que par inintérêt songerons-nous, l'initiative la plus honorable étant probablement d'avoir fait le premier pas vers l'adolescente qu'était Alexy voilà déjà plus d'une décennie. Le fait de découvrir sur le tard des sensations dont tu t'avouais fièrement immunisé auparavant; murées et pansées par les donzelles, autres âmes en perditions nourrissant l'audace et le lâcher prise par la suite. La seule bonne initiative pour sept années d'accalmie sous quelques nuages, à toujours vouloir bien faire quand un sens s'y donnait plus qu'un autre. Tu as toujours été honnête avec elle, du début à la fin. Risible serait de te camoufler derrière l'honnêteté quand on sait ce qu'il est advenu de votre vie à deux, elle te connaît pourtant en long en large et en travers, par ton passé et ton présent ; la seule. Elle a accepté tes absences jusqu'à l'aube, ton manque de romantisme et les quelques manches que constituaient ton cercle d'amis, les parties de poker interminables, l'odeur du tabac froid et les plaquettes d'alprazolam qui traînaient au fond du second tiroir. Et en échange, que pouvais-tu lui donner de mieux que cette honnêteté d'être le gars imparfait, bronchant à chaque fleuriste qui croise sa route ou au détour de cette rue d'ivoire où les joailleries s'illuminent, revenant à l'appartement avec, quelquefois dans les mains, un plateau thaï dont vous raffoliez tout les deux pour envoyer valser quelques couverts au mur l'heure qui s'ensuivait ? Combien de fois tes paroles ont-elles primé sur la pensée, à répéter en boucle ce que tu réfutais avec insistance, qu'elle finirait sûrement bien par aller voir ailleurs, aspirant à une meilleure vie au fil du temps et passé la fougue des premières années, elle qui parlait déjà d'union et de marmots quand toi, à la trentaine déjà bien entassée, préférais jouer la sourde oreille sans envisager de sortir de cette petite bulle aussi exclusive qu'instable, à deux ? Vous vous différenciez sur de nombreux points et cela a probablement jouer sur cette maudite décision que tu as prise, celle de lui redonner sa liberté loin de l'atmosphère d'un amour dysfonctionnelle. Ou bien essaies-tu dérisoirement de rendre l'impardonnable excusable ?
" Un an. " Exactement trois cents vingt et une nuits. Oui, tu es un honnête homme, mais pas assez pour t'avouer aussi faible de compter les jours passés à chercher son regard pour finalement l'éviter. Tu as pourtant mis du temps à répondre à la question de la brune, aussi simple soit-elle, mais tout aussi angoissante. " Et étrangement, je ne me suis jamais autant sentie chez moi qu'ici. " Tu lui épargnes la principale raison qui t'a poussé à traverser le globe, elle la connaît très bien. Tu recraches l'épaisse fumée, celle qui t'empêche de croiser le regard de la jeune femme pour quelques courtes secondes. Tu ne tiens pas à l'affronter actuellement, sa question jugée pertinente, une autre réponse lui aurait probablement donné une réaction similaire. Tenait-elle à vraiment à l'entendre ? " Je pensais simplement avoir tout trouvé; te savoir à la fois près et loin de moi, pouvoir vivre avec ça sur la conscience, ne pas venir foutre le bordel dans ta vie aussi spontanément.. " Tu prends une longue inspiration, ta tête tourne encore un peu mais comme par magie, la douleur s'évapore quand ton regard croise le sien, tes esprits concentrés sur une seule et même chose. "On va dire que c'est foiré. " Et tu le constates bien; la connexion est toujours présente entre vous deux, qu'elle soit animée par de la fausse sympathie, des messages subliminaux, des reproches en pleine poire; elle ne vous laissera jamais en paix. Tes yeux ne flanchent pas, se noyant dans la plus belle des noirceurs. Tu redoutes la suite de cette conversation, vois grand jusque dans les prochains jours et en même temps, tu ne peux qu'être satisfait de la concordance de vos humeurs. Les cartes sont dans ses mains, le silence est lourd quand les mots n'attendent qu'à être exhalés. Tout te dit de te plier en quatre pour elle, de t'excuser encore et encore, de la supplier. Mais tu restes impassible face aux actes manqués; posture actuelle d’éclopé fier et traits résignés.
Spoiler:
désolé pour ce temps de réponse, j'suis nulle.
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Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#)
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