contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Dim 5 Nov - 1:50
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Et maintenant, une autre question se répétait à plein champ dans ta tête. Pourquoi? Pourquoi n'avait-il pas prit contact avec toi? Pourquoi ne t'avait-il pas donné un petit signe pour te montrer qu'il était là, prêt de toi? Tout ce temps, ces jours, ces semaines, ces longs mois, cette année. Tu as souffert de son absence durant deux ans, mais tu ne savais pas si dans le fond, le savoir en ville bien avant votre rencontre prêt de ton travail t'aurait aidé. En même temps, rien n'avait pu t'aider, ni le temps, ni ta nouvelle vie, ni tes nouveaux amis. Tu n'étais pas le genre de fille à tomber amoureuse aussi facilement, d'un homme inconnu, d'une connaissance ou d'un ami. Peut-être qu'un homme aurait pu t'aider à l'oublier, du moins à tourner la page, à le pardonner de ce mal qu'il t'a fait, mal dont tu ne connais toujours pas la raison. Mais ce soir, tu voulais profiter de cet accalmie, de ce temps mort, de cette pause pour pouvoir rester avec lui même si tu savais que ce n'était pas la bonne solution. Evidemment que non, il ne méritait pas ta présence, tes paroles, tes sourires, ta tacticité, tes larmes. Il ne méritait plus rien de toi. Mais c'était plus fort que toi. Ce soir, tu venais de perdre ta loyauté pour l'homme que tu aimais. « Un an. » Tu chuchotes, passant tes doigts sur tes lèvres, tu fronces les sourcils pendant une seconde, puis tu l'écoutes. Vos regards encrés dans l'autre, tes yeux vitreux par l'alcool, par l'émotion. Tes lèvres se fendent en un sourire timide et faible, le genre de sourire que tu peines à afficher, celui qui te brise le coeur et qui te demande beaucoup trop d'efforts. Tu étais d'accord avec lui, c'était complètement raté. Il était rentré dans ta vie une nouvelle fois et avait chamboulé ton train-train quotidien. Mais aussi étrange soit-il, cet homme t'avait redonné une partie de ton oxygène, comme si sa présence t'aidait à mieux respirer, comme s'il était autant important pour toi, chose qui était vraie, évidemment. « Oui.. c'est foiré. » Ton sourire s'éteint et tu baisses la tête pour regarder tes pieds. Pieds qui se tortilles sous la gêne. Ses paroles t'avaient fais du bien, ce n'était pas exactement ce que tu voulais entendre mais ça en faisait partie. Tes yeux brillent, tes pupilles se sont dilatées. T'as juste envie de laisser ton corps parler, de le rejoindre pour t'enfouir dans ses bras, partager une étreinte, un baiser volé, un moment tactile, mais c'était tout bonnement impossible. « Je ne sais pas comment le prendre. » Tu confesses, l'air bête. « Pendant un an tu as su que j'habitais ici, qu'on était tout proche toi et moi. Pendant un an on a vécu pratiquement côte à côte.. » Tu ne devrais pas parler de ça avec lui. Tu savais que tout ça ne rime à rien. Mais il le savait, il te connaissait. Tu parlais. T'étais la voix, il était les oreilles. Tu t'approches de lui sans le contrôler, sans y penser. En deux secondes tu te retrouves juste en face de lui. Tu regarde cette fumée qui lui sort des lèvres et du nez. « Pourquoi t'es pas venu me parler? » Il est clair qu'il n'était sûrement pas maso, qu'il n'allait pas venir te voir au risque de se prendre une baffe ou un flot de paroles blessantes, comme tu avais eu deux semaines avant.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mar 7 Nov - 5:02
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
Bien-sûr qu'il était maso. Le voici, temps de répit, inhabituellement long en connaissance de vos natures respectives. Ta vanité soupçonnerait la brune de vouloir retarder l'échéance de cette conversation, sans tenir compte de la réciprocité, ou même si cette pensée en elle-même n'est qu'un pur produit de ton invention, une bonne façon de te dédouaner de ton engouement à l'instant où tu ne fais que lutter pour ne pas céder à tes maudites pulsions. Interdiction de gâcher ce que tu as cru bon de décider sur le moment, à l'époque. Tu l'écoutes d'une oreille plus qu'attentive quand ta droiture tente de mimer l'inverse, regard tourné vers la droite, sur un point fixe, une étagère sans intérêt. Tu dois n'en faire qu'à ta tête, encore une fois. Mais elle charge à nouveau, te surestimes quand elle te fait promptement face. Machinalement, ta tête part vers l'arrière, projetant la fumée à l'opposé, retranché dans ta bulle comme pour ne pas contaminer la jeune femme. Elle approuve tes dires, confirme ce que tu redoutais tant. Car tu espérais intimement un peu plus qu'un simple constat, vous qui aviez pourtant la fâcheuse manie de parler plus que de raisons, ce soir est une nouveauté, un gros silence ô combien significateur autant que de bon sens. Tu attends toujours de recevoir la gifle tant mérité, cette pique bien placée, qu'elle te rende ce mal que tu n'imagines pas lui avoir fait. Est-ce une façon de te rassurer ; pense-t-elle déjà toujours à toi ? Une tonne de questions fâcheuses, négligeables, puériles. Si cela ne pouvait qu'alléger ta conscience seulement, ce serait bien plus simple après tout. Être un connard et le rester, autant pour toi que pour elle. Surtout pour elle. Mais tu ne peux faire semblant ; pas avec elle. Tu sais ce qu'elle représente à tes yeux, ce soir étant l'ultime démonstration de ce que tu serais prêt à faire pour elle. Tu lâches ce soupir à peine dissimulé quand elle te demande pourquoi tu n'as pas pris l'initiative de te faire entendre bien plus tôt. Souffle coupé par un léger sourire, presque moqueur au constat de la situation actuelle. « Je te l'ai dis... je ne suis pas du genre à prendre de bonnes décisions. » Tentes-tu aux aguets. C'est dans tes manies d'autodestructeurs ; il ne suffit qu'à voir les circonstances de vos retrouvailles, ou encore la rixe de ce soir. C'est bien connu, t'aimes pas faire comme tout le monde toi, pas du genre à sonner à sa porte, un bouquet de roses à la main, trop simple, davantage malhonnête pour toi. Va savoir pourquoi. « Mais bon, c'est pas comme si ça comptait réellement maintenant, n'est-ce pas ? » Ajoutes-tu harmonieusement. Qu'importe le moment, tu aurais sauté le pas un jour ou l'autre.. ou peut-être pas. Evidemment que l'achat de ce billet d'avion te renvoyait directement aux réminiscences de vos beaux jours. Bien-sûr, une petite partie de ton âme se voudrait utopique, balayer ces deux dernières années en solitaire, renouer avec la passion commune, le fruit défendu. Et tu pourrais t'y donner corps et âme; rien ne sera plus jamais pareil, ni pour toi, ni pour elle. Parler en son nom reflète bien la valeur du discours; quel audace. Mais elle se tient là, franche et droite, face à toi, à deux doigts de tomber pour son regard sombre et embrumée. Tes muscles se crispent quand tu te veux sur la défensive, te sommant de ne pas céder. Ça te fait mal, mais peut-être est-ce un mal pour un bien. Where a man's heart is, there is his treasure too.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mer 8 Nov - 23:12
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Tout le monde, vous, pouviez penser ce que vous vouliez, mais vous étiez toujours comme des aimants. Tu ne peux dire le contraire car ce soir, la preuve avait été de rester aux côtés de Dwight plutôt que de tes "amis". C'était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée et ça, tu le savais. Rien que lorsqu'il pose ses yeux sur toi, ton intérieur tremble, tes yeux scintillent, ton coeur bat la chamade, tes pensées s'embrouillent. Et puis te voilà face à lui, tout proche. Un pas de plus et vos corps se touchent. Toi qui pensais que, pour une fois, il allait te dire ce que tu voulais entendre, tu fus bien déçue de l'atterrissage. Après tout Alexy, à quoi tu t'attendais? Il est ce qu'il est, tu le connais, tu n'allais quand même pas t'imaginer qu'il changerait. D'ailleurs, ses paroles te fis tiquer. Et sans pouvoir le contrôler, un rire s'échappe d'entre tes lèvres, alors tu continues de lui faire face. « T'as raison. » D'une pulsion, tu choppes sa cigarette et l'écrase si violemment contre son torse qu'elle se casse en deux, et n'a d'ailleurs pas le temps de le brûler. Geste débile, ridicule, qui montre à quel point il te touche. À quel point tu es si vulnérable à ses côtés. Si petite. « Plus rien ne compte à présent. T'as tout à fait raison. » En réalité, la discussion que tu voulais pacifiste ne se déroulait pas comme telle. Lui qui généralement avait le sang plus chaud que toi, pour changer la tendance, c'était toi qui commençait à perdre ton sang froid. Encore une fois. « J'en aurai été capable, crois-moi que je t'aurai tué de mes propres mains. » Le ton étonnamment calme que tu employais s'envolait la seconde suivante. « Je mérite de meilleures explications que "j'suis pas du genre à prendre de bonnes décisions" ou "c'est pas comme si ça comptait réellement maintenant"! » Il fallait s'y attendre. Ce n'était pas possible autrement, vous ne pouviez décemment plus passer un moment ensembles sans que l'un ne crie sur l'autre. Sans que ça dérape. « J'ai pas mérité ça Dwight! Je ne mérite pas ça! » Tu fonce sur lui et le bouscule, tu cherches son regard, tu es perdue, complètement. À cet instant même, tu oublies qu'il est blessé, qu'il pissait le sang deux minutes avant, qu'il a des hématomes partout et qu'il est sonné. Têtue, dans ta bulle, tu voulais t'imaginer une fin plus heureuse. Ou au contraire, tu voulais justement ne pas connaître de fin, que cette séparation n'ait jamais eu lieu, revenir quelques années en arrière, devenir la petite amie qu'il a toujours rêvé d'avoir. « J'étais pas assez bien pour toi? Pas assez comme toi ou comme tu t'imaginais la femme parfaite pour toi? » Peut-être alors tu n'étais pas assez bien pour lui, peut-être que son seul but avait été de t'attirer dans ses filets pour mieux te déchirer plus tard. Comme si tu avais eu besoin de ça. Comme si quelqu'un dans ce monde avait besoin de ça. Tes yeux embrumées alors que tu t'étais promise de ne pas te rabaisser une nouvelle fois à ça, tu détourne le regard, marche au fond de la pièce pour ne pas qu'il ait à te voir de prêt, t'adossant contre un des murs.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Ven 10 Nov - 2:28
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
C'est là que se reflète toute la versatilité de votre relation, le fil tant délicat et la balance si légère. Ton problème à toi, du moins le plus gros, se retrouve en ton manque de sympathie, du moins celle qui t'empêche d'essayer de te mettre à la place des autres, de les comprendre. Bien que tu imagines la peine causée à la jeune femme, bien que tu t'en mordes les doigts d'ailleurs, car elle est l'unique dans son cas, le fut, et le restera probablement de longues années, c'est irrévocable et tu le sais désormais. Mais c'est tout toi ça, d'agir à contrario de tes mœurs, de jouer inutilement la carte de la subtilité sachant pertinemment où cela allait vous mener. D'abord, elle se retiendra probablement de te coller la gifle mémorable que tu croyais arriver, privilégiant le poison toxique qui venait de regagner ta bouche pour la quitter brutalement, venant s'écraser en deux sur ton torse, tu n'arrives qu'à hausser le sourcil sur le moment. Bien que tu étais loin d'y t'attendre, son geste ne te surprend pourtant pas. Et toi qui voulais l'entendre de sa vive voix, tu sens ton cœur palpiter au fur et à mesure que les mots frappent, que le ton hausse, retrouvant un peu plus tes esprits ; vos habitudes de crier à la longue. C'était votre manière de communiquer à une époque et là aussi, tu remarques que rien ne change. Toi qui, jusqu'à maintenant, ne bronchais pas, lui quémande vainement et d'une voix à peine audible de se calmer, d'arrêter, de taire cet afflue de foutaises hurlé pathétiquement. Vous êtes pathétiques oui; surtout toi à l'instant où ton corps parle à ta place, poing fermé venant s'écraser d'une force à peine croyable sur le meuble jouxtant ta position, faisant vaciller quelques pièces d'une collection de bouteilles vides. Du vacarme aux bris de verres, tu ne songes même pas à savoir si les autres ont eu ouïe des cris de la jeune femme ou du carnage que tu viens à nouveau de créer. Et ce geste confirme bien ce que tu t'entêtes à essayer de lui faire comprendre. Tu ne te contrôles plus vraiment, d'abord las et muet, il ne te suffit que de plonger ton regard dans ses iris on ne peut plus sombre pour lever la voix à ton tour, crescendo. " Tu me confortes Alexy; ouais, c'est sûrement ça. Tu poses les bons mots; tu viens, tu veux te montrer forte et infaillible, mais on sait tout les deux que personne n'es dupe à ce petit jeu là. Mais bon, t'as totalement raison, tu mérites davantage alors allons-y ! Si t'étais pas la femme parfaite à mes yeux, j'aurais sûrement pas mis sept ans pour m'en rendre compte et me tirer. Et bizarrement, tu veux savoir ce que je me demandais pendant tout ce temps qu'on a passé ensemble ? Mais.. attends.. je suis son mec ou sa figure paternelle ? " Tu ne laisses pas la brune répliquer, parti sur ta lancé, fâcheux sujet abordé, tu es pitoyable Dwight. Parce que tu sais que tes mots ne valent rien de plus qu'un profond regret que tu devras porter sur tes épaules encore de longues années. Pourtant, c'est ta voix qui résonne, la fantaisie qui extrapole, l'adrénaline qui ne t'a jamais quitté et cette présence féminine qui te rend aliéné au possible. " C'est vraiment ça que tu veux entendre ? Des paroles en l'air pour panser ton petit cœur brisé ? Mais ça ne marche pas comme ça Alexy.. ça n'a jamais fonctionné comme ça, y'en a toujours un qui se retrouve sur le banc de touche, parce qu'on est trop cons pour se permettre d'être aussi toxique l'un envers l'autre. Parce que j'avais l'impression de devenir taré, que si j'avais pu épier tes moindres faits et gestes, je l'aurais sûrement fait. Parce que je me faisais un sang d'encre pour toi et que tout ça... cette vie... tu mérites mieux ! Mais regarde toi maintenant. Putain, regarde nous ! " Plus tu te rapproches d'elle, plus ton ton se fait calme, un brin mélancolique. Parce que la voir dans cet état te fend le cœur. Pourtant, elle n'a rien à t'envier. " La vérité, tu l'as connais. Elle n'a jamais changé et ne changera sûrement jamais. Mais tu vois, la différence entre toi et moi, c'est que je ne prétends pas que tout va bien de mon côté. "
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Jeu 16 Nov - 0:24
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Ton coeur loupe un battement et d'un geste incontrôlé, tes mains se posent sur tes oreilles au son des bouteilles de verre brisées au sol. Oh ça, la maligne, tu ne la faisais plus. Étonnée que personne n'ait encore ouvert la porte pour savoir ce qu'il se passait, si ça dégénérait ou non. Posée dans ton coin, tes bras se rabaissent lentement tandis que ton cerveau encaissent ses paroles. Tu hoches la tête de droite à gauche comme pour le contredire. Il n'avait pas le droit de penser ça, encore moins le droit de te le balancer en pleine figure. Ses paroles avaient le même effet qu'un poignard dans le ventre, qu'on hésitait pas à planter et re-planter, toujours au même endroit. Il avait tord. Mais tu n'allais pas risquer de le lui faire savoir, la gorge nouée, les larmes au bord des yeux, tu t'étais déjà assez donné en spectacle depuis votre dernière entrevue qui, comme ce soir, ne s'était pas bien terminée. Au fond, tu espérais que cette soirée se passe un peu mieux, une trêve, jusqu'à ce qu'il se sente mieux. Mais tout ça, c'était comme demander à un lion de ne pas chasser la gazelle. C'était plus fort que vous, si ce n'était pas l'un, ce serait l'autre et vice et versa. Tu tentes de reculer lorsqu'il se rapproche de toi, mais le mur, bien trop proche te bloque. Ton regard dévie le sien, tu n'oses plus lui faire face, te ratatinant presque sur toi-même pour te faire tout petite et t'enfuir le plus vite possible pour ne pas en entendre d'avantage. Il avait raison, tout ce don vous étiez capable était de vous pourrir. De vous vouer une guerre en espérant y trouver une zone de paix. Elles étaient rares ces zones, mais tu les appréciais. Par habitude, t'y prenait goût, pensant même que c'était normal mais non, rien ne l'était. « Prétendre que tout va bien? Je vais bien. J'allais bien avant que tu ne reviennes dans ma vie et que t'y foute encore ton bordel! » Et pour accompagner ces paroles, tes yeux se lèvent vers les siens, meurtris, humide. « Oh, et puis, c'est assez ironique venant de celui qui a tout foutu en l'air, tu n'crois pas? On devrait te plaindre maintenant? Excuse moi du peu, mais te connaissant, je suis certaine que tu réussis à noyer ton chagrin dans autre chose que l'alcool. » Comme un air de défi, tu soutiens son regard de façon à ce qu'une nouvelle fois, vos visages se retrouvent à quelques centimètres l'un de l'autre, dégoûtée à l'avance par ce que tu allais dire. « C'est vrai qu'un homme meurtri au coeur brisé attire la gente féminine. » D'un rire ironique, faux, rempli d'amertume, tu tentes de t'amuser de la situation, si bien que ces images d'autres femmes touchant son corps ou le sentir en elles te donnait de longs frissons, suivit d'une moue dédaigneuse. « J'ai compris que tout était terminé, définitivement, quand j'ai posé les pieds ici. J'me suis dis qu'au moins, j'étais sûre de ne jamais pouvoir te revoir même si je l'espérais secrètement. J'ai pensé à toi, ça devenait de moins en moins douloureux. Jusqu'à la fois dernière. T'aurais du rester en Angleterre. Ou aller autre part. Mais pas ici. » Et il te semblait que c'était la seconde fois que tu lui envoyais ce genre de phrase. Mais tu le pensais parce que oui, vous voir n'allait pas t'aider à passer à autre chose. Bien au contraire, tu voudras toujours le croiser, lui parler, le toucher. Déjà que cette proximité actuelle t'intimidait.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mer 29 Nov - 1:09
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
Tu a été trop loin, difficile de ne pas s'en rendre compte. Fut un temps où les démêlés verbaux faisaient partie intégrante de votre couple, comme un jeu auquel vous aviez pris goût. On vous disait souvent que vous ne saviez pas parler et avec du recul, tu te rends compte qu'il ne suffit que de sa proximité pour te suffire à perdre les plombs , prendre cette allure autodestructrice avec tant de fougue et de passion à son égard, dans les meilleures et les pires moments, à l'instar de cette conversation dépourvue de sens. Ça, elle le sait très bien, alors c'est vrai, c'est toujours plus facile de se dédouaner, de penser qu'elle en joue, de rejeter lâchement la faute sur l'autre moitié. T'as beau l'aimer encore, à en crever s'il le faut, tu ne peux plus feindre davantage avoir fait la meilleure connerie de ta vie en sortant délibérément de sa vie ; la pire, en ayant pensé pour une demi-seconde que vous pouviez repartir sur de « bonnes bases ». Mais rien n'a changé, rien ne changera, vous n'êtes que le reflet de l'autre, butés, bornés, éperdus. Tu n'aurais pas supporté qu'elle refasse sa vie, sans l'ombre d'un doute. Mais elle aurait dû être heureuse sans toi, le voilà le plan. C'est ce que tu n'as cessé de te rabâcher en pensant tes actions vaines, chaque réveil à craindre ce beau portrait, l'insignifiance à ton égard, ce sourire affiché pour un autre, aussi précieux que réfractaire. Le pire étant que, inévitablement, tu ne peux pas la contredire. Tu voudrais la faire taire à nouveau quand elle enchaîne, mais rien n'aurait plus de sens que de vouloir baisser les bras. Sa vérité te place en position de faiblesse, à l'instar de ses prunelles humides teintés de rouges et de noirceurs. Elle a raison ; s'il y a bien une personne qui se ment à elle-même de vous deux, c'est bien toi. Alexy en rit jaune, mais elle cerne bien les choses dans leur contexte. Dwight tchatcheur, tu ne peux la contredire. Grande farce , balle en pleine lucarne, touché au vif. En sept ans de vie commune, jamais pourtant n'as-tu joué les girouettes ; parler à une autre que ta belle te paraissait même insensé si bien que si ce n'était pas pour jouer un peu d'elle pour en recevoir son courroux, tu n'en voyais pas l'utilité. Wow mec, ta nana elle te rend fou. S'ils avaient su. T'avais ton âme sœur et elle te suffisait amplement : la Belle et la Bête. Les choses ont changés depuis, du plaisir charnel quémandé à droite à gauche pour nourrir tes instincts primaires, tu sais désormais faire la part des choses depuis que tu as goutté au fruit défendu. « Je n'aurais simplement pas du te laisser rentrer dans ma vie. » Mais tu ne le regrettes pas et ça, tu refuses de le lui faire entendre. Tu dirais qu'elle te connaît assez pour le savoir d'elle même, mais sur un climat à la renverse, bien des portes restent closes quand elles ne volent pas en éclats. Malheureusement pour vous, il semblerait que vous ne choisissiez pas les plus gratifiantes. « Je n'aurais pas du, parce que quoi je fasse, j'aurais toujours l'impression de te faire du tort. Et ce n'était pas mon but, quand je suis parti. Et je m'en fous si tu tiens encore à me rire au nez, si ça peux t'aider à penser que je suis pas une grande perte. On veut tout les deux la même chose dans cette histoire Alex, mais tu sais que y'a rien de juste et de raisonnable la-dedans. ». Elle mérite mieux qu'un pauvre "désolé", c'est probablement la raison qui t'obstine à ne pas le lui lâcher de manière toute gentillette. Tes yeux se plantent aux siens et vos souffles s'harmonisent. Vous n'êtes qu'à quelques millimètres l'un de l'autre et malgré l'alcool et ton corps balafré, tu ne peux réfuter l'effet qu'elle te fait. T'as chaud, plus que d'ordinaire. Tu ne te battra pas avec elle, ni pour elle, tu te le répétera encore et encore jusqu'à céder, à comprendre qu'au final, vous perdre ne vous aura rien donner de réellement positif. Mais prétentieusement, toi qui cherche à te persuader du contraire, tu te dis qu'elle ne te doit rien quand tu lui doit tout, tu voudrais tant la protéger, tenir le rôle d'avant coureur, n'être que son ombre. Tu profites de cette légère douceur qui rôdent enfin autour de vous après tant de fracas, relevant la tête pour ne pas voir l'erreur de ta main cédante, caressant sa joue du bout des doigts. Reprenant rapidement tes esprits, tu creuses de nouveau la distance que vous aviez quelques minutes plus tôt. « Tu veux toujours rester ici jusqu'au petit matin ? » comme un air de défiance, toujours le mot de trop, jamais trop d'estime pour la bonne voix qui trône sur ton épaule. Demain, tu te souviendra de tout, la tête dans les mains, avec peut-être la ferme intention de demander un jour à une âme charitable de t'enterrer vivant.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mer 6 Déc - 0:00
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Qui fera le plus de mal à l'autre. Les paris étaient relancés à présent. Qui d'entre vous allait sortir de cette pièce avec le plus de peine? Tu avais la réponse. Ce n'était pas dans tes gènes de faire du mal à autrui, l'idée même de devoir blesser quelqu'un, volontairement ou non, te révolte. Mais tu avais appris à le faire avec Dwight, car votre relation a toujours été ainsi, encore plus depuis vos retrouvailles. Tu savais où frapper sauf que tu l'évitais au maximum, mais lui plongeait la tête dedans, on aurait même dit qu'il faisait tout pour te blesser, afin que tu t'éloignes, que tu le laisse enfin partir. Sauf que tu t'y accroche, comme la moule qui s'accroche à son rocher. Et t'encaisses. Tu encaisses tout. Tout pourrait te faire revenir vers lui, sauf qu'à présent, il venait de t'anéantir en une phrase. Même la grotesque illusion vis-à-vis de ton père ne t'a pas autant tordu les boyaux que cette phrase. Peut-être banale et sans importance pour d'autres, mais si virale pour toi. « Je n'aurais simplement pas du te laisser rentrer dans ma vie. » La colère pouvait provoquer beaucoup de faux raccords, énormément de regrets et de paroles mal placées. Tu le savais car cela t'arrivait à toi aussi. Et quand tu dis que Dwight est le seul à pouvoir te faire traverser toutes les sensations du monde, ce n'était pas pour rien. Ce n'était encore moins des paroles en l'air. D'un coup, tu vois passer toutes ces années auprès de lui, ces moments de bonheur, de disputes, de coups bas, de cris, de rires, de tendresse, de haine, d'amour. Tu ne voulais pas croire en ce que tu entendais. Non, il ne le pensais pas. Ses mots dépassaient sa pensée. Il voulait te piquer, encore une fois, t'éloigner de lui. Mais cette phrase t'a brisé, a brisé le peu d'espoir qu'il te restait. Tu prenais tout personnellement. C'était toi, t'étais comme ça, toutes les choses étaient mal pour toi, dans l'unique but de te faire ouvrir les yeux, de te dire à quel point tu n'avais rien à faire avec un homme comme lui. Et pourtant tu n'as jamais été aussi heureuse, tu ne t'es jamais sentie aussi vivante avec lui qu'avec un autre, qu'avec même tes amis. Un léger silence s'installe où tu baisses les yeux, où tu te mords la lèvre au sang pour ne pas craquer devant lui, pour ne pas t'infliger cette honte, cette ironie qu'est d'avoir le coeur brisé. Alors tu ne fais rien de plus que de l'écouter lorsqu'il reprend la parole. Oui, tu le voulais, tu le désirais encore tant aujourd'hui qu'il y a deux ans. Ton corps frissonne rien qu'à la pensée d'être touché par ses doigts, tes lèvres gonflent en pensant aux siennes et tes joues rosissent à l'idée même de sentir vos corps en harmonie. Et ton coeur lui, s'emporte à la simple et bête pensée que le sien bat pour toi. « Depuis quand tu es raisonnable Dwight? Depuis quand nous le sommes? » Et ces paroles glissent entre tes lèvres dans un murmure que lui seul pourrait entendre si la foule serait autour de vous. Et non, cette relation, jamais tu ne pourrais la regretter car tu as vécu avec lui ce que tu aurais du vivre avec plusieurs. « Et si tu le regrettais vraiment, tu ne serais pas ici aujourd'hui. » Inconsciemment, ta main se faufile sur la sienne, te demandant même si tu n'étais pas entrain de rêver. Non, tu n'avais pas besoin de ça, de cette proximité, de cette tacticité. Mais tu profites, persuadée qu'elle sera la dernière, qu'après cette soirée, vous virerez au stade de simple ex, inconnus du bataillon, vous évitant. Choses si difficile pour toi d'imaginer. Mais après tout, tu n'avais pas le choix. Alors cette brutale remise à niveau, lorsqu'il s'éloigne te fait retomber sur terre comme un gros poids. Tu places ta main sur ta bouche un court instant, lâchant un sourire insatisfait suite à sa question. Tu hoches la tête, te sentant si bête. « Non. » Tes mains viennent frotter contre ta robe alors que tu fais claquer tes talons jusqu'à la porte. La main sur la poignée, tu t'arrête, immobile. Non. Demi-tour. En étant totalement lucide, jamais tu n'aurais fais ça, jamais tu aurais fais le premier pas, surtout dans ce genre de situation. Mais tu en mourrais d'envie depuis la seconde même où tu es entrée dans cette pièce. Tes talons n'étaient pas assez haut alors la pointe des pieds était sans doute la meilleure solution. Ton corps se colle au sien, tes lèvres s'entrechoquent avec les siennes, ce n'est pas un baiser tendre, rien de bien folichon et tu sais que tu le regretteras demain lorsque tu te réveilleras. Une de tes mains se posent dans ses cheveux que tu tires, l'autre sur son flan, oubliant presque que c'était un homme blessé, son corps lui, se cogne contre un des murs froid de cette petite pièce. Vos lèvres son scellées et ton corps chauffe, ses bras fort serrent ta petite taille, clairement t'agis pas dans ton intérêt, et ni du sien mais dans le fond, ce baiser volé et fougueux te faisait un bien fou. T'étais secrètement persuadée que c'était réciproque, ou tout du moins, tu l'espérais. L'une des raison du pourquoi tu ne buvais jamais beaucoup. Jouer la femme amnésique sera sûrement de mise si tu viens à le recroiser la prochaine fois. Tu te décolles d'un coup, un pas en arrière et esquive son regard. Sur le moment même tu ne le regrettais pas, tout ça allait venir plus tard, mais tu savais aussi que si tu restais à proximité, tu allais recommencer ou en vouloir plus. Et ça par contre, tu ne te le pardonnerais jamais. Alors sans un mot, tu prends tes affaires, ouvre cette porte que tu aurais déjà du ouvrir quelques instants plus tôt et sort de ce bar, sentant le regard du personnel sur ton dos, appelant même un taxi pour pouvoir enfin rentrer chez toi et t'enfiler un pot de crème glacé au fin fond de ton lit.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Lun 11 Déc - 23:30
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
Si seulement c'était aussi simple. Il ne suffit qu'à sentir ses doigts frôler les tiens et te voilà reparti dans tes grands discours et autres batailles avec tes sages pensées de philosophes. L'étiquette ne te colle pas, ça crève les yeux que tu te retiens, que tu tends à amplifier la distance dans votre double-jeu. Est-ce donc ça ? On s'engueule et on se rabiboche comme une impression de déjà-vu? En quelques minutes, elle t'a fait passé par une multitude de ressentis que tu te serais bien gardé de lui montrer. Parce que cette fois-ci, tu ne veux pas mimer la technique foireuse du gars qui se pliera en quatre pour faire tomber sa belle. Tu le dis, le redis encore, tu la désires autant que tu ne la mérites pas. Et toi qui avais pu penser en l'espace d'une seconde que de passer pour le connard de service allait lui permettre de mieux tourner la page... Bah pour le coup, t'as bien été con. Parce que tu le vois et tu le ressens, ce lien indéfectible. A croire que vos délires à la frontière du masochisme vous complaisent plus que de raison. Alors oui, Alexy fait bien de rebrousser chemin quand il en est encore temps. A son tour de te laisser impuissant face aux récents événements, dans un semblant d'adieu. Ça te bousille intérieurement, mais mieux vaut rester digne, d'un côté comme de l'autre. Elle ne t'appartient pas, tu ne peux pas la retenir; tu n'es pas venue pour ça, bien assez de cartes ont été posées ce soir. Tu la suis du regard, la contemple en plein délire de pénitence, sans un mot, et ce avant qu'elle ne commette l'irréparable de son plein gré. D'abord renversé, l'effet de surprise s'estompe rapidement quand tu prends part à cet échange, vos lèvres scellées l'une à l'autre, vos langues entremêlés sur une danse emportée, vos corps nichés. Harmonieusement, elle te plaque contre le mur quand tes bras entourent sa petite taille, tes mains remontant vers sa nuque, sa tignasse que tu agrippes délicatement, elle te prend comme prisonnier et inversement, vous n'êtes à présent que tout les deux contre le reste du monde, contre vos propres résolutions et convictions, à balayer d'un revers de main ces deux dernières années de mensonges et de déni en tout bons points. Il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine ; peut-être parce que ces termes là ne sont rien d'autre que des synonymes dont la seule différence se jouerait sur l'intensité des choses. Et vous ne vous êtes jamais aimé correctement, toujours aveuglément, véritablement, égoïstement, comme à l'instant même où rien d'autre ne résonne en toi que cette satisfaction injuste, l'insatiabilité évidente qu'elle puisse encore dépendre de toi si ce n'est pas l'inverse qui trône désormais, mais jamais décemment. Elle sait, elle le sait même mieux que toi si on y réfléchit bien, que tu n'as pas fait trente heures d'avion et deux escales pour simplement te persuader qu'elle vivrait mieux sans toi, cela n'a rien de logique et tu pourrais même penser qu'elle en joue désormais. Tu lui as découvert un regard que tu ne lui connaissais pas jusque là et ça te fout encore plus en rogne de te dire que tu en as sûrement manqué d'autre. Mais elle tire désormais les ficelles quand vous vous perdez dans votre acrimonie mutuelle. C'est Alexy qui se dégage de ton étreinte quand tu en redemanderais presque, qui quitte la pièce aussi vite qu'elle est apparue. C'est elle qui te plante à son tour, là, sans un mot, troublé, enivré, éreinté. C'est une vraie claque, plus qu'un revers, que tu te prends dans la figure à force de persévérer et de te mentir à toi-même. Tu n'as pas vraiment le temps d'en penser davantage, le personnel du soir affluent dans la petite salle, une des serveuses te signalant avec retenue, te connaissant un minimum,la fermeture avancée du bar après le chaos de ce soir. Sage décision tu présumes, tu joues la sourde oreille et erres jusqu'à la grande salle à présent dénuée d'âmes, te servant dans la foulée un remontant en shot pour pallier la vue de ce carnage que tu avais crée. Pour elle. Tu sens le liquide pur couler dans ton œsophage à une force diluvienne et te brûler la lèvre inférieure à l'endroit de sa coupure. Rien ne sonne faux dans les paroles de la brune. Ce soir a une fois de plus prouvé que tu n'as rien d'un être raisonnable. Boire en service, ce n'est pas raisonnable. Pousser l'élan de frénésie à son extrême en invitant ton personnel à vider leur casier et dégager la zone de manière hâtive non plus; tu n'étais même pas en mesure d'appeler un taxi pour rentrer, et il faudrait mieux pour toi que tu sois présent demain dès l'aube pour ramasser tes conneries avant l'interrogatoire de Dan, t'es pas non plus prêt pour ça. Non, ce n'est pas non plus raisonnable pour un patron d'être constamment perçu comme une bête de foire, comme à l'instant où la brise extérieure se heurte à ton épiderme, à peine la porte d'entrée de l'arrière ouverte. Pourquoi cela ? Parce que ce que tu t'apprêtes à faire tout de suite est à des années lumière du raisonnable.
Et t'as cet écho qui se répète à la manière d'un disque rouillé. Elle n'est pas partie depuis cinq minutes que tu remontes déjà la sombre ruelle menant sur la rue principale et commerçante, sous les regards intrigués de quelques derniers passants se demandant probablement ce qui motive un type torse nu et contusionné à arpenter la ville à une heure si tardive. Tu n'en as que faire sur le moment, nourrit par l’infime espoir qu'elle ne se soit pas déjà volatilisé. Tu n'es plus vraiment en état de réfléchir, d'autant plus que tu commences à sprinter dès lors que tu aperçois la silhouette que tu différencierais d'entre milles, devant un taxi arrêté. Et quand on sait que tu viendrais presque de te faire passer à tabac, tu peux une fois de plus rayer la raison de ton vocabulaire. Tu es lancé, impossible pour toi de rebrousser chemin, paré à sûrement faire la plus grosse erreur de ta vie. Le rôle du mec inconsciemment supplicateur, sûrement trop beurré pour se rendre compte de son ridicule actuel, c'est maintenant toi qui l'endosse. Tu voudrais simplement retrouver cette bouffée d'oxygène, cette belle époque, oubliant que dans tout les cas, rien ne sera jamais plus comme avant entre vous. Mais ta main qui frappe violemment la portière de ce maudit taxi lui intimant de poursuivre sa route, ton souffle saccadé et le regard rempli d'incompréhension de ta belle te le rappellent : « J'pense que ce soir j'ai assez prouvé que j'avais rien d'un type raisonnable. Je me suis toujours vu comme le gars qui allait te ruiner plus qu'il ne pouvait te sauver. Mais j'en ai ma claque de vouloir sans cesse me voiler la face dans cette histoire. » Tu ne lui laisses pas le temps de répliquer. « Je ne te demande pas de me pardonner pour le mal que j'ai pu t'faire. Mais j'peux pas te laisser filer, pas ce soir, pas après ça, parce que je suis pas un putain de type raisonnable. Et toi non plus. » La première pierre, elle l'avait posé. Et tu te répètes dans ta tirade, mais tu tends à accentuer la chose pour lui prouver ta sincérité. Le gars qui serait limite prêt à s'agenouiller devant sa belle, tu le comprends soudainement mieux et finalement, c'est à se demander qui passerait pour un con en ces circonstances. Mais tu t'en fous désormais, parce qu'elle est là, que tu es là, que l'alcool vous accapare et que cette soirée n'est sûrement pas la meilleure chose qu'il vous soit arrivé. A ton tour de coller tes lèvres aux siennes, préparé mentalement à te prendre le pire des coups bien placé. A ce stade, elle pourrait t'étrangler de ses propres mains que tu la laisserais sûrement faire.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Mar 12 Déc - 15:13
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Ce baiser raisonnait en toi comme une fin, la fin que tu n'avais pas eu, celle qui t'avait échappé. Parce que t'en mourrais d'envie, autant de le toucher qu'être nichée contre lui. Oubliant presque l'état dans lequel il s'était mit pour toi, pour tenter de te protéger, oubliant la peur que tu avais eu qu'il soit blessé, ou pire. Cette initiative n'aurait jamais du avoir lieu d'être prise, ça tu le sais mais ton corps bouillonnait, il avait besoin de ce point d'eau pour éteindre les braises qui chauffaient ton être, ton âme. Alors oui, en soit, ce fut une belle et douce erreur, et c'est en voyant le taxi arriver au bout de la rue que tu t'en rendais réellement compte. Tu n'étais pas censée agir ainsi, ce n'était pas dans ton intérêt et ni du sien, rien n'était normal dans ces agissements. Et en ouvrant la porte, tu pouvais t'attendre à tout, absolument tout, à ce que le ciel te tombe sur la tête, à ce que la foudre s'abatte sur toi mais surement pas à le voir là, essoufflé, t'interdisant même de monter dans ce fichu taxi. Tes perles le scrutent, l'interrogent alors que ton corps s'éloigne d'un pas, chamboulée et surprise de le voir te rattraper. Dwight était loin d'être l'homme qui courait après les femmes, c'était même le contraire. Le genre d'homme qui dégageait quelque chose de fort malgré sa carapace. Surement à cause de sa fierté ou juste parce qu'il n'était simplement pas ce genre de mec et ça t'avait toujours intrigué, de voir qui il était, carrément l'opposé de toi, pas romantique pour un sous, ne montrant pas franchement ses sentiments, ce qu'il ressentait, ne pas se confier. Et c'est pourtant lui qui te rattrape, qui t'empêche de monter dans le véhicule, qui t'empêche de rentrer chez toi, d'aller autre part qu'avec lui. Ses paroles remplissait ton petit coeur brisé, éteint. Ce soir, ça allait faire l'affaire car encore une fois, il n'était pas de ce genre. Il avait sa manière d'exprimer les choses, assez floue mais correcte pour que tu puisses le comprendre. Peut-être le comprenait-il maintenant que rien ne pourrait te faire reculer devant lui, que si ton coeur l'avait choisi, ce n'était pas à moitié, pas pour de faux-semblants, pas pour rien. Et c'est à son tour de fermer cette distance encore trop grande entre vous. C'est à son tour de sceller vos lèvres. Et même si l'envie aurait été plus forte que de raison, tu ne l'aurais pas repoussé, parce que tu en avais besoin. Ce soir tu n'espérais rien, tu savais que demain allait être un autre jour, peut-être rempli de regrets, de déception. Déçue d'avoir craqué si facilement, déçue de voir qu'il n'avait qu'à ouvrir la bouche, qu'à croiser ton regard, ouvrir ses bras pour que tu retombes dedans. L'amour n'avait rien de logique, rien de raisonnable. Tu te serres contre lui une nouvelle fois, entourant ses épaules de tes bras, fermant les yeux pour laisser ton esprit s'envoler, ton coeur battre à nouveau, le retrouver. Parce que ce baiser ne signait pas la fin. Et cette soirée, cette nuit tu ne voulais la passer ni seule, ni avec quelqu'un d'autre. Alors tu libères vos bouches, et tu croises son regard tout en glissant ta main sur sa joue, laissant ton souffle s'échouer sur son visage. Si lui n'allait pas te laisser filer, toi tu ne rebrousserais chemin pour rien au monde. Vous retourniez là où tout à commencé. Le bar était à présent vide et ça te libérait un peu plus, de te savoir totalement seule. Parce que même si tu n'étais pas le genre de femme à te laisser aller n'importe où, n'importe comment et surtout avec n'importe qui, tu n'allais pas pouvoir résister pour les heures qui suivaient. En sa présence, tu le savais et lui aussi, tu étais faible. Ton sac tombe au sol tandis que ton corps se soulève pour qu'il puisse te porter, laissant tes jambes entourer son bassin. Mauvaise idée lorsque tu entends ce qui semble à un grognement coupé, il n'était pas au meilleur de sa forme, tu grimaces doucement et l'embrasse comme pour te faire pardonner. D'abord timidement puis langoureusement. Clairement, tu ne voulais plus lâcher ses lèvres. Tu le veux, le désires, tu brûles pour lui, brûles pour qu'il t'aime ce soir. Tu ne penses à rien d'autre, tu empêches toutes les idées, les jugements entrer dans ta tête, tu la vide pour n'être qu'avec lui. Tout ton corps frissonne alors que tu as chaud, tu laisses tes lèvres glisser jusqu'à son cou, sa clavicule, son épaule. Ce soir, tu lui appartenait.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Ven 5 Jan - 5:48
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
Tes lèvres s'entrechoquent aux siennes, combinant rage et détermination, cocktail explosif du parfait enfoiré que tu fais à cet instant. La vérité, c'est que tu es probablement tout aussi troublé qu'Alexy à l'heure qu'il est. Tu avais pourtant juré que la culpabilité ne t'atteindrait pas quoi qu'elle en veuille, mais c'était avant de te rendre compte que son ombre errerait toujours autour de la tienne. Il suffit de voir l'état dans lequel tu t'es mis ce soir par sa simple présence. Tu travaillais, elle s'amusait. Tu lui as ruiné sa soirée comme elle a ruiné la tienne pour l'embellir un peu plus. Elle est la seule à pouvoir t'achever et purifier ton âme par la même occasion. Dieu ce que tu regrettes à l'instanté d'avoir acheté ces maudits billets, de l'aimer à en crever s'il le faut, de la haïr pour te rendre si.. vulnérable. Cette tête brune, elle a toujours incarnée tout ce que tu avais manqué. Elle détenait ton corps comme une amante, retenait tes poings comme un parent, t'écoutait comme une amie, te provoquait comme une sœur. Elle t'aimait oui, pas comme la fille qui connaissait ses premiers émois amoureux, les papillons dans le ventre et la bouche béat pour ensuite laisser le château de cartes s'effondrer sous tes yeux. Non, elle t'aimait, à un point où elle en était arrivé à t'aimer comme tu l’aimais, comme pas permis et ça, personne ne pouvait le comprendre, ni même le souhaiterait. Voilà ce qu'il se passe quand on passe vingt sept ans seul, totalement seul : tout se décuple et l'ange en pâtit, se transforme, on finit par vivre dans l'ombre de la proie, dépendant affectif, on l'agrippe comme la corde amortissant la chute et on se perd, se maudit, on s''aime du plus profond de son âme. Elle dormait chez toi la nuit où tu es parti. Tu aurais dû la réveiller mais elle dormait paisiblement quand tu vidais l'armoire. Elle ignorait le temps que tu avais passé à la contempler dans son sommeil, le sang que tu avais tenté tant bien que mal d'enlever de tes mains pour un dernier contact physique. Tu sais qu'elle aurait été là pour toi quoi qu'il arrive, mais toi, tu ne le voulais pas. Tu ne voulais pas qu'elle le revive, ce traumatisme infantile, par l'hypothétique vision de tes poignets menottés. Carton rouge. Ce soir, vous vous êtes déchirés. Mais elle est toujours là, répondant à ton baiser avec une fougue t'étant pour le coup bien familière. Vous vous donnez en spectacle mais tu n'en as que faire car il n'y a qu'elle et toi. Il n'y a toujours eu qu'elle et ses foutues prunelles sombres dans cet amour désabusé. Vos corps se décollent et tu regardes la belle. Tu aurais dû lui rendre la pareille jusqu'au bout, rebrousser chemin à ton tour, te cloîtrer dans ton bar et la laisser dans son malheur. Mais la limite avait été franchise depuis déjà trop longtemps; depuis ton come-back foireux, en fait. Tes doigts s'entremêlent aux siens, vous courrez comme des mômes à contre-sens jusqu'au point de départ, en toute insouciance. Tu n'étais absolument plus en état de réfléchir, galérant même à refermer la porte de l'arrière salle alors que les lèvres de la jeune femme avait déjà regagner les tiennes. Mains libres, tu lui agrippes le bassin quand son corps se soulève et tu te rends rapidement compte de l'état déplorable dans lequel tu te trouves à cause et pour elle. Tu ne serais pas étonné d'apprendre que tu as perdu une ou deux côtes lors du combat de coq, mais tu prends sur toi, pour elle, pour votre moment. Elle t'apaise et tu lui souris, entre deux baisers volés. La bête reprend rapidement le dessus, tes mains parcourant son corps, relevant lentement sa robe dans la foulée, le tien totalement compressé entre le mur et la brune. Tu n'avais pas connu pareille émotion depuis ce qui te semble être une éternité. Ce ne sera pas qu'une simple partie de jambes en l'air et tu le sais pertinemment. Les morceaux se sont recollés bien que temporairement, les âmes sœurs retrouvées,elles, s'y complaisent. Alors qu'elle commence à jouer avec les boutons de ton jean, votre petite danse à l'aveuglette t'amène à prendre le dessus quand elle se retrouve sous ton emprise. Martyr ou non, la douleur non estompée mais insignifiante à l'adrénaline du moment quand tu portes son corps presque nue vers le divan, chaussures volantes et fringues au sol, soutien-gorge dégrafé par tes deux doigts, vous peinez tout les deux à reprendre votre respiration. Tes lèvres ont rarement quittés les siennes pour un temps restreint depuis tout ce temps, tu redoutes qu'elle puisse s'enfuir à la moindre occasion malgré toutes les preuves qui te persuadent du contraire. Ton corps bouillonne, plus moite qu'il ne l'étais déjà jusque là, son corps emprisonné par tes deux bras en guise de support alors que ta tête ne cesse de faire des vas-et-viens entre la sienne, son cou, sa poitrine, son ventre et le bas de celui-ci... ce soir, elle est tienne. Elle le restera.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Sam 6 Jan - 16:09
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
En l'embrassant ce soir, tu n'aurais jamais imaginé qu'il puisse te poursuivre pour te retenir, au contraire tu le voyais déjà jubiler d'avoir été aussi sotte pour lui montrer à quel point tu tenais encore à lui aujourd'hui. Cela a été ta plus grosse surprise alors évidemment, tu ne pouvais refuser son baiser, il ne manquait que la pluie et là vous vous seriez cru dans un film type américain. Les armes étaient baissées, les rancœurs toujours plus forte ce qui faisait sûrement autant monter cette tension qui émanait de vous. Les questions, les remontrances, tu te les feras dès que tu seras chez toi, le moment était bien trop beau. La page, contrairement à ce que tu te disais, ce que tu voulais montrer aux autres, à lui, n'était pas tournée, encore moins de son côté et rien que ça, ça te réchauffait le coeur. Parce que malgré tout, vous n'arriveriez pas à avancer convenablement sans l'autre, parce qu'après toutes ces tentatives de ta part de l'oublier, tu ne faisais qu'au contraire, penser à lui, à tout ce qu'il avait pu t'apporter durant ces sept années. Deux ans de séparation n'avait pas eu raison de ce que tu ressentais. Comment voulais-tu l'oublier si tu te laissais entraîner dans ce bar, main enlacée à la sienne avec la seule envie de ne faire qu'un. C'est simple, vous étiez de vrais poisons, mais encore plus toxique lorsque vous étiez loin l'un de l'autre, plus protecteur quand vous étiez réunis. À côté de cette relation, la mort aurait été une douce fin. Pour prouver à quel point vous étiez destructeurs. Ses lèvres prisonnières des tiennes, vos corps collés l'un contre l'autre alors que tes baisers baissent en altitude pour atterrir sur son épaule, au maximum en vue de ta position. Tes mains se faufilèrent entre vous afin d'en finir avec son jean qui était à présent en trop vu que t'étais munie que de tes sous-vêtements. Tu te sentais comme la première fois qu'il te touchait, la première nuit où ses mains ont découverts tes courbes. Alors, entièrement nue, allongée sur le divan, tu frissonnes de toutes parts au contact de ses lèvres sur ta peau, tes joues rougissent alors que la chaleur et le désir augmente, tes yeux pétillent, ton souffle se fait plus lourd, tu profites, redécouvre ces sensations perdues avec le temps, laissant de nombreux soupirs s'échapper d'entre tes lèvres, te cambrant même par moment. Ayant même du mal à te contenir, vous changiez de position, voulant prendre le dessus sur l'instant. Tout tissus manquant à l'appel, tu ne le quitte des yeux pas une seule fois, mouvant ton bassin contre le sien, sentant chaleur et excitation alors que tes mains volent à travers ses muscles tandis que les siennes redécouvrent ton corps. Le sentir te toucher, te caresser te faisait éprouver de multiples sensations indescriptible. Ton coeur, lui, tambourine sur ta poitrine et se réchauffe en même temps puis tes paupières se ferment, tes lèvres se pincent une fois que vous ne formiez plus qu'un. Perdant la distance bien trop grande, tu l'embrasses, mais d'une toute autre manière, celle qu'il ne connaissait que trop, cette douceur et cet amour sans borne, vous envolant pour une danse envoûtante qui t'avait tant manqué.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Lun 15 Jan - 4:52
" If your world falls apart, I'd start a riot " - Alexy
EXORDIUM.
Est-ce un rêve ou la copie grotesque de votre genèse ? Tu n'en savais rien, ne cherchais pas non plus la moindre réponse, tu n'avais pas connu pareilles émotions depuis ce qui te semble être une éternité. Deux ans, quatre mois et dix-sept jours pour être exact, années passées à refouler tes sentiments marqués au fer rouge à son égard, ton point faible. Ce qui s'ensuit n'est au final que la suite logique des événements du soir. C'est comme ça que ça s'est toujours réglé avec Alexy. Des coups bas, des attaques, deux cerveaux en ébullition, les poings qui se serrent, tout un tas d'excitation pour une relation tant obscène que bercée de candeur par de futiles provocations. Vous en aviez inconsciemment besoin pour vous complaire dans votre bulle d'écorchés. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de t'en extraire, partir et tenter de jouir d'une liberté chimérique. Le voir de la sorte arrangerait tout mais ton petit cœur d'infâme reste corrompu. Rien qu'à voir la tournure des événements de ce soir ; le gars qui vient au secours de sa belle, qui court après elle. Tu n'as pas le souvenir d'une telle scène entre vous ; pas besoin quand vous pouviez encore claquer les portes, hurler à en perdre haleine jusqu'à vous apaiser harmonieusement pour radoter au lendemain. Elle aurait pu partir de son plein gré bien avant mais dieu sait ce qu'une aussi grosse tempête aurait laissé sur son passage. Tu aurais pu laisser la brune prendre sa revanche ce soir mais l'égoïsme avait cédé pour pallier la peur du vide que tu avais tout bêtement crée. Tout t'est dû, c'est bien connu, mais tu n'es pas en état de chanter les louanges de quelques pensées sages. Bon ou mal, tu condamnera ce moment dans tout les cas, à t'en taper la tête contre le mur s'il le faut. Bousillés de l’intérieur, cette proximité vous réchauffe et vous fait du bien. T'es dans ton nirvana, ce corps que tu découvres comme lors de votre première fois, d'abord tendrement, suffisamment pour t'attarder sur les moindres détails que tu aurais possiblement et honteusement pu oublier. Vos corps désormais nus ne font plus qu'un, vos bassins en mouvement pour un court instant, le refrain change quand elle te bascule, manquant de te faire tomber par l'étroitesse du couchage improvisé qui peine à contenir vos deux âmes. Tu n'as pas vraiment le temps de lâcher ce fameux rire décompresseur, vos bouches s'épousant avec plus d'acrimonie. Ton amour prend le dessus, tes mains baladeuses finissant leurs courses dans le creux de ses reins, tu l'agrippes, yeux clos pour un temps restreint, tu te perdrais totalement dans la noirceur des siens et le doute n'est plus permis. Vos mouvements deviennent rudes à l'instanté, toi prisonnier et elle en reine, son corps aussi menue que ravageur pour tes ecchymoses. La douleur n'est rien comparé au plaisir qu'elle te procure. Elle se baisse à ton niveau, assez pour la prendre en grippe, saisir d'une main sa nuque et regagner ses lèvres pulpeuses quand le reste s'active toujours sans le moindre signe de faiblesse. Malsains ou passionnés, c'est à se demander qui remporte la palme d'or, qui capitulera en premier. Sûrement pas toi ; Alexy pourrait être prise de remords d'un instant à l'autre mais tu refuses d'y songer. Les mots n'ont plus suffit et ce n'est pas pour te déplaire, de ton côté. Tu as besoin d'elle et elle le sait probablement désormais. Tu l'aimes, mais très rarement as-tu cru bon de le lui dire, privilégiant les actes aux paroles, celles-ci bien trop souvent irréfléchies pour un être guidé par la spontanéité. Vous vous déchaînez jusqu'à l'épuisement, une heure bien entassée d'animosité améliorée, esprit brouillé à force de vouloir faire le vide dans ta tête. Savourer. Juste savourer un temps si précieux et faire s'évaporer l'heure de la pénitence, une si belle heure pour une peine si sentencieuse, la valse à présent nonchalante, ton organe retiré du sien, son front collé à ton menton et vos cœurs battant au même rythme effréné, seul votre respiration se rend audible dans l'arrière-salle. Tes mains remontent pour enrouler les épaules trempées de ta partenaire qui semble convertir ta carrure en un matelas confortable pour sombrer dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#) Lun 15 Jan - 21:36
If your world falls apart, I'd start a riot
dwight ft, alexy.
Jamais tu ne pourrais l'avouer à voix haute mais d'avoir retrouver ses lèvres, ses bras, son corps te fis un bien fou. Plus rien ne comptait à présent, juste lui et toi, vous. Parce que c'était inévitable, tôt ou tard vous auriez dérapé et ce soir était le moment. T'as retrouvé la moitié que tu as perdu pendant si longtemps et même si ce n'était qu'en l'espace d'une nuit, tu voulais le vivre. Deux âmes en peine, des retrouvailles plus que flagrantes, tous tes sens étaient en émois, ton coeur tambourinant, vos souffles chauds saccadés, vos bassins à l'unisson et vos lèvres scellées. C'était comme si tu revivais ta première fois mais avec plus de plaisir, plus d'entrain, de passion. Comme si c'était la dernière fois que vous la vivez, la dernière que vous n'aviez pas pu fêter par ce départ plus brutal qu'inattendu. Et son regard fou paralysait le tien, se perdant dans ce tombeau sombre en redemandant encore plus, laissant une déferlée de sensation électrocuter ton corps frêle. Les gémissements n'attendent pas, ne se taisent que lorsque ta bouche est prise par ses baisers envoûtants, quoi que bien difficile à cacher. Te retenir. C'est ce que t'avais attendu, rêvé depuis de si longs mois, de si longues années qu'il était totalement impensable de ne pas le suivre, inconcevable de le laisser après qu'il ait avalé sa fierté, te prouvant qu'il tenait toujours à toi et que sans le pas fatidique que t'avais passé avant de t'enfuir, vous n'en seriez peut-être pas là, cette rancoeur bien trop grande pour rester silencieuse. Et à l'heure d'après, l'explosion, le final qui fit trembler ton corps entier, les yeux pétillants, le sourire béat sur les lèvres lançant ton dernier soupir, tu ancres son visage apaisé que tu avais oublié et qui t'avait manqué dans tes plus profonds souvenirs, déposant un chaste baiser sur son front collant, te nichant tout contre lui avant de t'endormir, sans l'avoir contrôlé. Le silence n'avait pas besoin d'être gâché, tu ne voulais pas tout bousiller, profitant juste de l'occasion et surement la seule que t'aurais à être dans ses bras, t'envolant au pays des rêves, le visage lissé de toute animosité. Seulement, ton réveil s'effectua seule. Pendant quelques secondes tu te demandais où t'avais atterri, manquant même de tomber du divan en t'étirant, constatant que tu étais bel et bien nue et qu'un léger plaide recouvrait ton corps. Tu ris, main sur le front pour ne pas sombrer dans la folie, laissant les flashs de la nuit dernière bercer tes pensées jusqu'à retrouver assez d'énergie pour te relever et t'habiller rapidement. Tu ne savais pas si tu devais regretter ton acte ou l'accepter avec bonheur. Dans tous les cas, il était parti et cette pensée sapait ton moral d'un coup aussi sec que tu perdis ton sourire instantanément, te demandant si pour lui, ça avait signifié quelque chose, la même chose qu'à toi. Mais après tout, même si l'idée d'avoir été réveillée dans ses bras te plaisait, le cas inverse, tu aurais fuis avant qu'il n'ouvre ses paupières. T'apprêtant à partir, tu vois un bout de papier posé à côté de ton sac. Son nom avec son numéro, marqué en dessus ces trois mots "au cas où". Hésitant, tu l'attrape et le fourre dans ton sac, prenant soin de bien fermer derrière toi pour rentrer chez toi et... enregistrer son numéro sans jamais oser l'appeler.
FIN.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy (#)
If your world falls apart, I'd start a riot - Alexy