Cauchemar & draps froissés... - SIGUS

Cauchemar & draps froissés...
Siloë&Angus

Tu ne savais pas trop comment interpréter les paroles d’Angus. Loin de là. Tu ne savais pas trop ce que tu devais dire ou faire mais tu n’avais pas l’impression que les choses allaient bien. Tu n’étais pas devin non plus pour le savoir mais, tu ne comprenais pas pourquoi il s’était levé ainsi, marquant une distance entre vous. Cependant, tu savais qu’il avait eu raison de mettre cette distance. Tu avais un petit ami. Finalement, tu décidais qu’il était mieux que tu retournes dans ta chambre. Ou prendre une douche, un café, n’importe quoi. C’était mieux avant que Connor te voit ici. Tu n’eus pas le temps de filer qu’Angus se rapprochait de nouveau de toi. Tu fronçais les sourcils, cherchant à comprendre, à savoir. Tu te mis à rougir copieusement en entendant ses mots. Tu baissais le regard mais le relevais aussitôt, remarquant que c’était vrai. Bon sang. Tu ne pensais pas.. enfin.. « Je.. je.. désolée je.. ne voulais pas. » Tu n’avais rien fait enfin tu n’en avais pas le souvenir. Tu te sentais mal à l’aise. Il avait envie de toi ou.. tu n’en savais rien. Il ne voulait pas que tu te sentes mal et pourtant, c’était le cas. Tu ne voulais pas le laisser paraître mais c’était compliqué. Tu poussais un soupir à sa question. « Nous sommes amis ? » Tu lui demandais, ne sachant pas trop ce qu’il pensait de toi, ce que vous étiez. Des colocataires. Cela devait rester ainsi. « Non c’est vrai on.. ne devrait pas. » Coucher ensemble c’est certain et puis.. même tout cela. Tu ne pensais pas à mal au départ mais.. « Je suis désolée pour hier, ça ne se reproduira plus. » La prochaine fois et bien, tu ne dormiras pas. « Je vais te laisser euh.. je sais pas ce que tu fais dans ces cas-là. » Et tu préférai ne pas savoir.

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Siloë&Angus

Tu avais merdé, ton corps en tous les cas avait merdé copieusement. Depuis quand tu agissais comme cela devant une honnête jeune fille ? En même temps c'était la première fois que tu dormais avec une fille qui n'était pas ta petite amie, ça devait rentrer dans l'équation d'une manière ou d'une autre. Bref, désireux que les choses soient clairs entre vous, tu t'approchais d'elle, la prenant par les épaules. Au son de sa voix, tu compris immédiatement, qu'elle se sentait mal face à ça. tu t'en voulais mais tu ne contrôlais pas vraiment. « Ne soit pas désolée. » C'était surement le trait de caractère que tu n'aimais pas chez elle, cette facilité qu'elle avait à s'excuser quand elle n'était pas obligée de le faire. Tu voulais lui faire comprendre que non, elle ne devait pas s'excuser, c'était à toi de le faire, d'avoir uniquement un corps d'homme rien de plus. Elle semblait surprise de tes mots. Pourquoi ? « Nous le sommes pour moi, amis. » Vraiment, il était hors de question que ce soit autrement. Tu ne voyais pas les choses autrement, alors tu essayais de t'excuser comme tu pouvais et lui faire comprendre que ce n'était pas la chose à faire non. « Non..., non. » Tu fronçais les yeux essayant d'arranger les choses et surtout de te faire comprendre, tu avais beaucoup de mal ces derniers temps. Tu tentais d'attirer son attention. « Si ça se reproduit vient dans ma chambre, je serais là Siloë. On va pas laisser un truc naturel empêcher cela. Si je peux t'aider, je le ferais à moins que tu ne veuilles pas. » C'était une possibilité. Tu fronçais les yeux à ses mots, elle pensait que je faisais quoi ? Oh. oh... Bien sur hum... « Ca passe, ça passe toujours siloë. Ne t'en inquiète pas. » Tu la lâchais alors que là, clairement tu aurais été bien dans la merde si Connor était en train dans la chambre à ce moment précis. Tu préférais en rire parce que pour toi il n'y avait vraiment rien de mal. Rien. « Tout va bien ? » Finissais-tu par lui demander.

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Tu ne t'attendais pas vraiment à cela. Tu ne t’attendais pas à ce que son corps réagisse en ta présence. Tu aurai peut être dû y penser, tu n’en savais rien. Il avait envie de toi ? Tu ne savais pas et tu ne voulais pas savoir. C’était juste naturel. Naturel. Voilà ce que tu devais te répéter. Tu ne pouvais t’empêcher de t’excuser car tu te sentais mal à l’aise. Il ne voulait pas que tu le sois mais, tu te sentais quand même ainsi. Tu préférai ne rien dire. Il n’aimait pas quand tu t’excusais mais la.. il y avait de quoi tout de même. Tu fus surprise de ses mots. Tu ne pensais pas être son amie. Du moins, qu’il te considère ainsi. Tu ne savais pas trop ce que vous étiez jusqu’à présent. Il ne te comprenait pas. Il voulait que tu reviennes mais.. c’était plus compliqué que cela. « Angus tu as envie de moi et.. » Qu’est ce que c’était compliqué. « J’ai un copain, il n’aurait pas apprécié. J’aurai dû aller voir Connor, pas toi c’est.. » Tu ne voulais pas le blesser ou quoique ce soit. Connor était ton frère alors c’était vers lui que tu devais te tourner en cas de soucis. « Hum d’accord. » En fait, tu ne voulais pas vraiment savoir ce qu’il faisait dans ces moments-là. Tu ne voulais pas imaginer non plus. Il te demandait si ça allait mais tu ne savais que lui dire. « ça va. » Tu préférai le mensonge. « Mais ça ira mieux une fois que j’aurai pris ma douche. » Tu lui disais, te détachant alors de lui comme tu le pouvais pour regagner la salle de bain. Il fallait que tu mettes de la distance.

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Tu roules des yeux en entendant ses mots. Comment lui faire comprendre ? Comment lui dire les choses ? Elle semble trouver cela compliqué, elle est mal à l’aise, le son de sa voix trahit sa gêne, mais elle doit comprendre. Tu dois réussir à lui faire comprendre, qu’elle se trouve sur toute la ligne, réellement. « Je n’ai pas envie de toi, tout homme a ça chaque matin. Ça aurait été la même chose avec ton frère. Je sais que l’image est un peu glauque, mais c’est comme ça, les hommes sont fait ainsi. » Elle ne devait pas s’empêcher de faire quelque chose à cause de cela, en tous les cas tu essayais de lui faire comprendre même si d’un seul coup tu comprenais les choses, tout te devenait nettement plus clair. Oh. « On a rien fait de mal Siloë. Rien. Mais si tu es gêné vis à vis de ça je ne te forcerai pas. » Tu essayais de te mettre à la place du dit copain. Est ce que tu aurais été heureux de savoir ta copine dans les bras d’un autre homme. La réponse fut clairement non. Alors tu ne pouvais rien lui dire si elle se sentait mal, tu ne pouvais pas faire comme si de rien était alors que clairement elle tentait de fuir. Elle avait raison, qu’étions nous finalement tous les deux. Tu fronçais les yeux à ses mots, elle allait bien, tu n’étais pas sur… Peut-être ? Tu n’en savais vraiment rien et cela t’agaçait tout de même. « D’accord, je vais préparer le petit déjeuné. » Lui avouais tu, enfilant un t-shirt sur ton bas de jogging. Tu avançais directement la cuisine où tu commençais à préparer un petit déjeuné digne de ce nom. Tu préparais le café, les toasts, tu sortais le beurre, les confitures, le nutella si elle en voulait. Tu posais tout, puis tu en profitais pour faire des gaufres, doucement avant de tourner vers elle quand tu l’entendis. « J’espère que tu as faim. » Tu souriais, léchant ton doigt recouvert de confiture de framboise. Tu t’approchais avec la cafetière que tu posais sur la table avant d’ajouter pour que les choses soient claires. « Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise et encore moins prendre la place de ton petit copain ou quoi ce n’était pas dans mes intentions Siloë. » Non, clairement non.

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Tu ne savais pas si tu devais être rassurée quand il te disait ne pas avoir envie de toi. Tant mieux alors. Cela t’enlevait un poids car tu ne voulais pas qu’il ait envie de cela avec toi. Enfin.. tu ne savais pas. C'était mal, tu le savais. « D’accord mais tu as quand même eu une.. enfin voilà. » Tu lui disais, rougissant une fois encore. Tu savais qu’il ne faisait pas exprès. Tu le savais très bien mais bon.. Tu fronçais les sourcils. Tu te rendais compte qu’il ne comprenais pas les choses. Non. Il ne semblait pas voir le mal. Il ne semblait pas voir que ce n’était pas bien de dormir avec lui. « Tu accepterai que ta copine dorme avec un autre homme ? » Tu lui demandais car tu savais que non. Tu savais que si Jayden aurait fait cela alors tu n’aurai pas aimé non plus. Tu le laissais là alors que tu te dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche chaude. Cela te faisait du bien. Tu t’habillais alors puis te dirigeais dans la cuisine. Tu sentais l’odeur du café, des toasts et autre encore. Tu avais vu qu’il avait fait un petit déjeuner de roi. Tu ne savais pas pourquoi mais cela t’ouvrait l’appétit. « Oui j’ai faim, merci. » Tu lui disais alors que tu prenais un toast pour en croquer un morceau. « Je le sais, n’en parlons plus. Ca ne se reproduira plus. » Tu ne voulais pas en tout cas. Tu te servais de café avant de proposer également à ton colocataire s’il en voulait. « Bon appétit. » Tu lui disais, voulant déjeuner et ne plus parler de cela. Et c’est ce que tu faisais.

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Tu fronces les yeux pas certains de comprendre ce qui est en train de se produire. Elle était venue pour te voir, parce qu’elle se sentait mal, elle avait fait un cauchemar, elle avait besoin de réconfort. Et toi ? Et bien toi tu tentais d’être présent pour elle. Au final, et bien désormais elle se sentait mal à l’aise, à cause de toi. Tu ne savais comment réagir, en tous les cas, ton corps avait très, très mal réagi pour le coup. « Ne te soucis surtout pas de cela. » Non, elle ne devait pas. Tu essayais de la rassurer, mais tu avais l’impression que c’était peine perdue. Quoique tu puisses dire ça n’allait pas. Pourquoi ?  « Je ne sais pas… surement pas mis nous n’avons rien fait tous les deux. Il n’y a aucune ambiguïté dessus. » Tu n’aurais surement pas le dernier mot, jamais apparemment avec elle. C’était exaspérant, de camper sur ses positions de cette manière. Tu étais certains d’avoir raison, il n’y avait rien de mal dans ce que vous aviez fait et ton corps n’avait réagit comme tous les hommes pouvaient réagir. Finalement elle allait dans la salle de bain alors que tu préparais le petit déjeuné. En l’entendant, tu la laissais se servir, conscient qu’elle était assez grande pour s’occuper de son petit déjeuné. Toi de ton côté tu t’installais essayant de lui faire comprendre ta vision des choses. Ce n’était pas la meilleure certes, mais tu essayais quand même. Tu te mordais la lèvre inférieure, passant ta langue sur cette dernière. Hum, complexe tout ça. « D’accord. » Tu inspirais fortement, tout cela t’embêtant cruellement, vraiment. Tu relevais la tête vers elle. « Mais si ça se reproduit, tu pourras venir hein… Je ne… ça se reproduira plus. » Tentais-tu de lui dire, alors que tu croquais dans ton toast. Elle ne voulait plus en parler tu devais au moins faire cet effort là. Tu tentais en tous les cas. « Tu as prévu de faire quoi aujourd’hui ? » Lui demandais-tu, souhaitant vraiment changer de sujet, par tous les moyens possibles.

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Tu fronçais les sourcils alors qu’il te disait de ne pas te soucier de cela. Tu ne savais pas trop pourquoi il te disait cela enfin, pour toi, tu devais t’en soucier. Tu préférai ne rien dire car bon, tu ne pouvais pas contrôler son corps non plus et tu ne pouvais rien y faire. Tu poussais un soupir alors qu'il ne comprenait pas vraiment les choses. Aucune ambiguïté ? Il ne semblait pas voir le mal dans ce que tu avais fait avec lui. Même si ça n’avait été que dormir à ses côtés. « Il ne verrait pas cela de cet oeil. » Tu lui disais même si cela ne servait à rien. Tu regagnais la salle de bain pour te doucher et t’habiller. Après cela, tu te dirigeais dans la cuisine où ton colocataire avait préparé le repas pour vous. Enfin, le petit déjeuner mais cela ressemblait bien à un repas. Il te parlait de nouveau de ce que tu avais fait avec. Tu ne voulais plus le faire. « Non ça ne vas plus se reproduire. » Tu lui disais, affirmant cela d’ailleurs. Tu essayais de t’en convaincre car c’était le mieux pour toi, pour lui, pour tout le monde finalement. Tu mangeais un autre toast avant de boire une gorgée de ton café. Il avait compris que tu ne voulais pas parlé. « Je pense que je vais travailler, je dois finir quelque chose. Et peut être un tour en ville, et toi ? » Tu lui demandais, voulant changer de sujet et ne plus discuter de cela. Tu terminais de déjeuner avec lui.