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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 I was born for this [Lexie & Liam]

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MessageSujet: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMar 14 Nov - 23:00


Fin-décembre 2017

Invercargill (Île Sud, NZ) – Jour 1
Debout près de l’escalier de débarquement, j’attends Lexie avec ma paire de lunettes de soleil sur le nez. Puisque je lui ai trouvé un siège de dernières minutes, elle n’était pas à côté de moi durant le vol. Elle m’a assuré que ce n’était pas grave, qu’elle s’en contentera. Je mâche donc une gomme tout en observant les gens qui débarquent un à un de l’avion. Finalement, c’est au tour de Lexie et dès qu’elle est à côté de moi, nous nous dirigeons vers l’intérieur de l’aéroport pour récupérer nos bagages. Un guide nous attend sur place, assigné à chaque pilote invité. Il nous pousse dans un taxi qui nous amène à notre hôtel. Il nous précise que le reste de la soirée est libre et que demain il va venir nous chercher à sept heures précises pour une pratique routière sur le circuit. Le guide nous conseille de ne pas nous fier au soleil car à cette période de l’année il ne se couche que très tardivement et ne disparaît jamais vraiment totalement, d’où les rideaux opaques des chambres. Il parle rapidement de la possibilité de voir des aurores australes et à cela j’hausse un sourcil. Ça peut être intéressant. Pendant que nous parcourrons la ville d’Invercargill, l’homme nous parle de l’endroit. Il n’y a en gros que le centre-ville où nous allons dormir qui semble intéressant et touristique. Le reste sont des quartiers résidentiels. Nous arrivons à l’hôtel et il nous distribue finalement nos cartes d’identifications pour avoir accès demain au circuit en tant que VIP et il nous remet deux clés magnétiques pour ouvrir la porte de la chambre d’hôtel. Le guide offre quelque chose à Lexie avec un sourire. Je baisse les yeux pour voir ce que c’est. C’est un petit porte-clés en forme de gants de boxe. Il se met à rire très fort au point de me faire sourire en le voyant. « Chaque équipe a son symbole. Pour vous, ça ne peut être que cela. » Il nous regarde plus sérieusement. « Bonne soirée, on se retrouve demain matin. » Il nous serre chacun la main et nous sommes enfin laisser à nous même. Notre premier réflexe est de trouver notre chambre dans cet hôtel qu’on nous assure être le plus luxueux de la ville. Après quatre étages grimpés par ascenseur, nous traînons nos valises jusqu’à la chambre 412. Lexie étant devant moi, je la laisse user de sa carte magnétique. Puis, nous pouvons découvrir la chambre. Nous entrons dans un grand espace salon, avec un balcon très large qui fait toute la chambre. À gauche se trouve une pièce adjacente avec un seul lit King et une autre porte nous amène vers une salle de bain aussi grande que la pièce pour dormir. Je place ma valise dans un coin et je vais visiter le balcon. Il comprend quatre chaises extérieures, un foyer électrique et même un minibar, tiens. Il y a une vue sur l’océan au loin et sur le ciel jaune et bleu. Je reviens à l’intérieur. Au moment de retirer ma veste, je me souviens que je dois remettre quelque chose à Lexie. Je m’approche d’elle. Je la trouve près du lit. Je sors de ma poche sa carte de seconde assistante. « Je devais te donner ça plus tôt, mais j’ai oublié de le faire. Du coup, bienvenue dans l’équipe, Lexie Storm. » Je lui souris. Je viens ensuite porter la main à mes cheveux qui je replace rapidement d’un coup au hasard. Je sens mon estomac qui se serre et je réalise pourquoi. Nous n’avons toujours rien avalé pour le souper. Du moins, moi je n’ai pas touché à la nourriture dans l’avion. Je m’adresse donc à nouveau à la blonde. « Ça te dit un petit arrêt dans un resto pas très loin. J’aime bien les resto-bar personnellement. Voyons voir ce que cette ville a à nous offrir avant de faire les difficile. » Je recule en fixant Lexie donc avant de rejoindre la porte d’entrée de la chambre.


Dernière édition par Liam Drake le Lun 20 Nov - 15:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMer 15 Nov - 1:44

Ça y est. Nous sommes arrivés à destination après plusieurs heures de vol. Je ne suis pas mécontente de quitter l’avion. Et pour cause. Ayant eu une place de dernière minute, j’ai dû faire le voyage aux côtés d’une mamie qui a étrangement crue que cela me passionnerait de connaître l’histoire de toute sa charmante famille. Cela l’a été, au début. Ensuite, j’ai commencée à regretter de ne pas être aux côtés de Drake. Enfin, comme si vous alliez croire que j’ai tenue trente minutes avant d’être déçue de ne pas faire le vol en sa compagnie. *Raclement de gorge* Peu importe. L’important est que je suis enfin libérée de la mamie bavarde, que j’ai soigneusement laissé partir en avance, et que je retrouve enfin le boxeur au pied de l’escalier de débarquement. Il n’imagine pas comme son silence me fait plaisir, à ce moment précis. Je crois que c’est la première fois que j’apprécie réellement son mutisme naturel. Je sais, j’exagère. Je réfléchis également, encore, beaucoup trop. Mais laissez moi le temps d’entrer dans l’état d’esprit voyage, et mon cerveau va couper toutes les connexions de lui-même. Du moins, en grande partie car, contrairement à mon périple au Canada, cette fois-ci je ne peux pas me couper de ma vie de maman. J’ai promis à mon meilleur ami ainsi qu’à ma fille de les appeler dés que j’ai des moments de solitudes. Je compte donc bien tenir cette parole. Regagnant l’aéroport en compagnie du boxeur, je récupère ma valise sur le tapis roulant. J’ai la brève envie de m’assurer que mon système de protection pour mon appareil photo est suffit à lui épargner des chocs fatales, mais je m’en abstiens lorsque je vois un guide venir à notre rencontre. Apparemment, c’est un service réservé à chaque pilote invité. Nous le suivons donc jusqu’au taxi qui nous attend pour regagner le centre ville de Invercargill. De ce que je vois en trajet, la ville ne semble pas trop différente de Wellington. La grosse différence se situe essentiellement au sujet des nuits. Hé oui, de ce que je comprends, le soleil ne disparaît jamais vraiment d’où l’importance de rideaux opaques dans les chambres d’hôtels. Je trouve cela fascinant. Enfin, de manière générale j’ai toujours été captivé par ce phénomène propre à certaines zones de notre monde. Je compte donc prendre quelques photos de cela, ainsi que les possibles aurores astrales. Au bout de plusieurs minutes, nous arrivons enfin à notre hôtel. Immédiatement, nous en regagnons le hall. Comme je l’imaginais dans l’avion, c’est un cinq étoiles. Je ne m’y sens pas particulièrement à ma place mais, je ne m’en plains pas. C’est aussi ça d’être en compagnie d’une célébrité dans le domaine sportif. On se retrouve à être traité comme des princes. *Rires* Heureusement que mon aversion pour le luxe c’est calmé suite à la naissance de ma fille, sinon je ne pense pas que j’aurais été en mesure de rester. Ce qui aurait put être vexant pour Drake, je pense. Et oui, je pense encore beaucoup trop, j’en ai conscience. Je crois qu’il serait bon que je me concentre sur le guide qui nous donne à chacun des cartes d’identifications utiles au circuit, pour y entrer en tant qu’invité V.I.P (Rien que ça.), ainsi que les cartes magnétiques pour notre chambre. Je fige un peu, tout d’un coup. J’ai peur d’avoir mal compris. Drake et moi allons partagés la même chambre ? C’est un problème ? Non. J’imaginais qu’il devait en avoir une autre pour son accompagnateur mais, il n’y a aucun soucie. Tu te mens affreusement mal. D’accord. C’est vrai. Ça me perturbe un tantinet mais, tout va bien se passer. Jusqu’à maintenant ma libido est plutôt calme, et il n’y aucune raison pour qu’elle s’affole. De plus, Drake et moi avons déjà dormie côte-à-côte plusieurs fois, sans qu’il ne se passe rien, donc je ne suis pas en terrain inconnu. Oui. Ça ira. Le guide me ramène sur la terre ferme en me donnant un porte-clefs en forme de gant de boxe. Je le remercie, tandis qu’il m’explique que chaque équipe à son symbole. Visiblement, ça l’amuse que le notre ne puisse être que celui-ci. Je rie quelque peu, plus amusé par son rire que la constatation en elle-même. Nous serrant chacun la main, le guide nous souhaite finalement une bonne soirée, puisque nous avons quartier libre. Je lui en souhaite de même avant de prendre, comme Drake, la direction des ascenseurs pour trouver la chambre. Je n’ai aucune idée de ce que nous allons faire de ce temps libre. Par contre, ce que je sais, c’est qu’une fois dans celle-ci je m’assurerais de la survie de mon appareil photo, et j’enverrais à la suite un texto à Brendy pour qu’il sache que je suis bien arrivé. Justement, nous arrivons à la porte de celle-ci : la 412. Immédiatement, je fais glisser ma carte magnétique pour la déverrouiller, puis y entre sans plus attendre en poussant ma valise à roulette. Hum. D’accord. Oubliez ce que j’ai dis. Ce n’est pas une chambre mais carrément une suite. On ne lésine pas sur le confort des invités, à ce que je constate. Je trouve cela peut-être un peu excessif, mais bon. Pendant que Drake visite l’immense balcon, qui donne une vue sur l’océan – au lointain, j’emmène ma valise dans la chambre où je la dépose sur le banc bout du lit. Je l’ouvre pour vérifier l’état de mon appareil qui n’a rien. Je suis soulagée. Je peux désormais envoyer un texto à Brendy. Je n’attends pas longtemps pour avoir une réponse. Sacré Bren’, son instinct paternel est autant présent que n’est présent mon instinct maternelle. J’en suis à le taquiner en l’appelant papa lorsque je vois la main de Drake me tendre ma carte de seconde assistante.

_ Merci.

Je lui dis charmante en prenant le temps de la regarder. Je suis touchée qu’il me souhaite la bienvenue dans son équipe. C’est encore presque incroyable pour moi. Je la glisse aussitôt dans la pochette de ma valise, pour ne pas la perdre, pendant que Drake me propose d’aller manger.

_ Je ne dis pas non à de la vraie nourriture.

Je lui réponds avec humour, pour souligner le côté immonde des repas disponible sur les vols, avant de glisser mon téléphone dans ma poche de pantalon. Ensuite, je le rejoins pour retrouver l’ascenseur qui nous emmène au hall de l’hôtel. Durant la descente, nous sommes rejoins par un couple de riches. Ma tenue simpliste attire les foudres du regard de la femme. Je m’abstiens de lui clouer le bec avec une remarque bien sentie. Je préfère l’ignorer pour rejoindre l’extérieur en compagnie de Drake. Nous sommes en centre-ville, nous devrions vite trouver notre bonheur.

_ Par là, Je montre ma gauche _ ou par là ? Je montre ma droite. Je lui laisse le choix de la direction à prendre.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMer 15 Nov - 2:37


Lexie accepte de m’accompagner pour aller manger et elle me rejoint sans perdre de temps afin de déjà quitter la chambre, laissant nos bagages à l’intérieur. Nous faisons le chemin inverse alors que je fixe avec beaucoup de fascination les gravures contre les murs de l’ascenseur. Puis, nous atteignons l’extérieur et rejoignons à nouveau l’air pur de ce coin du monde. J’inspire un bon coup. Il fait légèrement plus frais dans cette ville en comparaison avec Wellington à une telle période de l’année. Quelques degrés de moins seulement je dirais. Lexie attire mon attention en me demandant quel côté je préfère partir explorer. Je prends la question au sérieux et je regarde d’abord à droite un moment puis à gauche. Je finis par trouver ce dernier plus intéressant et je commence à me rapprocher de l’intersection de ce côté. J’attends que se soit le tour des piétons et je traverse, tournant la tête pour voir Lexie qui me suis. Je commence à scruter les premiers commerces qui s’offrent à notre regard. Des boutiques d’abord, dont une d’antiquités qui me retiens pour quelques secondes de lèche vitrine. Puis, je continue mon chemin, me laissant attirer vers l’avant par un restaurant à la bannière lumineuse. Je m’arrête, tournant légèrement la tête de côté en analysant l’édifice. Le menu est affiché sur la porte d’entrée donc je m’approche pour le scruter. Les prix ne sont pas indiqués, ce qui signifie en général que c’est dispendieux. Mais le menu est intéressant et varié. Je décide donc de pousser la porte, souriant à Lexie pour lui indiquer que j’invite donc qu’elle n’a pas à se sentir mal dans un tel resto. Nous entrons dans ce qui ressemble à un de ces vieux saloons. Fait entièrement en bois foncé, avec un long bar faisant toute la largeur de la pièce et possédant un escalier qui permet de grimper à un nouvel étage de tables. L’endroit est remplie, mais pas débordant de monde. Je m’arrête alors qu’une femme nous intercepte et nous accueille. « Pour deux personnes ? » Elle demande. Je lui réponds à l’affirmative. « Suivez-moi. » Elle nous demande alors. Le bas semble complet alors elle nous amène à l’étage. Je la suis, amusé par le son creux que cause mes baskets contre les marches alors que nous montons. J’adore le bois comme matériel de construction. Ma villa comprend de nombreux planchers et meubles en bois pour cette raison. La femme nous place à l’endroit idéal : entre la rambarde de l’étage qui montre le rez-de-chaussée et un grand mur de fenêtres. Je suis dos à la rambarde et Lexie dos aux fenêtres. Je ne sais pas si nous allons échanger de place à un moment donné pour chacun avoir la chance d’avoir la vue de l’autre. La serveuse nous laisse les menus et je n’y porte que peu d’attention. Au moins, les murs de bois étouffent le son donc il n’y a pas une cacophonie qui nous empêche de nous comprendre. Il y a un petit bruit de fond, mais rien d’assourdissant, ce qui est très plaisant. Il y a aussi une musique intéressante qui accompagne le bruit de fond. On dirait que ça vient d’un tourne-disque, mais c’est une sorte de musique folklorique douce aux oreilles. Je souris en reconnaissant certaines notes de jazz. « J’adore cet endroit. » Je déclare en regardant autour de moi. On se sent presque dans une autre époque. En Amérique, je dirais même. Il y a une fibre cowboy, rustique. Il ne manque plus que l’odeur du bois qui brûle, de la cendre de cigarette et du cuire pour compléter le décor. Un homme vient vers nous et nous demande ce que nous voulons boire. Je me tourne vers le serveur. « Vous avez du Talisker ? » Je commence par demander. Il hoche la tête. « Oui, du dix ans et du dix-huit ans. » Ma réponse ne tarde pas. « Dix-huit. » Il prend une note mentale de ma commande et se tourne vers Lexie pour demander ce qu’elle veut prendre. Je ne sais pas si elle aussi est une amatrice de Whisky. Elle pourrait prendre un verre d’eau que je ne lui en tiendrais pas rigueur. Dès que le serveur repart, je viens enfin m’attarder sur le menu pour pouvoir choisir un plat au retour du jeune homme car j’ai une faim de loup.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMer 15 Nov - 4:46

Drake prend le temps de la réflexion. Il analyse les deux directions que je suggère en les observant avec attention. Je sourie, amusée. On dirait qu’il s’apprête à faire un choix capital. Ce dont je lui laisse tout le loisir de faire convenablement, cela dit. Ensuite, sans un mot, le boxeur opte pour le côté gauche. Je le suis sans discussion. Bizarrement, nous ne marchons pas vraiment l’un à coté de l’autre. Je ne sais pas pourquoi. J’ai le sentiment que cet échange de tendresse que nous avons eu par le passé, chez moi, est la cause de ceci. Du moins, de son côté. Du mien, je me sens parfaitement à l’aise. Je crois que cela vient du fait que j’ai dû faire la paix avec moi-même. Accepter que mes sentiments à son égard soient amicaux aussi, peut-être. Qu’est ce que je dis ? C’est sur, même. Je suis à l’aise avec lui parce que je sais que je n’en suis pas amoureuse, c’est évident. […] Hum. Définitivement je devrais arrêter d’analyser la situation. Avec mes conneries je me suis remise un doute, à ce propos. Un doute ? Tais-toi la petite voix en moi. Tu sais combien j’ai horreur que tu m’incites à partir sur les chemins les plus sinueux de mon esprit tordu. […] Quelle idée ai-je de réfléchir, bon sang. Drake ne devrait pas me laisser aussi longtemps avec moi-même. Ensuite je déraille complètement. Ne pas penser. Ne pas penser. Plutôt regarder les vitrines qui s’offrent à nous. Oh ! La vue d’un tee-shirt m’encourage à m’arrêter quelques secondes devant la vitrine d’une boutique de vêtements pour homme. Je rie quelque peu en lisant le texte qui y est inscrit, en blanc, sur un dessin. « Real men make twins ». Je pense aussitôt à mon meilleur ami, futur papa de jumeaux justement. Il est impératif que je reparte avec ce tee-shirt dans ma valise. Brendy va l’adorer. Je sourie à cette pensée avant de rejoindre Drake qui observe la devanture d’une boutique d’antiquité. Je suppose qu’il doit aimer ce genre d’endroit. Je ne lui donne pas tort. En général, ces magasins regorgent de trésors insoupçonnables. Je prends le temps d’en dénicher potentiellement un du regard pour ma fille, ou encore Anna. Je tiens à ramener des souvenirs à mes proches. Qu’ils sachent que je ne les oublie pas vraiment. Je me remets en marche pour suivre Drake qui continue sa progression, quand nous croisons le premier restaurant de la ville. Je suis le boxeur jusqu’à la porte pour lire, au dessus de son épaule, les menus proposés. Merde. Pas de prix. C’est sûrement pour la même clientèle que l’hôtel. Je m’apprête à faire demi-tour, estimant que c’est au dessus de mes moyens, lorsque Drake pousse la porte. Le sourire qu’il m’offre ce veut rassurant. Je suppose qu’il envisage de payer pour moi. Je n’aime pas trop l’idée, que je trouve gênante, mais je ne cherche pas à discuter. J’entre en sa compagnie dans le restaurant à la décoration typiquement américaine. J’imagine avec amusement les touristes débarquant tout droit des U.S.A pour être dépaysés, se retrouvant à manger dans un endroit typique que chez eux. Cela fait cher le repas à la maison, j’ai envie de dire. Une serveuse vient rapidement nous accueillir. Drake confirme que nous serons bien deux. Elle nous indique alors de la suivre, ce que nous faisons toujours silencieusement. Le rez-de-chaussée étant complet, je suppose, elle nous emmène à l’étage où nous avons une vu magnifique autant sur le restaurant que la ville. Je prends la place dos aux fenêtres, m’arrêtant quelques secondes le temps d’observer le paysage. C’est absolument magnifique. Je remercie d’un sourire la serveuse pour le menu qu’elle dépose face à moi. Je le feuillette rapidement, pour me faire une petite idée de ce qui serait susceptible de me plaire. Comme pour la décoration, c’est typique que mon pays d’adoption, mais en un peu plus raffiné. Ça se laisse goûter. J’en suis presque à choisir mon plat quand Drake s’adresse à moi. Je lui sourie, charmante. Personnellement, je ne peux pas dire que j’adore ce restaurant, mais je reconnais que je préfère ça à un plus guindée puant l’argent à plein nez. Un homme vient à notre rencontre. Je le bénirais presque de m’avoir permis de ne pas avoir à fournir mon avis sur cet endroit pour me focaliser sur ce que je désire boire. Le boxeur opte pour de l’alcool. Je préfère m’en abstenir, comme à mon habitude.

_ Un virgin pina colada, s’il vous plait.

Le serveur acquiesce, puis repart. Aussitôt, je replonge mon regard dans ma carte. Le dîner va être agréable si vous ne vous parlez pas. Très. Seulement, je ne sais pas trop de quoi nous pourrions parlés. C’est peut-être le moment de faire connaissance, réellement. Je ne suis pas de nature curieuse. Lui poser des questions sur sa vie, ce n’est pas moi. Parle de toi, alors. Comme si cela m’était plus simple. Je ne suis pas plus loquace sur ma vie privée qu’il ne l’est lui-même. Désespérante. Bordel. Ce foutu blocage est revenu. Réfléchis, Lexie. Il y a bien un sujet que tu peux abordé, qui ne soit pas trop impersonnel, qui lancerait la conversation. La visite de Brendy chez lui ? Non. Je ne tiens pas à savoir ce que mon meilleur ami a pu dire sur moi. Cela pourrait être gênant. Euh… Quoi d’autre ? Ma fille, son père. *soupire* Non. Inutile d’évoquer cet homme redevenu un fantôme dans ma vie. Je soupire, lasse, puis lui demande soudainement, comme si j’étais victime d’une soudaine illumination.

_ Tu as une idée de ce que tu vas commander ?

Bon, ça ne fera pas une longue conversation, mais c’est un bon début. Du moins, je pense.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMer 15 Nov - 16:49


L’endroit me plait vraiment. Cela fait un moment que je n’ai pas foulé les terres américaines. C’est peut-être de la nostalgie insoupçonnée qui me fait autant apprécié le lieu. Où c’est simplement le sentiment de pouvoir m’y connecter si aisément. Peu importe ce que s’est, je me laisse porter par cette sensation agréable en délaissant toujours le menu pour l’observation du décor. Cela fait en sorte que je n’arrive à m’arrêter sur un choix définitif. Du coup, lorsque Lexie me demande si j’ai une idée de ce que je vais commander, je relève la tête dans sa direction et je lui réponds franchement. « Non, pas encore. » Je sais que j’ai envie de manger de la viande. Probablement du bœuf. Peut-être un hamburger, il semble y en avoir. Mais je vais surement arrêter mon choix à la dernière minute, n’étant absolument pas stressé par ce genre de décision à prendre. Alors que je tourne la tête vers la fenêtre, une nouvelle chanson commence à être diffusée dans le restaurant. Le son est faible, mais je la reconnais immédiatement. Je ne dis rien, je me contente d’écouter le début des paroles. Puis, au moment d’atteindre le refrain, je me mets à chanter les paroles d’une voix discrète que seule notre table peut entendre, je dirais. « You are my sunshine, my only sunshine. You make me happy when skies are gray. You'll never know dear, how much I love you. Please don't take my sunshine away. » Je m’arrête ensuite, ne laissant qu’un fredonnement être produit par ma gorge alors que la chanson continue. À la fin de celle-ci, j’ai un regard derrière moi, observant les gens en bas. Tout est identique, comme si personne à part moi n’avait prêté attention à la chanson. Puis, lorsque je reviens à Lexie, je lui souris. « Roy était fan de Johnny Cash. » Je dis comme si ça pouvait tout justifier. Dans mon club de boxe de Los Angeles, il mettait souvent sa musique de Cash à plein volume en nous demandant de nous entraîner dessus. Pendant ce temps, lui il chantait. Je souris à ce souvenir et je me cale dans ma chaise. Bon sang, ce que ça va me manquer alors que je me souviens pourtant qu’à l’époque je détestais sa musique. Les choses prennent des significations nouvelles à la mort d’un proche. Opposés parfois, il semblerait. J’ai soudain une idée et j’observe Lexie jusqu’à ce qu’elle me regarde dans les yeux. « Ce soir, je choisis ce que tu vas manger. Toi, tu vas choisir ce que tu crois que je mérite de manger. » Je vois le serveur commencer à monter les escaliers avec nos choix de boissons. « Tu as une minute pour choisir. » Je l’informe en levant le menu pour me cacher à moitié derrière tout en le lisant. La minute passe très rapidement évidemment, je doute même que ça été une minute complète dont nous ayons eu droit. Je remercie donc d’un sourire le serveur qui me dépose mon verre le whisky. Avant qu’il ne reparte, je me penche de son côté et je pointe quelque chose du menu. « Pour madame, ce sera ça, s’il-vous-plaît. » Docile, le serveur en prend immédiatement note dans son calepin et je lui redonne mon menu. Nous nous tournons ensuite tous les deux vers Lexie pour attendre son choix pour moi. La situation m’amuse beaucoup puisque je vois que je la prends par surprise, mais c’est le but. J’aime déstabiliser les gens et les conduire à faire des choses qu’ils ne pensaient pas originellement en me rencontrant. Jeffrey m’a qualifié de mec imprévisible au début de notre amitié. Mais c’est ce qu’il avait aimé chez moi apparemment. Je ne sais pas si c’est ce qui pousse également Lexie à vouloir me suivre là où je décide d’aller. Je dois au minimum être assez intéressant pour avoir l’honneur de sa présence. L’ennui n’est pas du tout attirant, ça c’est une évidence.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMer 15 Nov - 21:25

Comme je l’imaginais, ma question ne débouche pas sur une vraie conversation. En même temps, qui voudrait parler des plats disponibles sur la carte, en dehors de passionnés de nourritures ? Personne, je présume. Je me replonge donc dans sa lecture, pour cibler les plats qu’il me referait plaisir de goûter. J’ai toujours eu un bon appétit. A l’âge de la croissance, ma mère me surveillait pour être certaine que je ne devienne pas obèse. Ce qui n’est jamais arrivé. J’ai la chance d’avoir un bon métabolisme qui ne tient pas les nutriments superflus. Enfin, cela possède aussi un inconvénient de ne pas prendre du poids, puisque cela empêche à certaines zones de mon corps d’être plus généreuse. Et oui, si la question ce pose, je fais encore référence à mes seins. J’ai conscience que cela vire presque à l’obsession cette histoire mais, je sais que cela ne créera pas un complexe chez moi. Je ne suis pas une nana superficielle, contrairement à ce que je laisse croire en faisant ce genre de fixette. Je trouve juste dommage de ne pas avoir des attributs féminins plus généreux. Mais bref. Peu importe. Le menu. Je lis le tableau des hamburgers, prêtant une oreille distraite à la musique qui se joue dans le restaurant. C’est du Johnny Cash. Mon père l’appréciait beaucoup. Je sourie à cette pensée lorsque Drake se met à chantonner le refrain. Je le regarde aussitôt, admirative. Il a une jolie voix. Je dépose ma joue dans le creux de ma paume, pour l’écouter avec attention. Je regrette qu’il s’arrête au retour du second couplet. C’était agréable à l’oreille. Enfin, il fredonne toujours donc cela compense quelque peu tout le temps du reste de la chanson. Quand elle est terminée, il se retourne pour vérifier qu’on ne l’a pas entendu. J’aurais pu lui assurer, s’il m’avait demandé. J’ai une vue imprenable sur la salle, à l’étage inférieure. Les gens qui y mangent, y discutent, font leurs petites vies comme si nous n’existions pas. Ce qui est le cas, d’un certain point de vue. Pour l’être humain, une personne n’étant pas de son cercle est comme un objet du décor. Elle est là, il la voit, mais ne s’en préoccupe pas. La seule exception à cette règle est la célébrité. Dés que les lumières de la gloire se posent sur quelqu’un, il devient important même pour des inconnus qu’il ne rencontrera sans doute jamais. Je ne fonctionne pas ainsi, personnellement. Les stars ne n’intéressent pas plus qu’un voisin que je croise dans ma rue. Drake est une exception. Et il l’est parce qu’il a fait en sorte de le devenir. Sinon, nous ne serions pas là tout les deux. Drake me confit, souriant, que Roy était fan de Johnny Cash. Je lui sourie, en retour. Je suis contente qu’il arrive à en parler sans pleurer, comme la fois où nous nous sommes vus chez moi. C’est signe que son deuil se passe bien. Cessant de l’admirer avec douceur, je reporte mon regard sur le menu où – décidément – je suis trop longue à choisir. Pourtant, j’ai une vague idée de ce qu’il me ferait plaisir mais, c’est comme si je n’arrivais pas à me concentrer sur une chose aussi futile que celle-ci. Je soupire quelque peu. Je sens le regard de Drake sur moi. Je cherche une confirmation à cette sensation en relevant mes prunelles vers les siennes. Il a ce même air qu’il avait dans l’après-midi, à la salle, lorsqu’il m’a proposé de prendre part à ce voyage. Il a une idée en tête, et pas des moindres. Il décide que ce soir, nous choisissions nos plats l’un pour l’autre. J’éclate de rire, amusée. Je pense à une plaisanterie jusqu’à ce que je constate qu’il est très sérieux. Il m’informe que j’ai juste le temps que le serveur arrive jusqu’à nous, soit une minute si on veut être généreux, pour choisir. Je ricane quelque peu, nerveusement. Je n’ai aucune foutu idée de ce qu’il aimerait manger, ou mériterait. En tant que sportif, mon idée première serait de lui trouver un plat à la fois riche en protéines et pauvre en matières grasses. Or, nous sommes dans un restaurant lambda. Rien de ce qui est proposé n’est réellement, j’ai horreur de cette appellation, « light ». Je fais donc au feeling. C’est un peu le principe de ce petit jeu, non ? De plus, j’imagine qu’il n’a pas des goûts excessivement particuliers, au delà de son régime alimentaire quotidien. J’opte donc pour un plat basique qu’il me plairait aussi de goûter. Le serveur arrive avec nos boissons. Moins d’une minute. Drake le remercie pour son whisky, avant de lui montrer sa carte pour passer ma commande. Cette situation m’amuse. Je vais bientôt me retrouver avec un plat dont j’ignore ne serait-ce que l’intitulé. J’espère qu’il n’a pas opté pour une salade composée. Je risquerais d’être déçue.

_ Et pour monsieur, vous lui servirez ceci.

J’utilise le même procédé que lui. Je montre la carte pour mettre le serveur dans le secret, jusqu’au bout. Il note ma commande dans son calepin, puis nous laisse en récupérant ces cartes.

_ Maintenant, je présume que je vais devoir attendre qu’il nous amène nos plats pour connaître ce que tu estimes que je mérite de manger ? Question rhétorique, prononcée avec légèreté. Je sais qu’il ne va pas me vendre la mèche après le soin qu’il a porté à cacher l’objet de son choix. _ Dis-moi, Je poursuis, malicieuse. _ Tu joues souvent à ce genre de petit jeu quand tu dines au restaurant avec une femme ?

Je pourrais dire avec quelqu’un mais, je tiens particulièrement à savoir si je suis la première a qui il confit le choix de son repas. Personnellement, en dehors des sorties avec ma fille, je n’ai pas l’habitude de choisir pour la personne qui m’accompagne. Alors, c’est une grande première de mon côté. Une grande première qui m’amuse beaucoup, je dois dire.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyMer 15 Nov - 22:19


Dès que mon choix pour Lexie est fait, je me dirige vers mon verre et je prends une première gorgée avec un soin particulier. Je n’ai pas le droit à l’alcool soixante-douze heures avant un match sinon j’échoue les qualificatifs et les règles sont assez sévères à ce niveau. La drogue est également interdite en tout temps, mais ça c’est bien loin de ce que j’aime consommer lorsque je sors. J’aime déguster des alcools forts, avec un goût prononcé et une saveur unique. Pour s’accorder avec ma personnalité, je présume. J’adore découvrir de nouvelle variété d’alcool, comme de plat d’ailleurs. Le goût est un sens qui se développe. Puisque je ne suis pas difficile et que l’armée m’a habitué à manger n’importe quoi à la vitesse éclaire, manger n’est absolument pas un problème avec moi. Je m’adapte à tout. J’ai une bonne fourchette par contre. Je peux engloutir plusieurs assiettes dans un buffet à volonté sans difficulté. Je vérifie peu mes calories consommées. La quantité de sport que je fais est suffisante pour brûler en énergie tout ce que j’ingère. De plus, je n’ai presque pas de masse graisseuse actuellement, mon corps étant majoritairement constitué de muscles. Cela fait en sorte que je suis plus lourd qu’une personne ayant les mêmes proportions et la même taille que moi. Ce qui est un peu traitre lors des pesées règlementaires. Sauf que j’ai l’habitude, ayant le même poids que je maintiens depuis des années. Je n’ai donc pas peur de ce que Lexie m’a choisit. Ou même de consommer quelque chose d’aussi calorique que l’alcool. Lorsque le serveur repart, je souris à Lexie pour l’informer qu’effectivement elle n’aura aucune idée de ce qu’elle va manger avant de voir à nouveau notre serveur revenir vers nous. Elle ne semble pas trop dérangée par l’idée et c’est tant mieux, cela permettra de trouver un peu de plaisir au jeu plutôt que d’être incapable de lâcher prise comme je l’ai si souvent vu faire. Je sais qu’étant mère, elle se doit de garder le contrôle. Mais avec moi, elle n’a absolument aucun contrôle sur ce qui arrive. Du moins, je me fais un devoir de ne pas lui offrir la chance d’en avoir. Cela fait partie de sa « thérapie » qu’elle suit avec moi. Je ne me prétends pas docteur, mais je sais ce qu’elle a besoin et je compte bien lui offrir d’une manière ou d’une autre. C’est encore plus facile si elle me laisse faire. J’apprécie sa collaboration. Sauf que voilà, elle confond ce que j’ai fais avec une tentative de séduction. C’est donc l’impression que j’ai donné ? Je ris à cela. Je la regarde dans les yeux plusieurs secondes avant de répondre. « Tu es la seule avec qui j’oserai faire un tel jeu. Les autres n’auraient pas compris que je ne cherche pas à les tourner en ridicule. Beaucoup de femmes sont très susceptibles, tu sauras. » Je dis avant de boire une nouvelle gorgée. J’observe son verre à elle. Je n’ai jamais goûté à ce qu’elle a commandé. Je suis tenté d’un coup. « Autre exemple de ce que je ne pourrais pas faire avec une autre femme. » J’échange nos verres en attrapant le sien et en faisant glisser le mien sur la table jusqu’à ses doigts. Je goûte à ce qu’elle a commandé sans une remarque puis je le redépose sur la table comme s’il était à moi depuis le début. Je remarque pour la première fois la présence d’un jukebox sur le mur du fond. Les tables sont écartées autour comme pour créer une sorte de piste de danse imaginaire. Je me lève d’un coup et je m’approche du jukebox. Je commence à vérifier les chansons de disponibles et je suis surpris par ce qui s’y trouve. Je décide de laisser le hasard choisir ce qui va jouer et lorsque mon choix se fait, je ne sais pas trop quoi en penser mais ça fait partie du risque. J’active le jukebox et les premières notes commencent. Dès que Corey Hart se met à chanter, je fais de même. La musique est forte cette fois et j’invite Lexie à se lever pour me rejoindre. Les autres gens autour de nous me regardent tous. Certains tapent dans leurs mains, d’autres chantent et un couple se lève même pour venir danser non loin de moi. Moi je m’approche de Lexie et je la ramène au jukebox en chantant encore plus fort. Sunglasses at Night est un classique des années 80. Qui ne connait pas ? Lorsque la chanson finit, tous applaudissent.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyJeu 16 Nov - 2:41


Ma question amuse Drake. Je rie à l’unisson avec lui. Il est vrai que cette interrogation de ma part prête à l’humour, d’une certaine façon. Cependant, je confirme qu’elle est très sérieuse dans le fond. Je désire réellement savoir s’il a déjà joué à ce petit jeu avec une autre femme, par le passé. Pourquoi ? Peut-être pour me sentir privilégiée, s’il s’avère que je suis l’unique. Qu’est-ce que j’en sais, après tout ? Avec Drake, c’est impossible de prévoir où nous allons alors, je ne peux pas non prédire ce qui m’encourage à m’informer de ce genre de choses. On va dire que c’est une forme de curiosité. Une curiosité qu’il me fait l’honneur d’assouvir par le biais d’une réponse satisfaisante. Ainsi donc, je suis la seule avec qui il ose mener ce genre de petit jeu. Je suis flattée. D’avantage lorsque j’apprends que je ne fais pas partie de cette catégorie de femmes qui se vexent d’un rien. Ce qui est vrai. Je ne m’offusquerais pas qu’il m’ait potentiellement commandé une salade en plat de résistance. Je serais juste déçue parce que j’aime bien les plats bien caloriques. En parlant de ça, je songe enfin à goûter mon cocktail. Il est excellent. J’apprécie sa saveur sucrée sur ma langue tout en déposant mon verre sur la table. Mon geste semble intéressé le boxeur, curieusement. Il observe ce dernier attentivement. Je rie quelque peu, amusée. Quelle idée a t’il encore derrière la tête ? C’est bien la question que je me pose quand il se dévoue à me montrer un autre exemple de ce qu’il ne ferait pas avec une autre. Tiens donc. Nos verres se retrouvent à ces mots échangés. Je me retrouve avec son Whisky, tandis qu’il goûte déjà à mon cocktail. Il est incroyable. Je m’esclaffe au défi qu’il me lance, indirectement. Moi aussi je peux avoir l’audace de boire à même son verre. Pour lui prouver, je m’empare du verre pour le porter à mes narines. Les effluves qui se dégagent du liquide ambré ne trompent pas, c’est bien un alcool fort. Je suis prise d’un micro cas de conscience, soudainement. Si je me laisse tenté par le jeu, je trahis cette promesse que je me suis faite de ne plus jamais boire. Par contre, si je décide de rester raisonnable, je refuse clairement de profiter de ce voyage comme je me le suis promis. Va pour l’amusement. Nous sommes là pour ça après tout, non ? Sans plus réflexion, je porte la boisson à mes lèvres. L’alcool est fort. Il pourrait facilement me faire tourner la tête. Enfin, si je ne mangeais pas bientôt. Je pose à nouveau le verre lorsque Drake se lève. Je le suis du regard, intrigué. Je me demande bien où il va ainsi quand j’aperçois l’objet de son soudain intérêt : le jukebox. Il ne compte pas réellement le faire jouer ? Si ? Ah bah si. Il appuie dessus et, quelques secondes plus tard, la musique Sunglasses on night retentit. C’était un tube à sa sortie, dans les années quatre-vingt. Enfin, moi je l’ai découvert bien plus tard grâce aux cd que possédaient mes parents mais, cela n’en tire rein au fait que cela reste une excellente chanson. Drake la connaît par cœur, d’ailleurs. Je lui sourie alors qu’il me fait signe de le rejoindre. J’éclate de rire, nerveusement. Je refuse d’abord de le rejoindre, avant de me laisser tenter. Toutefois, je traine des pieds. Ce qui contraint le boxeur à venir à ma rencontre pour m’entraîner sur la piste de danse improvisé. Rapidement, l’attention des autres clients se focalise sur nous. J’essaye d’en faire fie. Ce n’est que de courte durée, toutefois, puisque l’ambiance que provoque Drake se propage à toute la salle de l’étage inférieur. C’est totalement surréaliste. Je ne peux plus m’empêcher de rire à entendre tout ces gens chanter ou encore taper des mains. C’est indéniable, je m’amuse beaucoup présentement. Je suis presque déçue que la chanson s’achève, déjà. Même si c’est sur les applaudissements des clients. J’en fais de même, à son égard. Parvenir à mettre une telle ambiance, c’est un talent. Lentement, le calme revient. Le jukebox entonne les premières notes d’une nouvelle chanson : give me one reason de Tracy Chapman. Il serait tentant d’aller reprendre ma place à table mais, j’ai envie de profiter encore un peu de cet instant. Je m’hasarde donc à le retenir par la main, en lui disant.

_ Ce serait dommage de s’arrêter si vite, tu ne trouves pas ?

C’est une question rhétorique. Déjà j’enroule mes bras autour de son coup, alors qu’il dépose ses mains sur mes hanches, pour suivre le rythme de la musique.

_ La dernière fois que j’ai dansée un slow, cela devait être au bal de fin d’année. Je lui confie, amusée. _ Cela me semble tellement loin aujourd’hui.

Cela approche tout doucement vingt ans en arrière. Bon sang, ça ne me rajeunit pas cette histoire.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyJeu 16 Nov - 18:38


L’ambiance change drastiquement à la fin de la chanson. Les gens qui s’étaient levés se rassoit pour recommencer à parler ou à manger. Le couple qui dansait à côté de nous retourne à sa table pas très loin du jukebox. Un calme accompagne les premières notes de la chanson suivante. La voix de Tracy Chapman a toujours été un joyau selon moi. L’entendre en cet instant me pousse à baisser la tête sous les bras de Lexie qui viennent s’y glisser. Mes mains trouvent naturellement ses hanches. Un slow. Voilà une idée intéressante. Cela semble la ramener des années en arrière alors que nous commençons à progresser lentement en rond en suivant la chanson. Je fixe mes yeux dans ceux de la blonde, découvrant d’aussi près les variantes de bleus dans ses iris. Personne d’autre ne vient danser avec nous cette fois. Mais les regards de chaque client du second étage ne sont que pour nous. Des yeux brillant, des sourires mêmes. Nous apportons une autre sorte de bonheur à l’assemblée. Vers la moitié de la chanson, je commence à fredonner encore. Je ne connais pas les paroles par cœur, mais je connais bien les notes. Puis, la musique se termine et je prends une main de Lexie pour la faire tourner un coup sur elle-même alors que les autres autours applaudissent encore. Le jukebox change de nouveau, pas près de s’arrêter je pense et débute une nouvelle chanson. The Cure, tiens. Just like heaven. Comme le serveur grimpe les escaliers, je décide de retourner à notre table et de reprendre au passage mon verre de whisky. Je le porte à mes lèvres et j’en avale la moitié du contenu sans difficulté. Malheureusement, les plats que le serveur monte ne sont pas les nôtres. Je suis déçu, j’aurais vraiment aimé pouvoir manger. Je commence à m’impatienter, mon estomac étant sur le point de manifester sa famine par des gargouillements. J’ai aussi hâte de découvrir ce que Lexie a sélectionné à manger pour moi. Le jukebox change encore et je me retourne pour entendre ce qu’il va nous sortir ensuite. Je trouve cela très amusant de le découvrir à chaque fois. The Outfield cette fois, la chanson Your love. Un thème récurrent on dirait ce soir. Je me contente d’observer un peu comment vont les autres autour de nous. L’ambiance est plus joyeuse qu’à notre arrivée. C’est agréable, les gens semblent prêts à se lever pour danser dès que possible. Il y a une certaine excitation contenue, comme lors de la veille d’un match de sport important que tout le monde attends. Je souris et je replonge mes lèvres dans mon verre. Il y a à nouveau des pas qui résonnent dans l’escalier et je pourrais parier que cette fois c’est pour nous. Effectivement, le serveur s’arrête à notre table et dépose devant moi une assiette texane comprenant diverses variées de viandes ainsi qu’un chili con carne. Voilà qui est intéressant. Devant Lexie, on dépose deux filets mignons avec une sauce au vin et aux champignons accompagné de plusieurs légumes à la poêle et d’une pomme de terre gratinée fumante. « Bon appétit. » Nous dit le serveur. Je le regarde simplement, faisant signe vers mon verre pour qu’il m’en ramène un second. Je plonge ensuite ma fourchette dans la viande grillée pour y goûter et je suis déjà aux anges. J’avale ma bouchée avant de regarder Lexie. « Sinon, je viens de la Californie, pas du Texas. Mais bon choix, à part ça. » Je croque à nouveau dans la viande. Le jukebox change. Billy Idol. Dancing with myself. Je commence à rire tout seul avant de m’arrêter également seul. Sans commentaire.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyJeu 16 Nov - 21:50


Il serait tentant de retourner s’asseoir comme le reste des clients de cet endroit. L’idée m’effleure même l’esprit mais, je sens au fond de moi que ce n’est pas ce que je désire véritablement. Du coup, je fais le pas de retenir Drake pour l’inviter à partager avec moi un slow. Il ne s’y oppose pas. Au contraire, il pose naturellement ces mains sur mes hanches, tandis que j’enroule mes bras autour de son cou pour entamer cette danse plus… Hum… J’ignore le terme qui conviendrait. Je serais tentée de suggérer intimiste mais, je trouve le mot un peu fort. Quoique. Là, en tournant au rythme de la musique, les yeux ancrés dans les siens, j’ai l’impression que le monde autour de nous à disparu. C’est… troublant tant cela m’apparaît comme quelque chose d’agréable. Oui. C’est plaisant l’idée que nous soyons seuls à partager cet instant alors qu’en pratique ça ne l’est pas. Ça encourage même mon cœur à faire des bonds dans ma poitrine. D’avantage quand Drake se met à fredonner, au milieu de la chanson. Je sourie, sincèrement ravie qu’il le fasse. J’aime beaucoup cette passion qu’il semble avoir pour le chant. Je pense, sans exagéré, que je pourrais l’écouter des heures sans me lasser. Oui. Ça serait parfait. Sans mentir, je crois que je serais également la plus heureuse des femmes car c’est un réel plaisir de découvrir l’homme qui se cache derrière le boxeur. Je découvre d’ailleurs une forme de sensibilité, chez Drake. C’est fascinant. Aux dernières notes de la musique, il se saisit de ma main pour me faire un tour sur moi-même. Je rie quelque peu, charmée par cette initiative. Les clients autour nous applaudissent. Je trouve cela amusant. Toutefois, mon attention est vite portée sur le serveur grimpant les escaliers avec deux assiettes. Aussitôt, nous regagnons notre table, main dans la main. Je ne pense à la lâcher que lorsque je retrouve ma place, dos à la fenêtre. Hélas, ce ne sont pas nos plats qui arrivent. Nous allons devoir attendre encore un peu avant de pouvoir nous sustenter autant que découvrir nos plats communs. Je commence à trépigner d’impatience. J’ai hâte de savoir ce que Drake à juger bon pour moi. J’espère que mon choix lui plaira, également, puisque j’ai vraiment fait à mon instinct. En attendant que nous soyons servis, je me saisie de mon cocktail pour en boire une gorgée. Il est véritablement délicieux. J’aime ce mélange de l’ananas et du lait de coco. J’aime également la musique qui se joue sur le jukebox. Je m’autorise à bouger légèrement ma tête en rythme, ainsi qu’à fredonner successivement sur The Cure ou The Outfield. Cela me fait du bien de lâcher prise, un peu. Surtout que je ne comprends pas pourquoi je me mets autant de pression face à Drake. Nous sommes deux amis partageant un diner, après tout. Il n’ y a rien de galant. Pourquoi ne parles tu donc pas ? Parce que j’ai le sentiment que lorsque j’ouvre la bouche, c’est pour combler un silence gênant. Or, il n’y aucune gêne présentement. Nous ne parlons pas car il n’y a rien à dire, tout simplement. Avoue que tu aimes bien les grandes conversations. Je reconnais que j’ai l’habitude avec Brendy de parler longuement, que ça me manque un peu de ne pas en faire autant avec Drake, mais ça ne va pas m’empêcher de manger. D’ailleurs, en parlant de ça, le serveur vient enfin à notre rencontre avec nos commandes. Je trépigne d’impatience de découvrir le contenu de mon assiette. Verdict. Intéressant. C’est un plat raffiné qui s’offre à moi. Un plat que je pourrais me cuisiner chez moi, d’ailleurs. Enfin, en moins excellent j’en conviens. Je remercie le serveur qui nous souhaite un bon appétit, avant de m’emparer de mes couverts pour goûter au filet mignon. Il est parfait. La sauce au vin et aux champignons se marie parfaitement bien avec la viande. C’est un délice en bouche. Je teste ensuite les légumes, la pomme de terre gratinée. C’est un sans faute. Je me régale.

_ Excellent choix, c’est délicieux.

Je lui confirme dé que possible, charmante. Qu’en est t’il du mien ? Hé bien, de ce je vois, il semble plaire également au boxeur qui ne tarde pas à me le confirmer en soulignant qu’il est Californien et non Texan. Je sourie à ces mots.

_ La ville des anges, je suppose ?

C’est la plus connu de cet état américain. J’y suis déjà allée à l’occasion, mais ce n’était que de petits séjours sans importance. J’ai toujours plus préférée la nature sauvage de certains pays, à la faune urbaine qui pollue notre planète. Je me rends compte que je ne fais désormais pas mieux que mes concitoyens en m’étant convertie à une vie plus… ordinaire. Je déteste ça, je crois.

_ Je suis née à Madagascar, au cœur d’une tribu qu’on appelle les Mahafaly. Je lui déclare soudainement, entre deux bouchés de mon plat. _ J’y ai vécue jusqu’à l’année de mes sept ans. Ensuite, mes parents ont voulu que ma sœur et moi ayons une vraie scolarité à Washington. Je rie quelque peu aux souvenirs que cela fait remonter à la surface. _ L’adaptation à la vie en société moderne n’a pas été facile. J’ai longtemps vécue comme une enfant de la jungle, sauvage. Je ne me suis calmée qu’à ma rencontre avec le père de Lana.

Je marque une pause aux premières notes de la chanson qui suit. Love is the battlefield de Pat Benabar. Cela pourrait presque être en raccord avec ce que je viens de dire. Je rie à cette pensée car, bien que le sujet soit important, il ne m’apparaît plus comme un champ de bataille. J’ai fais mon deuil de cette histoire. Depuis plus d’un mois, désormais. Je n’ai donc aucune colère contre Adriel au fait qu’il n’assume pas son rôle de papa. Lana n’a pas besoin de lui, de toute façon. Brendy assure très bien dans son rôle de figure paternelle.

_ Tout à l’heure la chanson dancing with myself de Billy Idol t’as fait rire, j’aborde, tout d’un coup. _ serais-je trop curieuse si je t’en demandais la raison ?

Après tout, cela peut être qu’une anecdote amusante. Je tente donc ma chance de la découvrir.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyJeu 16 Nov - 22:38


Alors que je mange déjà à un bon rythme, Lexie affirme que j’ai fais un bon choix pour elle. Cela me fait plaisir, réellement. Je savais qu’elle voudrait quelque chose qui est accessible, mais en même temps spécial puisqu’on ne mange pas du filet mignon à tous les repas à cause du prix de cette pièce de viande. Simple et en même temps raffiné, c’est la définition que je me fais de cette femme qui se trouve devant moi. Elle suppose que je viens de la ville des anges et je me tourne pour lui montrer l’un des tatouages sur mon bras. Il est inscrit littéralement Los Angeles. Du coup, elle a bien déduit. Je retourne ensuite à la dégustation de mon plat en laissant la musique du jukebox nous faire voyager entre les années 80 et les années 90. Pour les nostalgique, c’est véritablement un plaisir pour les oreilles. Moi, je me contente de fredonner les paroles que je connais et de me taire pour écouter les chansons qui m’apparaissent inconnues. J’écoute ensuite son histoire avec une oreille attentive. Elle a un parcours de vie hors du commun, pas étonnant qu’elle soit si confuse aujourd’hui. Elle a le syndrome des enfants-star. Ceux qui naissent des célébrités ou qui en deviennent eux-mêmes en jeune âge et qui ne connaissent pas la vie sans les paparazzis et la folie illusoire d’Hollywood. Il y a plus d’étoiles qui s’écrasent que d’étoiles qui jaillissent hors du lot. Dès que ces enfants se retrouvent dans une vie domestique normale, ils ne savent pas quoi faire. Ils cherchent l’attention à tout prix. Ils cherchent à retrouver ce qu’ils ont toujours connus, ce qui est synonyme d’une véritable vie pour eux et qu’on leur a enlevé sans leur permission. Certains deviennent véritablement malades à cause de ça. Des exemples, ont en connait tous plusieurs. Cela ne me surprend donc pas qu’elle ait choisit une vie rangée à la suite de la rencontre du père de son enfant. Par contre, la question demeure pour moi. « Pourquoi t’être calmée si c’est ce à quoi tu t’identifiais depuis ta naissance ? » Oui car même si on lui a demandé de le faire, elle avait le choix de refuser de se laisser domestiquer comme toutes les autres fois précédentes. Donc pourquoi précisément à ce moment là de sa vie, qui d’après ce que je comprends, est avant d’être tombée enceinte. Donc elle ne peut pas user de sa fille comme d’une excuse. Elle a volontairement choisi de changer pour une raison qui j’espère en vaut la peine. Car les regrets qu’elle a présentement m’en font douter. Il ne reste plus que le un tiers de mon assiette lorsque Lexie me questionne à nouveau. Le serveur m’amène à ce moment là mon second verre et avant qu’il ne reparte je termine celui en cours d’une traite sans pour autant quitter la jeune femme des yeux. Je remets le verre vide au serveur et je trempe déjà mes lèvres dans le nouveau verre. Elle me demande pourquoi j’ai ris à la chanson de Billy Idol. Je n’ai rien contre lui. C’est surtout de sa faute à elle si je me suis moqué. « Parce que tu m’as presque fait le coup lorsque je t’ai invité à venir au jukebox. Tu as hésité. Trop longtemps à mon goût. J’ai donc presque cru que tu n’allais jamais te décider. » Je lui souris de manière malicieuse. Je ne vais pas lui demander ce qui l’a retenu. Qui de moi ou des regards externes l’intimidait le plus. Je sais qu’elle peut s’embarrasser assez facilement, même si elle n’est pas susceptible. Elle ne devrait pas être aussi gênée. Ça l’a bloque dans plusieurs opportunités. La gêne vient du fait qu’on ne pense pas assez à soi. Je crois donc qu’il n’est pas étonnant de retrouver ce trait à l’occasion chez Lexie, même si elle a l’ambition pour se diriger où elle veut en contrepartie. Ça ne change rien au fait qu’elle se met elle-même des limites qu’elles jugent insurmontables ou nécessaires. Des illusions pour se conforter dans sa position actuelle. Hors dans la vie, il faut savoir justement perdre le contrôle et se mettre en position de risque pour découvrir de nouvelles choses et évoluer. Je termine mon plat texan. Je porte ensuite mes doigts à l’une des asperges dans l’assiette de Lexie que je lui vole en venant me caler dans ma chaise pour la manger. Le jukebox change une nouvelle fois. Je me mets à écouter très attentivement. C’est Metallica. The Unforgiven. Je me laisse porter par l’intro puis je chante doucement les paroles que je connais par cœur, le regard perdu dans le vide.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyVen 17 Nov - 8:57


J’ai visé juste. Je dois dire que je suis assez fière de moi. D’ailleurs, mon intuition est bon se soir, à ce que je constate. Et j’ai envie de lui faire confiance. De le suivre, également. Ce que je fais. Je parle de mon lieu de naissance à Drake, naturellement. Je survole le nombre d’année où j’y ai vécue, avant de me retrouver à mon tour à l’autre extrémité du continent américain. Je partage même avec amusement la difficulté qu’a représentée l’adaptation dans une faune urbaine. Ce qui est marrant à mes yeux puisque, d’ordinaire, ce n’est pas quelque chose dont je me vante. Au contraire. Je préfère laisser croire au gens que je m’accommode relativement vite aux événements qui se produisent dans ma vie. Pourquoi ? Je l’ignore. Par fierté, je présume. D’ailleurs, je tiens à préciser que je suis contente que Drake m’écoute avec attention. Cela me confirme qu’une fois encore, j’ai bien fait de suivre mon instinct. Cela me ravie totalement. Je poursuis mon dîner, me régalant avec ce plat que je n’aurais pas eu l’instinct de commander moi-même, quand arrive une question intéressante. Le pourquoi je me suis calmé, alors que je m’identifiais depuis ma naissance à une vie plus sauvage. Je serais tenté de dire que c’est l’amour mais, j’ai le sentiment que c’est plus complexe que cela en a l’air. Je dépose mes couverts au bord de mon assiette. Je m’empare de mon verre pour boire une gorgée de mon cocktail. Je l’avoue, j’essaye de gratter quelques secondes de réflexion à cette interrogation plus qu’inédite. De manière générale, personne ne m’oblige à aller aussi loin dans l’explication de ma décision de l’époque. Tout le monde ce contente de la partie « romantique » de l’histoire, le grand amour, avant de passer à autre chose. Je me trouve donc dépourvu de réactions toutes faites, ou encore de réponses habituelles. Je suis en terrain inconnu, y compris pour moi-même. Je dépose lentement mon verre sur la table, en souriant. Mon inconfort ne saurait être nié, caché. Sa curiosité m’a mise dans une situation que je n’éviterais pas par l’utilisation d’une habile pirouette.

_ Je serais tenté de te répondre le grand amour. Autant faire preuve d’honnêteté. Cela m’a toujours beaucoup aidé par le passé. _ Toutefois, je doute que cela soit aussi simple. Je rie quelque peu à cet aveu, gênée, en baissant mon regard sur le contenu de mon assiette. Elle est vide de seulement un tiers, a vu d’œil. _ En faite, je pense que… Je soupire, en prenant conscience de la véritable raison, tout d'un coup _ Non. J’ancre mes prunelles dans les siennes. _ Je me suis assagie parce que j’ai trouvée en cet homme quelqu’un qui m’aimait vraiment pour ce que j’étais. Quelqu’un qui n’exigeait pas que j’entre dans un quelconque moule de normalité. Je marque une pause. _ Je n’avais donc plus de raison de partir, ni même de fuir. Je pouvais être totalement moi. Je savais que jamais je ne le décevrais. Je sourie, nostalgique de cette période de ma vie encore facile. _ Puis un matin il s’est fait arrêté pour divers trafiques et... Enfin la suite tu l’as connais.

En partie du moins. Je m’empare de mes couverts pour reprendre mon repas. Je ne tiens pas à discuter d’avantage de tout ceci même si, quelque part, j’ai conscience que Drake ne pose jamais de questions au hasard. Il voulait me faire prendre conscience de quelque chose, sur moi. C’est une réussite. Désormais je sais que l’amour que je vouais à Adriel n’était sans doute pas aussi pur qu’il m’était plaisant à croire. Cela explique bien des choses, désormais. Notamment pourquoi j’avais été si brutale avec mon ex, la nuit du cambriolage. Pourquoi aujourd’hui je me fichais qu’il fasse sa vie, ignorant éperdument d’être père. Parce que je lui en voulais de m’avoir collé tout un tas de responsabilité, avant de lui pardonner de me laisser conserver en l’état ma nouvelle vie auprès de Brendy. (Rires) Bon sang que je suis complexe comme nana, finalement. Je suis sûr qu’un psy s’éclaterait avec moi. Enfin, encore faudrait t’il que je désire un jour m’allonger sur un sofa pour partager le contenu de mon cerveau avec un total inconnu. Ce qui n’est pas gagnée. Le serveur arrive avec le second verre de Whisjky de Drake. Ce dernier termine le précédent pour lui rendre, vide. Il semble avoir une bonne descente. Je crois que personnellement je serais déjà pompette, avec l’habitude perdue de consommer de l’alcool à hauts degrés. Après plusieurs bouchés de mon repas, succulent, je me lance à lui demander pourquoi il a rie à la chanson de Billy Idol. J’imagine une anecdote datant de son passé. Que nenni. Je suis loin du compte, même, puisque la responsable de son rire avorté, c’est moi. Le fait que j’ai hésité à le rejoindre, trop longtemps, lui a laissé penser que je le laisserais danser tout seul, ce qui l’a amusé au titre de la chanson. Il est inutile que je nie les faits. L’idée m’a traversé l’esprit. Je rie donc à cette parole, de bon cœur.

_ Je pourrais prétendre que c’est ce que je cherchais à te faire croire mais, cela serait un mensonge. Je déclare, amusée. _ J’ai réellement hésité. Je lui offre un sourire malicieux. _ Désolé d’avoir été trop longue. Pour me faire pardonner, je te propose un deal. Je marque une pause. _ À partir de maintenant, je m’engage à ne plus prendre le temps de réfléchir, si toi tu t’engages à me faire vivre un voyage inoubliable. Qu’en dis-tu ? Tu es partant ?

Je lui tends la main. S’il la serre, il accepte. Bien evidemment, il en va de même de mon côté. Je m’engage totalement à respecter cette parole. A le suivre dans ses délires, dans ses jeux, dans ses défis, tels qu’ils soient. Et ce, sans y réfléchir une seconde. Puisque c’est bien ça qu’il déplore chez moi, finalement. Que je réfléchisse. Hé bien dés que nos mains se serreront, je coupe tout contact avec mon cerveau. Je fonce sans regrets, sans doute. Je me fie à lui. C’est énorme car je lui voue carrément une confiance aveugle mais, cela ne m’effraie pas. Au contraire. Dans ses yeux je lis cette même lueur qui a longtemps brillée dans mes yeux. Celle de l’envie de croquer la vie à pleine dent en se fichant carrément du qu’en dira t’on, ou encore des conséquences. De plus, je sais que Drake est un homme posé, réfléchie. Il ne me fera rien faire qui pourrait m’être dangereux, fatal. Il m’a amené ici pour que l’on s’amuse, alors amusons-nous.

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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyVen 17 Nov - 19:47


L’amour est synonyme de confort. Qui ne voudrait pas d’un peu de confort dans sa vie ? Et l’amour fait aussi mal parce que les risques qu’on déploie pour obtenir ce confort nous entraînent parfois à l’opposer dans le froid et dans la douleur. Ceux qui détestent prendre des risques choisissent des gens qui n’en représentent pas. Qu’ils sont certains que le confort obtenu ne leur sera pas brutalement retiré. Ces gens ne recherchent pas le grand amour, ils cherchent de la compagnie. Mieux vaut être mal accompagné que seul certains diraient. Cela m’a toujours beaucoup amusé. Et voilà que Lexie me parle d’amour. Du fait que le père de sa fille a usé d’acceptation pour l’amadouer. Il a eut un sacré coup de chance de réussir à l’attraper, je dirais. J’aurais aimé voir la Lexie d’autre fois. La sentir en face en moi. La voir brûler dans la gloire de sa rébellion et de son impulsion. Il l’a fait sentir ainsi, vraiment ? J’ai un doute. C’est peut-être ce qui fait qu’aujourd’hui la blonde est tellement perdue. Qu’elle ne sait plus comment se sortir de ce qu’elle a toujours voulu éviter avant cet homme. Le fait qu’il se soit fait arrêté ne change rien selon moi. Elle était tout de même prise au piège avec ou sans lui. La métaphore du lion est du coup plus qu’une métaphore. « Donc il t’a offerte la plus attirante des cages et tu y es enfermée depuis. » Je dis sans rire. Je la regarde au contraire très sérieusement. Je vois bien qu’elle est enfermée dans sa réalité. Depuis que je la connais c’est le cas. Elle cherche désespérément un moyen de détruire la serrure qui garde la porte de la cage close. De trouver la clé s’il y en a une. Je ne dis pas que sa fille est la gardienne de prison. Ni même que l’amour l’a conduit dans cette situation. Elle est celle qui a mis les pieds dans la cage et qui a laissé Adriel fermer la porte derrière elle. Mais ça, je pense qu’elle vient de le comprendre. Je termine mon repas assez rapidement comme à mon habitude. Elle m’autorise même sans rien dire à lui voler une asperge. Elle a l’esprit occupé ailleurs visiblement. Justement, elle réagit finalement à ma réponse quant à ma réaction sur la chanson de Billy Idol. Je l’observe alors qu’elle prononce un nouveau deal entre nous. Elle me tend une main sur la table. Je ne bouge pas. La chanson de Metallica résonne derrière elle via le jukebox. Tout en continuant de fixer ses doigts invitant, je me mets à chanter pour moi-même The Unforgiven. Drôle de choix à ce moment précis de la conversation. Une première minute passe. Puis, une seconde. La chanson dure six minutes. C’est mon délai maximal de réponse. Puis, je laisse ma tête se relever et je croise enfin son regard. Elle attend tellement de ce deal. Un peu trop, je crois. Je me saisis de mon verre d’abord et je le cale d’un coup avant de le faire claquer sur la table. Je la regarde toujours. « Inoubliable. C’est une sacrée pression que tu me mets là, toi. Mais je pense que c’est dans mes cordes. » Aussitôt, je joins nos mains. Je tire sur la sienne. Je me lève et je la tire carrément avec moi. Je me mets à avancer normalement jusqu’à une porte près des escaliers. Si ma déduction est bonne, cette porte devrait conduire à un autre escalier. Justement et l’accès n’est pas restreint. Je ne m’arrête donc pas. Je grimpe les nouvelles marches de métal et une fois la seconde porte devant nous visible, je m’assure qu’elle ne soit pas munie d’un système d’alarme d’une inspection rapide des yeux et je la pousse. D’un coup, un courant d’air nous fouette le visage. Je tire encore Lexie afin de rejoindre une sorte de barrière de protection à un mètre du rebord. Au loin, le paysage est magnifique. Nous sommes sur le toit, bien évidemment. « Rassure-toi, je ne vais pas te demander de sauter. » Je lui dis en lâchant sa main et en posant mes bras sur la barrière. Le ciel est étrange. Le haut est en nuit mais le bas est toujours habitué par le soleil qui produit de l’orangé, du jaune et du rose. Mon regard fixé au loin, je lui dis doucement. « Je ne veux pas que tu brises les barreaux de ta cage. Je veux juste que tu sois à nouveau capable d’en ouvrir la porte. » Je me tourne vers elle. Je l’observe longuement jusqu’à ce qu’un bruit de grincement nous parvienne derrière. « Madame, monsieur, vous n’êtes pas autorisés à être sur le toit ! » Notre serveur. Il semble paniqué. Règles de sécurité élémentaire obligent. Je me tourne vers lui, attrapant la main de Lexie pour quitter le toit en sa compagnie.
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyVen 17 Nov - 21:23


Je ricane à la conclusion de Drake. Il n’a pas tort. Adriel m’a offert une jolie cage dans laquelle je me suis enfermée moi-même. Ce qui me fait beaucoup moins rire est le fait que je n’ai toujours pas trouvée le moyen d’en sortir ne serait-ce qu’un peu. J’ai l’impression que je me donne l’illusion d’avoir ouvert la porte, de m’en être partiellement échappée, avant de me réveiller pour constater que ce n’était qu’un mirage. Encore se soir c’est de la poudre aux yeux. Je ne m’en suis pas libérée pour ce voyage imprévu, je m’y suis endormie pour m’en convaincre. Je laisse échappé un léger rire amer à cette constatation, puis soupire. Il serait tentant de faire quelque chose de totalement stupide, présentement. Du genre ? Fumer une bonne clope, qui ne ferait que poursuivre le massacre avorté de mes poumons ; ou boire jusqu’à plus soif, qui ne ferait que souligner le côté pathétique de la nouvelle Lexie. L’ancienne me manque, tout d’un coup. J’aimerais qu’elle soit là. Vraiment. J’aimerais qu’elle me donne cette fichue clef car je sais qu’elle la possède. Seulement, elle la trop subtilement cachée, ou je refuse de la voir bien qu’elle soit sous mon nez. Et non, je ne sous-entends pas que Drake est cette clef. Drake est seulement l’homme qui me fait prendre conscience de ce qui m’était invisible auparavant. Je me demande pourquoi il fait ça, d’ailleurs. Quel intérêt a t’il à faire resurgir la lionne ? Hum. Aucun, je présume. Du moins, s’il en possède ne serait-ce qu’un seul, je sais que je n’obtiendrais pas la réponse en lui posant ouvertement la question. Au contraire. Je suis certaine qu’il cultiverait le mystère pour m’encourager toujours plus à mettre sur off ce besoin de tout analyser. Oui. La réponse est physique. Je ne l’obtiendrais qu’en prenant vraiment le soin de l’observer, de vivre pleinement ce qu’il m’invite à vivre. Je soumets donc un deal. Je coupe toutes mes réflexions s’il me fait vivre un voyage inoubliable. Une idée qu’il m’a suggéré en me reprochant l’attente à son goût trop longue que je lui ai imposé, auparavant, en hésitant à le rejoindre sur la piste de danse. Je lui tends la main, prête à signer ce contrat de cette façon. Drake l’observe en chantant. Il ne réfléchit pas à la question, je le sens. Il me fait languir pour voir si je vais abandonner l’idée. Il en est hors de question. Je dépose mon coude sur la table pour soulager mon bras durant l’attente. Une minute se passe. Une seconde. Une troisième. Je ne montre aucun signe d’impatience. Au contraire, je sourie. Cette situation m’amuse. On est à cinq minutes, désormais. Drake n’a toujours pas bougé de position, aussi bien physiquement que visuellement. D’un point de vue extérieure, je ne doute pas qu’on donne le sentiment d’être figé. La sixième minute passe. La chanson s’arrête. Le regard de Drake s’ancre au mien alors que les premières notes de la chanson another brick in the wall de Pink Floyd résonne déjà en arrière fond. Il attrape son verre pour le vider cul-sec, avant de le faire claquer sur la table. Je ricane quelque peu. Je peux attendre très longtemps, mon beau. je songe à lui dire lorsqu’enfin, il se remet à parler. Je rie à cette pression qu’il évoque. Je n’en crois pas un mot, et je fais bien. Il affirme que c’est dans ces cordes avant de s’emparer de ma main. Accord conclu. Aussitôt il tire sur sa main, se lève, puis m’entraîne. Je le suis sans aucune résistance jusqu’à une porte non loin des escaliers que nous avons emprunté tout à l’heure. Elle mène à un autre menant à un étage supérieur. Nous l’empruntons aussitôt pour atteindre une nouvelle porte, non verrouillée, non sécurisée. Drake la pousse dés qu’il est à sa hauteur. Un vent frais nous fouette le visage. Nous sommes sur le toit du restaurant. Il fait sombre mais la présence persistante des couleurs orangées du soleil couchant, figée dans le temps, nous offre une bonne visibilité pour rejoindre une balustrade donnant sur le vide. Je n’ai pas le vertige. Je peux le regarder sans crainte. Néanmoins, mon regard est plus attiré par l’horizon qui est sublime. Drake me lâche la main.

_ Je sais.

Je souffle au fait qu’il ne va pas me demander de sauter. Cela ne serait pas cohérent avec le reste. Puis, soudainement, je tourne mon visage en sa direction. Ce qu’il me dit me touche, sincèrement.

_ J’essaye, Drake. Je lui confis sur le même ton que le sien. _ Depuis juin je fais mon possible pour trouver cette foutu clef. Sans succès. Je soupire, reportant mon regard sur le ciel mi- nuit mi- soleil couchant. _ Je m’y prends mal, j’en ai conscience. Je le regarde à nouveau. _ Aide moi. S’il te plaît.

Je me tourne au son de la voix de notre serveur qui nous a rejoint. Drake se saisit de ma main pour que nous regagnons la zone du restaurant nous étant autorisé. Je le suis, comme précédemment. Cependant, j’ai de nouveau l’esprit préoccupé. Je songe à ce que je viens d’admettre à haute voix. Que j’ai besoin d’aide. De son aide. J’aimerais croire que j’ignore les raisons qui m’ont conduites à me tourner plus vers lui qu’un autre mais, je me mentirais. Je fais appel à lui car j’ai conscience qu’il me comprend mieux que je ne me comprends moi-même. Il a vu ma cage bien avant qu’il m’invite à ôter le filtre de persuasion qui la dissimulait à mon esprit. Je retrouve ma place. Nos mains se lâchent. Désormais nous sommes au delà d’un simple deal qui prendra place dans plusieurs jours. Nous sommes dans un vrai engagement. Enfin, s’il l’accepte.

@Liam Drake
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MessageSujet: Re: I was born for this [Lexie & Liam] (#)   I was born for this [Lexie & Liam] EmptyVen 17 Nov - 22:22


Depuis juin ? Pourquoi spécifiquement depuis juin ? La question est intéressante. Je sens qu’elle n’a pas la réponse à cette interrogation. Son meilleur ami Brendon m’a dit que je provoquais un changement en elle. Cela aurait donc lieu depuis juin. Je réfléchis alors que nous marchons pour rentrer à l’intérieur. L’hypothèse qu’elle se soit battue contre elle-même dans le ring au lieu de contre moi est donc une réalité. Je ne pensais pas avoir raison sur toute la ligne. En me demandant mon aide, Lexie m’a avoué qu’elle a atteint une impasse. Comme un mur infranchissable, impossible à contourner. Pourquoi s’enfermer dans une cage de base ? Par insécurité peut-être. Sauf que ce n’est pas ça. Je sais exactement pourquoi. La famille. L’appartenance. Elle a trouvé en Adriel non pas un amour puissant mais plutôt le sentiment de pouvoir former avec lui un tout. Son propre clan, pour parler en termes de lionne. Elle est tombée enceinte. Elle a perdu le père de cet enfant. Elle s’est retrouvée seul. Lexie a ensuite trouvé Brendon. Ils se sont soudés ensemble avec la petite fille. Je me souviens comment difficile il a été pour cet homme d’accepter ma présence au sein de leur cercle. De leur famille. Au fond, elle ne me demande pas de perdre cela, de détruire cette cage. Elle veut que je l’aide à être capable de retrouver son identité mise de côté au prix de cette famille qu’elle chérie pourtant plus que tout. La cage doit être préservée, comme je le pensais. C’est la porte qui doit se rompre. Pas facile à faire seule. Elle le réalise aisément. Car quitter le confort de sa vie de mère est effrayant lorsqu’on a plus l’habitude d’être exposé au froid. J’ai deviné tout de suite que son deal comprenait tellement plus. Sauf que je me suis engagé en connaissance de cause. Une promesse que je ne compte pas briser non plus. Nous sommes à présent assis à nouveau à notre table. On nous regarde, je sens les regards qui ne me font plus rien depuis que j’ai accepté de me donner en spectacle sur un ring pour de l’argent et des ceintures. Je fixe Lexie dont la main n’est plus dans la mienne. Je vois qu’elle n’a pas manger beaucoup. Pas qu’elle n’a pas aimé, mais ce n’est pas tout le monde qui est un glouton comme moi. Je sens pourtant qu’il n’est plus approprié d’être ici. Je la fixe donc. « Si tu veux on peut arrêter à la pâtisserie qu’on a croisé en venant ici pour que tu te prennes un petit quelque chose avant de rentrer à l’hôtel ? » J’offre en songeant qu’il y a aussi le service aux chambres si elle refuse. Où est notre serveur ? Il est invisible pour le moment. Je suis attiré par le jukebox qui résonne sous une nouvelle chanson. Dreams de Fleetwood Mac. Je souris doucement en écoutant les premières paroles. Puis, je vois notre serveur se pointer et je lève un bras pour qu’il s’approche de nous. Il est encore mal pour notre petit tour sur le toit. Franchement, ce n’est pas comme si nous avions voulu nous suicider. « L’addition, s’il-vous-plaît. » Je lui demande. Il ne se fait pas prier. Il repart avec nos deux assiettes et voilà, notre moment au restaurant se terminera ainsi. Je n’ai pas peur de regarder en direction de la blonde malgré la détresse profonde qu’elle m’a exposée. Elle ne s’est pas confiée à une sourde oreille. Dès que la facture arrive sur la table, je tends une carte de crédit car je souhaite garder mon argent liquide pour de plus petites dépenses. Je procède au paiement directement à la table et ensuite nous pouvons partir. Je laisse Lexie passer devant. Je la surveille comme si elle allait tomber dans les escaliers. Une fois dehors, je marche à côté d’elle alors que nous retournons sur nos pas pour rejoindre l’hôtel.
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